Conclusion générale
L'internationalisation des entreprises, ce
phénomène qui s'est bien développé dans les
dernières décennies, présente plusieurs modes de
développement pour les entreprises. Cette recherche a pour objectif de
déterminer ces différents modes et d'expliquer le choix du mode
de présence par l'IDE surtout en se basant sur deux critères de
choix qui sont la taille et l'expérience de l'entreprise.
L'investissement direct étranger a été
souvent analysé comme un ensemble homogène. Nous l'avons
analysé dans cette étude comme une catégorie de modes de
présence formant le partenariat minoritaire, le partenariat 50/50, le
partenariat majoritaire et la sole venture. Toutefois, chaque mode parmi eux
suppose un comportement différent de celui d'un autre mode.
A cet effet, on a essayé de vérifier s'il existe
ou pas une différenciation entre les comportements d'implantation des
investisseurs étrangers en Tunisie.
Dans la partie théorique, nous avons essayé en
premier lieu de recueillir les enseignements fournis par les différentes
disciplines qui se sont intéressées à ce
phénomène à travers des auteurs qui se sont
distingués par leurs apports et en synthétisant la
littérature dans ce domaine sachant que ces travaux sont très
nombreux et portants sur des aspects différents d'un même sujet.
En second lieu, nous avons essayé de valider certains aspects des
aboutissements de la théorie en ce domaine.
Toutefois nous avons essayé de traiter le sujet en
s'appuyant sur deux aspects (taille et expérience des partenaires) plus
que les autres aspects du choix du mode de présence.
Implication de la recherche
La recherche dans ce domaine permet aux investisseurs de mieux
analyser le marché et l'environnement avant de choisir le mode de
présence par l'investissement car généralement, le
degré d'engagement devrait être lié aux objectifs de
l'investisseur sur le marché visé et pas uniquement à la
volonté de détenir un niveau de contrôle
élevé.
Limites de la recherche
Notre recherche présente, certes, plusieurs limites qui
peuvent être liées ;
-Au nombre important de facteurs pouvant intervenir dans le
choix du mode de présence par l'investissement, qu'il nous a
été difficile de les intégrer tous dans une même
étude et surtout de valider leur influence, pour cela nous avons choisi
celles qui nous paraissent les plus opérationnelles.
-Notre étude aurait gagné en rigueur si nous
avions ajouté une autre variable qui explique l'expérience de
l'entreprise à coté du nombre d'années de présence
à savoir l'apprentissage acquis dans le domaine des IDE.
-A la population choisie puisque le cadre tunisien peut ne pas
être conforme au cadre international.
Voies futures de recherche
Les perspectives de recherche sont vastes en ce domaine. En
effet, nous n'avons traité dans cette recherche qu'un aspect du
problème.
Il serait intéressant d'effectuer une série
chronologique pour suivre l'évolution de comportement des investisseurs
étrangers.
Ou encore d'élargir le champs de cette recherche afin
d'effectuer des études sur le secteur hôtelier ou le secteur de
l'agriculture qui peuvent dégager des caractéristiques propres
à eux.
Une autre possibilité serait de comparer entre le
comportement des entreprises totalement exportatrices et celui des entreprises
partiellement exportatrices dans le choix du mode de présence.
Les études futures peuvent s'intéresser aux
autres modes de présence autre que par l'IDE à savoir la
franchise, la sous-traitance...en se basant sur le comportement des
investisseurs ou sur le niveau d'engagement.
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