Analyse sur le développement de l'afrique comme socle, l'intégration régionalepar Garba GARBA Université libre de Matadi - Licence 2022 |
CHAPITRE 2. LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET LA PLACE DE L'AFRIQUEDans ce chapitre, il sera question de parler de prime abord de la communauté internationale d'une manière générale comme section un, ensuite nous parlerons de l'Afrique et de la place qu'elle occupe au sein de cette communauté comme section deux. SECTION 1. LA COMMUNAUTE INTERNATIONALEEn ce qui concerne cette section relative à la communauté internationale, il sera question de parler sur : les acteurs qui la compose, et faire ensuite la présentation du continent Africain. Ainsi la communauté internationale est la société où se retrouvent tous les acteurs du droit international. Cette communauté est réglementée par le droit international public. Ce droit ne s'intéresse qu'aux rapports entre sujets de Droit international, c'est-à-dire principalement les États et plus récemment les organisations internationales et les sociétés multinationales. Si les individus ont fait une apparition dans la société internationale depuis un certain nombre d'années, ils ne restent que de simples acteurs et ne sont pas de véritables sujets de droit. La société internationale est une communauté hétérogène, décentralisée, conflictuelle mais marquée par une volonté de créer des solidarités. Elle est hétérogène du fait de la multitude d'États qui la composent, des États très différents sur tous les plans : physique, économique, politique... Elle est décentralisée, parce que le Droit international est marqué par le principe de souveraineté des États. Les États sont indépendants et juridiquement égaux, il n'existe pas de pouvoir supérieur pouvant leur imposer une politique commune, ou l'application d'une décision d'une juridiction internationale (nous verrons d'ailleurs que la compétence de ces juridictions n'est pas obligatoire pour les États). On relève donc une multiplicité de volontés égales qui peuvent s'affronter. Elle est conflictuelle en conséquence des deux éléments précédents : qu'il s'agisse de conflits de « blocs », de « voisinage », ou infra-étatiques, la société internationale a été et reste le théâtre de tous les types d'antagonismes. Malgré tout, une volonté de créer des solidarités existe. Elle est soulignée par la multiplicationdes organisations intergouvernementales, et le nombre important de traitésinternationaux conclus entre les États. Paradoxe de la société internationale, jamais les conflits régionaux n'ont été aussi nombreux, jamais le nombre d'organisations internationales notamment régionales n'a été aussi élevé. Dans le même esprit, les sommets interétatiques sont de plus en plus fréquents et les relations internationales deviennent essentielles. Le Droit international public a donc le rôledifficile de réglementer ces relations. Il est alors tout autant un droit de l'utopie, par exemple lorsqu'il pose le principe de l'interdiction du recours à la force, qu'un droit du pragmatisme lorsque dans le même temps il réglemente l'usage de cette force. Au vu des dernières évolutions du Droit international, ou plutôt de l'utilisation qui en est faite, on peut même se demander s'il n'est pas devenu un droit utopique...39(*) §1. Les acteurs de la communauté internationaleLes acteurs de la communauté internationale, sont les organes qui apparaissent dans cette société et qui entre eux, créent des rapports. * 39 C. Roche, L'essentiel du droit international public, 10e éd, Gualino, Paris, 2020, p4 |
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