Section 3
Stratégie diplomatique
Parmi les puissances de la zone, nous nous porterons sur le cas
des Etats-Unis (Partie A), pour enfin développer les stratégies
des pays moins sur le devant de la scène (Partie B)
A. Les Etats-Unis
Les Etats-Unis ont un statut particulier, c'est une grande
puissance militaire et économique mais sa présence en arctique
est très limitée en arctique, depuis la fin de la guerre froide,
la zone n'avait peu d'intérêt.
Par ce retard technologique, les Etats-Unis restent en retrait
dans la zone. De plus, c'est l'un des seuls pays à ne pas avoir
ratifié les accords de Montego Bay, et ce sont les seuls parmi les
puissances arctiques. Il y a une impossibilité de prétendre
à une extension de leur ZEE.
Le Statu quo témoigne de l'intérêt de l'Etat
pour la zone mais en même temps de la volonté de resté dans
des logiques diplomatiques, pour éviter toutes confrontations.
Il faut souligner que seulement l'Alaska est
propriété Américaine dans la zone, c'est l'un des Etats
les moins attractifs des Etats-Unis et le territoire est quelque peu
isolé.
En revanche, la présidence Trump, est marqué par
la volonté de redevenir un acteur majeur, avec des tentatives de
manoeuvres militaires, des positions climato-sceptiques au conseil de
l'arctique alors que le changement climatique fait pourtant consensus. Enfin,
une proposition d'achat du Groenland a été émise par
Donald Trump.
Cette forme de diplomatie était habituelle pour cette
présidence, avec l'arrivée de Joe Biden à la Maison
Blanche, la diplomatie devrait être plus classique.
B. L'Islande, La Norvège, Danemark, Canada sont
moins sur le devant de la scène
Parmi les pays qui possède un territoire en arctique,
l'Islande et le Danemark n'ont que très peu d'influence sur la situation
internationale. La portion de territoires quelle possèdent est
limité et leur potentielle géopolitique est faible, peu de moyen
pour faire face aux autres nations.
C'est deux nations peuvent voir l'arctique comme une façon
de peser un minimum sur le plan international, notamment avec leur
présence permanente dans le conseil de l'arctique. De plus, des
alliances ou des traités peuvent être signée avec des pays
qui courtise la zone. A titre d'exemple, en 2013 il y a eu un traité de
libre-échange entre la Chine et l'Islande.
La Norvège se distingue puisqu'elle a un certain poids
dans les relations arctique, le siège de l'arctique se situe à
Tromso en Norvège. Actuellement, Assurer la paix et permettre la
stabilité de la zone permet a l'Etat de mener des expansions
économiques, notamment dans le l'exploitation des hydrocarbures
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qui représente l'essentielle de l'économie
norvégienne. En même temps, c'est un des pays souvent
étiquetés de bon élève en matière de
développement durable. Ce statut complexe situe la Norvège au
milieu des enjeux dans le futur.
Le Canada est une grande nation en arctique, elle possède
l'essentiel d'une route maritime dans la zone ainsi qu'un grand territoire dans
la zone. La volonté du pays est claire dans ses ambitions
économiques et politiques. Profiter du développement
économique liés à l'accessibilité des ressources
naturelles tout menant des alliances notables avec les pays de l'OTAN
(Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), afin de pouvoir
sécuriser la zone et faire entendre sa souveraineté.
Le potentielle du Canada est élevée en Arctique
mais la capacité d'influence individuelle est limitée, ainsi les
relations diplomatiques à venir des Canadiens semble
l'élément centrale de la réussite globale du pays dans la
zone.
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