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Les enjeux economiques dans l’arctique au 21ème siècle


par Dorian Luiggi
IPAG de Poitiers - Master 1 Administration Publiques 2021
  

Disponible en mode multipage

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    UNIVERSITE DE POITIERS

    INSTITUT DE PREPARATION A L'ADMINISTRATION GENERALE

    CENTRE INTERNATIONAL DE MANAGEMENT PUBLIC

    MASTER 1 Administration et Management Publics

    MEMOIRE

    Les Enjeux Economiques dans l'arctique au 21ème siècle

    Luiggi Dorian Rasoamparany

    Année Universitaire 2020-2021

    2

    Sommaire

    Introduction

    ..3

    Chapitre I : L'impact économique de l'utilisation de l'arctique dans le monde actuelle

    5

    Section 1 : Les opportunités maritimes

    6

    Section 2 : La présence de denrées rares dans la zone

    .7

    Chapitre II : la gouvernance actuelle de la zone

    ..10

    Section 1 : Le Conseil de l'arctique

    .11

    Section 2 : Le droit international

    12

    Chapitre III : Les différentes Stratégie des Etats

    .14

    Section 1 : Stratégie économique pour s'implanter dans la zone

    15

    Section 2 : Stratégie Géopolitique

    16

    Conclusion

    18

    Annexes

    .20

    Bibliographie

    21

    Table des Matières

    23

    3

    INTRODUCTION

    4

    De zone sans intérêt à territoire de convoitise, l'Arctique est aujourd'hui une zone stratégique, le grand nord peut être définie de différentes manières, La limite admise par les géographes admise est le cercle polaire où, lors des solstices, le soleil de se lève pas et se couche pas pendant vingt-quatre heures. Enfin les météorologistes s'appuient sur des données climatiques comme la ligne isotherme des 10 degrés, limite au-delà de laquelle les arbres ne poussent plus, d'autre pourront définir l'arctique comme la zone où l'on voit les aurores boréales.

    Les définitions de l'arctique comprennent alors huit Etats, Les Etats-Unis, l'Islande, la Russie, la Norvège, le Canada et le Danemark (Annexe 1), depuis 1996 il existe un Conseil de l'arctique qui regroupe ces huit puissances ainsi que les peuples autochtones comme les Samis vivant en Laponie, ainsi que des pays observateurs permanant ou invités.

    Actuellement il y a une multitude d'industries dans la zone principalement autour de l'arctique, avec le réchauffement climatique ainsi que la fonte des glaces qui fait diminuer la taille ainsi que l'épaisseur du pergélisol, cette zone redevient attractive, en effet la zone était au centre des tensions pendant le contexte de guerre froide, la zone était la frontière la plus proche entre les Etats-Unis et l'URSS.

    Le « nouvel eldorado » est surtout convoité par les opportunités économiques de la zone, la fonte des glaces entraine l'ouverture de nouvelles zones maritimes ainsi que l'utilisation potentielles de ressources non découvertes ou pas exploitables auparavant. La possibilité de développer l'activité touristique est aussi à souligner.

    La multitude des Etats concernés directement, ou indirectement par l'arctique met sur le devant de la scène l'un des derniers endroits sauvages de la planète au centre de la diplomatie mondiale. De plus, dans un contexte de réchauffement climatique et de volonté des Etats de réduire les émissions de co2 avec l'exemple des accords de Paris sur le climat en 2015, les volontés économiques potentielle de la zone mette en exergue toute la complexité de la zone.

    Quelle va être la direction prises dans l'arctique, les états peuvent faire le choix de mener des politiques multilatérales avec des relations diplomatiques saines ou bien mener un double jeu afin de satisfaire des ambitions économiques. Le grand nord, pourrait devenir le nouveau théâtre des tensions internationales.

    Entre le contexte géopolitique, environnemental, et du droit international sur la zone arctique, nous allons développer les enjeux économiques dans l'arctique au 21ème siècle.

    Afin de traiter le sujet, la lecture de rapport d'institution gouvernementale ou bien association ont permis de comprendre les bases du sujet, La consultation de recherche scientifique sur le thème ont permis d'ajouter des éléments de réflexions. Enfin la consultation de l'actualité par différents articles de presse a contribué à complétée le développement.

    Ce mémoire a pour but de faire un état des lieux de la situation en arctique et comprendre les différentes évolutions possibles que ce soit sur le plan économiques, environnemental ou bien en termes de gouvernance.

    La première partie développera l'impact économique de l'utilisation de cette zone dans le monde actuelle (Chapitre I) ensuite nous observerons comment s'articule la gouvernance de la zone (Chapitre II) et enfin nous nous pencherons sur les différentes stratégies des Etats (Chapitre III).

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    Chapitre I.

    L'impact économique de l'utilisation de l'arctique dans le monde actuelle.

    Les principales utilités économiques de l'utilisation de l'arctique sont les opportunités maritimes liés à l'accès de la zone (Section 1). Ainsi qu'à la présence de denrées rares dans la zone (Section 2).

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    Section 1

    Les opportunités maritimes.

    Les opportunités maritimes sont de nouvelles routes maritimes et zone de pêche située dans l'Arctique (Section A).

    A. Nouvelles route maritime et zone de pèche

    Le transport maritime représente 90% du commerce mondial, l'utilisation des portes conteneurs est en constante augmentation, les axes de transports maritimes autour de ces marchandises conteneurisées sont concentrés sur trois routes, sont la voie transatlantique qui relie le continent Américains avec l'Europe ou bien l'Afrique, ainsi que la voie transpacifique entre l'Amérique et l'Asie principalement, et la jonction maritime entre l'Europe et l'Asie, la voie Asie-Europe qui passe par le Canal de Suez. En chiffres, le Canal est une des principaux axes du transport maritime mondial avec plus de 19 000 navires qui y passent, soit plus de cinquante par jour (Le Caire AFP, 2021). Aujourd'hui quand il y a un problème dans le canal de Suez ce sont des millions d'euros de pertes et un prix de l'or noir qui peut augmenter, le dernier exemple est en mars 2021 où le bateau L'Ever Given a bloqué pendant près d'une semaine la voie. Les zones stratégiques en mers sont les détroits ou les canaux qui concentrent les flux, l'exemple du canal du panama ou bien du détroit de Gibraltar dans la mer Méditerranée.

    Avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces accélérées, les mesures faites chaque année en septembre témoigne d'une diminution de la glace depuis les années 80 (Geogarage,2017), la banquise a fondu de plus de 40% depuis 1979. Les 3 artères pourraient être mis sur le côté par des nouvelles route maritime passant par l'arctique et le détroit de Béring. Aujourd'hui l'utilisation de cette route est seulement saisonnière et il faut des navires brise-glaces très couteux (Annexe 2).

    Beaucoup de projections sont faites sur l'impact du réchauffement climatique dans les années à venir, la fonte des glaces est réelle mais l'ensemble des projections sont hypothétiques, la route du nord est praticable si le passage longeant la Russie est possible, ou par le passage longeant le Canada et l'Alaska. Les travaux de (Smith,2013) donne une réponse hypothétique a l'utilisation du grand nord dans le transport maritime, à l'horizon 2059, c'est l'utilisation de la voie maritime Russe qui serait possible avec tous les bateaux, et la voie Canadienne seulement utilisable avec des navires brise-glaces.

    On estime que l'utilisation de l'arctique dans le transport maritime réduirait de 40% les coûts par rapport ont un trajet par l'axe Asie-Europe, le potentielle économique est énorme, à titre d'exemple, le trajet Rotterdam-Tokyo par le Canal de Suez est de plus de 21 000 km alors que ce trajet en passant par l'arctique est que de plus de 14 000 km par le passage Russe. Cette nouvelle route c'est une réduction du temps d'acheminement, en découle des coûts de fonctionnement réduit sur le carburant, la main d'oeuvre, ainsi que la suppression du risque de piraterie maritime et de taxe dues pour l'utilisation du Canal de Suez.

    Cette nouvelle face maritime demande une mise en place d'infrastructure, la Russie principale pays dans la zone, en effet elle représente la seule voie maritime qui relie le pays, il y a un certain nombre

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    de ports déjà construit. Le plus grand est Mourmansk, grande place pétrolière russe. Actuellement les infrastructures sont suffisantes pour l'utilisation de l'arctique mais avec les projections faites, la volonté de passé par la voie du nord devra se coupler avec l'investissement, que ce soit pour la création de port, de station de réapprovisionnement en carburant ou bien de la possibilité de recherche et de sauvetage en mer de bateau.

    La donnée actuelle montre que l'utilisation actuelle des deux voies du nord évolue positivement avec seulement deux bateaux pour la voie Russe et neuf bateaux pour la voie Canadienne en 2007, en 2017 nous sommes à vingt-sept et trente-trois bateaux respectivement pour le passage Russe et Canadien (Girardin,2021). A mettre en perspective avec le canal de Panama qui voit plus de 13 000 navires par ans.

    De plus l'utilisation de l'arctique, c'est aussi faire face à de nouvelle règle pour les amateurs, les bateaux doivent payer des taxes à l'Egypte lorsqu'il empreint le Canal de Suez, alors, passé par les eaux russes n'est pas gratuit, le gouvernement de Vladimir Poutine oblige de se faire accompagner par un brise-glaces pour tout bateau voulant passer par les côtes. L'intérêt de cette nouvelle voie pourraient se voir réduire, sachant qu'il y a énormément de tension entre les Russes et les Européens sur le plan international, la coopération est presque inexistante.

    Avec l'augmentation de l'intérêt de la zone pour la pêche, les Etats ont choisis de règlementer la façade maritime arctique. Un accord a été signée en 2019 par l'Union Européenne, la Chine, l'Islande, le Japon, la Corée du Sud ainsi que les cinq Etat côtiers, le Canada, Danemark, Russie, Norvège, Etats-Unis. Ce traité interdit la pêche commerciale pendant 16 ans a comptée de 2018. Ainsi la zone pourra garder sa réserve de poisson, à long terme c'est une stratégie de gestion des ressources visant à préserver l'écosystème marins (Accord pêche arctique, 2018).

    La volonté étant de réglementer avant de pêcher, ne pas réitérée les erreurs commises dans le passé. Aujourd'hui la pêche intensive mette en dangers l'écosystème des fond marins. Cet accord permet de garder l'arctique comme une zone sanctuarisée qui permet aux poissons de se développer. De plus l'accord permet au scientifique de mener des recherches sur la zone qui pourront alimenter la connaissance et ainsi avoir un avis complet sur la possibilité d'ouverture de l'arctique a la pêche pour les armateurs.

    8

    Section 2

    La présence de denrées rares dans la zone

    L'arctique a un réel intérêt économique puisqu'il y a un potentiel minier (Section A), aussi la présence d'hydrocarbure (Section B).

    A. Le sous-sol de l'arctique un potentiel minier.

    Des efforts sur l'utilisation des ressources naturelles ont était fait par le passé, mais les profits étaient faibles à cause des moyens de transports très couteux. Ce renouveau est motivé par la fonte de la banquise.

    L'exploitation de ressources naturelles pourrait s'accroître grâce à l'accès de plus en plus facile dans l'arctique, on estime la présence de d'une multitude de gisements de zinc et de plomb en Alaska aux Etats-Unis, de l'aluminium en Islande, du nickel en Russie, de l'or au Canada, du diamant et du fer au Groenland ainsi qu'au Canada (Duhaime,2013).

    Il est difficile aujourd'hui d'émettre avec certitude le réelle potentielle minier de la zone puisque les recherches sont difficiles à cause de la glace et du froid, néanmoins des projets voient le jours autour de la zone arctique, les entreprises Chinoises premières consommatrices de nickel, cuivre, zinc, charbon, fer et d'étain (F Lasserre, 2017) veulent sécuriser leur approvisionnement en matières premières afin de garder un contrôle sur ses ressources stratégiques. La présence de Zinc au Canada mène des entreprises Chinoises à investir, à titre d'exemple, le deuxième producteur chinois de nickel a acheté la mine Wolverine au Canada, ce genre d'achat permet à l'entreprise de se créer des gisements futurs, puisqu'aujourd'hui la plupart des projets dans l'arctique ne sont pas complètement rentable, les principaux responsables sont le prix assez bas de ces minerais ainsi que les coûts d'exploitation élevés dans ces zones. De même au Groenland où des entreprises mènent des recherches d'or et de cuivre près de Ittoqqortoormiut. Beaucoup d'autres projets de d'extraction ou de recherches de gisements sont faits en raison des de l'attractivité futur de la zone.

    De plus, les autorités locales veillent de plus en plus à l'environnement, des entreprises comme Areva au Canada ou bien Greenland Minerals au Groenland voient leurs projets abandonnés par des décisions gouvernementales et largement soutenus par les citoyens (Muryel Jacque, 2016).

    Le sous-sol minier arctique est attractif est de plus en plus accessible mais en même temps, les courants écologiques viennent ralentir voire stopper des projets. Nous avons aussi une volonté des Etats à garder une part de souveraineté sur ses ressources, afin d'éviter que des entreprises viennent vider les ressources naturelles d'un territoire.

    B. La présence d'hydrocarbure

    La zone arctique est probablement la zone où il reste le plus d'hydrocarbure non découvert, soit plus de 13% des 30% non découvert selon des estimations (Simonet, 2016). Ce sont donc les 5 Etats de la

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    zone qui se répartissent les ressources potentielles. Aujourd'hui l'utilisation de l'hydrocarbure en Arctique représente 10% de la production mondiale de pétrole et 25% de la production de gaz.

    Avec la fonte des glaces se nombre pourrait se voir augmenter. Les principaux exportateurs sont les pays de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) aucun d'entre eux sauf les Etats-Unis sont concernés géographiquement par l'arctique. Une bataille commerciale pourrait voir le jour si l'extraction des ressources d'hydrocarbures se multiplie. Il faut tenir compte que l'extraction amène des exigences matérielles tels que la résistance des matériaux a des températures basses ou bien à la possible formation d'iceberg. En effet des compagnies comme Shell on menait des campagnes d'exploration mais certaines ont était abandonné en raison des coûts de production élevés par rapport au prix du baril de pétrole.

    En revanche pour ce qui est de l'extraction de gaz, la production se développe, l'exemple du chantier Yamal lancée en 2013 et aujourd'hui achevée. Le projet appartient à Gazprom a hauteur de 50% ainsi qu'a Total à 20% et enfin à des entreprises Chinoises à 30% montre la capacité des industrielles a développer l'extraction en zone arctique, la multiplication de ce genre de projet pourrait se multiplié dans les années à venir, quand on voit la carte (Escudé-Joffres,2019), l'exploitation de l'arctique se tient seulement dans les zones très accessibles, la fonte des glaces augmenterais l'accessibilités de la zone et l'utilisation des réserves.

    La zone est actuellement que très peu utilisé, on imagine que l'intérêt grandissant des différents états et entreprises montrent qu'il va y avoir une volonté d'accaparer les ressources par des projets ou des contrats afin d'avoir un contrôle sur la zone qui semble être un endroit stratégique pour le futur.

    Attention, la volonté d'extraire les hydrocarbures en arctique peut poser plusieurs problèmes, le défi technologique est assez élevé et une précipitation pourrait entrainer des problèmes environnementaux comme des marées noires ou des problème liés au froid sur les gazoducs. De plus, la présence humaine dans la zone peut enclencher une accélération du réchauffement climatique dont les conséquences ne peuvent pas être complétement anticiper.

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    Chapitre II

    La gouvernance actuelle de la zone

    La gouvernance est principalement conduite par le conseil de l'arctique (Section 1), mais les Etats sont soumis au droit internationale (Section 2).

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    Section 1

    Le Conseil de l'Arctique

    La formation et le fonctionnement de cette organisation (Partie A), néanmoins il y a un certain nombre de limite à ce système néanmoins il existe des perspectives d'évolutions (Partie B).

    A. La formation et le fonctionnement de cette organisation

    Le Conseil de l'arctique est créé en 1991, c'est une regroupant tous les pays ayant des terres dans l'espaces arctique, les peuples autochtones de la région. Il y a au total 8 Etats que sont le Canada, le Danemark, La Russie, La Suède, L'Islande, la Finlande, la Norvège et les Etats-Unis. 6 associations autochtones sont des participants permanents, il y a le conseil Saami, l'association Aléoute internationale, le conseil arctique de l'Athabaska, le conseil international des Gwinch'in, le conseil circumpolaire Inuit et l'association des peuples autochtones du nord, de la Sibérie et de l'Extrême-Orient de la fédération de Russie (Observatoire Arctique,2015). D'autre pays sont invités en tant que simples observateurs aux forums, et quelques Organisations Non Gouvernementale (ONG) internationales.

    C'est la principale organisation de coopération en Arctique, où l'ensemble des membres se réunissent une fois tous les six mois dans le pays ayant sa présidence, cette responsabilité change de pays tous les deux ans, et seulement les états membres peuvent se voir attribuer cette fonction.

    Les sujets et les actions que peuvent mener ce forum sont de caractère scientifique avec la production de rapports, un certain nombre de rapport peuvent être ensuite utilisé dans les échanges internationaux, l'exemple de l'accord pour interdire la pêche pendant 16 ans dans l'arctique a été amené grâce aux rapports du conseil. Les 6 groupes de travail se concentre sur des sujets d'écologies et de surveillances (Gattolin, 2014).

    Cette instance permet en premier lieux la mise en place d'un échange diplomatiques entre les différentes forces de la région, la force principale du conseil de l'Arctique est la présence permanentes des organisations locales qui défendent leurs intérêts et peuvent avoir une voix sur la diplomatie internationale dans la zone (Escudé-Joffres,2019).

    B. Les limites et les perspectives de la gouvernance actuelle

    La gouvernance actuelle de la zone n'a pas réellement évolué depuis le début des années 2000 alors que l'intérêt pour l'Arctique ne fait que s'accroitre, étant donné que le conseil de l'arctique n'est pas un organe opérationnel où il y a des décisions qui y sont prises.

    Depuis sa création il y a eu 3 accords avec contraintes d'actions ratifié par les pays membres, en 2011 il y a eu un accord sur le secours en mer, en 2013 une déclaration sur la pollution des océans par les hydrocarbures et enfin en 2017 la mise en place d'une coopération scientifique. Néanmoins leur application reste à la volonté individuelle des pays.

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    Le conseil représente plus de 60% de la population mondiale en comptant l'ensemble des pays permanents ou observateurs mais la plupart des mouvements dans la zone se font de façon unilatérale, c'est-à-dire que les projets d'aménagements ou d'extractions des richesses diverses sont de la responsabilité des pays.

    Il est souhaitable que l'évolution du Conseil aille vers plus de fermeté grâce à un élargissement de ses compétences, en ayant plus de « policy-making » que de « policy-shapîng ». C'est-à-dire une multiplication d'accord qui forme des contraintes réelles dans la zone, une ouverture aux débats autre que l'écologie, comme le tourisme ou bien de création d'infrastructures.

    Actuellement, les pays observateurs sont au nombre de 14, Singapour, le Royaume-Uni, la Pologne, les Pays-Bas, le Japon, l'Italie, l'Inde, la France, l'Espagne, la Corée du Sud, la Chine et l'Allemagne, la Suisse a été la dernière nation intégrée en 2017. On ajoute à ses pays, la présence de l'Union Européenne. Ils sont très peu intégrés au débat bien que la zone soit stratégique sur le plan international au niveau environnemental et scientifiques. C'est les 8 Etats aux l'intérêts économiques diverses qui mènent les débats.

    Les Etats restent premiers sur échanges, les organisations tels que l'ONU ou bien le Conseil de l'Arctique restent sur le second plan et font office de médiation dans l'évolution de la zone arctique.

    En outre, la présidence Russe a commencé le 20 mai 2021 pour une période de deux ans, cette présidence à venir permet à la Russie de démontrer son intérêt dans les décisions multilatérale plutôt qu'à ses ambitions économiques nationales.

    13

    Section 2

    Le droit international de la zone

    Des accords de Montego bay de 1982 et les revendications étatiques sur l'arctique (Partie A).

    A. Les Accords de Montego Bay de 1982 et les revendications étatiques sur l'arctique.

    L'Arctique se distingue de l'Antarctique puisqu'il y n'existe aucun accord exclusif a la zone, c'est la convention de Montego Bay de 1982 qui définit le droit international dans cette espace puisque l'Arctique est une vaste zone maritime

    Dans cet accord c'est notamment la zone économique exclusive qui est contesté, la banquise fond, les parcelles navigables évoluent. La Zone Economique Exclusive (ZEE), qui représente la zone dans laquelle un état exerce ses droits souverains dans l'exploitation ou bien l'usage de ressource naturelle. Elle s'étend en principe à 200 milles marins. Et la bonne partie de l'océan Arctique est désormais sous le contrôle des pays côtiers et le principe de la ZEE est respecté, Néanmoins des accords viendront se mettre en place dès lors que ces mers seront activement utilisées.

    La zone est une nouvelle zone de stratégique sur le plan international,

    A titre d'exemple, la Russie et le Canada serait pour la mise en place d'un droit de douane sur leur côté, à l'inverse d'autre nation comme les Etats-Unis voudrait donner un statut spécial à l'arctique, affilié à une zone maritime internationale

    Le Groenland faisant parti du Royaume du Danemark peut entrevoir les possibilités d'autonomie si la zone arctique se développe.

    Nous avons l'île Hans entre le Canada et le Groenland qui n'est pas reconnu comme étant la propriété d'un pays ou l'autre, la ZEE coupe cette île en deux. Du côté Danois, il y a la volonté d'avoir la souveraineté sur cette île, en témoigne le drapeau planté en 2003. En revanche le Canada proteste et estime que cette île n'appartient pas au Danois. Cette île n'est pas dans les discussions actuelles mais la question n'est toujours pas tranchée.

    De même pour la Mer du Beaufort entre l'Alaska appartenant aux Etats-Unis et le Canada, zone contesté puisque où on ne peut pas appliquer la ZEE, des accords devront être signée pour pouvoir définir la frontière par rapport au côte des Etat. Des recherches scientifiques ont été mené par les Etats-Unis qui montre la présence d'hydrocarbures dans la zone.

    Depuis les années 2000, les Etats de la région développe des demandes d'extension de ZEE sur les critères d'un plateau continental étendu, ce qui voudrait dire que les pays, si cela est accepté par une commission organisée par l'ONU, aurait un domaine maritime plus grand.

    14

    Chapitre III

    Les différentes stratégies des Etats

    Les Etats ont tous un regain d'intérêt a occupé l'espace arctique, une partie des pays mènent principalement des démarches économiques (Section 1), d'autre mènent des stratégies géopolitiques (Section 2), enfin une grande majorité passe par des démarches diplomatiques (Section 3).

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    Section 1

    Stratégie économique pour s'implanter dans la zone.

    Développent sur la Chine, le pays dont la stratégie est la plus portée sur l'économie dans le grand nord (Partie A).

    A. La Chine étend ses accords miniers et multiplie sa présence en arctique.

    La Chine est très active dans le grand nord depuis le début des années 2000, Elle a acquis un brise-glace ukrainien dans un premier temps afin de commencer des programmes de recherche polaire, ensuite plusieurs accords scientifiques ont été effectué avec l'Islande.

    A partir de 2010, plusieurs entreprise chinoises ont signé des accords d'extraction et d'exploitations de ressources naturelle au des pays proches de la banquise, à titre d'exemple la Chine a investi en 2012 dans le consortium d'entreprises islandaises Artic Services (Bachelerie,2016). De plus, l'ouverture de la nouvelle route maritime peut être un moyen de remplacer l'actuelle route de la soie, c'est dans cette intérêt que le gouvernement Russe et Chinois se sont rapproché afin d'effectuer des accords, l'Arctique a été déclaré comme partie intégrante de la stratégie de coopération énergétique sino-russe.

    Pour finir, depuis 2013 la Chine n'est plus un simple pays observateur dans le conseil de l'arctique mais un pays observateur permanent, ce statut lui permet le droit de participer plus en profondeur dans les réunions.

    La Chine a réussi à se faire une place importante et les ambitions semblent claires, mené des alliances dans la zone afin de réaliser des profits économiques clairs alors que le pays n'a pas la moindre propriété territoriale dans la zone.

    16

    Section 2

    Stratégie Géopolitique

    La Russie principal force en présence, elle a les moyens de faire valoir ses intérêts (Partie A)

    A. La Russie.

    La volonté politique du Kremlin est d'utiliser l'arctique pour affirmer sa puissance, elle est la nation la plus influente dans la zone, elle possède une flotte de brise-glace, dont six à énergies nucléaire,

    De tous les pays, seul la Russie possède un port militaire, située proche de Severomorsk, des exercices militaires sont effectués tout le long de l'année et c'est actuellement la seule puissance à avoir une réelle activité économique maritime dans la zone.

    Cette politique militaire permet d'assoir sa position dans la zone, la Russie a plusieurs fois lancé des manoeuvres pour planter des drapeaux russes en arctique (Bachelerie, 2016),

    Cette étendu de mer permet à la Russie faire la jonction entre la partie ouest et est de son pays, c'est un véritable point stratégique dans le développement sur le plan international, Vladimir Poutine en 2011 déclare « Je tiens à souligner l'importance de la route maritime du Nord en tant qu'artère de transport international qui rivalisera avec les voies commerciales traditionnelles en termes de frais de service, de sécurité et de qualité.

    La stratégie offensive Russe est claire, l'Etat a un réel pas d'avance par rapport aux autres pays. Rappelons que la Russie est capable d'utilisé la force afin de réaliser ses ambitions, l'exemple de la crise de Crimée en Ukraine (Boudu, 2019).

    17

    Section 3

    Stratégie diplomatique

    Parmi les puissances de la zone, nous nous porterons sur le cas des Etats-Unis (Partie A), pour enfin développer les stratégies des pays moins sur le devant de la scène (Partie B)

    A. Les Etats-Unis

    Les Etats-Unis ont un statut particulier, c'est une grande puissance militaire et économique mais sa présence en arctique est très limitée en arctique, depuis la fin de la guerre froide, la zone n'avait peu d'intérêt.

    Par ce retard technologique, les Etats-Unis restent en retrait dans la zone. De plus, c'est l'un des seuls pays à ne pas avoir ratifié les accords de Montego Bay, et ce sont les seuls parmi les puissances arctiques. Il y a une impossibilité de prétendre à une extension de leur ZEE.

    Le Statu quo témoigne de l'intérêt de l'Etat pour la zone mais en même temps de la volonté de resté dans des logiques diplomatiques, pour éviter toutes confrontations.

    Il faut souligner que seulement l'Alaska est propriété Américaine dans la zone, c'est l'un des Etats les moins attractifs des Etats-Unis et le territoire est quelque peu isolé.

    En revanche, la présidence Trump, est marqué par la volonté de redevenir un acteur majeur, avec des tentatives de manoeuvres militaires, des positions climato-sceptiques au conseil de l'arctique alors que le changement climatique fait pourtant consensus. Enfin, une proposition d'achat du Groenland a été émise par Donald Trump.

    Cette forme de diplomatie était habituelle pour cette présidence, avec l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, la diplomatie devrait être plus classique.

    B. L'Islande, La Norvège, Danemark, Canada sont moins sur le devant de la scène

    Parmi les pays qui possède un territoire en arctique, l'Islande et le Danemark n'ont que très peu d'influence sur la situation internationale. La portion de territoires quelle possèdent est limité et leur potentielle géopolitique est faible, peu de moyen pour faire face aux autres nations.

    C'est deux nations peuvent voir l'arctique comme une façon de peser un minimum sur le plan international, notamment avec leur présence permanente dans le conseil de l'arctique. De plus, des alliances ou des traités peuvent être signée avec des pays qui courtise la zone. A titre d'exemple, en 2013 il y a eu un traité de libre-échange entre la Chine et l'Islande.

    La Norvège se distingue puisqu'elle a un certain poids dans les relations arctique, le siège de l'arctique se situe à Tromso en Norvège. Actuellement, Assurer la paix et permettre la stabilité de la zone permet a l'Etat de mener des expansions économiques, notamment dans le l'exploitation des hydrocarbures

    18

    qui représente l'essentielle de l'économie norvégienne. En même temps, c'est un des pays souvent étiquetés de bon élève en matière de développement durable. Ce statut complexe situe la Norvège au milieu des enjeux dans le futur.

    Le Canada est une grande nation en arctique, elle possède l'essentiel d'une route maritime dans la zone ainsi qu'un grand territoire dans la zone. La volonté du pays est claire dans ses ambitions économiques et politiques. Profiter du développement économique liés à l'accessibilité des ressources naturelles tout menant des alliances notables avec les pays de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), afin de pouvoir sécuriser la zone et faire entendre sa souveraineté.

    Le potentielle du Canada est élevée en Arctique mais la capacité d'influence individuelle est limitée, ainsi les relations diplomatiques à venir des Canadiens semble l'élément centrale de la réussite globale du pays dans la zone.

    19

    CONCLUSION

    20

    Ce mémoire avait pour ambition de mettre en place le contexte de la situation en arctique, en se demandant quelle sont les enjeux économiques au 21ème siècle de cette zone,

    Dans un premier temps, nous avons distingué l'attractivité de la zone par les opportunités économiques, de l'exploitations de ressources naturelles, tels que les hydrocarbures ou bien des gisements miniers.

    Grâce à l'analyse sur le mode de fonctionnement de la zone nous avons vu que le Conseil de l'Arctique, se place comme le forum principal des échanges malgré quelques limites qui donne en réalité énormément de pouvoirs aux l'autorités gouvernementales de la zone. De plus nous avons établi le droit international, ainsi les accords de Montego Bay de 1982 se place comme le grand traité qui encadrent la majorité des échanges diplomatiques.

    Enfin, nous avons recentré notre analyse sur la stratégie des différents pays qui sont influent dans la zone, La Russie et la Chine se démarquent par leurs ambitions économiques très largement affirmer et d'un autre côté les Etats de l'OTAN veulent assurer la stabilité politique et environnementale avant de profiter des opportunités économiques.

    La zone arctique, semble être le nouveau théâtre de la diplomatie mondiale, la plupart des pays puissants dans le monde sont directement impliquée puisqu'ils possèdent des territoires dans la zone. L'attractivité économiques liés aux ressources naturelles, aujourd'hui qualifié de ressources stratégiques mènent des pays extérieurs, notamment la Chine, à investir les lieux.

    Nous sommes qu'au balbutiement de la conquête de l'Arctique, et cette course présente un caractère hautement stratégique. Cependant la réflexion économique et politiques des conséquences du changement climatique en arctique doit se prendre en compte, dans l'intérêt de l'humanité tout entière, dans l'élaboration d'un système mondiale où il y aurait le développement d'une stratégie à long terme afin de permettre une conservation du patrimoine environnemental et en même temps l'utilisation des ressources naturelles.

    21

    ANNEXES

    1)

    Source : Wikipedia, revendications territoriales en Arctique, 2009

    22

    2)

    Source : Géoconfluences, Naviguer en Artique, 2020

    23

    Bibliographie

    Articles :

    Artaux, 2019, Diploweb, Quelles forces en présence dans l'Arctique ? https://www.diploweb.com/Quelles-forces-en-presence-dans-l-Arctique.html

    Boudu, 2019, Vie Publique, Nouvelles routes maritimes, nouveaux enjeux stratégiques https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/38548-arctique-nouvelles-routes-maritimes-nouveaux-enjeux-strategiques

    Bongarts Lebbe, Plateforme Océan et Climat, Le Monde,

    https://www.defense.gouv.fr/dgris/action-internationale/enjeux-regionaux/l-arctique

    Bachelerie, 2016, Les enjeux géoéconomique sur l'arctique

    https://www.ege.fr/infoguerre/2016/02/les-enjeux-geoeconomiques-sur-larctique

    Conseil de L'UE, 2018, Accord Pêche arctique

    https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2019/03/04/central-arctic-eu-to-enter-

    agreement-against-unregulated-fishing/

    Escudé-Joffres, 2019, Université de Lyon,

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/arctique/articles-scientifiques/regions-arctiques-entre-etats-et-societes

    Géogarage blog, 2017,

    http://blog.geogarage.com/2017/05/as-arctic-ice-vanishes-new-shipping.html

    Gatollin, Rapport d'information n° 684 (2013-2014), 2014 https://www.senat.fr/rap/r13-684/r13-684_mono.html

    Girardin, Habib, Rapport d'information n'4082, 2021

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_afetr/l15b4082_rapport-information

    Jacque, 2016, Exploitation minière repousser

    https://www.lesechos.fr/2016/10/comment-les-frontieres-de-lexploration-miniere-sont-repoussees-234166

    Lassere, Pierre-Louis TETU, 2017, Diploweb, Quelle stratégie des entreprises chinoises du secteur

    extractif dans l'Arctique ?

    https://www.diploweb.com/Quelle-strategie-des-entreprises-chinoises-du-secteur-extractif-dans-l-Arctique.html

    Laplane, 2015, Mercoeur, Arctique enjeux économiques et géopolitiques, https://gouvernance.news/2018/10/08/8089/

    24

    Le Caire AFP, Courier Internationale, 2021, Canal de Suez

    https://www.courrierinternational.com/depeche/canal-de-suez-le-proprietaire-du-navire-evoque-un-deblocage-des-samedi-soir.afp.com.20210327.doc.96u9qg.xml

    Simonet, Cairn, 2016

    https://www.cairn.info/revue-geoeconomie-2016-5-page-73.htm#no3

    Observatoire Arctique, 2015, le Conseil de l'arctique

    http://www.observatoire-arctique.fr/approche-institutionnelle/les-organisations-et-forums-de-larctique/conseil-de-larctique/

    Chapitres :

    Degeorges, Cairn.info dans Géoéconomie pages 86 à 96 -n'80, 2016 CONCLUSION

    DUHAIME G. et CARON A, The Economy of the Circumpolar Arctic. The Economy of the North pages 17 à 23, 2006

    https://www.ssb.no/a/english/publikasjoner/pdf/sa84_en/kap2.pdf

    Vidéos/Conférences :

    Smith, Stephenson, 2014, Scénarios de routes possible d'ici 2059 https://www.youtube.com/watch?v=T11hF-hF8hA&t=64s

    Thomas Merle, Michel Foucher, Laurent Mayet, 2018, L'arctique est-il vraiment stratégique ? https://www.youtube.com/watch?v=la_ucR0psm4*

    Livres :

    Emmanuelle Quillérou,Mathilde Jacquot,Annie Cudennec,Denis Bailly, 2015, ocean-climate.org, The Arctic:Opportunities,Concerns and Challenges

    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01954819/document

    Têtu, Pierre-Louis ; Lasserre, Frédéric ; Guimond, Laurie ; Lacombe, Sylvie ; Lacombe, Sylvie ; Rivard, Étienne ; Simard, Martin, Projets d'investissements miniers chinois dans l'arctique, 2017,

    Département de sociologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval

    Recherches sociographiques, 2017, Vol.58 (2), p.415-446

    25

    TABLE DES MATIERES

    Sommaire 2

    Introduction .3

    Chapitre I : L'impact économique de l'utilisation de l'arctique dans le monde actuelle 4

    Section 1 : Les opportunités maritimes. .5

    A : Nouvelles routes maritimes et zone de pêche. .6

    Section 2 : La présence de denrées rares dans la zone 8

    A : Le sous-sol de l'arctique un potentiel minier 8

    B : la présence d'hydrocarbures 9

    Chapitre II : la gouvernance actuelle de la zone 11

    Section 1 : Le Conseil de l'arctique ...11

    A : La formation et le fonctionnement de cette organisation 11

    B : Les limites et les perspectives de la gouvernance actuelle ..12

    Section 2 : Le droit internationale de la zone 12

    A : Les Accords de Montego Bay de 1982 et les revendications étatiques sur l'arctique 13

    Chapitre III : Les différentes stratégie des Etats 14

    Section 1 : Stratégie économique pour s'implanter dans la zone 15

    A : La Chine étend ses accords miniers et multiplie sa présence en arctique 15

    Section 2 : Stratégie géopolitique ..16

    A La Russie principale force en présence .16

    Section 3 : Stratégie diplomatique 17

    A : Etats-Unis, un statut particulier 17

    B : l'Islande, la Norvège et le Danemark, Canada 18

    Conclusion 19

    Annexes 21

    Bibliographie 22

    Table des Matières 25






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe