Memoire Online - Histoire du centre de recherche de l'ISP/Bunia de 1994 à 2018

A vous mes chers parents KAMBALE MUSAFIRI Jean et KAVUGHO EDEZILA, pour votre encadrement afin que nous devenions ce que nous sommes aujourd'hui.

A vous, mes grands-frères PALUKU MUTSHUKURA Jean-Marie KAMBALE MUTSHUKURA Pascal pour votre contribution matérielle et financière.

A vous, ma chère soeur KANYERE MUSAFIRI Desange pour votre contribution matérielle et financière. Vos appuis financiers et matériels toutes les fois que les besoins se faisaient sentir.

Le présent travail est la résultante des efforts de plus d'une personne. C'est pourquoi nous serions si ingrat, si nous n'exprimions notre gratitude vis-à-vis de tout celui qui a apporté sa contribution à l'élaboration de cette oeuvre.

Tout d'abord, nous remercions très sincèrement le chef de travaux Robert MACHOZI MWANAMOLO Robert qui a accepter de diriger ce travail. Ses disponibilités, sa compétence, ses conseils, ses encouragements, nous ont été d'un grand secours.

Nous remercions tous les enseignants de l'ISP/Bunia et plus particulièrement ceux d'histoire-sciences sociales pour avoir contribué efficacement à notre formation.

Nos remerciements vont à la famille MUHINDO GADI et KANYERE Congeta, pour les soutiens matériels et moraux qu'ils ne cessent de manifester à mon endroit.

Nous ne resterions pas indifférent à la famille KAMBALE MUSAFIRI Jonas, KASEREKA MUSARIRI Mapenzi, KAMBALE SYAUSWA Jirel, et mes soeurs MUSAFIRI Desange, KAVIRA MUSAFIRI Louange, KAVUGHO MUSAFIRI Zelgha, KAHAMBU MUSAFIRI Naomi et les autres que nous n'avons pas cité, pour l'amour de filiation et la générosité.

Nous pensons également à nos camarades de lutte : SIRIWAYO KIRENGO, DIEUDONNE MUNGUIKO, ROSETO AWULE, NGONA MAKI, EKENE DEZU AKILISENDE BWENYOKO, LOKANA VALO, KAMBALE MUSAYI, PELO, NZIANI, BAKWEMI VIKI, KAMBALE KAGHENI, BEROCAFWAMBE, ...

D'une manière générale, que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à notre formation trouvent ici l'expression de notre gratitude.

III. SIGLES ET ABREVEATIONS

-CRIEPDI : Centre de Recherche Interdisciplinaire et Educationà la paix pour le Développement

Comme dans tous les ISP en RDC, à part la formation des enseignants de très haut niveau, ces derniers organisent aussi les activités de recherche et de production scientifique. A l'ISP/Bunia, c'est le centre de recherche interdisciplinaire (CRI) qui s'occupe de ces activités. A cause desirrégularités de publications que présente le CRI, nous avons choisi de travailler sur l'histoire du centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia des origines (1972)à 2018, cette étude nous permettra de constituer une documentation et de renseigner le public d'unefaçoncohérente sur la vie du ce centre de l'ISP/Bunia.

En outre, notre préoccupation est de présenter les processus de la création du CRI, décrire son organisation et fonctionnement du CRI, mais aussi examiner le bilan de ses actualités à travers les publications paraissant dans la Revue UJUVI.

L'état de la question consiste àvérifier le résultat des recherches antérieures ainsi que toutes les documentations sur les théories qui pourraient se rapporter au thème en étude. Une recherche scientifique est donc l'oeuvre collective, même si l'on peut prétendre qu'il y ait des recherchesévoluant seuls. Chaque investigation dépend des étudesantérieures et sert de base aux études futures. C'est pourquoi, on doit établi des liens entre une étudedonnée et autres pour une garantie d'une contribution efficiente et certaine. Nousnous sommes inspiré de travaux ci-après :

2. COMBE NGABU, J-F, « Analyse des résultats de fin de cycle de graduat a l'ISP/Bunia 1981-1982 à 1993-1994, TFC ISP/Bunia ;

Ce travail est une analyse quantitative des résultats des étudiants de 3^eme graduat de 1981 à 1994. Il dégage de cette étude le nombre degradués de tous l'ISP/Bunia durant la périodeconsidérée ci-haut.

Pour nous, le mérite de ce travail est qu'il ait retracé un tableau de personnels estudiantins depuis 1968 jusqu'à 1990.

3. LOLEA MONGAY, M.F., « le Rôle de la femme dans la communauté de l'ISP/Bunia de 1968 à 1993, TFC, Inédit, ISP/Bunia. Ici, c'est une étude de l'histoire de l'ISP/Bunia.

L'auteur a présenté des considérations sur la femme en générale et sur celle de l'ISP/Bunia en particulier tout en montrant son rôle dans l'évolution de cette institution d'enseignement supérieur.

Pour nous, le mérite de ce travail est qu'elle ait situé notre milieu d'étude dans le temps et dans l'espace.

4. MUTSHIPAYI, K.P (1997) « Histoire de l'Institut supérieurpédagogique de Bunia 1968-1990 » Mémoire de licence en HSS ISP/Bunia.

Ce travail a le mérite d'avoir fourni desdétails sur les circonstances de la création de l'ISP/Bunia, des origines à 1990.

L'auteur nous donne des informations sur la genèse de CRI. Il a parlébrièvement de l'évolution du CRI.

5. KASIGAKI, D., (2011). Du centre Universitaire de l'Ituri à Bunia à l'Université de Bunia, Histoire d'une institution d'enseignement universitaire : 1994 à 2010 TFC, HSS & GPinédit, ISP/Bunia.

Dans cette étude, l'auteur a retracé l'histoire du centre universitaire de l'Ituri à Bunia à l'université de Bunia. Histoire d'une institution d'enseignement universitaire de 1994 à 2010. Cette étude nous permet de connaitre si dans quel contexte l'ISP/Bunia fut créé.

En résumé, aucun de ces travaux ne traite de l'histoire de centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia.

Cependant, l'originalité de notre travail réside dans le fait qu'il se penche sur la genèse du CRI, l'organisation et fonctionnement, ainsi que ses réalisations.

Le sujet que nous traitons constitue un problèmedélicat par son essai ; nous avons ici àéclaircir une préoccupation que nous appelons « Problématique ».

De Marie FABIENNE, nous apprenons que la problématique « est un domaine d'intérêtgénéral et une source de questionnement offrant au chercheur la possibilité de formuler un problème de recherche patrouillé » (Fabienne,M, F,2000 :6).

John BREACHERS, lui déclare que « Dans le domaine scientifique, lorsqu'il est question d'étude, la difficulté n'est pas de traiter les questions mais de construire des axes des quels on oriente le sujet (BREACHERS.J, 1974 :50).

La problématique se définit selon Larousse étant l'ensemble des questions qu'une science ou une philosophie peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son objet d'étude et de ses points de vue (LAROUSSE P.,1982 :810) qui a comme objectif principal de promouvoir les activités de recherche dans diverses disciplines à l'ISP/Bunia. A l'ISP/Bunia c'est le centre de recherche interdisciplinaire (CRI) qui présente une faible publication scientifique. Notre travail tourne autour de l'histoire du centre de recherche de l'ISP/Bunia. Ainsi, en abordant ce sujet, nos préoccupations principales peuvent se résumer aux questions suivantes :

- Quand et dans quel contexte, le centre de recherches interdisciplinaires a-t-il été créé ?

- Comment s'organise et fonctionne le centre de recherche interdisciplinaire à l'ISP/Bunia ?

- Quelles sont les réalisations du centre de recherche interdisciplinaires à l'ISP/Bunia ? 0.4. HYPOTHESE

L'une des exigences des recherches scientifiques est qu'il ne faut non seulement pas savoir soulever les problèmes en posant certes des questions, mais aussi savoir y réserver des réponses servant véritablement de fil conducteur de la recherche puisque c'est égalementelle a qui suggèrent les techniques et les méthodes de recherche à mettre en oeuvre ultérieurement (ALBARELLO, L., 1994, :43).

C'est à la lumière de ce qui précède que nous proposons les réponses provisoires ci-après :

Avant l'année 1972 il y aurait des recherches scientifiques dans l'actuelle Section Lettres et Sciences humaines et dans la section sciences exactes. Vers l'année 1972, les Assistants L. GOURDAINGE et M. LEROY mettaient en route le programme intitulé Projet collectifs sur l'étude des langues et démarrage du rédigera » ; ils faisaient des recherches sur l'influence des langues du milieu quant au françaisparléà Bunia (OBOTELA R,10/07/1984 :20).

Après une autre équipemultidisciplinaire entreprit la récolte des traditions orales du groupe ethnique BIRA.Pour étendre leurs recherches sur toutes les langues de l'Ituri en 1974, ce groupe a fondé un centre appelé CERETRI. En 1979 dans le but d'étendre ces recherchesont crééle centre de recherche sur la Tradition orale du Nord-Est (CERTONE)

En 1982, ontcréé le Bureau de recherche Interdisciplinaire (BRI).Il fonctionnerait au même titre que les sections d'enseignement de l'ISP/Bunia et il engloberait toutes les activitéspréexistantes, en l'occurrence du CERETRI et CERTONE ainsi que celle de la revue « UJUVI » qui est son organe principal de communication. Par sa note circulaire d'aout 1990, le président du conseil d'Administration des ISP avait instruit les différentes Institutions sur les organes de recherche. En ce qui concerne l'ISP/Bunia ; il recommande de remplacer l'appétition « Bureau » par « Centre ». Ainsi, le Bureau des recherches interdisciplinaires (BRI) devient le « Centre de Recherches Interdisciplinaires » (CRI).

En ce qui concerne la revue UJUVI, il aurait été créé par le Docteur CHIBENDA MULASHI, le 1^erNuméro en 1979 fut publie en 1979 et l'autre1^er Numéro en 1980 sous la direction du Professeur BURA PULONYO. C'est la raison laquelle il existe deux numéro de cette revue (qui compte à ces jours 22 numéros avec 187 articles).

Dans ce travail, nous allons parler de deux cadres : cadre temporel et cadre spatial.

Notre étude porte sur l'histoire du centre de recherches interdisciplinaires de l'ISP/Bunia (CRI) de 1974à 2018.

L'année 1974 est le terminus acquo de travail et elle marque l'année de la création du centre de recherche sur la tradition orale en Ituri (CERETRI).

De ce fait, l'année 2018 est le terminus ad quem et correspond à la fin de notre investigation.

La méthode s'attend comme procédé un ensemble d'Operations intellectuelles par l'entremise des quelles les véritésqu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier. Ainsi, pour bien élaborer notre travail nous allons utiliser la méthode historique, cette méthode consiste à rassembler les documents à les analyser et à les interpréter. Cette méthode permet de saisir un processus. Ainsi, nous procèderons par trois étapes :

- La dimension critique : consistant dans la confrontation, dans la critique de toucher les informations rassemblées ou non afin de dégager ce qui est vraisemblable.

- Une fois les informations rassemblées, nous allons passer à l'étape de l'analyse : toutes nos informations doivent êtreanalysées. Cette analyse se fera d'une manière diachronique, c'est-à-dire l'évolution.

- Apres l'analyse, nous essayerons de dégager les éléments de comparaison entre les périodes dans l'espace. (MACHOSIZI M,1999 :8)

Une technique de recherche est un ensemble des procédéslimités, ordonnés, mettant en jeu des éléments pratiques et concrets, adaptésà un but précis et définit, permettant àl'investigateur soit de choisir une portion d'individus, d'objets de mesure parmi la population mère en étude (Microsoft@Encarta@2009(c) 1993-2008).

Dans le cadre de ce travail, les techniques ci-après ont été mises à profit ; il s'agit de la technique documentaire, d'interview et entretien semi-libre.

Cette technique comme l'indiquent Shomba et Kuyunsa, met en présence le chercheur d'une part et de l'autre des documents supposés contenir les informations recherchées (Shamba K et KUYUNSA B,1995 :76). L'observation sur la réalité sociale transite par la lecture des oeuvres aussi bien matérielles qu'immatérielles, produites par l'homme vivant en société. De l'ensemble de documents existants, nous avons dans le cadre de cette étudeexploitée les documents écrits, c'est-à-dire ceux dont l'information peut êtrepuisé par la lecture du texte (journaux, articles, mémoires, thèses, ouvrages, etc.).

En rapport avec cette technique, nous avons consulté des ouvrages, mémoires, TFC et autres documents officiels relatifsà notre étude. Leurs contenus ont soumis à la critique afin d'en dégager l'authenticité, la validité et la véracité des faits rapportés.

Pour compléter les informations obtenues par le biais du questionnaire nous avons recouru à la technique d'interview. Celle-ci désigne un tête-à-tête au cours duquel l'enquête donne oralement des informations à l'enquêteur (S. Shamba K et G. Kuyursa B,1995 :76). En nous résumant, retenons qu'une interview est une forme d'interaction verbale entre l'enquêteur et l'enquêté. Nous avons,dans le cadre de ce travail, reconnu à l'interview semi-dirigé, celle-ci nous a été utile d'autant plus qu'elle nous a facilité d'être en contact avec les autorités de centre de recherche interdisciplinaires de l'ISP/Bunia et de poser des questions d'autres personnes supposées avoir des informations.

Cette technique, est une technique d'enquête qualitative fréquemmentutilisée dans les recherches en sciences humaines et sociales. Il permet d'orienter partie le discours des personnes interrogées autour de différentsthèmes au préalable par les enquêteurs et consignés dans un guide d'entretien. Il peut venir compléter et approfondir des domaines spécifiquesliésà l'entretien non directif qui se déroule librement àpartir d'une question (Grawitz, M., 2001 :35).

Nous avons usé de cette technique dans la mesure où elle répond valablement aux exigences relatives à l'exploitation des sources orales. C'est pourquoi nous avons recueilli des faits et des évènementsauprès des gens associésà la vie de l'ISP, agents aux anciens de l'ISP ayant soit étudié soi travaillé.

Au cours de notre travail, nous avons éprouvé des nombreuses. Difficultés : D'abord aux niveaux du centre de l'ISP/Bunia les documents d'archives n'ont aucune trace suite aux incendies à l'époque dite interethnique de l'Ituri

Mais aussi l'absence de certains documents non incendié à cause de la mauvaise gestiondes archives en général, il fallait consulter les témoignages très sûrs.

A cela il y a lieu de signaler également que certainesinformations recueilliesauprès de nos enquêteset étaient contradictoires. D'où il fallait bien les soumettes au critiques et aux analyse systématiques pour ne retenir que les vraisemblables.0.9 SUBDIVISION DE LA RECHERCHE

Notreétudecomprend, en dehors de l'introduction et la conclusion les parties suivantes :

Le premier chapitre est consacréà la généralité il est ici question de définir les différents concepts qui nous sont utiles et présente notre milieu d'étude ;

Le deuxième chapitre est consacréà la genèse et l'organisation et fonctionnement de centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia.

Le troisième chapitre est consacré aux réalisations du centre du centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia.

CHAPITRE I. GENERALITES SUR L'ETUDE

Dans ce chapitre, Nous définissons les concepts et nous présentons le milieu d'étude, sa situation géographique, l'organisation et fonctionnement de notre milieu d'étude qui est l'ISP/BUNIA.

Emile DURKHEIM souligne que « la premièredémarche d'un chercheur est de définir les choses dont il traite afin qu'il sache et qu'on sache de quoi il est question » (Durkheim, 1973 :22). C'est ainsi que dans cette partie nous nous employons àdéfinir les concepts de base de notre étude afin de leur conférer un sens précis et designer tout malentendu à leur sujet.

Nous circonscrivons les contours des concepts suivants : l'histoire, le centre, Recherche scientifique, discipline, interdisciplinaire, qui constituent le sociale sur lequel repose la présenteobservation.

C'est la connaissance et récit des évènements du passé humain jugés digne de mémoire, les faits ainsi relatés. (Anonyme Larousse, 2008, :819). Dans notre travail, l'histoire signifie le chemin parcouru par le centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia.

C'est une organisation qui coordonne plusieurs activités. Pour nous, c'est l'organe qui s'occupe des activités de recherche scientifique à l'ISP/Bunia.

I.1.3. Centre de rechercheUn centre de cherche peut-êtredéfinit comme un lieu où sont regroupés des chercheurs dans le but d'éruditions et de publication des travaux scientifique

Littéralement, le mot recherche vient de la racine « chercher » qui signifie se livrer à des activités dont le but est de se renseigner sur quelque chose. Le préfixe «re» indique le processus qui peut êtrerépété, être refait plusieurs fois (CT BALONGA.R.,2018 :3)

La recherche est l'ensemble des travaux qui tendent à la découverte de connaissances nouvelles. Au sens le plus large, la recherche inclus toute collecte de données, des informations et des faits pour l'avancement du savoir.

Exemple lire un livre informatif quelconque est une sorte de recherche, de même surfer sur l'internet ou regarder le journal, TV ...

La science n'utilise pas le terme « recherche » de la même manière et préfère limiter son utilisation à des secteurs bien définis. On utilise le plus souvent le terme « étude » pour décrire le processus `apprentissage.

Nous pouvons définir le mot scientifique comme ce qui appartient à la science ou ce qui est conforme aux exigences d'objectivité, de méthodes, des précisions de la science.

La recherche scientifique est l'ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques.

I.1.6. Interdisciplinaire

Qui concerne plusieurs domaines de connaissances (disciplines) et leur relation de recherche interdisciplinaires de l'ISP/Bunia qui est un cadre de l'ISP/Bunia au sein duquel s'exercent les activités scientifiques de recherches et de documentation (Larousse,2008 :921).

I.2. PRSENTATION DE MILIEU D'ETUDE

L'ISP/Bunia est la vieille institution d'enseignement Supérieur en Ituri plus précisémentà Bunia (comprise entre 1^o 35' latitude du Nord et 30o 15' longitude Est). Il est impérieux pour nous de localiser notre étude qui est le centre de recherche interdisciplinaires de l'ISP/Bunia qui est un cadre de l'ISP/Bunia au sein duquel s'exerce les activités scientifiques de recherche et de documentation.

L'ISP/Bunia se trouve à Bunia, dans le territoire d'Irumu, chef-lieu de la province de l'Ituri se situant àapproximativement entre 1degre et 3degre 4 minutes de latitude Nord et entre 28 et 31 degré de longitude Est. Il se trouve de ce fait dans la ville de Bunia, commune Shari, quartier Mudzi-Pela, avenue du Candip. Voici la limite de l'ISP/Bunia :

- Au Nord : il est borné par la procure du diocèse, l'école primaire de filles, lycée Kigonze et le couvant des soeurs ;

- A l'Est : par la route venant du grand pont Ngezi qui mèneà la paroisse de Mudzi-Maria ;

La création de l'ISP/Bunia fut précédée par une autre institution d'enseignement dénommée « Ecole Normale Moyenne » ENM en sigle, qui fut créée par le principe d'agrégationnuméro EDN/SR/02/1045/SG/3043 du janvier 1968 il était nécessaire et urgent de créer l'ENM dans le souci de porter remèdeà la pénurie du personnel qualifiée pour ce niveau. Il prendra le nom de l'Institut SupérieurPédagogique « ISP/Bunia » en sigle à partir de 1971. Avec la réforme de 1971, il intègrera l'université nationale du zaïre « UNAZA » en Abrégé le 06/08/1971 conformémentà l'exécution de la loi numéro 71/0756 le progrès de l'ouverture de l'ISP/Bunia, fut agréer par le document du principenuméro EDN/SR/07/1406/GGI/3043 du 02 novembre 1970.

En 1981, surviendra une seconde reforme dans laquelle le président de la république de l'époque notifiera la loi numéro 77/075 par la loi no 81/169 du 07/10/1981 qui porte la mêmecréation de l'ISP/Bunia. Ladite ordonnance loi dans son article 1^er stipule : « il est créé sous dénomination de l'Institut SupérieurPédagogiquede Bunia, un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, son siège est àBunia » (Ordonnance-Loi ,1981 :116-117).

La réforme de 1981 porte essentiellement sur l'administration, sur la structure, sur les méthodes ainsi que le programme des cours à l'UNAZA. Tenant compte de toutes les critiques formulées dans le centre de l'UNAZA, le président de la République stigmatisait dans son discours prononcé le 4 janvier 1980 ce qui suit :

- La prévision d'un mécanisme de gestion plus souple et moins confus (Arrêtéministériel, n^o ESURS/CABCE/0101//87 du 13 janvier 1987 portant l'autorisation du second cycle a l'ISP/Bunia).

Le bureau politique réuni en conclave du 13 juin 1980, est arrivéà la même constatation de la lourdeur et de confusion. C'est là été due essentiellement à la structure trop centraliser de l'UNAZA, ce qui l'a conduit à proposer la décentralisation des entités autonomes. Ce qui fut éclaté l'UNAZA. L'enseignement supérieur et universitaire né de cette réforme comprenait un conseil d'Administration des universités, un conseil d'Administration des ISP et des IST.

Dès le début de l'enseignementà l'ENM était organisé en deux options, à savoir :

- Français-culture Africaine et Mathématique technologie. Avec la nouvelle structure, le législateur atransformé ces options respectivement à celles de lettres sciences humaines et sciences exactes. L'on commencera à tracer la différence entre l'option et département, suite à la création de nouvelles disciplines.

C'est ainsi que les options s'appelleront section, celle-ci va englober plusieurs départements. La section Lettres-Sciences Humaines comprendra deux départements : Français-Linguistique Africaine et Histoire Sciences Sociales. Et la section de sciences exactes aura en son sein trois départementsà savoir : Mathématique-physique, Biologie-chimie et Géographie sciences naturelles.

Tous ces départementsprécités avaient le niveau de graduat seulement c'est à l'annéeacadémique 1987-1988 que verra jour le second cycle de l'enseignement supérieur, en histoire et chimie (Arrêtéministériel, 1987 :4). En 1973, sur décision du comité de gestion par le Révérend père PICKE RY. J et dans le cadre général des ouvertures des écoles secondaires, « l'Ecole d'Application « EDAP » en sigle, aujourd'hui « IDAP » Institut d'Application ouvrira ses portes pour la pratique professionnelle des étudiants en formation. En outre, le comité de gestion composé du Directeur General PICKERY.J.du secrétaire Administratif ACOUN UCONY a sollicité au Recteur de l'UNAZA, Monseigneur TSHIBANGU.

Lors de sa tournéeà Bunia en janvier 1974 la création d'un centre d'Animation et diffusion avec les diverses organisations et inspection prévues par écoles secondaires en place. Ce centre avait fonctionné d'une façon autonome sur le plan administratif et financier jusqu' au 14 novembre 1986, date à laquelle le comité de gestion, par décision no 041/ISP/BIA/1000/1100/041/AB1/86 avait instauré une nouvelle structure a son sein. Ainsi, ce centre comprend quatre départements et deux services.

Il s'agit de Département de diffusion pédagogique, diffusion scolaire, de l'administration éducative et des services techniques Radio et diffusion écrite (COMBE,1999 :10-12). Il était trèsnécessaire d'avoir une Bibliothèque de l'ISP/Bunia puisque la valeur d'une institution dépend de la qualité de sa Bibliothèque.

A la création de l'ISP, cette section avait une seule option Français et cultures Africaines actuellement, elle est composée de plusieurs départementset options qui y fonctionnent.

A.1. Département de Français

Les options Français-langues africaines et Latin-Français ont actuellement les cycles de graduat et celui de la licence.

A.2. Département d'Histoire

Ces deux options sont organisées au niveau du cycle de graduat et celui de licence.

Depuis l'annéeacadémique 1995-1996 à ce jour, l'option Anglais cultures Africaines. A partir de l'annéeacadémique 2000-2001 avec le cycle de licence.

A.4. Département de sciences commerciales et Administratives

Est organisé depuis l'annéeacadémique 2004-2005. Ce département fonctionne avec le cycle de licence.

- Gestion et Administration des Institutions scolaires et de formation GAISF, 2017-2018

B.1. Département de mathématique

B.3. Département de Biologie-Chimie

Il fonctionne depuis l'annéeacadémique 1972-1973 et organise les options suivantes :

Les options de Biologie et chimie fonctionnent également au niveau de la licence.

Au regard ces différentsdépartements, l'on constate qu'il y a des options qui ont été organisées par la suite ou remplacées par d'autres. Cependant, jusqu'en 1987, l'ISP/Bunia ne fonctionnait qu'avec le cycle de graduat. C'est en 1988 que fut ouvert le cycle de licence accorde par l'arrêtédépartemental N^o ESURS/CABC/10/87 du 13 janvier 1987.

C'est, cet arrêté autorisait ainsi l'ouverture de la licence en Histoire et en chimie. Les autres options comme Anglais, Biologie, Géographie, Français ont suivie après (Arrêtéministériel N^o ESUR/CABCE/0101/87 du 13 janvier 1987 portant l'autorisation au second cycle op.cit.).

Pour assure convenablement la mission lui confiée par l'ordonnance qui l'a créé, ISP/Bunia organise d'autres sections.

L'appellation « Groupe scolaire » de l'ISP/Bunia regroupe trois écoles : école maternelle, Ecole primaire et Institut d'Application IDAP en sigle. Nous analysons l'évolution des activités de chacune de ces écoles dans la partie suivante.

L'école maternelle de l'ISP/Bunia a ouvert ses portes avant l'école primaire, en 1978. Cette école devait faciliter l'adaptation des enfants de l'âgepréscolaireà leur entréeà l'école primaire. Elle demeurait privée non agréée. Elle fut agréée en 1981 par l'arrêtédépartemental No DEPS/CCB/01/COI/184/81 de la 23/09/1981 portantecréation d'une école maternelle dénomméeécole maternelle de l'ISP/Bunia (NYAMABAKU PACHIE, 1994 :46) Depuis création, cette école fonctionne toujours dans le mêmebâtiment. Elle n'a pas connu de déplacement.

L'école primaire de l'ISP/Bunia fut créée en 1982. Depuis un certain temps on avait constaté que les enfants des agents de l'ISP/Bunia qui venaient d'autres régionséprouvaient d'énormesdifficultés d'adaptation dans les écoles de Bunia à cause de la langue Swahili qui constitue la langue principale en Ituri, et par conséquent la langue même de l'enseignement au degréélémentaire du primaire au sein de l'ISP/Bunia (NYAMABAKU PACHIE, 1994 :46). Les services de son fonctionnement étaientorganisés dans le bâtiment qui fut la deuxième habitation des Etudiants après l'actuel bâtiment des étudiantes.

L'agrément de cette école eut lieu en 1986 par l'arrêtédépartemental N^oDESPS/CBE/00457/86 du 20 septembre 1986.

L'absence d'une école d'Application à l'ISP/Bunia constituait une lacune dans la formation pédagogique pratique des étudiants, il fallait créer une école ou les étudiants peuvent suivre des leçons types donnés par des enseignants chevronnés et de présentéeux-mêmes des leçons d'essai.

C'est pour cette raison que l'IDAP-ISP/Bunia fut créé en 1972. Actuellement ce dernier organise cinq sections et plusieurs options dont : cinq sections et plusieurs options : Biologie-chimie, latin-philosophie, technique sociale, commerciale et gestion, pédagogiegénérale. Cet institut fonctionne dès sa création dans le deuxième home des étudiantes de l'ISP/Bunia. Néanmoins avec l'effort des parents, l'IDAP est en train de construire ses bâtiments.

Dans cette partie, nous parlerons de l'évolution des services de la radio CANDIP et de la Bibliothèque centrale.

Des différents changements ont été portés au sein des services de la Radio CANDIP. Et même bien avant sa création, il existait déjà à Bunia une Radio scolaire et de développement depuis 1966. Cette Radio appartenait au Diocèse de Bunia et fonctionnait làoù se trouve l'actuel bureau de la coordination scolaire des écolesconventionnées catholiques de Bunia. Après trois ans de diffusion des programmes essentiellement scolaires, elle forma ses portes.

C'est en janvier 1974 qu'intervient la création du CANDIP en tant que centre d'Animation et de Diffusion Pédagogique. Après cette création, le R.P. VAN HOEF, alors Econome de l'ISP/Bunia fera des démarches pour que le CANDIP soit sous le contrôle de l'ISP/Bunia (KABAGAMBE WA BUSOKE,1970 :3). Cesdémarches seront acceptéeset CANDIP sera confiéesà l'ISP/Bunia. Comme cette radio appartenait déjà à l'ISP, elle fonctionnera durant un an et demi dans le bâtimentdestinéà l'Ecole maternelle de l'ISP/Bunia.

Après la construction de ses propres bâtiments par la coopération Belgo-zaïroises, le CANDIP-ISP/BIA quittera l'actuelleécole maternelle pour s'installer dans son propre bâtiment en 1975.

Les débuts de la Bibliographie centrale coïncident avec ceux de l'ISP/Bunia. Au début, la Bibliothèque centrale fut modeste avec environ 975 livres jusqu'à la fin de la premièreannéeacadémique. Ces livres provenaient en grande partie des dans du R P J PICKERY, de Mr BRUNO JAMIN et J.P MIGNOT, respectivement Directeur, secrétaireAcadémique et Enseignant de l'ISP/Bunia (Archive de l'ISP/Bunia, Rapports de la Bibliothèque centrale de l'ISP/Bunia 1968-1969).

A l'époque de l'ENM, la Bibliothèque occupait une des salles du bâtiment du collège UJIO WA HERI. Apres l'achèvement de la construction des locaux de l'ISP la Bibliothèque avait occupé l'actuel auditoire de deuxième licence Histoire et celui de premier graduat Histoire et sciences sociales. Le numéro 10 sur le plan de J. LALLEMANDE. L'auditoire de premier graduat fut la salle de lecture le bâtiment que la bibliothèque centrale occupe actuellement était jusqu'en 1988, le centre de documentation du CANDIP, lequel était une Bibliothèquespécialisée. La priorité d'y accéder était accordée aux animateurs de la Radio CANDIP (20).

I.2.3.2.a. ISP/Bunia sous l'UNAZA (1971-1981)

A partir de la réforme de 1971 l'ENM/Bunia est devenue membre de l'UNAZA son insertion fera d'elle un institut supérieurpédagogique comme stipule l'Article52 de l'Ordonnance-Loi No71/075 du 06/08/1971.

La formation de l'UNAZA estfixéeà l'article 2 de l'ordonnance-Loi No 72/002/ du janvier 1972 qui stipule à son article 2 que l'UNAZA a pour fonction d'enseigner les matières inscrites au programme d'examen, en vue d'obtention des diplômesd'enseignement supérieur et contribuer au développement de la recherche scientifique. A l'article 4 de l'ordonnance susmentionné, l'UNAZA comprenait le campus universitaire et de l'Institut d'enseignement technique et pédagogique (Ordonnance No 71/05/ de la 06/08/1973 portantecréation de l'UNAZA, telle que modifiée par l'ordonnance-Loi no 72/002/ du 22/01/1972). Avec la création de l'UNAZA, l'ISP/Bunia comprenait les organes ci-après ; comité directeur : le Directeur, le secrétaire Administratif, les directeurs de sections.

Il était composé du Directeur et secrétaire Administratif. C'est un organe suprême qui assurait la gestion courante du chef d'établissement (KYAKIME,1972 :37)

En 1970, le poste de secrétaireAcadémique sera créé pour compléter le comité Directeur.

Il est nommé par le président de la République sur proposition du ministre de l'Education Nationale pour 4 ans renouvelable. Il supervise et coordonne l'ensemble d'activités de l'Institut, assure l'exécution des décisions du conseil d'Administration du conseil de l'ISP enfin du comite de gestion. Le directeur exerce les attributions précitées.

Quant àce poste, il n'était pas prévu par l'ordonnance-Loi créant l'UNAZA pour les ISP et IST comme la gestion des problèmesacadémiques s'avérait indispensable le poste de secrétairegénéralAcadémique, nous pensons que cette appellation était empruntéeà l'organigramme de l'université.

Il est nommé par le ministre de l'éducation nationale. La durée de son mandant n'est pas précisée par l'ordonnance-loi susmentionnée. Il dirige sous le contrôle du Directeur le personnel administratif de l'institut. Onze ans après le fonctionnement de l'ISP sous l'UNAZA surviennent une modification

I.2.3.2. ISP/Bunia sous le département de l'enseignement supérieur et Recherche scientifique

Au niveau de l'organigramme de l'ISP/Bunia de la RépubliqueDémocratique du Congo. L'Article 5 de l'Ordonnance-Loi No81-169 du 03 octobre 1981 portant la création des ISP prévoit les organes suivant : le conseil de l'Institut, le comite de gestion, le Directeur General, le conseil de la section, le conseil de Département.

A l'instar d'autres institutions supérieures et universitaires de notre pays, l'ISP/Bunia présente une structure Académique et Administrative bien hiérarchisée qui se présente de la façon suivante :

C'est un organe suprême de l'institut. Il exerce la politique généraleacadémique et surtout scientifique. Il est composé du Directeur General, de deux secrétairesgénérauxà savoir : Secrétaire General Administratif, de deux Chefs de sections, du Bibliothécaire en chef, du représentant de corps scientifiques, du représentant de corps administratif et technique et enfin du représentant des étudiants.

Son rôle est de convoquer des fréquentes rencontres pour se mettre au courant des activités qui se déroulent dans sa boite par le biais de ses organes de commandement.

C'est un autre organe de l'ISP. Il est constitué du Directeur général et de deux secrétairesGénéraux : Académique et Administratif et puis le secrétaireadministrateur de Budget qui a commencé a travaillé en 1990. Il assure la gestion courante de l'Institut sous la supervision du chef d'établissement (Article :19 et 21).

Il est nommé par l'ordonnance présidentielle. Il doit avoir en principe le grade de professeur. Son mandat est de cinq ans une fois renouvelable, il supervise et coordonne l'ensemble des activités de l'Institut. Par ailleurs, il assure l'exécution des décisions de la gestion.

Il est assisté de deux secrétairesGénéraux, qui sont nommés par le ministère et Recherche scientifique (Article :19 et 21).

En principe, le conseil de section est constitué des professeurs, associés, des chefs de travaux, de deux représentants des Assistants et enfin de deux représentants des étudiants.

Les enseignants peuvent assister aux réunions du conseil sur une question se rapportant à leur enseignement et ont la voix attributive, dans les autres cas le conseil de section se réunit une fois par mois et chaque fois que le chef ou le comite de gestion le juge nécessaire.

Le bureau de section c'est l'unité d'enseignement de recherche et de production. Il jouit d'une autonomie de gestion. Il comprend les chefs de section, les chefs de sections adjoints, les chefs de départements.

C'est une cellule de base de recherche et d'enseignement qui jouit d'une autonomie de gestion. Le conseil de département est constitué du personnel académique, des chefs de travaux, de deux représentants des Assistants et de deux représentants des étudiants du département. Ce conseil est dirigé par le chef de départementnommé par le directeur général et ayant au moins le grade de Chef de Travaux. Il est nommé pour un mandat de trois ans renouvelable.

Le chef de département est assisté par deux secrétaires ; l'un chargé de l'enseignement et l'autre de recherche scientifique. Ces secrétaires sont nommés par le directeur généralparmi les professeurs, le chef de travaux pour un mandat de trois ans une fois renouvelable. Cet organe exerce les attributions suivantes :

- Proposer au conseil de section les charges horaires (MULUMBA ILENGE, 1997 :54).

Nous vous proposons l'organigramme de l'ISP/Bunia d'une façonschématiqueà la page suivante.

Enfin, la création de l'ISP/Bunia s'inscrit dans le cadre général de la politique de l'enseignement supérieur, universitaire et les recherches scientifiques du pays. Le souci de l'autorité est de servir le milieu en personnel qualifié susceptible de former la genèse. Pour ce faire, la mêmeautorité organisait l'ISP/Bunia en créant et modifiant plusieurs organes. Elle a défini le rôledévoluà chacun d'eux.

CHAPITRE II. GENESE, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CRI

A travers ce chapitre, nous décrivons le processus de CRI aujourd'hui CRIPDI. Cet effort nous permet de nous faire une idée sur l'origine du CRI mais aussi présenter l'organisation et fonctionnement du CRI.

Le CRI était créé pour la promotion des enseignants et pour aider les chercheurs de l'Ituri dans leurs investigations en RDC en général et en Ituri en particulier.

Cree en 1982 par le professeur YAMVU MAKASU AM'TEBA, le Bureau de recherche interdisciplinaire BRI en sigle. Il convient de rappeler que, avant la création du BRI, il existait des centres qui ont évoluée sous la supervision de l'ISP/Bunia.

II.1.1. Centre de recherche sur la tradition orale de l'Ituri en abrégé (CERETRI).

Avant la création de CERTRI en 1972, les Assistants GOURDANGE, L. et LEROY, M. mettaient sur pied le programme intitulé « Projet collectif sur l'étude des langues et démarrage du Redigra ». Ils faisaient de recherche sur les difficultés grammaticales des langues parléesà Bunia (OBOTELA.R, 1984 :85).

En décembre 1974, création du programme SANIL (Sahara-Nil) Par l'Assistant LOKPARI BASA actuel programme CHANIL (Chari-nilotique) consacréà l'étude des langues des langues Nilo-sahariennes,lequel programme de recherche qui visaiten association avec les étudiantsfinalistes du département de françaislinguistiques africaine de l'ISP/Bunia d'étudier les langes Chari-Nilotiques de l'Ituri. L'année suivante, une autre équipemultidisciplinaire cette fois-là, entrepris la récolte de tradition orale du groupe Bira.

En voulant étudier toutes les langues de l'Ituri, ce groupe a fondé un centre appelé CERETRI. Il a été créé dans l'ISP à l'initiative de quelques professeurs. Ce centre se propose de recueillir des textes de la littérature orale et des informations historiques transmises oralement, auprès des différents peuples de la sous-région. Ces recherchesavaient pour but de préserver de l'oubli de patrimoine culturel duzaïrois, d'essayer d'élaborer une histoire de la sous-région.

Dans ce centre, ils étaientassignés les mots d'ordre « Travail-Régularité-Efficacité, et bien sûr Discipline »

Dans ce centre, la collaboration sincèreet les critiques constructives et méthodiques dans le but de trouver la vérité scientifique, étaientdes conditions indispensables pour n'est pas gaspiller initialement leurs énergies en travaillant dans un ordre dispersé.

Il avait comme mission de recueillir, d'étudier, de conserver et de faire connaitre les riches contenues dans ces diversités culturelles apparentées les quelles ne se ramènent qu'a une seule dimension : AFRICANITE.

- Le fond de vérité (honnête et objectivité scientifique qui bafouent le subjectivisme). La rigueur du raisonnement, etc.(compte rendu 1978 :2)

a. La forme : il va de soi qu'un travail destinéà un large public doit être systématiquementsoigné sur le plan de la forme indissociable du fond

Le centre avait comme champ d'action des activités Interdisciplinaires partant notamment sur :

- Recherches en littérature orale sur les différents groupes ethniques de l'Ituri.

- Création d'une petite bibliothèque (documentation sur la sous-région de l'Ituri).

II.1.2. CENTRE DE RECHERCHE SUR LA TRADITION ORALE DU NORD-EST (CETRONE)(Juillet 1979 au 11/05/1982)

Cree dans le but d'étendre ces recherches au-delà d'autres peuples de l'Ituri, pour ne pas restreindre les activités du centre a l'Ituri et aussi le changement (CERETRI a CERTONE). Il s'explique encore par le souci de partisan des nouvelles bases : la conversion sur le plan des mentalités et sur celui des méthodes de recherche, des activités de recherche chez les membres, ...

Il convient de signaler que le CERTONE était créé sous l'initiative de Mr. KRYZYWIKI, qui s'occupait de l'aspect de la littérature et du citoyen LOKPARI BASA, (Responsable du CERTONE). Il s'occupait des étudesàcaractère linguistique et du citoyen JYONI WA KAREGA (secrétaire du CERTONE) qui s'occupait de l'aspect historique de la population du Nord-Est.

Cela se justifie par le fait que l'ISP/Bunia départ sa situation géographique, semblait être tout indiqué pour promouvoir des études comparatives des peuples portant sur des langues bantu, soudanaise, Nilotique qui sont installés dans la sous-région de l'Ituri.

Cependant, le passage du CERETRI et CERTONE ou BRI constitue une rupture, selon le CT LOKPARI BASA, pour lui les objectifs de CERTONE diffèrent de ceux du BRI l'a précédé.

Placé sous le contrôle de l'ISP/Bunia, le CETRONE s'étaitassigné les objectifs suivants :

- La récolte de toute forme de tradition orale dans toutes les langues et cultures pour leur diffusion.

- La conservation des élémentsmatériels constituant la tradition culturelle des peuples du Nord-Est dans un muséeà créer.

- L'adaptation des éléments de ces traditions à l'enseignement par une pédagogieappropriée (CRI, 1983 :4).

Le CERETRIà travers CERETRI le contribué à la meilleure connaissance de la culture et de l'histoire Africaine car l'Ituri constitue un plaint de rencontre de tous les différents peuples. En effet, sur ce territoire exigu, l'on trouve des Bantu, des Soudanais, des Nilotiques, des pygmées, quatre groupes ethnolinguistique qui forment quasi-totalité des populations Négro-Africaines. La RDC, à travers l'Ituri, est donc l'un des rares pays (si pas le seul) à compter dans sa population un échantillon aussi riche que varie d'ethnies, (LOKPARI Op.cit.).

5. Cit. BULENI « le Rôle de la vache dans la société pastorale des Bahema de l'Ituri »

« Essai d'étude comparative, des langues Lendu, Logbara, Kiloko et ngiti : phonologie, morphologie et lexicologie ».

II.1.3. BUREAU DE RECHERCHE INTERDICSIPLINAIRE DE L'ISP/BUNIA (CRI) 1982-1990

Il a v le jour en 1982 lors de retour de Kinshasa du Directeur de l'ISP/Bunia le prof YAMVU MAKASU A M'TEBA.

Cree a l'ISP/Bunia, en la date du 11 septembre 1982. Le Bureau de Recherche Interdisciplinaire, avait pour objectif de promouvoir des activitésdes recherches interdisciplinaires. Il s'occupait également de la publication des travaux scientifiques jugésintéressants et provenant, non seulement de l'ISP/Bunia mais aussi de l'extérieur.

Le président du conseil de l'Administration des ISP, par sa note circulaire d'Aout 1990, avait instruit les différentes institutions sur les organes de recherche. En ce qui concerne l'ISP/Bunia, il recommanda de remplacer l'appellation « Bureau » par « centre » (PCA des ISP : 1990).

Ainsi, le Bureau des Recherches Interdisciplinaires (CRI en sigle) devient le centre de recherches interdisciplinaires (CRI) en sigle).

Nous considérons l'année 1982 comme l'année de création officielle du BRI et sur recommandation de la note circulaire No ISP/SP/033/90 du 17/04/1990 qui devient CRI.

Le CRI a pour objectif principal de promouvoir les activités de recherche dans diverses disciplines à l'ISP/Bunia.

- De l'ESURS (Enseignement Supérieur et Universitaire et Recherches Scientifiques) et celles de l'extérieur (Etablissement et centre de recherche)

- Par diffusion des méthodologies de recherche et de l'enseignement éprouvés.

Le siège du CRI, est à l'ISP/Bunia ; Centre de Recherche Interdisciplinaire CI ISP/Bunia BP.340 Bunia, Ituri RDC, le CRI étant un centre de l'ISP/Bunia il n'a pas ses propres bâtiments, il se trouve dans les bâtiments construits pour la Radio CANDIP-ISP/Bunia.

La publication est la communication scientifique indispensable pour permettre aux chercheurs de diffuser leurs résultats de recherche et permettre l'avancée des travaux en cours. C'est aussi une procédure ayant pour objet de porter à la connaissance du public ou action de publier, de faire éditer, de faire paraitre un écrit, un périodique, un ouvrage ; résultat de cette action est la publication (D.Larousse, 2008 :)

Elle se fait le plus souvent sous la forme de publication d'articles, de livres ou de communication en conférence. A fin, devérifierla méthodologie utilisée et la cohérence de résultats et des conclusions, la validation se fait par une relecture réalisée par les pairs qui prennent place au sein du circuit de la publication scientifique.

Dans la cellule publication, étaientréalisés les Revues UJUVI, KIALIMU KIPYA et ACTUALITES & RECHERCHE.

Un bulletin Intérieur qui renseigne sur la vie du CRIest imprimé dans cette cellule.

Le forum désigne le lieu où se traitent les affaires publiques (P. LAROUSSE, 2008 :885)

Dans cette cellule Forum sont rangées les conférences scientifiques. Les colloques et les sessions de formation ou séminaire.

Un centre de documentation est un organisme ou service chargé de collecte d'organiser les outils de recherche et les documents apportant une réponseà leur demande.

La cellule documentation se définit par les abonnementsàdifférentspériodiques d'intérêtsscientifiques par les commandes ou achat des ouvrages scientifiques et un service de prêt des documents mis à la disposition des chercheurs.

La recherche concerne principalement les différents projets de recherche ainsi que les étudesinitiées par le CRI dans un but bien précis.

La structure des activités du CRI de la création jusqu'en 1990 contient des différents organes

De nos jours cette structure n'est malheureusement pas fonctionnelle telle que prévueà l'organigramme. Les revues : Actualité& Recherche et KIALIMU KIPIA étaient devenues des émissionspédagogiques de la Radio CANDIP-ISP/Bunia. Mais la Revue UJUVI est toujours publiée au centre de Recherche Interdisciplinaire.

UJUVI est un mot swahili qui veut dire « CURIOSITE » dans le sens de la créativité, recherche et donc du progrès.Cette revue était créée en 1979 par le prof CHIBNDA MULASHI. En 1982, le comite de gestion de l'ISP/Bunia décide de fusionner les activités duCERTONEet celles de la revue UJUVI (qui fonctionnaient séparémentjusque-là) pour en faire le Bureau de Recherches Interdisciplinaires (BRI) devenu CRI. La Revue UJUVI était devenu l'organe principal du centre de Recherche Interdisciplinaire de l'ISP/Bunia. Et reste ouverte à tout article àcaractère scientifique lui soumis pour diffusion.

C'est une revue àcaractèreinterdisciplinaire et était publiée deux fois par an. Les articles qui y sont publiés viennent non seulement de l'ISP/Bunia, mais aussi d'ailleurs. C'est ce qui montre le caractère universel de ses publications. Elle est strictement de la manière suivante.

Il est constitué du personnelacadémique qui fait la lecture de chaque article avant de le déposer au comité de rédaction. Ce personnel académique peut êtredésigné localement ou à l'extérieur, notamment dans d'autres instituts supérieurs ou universités.

Il est nommé par le Directeur General de l'ISP/Bunia sur proposition du secrétairegénéralacadémique. Il se réunit pour débattre et délibérer sur les points soumis à sa compétence par le Directeur de publication en suivant les modalitésprécisées sur le quorum des réunions, la lecture des articles, d'examen des avis des lecteurs et l'autorisation de publication. Il est le seul habitéà se prononcer sur la gestion scientifique de la revue.

Dans ce cas, sa décision est indépendante du pouvoir administratif de la hiérarchieacadémique qui dirige l'ISP, les sections, et les départements (LOKPARI B, 2019).

Son rôle est de mettre au point des textes et remarques y afférents une fois que le comité de rédaction aurait donné son accord de principe.

Le CERETRI qui deviendra CERTONE était une initiative des enseignants de cette section. Dans ce cadre, ils ont tenu et participéà plusieurs colloques et rencontres scientifiques dont :

- La troisièmeAssembléeGénérale de Linguistique du zaïre, tenue àKinshasa, 14 décembre 1976. CIAF, Kinshasa.

- Troisièmecongrès International des Etudes Africaines (3^e CIAF) Kinshasa, 12-16 décembre 1976.

- Colloque International sur les langues du soudan central Bureau Africain des sciences de l'éducation (B.A.SE), Kinshasa, 10-14 décembre 1985

Dans la section Lettres et sciences Humaines, nous pouvons citer : Bulletin Pédagogique Lettres. Paru pour la première fois à l'annéeacadémique 1969-1970. Il était destiné aux professeurs du secondaire pour coordonner leurs efforts et leur permettre un échange permanent d'idées et des méthodes. (MUTSIPAYI, 1997 :58).

Paru pour la première fois en 1972. Il était destiné aux enseignants des écoles secondaires. Il permettait d'assurer des contacts entre l'ISP/Bunia et les enseignants, d'aider les néophytes et de fournir aux écolessous-équipées, documentations pédagogiquesintéressantes pour les cours de science.

Paru depuis 1987, elle avait comme objectif : développer les sciences et les techniques, de faire une vulgarisation scientifique adaptée au milieu (MUTSIPAYI, K, 1997 :59).

Cette revue date de 1976. Mensuelle, elle avait un caractèrepédagogique. Elle était destinée principalement aux écoles secondaires et primaires et ce sont les directeurs des écoles et des enseignants qui y publiaient. Elle se voulait être le véhicule des productions àcaractèrespédagogique et le moyen de diffusion des expériences sur terrain.

Cette revue date de 1980, c'est un bulletin de liaison des écoles. Elle consiste àrépondreà des interrogations concernant les activités du CANDIP.

C'est un journal destinéà toutes les couches de la population. Il consistait à mettre par écrit les informations diffusées par CANDIP et en rapport avec le développement. Il date des années 1984.

Cette revue fut initiée vers 1982 en vue d'encadrer et animer les radio-clubs et les communautés rurales bénéficiant de leurs actions sur terrain. Elle était éditée au début en swahili et plus tard une Edition en langue Dhu Alur et Lugbarati fut égalementpublié. Elle ne dira pas longtemps.

Ici, l'ISP avait initié depuis 1977 la revue Liaison. Elle était un bulletin d'information trimestriel conçu pour donner les nouvelles de l'ISP et de ses rapports avec l'extérieur.

Les étudiantsregroupés au sein de la JMPRI estudiantine, mirent au point la revue des NYOTHA en 1981. Elle était consacréeà la vie des étudiants, au rapport entre étudiants, comite de gestion et l'extérieur et publiait certains articles de réflexions dans le cadre de l'avancement de la culture dans le milieu universitaire. On notera que la revue NYOTHA était obligatoirement soumise à la censure du comité sectionnaire de MPR de l'ISP.

Le centre est placé sous l'autorité de l'ISP/Bunia auquel il est attaché. Le CRI dépend administrativement du secrétairegénéralacadémique. Il jouit d'une autonomie de gestion. Le personnel oeuvrant au sein du CRI relèveentièrement de l'ISP/Bunia.

II.2.2.1.a. Le conseil de centre

Il y a un rôle consultatif pour l'orientation de la politique générale du CRI. Il comprend :

II.2.2.1.b. Comite permanent

Il définit et exécute la politique scientifique du centre. Il s'occupe de la gestion journalière du CRI. Il assure le fonctionnement efficace du centre, examine et approuve les programmes des différentes cellules de CRI et veille sur la mise en oeuvre de leurs activités. Il comprend :

Il convoque en séance ordinaire une fois par trimestre le conseil du centre et une fois par mois le comité permanent. Il peut convoquer une réunion extraordinaire chaque fois qu'une situation particulière l'exige ou chaque fois qu'un tiers des membres concernés au moins e demande.

Le responsable du CRI veille sur l'exécution du comité permanent et coordonne toutes les activités du CRI. Il préside les réunions du CRI. Il prend toutes mesures utiles au bon fonctionnement du centre. Il peut informer le comité permanent sur la gestion financière du CRI et en répondre devant l'autorité de l'ISP/Bunia. Actuellement, le responsable du CRI est le Professeur Ordinaire PILO KAMARAGI.

Il est l'agent permanent du centre. Il assiste le responsable du centre dans l'exercice de ses fonctions. Il s'occupe de l'administration quotidienne du centre dont il garde les archives et est préposée au guichet de cellule de documentation. C'est lui qui dresse le PV de réunion du CRI. Le secrétaire actuel est DJONGA PANGATE Joël.

Il était affecté au centre pour les différents travaux à saisir ou dactylographier. A ce jour,le secrétaire dactylographe est remplacé par le secrétaireadministratif qui s'occupe de l'administration du CRI. Sans être assistant de recherche. L'actuel est SELYA KABABO Michel.

Ils contribuaient à l'identification de la problématique de la recherche a suggérant les hypothèses. Leurs attributions se résument comme suit :

- Aider à la rédaction et à la présentation du projet pour que la problématique de recherches soient validées tant en interne qu'en externe.

- Aider à la préparation en amont des éléments de chiffrage et/ ou de facturation.

Pour être Assistant de recherche, il faut être porteur d'in diplôme ou équivalentà celui de licence, obtenu avec mention « distinction » aux épreuves de l'année terminale ou obtenu au moins 65% aux épreuves de l'année terminale et au moins la mention « distinction » durant toutes les épreuves. Le mandat des Assistant de recherche est de deux ans, deux fois renouvelable.

Dans un centre de recherche on doit avoir aussi : unchargé de recherche, attaché de recherche et maitre de recherche.

Il doit avoir exercé pendant quatre ans les fonctions d'Assistant de recherche et publié au moins quatre articles scientifiques ou avoir le grade de chef de travaux ou équivalent (Art :46 ; 1981)

Il faut être porteur du titre de docteur ou d'agrégé d'enseignementsupérieur obtenu à la suite de la soutenance d'une thèse dans une université ou avoir le grade de professeur associé (Article : 45. 1981).

Les maitres de recherches ne sont pas dans le centre de Recherche Interdisciplinaire de l'ISP/Bunia, car quand un assistant de recherche publie quatre articles scientifiques, il devient chef de Travaux de l'ISP/Bunia.

Le CRI a 9 Assistants de recherche qui sont : BUBU BUKPA, NGABU BASNI.A, SHUKURU MACHOZI, MBIGABWA C., NEMBE KWENDRA, DJONGA PANGATHO, BUDZA, ABINENO PITHUWA, YALUNGU LOSEMBE.

CHAPITRE III : REALISATION DE CRI ISP/BUNIA

Dans ce chapitre, nous allons présenter les publications scientifiques publiées dans la revue UJUVI de 1978 à 2018 mais aussi donner quelques sujets de conférencesorganisées dans le centre de recherche Interdisciplinaires de l'ISP/Bunia.

En général, l'expression « publication scientifique » regroupe plusieurs types de communication scientifiques et techniques avancées que les chercheurs scientifiques font de leurs travaux en direction de leurs pairs.(Larousse ERI, 2014 :43).

Ces publications ayant subi une forme d'examen de la rigueur de la méthode scientifique, employée pour ces travaux, comme l'examen par un comité de lecture indépendant de lecture indépendantconstitué de pairs et est composé de chercheurs-pairs de la mêmespécialité. Il est constitué pour apprécier la valeur scientifique des articlesproposésà la publication.

Les revues font généralement appel à plusieurs experts du comité de lecture selon la procédure du « double aveugle » ou assure l'anonymat de l'expertise (Larousse ERI 2014 : 44). Les publications scientifiques selon leur origine (académique, recherche privée) ou selon le support ou type de parution :

· Des ouvrages collectifs rassemblant des articles de revue ou de recherche autour d'un thème, donné, coordonnéesappeléesdétenteurs ;

· Les revues sans comité de lecture, par exemple les revues d'actualités sans comité de lecture.

Dans ce point publication scientifique nous citons les articles publiés dans la revue UJUVUVI qui est l'organe principal du CRI. Cette revue est pourvue d'un comité scientifique (conseil scientifique), comité de rédaction, secrétaire de rédaction.

Il est formé de pairs chercheurs qui font la lecture, d'où vient le comité de lecture des articles dans la revue UJUVI.

C'est l'organe technique responsable du processus de publication. Il s'occupe de l'examen des avis du comité de lecture et donnent leur accord. Pour la publication, il est composé de :

Il a le rôle de mettre au point des textes et les remarques yafférentes. Voici comment il fonctionne.

C'est ce qui prouve la scientificité de la publication des articles dans la revue UJUVI.

Article1. - UJUVI est une revue àcaractère pluridisciplinaire publié deux fois par an, en mars et septembre.

Article2.- La revue UJUVI accepte tout projet d'article scientifique. Il traitera d'un sujet original ayant jamais été publié sans quelque forme que ce soit, ni dans une autre revue, ni joue la forme d'une thèse ou d'un mémoire.

Article3. Les travaux qui traitent un sujet concernant la région de l'Ituri recevront une attention particulière et seront préférentiellement retenu en cas d'abondance de projets.

Article4. Laclôture de réception des projets d'articles et fixéeà trois mois avant la date de parution de revue, soit fin juin ou fin décembre. Les projets reçusaprès ces dates seront automatiquement reportés au numéro suivant.Article 5. Tout texte propose pour la publication sera dactylographie en trois exemplaire avec une lettre de transmission à la Direction du centre de recherche Interdisciplinaire (CRI) de l'ISP/Bunia.

b. L'en-tête : il est composé du titre du nom de l'auteur, du résumé de l'article et de 5 à 7 mots-clés y afférents.

c. Le corps de l'article : le projet sera agencé sur les principaux points ci-après

· Résultats : présentationdétaillée des résultats quantitatifs et/ ou qualitatifs avec ceux d'autres travaux, implications théoriques et pratiques de la recherche, justification de son point de vue personnel.

· Article 7-Le projet comprendra au maximum 20 pages (dactylographiées en police Tahoma) y compris les références bibliographiques les tableaux et les figures.

Article 8 : les figures et tableau porteront un numéro en chiffres arabes, un titre obligatoire et éventuellement une légende et des références.

Article 9 Les figures originales seront réalisésà l'encre de chine sur papier calque. Si possible en respectant les dimensions de la revue. Chaque figure originale doit êtreaccompagnée de deux photographies de bonne qualité.

Article 10 Tout projet d'article comprendra un résumé en français de 20 lignes (maximum environn240 mots) ainsi qu'un résumé en anglais de même grandeur présentées tous deux sur la première feuille en-dessous du nom de l'auteur.

Article 11 les références seront placéesà la fin de l'article sur une ou plusieurs feuilles séparées et seront classées par ordre alphabétique des noms des auteurs usant de style Harvard, selon les exemples suivants :

Delleu, M et al. (1998) Aperçu des techniciens d'analyse conformation elles des macrocycles biologiques, Biotechnologie, Agronomie, société et environnement (4) : 234-247.

Ashby.J.A et Al.2000. inventing in Farmers as reseaches.ciat publication no 318 [en ligne] cali, colombie : CIAT, 2000. http://www.cit.cgiar.org/downloads/Pdf/20/01/200).

d. Source orale : Rubani Amoti, devenir, âge de 50 ans, Entretien individuel a sota, le 17/01/2004

Article 12 Dans le texte de l'archive, le renvoi bibliographique se fera en utilisant le style Harvard,

Article 13 Les projets d'articles non retenus constituant une propriété du CRI et ne seront pas vendus.

Dans le tableau qui suit, ils s'y trouvent le nombre d'articles publiés dans la revue UJUVI de 1979 à 2018.

N^bre/N^o Année	N^bre/N^o	N⁰ ^{DE REVUE}	N^bred'art/N^o
1979	1	1	6
1980	0		0
1981	1	1	6
1982	1	2	6
1983	2	3	9
1983	2	4
1984	1	6	8
1985	1	7	13
1986	1	8	11
1987	1	9	9
1988	1	10	8
1989	1	11	10
1990	2	12	6
1990	2	13	8
1991	0		0
1992	0		0
1993	1		5
1994	0		0
1995	0		0
1996	-	-	-
1997	0		0
1998	0		0
1999	0		0
2000	1	15	11
2001	0		0
2002	0		0
2003	0		0
2004	0		0
2005	1	16	9
2006	0		0
2007	1	17	8
2008	1	18	7
2009	0		0
2010	0		0
2011	0		0
2012	0		0
2013	1	19	12
2014	1	20	11
2015	1	21	9
2016	0		0
2017	1	22	7
2018	0	0	0
TOTAL	22	8	187

Depuis la première publication en 1979, il y a eu 187 articles publiés dans 22 numéros de la revue UJUVI.

Ce qui explique l'existence de deux numéros 1, l'un était sous la direction du fondateur de la Revue UJUVI, professeur CHIBENDA MULASHI en 1979 et L'autre par professeur BURA PULONYO en 1981

A Partir de ce tableau N^oet graphique N^o 1, il ressort que les publications se font dans la revue UJUVI d'une façonirrégulière sur les 40 ans de publications il y a eu seulement pendant 20 ans.

En outre, 2 numéros avec ont paru à la fois à l'année 1983 et 1990. Il s'agit de numéro 3avec 9 articles et le numéro 4 avec 8 articles.il y a également le numéro 11 avec 6 articles et le numéro 12 avec 8 articles.

Mais au cours des annéesci-dessous, il y apas eu des publications :1980,1991,1992,1993,1994,1995,1996,1997,1998,1999,2001,2002,2003,2004,2006,2009,2010,2011,2012,2016,2018.

La conférence scientifique est uneconférence d'idées scientifiques sur un sujet jugé d'importance par les participants. C'est pourquoi, son organisation est généralement formelle.

Les conférences scientifiques sont organisées dans la salle polyvalente de l'ISP/Bunia par autorisation du comité de gestion par demande permanent du centre de rechercheinterdisciplinaire de l'ISP/Bunia. Elle a un conférencier de délivrerà un large auditoire des informations sur un sujet dont il est un spécialiste. Le conférencier est éventuellement muni d'un numéro. Un temps de question-réponses est souvent prévu pour les échanges avec le public.

Voici quelques sujets conférenceseffectuées dans le centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia :

- KATIROGO KASIKILYANE.D, « Baisse de niveau en Français », le 28 novembre 2013, chef de la division CANDIP.

- MOKONZI BANOTA, G. : « contribution de l'efficacité des écoles primaires de la province orientale ». Le 21 mai 2013, Professeur.

- BARONGO DJOLE, ROKAKAN DHEGO'GO « Exploitation minière artistique au District de l'Ituri, femmes et enfants, pourquoi et pourquoi faire », le 30/05/2013, CT géographe.

- BURA DHENGO, F. les élections du 28 novembre 2011 Expression de la démocratie et la problématique de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo » le 18 janvier 2012, Bibliothécaire a l'ISP/Bunia

- KAMARA SHABA.S, « Le recrutement des jeunes diplômés exiges dans l'offre d'emploi des entreprises et ONG cas de l'Ituri », le 21 mars 2012, Ass a l'UAC.

- MARUNNE AUGUSTIN « Valorisation des langues maternelles » le 16 février 2012

- KANT RASMUSSEN « Langue maternelle : orientation à l'écrit », le 09/02/2012. Phonologue.

M.BUMBA ANGWEZI N et MBOSAELEMA.M « La protection de l'enfant », le 31/03/2011

- S. AGENORWOTH URONYA « l'Ituri pour un processus apaisépensif crédible : Acteur et Recommandation ». Le 17/09/2011

- AGENORWOTH S. « Participation citoyenne dans la RIS public. Responsable au Renoncial. Le 26/05/2010.

- MAIDIKA ASANA J. « La démocratie liquide et la gestion des écosystèmes ». Le 10/06/2016, Docteur

- MUSALIZI ROGER « La fleur chèvre et ses potentiels socio-économiquesenIturiLe06/12/2017.

Nous n'avons pas cité tous les sujets de conférence organisées dans le centre de recherche interdisciplinaire.

CONCLUSION GENERALE

Nousvoici pratiquement au terme de ce modeste travail dans lequel nous avons retracé l'histoire du centre de recherche interdisciplinaire de l'ISP/Bunia de 1974 à 2018. En terme interrogatoire, notre préoccupation se résumait de la manière suivante :

Pour répondreà ces questions de recherche, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

- A partir de l'année 1974, il y aurait l'existence du Centre de Recherche sur la tradition de l'Ituri (CERETRI). Dans le but d'étendre ces recherches au-delà d'autres peuples de l'Ituri sous l'initiative de quelques enseignants, en 1979, ontcréé le Centre de recherche sur la tradition orale du Nord-Est (CERTONE).En 1982, lors du retour du directeur générale de l'ISP/Bunia, Professeur YAMVU MAKASU AM'TEBA ontcréé le Bureau de recherche Interdisciplinaire(BRI).

- Le Centre de Recherche Interdisciplinaire, s'occupait des activités de recherche scientifique et organisait des colloques, conférences, et de publication des articles dans la revue UJUVI.

- Le CRI àpublier une revue depuis sa création contenant 22 numéros dans lequel plus de 187 articles sont déjà publiés en ville de Bunia.

Rien ne se fait sans un objectif poursuivi, c'est ainsi qu'en réalisant cette étude les objectifs poursuivis étaient les suivants :

- Décrire l'origine du centre de recherche interdisciplinaires de l'ISP/Bunia ;

Pour vérifier nos hypothèses, nous avons recoursà la méthode historique qui nous a aidésà tracer l'historique du centre derecherche interdisciplinaire.

Autre l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisée en trois chapitres. Le premier porte sur la généralité sur l'étude. Il est question, de définir les différents concepts qui nous ont été utiles et de présenter notre milieu d'étude. Le deuxième chapitre est consacré sur la genèse, l'organisation et fonctionnement du CRI-ISP/Bunia. En effet, e quatrième chapitre consiste à inventorier les réalisations du CRI.

Ainsi, le problème majeur qui occasionne l'irrégularité de fréquencesréside au fonctionnement du centre ; dans le centre de recherche interdisciplinaire, les attributions ne sont pas respectées. Voici ces Attribution ; Attachée de recherche, charge de recherche, ...

Au lieu qu'un assistant de recherche devient Attache de recherche après avoir publié quartes articles, il devient chef de Travaux à l'ISP/Bunia.

Les enseignants de l'ISP/Bunia publient dans d'autres centres qui se trouvent dans la ville de Bunia.

Ainsi nos hypothèses du départ sont confirmées. Toutefois, nous ne prétendons pas avoir abordé tous les aspects aux futurs chercheurs. Ces derniers pourront compléter notre travail en abordant d'autres aspect non touches entre autre ; Impact d'un centre de recherche scientifique en milieu estudiantin.

BIBLIOGRAPHIE

Ø GRAWITZ.M, Méthodologie des sciences sociales, Dalloz, 9^ièmeéd. Paris 1993

Ø MUTSHIPAY.K, Histoire de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bunia de 1968 à1990, Mémoire, Inédit, ISP/Bunia

Ø PALUKU.M, Etude comparative de gestion des Bibliothèques universitaire de l'ISP/Bunia et d'ISTHAIP Mémoire, Inédit, ISP/BIA

Ø MACHOZI MWANAMOLO R, Essai d'exploitation des phénomènes migratoires au centre de Mongbalu et leurs conséquences des origines à nos jours ISP/Bunia, 1999

Ø BIBOMBA.M, Etude de l'évolution et de cause de la déperdition des effectifs estudiantine à l'ISP/ Bunia 1980-1986, TFC, Inédit, ISP/BIA

Ø TIPERU.B. Histoire de la population des effectifs estudiantine féminine à l'ISP/BIA de 1996 à1990

Ø COMBE.N, Analyse des résultats de fin de cycle de graduat de l'ISP/BI 1981-1982 à 1993-1994, TFC, Inédit, ISP/BIA 1996

Ø LOLEA.M.F, Le rôle de la femme dans la communauté de l'ISP/BIA de 1968-1993 TFC, Inédit, ISP/Bunia

Ø KASIGAKI.D.Du centre Universitaire de l'Ituri à Bunia, Histoire d'une institution d'enseignement universitaire : 1994-2010,2011 TFC, HSS et GP inédit ISP/Bunia

Ø TSUMBU GHORO Initiation à la recherche scientifique, G1 science économique et de gestion UNIBU, 2012-2013

Ø BALONGA.R. Initiation à la recherche scientifique G2 HSS et G2 HSS&GP ISP/Bunia. 2016-2017

Ø CHIBENDA MULASHI CH. HUSI« Quid de tout de trésors scientifiques et culturels enfuis dans l'oubli » in UJUVI N^o1 1979 PP.1-4

Ø KANTHETABA, « Etude de l'évolution des effectifs estudiantins à l'ISP.1968-1996 in UJUVI N^o8.1987 PP 131-166

Ø Arrêté ministériel N^oESURR/CABCE/001 du 13 janvier 1987 portant l'autorisation du second cycle à l'ISP/Bunia.

Ø Ordonnance-lois N^o81-160 du 07 octobre 1981 portant statut du personnel de l'enseignement supérieur et universitaire.

Ø Ordonnance-lois N^o81-160 de l'octobre 1981 portant la création de l'ISP/Bunia.

Ø OBOTELA R., Transmission de proposition luminaires pour projets de recherches 10/07/1984 au secrétariat Académique b. Divers.

Ø Discours d'ouverture du colloque sur les « Traditions orales et enseignement à l'ISP/Bunia »

NOM ET POSTNOM	SEXE	AGE	DATE D'INTERVIEW	LIEU	FONCTION ET GRADE
LOKPARI BASA	M	73	08/05/2019	Bunia	Enseignant de l'ISP/Bunia CT
BALONGA.R.	M		06/05/2019	Bunia	Enseignant de l'ISP/Bunia CT/Chef de département
ANGAIKA .B.M	M		22/04/2019	Bunia	Enseignant de l'ISP/Bunia CT
YALUNGULOSEMBE	M	33	06/05/2019	Bunia	Ass. De recherche au CRI
SELYABO KABABHO	M	49	05/04/2019	Bunia	Administrateur au CRI