LISTE DES PHOTOS
PHOTO 1: Champ en bordure d'une forêt 27
PHOTO 2: Savane arbustive 28
PHOTO 3: Galerie forestière 28
PHOTO 4: Agro forêt 29
PHOTO 5: Forêt claire 29
PHOTO 6: Forêt dense sèche 30
PHOTO 7: Savane arborée 31
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Caractéristiques des scènes
utilisées 13
Tableau 2: Caractéristiques structurales des
différents groupements 32
Tableau 3: Matrice de confusion (Image landsat 2015) 38
Tableau 4: Taux d'évolution des unités
d'occupation du sol entre 1987 et 2015 39
xi
LISTE DES ABREVIATONS
DBH Diamètre à hauteur de
poitrine
FAO Organisation des Nations Unies pour
l'Agriculture et l'Alimentation
GES Gaz à Effet de Serre
GIEC Groupe Intergouvernemental sur
l'Evolution du Climat
ONG Organisation Non Gouvernementale
UTCATF Utilisation des Terres, Changement
d'Affectation des Terres et
Foresterie
GPS Système de Positionnement
Global
FRA Forest Ressource Assesment
CCNUCC Convention Cadre des Nations Unies sur
les Changements
Climatiques
COP Conférence des Parties
REDD+ Réduction des Emissions
liées à la Déforestation et à la
Dégradation des forêts
MERF Ministère de l'Environnement et
des Ressources Forestières
ha Hectare
tC Tonne de carbone
AMCC Alliance Mondiale contre le Changement
Climatique
XII
DEFINITIONS DE QUELQUES TERMES ET CONCEPTS
Puits de carbone : Les forêts jouent un
rôle essentiel dans la régulation du climat planétaire, via
le cycle du carbone.
En poussant, les arbres captent le carbone présent dans
l'atmosphère et le stockent dans les feuilles, les tissus ligneux, les
racines et la matière organique du sol. Les forêts du monde
absorbent ainsi 2,4 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit
environ un tiers des quantités émises par la combustion des
énergies fossiles. Les forêts constituent également le plus
grand réservoir terrestre de carbone au monde ; selon les estimations,
elles contiennent 77 % de l'ensemble du carbone stocké dans la
végétation et 39 % de tout le carbone stocké dans le sol,
soit deux fois plus que les quantités présentes dans
l'atmosphère.
Émissions de gaz à effet de serre :
La déforestation et la dégradation des forêts sont
à l'origine de 10 % à 15 % des émissions de gaz à
effet de serre (GES) d'origine humaine. La perte du couvert forestier
réduit la capacité naturelle des forêts de capter et de
stocker les émissions provenant d'autres sources. Ces émissions
sont plus importantes que celles induites par le secteur des transports dans le
monde. En effet, selon la FAO (2007), 80% des émissions des GES issues
de la déforestation proviennent des pays en développement. En
Indonésie, la déforestation et la dégradation des
forêts constitue la principale source d'émissions.
REDD+ : La REDD se définit comme la
réduction des émissions liées à la
déforestation et à la dégradation des forêts. Elle
inclut aussi l'amélioration des stocks de carbone forestier par la
conservation et la gestion durable des forêts. Cette notion est
née de la 13e Conférence des Parties (COP 13). Dès lors,
jusqu'à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) de Bali, en 2007, cette dernière a progressivement
reconnu le cadre de mesures désormais appelé REDD+, qui
comprennent aussi la conservation et la gestion durable des forêts, et
l'amélioration des stocks de carbone forestier dans les forêts des
pays en développement. Durant la COP 16 à Cancun, en 2010, la
REDD+ a été officiellement intégrée à
l'accord de la CCNUCC sur le changement climatique. En 2011, les
XIII
négociateurs de la COP 17 (à Durban) ont convenu
de lignes directrices de suivi, en tant que mesures de garantie pour la mise en
oeuvre de la REED+. Ils se sont également entendus sur les moyens
d'estimer les émissions évitées grâce à la
REDD+ (niveaux de référence des émissions).
Le + ajouté à la REDD : Mieux
gérer les forêts sur pied et étendre le couvert forestier
grâce à un reboisement et une restauration responsables. Sur le
plan social et environnemental, cela fait partie des stratégies
efficaces en termes de coûts et de délais pour conserver et
améliorer les stocks de carbone puis d'atténuer le changement
climatique et faciliter l'adaptation. Intégrer le + de la REDD+ à
la conservation du carbone dans les systèmes agricoles permet
d'exploiter le potentiel des réponses multipaysages apportées au
changement climatique.
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