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Diagnostic de l'approche conseil agricole de la Sodefitex et proposition de solutions résilientes. Cas des secteurs de Vélingara, Koungheul et de Kédédougou.


par Samsedine SEYE
Université Alioune Diop (UAD) / Institut Supérieur de Formation Agricole et Rural (ISFAR Ex ENCR) de BAMBEY - Licence professionnelle en conseil agricole et rural 2020
  

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Hiérarchisation (actualisée) et rôle des différents acteurs du système de conseil

agricole 8

Figure 2: Evolution de la pluviométrie moyenne de la zone cotoniére de 2008 à 2018 15

Figure 3 : Répartition des groupes d'âges des producteurs dans la zone cotonnière 21

Figure 4 : Répartition des âges des producteurs dans la zone cotonnière 22

Figure 5 : Répartition des producteurs selon leur capital foncier 23

Figure 6 : Contraintes des producteurs, liées à la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC

25

Figure 7 : Contraintes liées à l'application de l'itinéraire technique dans la zone cotonnière 26

Figure 8 : Rayon d'encadrement : distances moyennes (km) entre le GPC plus éloigné du

Centre et le lieu de résidence du CTC 27

Figure 9 : Evaluation activités contraignantes par le CTC 28

Figure 10 : Perception des producteurs sur le dispositif du système conseil du conseil agricole

29
Figure 11 : Perception des producteurs sur les innovations dans le conseil fournit par la

SODEFITEX 31
Figure 12 : Perception des producteurs Relais (RTPV) formés sur la mise en place des relais

de zone 32

Figure 13 : Perception des CTC sur le fonctionnement du conseil agricole 33

Figure 14 : Perception des CTC sur la cause de la baisse de la production agricole 34

LISTE DES CARTES

Carte 1 : La zone cotonnière Sénégalaise 14

XIII

SOMMAIRE

DEDICACES i

AVANT PROPOS iii

REMERCIEMENTS v

RESUME vii

ABSTRACT viii

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ix

LISTE DES TABLEAUX xi

LISTE DES FIGURES xii

LISTE DES CARTES xii

SOMMAIRE xiii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 3

1 Généralité sur le conseil agricole 3

1.1 Rappel historique du conseil agricole 3

1.2 Définition des concepts vulgarisation agricole, conseil agricole, mutation et

innovation 4

1.3 Le conseil agricole à la SODEFITEX 6

CHAPITRE II : PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET METHODES 14

2 Présentation du site 14

2.1 Situation géographique et administrative 14

2.2 Cadre biophysique 14

2.3 Matériel et méthodes 17

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 21

3 RESULTATS 21

3.1 Les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en

vigueur ; 21

3.2 Perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton sur le conseil

agricole 29

3.3 PROPOSITION DE SOLUTIONS RESILIENTES 36

3.4 DISCUSSION 41

CONCLUSION 45

BIBLIOGRAPHIE a

TABLE DES MATIERES a

ANNEXE d

1

INTRODUCTION

La production agricole sénégalaise occupe une population rurale de 65 à 70% des actifs et pèse près de 20% du PIB (Ngom, 2006). L'agriculture constitue le socle de l'économie sénégalaise (Banque mondiale, 2019). Cependant, la filière cotonnière y tient une place particulière. Elle génère près de 5 % des recettes d'exportation du pays (Dieng, 2003). Elle est l'une des principales sources de revenu des populations du Sénégal oriental (Tambacounda et Kédougou) et de la Haute Casamance (Kolda et Vélingara). La production cotonnière emploie plus de 23 400 petits exploitants à travers le pays (SODEFITEX, 2018). Il en résulte, qu'elle fait partie des filières agricoles les mieux structurées du pays (Dieng, 2003).

A l'échelle nationale, la production cotonnière connait d'énormes variations dans le temps, avec une forte tendance baissière depuis plus d'une décennie et les problèmes soulevés sont fonction des différentes conditions environnementales, agroécologiques, climatiques, économiques et politiques. Cette variabilité des conditions se traduit, pour la culture d'une même plante, par des différences significatives concernant les pratiques dans sa mise oeuvre et leurs impacts, et concernant les démarches à entreprendre et ressources disponibles pour répondre à ces impacts (FAO, 2015). Cette complexité de la variabilité des paramètres de production révèle le besoin de formation des acteurs de la filière cotonnière, notamment les cotonculteurs, pour acquérir des compétences techniques pour la bonne conduite des exploitations agricoles.

Dès lors, la Société de Développement et des Fibres Textiles (SODEFITEX) est créée au Sénégal en mars 1974, plus précisément dans les zones sud et orientale du pays ( https://fr.wikipedia.org, 2018). Pour ce faire, la SODEFITEX a mis en place une Direction de la Production Cotonnière (DPC) qui supervise la production au champ par un dispositif de conseil agricole incluant la formation des producteurs, la mise en place des intrants et du matériel agricole à travers un système de crédit bancaire, et la commercialisation du coton graine produit, avant son évacuation vers les usines d'égrenage (Ndour, 2018). Le Conseil agricole à la base est mené par le conseiller technico-commercial CTC), sous l'autorité de son chef de secteur. Le CTC exécute les taches techniques du centre : application des stratégies de vulgarisation des itinéraires techniques, disponibilité et sécurisations des intrants agricoles et autres facteurs de productions destinés aux producteurs, parasitisme, estimation et commercialisations des produits agricoles (Ndour, 2018).

2

Pour ce présent mémoire, il s'agit d'étudier le fonctionnement du conseil agricole à la SODEFITEX, notamment l'approche utilisée. Ainsi, le titre proposé est « diagnostic de l'approche conseil agricole de la SODEFITEX et proposition de solutions résilientes : cas des secteurs de Vélingara, Koungheul et de Kédougou ».

L'objectif général est de contribuer à la mise en place d'un système de conseil agricole performant à travers des solutions résilientes faces aux mutations de la zone cotonnière.

Il s'agira plus spécifiquement :

? Diagnostiquer les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en vigueur ;

? Décrire la perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton; ? Proposer des solutions résilientes face aux mutations de la zone cotonnière.

L'étude comporte en plus de l'introduction et de la conclusion trois (03) chapitres déclinés comme suit :

V' Le chapitre I est consacré à la revue bibliographique, par une synthèse de la littérature sur le thème abordé.

V' Le chapitre II traite la présentation du site, le matériel et les méthodes utilisés dans le cadre du travail.

V' Le chapitre III porte sur les résultats et discussions

3

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

1 Généralité sur le conseil agricole

1.1 Rappel historique du conseil agricole

Après la seconde guerre mondiale de 1945, les États, au niveau mondial, ont investi massivement dans le conseil agricole pour moderniser l'agriculture et régler les problèmes de sécurité alimentaire (Dugué et al, 2019).

Selon Sédogo et al (2015), La période coloniale de 1947 à 1960 est une ère du transfert de technologie aux populations de manière souvent très dirigiste.

Cette période a été caractérisée par des interventions de transferts de technologies et des connaissances centrées sur les productions de rente destinées à l'exportation sous l'implantation de plusieurs structures étrangères de recherche/développement et de vulgarisation. Ils s'agissaient des compagnies étrangères françaises telles que la Compagnie Française pour le Développement des textiles (CFDT), la Société d'Assistance Technique et de Coopération (SATEC), le Bureau pour le Développement de la Production Agricole (BDPA) et la Compagnie Internationale de Développement rural (CIDR) au Sud-Ouest et au Sahel pour la production agricole et l'épargne villageoise, (Ba et al, 2018).

Au lendemain des 'indépendances, la plupart des pays africains nationalisent les sociétés qui étaient sous tutelles de ces entreprises étrangères. C'est le cas de la CFDT et des sociétés cotonnières en Afrique de l'Ouest et du Centre ( www.sofitex.bf).

D'après Inter-réseaux Développement rural dans sa revue n°77 Grain de sel 2019, le conseil s'est développé en Afrique à partir des années 1960 avec une approche d'encadrement. Dans le domaine des filières agricoles d'exportation, ce rôle s'était exprimé par l'instauration d'organismes para-étatiques assumant à la fois les fonctions d'exécution et de supervision des diverses tâches, depuis la production jusqu'à l'exportation, en passant par l'approvisionnement en intrants et la fourniture de conseil technique (Fok et Tazi, 2003).

Ainsi beaucoup de pays africains ont adopté de nouvelles politiques agricoles visant à renforcer le conseil agricole. Au Sénégal, on note la création de nouvelle structure comme l'Agence National de Conseil Agricole et Rural (ANCAR), créée en Février 1997 qui va intervenir dans les domaines comme l'agriculture, l'élevage, la foresterie, la pêche, l'irrigation, l'hydraulique, l'environnement et la transformation et la commercialisation des produits agricoles ( www.agritrop.cirad.fr). D'après la même source, son rôle est de coordonner et d'apporter des solutions face aux problèmes rencontrés et aux besoins exprimés

4

par exemple en termes d'intrant et de matériel agricole, par les producteurs. Elle devra aussi participer au renforcement de capacités des producteurs et assurer l'appui dans le processus de l'élaboration de mise en oeuvre du service conseil.

Ce système reste et demeure une solution pour le monde rural en termes d'appui et de soutien comme l'a affirmé (Ngom, 2006) « Ce système de conseil visait à promouvoir une agriculture intensive inspirée des principes de la révolution verte. Bien que fortement critiqué par des bailleurs, des chercheurs ou des organisations paysannes (OP), il inspire encore les responsables de nombreux dispositifs de conseil, notamment ceux portés par des firmes de l'amont et de l'aval. Après une période de retrait de l'État ».

La vulgarisation et le conseil agricoles permettent d'appuyer les paysans à la prise en charge de leurs besoins d'approvisionnement en intrants, en crédit et en équipement agricoles. Ces appuis permettent l'amélioration de la productivité et l'accroissement des revenus agricoles, par la mise en application des résultats de la recherche à travers les innovations techniques (AGRIDAPE, 2013).

En Afrique de l'Ouest, après le retrait de l'État dans la gestion globale des services de conseil agricole vers les années 2000, beaucoup d'acteurs du développement rural s'y intéressent vu les nombreuses opportunités liées à cette activité. Les méthodes et les approches de conseil sont variables selon les acteurs et les conditions de production (Inter-réseaux Développement Rural, 2019).

Généralement la pratique du Conseil agricole repose sur des méthodes participatives qui impliquent les agriculteurs dans les prises de décisions afin de favoriser leur autonomie.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo