3.1.4 Répartition des producteurs selon leur
capital foncier
Dans le secteur de Kédougou on note un
taux de 85% de producteurs qui ont leur capital foncier
compris entre 0.25 et 3 ha. Parmi les 15% des
producteurs qui restent, on a 5% qui ont une superficie
emblavable comprise entre 3 et 5 ha, 5% entre
5 et 10 ha et enfin 5% qui ont plus de 10 ha.
A Koungheul, 5% des producteurs ont plus de
10 ha comme capital foncier, 31% entre
5 et 10 ha, 8% entre 3 et 5 ha
et les 8% restants ont un capital foncier compris
entre 0,25 à 3 ha. Quant au secteur de
Vélingara, les 47% des producteurs ont une superficie
emblavable comprise entre 0,25 et 3 ha, 42%
entre 3 et 5 ha et les 11% restants
ont un capital foncier de compris entre 5 et 10 ha.
Superficie en %
40%
90% 85%
80%
70%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
Kédougou Koungheul Vélingara
8%8%
5% 5% 5%
Zone cotonnière
Secteur
31%
54%
47%
42%
11%
foncier 0,25 à 3 ha foncier 3 à 5 ha
foncier 5 à 10 foncier 10 à 50 ha
Figure 5 : Répartition des producteurs selon leur
capital foncier
Dans la zone cotonnière, la moyenne des superficies
emblavable par producteur est de 3,67 ha ; 84% de ces
superficies sont héritées et les 16% défrichées
(Tableau 3).
Tableau 3 : Répartition des producteurs selon leur
mode d'acquisition du foncier
|
Héritage
80%
|
Défriche
20%
|
Total
100%
|
|
Kédougou
|
Secteur
|
Koungheul
|
77%
|
23%
|
100%
|
|
Vélingara
|
95%
|
5%
|
100%
|
Total
|
84%
|
16%
|
100%
|
Source : Auteur
24
3.1.5 Situation économique des producteurs de la
zone cotonnière
Ce tableau ci-dessous montre que la moyenne du revenu total
agricole est de 743 287,67 FCFA alors que celui du coton pèse 105 151,68
FCFA soit 14,15% du revenu agricole total annuel.
Tableau 4 : Situation économique des producteurs de la
zone cotonnière
Moyenne Revenu agricole total Moyenne Revenu du Ratio
Revenu coton / Revenu total
annuel coton avec charge
|
743 287,67
|
105 151,68
|
14,15%
|
Source : Auteur
3.1.6 Contraintes des producteurs, liées
à la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC?
Les résultats des contraintes des producteurs sur le
conseil donné par le CTC sont présentés dans la figure qui
suit. Nous constatons que dans le secteur de Kédougou,
les 58% des producteurs enquêtés manquent de
formation ou affirment ne pas assimiler l'itinéraire technique
délivré par les techniciens. 37% affirment que
les relais ne réalisent pas leurs tâches et 5%
déclarent avoir un problème de main d'oeuvre pour la
mise en oeuvre du conseil donné par le CTC.
A Koungheul les résultats montrent que
le manque de matériel agricole prend le devant avec 69% des
producteurs enquêtés. Le manque de formation concerne
23% des enquêtés, et les 8%
restants affirment que les relais n'assument pas leurs fonctions de
RTPV.
Au secteur de Vélingara, les résultats
renseignent que 32% des enquêtés se plaignent de manque
de main d'oeuvre agricole familiale, 26% disent que les relais
ne font pas leurs travaux de RTPV ,21% des producteurs, c'est
le manque de matériel agricole qui empêche l'application des
conseils donnés par le CTC, 16% des producteurs
enquêtés désignent la diversification agricole comme un
obstacle pour la mise en oeuvre du conseil agricole et les 5%
des producteurs du secteur de Vélingara disent que la formation
leurs manque ou qu'ils n'assimilent pas l'itinéraire technique
délivrés par les techniciens.
25
80%
70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
|
|
Manque de Formation ou non assimilée
Manque d'accompagnement et de suivi du relais technique
(RTP
La diversification
Manque de main d'oeuvre familiale
Manque de matériel agricole
|
KÉ D OU GOU KOU N GHE U L V É L I N G A R
A
SECTEUR
|
|
Figure 6 : Contraintes des producteurs, liées à
la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC
3.1.7 Contraintes liées à l'application de
l'itinéraire technique dans la zone cotonnière Dans le
secteur de Koungheul, 33% des producteurs
disent que leur contrainte liée à l'application de
l'itinéraire technique est la cherté du crédit agricole,
32% utilisent les intrants du coton pour les autres cultures,
32% révèlent le manque de matériels
agricoles ; le manque de main d'oeuvre familiale représente
3%.
A Vélingara, 33% des
producteurs pensent que le problème dans l'application de l'ITK se situe
au niveau du coût du crédit agricole qui est élevé ;
ensuite, 33% disent que le manque de main d'oeuvre impacte
négativement sur l'application de l'ITK ;13% des producteurs affirment
utiliser les intrants du coton sur les autres cultures, 16%
disent que le manque de terre cultivable est un frein vu que les
rotations culturales ne sont plus possibles et le reste, 5%
disent qu'ils ne peuvent respecter l'itinéraire technique car
ils n'ont pas de matériels agricoles.
43% des producteurs enquêtés du
secteur de Kédougou affirment que le non-respect de
l'ITK est dû au coût élevé du crédit agricole,
à côté des 42% qui incriminent le manque
de main d'oeuvre. 7% des producteurs affirment qu'il s'agit
d'un manque de terres cultivables, 5% disent qu'il s'agit de
manque d'intrant pour les autres cultures donc détournement d'objectif
des intrants. Le reste, 3% pose le manque de matériels
agricoles.
En effet dans l'étendue de la zone
cotonnière, 38% des producteurs disent que le non-respect de
l'ITK est lié à la cherté du coût des intrants,
31% affirment que cela est lié au manque de main
d'oeuvre familiale ; pour 13% des enquêtés, c'est
dû au détournement d'objectif des
26
intrants, pour 10% autres, il s'agit du
manque de matériel agricole et pour les 8% restants, le
non-respect de l'application de l'ITK est lié au manque de terre
cultivable.
Figure 7 : Contraintes liées à l'application de
l'itinéraire technique dans la zone cotonnière
|