WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Diagnostic de l'approche conseil agricole de la Sodefitex et proposition de solutions résilientes. Cas des secteurs de Vélingara, Koungheul et de Kédédougou.


par Samsedine SEYE
Université Alioune Diop (UAD) / Institut Supérieur de Formation Agricole et Rural (ISFAR Ex ENCR) de BAMBEY - Licence professionnelle en conseil agricole et rural 2020
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

     
     

    REPUBLIQUE UN PEUPLE - UN MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT DE LA RECHERCHE ET

    UNIVERSITE

    L'excellence est ma constance,

    Institut Supérieur de Formation Agricole Département Conseil Formation

    DE

    DU

    BUT

    ALIOUNE

    SENEGAL

    - UNE FOI

    SUPERIEUR

    L'INNOVATION (MESRI)

    DIOP

    l'éthique ma vertu

    et Rurale (ISFAR) Ex ENCR et Développement (DCFD)

     

    Co

    DIAGNOSTIC DE L'APPROCHE CONSEIL AGRICOLE DE LA
    SODEFITEX ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
    RESILIENTES : CAS DES SECTEURS DE VELINGARA,
    KOUNGHEUL ET DE KEDOUGOU.

    Président Membres Directeur Formation

    Mémoire présenté le 12/05/ 2020 pour l'obtention du

    DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

    Spécialité : Conseil Agricole et Rural

    Par

    M. Samsedine SEYE 3ème Promotion

    JURY :

    : M. Michel Bernard DIATTA, Enseignant chercheur à ISFAR :

    - M. Aidara SALL, Examinateur, ANIDA/Dakar

    - M. Amet Idrissa THIOYE, Examinateur, ADG/Dakar

    de mémoire : Dr Ibrahima MBODJI, Enseignant-chercheur à l'ISFAR Ex ENCR

    -directeur de mémoire : M. Abdoulaye MBAYE Chef de Service Conseil Agricole et Statistique (SCAFS)/SODEFITEX .

     

    i

    DEDICACES

    Je dédie ce travail :

    A la mémoire de mes défunts parents :

    V' Notre mère Siby BODIAN, très tôt arrachée à notre affection. Que la terre de Mbirkilane lui soit légère.

    V' Notre père Aliou SEYE, modèle pour nous ses enfants, et malgré toutes les difficultés de la vie, pour nous avoir transmis une bonne éducation. Que la terre de Touba vous soit légère.

    Nous demandons à ALLAH (SWT) de vous accueillir, vous nos parents, dans Son Paradis céleste et que toutes les prières que nous formulons soient bénédictions et lumière pour vous. AMEN

    V' A ma chère regrettée tante Khady FAYE, qui m'avait toujours considéré comme son propre fils et ne cessait de m'encourager à étudier et à suivre l'exemple de mes frères. Que la terre de Touba lui soit légère.

    V' A ma chère regrettée tante Maman TABALY, femme pieuse et vertueuse. Que la terre lui soit légère.

    V' A ma tante Mbassy NDIAYE, femme battante et courageuse qui m'a beaucoup soutenu dans mes entreprises. Santé et longue vie à vous ;

    V' A mes frères et soeurs Cheikh, Mamadou, Mor, Alla, Pape Mbaye, Souleymane, Anta, Coumba, Astou, Khady, Fatou, Aïssatou. Recevez ma gratitude et ma reconnaissance pour tous les encouragements et le soutien que vous m'avez apporté ;

    V' Aux épouses de mes frères ;

    V' A mon oncle et tuteur à Bambey Cheikh DIAGNE, pour son soutien sans faille pour la réussite de cette formation et à travers lui sa femme Nogaye DIALLO. Puisse ALLAH vous prêter une santé de fer et une longue vie.

    V' A mon ami, mon frère Guillaume Djiré NGOM affectueusement appelé GUY à travers lui son père feu Jean Marie NGOM, son frère Charles Djiré NGOM et son cousin Malick Abdon NGOM ;

    V' A mes voisins et frères de Tambacounda Jean François NDIONE et Adama DIALLO

    V' A mes amis d'enfance comme Daouda SOW, Mamadou L. Sané, Ibrahima DIARRA, Bassirou MBODJI, Mouhamed SANE, Khadim GUEYE, El Baba SAMBOU, Papis SAMBOU, Bour Moussa NDIAYE, Seyni SAGNA, Mame Demba GADIO, Mouhamed

    II

    SOW, Abdoulaye SIDIBE, Lamine SALL, Ibrahima WANE, Abdou BATHILY, Bilal

    MBAYE ;

    V' A mes cousins, cousines, neveux et nièces;

    V' Aux membres des Associations et Mouvements auxquels j'appartiens ;

    V' A mes camarades de la 3ème promotion LPCAR/ ISFAR et à tous les étudiants de l'ISFAR.

    V' A mon Chef de secteur et formateur Alioune DIOP ;

    V' A mon frère Aliou SEYDI qui m'a beaucoup aidé et orienté sur le plan académique

    comme professionnel;

    V' A tous les conseillers technico-commerciaux (CTC) de la SODEFITEX ;

    V' A tous les producteurs de la zone cotonnière, les guerriers de la sécurité alimentaire.

    III

    AVANT PROPOS

    Partir de la SODEFITEX pour aller se former sur les métiers de l'agriculture est une initiative qui s'inscrit dans le cadre de renforcement des capacités selon l'accord collectif d'entreprise (ACE ; 2013).

    Cependant, ce présent sujet de mémoire qui fait l'objet de notre étude est l'aboutissement d'une longue réflexion menée par la SODEFITEX et exprimée par le Directeur de la Sécurisation des Approvisionnements en Produits Agricoles (D-SAPA). La mise en oeuvre de l'activité a été confiée au Chef de Service Crédit Agricole et Base de données suppléé dans son rôle d'encadreur au niveau de la structure par le Chef de Service Conseil Agricole Formation et Statistique (SCAFS). Après validation du sujet, le Dr Ibrahima MBDOJI enseignant chercheur à l'ISFAR, a décidé de m'accompagner dans mes recherches en tant que directeur de mémoire.

    En effet, cette étude « Diagnostic de l'approche conseil agricole de la SODEFITEX et proposition de solutions résilientes : cas des secteurs de Vélingara, Koungheul et de Kédougou » s'inscrit dans une perspective ouverte d'une contribution au plan de relance durable du coton au Sénégal d'Octobre 2019. Ce plan de relance initié par la SODEFITEX pour la filière cotonnière au Sénégal, vise à apporter des améliorations majeures sur différents axes, afin de relancer la production de coton graine qui ne cesse de baisser depuis quelques années.

    Les réalités sociales et agro-climatiques de la zone cotonnière sénégalaise rendent complexe et délicate la mise en oeuvres d'un conseil agricole efficace.

    Dans ce cadre, nous avons mené notre étude sur les trois (03) zones de production, selon le découpage agro-climatique de la SODEFITEX que sont : La zone sèche, la zone médiane et la zone humide. Un secteur agricole a été choisi dans chaque zone comme milieu d'étude pour noter les contraintes et la perception des acteurs de la filière cotonnière sur le conseil agricole actuel.

    Pour ce travail, la Direction de la Sécurisation des Approvisionnement en Produits Agricoles (D-SAPA) a mis les moyens de déplacements pour la collecte de données dans l'étendu de toute la zone cotonnière précisément dans les régions agricoles de la SODEFITEX de Tambacounda, Vélingara et Kédougou.

    iv

    Les travaux se sont bien déroulés grâce, i) aux orientations techniques et logistiques du D-SAPA Mr SEYDI Ibrahima, ii) à la supervision de mon encadreur technique de la SODEFITEX, Mr MBAYE Abdoulaye Chef de Service Conseil Agricole Formation et Statistique (SCAFS). La rédaction de ce mémoire a beaucoup bénéficié de la lecture du Dr NDOUR Abdoulaye Coordinateur de la Cellule Recherche/Développement de la SODEFITEX.

    Ce stage que je viens de dérouler à la SODEFITEX est l'aboutissement d'un accord de convention de stage, entre l'Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR Ex ENCR) et la Société de Développement et des Fibres Textiles (SODEFITEX), pour l'obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Agriculture, spécialité Conseil Agricole et Rural.

    V

    REMERCIEMENTS

    Je souhaite remercier en premier le Directeur de l'Institut Supérieur de Formation Agricole et Rural (ISFAR Ex ENCR) de Bambey le Pr El Hadji FAYE et le Directeur des Etudes M. Birahim FALL pour la qualité de la formation reçue.

    Je remercie tout particulièrement Dr Sadibou SOW coordinateur de la Licence Professionnelle Conseil Agricole et Rural (LPCAR) pour son travail majestueux et la rigueur qu'il a portée pour cette formation.

    Je remercie également Dr Ibrahima MBODJI. Son encadrement de qualité et ses conseils m'ont fait découvrir la recherche. Au-delà d'un Directeur de mémoire exemplaire qu'il est, par sa capacité à révéler le meilleur de chacun, M. MBODJI a su éclairer mon parcours de sa sagesse à travers ses conseils sur le plan académique.

    Je remercie tous les professeurs de l'Institut qui ont contribué à ma formation et ceux des autres départements.

    Je remercie profondément le Directeur Général de la SODEFITEX Papa Fata NDIAYE pour son accompagnement sans faille depuis mon admission à l'ISFAR jusqu'à la validation de mon stage dans la société qu'il dirige.

    Je remercie Monsieur Oumar KHOUMA de m'avoir orienté et conseillé lors de mon départ de la SODEFITEX pour l'ISFAR.

    Je tiens à remercier Monsieur Ibrahima SEYDI Directeur de la Sécurisation des Approvisionnements en Produits Agricoles (D-SAPA) de la SODEFITEX, pour m'avoir permis d'effectuer mes travaux de recherches au sein de sa direction ; un grand merci pour la qualité de l'environnement offert pour cette étude mais également pour la confiance accordée durant cette période. Vous avez toujours été disponible, à l'écoute et soucieux de donner une cohérence professionnelle à mon parcours. De surcroît, Mr Aliou DIALLO, son assistant n'a ménagé aucun effort pour le bon déroulement et la réussite de ce mémoire.

    Je remercie mon co-directeur de mémoire Monsieur Abdoulaye MBAYE Chef de Service Conseil Agricole Formation et Statistique (SCAFS) de la SODEFITEX qui a su m'accompagner à travers les différentes phases de mon étude de mémoire dans la société. Pour cette raison, je lui suis infiniment reconnaissant et je le remercie pour tout ce qu'il m'a apporté.

    vi

    Je remercie également Docteur Abdoulaye NDOUR Coordinateur de la Cellule Recherche / Développement (R/D) de la SODEFITEX pour avoir partagé son expérience et son regard sur le processus de recherche et de la rédaction de mon mémoire ;

    Je remercie tous ceux qui, à travers nos échanges, m'ont permis de progresser dans ma réflexion comme Abdou TRAORE et Seydou KANE respectivement Responsable Sélection Variétale et Responsable Volet Agronomique pour leur rigueur scientifique et leur collaboration sur la méthodologie de recherche et de l'exploitation des résultats.

    Aussi, je remercie chaleureusement Mame Tassé DABO, Baidy NIASS, Mamadou SANE, Bass DIENG ainsi que tous les chefs de région et chefs de secteur de la D-SAPA pour la confiance qu'ils m'ont accordée à chaque instant lors de la collecte des données.

    Enfin, je remercie familles et amis, qui, bien souvent au quotidien, m'ont soutenu dans mes efforts et ont su s'adapter à mon indisponibilité et contribué activement à l'accomplissement de ce travail. Je veux mentionner très particulièrement mon frère Mor Talla SEYE qui m'a toujours soutenu financièrement comme moralement, de même que Mamadou SEYE et Cheikh SEYE.

    Mes pensées se tournent naturellement vers tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

    vii

    RESUME

    Depuis plus d'une décennie, la production cotonnière ne cesse de baisser au Sénégal à cause de plusieurs facteurs (technique, économique, environnemental...). Le rôle du dispositif « conseil agricole » mis en place par la SODEFITEX est d'adopter une démarche prenant en compte tous ces facteurs liés à la production afin d'assister les cotonculteurs à réaliser de bons rendements agricoles qui amélioreraient leurs revenus et satisfaire la capacité industrielle de la société cotonnière. L'étude a été menée suivant une approche méthodologique qui consistait à faire des enquêtes auprès des producteurs, conseillers technico-commerciaux, chefs de secteur, de chefs de région et de représentants de la FNPC. Les résultats issus des différents secteurs agricoles de Kédougou, Vélingara et Koungheul ont montré que les contraintes majeures liées à la mise en oeuvre du conseil agricole sont d'ordre économique (le coût des intrants, manque de main d'oeuvre, présence d'autres sources de revenu), technique (respect et l'application de l'itinéraire technique, baisse du rendement agricole), environnementale liées aux changements climatiques comme le déficit pluviométrique et sociale (condition de vie des agents dans le milieu rural). Ces contraintes cachent des disparités selon les secteurs. A Kédougou, la pression foncière gagne du terrain, l'orpaillage occupe davantage les jeunes au détriment de l'agriculture, manque de matériels et le relief accidenté des parcelles, centres de production vastes et les villages abritant les GPC sont distant. A Koungheul, nous avons le détournement d'objectif des intrants, terres lessivées, diversification progressive au détriment du coton. Dans le secteur de Vélingara, la main d'oeuvre y manque, la diversification progressive au détriment du coton et aussi la baisse de la fertilité des sols. Ces résultats nous ont permis, à travers l'analyse SWOT du conseil agricole et du diagnostic atouts/contraintes des secteurs, de proposer des solutions adéquates consistant à apporter des améliorations majeures sur le conseil agricole pour relancer la production cotonnières face à toutes ces mutations.

    Mots clés : Production cotonnière, Conseil agricole, Contraintes, SODEFITEX, Zone cotonnière.

    VIII

    ABSTRACT

    For more than a decade, cotton production has been declining steadily in Senegal due to several factors (technical, economic, environmental, etc.). The role of the «agricultural advisory» system set up by SODEFITEX is to adopt an approach taking into account all these factors linked to production in order to assist cotton growers to achieve good agricultural yields which would improve their income and satisfy the capacity production of the cotton company. The study was conducted according to a methodological approach, which consisted of making surveys of producers, technical-commercial advisers, heads of sector, heads of region and representatives of the FNPC. The results from the different agricultural sectors of Kédougou, Vélingara and Koungheul have shown that the major constraints linked to the implementation of agricultural advice are economic (the cost of inputs, lack of labor, presence of other sources of income), technical (respect and application of the technical route, decline in agricultural yield), environmental linked to climate change such as rainfall and social deficit (living conditions of agents in rural areas). These constraints hide disparities between sectors. In Kédougou, the pressure on land is gaining ground, gold panning is more occupied by young people at the expense of agriculture, lack of materials and the rugged terrain of plots, vast production centers and the villages hosting the GPC are distant. In Koungheul, we have the objective diversion of inputs, leached land, and progressive diversification at the expense of cotton. In the Vélingara sector, there is a lack of labor, progressive diversification to the detriment of cotton and also a decline in soil fertility. These results have enabled us, through the SWOT analysis of agricultural advice and the strengths / constraints diagnosis of the sectors, to propose adequate solutions consisting in making major improvements in agricultural advice to relaunch cotton production in the face of all these changes.

    Keywords: Cotton production, Agricultural advice, Constraints, SODEFITEX, Cotton zone. .

    ix

    LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

    AMEX : Antenne Multilocale d'Expérimentation

    ANCAR : Agence National de Conseil Agricole et Rural

    BDPA : Bureau pour le Développement de la Production Agricole

    CFDT : Compagnie Française pour le Développement des Textiles

    CIDR : Compagnie Internationale de Développement Rural

    CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le

    Développement

    CNCAS : Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal

    CNRTL : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

    CTC : Conseiller Technico-Commercial

    DAPS : Direction de l'Analyse de la Prévision et des Statistiques

    DPC : Direction de la Production Cotonnière

    DSAPA : Direction la Sécurisation des Approvisionnements en Produits Agricoles

    EAC : Exploitation Agricole Cotonnière

    EAF : Exploitation Agricole Familiale

    FAO : Food and Agriculture Organisation (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation)

    FNPC : Fédération Nationale des Producteurs de Coton

    GPC : Groupement de Producteurs de Coton

    IRDR : Inter-Réseaux Développement Rural

    LBA : La Banque Agricole

    MYF : Médina Yoro Foula

    OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques

    X

    OP : Organisation des producteurs

    PR-PICA : Programme Régional de Production Intégrée du cotonnier en Afrique

    RD : Recherche Développement

    RISC : Responsable Intendance du Crédit et des Stocks

    RTPV : Relais Technique de Production Végétale

    SATEC : Société d'Assistance Technique et de Coopération

    SODEFITEX : Société de Développement des Fibres Textiles

    SWOT : Strenghts Weaknesses Opportinities and Threats (Forces Faiblesses Opportunités et Menaces)

    xi

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1 : Répartition des producteurs (producteurs simples, RTPV et gestionnaire formés) à

    enquêter dans la zone cotonnière 20

    Tableau 2 : Répartition des producteurs selon leur niveau de formation 22

    Tableau 3 : Répartition des producteurs selon leur mode d'acquisition du foncier 23

    Tableau 4 : Situation économique des producteurs de la zone cotonnière 24

    Tableau 5 : Contraintes en terme logistiques, moyens matériels du CTC pour bien mener le

    conseil agricole. 28
    Tableau 6 : Perception des producteurs sur l'adaptabilité du conseil agricole au contexte

    actuel. 30
    Tableau 7 : Perception des producteurs Gestionnaire formé sur le transfert du crédit vers les

    GPC. 31
    Tableau 8 : Perception des producteurs Gestionnaire formé sur la rentabilité de la démarche

    conseil et la gestion du crédit 32
    Tableau 9 : Perception des producteurs RTPV formés sur les formations dispensées par la

    SODEFITEX. 33

    Tableau 10 :Diagnostic des secteurs étudiés 36

    Tableau 11 : Analyse SWOT du conseil agricole de la SODEFITEX 37

    XII

    LISTE DES FIGURES

    Figure 1 : Hiérarchisation (actualisée) et rôle des différents acteurs du système de conseil

    agricole 8

    Figure 2: Evolution de la pluviométrie moyenne de la zone cotoniére de 2008 à 2018 15

    Figure 3 : Répartition des groupes d'âges des producteurs dans la zone cotonnière 21

    Figure 4 : Répartition des âges des producteurs dans la zone cotonnière 22

    Figure 5 : Répartition des producteurs selon leur capital foncier 23

    Figure 6 : Contraintes des producteurs, liées à la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC

    25

    Figure 7 : Contraintes liées à l'application de l'itinéraire technique dans la zone cotonnière 26

    Figure 8 : Rayon d'encadrement : distances moyennes (km) entre le GPC plus éloigné du

    Centre et le lieu de résidence du CTC 27

    Figure 9 : Evaluation activités contraignantes par le CTC 28

    Figure 10 : Perception des producteurs sur le dispositif du système conseil du conseil agricole

    29
    Figure 11 : Perception des producteurs sur les innovations dans le conseil fournit par la

    SODEFITEX 31
    Figure 12 : Perception des producteurs Relais (RTPV) formés sur la mise en place des relais

    de zone 32

    Figure 13 : Perception des CTC sur le fonctionnement du conseil agricole 33

    Figure 14 : Perception des CTC sur la cause de la baisse de la production agricole 34

    LISTE DES CARTES

    Carte 1 : La zone cotonnière Sénégalaise 14

    XIII

    SOMMAIRE

    DEDICACES i

    AVANT PROPOS iii

    REMERCIEMENTS v

    RESUME vii

    ABSTRACT viii

    LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ix

    LISTE DES TABLEAUX xi

    LISTE DES FIGURES xii

    LISTE DES CARTES xii

    SOMMAIRE xiii

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 3

    1 Généralité sur le conseil agricole 3

    1.1 Rappel historique du conseil agricole 3

    1.2 Définition des concepts vulgarisation agricole, conseil agricole, mutation et

    innovation 4

    1.3 Le conseil agricole à la SODEFITEX 6

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET METHODES 14

    2 Présentation du site 14

    2.1 Situation géographique et administrative 14

    2.2 Cadre biophysique 14

    2.3 Matériel et méthodes 17

    CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 21

    3 RESULTATS 21

    3.1 Les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en

    vigueur ; 21

    3.2 Perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton sur le conseil

    agricole 29

    3.3 PROPOSITION DE SOLUTIONS RESILIENTES 36

    3.4 DISCUSSION 41

    CONCLUSION 45

    BIBLIOGRAPHIE a

    TABLE DES MATIERES a

    ANNEXE d

    1

    INTRODUCTION

    La production agricole sénégalaise occupe une population rurale de 65 à 70% des actifs et pèse près de 20% du PIB (Ngom, 2006). L'agriculture constitue le socle de l'économie sénégalaise (Banque mondiale, 2019). Cependant, la filière cotonnière y tient une place particulière. Elle génère près de 5 % des recettes d'exportation du pays (Dieng, 2003). Elle est l'une des principales sources de revenu des populations du Sénégal oriental (Tambacounda et Kédougou) et de la Haute Casamance (Kolda et Vélingara). La production cotonnière emploie plus de 23 400 petits exploitants à travers le pays (SODEFITEX, 2018). Il en résulte, qu'elle fait partie des filières agricoles les mieux structurées du pays (Dieng, 2003).

    A l'échelle nationale, la production cotonnière connait d'énormes variations dans le temps, avec une forte tendance baissière depuis plus d'une décennie et les problèmes soulevés sont fonction des différentes conditions environnementales, agroécologiques, climatiques, économiques et politiques. Cette variabilité des conditions se traduit, pour la culture d'une même plante, par des différences significatives concernant les pratiques dans sa mise oeuvre et leurs impacts, et concernant les démarches à entreprendre et ressources disponibles pour répondre à ces impacts (FAO, 2015). Cette complexité de la variabilité des paramètres de production révèle le besoin de formation des acteurs de la filière cotonnière, notamment les cotonculteurs, pour acquérir des compétences techniques pour la bonne conduite des exploitations agricoles.

    Dès lors, la Société de Développement et des Fibres Textiles (SODEFITEX) est créée au Sénégal en mars 1974, plus précisément dans les zones sud et orientale du pays ( https://fr.wikipedia.org, 2018). Pour ce faire, la SODEFITEX a mis en place une Direction de la Production Cotonnière (DPC) qui supervise la production au champ par un dispositif de conseil agricole incluant la formation des producteurs, la mise en place des intrants et du matériel agricole à travers un système de crédit bancaire, et la commercialisation du coton graine produit, avant son évacuation vers les usines d'égrenage (Ndour, 2018). Le Conseil agricole à la base est mené par le conseiller technico-commercial CTC), sous l'autorité de son chef de secteur. Le CTC exécute les taches techniques du centre : application des stratégies de vulgarisation des itinéraires techniques, disponibilité et sécurisations des intrants agricoles et autres facteurs de productions destinés aux producteurs, parasitisme, estimation et commercialisations des produits agricoles (Ndour, 2018).

    2

    Pour ce présent mémoire, il s'agit d'étudier le fonctionnement du conseil agricole à la SODEFITEX, notamment l'approche utilisée. Ainsi, le titre proposé est « diagnostic de l'approche conseil agricole de la SODEFITEX et proposition de solutions résilientes : cas des secteurs de Vélingara, Koungheul et de Kédougou ».

    L'objectif général est de contribuer à la mise en place d'un système de conseil agricole performant à travers des solutions résilientes faces aux mutations de la zone cotonnière.

    Il s'agira plus spécifiquement :

    ? Diagnostiquer les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en vigueur ;

    ? Décrire la perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton; ? Proposer des solutions résilientes face aux mutations de la zone cotonnière.

    L'étude comporte en plus de l'introduction et de la conclusion trois (03) chapitres déclinés comme suit :

    V' Le chapitre I est consacré à la revue bibliographique, par une synthèse de la littérature sur le thème abordé.

    V' Le chapitre II traite la présentation du site, le matériel et les méthodes utilisés dans le cadre du travail.

    V' Le chapitre III porte sur les résultats et discussions

    3

    CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

    1 Généralité sur le conseil agricole

    1.1 Rappel historique du conseil agricole

    Après la seconde guerre mondiale de 1945, les États, au niveau mondial, ont investi massivement dans le conseil agricole pour moderniser l'agriculture et régler les problèmes de sécurité alimentaire (Dugué et al, 2019).

    Selon Sédogo et al (2015), La période coloniale de 1947 à 1960 est une ère du transfert de technologie aux populations de manière souvent très dirigiste.

    Cette période a été caractérisée par des interventions de transferts de technologies et des connaissances centrées sur les productions de rente destinées à l'exportation sous l'implantation de plusieurs structures étrangères de recherche/développement et de vulgarisation. Ils s'agissaient des compagnies étrangères françaises telles que la Compagnie Française pour le Développement des textiles (CFDT), la Société d'Assistance Technique et de Coopération (SATEC), le Bureau pour le Développement de la Production Agricole (BDPA) et la Compagnie Internationale de Développement rural (CIDR) au Sud-Ouest et au Sahel pour la production agricole et l'épargne villageoise, (Ba et al, 2018).

    Au lendemain des 'indépendances, la plupart des pays africains nationalisent les sociétés qui étaient sous tutelles de ces entreprises étrangères. C'est le cas de la CFDT et des sociétés cotonnières en Afrique de l'Ouest et du Centre ( www.sofitex.bf).

    D'après Inter-réseaux Développement rural dans sa revue n°77 Grain de sel 2019, le conseil s'est développé en Afrique à partir des années 1960 avec une approche d'encadrement. Dans le domaine des filières agricoles d'exportation, ce rôle s'était exprimé par l'instauration d'organismes para-étatiques assumant à la fois les fonctions d'exécution et de supervision des diverses tâches, depuis la production jusqu'à l'exportation, en passant par l'approvisionnement en intrants et la fourniture de conseil technique (Fok et Tazi, 2003).

    Ainsi beaucoup de pays africains ont adopté de nouvelles politiques agricoles visant à renforcer le conseil agricole. Au Sénégal, on note la création de nouvelle structure comme l'Agence National de Conseil Agricole et Rural (ANCAR), créée en Février 1997 qui va intervenir dans les domaines comme l'agriculture, l'élevage, la foresterie, la pêche, l'irrigation, l'hydraulique, l'environnement et la transformation et la commercialisation des produits agricoles ( www.agritrop.cirad.fr). D'après la même source, son rôle est de coordonner et d'apporter des solutions face aux problèmes rencontrés et aux besoins exprimés

    4

    par exemple en termes d'intrant et de matériel agricole, par les producteurs. Elle devra aussi participer au renforcement de capacités des producteurs et assurer l'appui dans le processus de l'élaboration de mise en oeuvre du service conseil.

    Ce système reste et demeure une solution pour le monde rural en termes d'appui et de soutien comme l'a affirmé (Ngom, 2006) « Ce système de conseil visait à promouvoir une agriculture intensive inspirée des principes de la révolution verte. Bien que fortement critiqué par des bailleurs, des chercheurs ou des organisations paysannes (OP), il inspire encore les responsables de nombreux dispositifs de conseil, notamment ceux portés par des firmes de l'amont et de l'aval. Après une période de retrait de l'État ».

    La vulgarisation et le conseil agricoles permettent d'appuyer les paysans à la prise en charge de leurs besoins d'approvisionnement en intrants, en crédit et en équipement agricoles. Ces appuis permettent l'amélioration de la productivité et l'accroissement des revenus agricoles, par la mise en application des résultats de la recherche à travers les innovations techniques (AGRIDAPE, 2013).

    En Afrique de l'Ouest, après le retrait de l'État dans la gestion globale des services de conseil agricole vers les années 2000, beaucoup d'acteurs du développement rural s'y intéressent vu les nombreuses opportunités liées à cette activité. Les méthodes et les approches de conseil sont variables selon les acteurs et les conditions de production (Inter-réseaux Développement Rural, 2019).

    Généralement la pratique du Conseil agricole repose sur des méthodes participatives qui impliquent les agriculteurs dans les prises de décisions afin de favoriser leur autonomie.

    1.2 Définition des concepts vulgarisation agricole, conseil agricole, mutation et innovation

    1.2.1 La vulgarisation agricole et Organisation de producteurs (OP)

    Selon le (CNRTL)1, la vulgarisation est le fait d'adapter des notions, des connaissances scientifiques ou techniques afin de les rendre compréhensibles au non-spécialiste; reformulation d'un discours spécialisé qui consiste généralement à le débarrasser de ses difficultés spécifiques, de ses caractères techniques afin de le rendre accessible au grand public ( www.cnrtl.fr). Pour mieux faire comprendre cette notion de vulgarisation dans le contexte agricole, (Dugué et al, 2017) l'ont défini comme un « ensemble des démarches et

    1 Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, de France.

    5

    des dispositifs visant à faire connaitre des innovations techniques et des technologies éprouvées ailleurs pouvant résoudre les problèmes de différentes natures rencontrées par les producteurs dans les systèmes d'exploitation agropastoraux et halieutiques et/ou les autres acteurs des filières et des territoires ruraux ».

    Les innovations techniques sont relayées puis vulgarisés par les services agricoles à travers des messages et outils didactiques destinés en milieu rural aux producteurs généralement organisés en groupements appelés Organisation de producteurs (OP). Ainsi, Crozier (1977) dans l'acteur et le système, définit une OP comme étant un « construit politique et culturel, comme l'instrument que les acteurs sociaux se sont forgés pour « régler » leurs interactions de façon à obtenir le minimum de coopération nécessaire à la poursuite d'objectifs communs ».

    1.2.2 Le conseil agricole

    Les structures prestataires de services agricoles ont chacune un regard différent sur la définition du conseil agricole selon leur méthode et approche utilisée, mais leurs définitions semblent converger vers les mêmes principes de prestation. Seulement quelques mesures d'accompagnement les différencient les unes des autres.

    Cependant, l'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) du Sénégal définit le conseil agricole comme l'ensemble des appuis techniques et méthodologiques fournis à une personne ou à un groupe de personnes, dans les secteurs ciblés, en vue d'une prise de décision pour la satisfaction de leurs problèmes en tenant compte de leurs possibilités, objectifs et contraintes (ANCAR, 2001). Dans le même sens, INTER-RESEAUX DEVELOPPEMENT RURAL (IRDR), le conseil agricole est l'ensemble de démarches et dispositifs permettant d'apporter un appui aux exploitations agricoles (productions végétales, animales et halieutiques, transformation et commercialisation des produits) et à leurs organisations dans les domaines de la gestion de la production (choix des techniques, organisation du travail, etc.), de la gestion économique de l'exploitation agricole et des structures collectives (OP, coopératives), de la gestion des ressources d'un territoire (naturelles, financières, en main d'oeuvre) et, de l'acquisition et de la maîtrise des savoir-faire et des connaissances » Inter-réseaux Développement Rural, (2019). En définitive, la notion de conseil agricole étant complexe, les définitions tentent simplement de rendre compte de la pluralité des formes de conseil agricole qui interviennent en synergie et se renforcent mutuellement.

    6

    1.2.3 Mutation et innovation

    La mutation peut être considérée comme une transformation, un changement économique et social, brusque et spectaculaire, qui entraîne une modification profonde des structures ( www.cnrtl.com). En ce qui nous concerne, le sujet de mémoire parle de mutation comme étant des changements qui s'opèrent en zone cotonnière et de la modification structurelle de l'organisation de la SODEFITEX dans son service de conseil agricole.

    L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, année) définit l'innovation comme étant « la mise en oeuvre d'un produit, que ce soit un bien ou un service, d'un processus nouveau ou sensiblement amélioré, d'une nouvelle méthode de commercialisation ou d'une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l'entreprise, l'organisation du lieu de travail ou les relations extérieures (Dubé, 2012) ». En effet ce terme gagne de plus en plus de terrain dans le monde agricole en faisant allusion à de nouvelles transferts de technologie qui soient en adéquation avec les principes de la durabilité comme le précise la FAO (2018) l'innovation agricole est « le processus par lequel des individus ou des organisations mettent en oeuvre des produits, des procédés ou des modes d'organisation, nouveaux ou déjà existants, pour la première fois dans un contexte spécifique afin d'améliorer l'efficacité, la compétitivité, la résilience ou la durabilité environnementale, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la nutrition, au développement économique et à la gestion durable des ressources naturelles ».

    1.3 Le conseil agricole à la SODEFITEX

    Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX, à ses producteurs contractuels, repose sur une démarche et une approche détaillées ci-dessous.

    1.3.1 La démarche conseil agricole de la SODEFITE

    1.3.1.1 Le système conseil agricole à la SODEFITEX

    Le système de conseil agricole adopté par la SODEFITEX est structuré d'une manière

    hiérarchique.

    Au plan opérationnel, la zone cotonnière du Sénégal est découpée en 4 régions de production agricole dirigées chacune par un chef de région rattaché hiérarchiquement à la Direction de la sécurisation des approvisionnements en produits agricoles (DSAPA). Chaque région est subdivisée en secteurs de production conduit chacun par un chef de secteur. Chaque secteur est composé de centres d'encadrement pilotés chacun par un technicien agricole dénommé conseiller technico-commercial (CTC). Le CTC encadre les groupements de producteurs de coton (GPC) au niveau des villages. Chaque GPC dispose d'un relais technique de production

    7

    végétale (RTPV), qui assure l'interface entre les producteurs dont il fait partie et le CTC. Les producteurs de coton qui forment les GPC évoluent dans les exploitations agricoles cotonnières (EAC) (Ndour, 2018).

    1.3.1.2 Fonctionnement du système de conseil agricole à la SODEFITEX

    (Conseillers Technico - Commerciaux - CTC

    Secteurs de production (Chefs de secteurs)

    Centres de production

    Régions cotonnière (Chefs de régions)

    Direction de la
    Sécurisation en
    Approvisionnement
    en Produits
    Agricoles
    (DSAPA)

    Définition et Coordination de toutes les activités de la Direction ; Gestion du personnel ; Suivi des plans de campagne des productions agricoles (Coton, Maïs, Riz, Arachide) contractuelles ou en régie ; Mise à disposition et gestion des intrants, du suivi des stocks et du crédit agricole ; Veiller à l'adéquation et efficacité des programmes de recherches développement ; Mise au point et opérationnalité des itinéraires techniques (vulgarisation appropriation et application par les producteurs), incluant la motorisation et le développement de la politique des prestations motorisées en zone cotonnière ; Organiser les programmes de formation en direction des Conseillers Technico commerciaux (CTC) et des producteurs ; Organiser la commercialisation des productions agricoles ; Gérer le personnel et les moyens matériels de la Direction t (Staff, Régions, Secteurs et Centres) ; Exécuter toutes les tâches confiées par le Directeur Agroindustriel et/ou par le Directeur Général.

    Sous l'autorité DSAPA Coordonner les activités de production des Secteurs ; Veiller à l'application rigoureuse des itinéraires techniques validés et en vulgarisation ; Assurer la disponibilité et la sécurisation des intrants agricoles et autres facteurs de production destinés aux producteurs de la Région ; Participer à la réalisation, mise à jour et à la disponibilité des statistiques agricoles (GPC, producteurs, surfaces, répartitions des levées, suivi application des itinéraires techniques, estimations des productions etc.).

    Sous l'autorité du chef de région, Assurer le pilotage des tâches administratives et techniques du secteur : application rigoureuse des itinéraires techniques validés et vulgarisés ; disponibilité et sécurisation des intrants agricoles et autres facteurs de production destinés aux producteurs du secteur ; réalisation, mise à jour et disponibilité des statistiques agricoles (GPC, producteurs, surfaces, répartitions des levées, pluviométrie, parasitisme, estimations des productions, commercialisation des produits agricoles et gestion du crédit, etc.)

    Sous l'autorité du chef de secteur, exécuter les tâches techniques du centre : application des stratégies de vulgarisation des itinéraires techniques; disponibilité et sécurisation des intrants agricoles et autres facteurs de production destinés aux producteurs du centre ; réalisation, mise à jour et disponibilité des statistiques agricoles (GPC, producteurs, surfaces, répartitions des levées, pluviométrie, parasitisme, estimations des productions, commercialisation des produits agricoles et gestion du crédit, etc.)

    8

    Figure 1 : Hiérarchisation (actualisée) et rôle des différents acteurs du système de conseil agricole

    Source : (Ndour, 2018)

    1.3.2 Approche conseil agricole de la SODEFITEX

    Selon la FAO, « la nouvelle approche du conseil agricole et rural repose sur le principe de la reconnaissance des producteurs comme premiers acteurs de l'amélioration de leurs systèmes de production et de l'aménagement et de la gestion de leurs territoires » (FAO, 2018).

    Dans ce sens, l'approche conseil agricole de la SODEFITEX assimile le producteur comme partenaire principal contractuel et premier acteur responsable du crédit agricole et de l'amélioration de la productivité et des systèmes de production agricole.

    9

    L'approche conseil agricole de la SODEFITEX est « Technico-commerciale » s'appliquant à la gestion et la conduite des exploitations agricoles familiales (EAF). Elle repose sur la mise en confiance des producteurs par rapport à la culture cotonnière, la sécurisation du crédit agricole et du revenu des producteurs. Cette mise en confiance s'appuie sur la disponibilité permanente d'un bon niveau d'encadrement technique et de la garantie d'une commercialisation organisée de la totalité de la production. Cette approche est du type Conseil à l'exploitation familiale ou conseil de gestion, tel que défini par Faure et al., (2004) « Le conseil à l'exploitation familiale ou conseil de gestion est une démarche globale qui renforce les capacités des paysans et de leurs familles à suivre leurs activités, analyser leur situation, prévoir et faire des choix, évaluer leurs résultats. Il prend en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et, si possible environnementaux de leurs activités »

    1.3.2.1 Conseil à l'exploitation familiale ou conseil de gestion à la SODEFITEX

    Il repose sur deux piliers que sont : l'intervention technique « vulgarisation agricole ou conseil technique » et la gestion économique et commerciale ;

    a. L'intervention technique « vulgarisation agricole ou conseil technique » :

    A la SODEFITEX, le conseil agricole vu sous l'angle de la vulgarisation agricole, vise l'appropriation et la bonne pratique de l'itinéraire techniques constamment mis à jour avec les innovations techniques proposées et validées par la Recherche Développement (R/D) comme l'a affirmé Ndour et al., (2018) « C'est une branche technique de la SODEFITEX, qui assure le dialogue Chercheurs- Développeurs-Agriculteurs. C'est par ce partenariat que des diagnostics sont réalisés, des contraintes identifiées et des innovations techniques testées, à travers les infrastructures de recherche (AMEX2 et sites RD3), avant d'être retenues ou non en vulgarisation ».

    Dans cette logique, la SODEFITEX déroule chaque année un programme de formation / recyclage pour les CTC et RTPV, pour une bonne maitrise et une meilleure diffusion des innovations techniques nouvellement recommandées par la RD. Ces formations sont réalisées à travers des séminaires organisés en collaboration avec les partenaires techniques qui sont le plus souvent fournisseurs des innovations vulgarisées. Au niveau de chaque GPC, un RTPV

    2 Antenne Multilocale d'Expérimentation, comme son nom l'indique, il s'agit ici d'un périmètre aménagé et délimité par la SODEFITEX pouvant conduire de multitudes essais dont la gestion revient à un observateur.

    3 Site en milieu paysans dans lequel des essais sont conduits par des observateurs sur des parcelles d'étude gérées par des producteurs.

    10

    est formé. Ce sont les CTC et les RTPV qui assurent, auprès des producteurs, la démultiplication des informations techniques acquises à l'occasion de ces séminaires. Le programme de recyclage des CTC et RTPV pour la vulgarisation agricole est résumé (Voir Annexe 8).

    b. La gestion économique et commerciale

    Cette approche consiste à travers un programme de marketing agricole, à fidéliser le producteur en le mettant en confiance par rapport à l'activité que la SODEFITEX lui propose. La démarche concerne la clarification du contrat de production, notamment l'accompagnement technique permanente (CTC, RTPV), les coûts et modalités d'acquisition des intrants agricoles, les prix d'achat de la production à terme, la disponibilité et la gestion du crédit agricole, la gestion des stocks et les conditions de la commercialisation du coton graine.

    -La contractualisation : Au Sénégal, la production de coton est pluviale et contractuelle avec des producteurs au sein de petites exploitations agricoles familiales (EAF). Le partenariat contractuel entre la SODEFITEX et les producteurs est fondé sur la confiance et la solidarité, sur l'engagement à livrer des produits de qualité avec une excellente productivité au champ. Cette dernière disposition permet de bien rentabiliser le crédit agricole octroyé pour l'acquisition d'intrants et équipement agricoles, et dont le remboursement est basé sur un principe de caution solidaire au sein du GPC. Les producteurs contractuels bénéficient du conseil agricole de la SODEFITEX qui s'engage aussi à l'achat de toute la production de coton graine à des prix fixés avant mise en culture et à rémunérer le producteur après prélèvement du crédit en remboursement à la banque et à la SODEFITEX pour les semences particulièrement. A ce partenariat, il faut ajouter les actions annuelles de service public, par l'alphabétisation et la formation professionnelle dispensées par la SODEFITEX au profit des agriculteurs.

    -La gestion du crédit et des stocks : Le cotonnier est une culture exigeante en intrant et demande beaucoup de moyens pour sa production. Les populations rurales ciblées n'ont pas accès aux intrants sans crédit bancaire. La FNPC à travers sa forme d'organisation obtient, assure le crédit pour les producteurs auprès de la Banque Agricole du Sénégal (LBA ex. CNCAS4) et confie à la SODEFITEX toutes les tâches liées à la gestion et au contrôle des intrants et matériels agricoles à travers l'encadrement technique dirigé par les chefs de régions

    4 Caisse Nationale du Crédit Agricole Sénégalais qui est devenue La Banque Agricole du Sénégal (LBA)

    11

    de production. . Les intrants « semence, engrais, herbicide, pesticide, etc... » sont distribués aux producteurs en proportions des superficies validées par GPC. Cette validation implique l'ensemble des parties prenantes5 de la production cotonnière qui trouvent un accord sur la répartition des matériels agricoles, sur l'étendue de la zone cotonnière, fixée sur la base des critères qui prennent en compte le rendement et la superficie emblavée. Donc un producteur bénéficiaire de matériels agricoles remboursera son prêt matériel sous forme d'annuité pendant la collecte, en déduction de la valeur de sa production.

    Dans la gestion, après la mise en place des intrants par le RISC, le gestionnaire assure la distribution individuelle des intrants de son GPC sous la couverture de son CTC qui contrôle les flux à travers des contrôles physiques qu'il opère auprès de lui. Le CTC fera ensuite des confrontations échelonnées avec son RISC pour une meilleure transparence de la gestion puisque le crédit en charge de la FNPC. A ce titre,

    La SODEFITEX applique aussi la caution solidaire6 pour mieux sécuriser le crédit, vu que certains producteurs n'arrivent pas individuellement à rembourser le crédit emprunté.

    Le marketing agricole : La baisse de la production cotonnière enregistrée ces dernières campagnes au Sénégal préoccupe les responsables de la SODEFITEX. D'après Amadou Oury Diallo sur ( www.jeuneafrique.com) « Le prix de l'arachide est beaucoup plus favorable ces dernières années à cause de l'intervention des négociants chinois au Sénégal. Dans les exploitations agricoles familiales, les cultures de rente sont en compétition. En général, il faut que le ratio des prix coton/arachide soit de 1,3 pour que la compétition soit équilibrée entre les deux produits. Si l'arachide se négocie entre 240 et 245 FCFA le kilo, et le coton est à 255 F CFA le kilo, il est évident que, dans ces conditions, le coton ne peut pas tenir ». Cette concurrence du coton face aux cultures de rente comme l'arachide a poussé la SODEFITEX à s'intéresser au markéting commercial. Cela va aboutir à l'augmentation du prix du coton à 300 F CFA pour qu'il puisse être compétitif face à l'arachide. D'autant plus que le nombre de producteur ait diminué, la SODEFITEX à travers son service marketing et les CTC qui développent des actions de markéting, élabore des plans stratégiques commerciaux afin de gagner de nouveaux producteurs et de pouvoir aussi les fidéliser à produire plus de coton comme l'a dit Monsieur Ahmed B DIOP, Ex DG (2001 à 2018), « Notre objectif est de mobiliser tous les salariés de l'entreprise qui se mettent en ordre de bataille pour recruter de «

    5 Direction de la Production Cotonnière, Fédération Nationale des Producteurs de Coton et Producteurs

    6 Le cautionnement solidaire est un engagement personnel donné par une ou plusieurs personnes selon lequel, en cas de défaillance de la personne garantie, la caution solidaire peut être poursuivie pour la somme totale de la créance avant le débiteur principal. Avec le cautionnement solidaire, la caution ne jouit ni du bénéfice de discussion, ni du bénéfice de division ( www.mataf.net).

    12

    bons » agriculteurs capables de soutenir la relance de la production, condition sine qua non pour la rentabilité et la pérennité de notre entreprise. ... ».

    Ainsi, le CTC est devenu entre autre, un démarcheur qui doit aller chercher et trouver les bons producteurs avec les objectifs fixés sur l'enrôlement pour son centre d'encadrement.

    La commercialisation du coton graine : Selon Ndour (2018), La FNPC et la société cotonnière sont tenus de s'organiser pour mettre en place une stratégie efficace de prise en charge de la récolte, la collecte, la commercialisation, le transport et la transformation de la production de coton graine, dans toute l'étendue du bassin cotonnier, selon le niveau de la production et la situation géographique des différents points de collecte (marchés) très dispersés et quelques fois enclavés. On comprend ainsi l'absolue nécessité de prédire - avec précision - la production bien avant la récolte, pour être à la hauteur des enjeux financiers et organisationnels, et mettre à la disposition de la filière les informations capitales permettant d'élaborer :

    > La prévision et mobilisation des fonds importants destinés à la récolte, à l'achat du coton graine attendu ;

    > L'organisation de la collecte et de la commercialisation (réfection pistes rurales, aménagement des aires de marchés, bascules et accessoires, fournitures, personnel, escortes fonds, etc.);

    > La logistique de collecte et stockage du coton graine (magasins, silos, camions/caisses, carburant, chauffeurs, toiles de pesées, etc.) ;

    > L'égrenage industriel du coton graine (nombre de quarts à mobiliser pour chaque usine, personnel d'usines, quantités de chaussettes d'emballage des balles de fibres de coton, les liens en acier pour l'attache des balles, etc.) ;

    > L'organisation de la production de semences et la vente des produits d'égrenage (fibres et graines de coton) ;

    > Le suivi budgétaire,

    > Les statistiques de production cotonnière pour le besoin d'orientations stratégiques de l'Etat, des Communes et des partenaires (banques, fournisseurs) ;

    La sensibilité de ces différents paramètres justifie l'importance que revêtent la prévision précoce de la production et la précision des résultats obtenus. En effet, la précision des estimations précoces permet à la société cotonnière de respecter ses engagements de ventes auprès des Trader, de garder ainsi leur confiance et éviter de subir de lourdes pénalités, au cas

    13

    où les quantités engagées dans les contrats de vente ne soient pas disponibles. La gestion et l'organisation du système de production sera d'autant plus aisée que les prévisions se rapprocheront des réalisations effectives. L'économie de marché impose la disponibilité de données agricoles à jour et fiables pour fonder les prises de décisions. C'est pourquoi les sociétés cotonnières procèdent à l'évaluation précoce de la production attendue pour chaque campagne agricole.

    Au niveau marché, le CTC assure la collecte en présence des membres du comité de gestion du GPC (Président, Gestionnaire et RTPV).

    14

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET METHODES

    2 Présentation du site

    2.1 Situation géographique et administrative

    Cette zone communément appelée «Zone Cotonnière» ou «Tiers Sud» couvre le Sénégal Oriental, la Casamance Continentale et le Sud du Sine Saloum. Il correspond aux régions administratives de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et le sud des régions de Fatick et de Kaolack. Elle se situe entre 12 ° 30 et 14 ° parallèles Nord de part et d'autre du fleuve Gambie. Elle couvre une superficie de 78 480 km2 soit près de 40 % du territoire national et concentre près de 31% de la population totale du pays (Dièye, 2017).

    Carte 1 : La zone cotonnière Sénégalaise

    Source : SODEFITEX (2019),

    2.2 Cadre biophysique

    2.2.1 Le climat

    Le climat de la zone cotonnière est de type soudano-sahélien dans la partie Nord du fleuve Gambie et Soudano-Guinéen aux confins sud-est du pays. Il présente deux saisons bien distinctes:

    ? Une saison des pluies ou hivernage qui s'étend de Juin à Octobre ;

    ? Une saison sèche de Novembre à Mai.

    c. A. La température

    On distingue deux grandes périodes de régimes thermiques :

    ·

    15

    La période de basses températures de Juillet à Février avec cependant plus de fraîcheur aux mois de décembre et de janvier (25 à 28 °C).

    · La période de hautes températures entre Mars et juin (29 à 40 °C).

    b. La pluviométrie

    La courbe ci-après donne l'évolution de la pluviométrie moyenne annuelle des dix (10) dernières années où on note une variation entre 836 mm et 1094 mm des quantités d'eau enregistrées dans la zone cotonnière. Cependant, notons qu'en (2011-2012), (2014-2015) et (2016-2017) la pluviométrie moyenne annuelle a largement baissé jusqu'à atteindre respectivement 798 mm, 748 mm et 798 mm. Toutefois, ces moyennes cachent des disparités entre les secteurs. Les zones comme Koungheul, Koussanar, Missirah, Dianké ont rarement dépassé la barre des 800 mm au cours de ces quinze dernières années. Tandis que les secteurs de Kédougou, Saraya, Vélingara, Linkéring, Pakour, Kounkané, Dabo, Médina Yoro Foula, Kolda, sont rarement descendus de la barre des 900 mm La pluviométrie moyenne est assez suffisante pour la culture du coton, cependant la répartition dans le temps et dans l'espace pose problème.

    Puviom"trie moyenne (mm)

    1200

    1000

    400

    800

    600

    200

    0

    2008-20092009-20102010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-20162016-20172017-2018

    1001 974

    1094

    Pluviométrie moyenne

    Année (Campagne agricole)

    798

    1048

    888

    748

    990

    836

    798

    Figure 2: Evolution de la pluviométrie moyenne de la zone cotoniére de 2008 à 2018 Source : Auteur

    c. Les vents

    Les vents dominants sont l'alizé continental de direction Nord-Sud en saison sèche, l'harmattan de secteur Est avec des airs chauds et secs et la mousson en saison des pluies à partir de Mai.

    2.2.2 Les sols

    1. Les lithosols

    Ce sont des sols peu évolués d'érosion. Ils sont formés sur roche dure et contiennent des débris grossiers. Ces sols sont représentés par cinq (5) familles au Sénégal. La famille qu'on

    16

    retrouve dans la zone cotonnière est celle des cuirasses ferralitiques sur schistes et grès argileux. Cette famille regroupe l'ensemble des cuirasses ferralitiques qui sont à affleurement au Sénégal Oriental (Dièye 2017).

    2. Les vertisols

    Ils sont essentiellement caractérisés par leur richesse en argile gonflante formant avec l'humus un complexe stable (complexe argilo-humique). On les retrouve au Sénégal Oriental dans les régions Ouest et Nord-Ouest de Kédougou, pratiquement partout où affleurent des roches basiques ou ultrabasiques. Ce sont des sols pauvres en matière organique mais riches en éléments chimiques. Cependant il faut noter qu'ils sont très difficiles à travailler du fait de leur forte teneur en argile.

    3. Les sols ferrugineux tropicaux lessivés

    Ils se forment sur matériaux divers et se développent en zone soudanienne. L'horizon superficiel est décoloré plus ou moins complètement et devient beige. Ils sont constitués de plusieurs familles et sont largement représentés dans la zone cotonnière.

    Ainsi on distingue

    ? Les sols ferrugineux sur grés sablo-argileux au Sud de Kaffrine, et vers Dialacoto au Sud Est.

    ? Les sols ferrugineux sur grés sablo-argileux et de colluvions sableuses : Ils sont bien représentés dans la région de Koungheul, de Koumpentoum, de Koussanar et de Tambacounda

    ? Les sols ferrugineux sur arène granitique : Cette famille n'a été reconnue qu'à l'extrémité orientale du Sénégal, dans la région de Saraya.

    ? Les sols à concrétions et cuirasses ferrugineuses fréquemment affleurantes avec la famille sur schistes gréseux : Les sols de cette famille s'observent uniquement au Sénégal Oriental.

    4. Les sols hydromorphes:

    Ce sont les sols des terrasses inférieures, ils sont aptes à la riziculture de submersion et abritent également des casiers. Ils sont surtout rencontrés à Kolda.

    5. Les sols minéraux bruts

    Il résulte de l'érosion et d'un apport éolien et fluvial. Ils sont impropres à la culture en général.

    17

    La fragilité de ces sols et leur faible taux de matière organique exigent des techniques de conservation pour maintenir leur potentiel productif. Ainsi, une bonne stratégie de motorisation doit donc prendre en compte cet aspect.

    2.2.3 La végétation

    Ces types de sols sont les supports d'associations végétales diverses. Ainsi il y a la savane arborée plus ou moins dégradée (type soudanien avec des influences sahéliennes au Nord et Guinéenne au Sud) et la strate arborée avec comme espèces dominantes : Adansonia digitata, Guiéra sénégalensis, Terminalia macroptera, Cordyla pinnata, Sterculia stigera, Parkia biglobosa et Ptérocarpus erimaceus qui est le principal ligneux fourrager de la zone. Le sous-bois arbustif est essentiellement composé de Combrétacées et le tapis herbacé de Graminées.

    2.2.4 Découpage agro-climatique

    Pour mieux recadrer les thèmes techniques aux spécificités de chaque partie de la région cotonnière, la SODEFITEX a aussi procédé à un zonage agro climatique qui englobe une zone sud, une zone médiane et une zone nord aux caractéristiques climatiques, édaphiques, socioéconomiques et démographiques homogènes. Les trois zones identifiées sont :

    1. La Zone Nord ou Zone sèche:

    Elle couvre les secteurs agricoles de Koussanar, Koungheul et Nioro ; la pluviométrie y est chroniquement déficitaire (<700 mm) avec un rendement moyen de l'ordre de 600kg/ha.

    2. La Zone médiane:

    Elle concerne les secteurs de Missirah, Dianké, Médina Yoro Foula (Nord Dabo) et Vélingara (au nord-est de Kounkané). La pluviométrie est aléatoire (comprise entre 700 et 800 mm) ; elle connaît une productivité moyenne de 600 à 900 kg/ha pour le coton.

    3. La Zone Sud ou Zone humide :

    Il s'agit des secteurs de Kolda, Dabo (Sud), Kounkané, Linkéring, Kédougou, Saraya. Elle bénéficie d'une pluviométrie sécurisée (>800 mm) avec un rendement moyen de 900 à plus de 1 200 kg/ha.

    2.3 Matériel et méthodes

    2.3.1 Matériel

    Pour cette étude, nous avions utilisé le matériel ci-dessous, pour bien mener les travaux.

    ? Fiches d'enquêtes destinées aux producteurs et conseillers techniques (CTC) ;

    ? Guides d'entretien destinées aux RTPV formés, gestionnaires formés, chefs de région, chefs de secteur, Représentants de la FNPC

    ? Les rapports annuels du service statistique de la SODEFITEX ;

    18

    Pour rendre encore possible ce travail, nous avons utilisé d'autres matériels ;

    ? Un ordinateur portable pour l'analyse des données et la rédaction du document. ? Des logiciels Sphinx, SPSS, Excel et Word pour l'analyse des données.

    2.3.2 Méthodes

    ? Définition de l'échantillon d'enquête ? Unité d'échantillonnage

    L'étude porte sur l'étendue de la zone cotonnière, sur une population enquêtée composée de producteurs (producteurs simples, gestionnaires producteurs et relais producteur), de conseillers technico-commerciaux (CTC), de chefs de secteur, de chefs de région et de représentants de la FNPC.

    ? Dans chaque zone agroclimatique, nous avons choisi aléatoirement un secteur. Dans

    chaque secteur sorti on a pris aléatoirement un centre d'encadrement et dans chacun de ces centres d'encadrement nous avons pris le GPC qui a plus le nombre de producteurs. Tous les producteurs du GPC choisi sont à enquêter. Finalement nous avons eu 73 producteurs.

    ? Le choix du nombre de CTC à enquêter est obtenu au niveau « secteur », et pour cela nous avons choisi tous les CTC de chaque secteur. Au total, on a eu 14 CTC.

    ? Les gestionnaires et les relais qui sont enquêtés sont ceux formés et actifs pour l'ensemble de chaque centre sorti au tirage : Au total, ils sont au nombre de 26 Gestionnaire et de 24 RTPV

    ? Pour chaque région et secteur sorti, nous avons enquêté respectivement un (01) chef de région et un (01) Chef de secteur, Ce qui fait qu'on aura 3 chefs de région et 3 chefs de secteur pour la zone cotonnière.

    ? Pour les représentants de la FNPC nous avons pris 2 du bureau exécutif et 03 techniciens des unions soit au total 5 personnes.

    2.3.3 Plan de l'étude

    L'étude de ce mémoire a duré (03) mois. Elle s'est déroulée de septembre 2019 à décembre 2019. Il s'agit ici, dans son élaboration, de collecter des données à travers des entretiens individuels avec certains agents et responsables de la SODEFITEX, exploiter les documents produits par l'entreprise en rapport avec le conseil agricole, élaborer et exploiter des questionnaires et guides d'entretien relatant les faits et contraintes liées à l'actuel conseil agricole suivi de la rédaction du rapport.

    19

    2.3.4 Phase exploratoire

    La phase exploratoire se situe durant les mois de novembre et de décembre. Elle a impliqué l'ensemble du Staff de la DSAPA (Coordonnateur R/D, Chefs de régions, chefs de secteurs et CTC), les représentants de la FNPC (Membres du bureau exécutif et techniciens d'union) et les producteurs. C'est une phase importante pour obtenir l'essentiel des informations liées à l'étude.

    Il s'agit ici d'explorer la zone cotonnière selon son découpage agro-climatique dans lequel on a (03) trois zones respectivement les secteurs, les centre et les GPC à enquêter :

    ? Zone sèche : On a la région agricole de Tamba-Kahone, Secteur Koungheul, Centre Koumpentoum, GPC Sianthie Mamadou Coly;

    ? Zone médiane : On a la région agricole de Vélingara, Secteur Vélingara, Centre Vélingara, GPC Saré Konco.

    ? Zone humide : On a la région agricole de Kédougou, Secteur Kédougou, Centre Salémata, GPC Arsas.

    2.3.5 Répartition des producteurs (producteurs simples, RTPV et gestionnaire formés) à enquêtés dans la zone cotonnière

    Tableau 1 : Répartition des producteurs (producteurs simples, RTPV et gestionnaire formés) à enquêter dans la zone cotonnière

     
     
     
     
     
     
     
     

    Nombre

    de

    producte

    urs
    Gestionn

    aire
    formé à
    enqueter

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Nombre

    de producte urs RTPV formé à enqueter

     
     
     
     
     
     

    Zones agro-climatiq ues

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Nombre de
    producteur
    s Total du
    GPC

     
     
     
     
     

    Chef de régio n

     
     
     
     
     

    GPC à enquete

    r

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Région Secteurs Centres Agricole

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Chef de secteur

     
     
     
     
     
     

    CTC

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    20

    ZONE
    SECHE

     

    Tamba-
    Kahone

    Kounghe

    ul

    Koumpe n-toum

    St

    Mamad
    ou Coly

    13

    01

    5

    4

    1

    1

    Zone
    MEDIAN

    E

    Vélingar

    a

    Vélingara

    Vélingar

    a

    Saré
    Konco

    19

    15

    15

    5

    1

    1

    ZONE
    HUMIDE

    Kédoug
    ou

    Kédougo

    u

    Salémat

    a

    Arsas

    41

    10

    04

    5

    1

    1

    TOTAL ZONE COTON NIERE

     

    73

    26

    24

    14

    3

    3

    2.3.6 Analyse des résultats.

    Nous avons utilisé ici pour le dépouillement les logiciels SPHINX version 5.0 et SPSS Version 25.0. Avant tout d'abord, nous avons inséré les données collectées dans le masque de saisie qui était programmé dans SPHINX puis nous les avons transféré dans le logiciel SPSS dans lequel toutes les analyses ont été faites.

    Pour mieux faire la représentativité des données sous formes de graphes plus explicites et bien interpréter, nous avons utilisé l'Excel 2016.

    Pour mieux spécifier les contraintes, nous avons recouru à la méthode d'analyse SWOT, puis faire un diagnostic atouts/contraintes des différents secteurs étudiés.

    21

    CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

    3 RESULTATS

    3.1 Les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en vigueur ;

    3.1.1 Répartition des groupes d'âges des producteurs de la zone cotonnière.

    Ce diagramme ci-dessous nous montre une disparité des âges selon les secteurs agricoles qui représentent respectivement leurs régions agricoles.

    Ces résultats montrent que 46% des enquêtés du secteur de Kédougou ont entre 41 et 60 ans et 5% entre 61 et 80 ans. Les jeunes (21 à 40 ans) représentent 32% et les plus jeunes (20 ans au plus) représentent 17% de l'effectif;

    Le secteur de Koungheul (Tamba-Kahone) renferme plus de jeunes producteurs avec 62% des enquêté qui ont entre autre 21 à 40 ans et le 38% t=restants ont entre 41 à 60 ans ; Les résultats du secteur de Vélingara (Vélingara) montrent que 84% des producteurs sont jeunes (16% entre 20 ans au plus et 68% entre 21 et 40 ans). Les producteurs âgés représentent âgés entre 41 à 60 ans représentent 16% des enquêtés.

    68%

    62%

    38%

    16%

    46%

    17%

    32%

    16%

    Kédougou Koungheul Vélingara

    Secteur

    age 1 à 20 ans age 21 à 40 ans age 41 à 60 ans age 61 à 80 ans

    5%

    80%

    70%

    60%

    50%

    40%

    30%

    20%

    10%

    0%

    Figure 3 : Répartition des groupes d'âges des producteurs dans la zone cotonnière

    3.1.2 Répartition des producteurs selon leur position dans le ménage ;

    Les résultats ci-dessous révèlent qu'à Kédougou les femmes occupent une place importante dans la production cotonnière avec 41% de cotoncultrices (elles sont aussi des chefs de ménages) sur cette population enquêtée. Les chefs d'exploitation représentent 2% à côté des SH (Sourga) qui donnent un pourcentage de 16% de l'effectif enquêté.

    22

    Le secteur de Koungheul (Tamba-Kahone) regorge un nombre important de Chefs d'exploitation avec 85% des enquêtés et 85% de Chefs de ménage.

    Vélingara a 63% de Chefs d'exploitation, 16% de Chefs de ménage et 21% de SH

    40%

    90%

    80%

    70%

    60%

    50%

    30%

    20%

    10%

    0%

    41%

    2%

    Kédougou Koungheul Vélingara

    Secteur

    Chef de ménage Chef exploitation SH Cotoncultrice

    16%

    41%

    15%

    85%

    16%

    63%

    21%

    Figure 4 : Répartition des âges des producteurs dans la zone cotonnière

    3.1.3 Répartition des producteurs selon leur niveau de formation

    Ce tableau ci-dessous nous montre un faible taux d'alphabétisation de 8% dans l'étendue de la zone cotonnière qui cache des disparités selon les secteurs agricoles à travers lesquels on a 23% de producteurs alphabétisés à Koungheul contre 5% pour chacun des secteurs de Kédougou et de Vélingara. Par contre les 30% de producteurs de la zone cotonnière ont fait l'école française contre 3% de l'école coranique et 59% de non instruits.

    Tableau 2 : Répartition des producteurs selon leur niveau de formation

    Non instruit

     
     
     

    Ecole
    coraniqu

     
     
     

    Ecole
    secondai

     
     
     
     
     
     

    Ecole
    primaire

     
     
     
     

    Alphabét i-sation

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Total

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    s

     

    e

     

    re

    Secteur

    Kédougou

    63%

    5%

     

    10%

    22%

    100%

    Koungheul

    69%

    23%

    8%

     
     

    100%

    Vélingara

    42%

    5%

    5%

    42%

    5%

    100%

    Total zone cotonnière

    59%

    8%

    3%

    16%

    14%

    100%

    Source : Auteur

    23

    3.1.4 Répartition des producteurs selon leur capital foncier

    Dans le secteur de Kédougou on note un taux de 85% de producteurs qui ont leur capital foncier compris entre 0.25 et 3 ha. Parmi les 15% des producteurs qui restent, on a 5% qui ont une superficie emblavable comprise entre 3 et 5 ha, 5% entre 5 et 10 ha et enfin 5% qui ont plus de 10 ha.

    A Koungheul, 5% des producteurs ont plus de 10 ha comme capital foncier, 31% entre 5 et 10 ha, 8% entre 3 et 5 ha et les 8% restants ont un capital foncier compris entre 0,25 à 3 ha. Quant au secteur de Vélingara, les 47% des producteurs ont une superficie emblavable comprise entre 0,25 et 3 ha, 42% entre 3 et 5 ha et les 11% restants ont un capital foncier de compris entre 5 et 10 ha.

    Superficie en %

    40%

    90% 85%

    80%

    70%

    60%

    50%

    30%

    20%

    10%

    0%

    Kédougou Koungheul Vélingara

    8%8%

    5% 5% 5%

    Zone cotonnière

    Secteur

    31%

    54%

    47%

    42%

    11%

    foncier 0,25 à 3 ha foncier 3 à 5 ha foncier 5 à 10 foncier 10 à 50 ha

    Figure 5 : Répartition des producteurs selon leur capital foncier

    Dans la zone cotonnière, la moyenne des superficies emblavable par producteur est de 3,67 ha ; 84% de ces superficies sont héritées et les 16% défrichées (Tableau 3).

    Tableau 3 : Répartition des producteurs selon leur mode d'acquisition du foncier

     

    Héritage

    80%

    Défriche

    20%

    Total

    100%

     

    Kédougou

    Secteur

    Koungheul

    77%

    23%

    100%

     

    Vélingara

    95%

    5%

    100%

    Total

    84%

    16%

    100%

    Source : Auteur

    24

    3.1.5 Situation économique des producteurs de la zone cotonnière

    Ce tableau ci-dessous montre que la moyenne du revenu total agricole est de 743 287,67 FCFA alors que celui du coton pèse 105 151,68 FCFA soit 14,15% du revenu agricole total annuel.

    Tableau 4 : Situation économique des producteurs de la zone cotonnière

    Moyenne Revenu agricole total Moyenne Revenu du Ratio Revenu coton / Revenu total

    annuel coton avec charge

    743 287,67

    105 151,68

    14,15%

    Source : Auteur

    3.1.6 Contraintes des producteurs, liées à la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC?

    Les résultats des contraintes des producteurs sur le conseil donné par le CTC sont présentés dans la figure qui suit. Nous constatons que dans le secteur de Kédougou, les 58% des producteurs enquêtés manquent de formation ou affirment ne pas assimiler l'itinéraire technique délivré par les techniciens. 37% affirment que les relais ne réalisent pas leurs tâches et 5% déclarent avoir un problème de main d'oeuvre pour la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC.

    A Koungheul les résultats montrent que le manque de matériel agricole prend le devant avec 69% des producteurs enquêtés. Le manque de formation concerne 23% des enquêtés, et les 8% restants affirment que les relais n'assument pas leurs fonctions de RTPV.

    Au secteur de Vélingara, les résultats renseignent que 32% des enquêtés se plaignent de manque de main d'oeuvre agricole familiale, 26% disent que les relais ne font pas leurs travaux de RTPV ,21% des producteurs, c'est le manque de matériel agricole qui empêche l'application des conseils donnés par le CTC, 16% des producteurs enquêtés désignent la diversification agricole comme un obstacle pour la mise en oeuvre du conseil agricole et les 5% des producteurs du secteur de Vélingara disent que la formation leurs manque ou qu'ils n'assimilent pas l'itinéraire technique délivrés par les techniciens.

    25

    80%

    70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

     

    Manque de Formation ou non assimilée

    Manque d'accompagnement et de suivi du relais technique (RTP

    La diversification

    Manque de main d'oeuvre familiale

    Manque de matériel agricole

    KÉ D OU GOU KOU N GHE U L V É L I N G A R A

    SECTEUR

     

    Figure 6 : Contraintes des producteurs, liées à la mise en oeuvre du conseil donné par le CTC

    3.1.7 Contraintes liées à l'application de l'itinéraire technique dans la zone cotonnière Dans le secteur de Koungheul, 33% des producteurs disent que leur contrainte liée à l'application de l'itinéraire technique est la cherté du crédit agricole, 32% utilisent les intrants du coton pour les autres cultures, 32% révèlent le manque de matériels agricoles ; le manque de main d'oeuvre familiale représente 3%.

    A Vélingara, 33% des producteurs pensent que le problème dans l'application de l'ITK se situe au niveau du coût du crédit agricole qui est élevé ; ensuite, 33% disent que le manque de main d'oeuvre impacte négativement sur l'application de l'ITK ;13% des producteurs affirment utiliser les intrants du coton sur les autres cultures, 16% disent que le manque de terre cultivable est un frein vu que les rotations culturales ne sont plus possibles et le reste, 5% disent qu'ils ne peuvent respecter l'itinéraire technique car ils n'ont pas de matériels agricoles.

    43% des producteurs enquêtés du secteur de Kédougou affirment que le non-respect de l'ITK est dû au coût élevé du crédit agricole, à côté des 42% qui incriminent le manque de main d'oeuvre. 7% des producteurs affirment qu'il s'agit d'un manque de terres cultivables, 5% disent qu'il s'agit de manque d'intrant pour les autres cultures donc détournement d'objectif des intrants. Le reste, 3% pose le manque de matériels agricoles.

    En effet dans l'étendue de la zone cotonnière, 38% des producteurs disent que le non-respect de l'ITK est lié à la cherté du coût des intrants, 31% affirment que cela est lié au manque de main d'oeuvre familiale ; pour 13% des enquêtés, c'est dû au détournement d'objectif des

    26

    intrants, pour 10% autres, il s'agit du manque de matériel agricole et pour les 8% restants, le non-respect de l'application de l'ITK est lié au manque de terre cultivable.

    Figure 7 : Contraintes liées à l'application de l'itinéraire technique dans la zone cotonnière

    3.1.8 Rayon d'encadrement : distances moyennes (km) entre le GPC plus éloigné du Centre et le lieu de résidence du CTC

    Dans le secteur de Vélingara le nombre moyen de GPC par centre est estimé à 29 et la distance moyenne entre la résidence et le GPC le plus éloigné à 21 Km. Ici, nous avons beaucoup de GPC mais concentré dans un rayon d'intervention relativement faible.

    Il existe une moyenne de 22 GPC par centre dans le secteur de Kédougou avec une distance moyenne entre la résidence et le GPC le plus éloigné de 58 Km.

    Le secteur de Koungheul présente une moyenne de 30 GPC par centre d'encadrement, dans lesquels la distance moyenne entre la résidence du CTC et le GPC le plus éloigné est de 62 Km.

    40

    70

    60

    50

    30

    20

    10

    0

    Moyenne nombre GPC Moyenne distance le plus éloigné entre GPC et résidence (km)

    29

    Vélingara Kédougou Koungheul

    Secteur agricole?

    21

    22

    58

    30 27

    62

    Moyenne Totale Zone cotonnière

    47

    Figure 8 : Rayon d'encadrement : distances moyennes (km) entre le GPC plus éloigné du Centre et le lieu de résidence du CTC

    3.1.9 Les activités contraignantes pour le CTC ;

    Parmi les CTC enquêtés dans le secteur de Vélingara, 80% désignent en première place le contrôle au GPS de l'ensemble des parcelles du Centre comme la principale contrainte de leurs activités. Les 20% restants incriminent autres activités connexes.

    Dans le secteur de Kédougou, 60% des CTC trouvent très contraignants le géo référencement des parcelles à 100%, et cela les handicape pour faire une bonne vulgarisation. Les autres 40% affirment que les autres activités connexes7 sont une contrainte pour la bonne mise en oeuvre du conseil agricole.

    A Koungheul, 75% des CTC disent que le géo référencement des parcelles à 100% les empêche de faire un bon conseil et les 25% pensent que les autres activités connexes sont une contrainte pour un bon conseil.

    27

    7 Autres activités connexes : ce sont les enquêtes et/ou situations que le conseiller doit faire et rendre, qui à priori n'ont pas été programmées dans le calendrier annuel des activités de la production agricole.

    90%

    75%

    64%

    80%

    70%

    60%

    80%

    60%

    25%

    36%

    40%

    20%

    50% 40% 30% 20%

    10%

    0%

    Vélingara Kédougou Koungheul Moyenne total zone

    cotonnière

    Controle GPS à 100% Autres activités connexes

    28

    Figure 9 : Evaluation activités contraignantes par le CTC

    3.1.10 Contraintes logistiques

    Dans le secteur de Vélingara, 40% des CTC disent que le carburant qui est à leur charge est une contrainte pour le bon déroulement du conseil agricole, alors que 40% autres se plaignent du manque de formation en NTIC et les 20% restants avancent le problème de résidence. A Kédougou, les 60% des CTC affirment avoir comme contraintes principales le carburant qui est à leurs charges, et pour les 40% disent restants c'est le problème de résidence.

    Au secteur de Koungheul, 50% des CTC disent le carburant qui est à leur charge est un frein pour la bonne mise en oeuvre du conseil agricole tandis que les autres 50% disent que le manque de formation en NTIC fait partie des contraintes

    Tableau 5 : Contraintes en terme logistiques, moyens matériels du CTC pour bien mener le conseil agricole.

    Le carburant
    qui est à la
    charge du
    CTC.

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Manque de
    formation en
    NTIC

     
     
     

    Problème de résidence

     
     
     
     
     
     

    Total

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Secteur
    agricole

    Vélingara

    40%

    20%

    40%

    100%

    Kédougou

    60%

    40%

     

    100%

    Koungheul

    50%

     

    50%

    90%

    Moyenne zone cotonnière

    50%

    21%

    29%

    100%

    Source : Auteur

    29

    3.2 Perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton sur le conseil agricole

    3.2.1 Perception des producteurs sur le dispositif du système conseil du conseil agricole A Kédougou, 7% des producteurs pensent que la SODEFITEX a mis en place un bon dispositif, efficace dans l'exécution des tâches qui lui sont confiées tandis que 93% croient que le dispositif est bon mais pas totalement efficace dans sa mise en oeuvre.

    69% des producteurs enquêtés du secteur de Vélingara affirment que le dispositif de conseil agricole est bon et efficace et les 31% des producteurs disent qu'il est très bon et peu efficace. Dans le secteur de Koungheul, 69% des producteurs disent que le dispositif est très bon et peu efficace et les reste des 31% des producteurs croient que le dispositif est bon et efficace. Dans la zone cotonnière, les 27% des producteurs disent que le dispositif conseil agricole de la SODEFITEX est bon et efficace et les 73% affirment que le dispositif est très bien structuré, bon mais peu efficace.

    27%

    Kédougou

    Vélingara

    Koungheul

    Moyenne zone cotonnière

    0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

    Très bon dispositif et peu éfficace Bon dispositif et éfficace

    93%

    7%

    31%

    31%

    69%

    69%

    73%

    Figure 10 : Perception des producteurs sur le dispositif du système conseil du conseil agricole

    30

    3.2.2 Perception des producteurs sur l'adaptabilité du conseil agricole au contexte actuel

    92% des producteurs disent que le conseil fournit par la SODEFITEX est adapté au contexte actuel et les 8% disent le contraire.

    95% des producteurs de chacun des secteurs de Kédougou et Vélingara disent que le conseil est bien adapté au contexte actuel et 5% des producteurs de chaque secteur pensent le contraire. A Koungheul, 77% des producteurs disent que le conseil est adapté et 23% disent pensent le contraire.

    Tableau 6 : Perception des producteurs sur l'adaptabilité du conseil agricole au contexte actuel.

    Oui Non Total

     

    Kédougou

    95%

    5%

    100%

    Secteur

    Koungheul

    77%

    23%

    100%

     

    Vélingara

    95%

    5%

    100%

    Total moyenne zone cotonnière

    92%

    8%

    100%

    Source : Auteur

    3.2.3 Perception des producteurs par rapport aux innovations techniques contenus dans le conseil fournit par la SODEFITEX

    Le graphique ci-dessous montre les résultats de la perception des producteurs par rapport aux innovations techniques du conseil fourni. A l'analyse, nous constatons que 88% des producteurs enquêtés de la zone cotonnière affirment que la SODEFITEX apporte de l'innovation dans son conseil agricole et 12% pensent le contraire.

    Dans le secteur de Koungheul, la majorité des producteurs soit 54% pense qu'il n'existe pas d'innovations dans le conseil apporté contre 46% qui pensent le contraire. Dans les secteurs de Kédougou et Vélingara, respectivement 95% et 100% des producteurs disent qu'il y a de l'innovation dans le conseil agricole de la SODEFITEX et seuls 5% des producteurs du secteur de Kédougou affirment le contraire.

    120%

    95%

    100%

    12%

    Kédougou Koungheul Vélingara Total Moyenne zonne

    cotonnière

    Oui Non

    5%

    46%

    54%

    100%

    80%

    60%

    40%

    20%

    0%

    88%

    Figure 11 : Perception des producteurs sur les innovations dans le conseil fournit par la SODEFITEX

    3.2.4 Perception des producteurs Gestionnaires formés sur le transfert du crédit vers les GPC ;

    Parmi les producteurs gestionnaires formés enquêtés de toute la zone cotonnière, 92% sont en parfait accord pour que le crédit soit transféré vers les GPC et les 8% restant disent non à ce transfert.

    Tableau 7 : Perception des producteurs Gestionnaire formé sur le transfert du crédit vers les GPC.

    Fréquence

    Etes-vous d'accord pour le
    transfert du crédit des unions
    vers les GPC?

    Oui

    Non

    Total

    92%

    8%

    100%

    31

    Source : Auteur

    3.2.5 Perception des producteurs Gestionnaire formé sur la rentabilité de la démarche conseil et la gestion du crédit ;

    Tous les gestionnaires formés confirment que la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est toujours rentable8 et que la démarche de la gestion du crédit répond aussi à leurs exigences.

    8 Si toutefois la démarche adoptée par la SODEFITEX donne toujours de la satisfaction aux partenaires producteurs si les conseils qu'elle regorge sont respectés et appliqués par eux même.

    32

    Tableau 8 : Perception des producteurs Gestionnaire formé sur la rentabilité de la démarche conseil et la gestion du crédit

    Selon vous la

    démarche conseil
    agricole de la

    SODEFITEX est-
    elle toujours

    rentable?

    Pensez-vous que la façon dont la

    SODEFITEX

    démarche la gestion du crédit répond à toutes vos exigences.

     

    Oui

    Oui

    Secteur

    Secteur Vélingara

    58%

    58%

    Secteur Kédougou

    38%

    38%

    Secteur Koungheul

    4%

    4%

    Total

    100%

    100%

    Source : Auteur

    3.2.6 Perception des producteurs Relais (RTPV) formés sur la mise en place de relais de zone ;

    Les résultats dans toute l'étendue de la zone cotonnière, montrent que, 79% des RTPV enquêtés sont d'accord pour la mise en place d'un relais de zone et 21% disent le contraire.

    90%

     

    79%

    80%

    70%

    60%

    50%

    40%

    30%

    21%

    20%

    10%

    0%

    Oui Non

    Figure 12 : Perception des producteurs Relais (RTPV) formés sur la mise en place des relais de zone

    3.2.7 Perception des producteurs RTPV formés sur la rentabilité de la démarche conseil et les formations dispensées par la SODEFITEX.

    Les résultats des RTPV enquêtés montrent que tous pensent que la démarche est rentable ; mais en ce qui concerne les formations dispensées par la SODEFITEX, les 87% affirment que les formations répondent à leurs exigences tandis que les 13% disent le contraire c'est-à-dire que les formations doivent être améliorées et orientées vers des besoins précis.

    33

    Tableau 9 : Perception des producteurs RTPV formés sur les formations dispensées par la SODEFITEX.

    Pourcentage

    Oui

    87%

    Non

    13%

    Total

    100%

    Source : Auteur

    3.2.8 Perception des CTC sur le fonctionnement du conseil agricole

    Les résultats de la perception des CTC enquêtés montrent que 71% pensent que le fonctionnement du système de conseil agricole de la SODEFITEX les satisfait pleinement et les 29% souhaitent qu'il soit amélioré.

    Par ailleurs, 64% des CTC dissent constater une amélioration du conseil agricole durant ces cinq (05) dernières années et les autres, 36% pensent le contraire.

    Amélioration du conseil agricole durant les cinq (05) dernières années

    Satisfaction du fonctionnement du système de conseil

    agricole

    29%

    71%

    36%

    64%

    Non Oui

    80%

    70%

    60%

    50%

    40%

    30%

    20%

    10%

    0%

    Figure 13 : Perception des CTC sur le fonctionnement du conseil agricole

    3.2.9 Perception des CTC sur la cause de la baisse de la production agricole

    Nos résultats montrent que 43% des CTC enquêtés pensent que la baisse de la production est due à l'application de la caution solidaire, 29% affirment que c'est l'accroissement de la présence d'autres sources de revenus agricoles qui en est la cause. 14% l'attribuent à la baisse du nombre de producteurs, 14% autres croient que c'est dû aux changements climatiques (Baisse de la pluviométrie, baisse de la fertilité des sols, etc...).

    Baisse du nombre de producteur;

    14%

    Caution solidaire;

    43%

    Présence d'autres
    sources de revenu; 29%

    Aux changements climatiques; 14%

    34

    Figure 14 : Perception des CTC sur la cause de la baisse de la production agricole

    3.2.10 Perception des Chefs de région et Chefs de secteurs sur le dispositif du système conseil agricole ;

    Les chefs de régions révèlent que la SODEFITEX a un dispositif de conseil agricole très bien structuré dans son organigramme, mais qu'il présente des failles dans sa mise en oeuvre. Ils disent que leur programme est surchargé avec les autres activités connexes. Ils croient que le chef de région doit prendre en compte les réalités locales, techniques et culturelles des pratiques agricoles de sa zone pour bien mener le conseil agricole.

    Les Chefs de secteurs disent que la mise en oeuvre du conseil est très difficile car les rayons d'intervention sont larges et que le géo référencement à 100% des parcelles est une activité contraignante pour le bon déroulement du conseil. Ils dénoncent aussi leur manque de formation sur les outils informatiques de gestion. Selon eux, certains agents ont un besoin en formation mais aussi ils doivent être mis dans de très bonnes conditions de vie dans le monde rural.

    3.2.11 Perception des membres de la FNPC sur le dispositif du système conseil du conseil agricole ;

    Pour ces derniers, la SODEFITEX a un dispositif de conseil très organisé et un personnel qualifié. Pour eux, les centres sont devenus vastes, ce qui ne permet pas aux conseillers techniques de faire le conseil de proximité et de pouvoir accompagner le maximum de producteurs du fait qu'aussi les relais n'assurent pas correctement leurs rôles. La majorité n'est pas d'accord sur le transfert du crédit des unions vers les GPC ; ils pensent que les GPC ne sont pas encore aptes à assumer ce transfert de compétence et de responsabilités. Selon cette catégorie, les formations sur l'alphabétisation notamment des relais et gestionnaires seraient une source de motivation pour l'intégration des producteurs dans la cotonculture. Les

    35

    membres de la FNPC proposent aussi un allègement du coût du paquet technique, avec la proposition, entre autre, d'herbicides plus efficaces et en général, des produits phytosanitaires moins chers.

    36

    3.3 PROPOSITION DE SOLUTIONS RESILIENTES

    3.3.1 Diagnostic des secteurs étudiés

    Ce tableau ci-dessous présente les atouts et les contraintes des secteurs étudiés.

    Tableau 10 :Diagnostic des secteurs étudiés

    Secteur

    Atouts

    Contraintes

    Koungheul

    - Disponibilité foncière et l'aptitude des sols pour l'agriculture ;

    - Disponibilité de la main d'oeuvre
    familiale ;

    - L'expérience des exploitants agricoles ;

    - Terres appauvries ou lessivées ;

    - Détournement d'objectif des
    intrants ;

    - Déficit pluviométrique pour la
    culture cotonnière ;

    - L'insuffisance des moyens
    logistiques de collecte et de suivi ;

    - Centre trop large et nombre
    pléthorique de GPC ;

    - La vétusté et le faible taux de renouvellement du matériel agricole ;

    Vélingara

    - Pluviométrie acceptable pour une

    bonne réalisation agricole ;

    - Rayon d'intervention pas assez large ;

    - L'expérience des exploitants agricoles ;

    - Désintéressement de certains

    agriculteurs à la culture du coton au profit des autres sources de revenu

    (Coupe du bois, cultures vivrière,
    etc...)

    - La vétusté et le faible taux de renouvellement du matériel agricole ; - La divagation des animaux ;

    Manque de main d'oeuvre familiale ;

    Kédougou

    - La pluviométrie assez bonne pour les différentes spéculations ;

    - Terre fertiles (Ndour, 2018) ;

    - L'expérience des exploitants agricoles ;

    - Terres arables pas assez disponibles ; - Relief accidenté ;

    - Désintéressement des jeunes pour l'orpaillage ;

    - Le faible niveau d'aménagement des zones de productions ;

    - La divagation des animaux ;

    - L'enclavement de certaines GPC ;

    - Vieillissement de la population de cotonculteurs ;

    37

    3.3.2 Analyse SWOT du conseil agricole de la SODEFITEX

    D'après l'analyse des résultats obtenus à l'issu du diagnostic du conseil agricole actuel de la SODEFITEX, nous présentons l'analyse SWOT à travers ce tableau ci-dessous, faisant apparaitre les forces, les faibles, les opportunités et les menaces du conseil agricole de la SODEFITEX.

    Tableau 11 : Analyse SWOT du conseil agricole de la SODEFITEX

    (F) Forces :

    (F) Faiblesses :

    - Un système et un dispositif de conseil très bien structurée et organisée à travers l'encadrement centre ;

    - Personnel qualifié (maitrise de la filière
    cotonnière) ;

    - Première et unique société cotonnière du
    Sénégal

    - Gestion du crédit et des stocks par le STAFF SODEFITEX ;

    - Formation de recyclage des producteurs sur les techniques agricoles

    Formation de recyclage du personnel de
    l'encadrement ;

    - Intrants à crédit sans apport payable après collecte;

    - Disponibilité de la traction motorisée ;

    - Non-respect des itinéraires techniques par les producteurs;

    - Non maitrise du Parasitisme ;

    - Non maitrise du détournement des intrants ; - Non-respect du calendrier de traitement par les producteurs ;

    - Difficultés de gestion des intrants et du crédit

    - Problème logistique (manque de voiture pour le personnel, camion, etc...)

    (O) Opportunités :

    (M) Menaces :

    - L'appui de l'Etat sur la subvention des intrants et matériels agricoles ;

    - Intervention des instituts de recherches comme ISRA, CIRAD, PR-PICA dans la recherche pour le développement cotonnier ;

    - Présence d'une institution forte d'organisation des producteurs (FNPC) ;

    - Détournement d'intrant ;

    - Changement climatique

    (Pluviométrie erratique, appauvrissement des

    sols) ;

    - L'exode rural ;

    - Désintéressement des jeunes à l'agriculture

    pour l'orpaillage ;

    - L'accroissement de la diversification au

    détriment du coton :

    - La Divagation des animaux ;

    38

    3.3.3 Axes de Proposition

    Le diagnostic atouts/contraintes des secteurs étudiés et l'analyse SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) du conseil agricole actuel de la SODEFITEX nous ont permis de proposer des solutions résilientes qui s'orientent sur six (06) axes que sont :

    a) Amélioration du conseil technique

    > Former d'avantage les producteurs sur la production et l'utilisation du compost pour booster les rendements agricoles ;

    > Vulgariser l'utilisation du semoir à « disque 18 trous » pour les semis, ce qui serait une alternative pour la gestion de la densité face à ce manque de main d'oeuvre ;

    > Conscient des dégâts que pourraient causer les herbicides sur les sols, nous demandons à la SODEFITEX de présenter des herbicides post-levés moins dangereux pour la santé humaine et pouvant détruire presque pratiquement les 80% des adventices car la main d'oeuvre n'étant plus là pour le désherbage et le sarclage;

    > Présenter aux producteurs de bons intrants (produits phytosanitaires efficaces et engrais) et moins chers afin que le coût du paquet soit diminué ;

    > Mettre en place une ligne de crédit dans les zones accidentées de Kédougou, qui sera consacrée pour les travaux de démarrage de la campagne agricole car les producteurs ne pourront pas faire la culture attelée dans certaines zones à côté du manque de main d'oeuvre familiale;

    > Augmenter la production motorisée pour de plus grandes emblavures ;

    b) Amélioration et réorganisation des centres d'encadrement

    > Mettre en place des relais de zone pour une meilleure intervention et de revenu considérable pour les RTPV ;

    > Eclater les gros centres qui étaient regroupés pour permettre aux CTC de mieux faire le conseil de proximité dans des rayons d'intervention moins larges ;

    > Construire de nouveaux magasins d'intrant pour les gros GPC qui n'en ont pas et réfectionner pour les autres qui sont en mauvais états ;

    > Améliorer les conditions de vie des CTC en leur permettant de s'installer au niveau des communes pour ceux qui ne sont pas loin de ces dernières, construire des cases équipées (panneau solaire en milieu rural) pour que les CTC puissent travailler dans de meilleures conditions ;

    c) 39

    Amélioration de la gestion du crédit

    > Faire porter le crédit au GPC/GIE mais cela doit se faire en premier par un test au niveau d'un secteur avant qu'il ne soit vulgarisé à grande échelle.

    d) Amélioration du management de la filière cotonnière

    > Redéfinir le dispositif du conseil agricole pour le rendre plus efficient en mettant en place des services de formation régionaux qui assureront la formation au niveau régional et le suivi évaluation de la production. Ce service assistera aussi le chef de région dans ses fonctions techniques et même administratives.

    > Octroyer aux CTC des tablettes en y mettant des applications permettant de faire le suivi de la statistique agricole, du crédit et des stocks ;

    > Renforcer les capacités des responsables des Unions et des GPC/GIE à travers des formations, pour leur permettre de jouer pleinement leurs rôles notamment dans la gestion du crédit.

    > Renforcer les infrastructures et équipements de la FNPC

    > Mettre en place un mécanisme du risque prix (fonds de soutien/fond de lissage) ;

    > Sécuriser les revenus des producteurs de coton par la souscription à l'assurance agricole ; > Améliorer la planification des opérations culturales par l'utilisation des informations météorologique ;

    > Subventionner le carburant des CTC jusqu'à la hauteur de 80% de leur consommation pour leurs permettre de bien faire les visites de terrain. Pour cela, vu que les rayons d'interventions des CTC ne sont pas les mêmes, faudra aussi prendre en compte les centres plus vastes et qui ont plus de GPC.

    e) Aménagement et création de nouvelles zones de production

    > Créer de nouvelles zones de culture dans les aménagements hydroagricoles de la SAED au niveau de Bakel en y mettant un système de gestion performant à travers lequel on aura des superviseurs qui rempliront toutes les taches de suivi, de coordination et de gestion de la production ;

    > Implanter de nouvelles fermes modernes pouvant abriter en période d'hivernage la production cotonnière et en dehors de cette saison, la production des cultures vivrières et le maraichage dans lesquelles beaucoup de jeunes y seront et installés pour des objectifs bien établis;

    40

    f) Former et/ou renforcer les capacités des acteurs

    ? Former les CTC sur la gestion informatisée des données ;

    ? Alphabétiser davantage les cotonculteurs en augmentant le nombre de producteurs à former;

    ? Former encore plus de relais technique et de gestionnaire pour une existence des comités de gestion forts et crédibles ;

    ? Permettre aux agents de faire des voyages de perfectionnement de courte durée pour d'expériences complémentaires en production agricole ;

    ? Mettre en place un système de suivi et d'accompagnement en formations professionnelles sur les métiers agricoles, permettant aux agents de faire un plan de carrière dans la société.

    41

    3.4 DISCUSSION

    D'après l'analyse des tranches d'âges des cotonculteurs de la zone cotonnière, le secteur de Kédougou (Zone humide) a moins de jeunes producteurs, environ 32%. Cela reflète la réalité sur l'orientation des jeunes de la région vers l'existence d'autres sources de revenus comme ici qui n'est rien d'autre que l'exploitation de l'or au détriment de l'agriculture. Selon l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur son rapport de l'Etude Monographique Sur L'orpaillage au Sénégal en 2018, les individus s'activant dans cette activité dans la région de Kédougou sont majoritairement jeunes, 71,3% d'entre eux sont âgés de moins de 35 ans. Cela confirme nos résultats sur le désintéressement des jeunes à l'agriculture pour l'orpaillage. Cette situation impacte négativement sur la production cotonnière en particulier. A Kédougou les producteurs ont un faible capital foncier, qui serait relatif au relief accidenté (ANSD, 2015). Cette situation rend difficile la pratique de la rotation culturale dans la zone, d'où de forts risques de baisse de la fertilité des sols à terme. Cette situation pourrait être accentuée par le fait que 80% des producteurs de la zone disent qu'ils ont hérité ces terres, donc des terres anciennes sur lesquelles on n'applique pas de jachère.

    Le problème majeur de la mise en en oeuvre du conseil dans le secteur de Kédougou se trouve dans l'exécution des taches parce-que la majorité des producteurs dit que les pratiques ne sont pas assimilées et que les relais techniques ne les accompagnent pas à cause de l'éloignement des champs et des GPC.

    L'itinéraire technique qu'est le socle de la vulgarisation dans le transfert de compétence rencontre deux contraintes dans le secteur Kédougou que sont : la cherté du coût du paquet technique, le manque de main d'oeuvre familiale. Ces résultats confirment ceux de (Ndour, 2018).

    Le manque de matériels agricole n'est pas prononcé par les producteurs du secteur de Kédougou pour les contraintes liées au non-respect de l'application de l'itinéraire technique du fait dans la zone d'étude le terrain est accidenté et que la culture attelée y est difficile avec les sols lourds et pierreux. Par contre, le manque main d'oeuvre est un véritable problème pour eux.

    Au secteur de Koungheul, 62% des jeunes pratiquent l'agriculture. Les analyses ont affirmé que les 85% des producteurs de ce secteur ont un capital foncier de plus 5ha. Donc la baisse de la production est due au détournement d'objectif des intrants qui affecte directement le rendement agricole. D'ailleurs ; 32% des producteurs ont encore affirmé de ne pas pouvoir

    42

    respecter l'itinéraire technique par manque d'intrants pour les autres cultures. Ici dans la zone cotonnière, on note un ratio faible de 14,15% entre la moyenne du revenu annuel du coton par producteur et celle du revenu total annuel des cultures vivrières et/ou de rente par producteur. Donc la rentabilité économique du coton peu satisfaisante. Cela est la résultante de l'accroissement de la diversification au détriment de la culture du coton dans la zone comme l'a si bien affirmé Ndour (2018) qui disait que « Le plan d'occupation des terres agricoles selon leur fertilité est en faveur des cultures céréalières, pour des soucis de sécurité alimentaire ». L'arachide gagne du terrain dans le Sénégal oriental (Beaujeu et al, 2009). Le travail du conseiller qui consiste à faire de la vulgarisation de proximité est difficile dans cette zone, vu que les GPC sont nombreux et distants dans le secteur de Koungheul. Cet éloignement des GPC et le nombre important poussent les CTC à dire que le carburant qui est à leur charge est une contrainte forte qui leur empêche de faire bien leurs tournées. Le secteur de Koungheul est aussi couvert par des CTC/CAP qui disent aussi que le manque de formation surtout en informatique, en tableur Excel est un problème qui se pose pour la gestion du crédit.

    La zone de Koungheul reflète une réalité un peu différente de celle de la zone humide, comme Kédougou, dans laquelle on a un taux faible de jeune qui s'intéressent à l'agriculture car ils prennent le chemin de l'immigration clandestine pour aller chercher du travail temporaire ou définitif dans les pays occidentaux. Le sous équipement est un problème qui se pose au niveau de Koungheul vu que les cotonculteurs disent que c'est une contrainte liée au non-respect de l'application de l'itinéraire technique. Cette forte demande en matériels agricoles dans ce secteur existe du fait que la zone est dominée actuellement par les cultures vivrières et que seule la filière cotonnière octroie aux producteurs du matériel agricole sous forme de crédit agricole parfois subventionné. Cela permet de dire que les producteurs de cette zone s'intéressent à la production cotonnière pour profiter du système permettant d'acquérir du crédit bancaire moyen et court terme pour l'achat d'intrants et de matériels agricoles.

    Cette zone bénéficie d'un potentiel inestimable qu'est la terre mais lessivée car la plupart des terres sont acquises par héritages donc exploitées depuis trop longtemps (ANSD, 2015).

    Au secteur de Vélingara (Zone médiane), les jeunes s'intéressent à l'agriculture avec une forte présence des jeunes dans les GPC mais qui font peu de coton. C'est un secteur dans lequel la pression foncière marque son empreinte avec une majorité de producteurs déclarant avoir un capital foncier de moins de 3 ha. Ainsi, les rotations culturales sont presque impossibles, surtout face au développement de la production en cultures vivrières comme le

    43

    manioc, le mil, mais et l'arachide. Malgré la forte présence des jeunes dans les GPC, la production cotonnière est loin d'être satisfaisante dans cette partie du bassin cotonnier. Si toutefois la majorité des producteurs se plaint du déficit de main d'oeuvre familiale, c'est surtout du fait de l'exploitation du bois de forêt qui représente avec les cultures vivrières une importante source de revenus. Dans le respect de l'application de l'itinéraire technique, les producteurs se voient exposés à une contrainte majeure telle que la cherté du crédit agricole. A Vélingara, les Centres de production sont moins vastes, avec un nombre moyen de GPC plus réduit et un pour un rayon de 21 Km.

    Les contraintes majeures soulevées par les producteurs sont le manque de main d'oeuvre familiale et de matériels agricoles. Ces résultats corroborent ceux de Ndour (2018) qui disait que les principales contraintes sont économiques et technique, économique avec un déficit de matériel agricole et de main-d'oeuvre. Pour notre étude, il s'y ajoute la cherté du coût des intrants qui met le cotonculteur dans une position inconfortable pour l'application des produits et doses recommandées. Un conseil est efficace quand il donne toujours de bon résultat (AGRIDAPE, 2013). Mais difficile à évaluer ici si comme l'affirme la majorité des CTC, l'essentiel de leur temps est occupé par les activités de contrôle de toutes les superficies cultivées par géo référencement. Pour bien faire son travail de conseiller agricole et d'agent commercial, le CTC a besoin de plus de temps et de proximité vis-à-vis des producteurs. Cela parait difficile à l'état actuel car les centres sont généralement vastes et contenant beaucoup de GPC. Par ailleurs, les CTC proposent que le carburant soit à la charge de la SODEFITEX afin qu'ils puissent bien mener leurs tournées sur les différents sites d'intervention.

    Malgré cela, la perception des acteurs de la filière sur l'adaptabilité du conseil agricole au contexte actuel reste majoritairement positive du fait que les 92% disent que ce conseil de la SODEFITEX est adapté au contexte actuel mais il existe des améliorations à faire dans sa mise en oeuvre. Ils disent presque tous que le conseil est adapté au contexte actuel et 88% disent aussi qu'il existe des innovations dans le conseil fournit par la SODEFITEX. Ces innovations ne sont rien d'autre que la prestation motorisée, l'avènement des appareils de contrôle de superficies que sont les GPS et d'autres innovations en termes de pratiques agricoles avec le programme de commerce équitable.

    C'est uniquement au secteur de Kédougou où la majorité des producteurs disent ne pas constater des innovations dans le conseil agricole. Les CTC pensent que la baisse de la production est due majoritairement à la caution solidaire qui continue à diviser et à faire abandonner les bons producteurs de la culture du coton.

    44

    Ces cotonculteurs pensent que la caution solidaire n'est pas là pour enrichir le bon producteur mais plutôt pour encourager le mauvais producteur. Il s'en suit toujours pour les causes de cette baisse de la production, selon les CTC, la présence d'autres sources de revenu comme les cultures vivrières, l'orpaillage et la coupe du bois, qui a une forte corrélation avec la baisse du nombre de producteurs. Selon eux, le changement climatique a trop affecté la production avec les pluies qui sont devenues erratiques depuis des décennies (Dièye, 2017). La question du transfert du crédit vers les GPC est une initiative saluée positivement par la majorité des gestionnaires qui pensent que les producteurs seront mieux impliqués et responsabilisés sur la gestion transparente de leurs crédits mais toutefois, ils demandent des mesures d'accompagnement de la part de la SODEFITEX sur la formation et le transfert de compétences. Les relais formés ont répondu positivement et de façon massive sur la proposition de la mise en place de relais de zone pour que ces derniers puissent avoir un revenu de prestation satisfaisant.

    La FNPC pensent que le transfert du crédit vers les GPC serait une meilleure alternative pour une gestion sobre et transparente du crédit dans laquelle les producteurs seront bien impliqués et responsabilisés.

    45

    CONCLUSION

    Ce présent diagnostic de l'approche conseil agricole de la SODEFETIX nous a permis d'identifier les contraintes liées à la mise en oeuvre du package conseil agricole et les atouts du dispositif de conseil agricole de la société. Cependant, ce diagnostic a fait sortir des réalités sociales, économiques et environnementales qui sont spécifiques d'une zone agroclimatique à une autre. Toutefois, les contraintes majeures liées à la mise en oeuvre du conseil agricole sont d'ordre économiques (le coût des intrants, manque de main d'oeuvre, présence d'autres sources de revenu, faible revenu sur la production cotonnière), techniques (respect et l'application de l'itinéraire technique, baisse du rendement agricole), environnementales liées aux changements climatiques comme le déficit pluviométrique et sociale (condition de vie des agents dans le milieu rural). Si le rôle du conseil agricole est d'accompagner les producteurs sur la mise en place et la conduite de leur exploitation afin de réaliser de meilleurs rendements et d'en tirer des revenus inattendus c'est parce que le conseil doit trouver des alternatives face à certaines situations et proposer des stratégies d'intervention qui impacteront positivement les rendements escomptés. Cela, nous a conduit au terme de notre diagnostic à proposer un modèle de conseil agricole alternatif face aux mutations de la zone cotonnière mais qui répondra aussi aux besoins et exigences des producteurs sur le plan économique, social et environnemental.

    La perspective de conseil agricole à la SODEFITEX dédiée aux Groupements de Producteurs de Coton (GPC) s'inscrit dans le cadre de la sécurisation de la productivité à travers le renforcement des capacités, l'accès aux crédit et aux matériels agricoles subventionnés qu'ils payeront sous forme d'annuité, la gestion du crédit et des stocks et la vulgarisation qu'elle assure au quotidien auprès des producteurs pour une meilleure conduite et le respect de l'itinéraire technique. Avec les différentes mutations qui s'opèrent en zone cotonnière d'ordre anthropologique, d'ordre climatique, souvent liée à la politique organisationnelle de l'entreprise, la SODEFITEX fait face à d'énormes difficultés aboutissant à une baisse remarquable de la production cotonnière.

    En Effet, le dispositif de conseil agricole de la SODEFITEX perfectible, tellement apprécié par les producteurs et les acteurs institutionnels peut, nonobstant, accomplir de grands choses en relevant la production cotonnière à travers ces nouvelles stratégies d'accompagnement et de gestion proposées après notre étude diagnostic de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX.

    a

    BIBLIOGRAPHIE

    AGRIDAPE (2013). Vulgarisation et conseil agricole. Revue sur l'agriculture durable et faible apport externe.

    AMADO, G., & Eres, E. (2009). Distribution électronique Cairn.info pour ERES. (c) ERES. Tous droits réservés pour tous pays.

    ANCAR (2001). Projet de manuel des procédures techniques de l'Agence Nationale de Conseil Agricole Et Rural.

    ANCAR (2002). Projet de manuel des procédures techniques de l'Agence Nationale de Conseil Agricole Et Rural.

    ANSD (2006). Situation Economique et Sociale du Sénégal. ANSD (2013). Situation Economique et Sociale du Sénégal. ANSD (2015). Situation Economique et Sociale du Sénégal. ANSD (2016). Situation économique et sociale de la région de Kaffrine édition 2016.

    ANSD (2018) Rapport de l'étude monographique sur l'orpaillage au Sénégal en 2018.

    BA, C.O., Faye, A., Diagne, D. 2018. Les mécanismes financiers relatifs aux services de conseil agricole pilotés par la demande - De la vulgarisation à l'appui-conseil au Sénégal. Rome, FAO. pp. 60. Licence: CC BY-NC-SA 3.0 IGO.

    BARRY A. B 2000 « Analyse de l ' expérience de collaboration entre la Vulgarisation, les Organisations professionnelles et la Recherche pour la mise en oeuvre d ' un conseil de gestion (Cas du Fouta Djallon. R. de Guinée) », SNPRV, Mémoire de Master Européen Natura, CNEARC de Montpellier, 1999-2000.

    BATTIAU, M. (1972). Le développement récent de l'industrie textile dans les pays africains et malgache de la zone Franc. Cahiers d'outre-Mer, 25(98), 121-141.

    BEAUJEU R, DIEYE P.N, SEMPERE J. F 2009. Etude relative à la croissance au Sénégal : La grappe « agriculture et agro-industrie » IRAM.

    b

    B. DIOUF, Pr Henry M LO, B DIEYE, O SANE, O. F SARR (Editeurs au compte de la Plateforme Nationale C-CASA-Sénégal). 2014. Pour une agriculture intelligente face au changement climatique au Sénégal : recueil de bonnes pratiques d'adaptation et d'atténuation. Document de travail No 85, Programme de Recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l'Agriculture et la Sécurité Alimentaire.

    CIRAD (2017). Elaboration concertée de la politique publique de conseil et de vulgarisation agricole Volume 1 : Rapport du diagnostic du conseil et de la vulgarisation agricole au Cameroun. 1, 1-102.

    CIRAD, S. S. H. S (2003). Filières cotonnières en Afrique: restructuration, défaillances de coordination et règles collectives. 8-9.

    CROZIER et FRIEDBERG (1977). L'acteur et le système, Notes de lecture 1-4.

    DAPS (2009), Rapport de l'étude sur l ' évolution du secteur agricole, des conditions de vie des ménages et de la vie chère au Sénégal, Mars 2009.

    DESJEUX, Y., FAURE, G., GASSELIN, P., & REBUFFEL, P. (2009). Synthèse bibliographique sur le conseil en agriculture. UMR Innovation, Montpellier, France.

    DUCOURTIEUX, T. O., De, M., & EKEKPI, G. (2011). Analyse-diagnostic des systèmes agraires Mémoire de fin d ' études.

    DGPV (2010) « Le Système National de Vulgarisation et d ' appui Conseil Agricoles (SNVACA) au Burkina Faso ». Ministère de l'agriculture, de l'hydraulique et des ressources halieutiques. 1-68.

    DIAGNE A 2014, « La commercialisation de l'arachide au Sénégal: enjeux, contraintes et perspectives: une étude dans le bassin arachidier », ISRA/BAME, Mémoire de Master II en Economie Rurale et Politiques Agricoles, Université Cheikh Anta DIOP, 2013-2014.

    DIENG M 2003 « Analyse des facteurs déterminants de la culture du coton au Sénégal », Institut Africain de Développement et de Planification (IDEP), Résumé, Aout 2003, 79p.

    DIEYE M 2017, Evaluation des prestations de service motorisées à la SODEFITEX et proposition d'une stratégie de mise en oeuvre adaptée, SODEFITEX, Mémoire d'ingénieur agronome, ENSA 2017.

    C

    DUBE C 2012 « l'innovation définitions et concepts », Direction de l'appui à la Recherche et à l'innovation, p1.

    DUCOURTIEUX, T. 2011. Analyse-diagnostic des systèmes agraires Mémoire de fin d ' études.

    DUCOURTIEUX, T. O., De, M., & EKEKPI, G. (2011). Analyse-diagnostic des systèmes agraires Mémoire de fin d ' études.

    DUGUE P, NGOUAMBE N et Al, 2017 « Rapport du diagnostic du conseil et de la vulgarisation agricole au Cameroun », CIRAD, 90 p.

    FAO (2015), Mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton, Rome, p1 :150pp.

    FAO (2018), L'innovation agricole au service des agriculteurs familiaux: libérer le potentiel de l'innovation agricole pour atteindre les objectifs de développement durable, Symposium international, Rome, Italie. 21-23 Novembre 2018, 9p.

    FAO (2018), P. L., & Agriculture, E. T. L. (n.d.). Les mécanismes financiers relatifs aux services de conseil agricole pilotés par la demande. Rome, Italie. 2018, 50p.

    FAURE, G., DUGUE, P., BEAUVAL, V (2004). Conseil à l'exploitation familiale - Expérience en Afrique de l'ouest et du centre.

    FAURE, G., KLEENE, P., RIVERA, W., & ALEX, G. (2004). West Africa: Management advice for family farms - the role of producers' organizations in the delivery of sustainable agricultural extension services. 3(October 2011), 3-6.

    FOK, M., & TAZI, S. (2003). Filières cotonnières en Afrique: une méthode d'appréciation de la performance au regard des objectifs de développement. Working Papers, (January 2015).

    GERBAUX, F., & Muller, P. (1984). La naissance du développement agricole en France. Économie Rurale, 159(1), 17-22.

    HERVE, B., & Vial, A. (2019). Les avis du Cese l'innovation en agriculture.

    Inter-réseaux Développement Rural, (2019), Le conseil agricole a-t-il encore un sens aujourd'hui, Revue grain de sel n° 77.

    d

    NDOUR A, 2018, « Estimation précoce de la production cotonnière dans un contexte de changement climatique : cas du bassin cotonnier du Sénégal » SODEFITEX, Thèse Doctorat Agronomie, Université de Thiès, Ecole Doctorale ED2DS, 18 Avril 2018

    NGOM Y, 2005, « Etude du partenariat entre l'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) de Kaolack et le Cadre Local de Concertation des Organisations de Producteurs (CLCOP) de la Communauté Rurale (CR) de Latmengué », ANCAR, Mémoire de Maitrise, Université Gaston Berger, 2004-2005.

    NGOM Y, 2006, « Impact de l'intervention de l'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural sur les Organisations de Producteurs de la Communauté Rurale de Mpal », ANCAR, Mémoire de DEA, Université Gaston Berger, 2005-2006, p69.

    PETIT, S. (2015). Faut-il absolument innover? A la recherche d'une agriculture d'avant-garde. Courrier de l'Environment de l'INRA, (65), 19-28.

    R BLEIN, M BWALYA, S CHIMATIRO, B FAIVRE-DUPAIGRE, SKISIRA, LETURQUE H, 2013. Les agricultures africaines. Nepad, 76.

    SAMAKE, L. (2015). Politiques et mesures d'accompagnement de l'agriculture familiale dans un contexte de changement climatique: Analyse des perceptions des exploitations agricoles au Sénégal. 1-93, Mémoire d'ingénieur agronome, ENSA 2017.

    SARR, S. (2017). Evaluation des prestations de service motorisées, Mémoire d'ingénieur agronome, ENSA 2017.

    SEDOGO, S. A., & BOURGOU, T. (2015). Lier la demande et l'offre de conseil agricole autour des grands barrages - Le cas de Bagré au Burkina Faso. 76.

    SODEFITEX, (2018) Rapport Synthèse S.A au 25 Septembre 2018, Statistique agronomique, Service statistique et base de données.

    SODEFITEX, (2019) Base de données pluviométrique des postes de la SODEFITEX, Service statistique et base de données. SODEFITEX

    SODEFITEX, (2019) Base de données Système d'Information Géographique, Service Système d'Information Géographique. SODEFITEX

    e

    SODEFITEX, (2019) Note Séminaire technique sur le commercial, Service Markéting opérationnel, Lew-Lewal 2019.

    WEBOGRAPHIE

    https://www.cnrtl.fr/definition/vulgarisation (vu le 23/09/2019 à 08h00) http://www.cnrtl.com vu (27/09/2019 à 11h05mn) https://www.agritrop.cirad.fr/475902/ vu (27/09/2019 à 10h10mn

    https://www.mataf.net vu (27/10/2019 à 09h10mn

    https://www.banquemondiale.org/fr/country/senegal/overview (Vu le 11/10/2019 à 08h10mn)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sodefitex (Vu le 14/10/2019 à 08h42mn) http://www.sofitex.bf/pressofitex/presentation.htm (vu le 26/09/2019 à 17h25mn) https://www.jeuneafrique.com/407994/economie/coton-production-de-sodefitex-a-baisse 2016/ ; 28 février 2017 à 18h34 | Par Amadou Oury Diallo - à Dakar

    a

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACES i

    AVANT PROPOS iii

    REMERCIEMENTS v

    RESUME vii

    ABSTRACT viii

    LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ix

    LISTE DES TABLEAUX xi

    LISTE DES FIGURES xii

    LISTE DES CARTES xii

    SOMMAIRE xiii

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 3

    1 Généralité sur le conseil agricole 3

    1.1 Rappel historique du conseil agricole 3

    1.2 Définition des concepts vulgarisation agricole, conseil agricole, mutation et

    innovation 4

    1.2.1 La vulgarisation agricole et Organisation de producteurs (OP) 4

    1.2.2 Le conseil agricole 5

    1.2.3 Mutation et innovation 6

    1.3 Le conseil agricole à la SODEFITEX 6

    1.3.1 La démarche conseil agricole de la SODEFITE 6

    1.3.2 Approche conseil agricole de la SODEFITEX 8

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET METHODES 14

    2 Présentation du site 14

    2.1 Situation géographique et administrative 14

    2.2 Cadre biophysique 14

    2.2.1 Le climat 14

    2.2.2 Les sols 15

    2.2.3 La végétation 17

    2.2.4 Découpage agro-climatique 17

    2.3 Matériel et méthodes 17

    2.3.1 Matériel 17

    b

    2.3.2 Méthodes 18

    Définition de l'échantillon d'enquête 18

    Unité d'échantillonnage 18

    2.3.3 Plan de l'étude 18

    2.3.4 Phase exploratoire 19

    2.3.5 Répartition des producteurs (producteurs simples, RTPV et gestionnaire formés)

    à enquêtés dans la zone cotonnière 20

    2.3.6 Analyse des résultats. 20

    CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 21

    3 RESULTATS 21

    3.1 Les contraintes de mise en oeuvre du package de conseil agricole actuellement en

    vigueur ; 21

    3.1.1 Répartition des groupes d'âges des producteurs de la zone cotonnière. 21

    3.1.2 Répartition des producteurs selon leur position dans le ménage ; 21

    3.1.3 Répartition des producteurs selon leur niveau de formation 22

    3.1.4 Répartition des producteurs selon leur capital foncier 23

    3.1.5 Situation économique des producteurs de la zone cotonnière 24

    3.1.6 Contraintes des producteurs, liées à la mise en oeuvre du conseil donné par le

    CTC? 24

    3.1.7 Contraintes liées à l'application de l'itinéraire technique dans la zone cotonnière

    25

    3.1.8 Rayon d'encadrement : distances moyennes (km) entre le GPC plus éloigné du

    Centre et le lieu de résidence du CTC 26

    3.1.9 Les activités contraignantes pour le CTC ; 27

    3.1.10 Contraintes logistiques 28

    3.2 Perception des acteurs (institutionnel, producteur) de la filière coton sur le conseil

    agricole 29

    3.2.1 Perception des producteurs sur le dispositif du système conseil du conseil

    agricole 29

    3.2.2 Perception des producteurs sur l'adaptabilité du conseil agricole au contexte

    actuel 30

    3.2.3 Perception des producteurs par rapport aux innovations techniques contenus

    dans le conseil fournit par la SODEFITEX 30

    3.2.4 Perception des producteurs Gestionnaires formés sur le transfert du crédit vers

    les GPC ; 31

    3.2.5 Perception des producteurs Gestionnaire formé sur la rentabilité de la démarche

    conseil et la gestion du crédit ; 31

    C

    3.2.6 Perception des producteurs Relais (RTPV) formés sur la mise en place de relais

    de zone ; 32

    3.2.7 Perception des producteurs RTPV formés sur la rentabilité de la démarche

    conseil et les formations dispensées par la SODEFITEX. 32

    3.2.8 Perception des CTC sur le fonctionnement du conseil agricole 33

    3.2.9 Perception des CTC sur la cause de la baisse de la production agricole 33

    3.2.10 Perception des Chefs de région et Chefs de secteurs sur le dispositif du système

    conseil agricole ; 34

    3.2.11 Perception des membres de la FNPC sur le dispositif du système conseil du

    conseil agricole ; 34

    3.3 PROPOSITION DE SOLUTIONS RESILIENTES 36

    3.3.1 Diagnostic des secteurs étudiés 36

    3.3.2 Analyse SWOT du conseil agricole de la SODEFITEX 37

    3.3.3 Axes de Proposition 38

    3.4 DISCUSSION 41

    CONCLUSION 45

    BIBLIOGRAPHIE a

    TABLE DES MATIERES a

    ANNEXE d

    d

    ANNEXE

    Annexe 1 : Questionnaire destiné aux producteurs

    e

    f

    g

    h

    Annexe 2 : Questionnaire destinée aux CTC

    j

    k

    l

    m

    Annexe 3 : Guide d'entretien destinée aux Relais Techniques formés

    IDENTIFICATION DU RTPV

    1. Prénoms et Nom

    2.Centre

    3.GPC

    4.Age

    5.Sexe Homme

    Femme

    PERCEPTION DE LA DEMARCHE CONSEIL AGRICOLE PAR LE RTPV

    1. PERCEPTION DE LA DEMARCHE

    1.1Qu'est-ce que vous pouvez dire de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX ?
    1.2 Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX est-il efficace ? Pourquoi ?
    1.3 Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre travail de RTPV ?
    1.4 Manque de moyen de déplacement et/ou faible revenu de prestation ?

    1.5. Etes-vous d'accord pour une mise en place d'un RTPV zone (regroupement de quelques
    GPC) pour plus de responsabilité et de revenu de prestation considérable ?

    n

    2. RENTABILITE ET AMELIORATION

    2.1 Selon vous, la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est-elle toujours rentable ?
    2.2 Quel enseignement vous en avez tiré ?

    2.3 Que vous nous proposez pour une amélioration ?

    3. FORMATION ET CONSEIL

    3.1 Pensez-vous que les formations dispensées par la SODEFITEX répondent à toutes vos

    exigences ?

    3.2 Selon vous, sur quels axes la SODEFITEX devrait plus orienter les formations ?

    3.3 Maitrisez-vous toute la chaine de production cotonnière ? Expliquez-nous, du semis à la

    récolte ?

    Comment travaillez-vous dans votre GPC ? Avec votre CTC ? Avec vos producteurs ?

    o

    Annexe 4 : Guide d'entretien destinée aux Gestionnaire formé

    IDENTIFICATION DU GESTIONNAIRE

    1. Prénoms et Nom

    2.Centre

    3.GPC

    4.Age

    5.Sexe Homme

    Femme

    PERCEPTION DE LA DEMARCHE CONSEIL AGRICOLE PAR LE
    GESTIONNAIRE

    1. PERCEPTION DE LA DEMARCHE

    1.1 Qu'est-ce que vous pouvez dire de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX ?
    1.2 Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX est-il efficace ? Pourquoi ?

    1.3 Etes-vous d'accord pour le transfert du crédit des Unions vers les GPC? Qu'est-ce que

    vous en pensez ?

    p

    2. RENTABILITE ET AMELIORATION

    2.1 Selon vous, en tant que gestionnaire, la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est-
    elle toujours rentable ?

    2.2 Quel enseignement vous en avez tiré ?

    2.3 Qu'est-ce que vous nous proposez pour une amélioration ?

    3. GESTION DU CREDIT ET DES STOCKS

    3.1 Pensez-vous que la façon dont la SODEFITEX démarche la gestion du crédit répond
    toujours à vos exigences ?

    3.2 Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre travail de gestionnaire ? Pour la
    gestion des impayés, Qu'est-ce que vous nous suggérer ?

    3.3 Maitrisez-vous bien la gestion du crédit et des stocks ? Expliquez !

    3.4 Comment travaillez-vous dans votre GPC ? Avec votre CTC ? Avec vos producteurs ?

    q

    Annexe 5 : Guide d'entretien destinée aux Chef de région

    IDENTIFICATION DU CHEF DE REGION

    1. Prénoms et Nom

    2.Région agricole

    4.Age

    5.Sexe

    Homme

    Femme

    PERCEPTION DE LA DEMARCHE CONSEIL AGRICOLE PAR LE C/S

    1. PERCEPTION DE LA DEMARCHE

    1.1Qu'est-ce que vous pouvez dire de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX ? 1.2 Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX est-il à jour et efficace ? Pourquoi ?

    r

    2. RENTABILITE ET AMELIORATION

    2.1 Selon vous, la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est-elle toujours rentable ?
    2.2 Quel enseignement vous en avez tiré ?

    2.3 Que nous proposez-vous pour une amélioration de la mise en oeuvre du conseil agricole ?

    3. FORMATION ET CONSEIL

    3.1 Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre travail de Chef de région ?
    3.1.1 Pendant la mise en place des intrants ?
    3.1.2 Pendant les semis et épandage ?
    3.1.3 Pendant les traitements ?
    3.1.4 Pendant les comptages ?
    3.1.5 Pendant la récolte ?
    3.1.6 Pendant la commercialisation ?

    3.2 Pensez-vous que les formations dispensées par la SODEFITEX répondent à toutes vos

    exigences ?

    3.3 Selon vous, sur quels axes la SODEFITEX devrait plus orienter les formations et

    comment ?

    3.4 Comment travaillez-vous dans votre Région ? Avec vos C/S ? Avec vos CTC ?

    s

    4. SUGGESTION DU CHEF SECTEUR

    4.1 Que nous suggérez-vous pour une meilleure amélioration de la démarche conseil de la
    SODEFITEX?
    4.1.1 Dans la gestion des donnes ?
    4.1.2 Les formations ?
    4.1.3 La vulgarisation ?
    4.1.4 La gestion du crédit ?
    4.1.5 La Commercialisation ?
    4.1.6 La gestion des centres d'encadrement ?

    t

    Annexe 6 : Guide d'entretien destinée aux Chef de secteur

    IDENTIFICATION DU CHEF DE SECTEUR

    1. Prénoms et Nom

    2.Région agricole

    3.Secteur

    4.Age

    5.Sexe

    Homme

    Femme

    PERCEPTION DE LA DEMARCHE CONSEIL AGRICOLE PAR LE C/S

    1. PERCEPTION DE LA DEMARCHE

    1.1Qu'est-ce que vous pouvez dire de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX ?
    1.2 Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX est-il efficace ? Pourquoi ?

    2. RENTABILITE ET AMELIORATION

    2.1 Selon vous, la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est-elle toujours rentable ?
    2.2 Quel enseignement vous en avez tiré ?

    2.3 Que nous proposez-vous pour une amélioration de la mise en oeuvre du conseil agricole ?

    u

    3. FORMATION ET CONSEIL

    3.1 Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre travail de C/S ?
    3.1.1 Pendant la mise en place des intrants ?
    3.1.2 Pendant les semis et épandage ?
    3.1.3 Pendant les traitements ?
    3.1.4 Pendant les comptages ?
    3.1.5 Pendant la récolte ?
    3.1.6 Pendant la commercialisation ?

    3.2 Pensez-vous que les formations dispensées par la SODEFITEX répondent à toutes vos

    exigences ?

    3.3 Selon vous, sur quels axes la SODEFITEX devrait plus orienter les formations et

    comment ?

    3.4 Comment travaillez-vous dans votre Secteur ? Avec vos CTC ? Avec vos producteurs ?

    V

    4. SUGGESTION DU CHEF SECTEUR

    4.1 Que nous suggérez-vous pour une meilleure amélioration de la démarche conseil de la
    SODEFITEX?
    4.1.1 Dans la gestion des donnes ?
    4.1.2 Les formations ?
    4.1.3 La vulgarisation ?
    4.1.4 La gestion du crédit ?
    4.1.5 La Commercialisation ?
    4.1.6 La gestion des centres ?

    Annexe 7 : Guide d'entretien destinée aux Représentant de la FNPC

    IDENTIFICATION DU REPRESENTANT DE LA FNPC

    1. Prénoms et Nom

    2.Fonction à la FNPC

    3.Résidence

    4.Age

    5.Sexe

    Homme

    Femme

    6. Niveau de formation Enseignement primaire

    Etude supérieure

    Alphabétisation

    Enseignement secondaire

    Ecole coranique

    Non instruit

    w

    PERCEPTION DE LA DEMARCHE CONSEIL AGRICOLE PAR LE
    REPRESENTANT DE LA FNPC

    1. PERCEPTION DE LA DEMARCHE

    1.1 Qu'est-ce que vous pouvez dire de la démarche conseil agricole de la SODEFITEX ?
    1.2 Le conseil agricole fournit par la SODEFITEX est-il efficace ? Pourquoi ?

    1.3 Etes-vous d'accord pour le transfert du crédit des Unions vers les GPC? Qu'est-ce que

    vous en pensez ?

    2. RENTABILITE ET AMELIORATION

    X

    2.1 Selon vous, en tant qu'acteur, la démarche conseil agricole de la SODEFITEX est-elle
    toujours rentable ?

    2.2 Quel enseignement vous en avez tiré ?

    2.3 Qu'est-ce que vous nous proposez pour une amélioration ?

    y

    3. GESTION DU CREDIT ET DES STOCKS

    3.1 Pensez-vous que la façon dont la SODEFITEX démarche la gestion du crédit répond
    toujours à vos exigences ?

    3.2 Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lorsque vous exprimez vos besoins en

    crédit agricole auprès de la banque ? Expliquez ?

    3.3 Maitrisez-vous bien, vous la FNPC, toutes les démarches à entreprendre pour l'accès au
    crédit agricole pour les unions ? Expliquez !

    3.4 Comment travaillez-vous avec la SODEFITEX ? Avec vos producteurs ?
    3.5 Quelles sont les besoins les plus exprimés auprès de vous par les producteurs ?

    4. SUGGESTIONS DU REPRESENTANT DE LA FNPC

    4.1 Que nous suggérez-vous pour la relance de la production cotonnière à travers ce dispositif
    de conseil agricole?

    z

    Annexe 8 : Répertoire de fiches techniques pour la formation à la production

    Source : (Ndour et al., 2018)

    aa

    Annexe 9 : Carte des sols de la zone cotonnière

    Source : Dieye (2017)






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo