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Optimiser la performance d'une entreprise commerciale par la mise en place d'un système d'analyse financier. Cas de Sunshin Africa Motors.


par Sakrou Abdel Aziz COULIBALY
Institut CERCO - Master Finance Comptabilité 2018
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

Union - Discipline-Travail

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (M.E.S.R.S)

INSTITUT CERCO - CÔTE D'IVOIRE

MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER PROFESSIONNEL

FILIERE : FINANCE COMPTABILITE

OPTIMISER LA PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE COMMERCIALE PAR LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER: CAS DE SUNSHIN'AFRICA MOTORS

Réalisé et Présenté par : COULIBALY SAKROU ABDEL AZIZ

Sous la direction de : Docteur Éric ZAGBEU

SESSION DE JANVIER2019

DEDICACES

A ma famille,

REMERCIEMENT

La rédaction de cemémoire n'aurait pu se faire sans le concours de certaines personnes. C'est dans cette optique que je tiens à remercier mes parents qui m'ont toujours soutenu et donné des conseils avisés.

Je remercie M. Touré Aboubacar pour sa disponibilité et ses encouragements.

Sincères remerciement à tout le personnel de CERCO et particulièrement au fondateur son éminence Docteur Alain Capo Chichi.

LISTES DES FIGURES

Figure 1 :L'organigramme 2

Figure 2 :Secteur de la première partie de la moyenne des réponses 73

Figure 3 :Secteur de la deuxième partie de la moyenne des réponses 74

Figure 4 :Secteur de la troisième partie de la moyenne des réponses 75

Figure 5 :Représentation cyclique des 6 étapes de l'élaboration d'un plan d'action 91

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Présentation des éléments constitutifs du bilan financier. 2

Tableau 2 : Présentation du bilan financier en grand masse 28

Tableau 3 : Représentation du solde intermédiaire de gestion (SGI) (Voir annexe) 40

Tableau 4 : Identification de Forces et Faiblesses 43

Tableau 5 : Guide d'entretien 57

Tableau 6 : Les bilans condensés de 2015 et 2016 l'entreprise 58

Tableau 7 :Les bilans de 2015 et 2016 en grandes masses de l'entreprise 59

Tableau 8 : Détermination du F R net 59

Tableau 9 :Détermination du besoin en fonds de roulement(BFR) 61

Tableau 10 :Détermination du solde de trésorerie 62

Tableau 11 :Des Ratios de l'autonomie financière 63

Tableau 12 : Des ratios des financements permanents 64

Tableau 13 : Des ratios de solvabilité 64

Tableau 14 : Calcul des ratios de liquidité générale 65

Tableau 15 : De Calcul de ratios de liquidité 65

Tableau 16 :Du degré de solvabilité 66

Tableau 17 :SIG 2015 et 2016 67

Tableau 18 :Calcul de la rentabilité économique 68

Tableau 19 :Calcul de la rentabilité financière 68

Tableau 20 :Calcul du taux de profitabilité à partir de l'EBE 69

Tableau 21 :Calcul de la rentabilité commerciale à partir du résultat net 69

Tableau 22 :Synthèses de 11 questions en rapport avec le fonctionnement de l'organisation. 71

Tableau 23 :Synthèse des 5 questions en rapport avec l'impact de l'organisation financière sur la performance. 72

Tableau 24 :Synthèse des 3 questions en rapport avec l'acceptation de la mise en place d'un système d'analyse financière. 73

Tableau 25 : Coût d'investissement 86

Tableau 26 :Calcul de la rentabilité de l'investissement 87

LISTES DES ABREVIATIONS ET SIGLES

AC: actif circulant

 

BFRE: Besoin en fonds de roulement d'exploitation

BFRHE: Besoin en fonds de roulement hors exploitation

BFRN: Besoin en fonds de roulement net

CA: chiffre d'affaire

 

CAF: Capacité d'autofinancement

CP: capitaux propre

 

D: dette

 
 

DCT: dettes à court terme

DLMT: dettes à long et moyen terme

EBE: Excédent Brut d'Exploitation

ERP : Entreprise Ressource Planning

EVA: Economic Value Added

FR : Fonds de Roulement

FRE: Fonds de Roulement étranger

FRP: Fonds de Roulement propre

FRT: Fonds de Roulement total

MBA: Marge Brut d'Autofinancement

MBM: Marge Brute sur Marchandise

PGI : Progiciel de Gestion Intégré

R: ratio

 
 

RC: Rentabilité commerciale

RE: Rentabilité économique

RF: Rentabilité financière

 

RN: résultat net

 

ROE: Return On Equity

 

ROI: Return On Investissement

S.A.M : Sunshin'Africa Motors

SIG: Soldes Intermédiaires de Gestion

TCR: Tableau de Compte de Résultat

TR net: trésorerie net

 

VA: Valeur Ajoutée

 

VD: valeurs disponibles

 

VE: valeurs d'exploitation

VI: valeurs immobilisées

 

VMP: Valeur Mobilier de Placement

VR: valeurs réalisables

 

SOMMAIRE

AUTOBIOGRAPHIE II

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE 4

SECTION I : CADRE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE 5

SECTION II : CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE 11

CHAPITRE II : PRESENTATION ET STRUCTURE DE SUNSHIN'AFRIKA 44

SECTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE 45

SECTION II : ORGANISATION DE SUNSHINE AFRICA 46

CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES LORS DU STAGE ET RÉSULTATS OBTENUS. 48

SECTION I : TRAVAUX EFFECTUES 49

SECTION II : RESULTAT DE L'ETUDE 50

CHAPITRE IV : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS ET SYNTHESE DES FORCES ET FAIBLESSES PUIS VERIFCATION DES HYPOTHESES 71

SECTION I : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS 72

SECTION II : SYNTHESE DES FAIBLESSES ET VERIFICATION DES HYPOTHESES 79

CHAPITRE V : DISCUSSION ET PROPOSITION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER 81

SECTION I : FONDEMENT ET DISCUSSION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUR OPTIMISER LA PERFORMANCE DE SUNSHINE AFRICA 82

SECTION II : PROPOSER UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUVANT OPTIMISER LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 84

CONCLUSION 94

AUTOBIOGRAPHIE

Enfance et vie Scolaire

Vie estudiantine

Vie Professionnelle

J'espère atteindre mes prochains objectifs, ceux d'après, les suivants encore et encore pour être utile aux autres.

INTRODUCTION

Dans un monde en perpétuel mutation technologique, économique et socioculturelle, dans un environnement complexe et incertain où la concurrence est rude, l'entreprise est condamnée plus que jamais à être performante pour assurer sa survie.Toute entreprise vise à accomplir ses objectifs et à améliorer sa performance.

Aussi, le contexte économique actuel caractérisé pa r le capitalisme qui stipule la propriété privée des moyens de production qui favorise la liberté d'échange et la liberté de concurrence, les entreprises qui sont des entités économiques de production de biens et ou de services réunissent les moyens matériels, humains et financiers dans le but de faire du profit : évoluent dans un environnement incertains ou la concurrence est rude. Pour assurer leurs survies dans la sphère économique actuelle, elles doivent pouvoir prévenir les risques qui lui sont inhérentes et prendre des mesures idoines.

C'est pour cette raison nous nous sommes intéressés à : l'« Optimisation de la performance d'une entreprise commerciale par la mise en place d'un système d'analyse financier : cas de Sunshin'Africa Motors ».

Pour optimiser la performance, un système d'analyse financier est nécessaire grâce, à ces différents rapports de grandeurs qui permettent de connaître la situation financière de l'entreprise et de prendre des décisions rationnelles pour la survie et sa pérennité.

La performance, est considérée comme étant un concept de référence dans les approches théoriques et dans la pratique économique intègre des notions diverses dont les plus importantes sont la croissance de l'activité, la profitabilité, la rentabilité, la productivité et l'efficacité. En anglais «to perform» signifie accomplir une tache avec régularité, méthode et application, l'exécuter, la mener à son accomplissement d'une manière convenable plus particulièrement, c'est donner effet à une obligation, réaliser une promesse, accomplir quelque chose qui exige de l'habileté ou une certaine aptitude.

Optimiser, c'est rendre optimum accroître le rendement, la potentialité, donner à quelque chose les meilleurs conditions d'utilisation.Dans notre cadre, il s'agira d'accroître les potentialités d'une entreprise commerciale grâce à un système d'analyse financière.

Un système par définition est un ensemble d'élément souvent interdépendant qui réagit entre eux selon, certains principes ou règles pour aboutir à un résultat précis. Allant sur cette base, un système d'analyse financier serait un ensemble d'élément interagissant entre eux par une démarche qui s'appuie sur l'examen critique de l'information comptable et financière fournie par une entreprise, ayant pour but d'apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique(rentabilité, pertinence des choix de gestion...), sa solvabilité (risque potentiel qu'elle présenté pour les tiers, capacité à faire face à ces engagements...), et enfin son patrimoine.

S.A.M qui est une entreprise commerciale qui souhaiterait s'accroitre, atteindre ces objectifs financiers, être performante et assurer sa pérennité. Un système d'analyse financière grâce à ces instruments de mesures ou d'indicateurs, lui permettrai de savoir sa situation financière périodiquement, maitriser ces risques financiers, savoir ou investir, quand investir et comment investir. L'ensemble de ces données d'informations sont utiles pour attirer d'éventuel investisseurs ou obtenir des prêts au prêt des établissements de crédits. Aussi, les résultats de l'analyse financière permettront surtout de mieux mesurer la performance en fonction des objectifs fixés et de faire des réaménagements si nécessaire.

Nos travaux d'investigation s'articuleront autour de la mise en place d'un système d'analyse financier pour optimiser la performance de l'entreprise. Autrement dit, nous verrons les sources d'informations comptables nécessaires, à la réalisation du bilan financier, le calcul et l'analyse des différents ratios de façon méthodique et ordonné.

Aussi, vu la lourdeur de l'infiltration d'erreur de calcul, la fatigue due à la technique élémentaire et au système de traitement des données ne permettant pas aux directeurs de finance et directeur générale d'atteindre les résultats attendus au bon moment et avec toute fiabilité; un système de traitement des données adaptés aux nouvelles techniques de traitement de l'information sera nécessaire.

Notre problématique se fera autour des questions suivantes:

Question générale:

- Comment un système d'analyse financier pourrait favoriser la performance financière de l'entreprise commerciale Sunshin'Africa Motors ?

Questions spécifiques:

-Comment se présente l'organisation financière de l'entreprise ?

-Quel est l'influence du système d'analyse financier sur l'atteinte des objectifs de la structure ?

-La proposition d'un système d'analyse financière peut-il permettre à S.A.M d'atteindre ses objectifs ?

Suite à ces questions, nous aurons pour :

Objectif générale :

-Proposer un système d'analyse financière pour la performance de S.A.M.

Objectifs spécifiques:

-Montrer les forces et faiblesses de l'organisation financière de S.A.M.

-Analyser l'impact de l'absence d'un système d'analyse financière sur la performance de S.A.M

-Démontrer l'importance de la présence d'un système d'analyse financière sur la performance de S.A.M.

Pour mener à bien l'étude, elle se fera autour de cinq chapitres. Il s'agira de traiter successivement le cade méthodologique et conceptuel de l'étude, la présentation de l'entreprise, travaux effectués lors du stage et résultats obtenus, analyse des résultats obtenus et synthèses des forces et faiblesses et enfin, la discussion et la proposition de la mise en place d'un système d'analyse financier.

CHAPITRE I : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE

Dans le souci de mener à bien le travail, il est au préalable nécessaire de faire ressortir et mettre en évidence le contexte, la problématique, les objectifs, les hypothèses de l'étude afin de mieux comprendre le thème choisi. C'est dans ce chapitre subdivisé en deux sections, nous nous attèlerons à justifier et à dire de façon littérale le choix de notre thème.

SECTION I : CADRE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

I. Contexte et justification

Selon les statistiques du Centre d'Étude et de Promotion des Emplois en Côte d'Ivoire (CEPICI), le guichet unique d'investissement en Côte d'Ivoire, 7145 sociétés ont été créées en Côte d'Ivoire de janvier à juin 2018 contre 6267 de janvier à juin 2017. Le nombre moyen de sociétés créées par jour de janvier à juin 2018 est de 67 contre 56 par jour au premier semestre 2017.Malheureusement, après création plusieurs entreprises stagnent et les plus tenaces s'écroulent en moins de 5 ans pour les plus fragiles sinon, moins de 10 ans d'existence.

Touché par quelques failles que connaissent les entreprises de nos jours et le retard de certaines dans l'atteinte de leurs performances. C'est cette motivation qui nous amène à aborder ce sujet. Et plus particulièrement, dans le souci d'impacter positivement la performance de notre entreprise d'étude afin, qu'elle puisse atteindre ses objectifs de croissance et maîtriser les risques auxquels elle serait exposé, pour éviter le pire nous avions décidé de mettre en place un système d'analyse financière au sein de la structure qui pourra veiller aux indicateurs de croissance, tirer la sonnette d'alarme si nécessaire sinon, procéder à des réaménagements de la situation financière de l'entreprise avec les objectifs préalablement définis.

Nous sommes conscients du fait que plusieurs soucis peuvent être à la base du déclin fréquent des entreprises. Mais la plupart ont pour soucis majeurs selon nous l'absence d'un système d'analyse financière. En mettant en place un système d'analyse financière, nous pourrons anticiper sur certains risquesmajeurs que sont les tensions de trésorerie, le manque de liquidité, les retards de paiement des fournisseurs ou des taxes ce qui conduit souvent à des ruptures de contrats ou des amendes.

II. Problématique

La préoccupation de bon nombre de gestionnaire demeure la recherche des moyens efficaces à utiliser pour rentabiliser leur activité afin d'en assurer la survie. L'analyse financière sur la base des données comptablesest fondamentale pour, l'amélioration de la performance des entreprises. Elle est sans doute le moyen par lequel les personnes qui veulent le progrès de leurs activitésrecourent pour rationaliser leur gestion.

Partant de cette considération, nous avons décidé dans le cadre de notre travail, de mener des recherches sur la mise en place d'un système d'analyse financière au sein de la firme pour améliorer sa performance financière.

La bonne recherche repose sur le bon questionnement, pour mieux cerner notre étude, nous allons procéder comme suivant : présenter le problème général et les problèmes spécifiques que nous allons résoudre tout au long de notre travail.

1. Question générale

Comment le système d'analyse financière favoriserait il la performance financière de l'entreprise S.A.M ?

· Question spécifique 1

Comment se présente l'organisation financière de S.A.M ?

· Question spécifique 2 :

Quel est l'influence du système d'analyse financière sur l'atteinte des objectifs de la structure S.A.M?

· Question spécifique 3:

La proposition d'un système d'analyse financière peut-il permettre à S.A.M d'atteindre ses objectifs ?

III. Objectifs de L'étude

Pour les objectifs en rapport avec l'étude, nous allons suivre la même méthode que les questions. C'est à dire un objectif général et des objectifs spécifiques.

1. Objectif général

Proposer un système d'analyse financière pour la performance de S.A.M.

Objectif spécifique 1 :

Montrer les forces et faiblesses de l'organisation financière de S.A.M.

Objectif spécifique 2 :

Analyser l'impact de l'absence d'un système d'analyse financière sur la performance de S.A.M.

Objectif spécifique 3 :

Démontrer l'importance de la présence d'un système d'analyse financière sur la performance de S.A.M.

IV. Hypothèse de travail

Les hypothèses de notre étude sont les suivants:

1. Hypothèse Centrale

Notre hypothèse de travail s'énonce comme suit :

L'optimisation de la performance de S.A.M passe par la mise en place d'un système d'analyse financière.

Cette hypothèse générale pourra être vérifiée à l'aide des hypothèses secondaire.

Hypothèse spécifique 1 :

L'incapacité de S.A.M à obtenir des résultats optimums s'explique par la faiblesse de son organisation financière.

Hypothèse spécifique 2 :

L'absence d'un système d'analyse financier continuel est un facteur qui favorise l'incapacité à réaliser une performance financière.

Hypothèse spécifique 3 :

La présence d'un système d'analyse financier impact positivement l'atteinte des résultats.

Toutes ces hypothèses seront confirmées ou infirmées à l'aide du questionnaire que nous allons mener, les entretiens et la revue documentaire.

V. Revue de Littérature

La revue de la littérature nous a permis de voir le chef d'oeuvre de certains auteurs comme Christophe THIBIERGE, dans son ouvrage Analyse financièreEdition VUIBERT, 2005, propose une définition générale. Pour lui, l'analyse financière est « l'ensemble des outils et méthodes permettant de porter une appréciation sur la santé financière et le risque d'une entreprise ».

Cependant, pour l'auteur :

-II n'existe aucun indicateur de bonne santé, seuls existent des indicateurs de mauvaise santé. Suivant l'importance du problème et le degré d'urgence, on recommandera différents types de solutions ;

-II est extrêmement rare qu'un infarctus surgisse de manière imprévisible. II en est de même pour la santé financière des entreprises. Une faillite, une cessation de paiement ont très souvent des signes avant-coureurs. C'est pour cela qu'on analysera les comptes d'une société en remontant jusqu'à cinq années en arrière ;

-La bonne santé financière et le risque ne sont pas automatiquement corrélés. II propose cependant d'exiger une rentabilité élevée compte tenu des prises de risques de la société ;

-L'Analyste financier doit mener une probabilité de survie et expliquer que le risque global recouvre un mélange de risque financier, de risque commercial, de risque industriel, etc....

C.THIBERGE propose cinq étapes de raisonnement qui permettent de bâtir un diagnostic financier : l'analyse stratégique, l'analyse du développement, l'analyse des résultats, l'analyse des risques et la synthèse finale.

Béatrice et Francis GRANGUILLOT, dans leur ouvrage l'analyse financière, les outils du diagnostic financier à partir des documents comptables établis conformément au plan comptable à jour en , 2007, Edition (11eme) GULINO,2007,nous propose de réaliser les travaux d'analyse financière à partir de deux méthodes :l'analyse statique et l'analyse dynamique.

-L'analyse statique consiste à effectuer l'analyse de l'activité à partir du compte de résultat et l'analyse de la structure financière à partir du bilan comptable (bilan fonctionnel et bilan financier). Cette analyse est complétée par le calcul de différents ratios financiers pertinents.

-L'analyse dynamique de la situation financière de l'entreprise complète l'analyse statique. Elle est menée à partir du tableau de financement et du tableau de flux de trésorerie.

Selon LAUZEL P. et TELLER R. ,le diagnostic financier consiste à faire le point sur la situation financière de l'entreprise de façon à détecter les symptômes révélateurs de phénomènes en évolution susceptibles d'entraver à plus ou moins brève échéance la poursuite des objectifs et des buts qu'elle s'est donnée et de la mettre en périls, ses prévisions ; ceci, en vue de prendre des décisions correctives ou de modifier les objectifs et les prévisions

VI . Intérêts du thème

Le choix du présent thème réside dans la mesure où nous voulons approfondir notre connaissance sur un système d'analyse financier pour optimiser la performance d'une entreprise commerciale.

1. Intérêts Individuels

Au plan personnel, cette étude trouve son intérêt dans le fait qu'elle nous aidera à mieux maîtriser, sur le plan pratique, la mise en place d'un système d'analyse financière dans une entreprise pouraméliorer sa performance. Ce travail constitue, pour nous, une entrée dans le monde des chercheurs.

2. Intérêts Académiques

Au niveau académique cette étude se veut une base d'information aux éventuels chercheurs qui se pencheront sur l'optimisation de la performance d'une entreprise commerciale par la mise en place d'un système d'analyse financier.

3. Intérêts Collectifs

Quant au plan collectifs, ce travail pourra servir à de nombreuses entreprises qui voudront améliorer la performance de leurs gestion financière en y intégrant un système d'analyse financier afin, de mieux piloter la croissance de leurs entreprises. Mais, aussi et surtout pouvoir prendre des décisions rationnelles pour le bien être de l'entreprise.

SECTION II : CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE

I. Notion de performance financière

Toute entreprise vise à accomplir ses objectifs et à améliorer sa performance. Plus particulièrement la performance, c'est donner effet à une obligation, réaliser une promesse, accomplir quelque chose qui exige de l'habileté ou une certaine aptitude. A fin, de mieux cerner la notion de performance, nous exposerons sa définition, sa typologie, et ses différentes indicateurs.

1. Définition

« La performance est une relation ternaire entre les objectifs visés (cibles, estimations, projections), les moyens pour les réaliser (les ressources humaines, matérielles, financières ou informationnelles) et les résultats obtenus (biens, produits, services, etc.) »1(*).Cette définition de la performance s'applique à tout système ordonné (individu, organisation, système, etc.) qui produit des résultats à partir de ressources de base. Le mesure de la performance est alors réalisée sur trois axes : la pertinence (le rapport entre les objectifs initiaux et les ressources acquises pour les atteindre), l'efficience (le rapport entre les résultats obtenus et les ressources utilisées) et l'efficacité (le rapport entre les résultats obtenus et les objectifs initiaux). On peut dès lors parler d'optimisation de la performance en appliquant cette optimisation sur chacun des trois axes, soit en optimisant les méthodes d'acquisition des ressources pour n'obtenir que ce qui est nécessaire (pertinence), soit en optimisant les méthodes de production des résultats afin de diminuer la consommation des ressources (efficience) et/ou, encore, soit en optimisant la fixation des objectifs sur les résultats obtenus le plus réalistement possible (efficacité).

2. Objectifs

Pour remplir sa mission l'entreprise fixe des objectifs intermédiaires, opérationnels ou d'exploitation qui permettent de s'acquitter de sa mission ultime. Ces objectifs peuvent être le profit maximum, la survie, la puissance et le pouvoir, la part de marché, l'augmentation du chiffre d'affaire.

Bien que poursuivant plusieurs objectifs simultanément, les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et la performance dépend d'une bonne définition de celui-ci et de sous objectifs de centre de responsabilité.

Soulignons que les systèmes de mesure de performance ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin d'atteindre les objectifs fixés par les dirigeants soit directement soit indirectement après actions correctives.

La performance est multidimensionnelle dès que les buts sont multiples, la performance est un sous ensemble de l'action, elle est subjective puisqu'elle est le produit de l'opération par nature subjective qui consiste à rapprocher une réalité à un souhait, à constater le degré de réussite d'une intention

3. Caractéristique d'une entreprise performante

Les entreprises les plus performantes développent en elles, les éléments d'un dynamisme cumulatif. Ces éléments sont liés entre eux et déterminent la qualité générale de l'entreprise. Ils peuvent être regroupés dans les grands thèmes suivants :

ü Adaptation rapide à l'évolution : il s'agit de l'orientation dynamique des ressources en fonctions des possibilités et des changements du marché. Celle-ci se caractérise par ses transformations ponctuelles. Et l'entreprise qui veut progresser doit s'y adapter sans cesse et se définis constamment en fonction de celle-ci.

ü Ouverture au progrès : c'est l'ensemble des politiques qui permettent à l'entreprise de préparer à temps les transformations nécessaires. C'est le développement d'un esprit de recherche ainsi que des forces de création et de renouvellements nécessaires à la stratégie du progrès.

ü Développement de la gestion : il s'agit d'un système de gestion qui favorise la mise en oeuvre d'un progrès continu, qui assure une meilleure préparation et un meilleur contrôle de l'action. Il permet aux dirigeants de consacrer moins de temps aux opérations courantes et plus de temps à la croissance et à la créativité, qui facilité l'accomplissement des structures qui exige une structure d'innovation.

ü Flexibilité des structures : c'est le choix des structures qui favorisent le progrès et diminuent la résistance au changement, il s'agit d'établir les structures selon les buts à atteindre et de définir les liaisons selon les impératifs de mouvements afin d'augmenter les initiatives et faciliter combinaison des ressources les plus dynamiques.

ü Direction participative et développement des hommes : il s'agit de développer et diffuser un mode de direction qui consiste à mieux préciser les buts, à déléguer les pouvoir et à contrôler les résultats plutôt que les moyens. C'est l'ensemble des options qui condensent à une participation véritable. Cela devient possible grâce aux outils modernes de gestion et nécessaires pour répondre aux conditions de la création et au changement.

ü Développement et justification du pouvoir de l'action : c'est l'ensemble des politiques permettant l'entreprise de disposer d'un pouvoir suffisant, pour mettre en oeuvre une stratégie de progrès. Ce sont les choix qui feront des pouvoirs le support autant que les résultats de cette stratégie. Il sera ainsi au centre d'un processus cumulatif de croissance lorsqu'une partie des surplus crées par la stratégie de progrès sera justifiée et les politiques de concertation et de relations extérieure trouvent ici leur place.

Toutes ces caractéristiques sont liées et contribuent à former un processus unique qui est celui du progrès et de la croissance.

4. Typologie de la performance

La performance comme en la déjà vu est le degré de réalisation des objectifs poursuivis par une entreprise. Cependant, la notion de performance concerne différentes aspects de l'organisation. Ainsi peut-on parler de performance économique, financière, sociale, concurrentielle, sociétale et / ou même environnementale. Ces performances sont en effet ; concomitantes ; l'amélioration d'une performance particulière est comptable avec l'amélioration des autres performances.

Il y a :

Ø La performance financière/économique : la performance financière est profondément reliée à la performance économique, cette performance réside dans l'efficacité à l'utilisation des moyens financiers et économique pour but de réaliser les objectifs fixés par l'entreprise. La performance financière/économique est mesurée à partir d'un ensemble de ratios employés pour déterminer la santé financière de l'entreprise. Ces indicateurs concernant la solvabilité, la profitabilité de comparer les prestations générales d'une entreprise par apport à son secteur d'activité pour identifier les éventuelles opportunités d'investissement.

Ø La performance sociale : Au niveau de l'organisation, la performance sociale est souvent définie comme la relation entre son effort social et le comportement de ces salariés. Cependant, cette dimension de la performance est difficile à mesurer quantitativement.

Ø La performance sociétale et environnementale : Cette performance fait référence au concept de « développement durable »qui combine l'homme, l'environnement et le développement économique. Il s'agit d'intégrer dans les outils du pilotage des indicateurs de mesure des effets externes sur la société, sur l'environnement,etc.

Ø La performance stratégique et concurrentielle : Pour assurer sa pérennité, une organisation doit se démarquer de ses concurrents et doit, pour ce faire, se fixer des objectifs stratégiques appropriés, tels que l'amélioration de la qualité de ses produits, l'innovation, l'adoption d'un marketing original ou l'adoption d'une technologie de fabrication plus performante.

5. Les indicateurs de performance financière

Les indicateurs quantitatifs sont les principaux indicateurs de mesure de la performance financière/économique. Il existe plusieurs indicateurs, les plus répondus sont les suivant :

Ø Taux de rendement des capitaux investis(ROI)

ROI = Résultat / Capitaux investis

Le taux de rendement des capitaux investis appelé aussi Return On Investissement(ROI), ce ratio mesure la rentabilité économique du capital utilisé par l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat d'exploitation et les capitaux investis sa formule est la suivante :

Ø Rentabilité financières (RF) ou Le ROE (Return On Requit)

Ce ratio mesure la rentabilité financière des capitaux apportés par les propriétaires de l'entreprise. C'est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres :

ROE = Résultat net / Capitaux propres

Ø Valeur ajoutée économique (VAE) ou L'EVA (Economic Value Added),

EVA = Résultat d'exploitation après impôts - [cout moyen du capital pondéré × (actif total - dettes circulantes)]

Ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour l'actionnaire. L'EVA est égale au résultat d'exploitation après impôts moins le cout moyen pondéré (après impôts) du capital multiplié par l'actif total diminué des dettes circulantes :

Ø Taux de marge bénéficiaire

Le taux de marge bénéficiaire est un indicateur financier très utilisé, il se détermine par le rapport entre le résultat d'exploitation et le chiffre d'affaires :

Taux de marge = Résultat d'exploitation / Chiffre d'affaires

V. Historique, définition, rôle et objectif de l'analyse financière

1. Historique de l'analyse financière

L'analyse financière apparait au moyen âge2(*) avec la naissance de la comptabilité générale. Il se confond toute fois avec cette dernière et il est difficile de parler d'une technique de gestion spécifique que l'on ne peut dénommer ainsi le début de XXe siècle. Dans les années vingt, les besoins en capitaux des entreprises s'accroissent. Les problèmes de financement dominent, d'où un certain désintérêt pour la gestion interne. A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d'assurer le financement des industries naissantes (charbon, textile, construction,...) .des crédits d'exploitations était consentis moyennant des solides garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du remboursement de l'entreprise débitrice. De telles garanties reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l'entreprise, mais non directement affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires de l'entreprise. Le patrimoine était constitué par des biens fonciers et immobiliers. Le risque de crédit bancaire était alors lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur indépendante de l'évaluation de l'entreprise, et ensuite évaluer ce bien ainsi que les risques des moins-values liés. l'incertitude quant à la valeur réelle de l'actif net, en cas de liquidation, joint à la difficulté d'évaluer les biens donnés en garantie et à déterminer l'indépendance à l'égard de l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité état insuffisante pour déterminer la décision d'octroi d'un crédit. Au milieu des années 50deux tendances apparaissent. D'une part, les études évaluent dans la direction de la théorie financière et les problèmes de choix des investissements. D'autre part, l'évaluation de l'économie et la concurrence accrue se traduisent par un accroissement des besoins d'une gestion de qualité, de ce fait, par le développement d'une analyse financière interne à l'entreprise. A l'heure actuelle, cette technique a conquis droit de citer dans les entreprises et les cabinets d'experts comptables eux-mêmes se reconvertissent progressivement dans l'analyse de l'information qu'ils se contentaient, dans le passé, de collecter.

2. Définition de l'analyse financière

Pour mieux comprendre cette approche de l'analyse financière en suppose les définitions suivantes :

« L'analyse financière constitue un ensemble de concepts, méthode et instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une entreprise, aux risques qui l'affectent, et à la qualité de ses performance »3(*)

« L'ensemble des connaissances nécessaires à la compréhension des techniques à mettre en oeuvre pour étudier l'activité, la rentabilité et le financement de l'entreprise »4(*) .

3. Rôle de l'analyse financière

L'analyse financière joue un double rôle dans le processus de communication interne et externe de l'entreprise, d'une part elle constitue une source d'indicateur élaboré à partir de l'information comptable et établie par l'entreprise, d'autre part, elle permet aux destinataires de l'information d'en assurer l'interprétation.

En effet, l'analyse financière vise essentiellement à :

Améliorer la gestion de l'entreprise à partir d'un diagnostic précis ;

Etudier les concurrents, clients ou fournisseurs, sur le plan de sa gestion et de sa solvabilité ;

Détermination par opération de calcul de la situation présente et les prévisions d'une situation future;

Prise de décisions, elle doit être confirme à l'état actuel de l'entreprise et tend à réaliser des objectifs en temps voulu ;

Avoir une étude de contrôle dans le but de vérifier si la gestion de l'entreprise est satisfaisante ou non ;

Elle veille à garder un équilibre financière entre les emplois et les ressources de l'entreprise ;

La recherche de nouvelles ressources pour assurer un financement continue.

4. Objectifs de l'analyse financière

Les objectifs de l'analyse financière sont différent suivant qu'elle menée par l'entreprise elle-même, par l'intermédiaire de services financiers, ou bien par des tiers tels que les banquiers, les organismes de crédit, fournisseurs actionnaires ou épargnants. On peut distinguer : les objectifs internes et externes de l'analyse financière.

Les objectifs internes :

Ø Mesurer la capacité de l'entreprise à créer de la valeur, à secréter de la richesse ;

Ø Dégager les points forts et les points faibles de l'entreprise ;

Ø Analyser l'évolution du chiffre d'affaires, la structure financière, et la trésorerie ;

Ø Mesurer la solvabilité et la liquidité de l'entreprise.

Ø Déterminer les besoins en termes de crédit à court terme ;

Ø Apprécier le risque pour l'entreprise qu'implique la mise en place de ces crédits ;

Ø Evaluer l'indépendance financière de l'entreprise, et sa capacité d'endettement dans l'optique des besoins futurs ;

Ø Mesurer la rentabilité de l'entreprise.

Les objectifs externes :

Ø Aboutir à une décision argumentée, et en cohérence avec la stratégie commerciale de l'entreprise ;

Ø Compréhension détaillé de l'économique de l'entreprise, c'est-à-dire son positionnement sur le marché.

VI. L'élaboration du bilan financier

Le passage du bilan comptable au bilan financier nécessité des reclassements, c'est-à-dire remplacer certains éléments des postes du bilan suivant leur réel degré de liquidité (dans l'actif) et d'exigibilité (dans le passif) ce retraitement aboutira à un nouveau bilan plus proche de la réalité économique et qui servira à l'analyse financière.

1. Définition du bilan comptable

Le bilan comptable est un document de synthèse qui fournit l'image de la situation financière de l'entreprise à une date déterminée, dans lequel sont regroupés : l'ensemble des ressources dont dispose l'entreprise qui sont inscrites aux passif du bilan et l'ensemble des emplois quelle fait qui sont inscrites à l'actif du bilan.

A l'actif :

· l'actif immobilisé

· l'actif circulant

· la trésorerie active

· l'écart de conversion actif.

Au passif :

§ les ressources stables (capitaux propres et dettes financières) ;

§ le passif circulant ;

§ la trésorerie passive ;

§ l'écart de conversion passif.

1.1. Les principes comptables

Les concepteurs du Système OHADA indiquent que « la connaissance de ces principes permet de comprendre l'objectif général assigné aux états financiers dans toutes les normes comptables : donner du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise une image fidèle, une présentation non trompeuse, loyale et claire »

En conséquence, le Système OHADA retient Huit principes comptables

Fondamentaux qui sont le principe:

§ Prudence:

Appréciation raisonnable des faits pour ne pas transférer aux exercices futurs des risques actuels.

· Comptabilisation des pertes latentes sous forme de provision

· Non-comptabilisation des produits ou gains latents

· Comptabilisation des amortissements

· Comptabilisation du bénéfice partiel

· Compensation entre gains et pertes de change des opérations en devise.

§ Permanence des méthodes:

Méthode d'évaluation, méthode de comptabilisation, méthode de présentation des états financiers, doivent être identique d'un exercice à un autre. Ceci est fait pour permettre la compatibilité des états par exercices

Exception:- Erreurs fondamentales

- Changement dans la réglementation comptable (exemple: PCI au SYSCOHADA)

§ Spécialisation ou indépendance des exercices

Il est rattaché à un exercice les charges et les produits qui le concernent et rien que ceux -là. Les régularisations (Les comptes de régularisation appartiennent à une subdivision du compte principal).

§ Intangibilité :

Le Bilan N-1= bilan ouverture N

Exception : identique à la permanence de méthode.

§ Transparence:

Les informations comptables et financières doivent satisfaire les règles de :

Clarté, Loyauté, Non-compensation.

§ Coût historique:

Les biens rentrent à leur coût d'acquisition et restent ainsi jusqu'à leur sortie éventuelle. Exception : la réévaluation des immobilisations.

§ Continuité d'exploitation:

Les états financiers de l'entreprise sont censés la représenter en continuer d'exploitation et non dans le cadre d'une prochaine cessation.

Evaluation du patrimoine : - En cas de continuité à évaluation à la valeur actuelle

- En cas de cessation à évaluation à la valeur liquidative

§ Importance significative:

Ce principe fait obligation d'indiquer toute information susceptible d'influencer le jugement que pourrait porter un lecteur des états financiers sur leur tenu.

- Importance significative : Modification des états financiers

- Pas très significative : Modification dans l'état annexé

§ Prééminence de la réalité économique sur l'apparence juridique:

Juridique Propriété

Economique Utilisation

· Biens pris en crédit-bail

· Achat avec clause de réserve de propriété

· personnel extérieur à l'entreprise

· Effets escomptés non échus.

(Les effets sont gardés dans les comptes de l'entreprise jusqu'à ce que le banquier soit réglé ; après cela nous pouvons solder le compte).

N.B: La comptabilité répond à six finalités principales, à savoir :

ü Fournir un moyen de preuve ;

ü Permettre le contrôle supérieur ;

ü Aider à la prise de décision ;

ü Servir le diagnostic économique et financier ;

ü Alimenter la statistique et la comptabilité nationale ;

ü Apporter la confiance et favoriser l ; et dialogue social.

1.2. Le compte de résultat

C'est un état financier qui permet de déterminer les soldes intermédiaires (significatifs) de gestion. Ce sont :

POUR LE SYSTEME NORMAL

§ La marge brute sur marchandises (entreprises commerciales)

MB = Ventes de marchandises - (achats + variation de stocks)

§ La marge brute sur matières (entreprises industrielles)

MB= (Ventes de produits + travaux et services vendus + Variation de stocks de produits + production immobilisée) - (Achats + variation de stocks).

§ la valeur ajoutée

VA = (comptes 70 à 75) - (60 à 65).

§ l'excédent brut d'exploitation (EBE)

EBE = VA - frais de personnel

§ Le résultat d'exploitation (RE)

RE = EBE - dotations d'exploitation (amortissements et provisions) + reprises et transferts correspondants.

§ le résultat financier (RF)

RF = Produits financiers - charges financières

NB : ce résultat inclut les gains et pertes de changes ainsi que les dotations et reprises (financières)

§ le résultat des activités ordinaires (RAO)

RAO = RE + Résultat financier

RAO = Total produits AO - Total charges AO

§ Le résultat hors activité ordinaire (HAO)

Sont considérés comme éléments hors activité ordinaire, les charges et les produits non récurrents.

RHAO = Total produits HAO - Total charges HAO

§ Le résultat net (RN)

RN = somme des produits - somme des charges.

POUR LE SYSTEME ALLEGE (utilisé par les petites entreprises)

§ La valeur ajoutée (VA);

§ Le résultat d'exploitation (RE) ;

§ Le résultat des activités ordinaires (RAO) ;

§ Le résultat net (RN).

NB : Résultat comptable avant impôt = total des produits (AO + HAO) - total des charges (AO + HAO)

Résultat fiscal = Résultat comptable + réintégrations des charges non déductibles - déduction des produits non imposables.

Impôt BIC = Résultat fiscal x taux d'IBIC (25% actuellement).

Résultat net = Résultat comptable - Impôt BIC

2. Définition du bilan financier

Le bilan financier est un bilan comptable après répartition de résultat, retraité en masses homogènes, selon le degré de liquidité des actifs et le degré d'exigibilité des passifs et présenté en valeurs nettes. « Le bilan financier est un document permettant de connaitre ce qui est possédé par une entreprise (son actif) et ce qu'elle doit faire à (son passif). Il reprend les informations fournies par le bilan comptable en les réaménage de manière à déterminer la solvabilité de la société sur le court terme»5(*).

2.1. L'objectif du bilan financier

L'objectif du bilan financier est :

Ø d'apprécier la structure financière de l'entreprise dans une optique de liquidation ;

Ø d'évaluer le patrimoine réalisable ;

Ø de déterminer l'équilibre financier, en comparant les différents masses du bilan classées selon leurs degrés de liquidité ou d'exigibilité, et on observant le degré de couverture du passif exigible par les actifs liquides ;

Ø d'étudier la liquidité de l'entreprise ;

Ø de calculer la marge de sécurité financière de l'entreprise ;

Ø d'estimer les risques courus par les créanciers et les associés.

2.2 Les reclassement du bilan comptable pour obtenir le bilan financier

Le bilan comptable ne peut être utilisé directement par l'analyse financière, des ajustements sont nécessaires pour permettre de passer du bilan comptable classique au bilan reclassé en vue d'une analyse financière. L'objectif de ces redressements est d'agréger les informations brutes du bilan comptable pour obtenir des masses financières homogènes signifiantes sur le plan financier.

Les reclassements et les réajustements à effectuer au niveau :

De l'actif :

-Actif immobilisé :

Stock outil il s'agit d'un stock minimum au-dessous duquel l'entreprise ne peut plus fonctionner, et qui assure la continuité de cycle d'exploitation, et ce pour leseul motif qu'il est considéré, comme étant un stock dormant (agence immobilisé).

Les investissements doivent être réels, ce qui donne lieu à une constatation des plus ou moins-values seront prises en compte dans les capitaux propres. Il faut noter que s'il existe des investissements dont la durée de vie au sein de l'entreprise est inférieure à l'année, ils seront concéderai comme des actifs circulants.

Des créances à plus d'un an il s'agit des créances qui se transforment en liquidité dés une échéance supérieure à l'année, lorsque il s'agit des ventes à l'exportation, dans ce cas il faut soustraire du totales des créances et les mettre avec l'actif immobilisé.

- Actif circulant : l'actif circulant correspond à la somme des valeurs d'exploitation, valeur réalisable, et valeur disponible, ils peuvent être classé dans un ordre de liquidité décroissent :

Les stocks de matière et fourniture : Sont ceux qui normalement ont le plus faible degré de liquidité, ils doivent subis en cycle complet de fabrication avant d'être vendus et convertis en disponibilités.

Les produits finis : Ayant terminé le cycle de fabrication, sont prêts à être livré aux clients et serrant à bref délais transformé en créances et ou en liquidité. Ne pas oublier de soustraire la plus valus du stock outil.

Les produits semi fini : on déjà accompli une partie, cycle (d'exploitation) de fabrication. Ils ont donc un degré de liquidité plus élevé que le précédent.

Les créances à moins d'un an : Nous pouvons distinguer dans cette catégorie les créances à moins d'un an en des disponibilités ; les créances à moins d'un an concernent principalement les comptes des clientes et les différents comptes rattachés à ce dernier.

Les disponibilités sont considérées comme les valeurs des actifs les plus liquides détenus par l'entreprise, on peut inclure dans cette catégorie les effets immédiatement négociables.

Les charges constatées d'avance : représentent toujours en fait des stocks, de fournitures non stockées, ces derniers qui ont en principe une valeur marchande devraient être classées parmi les actifs réels.

Effets à recevoir, c'est la partie facilement négociable qui doit être rattachée à la trésorerie de l'actif (liquidité de l'entreprise).

Au passif :

-Les capitaux permanents : Regroupe tous les éléments qui ont une durée d'un an ou plus, il contient :

Fonds propres : Ils sont constituées par le capital social, les réserves, les provisions pour pertes et charges, la part de résultat en instance d'affectation et du résultat de l'exercice à plus d'un an.

Passif non courant: Il s'agit des dettes dont leur exigibilité et supérieure d'un an

-Passif courant : le passif courant réunit les capitaux étrangers après avoir éliminé les dettes dont leurs échéances sont à plus d'un an. Parmi celles-ci, on peut citer les dettes fournisseurs, les découverts bancaires (dettes financière), les provisions pour pertes et charges justifiées à moins d'un an et les effets à payer.

2.3 La structure du bilan financier

L'analyse de la structure du bilan financier permet de présenter son actif en quatre rubriques (VI, VE, VR, VD) classées par l'ordre de liquidité croissantes, et son passif en deux rubriques (capitaux permanents, DCT) selon l'ordre croissant d'exigibilité.

v L'actif du bilan financier :

-Valeur immobilisé (VI) : regroupe l'ensemble des biens durables utilisé d'une manière fixe ou permanente par l'entreprise, pour la réalisation de son cycle économique, elle comprend tous les investissements corporels et incorporels, le stock outil, les immobilisations financière.

-Valeur d'exploitation (VE) : ce sont tous les biens utilisés dans le cycle d'exploitation (marchandises, matière première, produit finis...)

-Valeur réalisable (VR) : regroupe toutes les créances ayant une échéance moins d'un an pour leur transformation en liquidité (créance client moins d'un an, les effets à recouvrir et titres...)

-Valeur disponible(VD) : il s'agit de tous les éléments de bilan immédiatement réversibles en monnaie, donc possédant un degré de liquidité très élevé telle que : la disponibilité en caisse et en banque, les chèques à encaissés.

v Le passif du bilan financier :

-Capitaux permanents : regroupe tous les capitaux propres et les DLMT.

Capitaux propres : sont des ressources internes, qui sont à la disposition de l'entreprise (fond social, réserves...).

Les dettes à long et moyen terme (DLMT) : regroupe les dettes exigibles à plus d'un an (les dettes d'investissement).

-Les dettes à court terme (DCT) : ce sont les dettes exigibles à moins d'un an (les dettes d'exploitations, les avances bancaires...).

Tableau 1 : Présentation des éléments constitutifs du bilan financier.

ACTIF

PASSIF

Immobilisation :

- Immobilisation incorporelle

- Immobilisation corporelle

- Immobilisation financière

- Stock outil - Les créances plus d'un an

- Capitaux propres

- DLMT

Total actif immobilisé net

Total capitaux permanents

Actif circulant :

- Valeur d'exploitation

- Valeur réalisable

- Valeur disponible

- DCT

Total actif circulant

Total passif circulant

Source : Notre cours de Licence 3 en analyse financière

Tableau 2 : Présentation du bilan financier en grand masse

Actif

Montant

%

Passif

Montant

%

Valeur immobilisée

Valeur d'exploitation Valeur réalisable Valeur disponible

 
 

Capitaux propres Dettes à long et moyen terme Dettes à courte terme

 
 

Total

 
 

Total

 
 

Source : Notre cours de Licence 3 en analyse financière

2.4 Les indicateurs du bilan financier

L'évolution, la comparaison et la combinaison des masses et des rubriques du bilan financier, permettent d'apprécier l'équilibre financier de l'entreprise à un moment donné. L'équilibre financier est analysé à partir de trois indicateurs de gestion fondamentaux, le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette, mis en relation. Chaque indicateur est calculé par différence entre un montant de ressources et un montant d'emplois correspondant au même cycle.

2.4.1 Le fond de roulement

Parmi les multiples définitions concernant le fonds de roulement (FR), on peut retenir : « C'est la capacité de couverture des immobilisations par les capitaux permanents »6(*) . Il est défini comme le montant des ressources permanentes restant à la disposition de l'entreprise après le financement de ces emplois stables. Ce montant dont le degré d'exigibilité est faible, sert à financer les éléments d'actif dont le degré de liquidité est assez élevé. En d'autre terme, c'est la part des capitaux permanents qui est affectée au financement du cycle d'exploitation. Le fonds de roulement est donc un indicateur de l'équilibre financier de l'entreprise, son intérêt est d'avoir une signification non à l'égard de la solvabilité au moment de la mesure, mais surtout à l'égard de la solvabilité futur.

Le fonds de roulement peut être calculé par deux méthodes différentes à partir du bilan financier :

v Par le haut du bilan : Le fonds de roulement est égal à la différence généralement positive entre les capitaux permanents et l'actif immobilisé. Ce mode de calcul permet de déterminé la part de l'actif circulant qui n'est pas financier de passif circulant.

Fonds de roulement = capitaux permanents - actif immobilisé

v Par le bas du bilan : La différence entre le totale des valeurs d'exploitations et des valeurs réalisables et disponibilité d'une part, et des dettes à court terme d'autre part.

Le fonds de roulement = actif circulant - dettes à court termes

· L'interprétation du fonds de roulement :

Si FR > 0 Signifie que les capitaux permanents sont supérieurs à l'actif immobilisé constitué, c'est-à-dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de l'entreprise.

L'équilibre financier est donc respecté et l'entreprise dispose grâce au fonds de roulement d'un excédent de ressources qui lui permettront de financier ces autres besoins à court terme.

Si FR = 0 Signifie que les capitaux permanents de l'entreprise sont égaux à l'actif immobilisé constitué, c'est-à-dire que les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de l'entreprise.

Mais, même si l'équilibre de l'entreprise semble atteint, celle-ci ne dispose d'aucun excédent de ressources à long terme pour financer son cycle d'exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire.

Si FR < 0 Signifie que les capitaux permanents de l'entreprise sont inférieurs à l'actif immobilisé constitué, c'est-à-dire que les capitaux permanents ne couvrent pas les besoins à long terme de l'entreprise. La règle prudentielle de l'équilibre financier n'est donc pas respectée.

Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme a l'aide de ressources a court terme ce qui lui fait courir un risque important d'insolvabilité.

2.4.2 Le besoin en fonds de roulement

Il peut être définit comme étant : La masse de fonds de roulement immobilise par l'entreprise pour faire face aux décalages entre l'actifs circulant résultant de l'exploitation et des dettes née de cette dernière. Donc le cycle d'exploitation nécessite pour sont fonctionnement la détention d'actifs physiques et financières que l'on appelle actifs cycliques et qui regroupent deux poste : les valeurs d'exploitation (ou stocks) ;

les valeurs réalisables (clients et autres créances) La différence entre l'actif cyclique et les dettes à court terme représente

Le besoin de financement de l'activité.

BFR = emplois liés à l'activité - ressources induites par l'activité

les emplois lié à l'activité représentent les valeurs d'exploitation et les valeurs réalisables ;

les ressources induites par l'activité représentent les dettes à courte terme et les dettes financières.

N.B : Le BFR est aussi la part des besoins liés à l'activité qui n'est pas financée par des ressources née de l'activité.

On distingue : Le BFR d'exploitation(BFRE) ; le BFR hors exploitation(BFRHE).

BFRE = emplois d'exploitation - ressources d'exploitation

Dans ce cas :

BFRHE = emplois hors exploitation - ressources hors exploitation

Et

BFR = BFR d'exploitation + BFR hors exploitation

Le BFR globale :

Remarque : En règle générale, les besoins d'exploitation sont plus importants que les besoins hors exploitation, les quels ne dépondent ni la nature ni du volume d'activité de l'entreprise.

2.4.3 La trésorerie

Alors que les composantes du BFR sont liées à l'activité courante et notamment à l'activité d'exploitation, celle de la trésorerie est liée aux opérations financières à court terme réalisées par l'entreprise. Selon le plan comptable la trésorerie est définit comme étant la différence entre les disponibilités et les concours bancaires courants (incluant les soldes créditeurs de banques). La trésorerie peut être définit comme suite « elle représente la différence entre les actifs et les dettes dont la liquidité et l'exigibilité sont immédiates. » Selon les définitions on distingue deux modes de calcules :

La trésorerie = Emplois de trésorerie - Ressources de trésorerie.

La trésorerie = fonds de roulement - besoins en fonds de roulement.

Ou :

Les éléments constituent la trésorerie

Ø Trésorerie d'actif :

Les valeurs mobilières de placement.

Les comptes courants débiteurs dont la liquidité ne sont soumis à aucune restriction.

Les disponibilités.

Ø Trésorerie passif :

Concours bancaire courants et solde créditeur de banque.

Les obligations cautionnées (classés par le plan comptable en dettes fiscale et sociale).

Les effets escomptés non échus et les créances cédées.

Les comptes courants créditeurs dont l'exigibilité sont immédiats.

· Interprétation de la situation de la trésorerie

Il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le FRN est élevé, rappelons également qu'elle dépend du BFR. Donc, l'étude de trésorerie peut dégager les situations suivantes :

Ø FRN>BFR : TR >0=Trésorerie positive (trésorerie saine)

Représente l'autonomie réelle de l'entreprise.

Si FRN >0, BFR >0 = cette situation est dotée d'une marge de sécurité qui excède les besoins en fonds de roulement.

Si FRN >0, BFR <0 = cette condition traduit la situation de l'entreprise qui dispose d'une marge de sécurité à long terme et qui au surplus dégage une capacité de financement générer par son cycle d'exploitation. L'entreprise donc, cumule l'équilibre financier à long terme et l'équilibre financier à court terme.

Ø FRN < BFR : TR < 0 = trésorerie négative (trésorerie serrée)

Donc l'entreprise est dépendante

Si FRN > 0, BFR >0 = cette situation est certes dotée d'une image de sécurité, mais quantitativement insuffisante pour couvrir les besoins nés du cycle d'exploitation.

Si FRN < 0, BFR >0 = cette condition traduit la situation de l'entreprise qui ne dispose pas de marge de sécurité à long terme et qui surcroit, à besoins de fonds supplémentaires pour assurer le financement des besoins nés de cycle de l'exploitation. Elle cumule donc, le déséquilibre à long terme et le déséquilibre à court terme.

Ø FRN BFR donc TR 0 Actif de trésorerie passif de trésorerie

Le FRN est presque identique au besoin en fond de roulement.

Cette situation peut être considérée comme le meilleur du point de vue de l'analyse fonctionnelle.

2.4.4 Les ratios du bilan financier

Le ratio peut être définit comme un rapport caractéristiques entre deux valeurs. Il parait comme étant un élément fondamental de l'analyse financière. En effet, l'analyse par les ratios consiste à mieux connaître l'entreprise et à évaluer précieusement l'importance de ses qualités et de ses défauts.

Il existe une multitude de ratios. Mais dans un but de synthèse on peut les regrouper en trois grandes catégories à savoir:

§ les ratios de structure financière

Ils permettent d'apprécier l'équilibre structurel du bilan et la politique de financement de l'entreprise, c'est à dire la santé financière de l'entreprise. Les plus significatifs sont:

- le ratio d'autonomie financière

Encore appelé ratio d'indépendance financière, il mesure la possibilité pour l'entreprise de faire face à la totalité de ses dettes au moyen de ses ressources propres.

Soit R1 ce ratio

R1= Capitaux propres/ Passif exigible ou R1'= Capitaux propres/Total passif

Pour traduire une situation satisfaisante, R1 doit être supérieur à 1, ou R1' supérieur 0,5.

-le ratio de financement permanent: encore appelé ratio de structure d'actif - passif ou ratio d'équilibre financier, c'est un ratio du fond de roulement net ou financier. Il mesure la possibilité pour l'entreprise de dégager un fond de roulement financier. Le fond de roulement financier sert à apprécier le risque de faillite.

Soit R2 ce ratio

R2= Ressources durables/Actif immobilisé

Si R2 supérieur à 1, cela veut dire que le fond de roulement financier est supérieur à 0 ; l'entreprise dispose à cet effet d'une garantie contre le risque de faillite ou d'une marge de sécurité.

Si R2 inférieur ou égal à 1, cela veut dire non seulement que le fond de roulement financier est supérieur ou égal à 0 mais aussi que l'entreprise est en situation de faillite.

-le ratio de solvabilité: ce ratio mesure la possibilité pour l'entreprise à faire face à la totalité de ses dettes (passif exigible) au moyen de son actif réel. Avec Passif exigible = DLT+DCT et Actif Réel = total actif - actif fictif.

Soit R3 ce ratio.

R3= Actif réel/Passif exigible

Si R3 supérieur 1 cela veut dire que l'entreprise est solvable (situation satisfaisante)

Si R3 inférieur ou égal à 1 cela entraîne une situation d'insolvabilité

§ le ratio de liquidité générale:

Ce ratio mesure la possibilité pour l'entreprise à rembourser ses dettes à moins d'un an (DC+TP) au moyen de son actif à moins d'un an (VE+VR+VD) ou (AC+TA)

Soit R4 ce ratio.

R4= VR+VE+VD / DCT

Pour traduire une situation satisfaisante il faut que R4 soit sensiblement égale à deux. Cela veut dire que l'entreprise dispose d'une liquidité satisfaisante.

Mais si R4 supérieur 2, cela veut dire que la situation est excellente et que l'entreprise dispose d'une très grande liquidité.

Remarque: Le ratio de financement propre est la part des capitaux propres dans le financement des immobilisations.

Soit R5 ce ratio.

R5= capitaux propres / dettes

Pour être satisfaisant, ce ratio doit être supérieur à 1

N.B: Lorsqu'on demande d'apprécier la rentabilité du bilan d'une entreprise ou sa santé financière, il faut obligatoirement calculer R1, R2, R3, R4.

§ les ratios de trésorerie

Il s'agit de calculer:

Trésorerie Nette = TA-TP ou TN= FRN -BFR.

Trésorerie Brute = TA + créance = VR + VD

Trésorerie immédiate = TA - (DC+TP)

-le ratio de trésorerie à échéance ou ratio de liquidité réduite:

Ce ratio mesure la possibilité pour l'entreprise de rembourser ses dettes à court terme au moyen de sa trésorerie brute.

Soit R1 ce ratio.

R1= TB=TA + créance / DC + TP

Si R1 est supérieur à 1 ; la situation est satisfaisante.

-le ratio de trésorerie immédiate ou liquidité immédiate:

Il mesure la possibilité pour l'entreprise de rembourser ses dettes à court terme avec sa trésorerie actif (TA).

Soit R2 ce ratio.

R2= Trésorerie actif/DC + TP

Si R2 est supérieur à 1 ; la situation est satisfaisant

§ les ratios de rentabilité et d'exploitation

De façon générale, la rentabilité s'exprime par le rapport entre le résultat et les moyens mis en oeuvre.

R= (Résultat/Moyens mis en oeuvre) * 100

On peut calculer de très nombreux ratios définis par les différents concepts utilisés pour chacun des termes du rapport.

Quant aux résultats obtenus ils peuvent être exprimes en terme de:

- Dividendes;

- Bénéfice net (RN);

- Résultat d'exploitation (RE);

- Excédent brut d'exploitation (EBE).

Les moyens mis en oeuvre peuvent avoir les expressions suivantes:

- les prix d'achat des actions;

- les capitaux propres;

- la capitalisation boursière;

- les capitaux permanents;

- l'actif total.

N.B: Cependant, seules quelques combinaisons "Résultat/Moyens" sont significatives.

2.5 Solde intermédiaire de gestion

Les soldes intermédiaires de gestion sont des agrégats qui constituent des indicateurs intéressant pour mener l'analyse financière. Ces soldes sont calculés à partir des informations fournies par les comptes des résultats. Deux principes sur la structure du tableau des SIG :

- analyser des charges et des produits par type d'opération ; exploitation, financier, exceptionnelle.

- Mise en évidence d'un résultat sur opérations courantes

Ø La marge commerciale

C'est le supplément de valeur apportée par l'entreprise au coût d'achat des marchandises vendues.

· Mode de calcul

Marge commerciale = Vente de marchandises nette de rabais, remise, ristourne accordées - (Achat de marchandises nettes de RRR obtenues + Variation de stock de marchandises)

Ø Consommation de l'exercice en provenance d'une tiers 

Elle représente des biens et des services achetés à l'extérieur, se sont des consommations intermédiaires.

· Mode de calcul

Consommation de l'exercice en provenance d'un tiers = Achat de matière + Variation de stock + Autres achats externes

Ø Production de l'exercice 

C'est la valeur des produits et des services fabriqués par l'entreprise qui aurait été vendu ou stocké ou ayant servi à constituer des immobilisations.

· Mode de calcul

Production de l'exercice = Production vendue + Production stockée + Production immobilisée + Produits nets partiels sur opérations à long terme

Ø Valeur ajoute 

Elle représente l'accroissement de valeurs apportées par l'entreprise aux biens et services en provenance des tiers et constitue un critère pertinent concernant la taille de l'entreprise.

· Mode de calcul

VA = Marge commerciale + Production de l'exercice - Consommation de l'exercice en provenance de tiers

Ø Excédent (ou insuffisances) brut d'exploitation (EBE ou IBE)

C'est le premier profit économique avant toute prise en compte des politiques d'amortissement et de financement.

· Mode de calcul

EBE ou IBE = VA - Impôts et taxes - Charge personnel + Subvention d'exploitation

Ø Résultat d'exploitation

C'est la ressource nette dégagée par les opérations de gestion courante. C'est le deuxième profit économique qui prend en compte les politiques d'amortissement et les risques d'exploitation.

· Mode de calcul

Résultat d'exploitation = EBE + Reprises sur amortissement et provision + Autres produit sauf produits nets partiels sur opération à long terme - Dotation et amortissement et provision d'exploitation - Autres charges

Ø Résultat financier

Il représente les conséquences de la prise en compte des politiques financières et des financements de l'entreprise (placement, emprunt...).

· Mode de calcul

Résultat financier = Produit financier - Charges financières

Ø Résultat courant avant impôt

C'est le troisième profit économique qui intègre les politiques d'amortissement de risques et de financement. Il mesure la performance de l'activité économique et financière de l'entreprise.

· Mode de calcul

RCAI = Résultat d'exploitation + Quote-part de résultat sur opérations faites en commun + Résultat financier

Ø Résultat exceptionnel

Ce résultat prend en compte tous les aspects exceptionnels de la vie de l'entreprise.

· Mode de calcul

Résultat exceptionnel = Produits exceptionnels - Charges exceptionnelles

Ø Résultat de l'exercice

C'est le résultat final qui prend en compte tous les aspects économiques et fiscaux de l'entreprise.

· Mode de calcul

Résultat de l'exercice = Résultat courant avant impôts + Résultat exceptionnel - Participation - Impôt sur les bénéfices

Tableau 3 :Représentation du solde intermédiaire de gestion (SGI) (Voir annexe)

VII. Stratégie de l'étude

1. Méthode de collecte des données

Afin de collecter les informations nécessaires à la réalisation de notre mémoire, plusieurs méthodes de collecte se sont présentées à nous. Ici nous décrirons les différentes méthodes de collecte de données :

· Méthode qualitative : Les méthodes qualitatives sont couramment utilisées conjointement aux méthodes quantitatives. L'usage de méthodes qualitatives permet soit de dégrossir un sujet d'étude pour poursuivre avec une étude quantitative.

· Méthode quantitative : elle vise à expliquer les phénomènes par une investigation empirique systémique des phénomènes observables par la collecte de données numériques, analysées à travers des méthodes fondées sur des techniques mathématique, statistique ou informatique. Comme outils nous avons :

o Le questionnaire

o Les entretiens

o La recherche documentaire

· Méthode financière est la méthode qui permet d'analyser les méthodes et pratique comptable et financières obtenues lors des entretiens.

· Méthode analytique : Selon RWIGAMBA, B. cette méthode est définit comme «une analyse systématique des toutes les informations ainsi que les données récoltées »

· Méthode comparative :Elle permet aussi de déceler les liens de causalité entre les facteurs générateurs des similitudes ou des différences entre les choses comparées. La méthode comparative est utilisée presque dans toutes les sciences en vue de chercher les éléments communs et de dissemblance et d'expliquer cela.

On distingue une multitude de méthodes de collecte des données mais nous avons pris la peine d'énumérer ci-dessus celles qui ont très souvent parus dans nos différentes recherches.

2. Outils d'analyse

2.1 Le questionnaire concernant le fonctionnement de la gestion financière

Le questionnaire est une série de questions méthodiquement posées afin de définir un cas, une situation ou une demande parmi un grand nombre de possibilité.

Dans notre cadre, pour avoir des informations précises, claires loin de toute ambiguïté, nous avons posé des questions fermées à choix unique à 10 personnes de l'entreprise.

C'est à dire, les personnes interrogées avaient le choix parmi des réponses préétablis à choix unique. Comme pour exemple : Question:Comment se porte l'entreprise ?

Réponses au choix à choix unique:Bien ou Mal soit Indifférent

2.2 Entretien des personnes ressources

Toujours dans le dynamisme d'obtenir des informations précises et claires sur la performance financière et l'organisation de l'entreprise nous avons effectué des entretiens directifs avec les personnes ressources, cadre de l'entreprise afin, de recenser les multiples difficultés, qu'ils rencontrent dans la gestion des opérations.

L'entretien a porté essentiellement sur le fonctionnement de l'organisation financière de l'entreprise, l'impact de l'absence d'un système d'analyse sur la performance financière et l'importance de la présence d'un système d'analyse financier.

L'entretien nous a parmi également de palier les limites du questionnaire en nous donnant des réponses au pourquoi du comment du questionnaire.

2.3 Recherches documentaires

Bien que nous ayons rencontré des soucis dans la quête de nos informations, vue la sensibilité des informations financières nous avons tout de même eu accès à certaines informations à partie de sources sures et comme :

- les données archivées de l'entreprise ;

- Internet qui est l'un des moyens pour savoir ce qu'il faut ;

- nos propres connaissances et cultures générales ;

- nos travaux de recherches antérieurs ;

- certains livres électroniques passés en revue.

- les états financiers

2.4 Observations physiques

Pendant notre stage, nous avons observés certaines insuffisances et quelques points forts dans l'entreprise qui seront énuméré ci-dessous dans le tableau.

Tableau 4 : Identification de Forces et Faiblesses

Forces

Faiblesses

Bonne organisation du service d'achat et approvisionnement

Désorganisation du service Comptable et financier

Utilisation d'Excel pour les travaux comptable

Absence de manuel de procédure

Bonne communication externe

Prise de décision intuitive

 

Absence d'indicateur de performance réelle

Sources : Notre étude

CHAPITRE II : PRESENTATION ET STRUCTURE DE SUNSHIN'AFRIKA

Ce second chapitre consistera à présenter la structure Sunshin'Africa cadre véritable de l'étude puis l'organisation de cette structure.

SECTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

I. Forme juridique

Sunshin'AfricaMotors est une entreprise commerciale au capital de 50.000.000 FCFA. Elle a été créée en 2014. Elle est régie par l'Acte Uniforme du Droit des Sociétés commerciales et du Groupement d'Intérêt Economique

L'entreprise est aux mains de trois différents actionnaires dont deux sont membres du conseil d'administration. Elle a à sa tête un directeur général qui ne détient que 2% du capital social.

L'activité principale de l'entreprise est la vente de véhicules de seconde main et accessoires neufs, qui tiennent pour 79% de son chiffre d'affaires annuel. Elle importe l'ensemble de la gamme des véhicules particuliers et utilitaires, tropicalisés et adaptés aux conditions spécifiques d'utilisation en Côte d'Ivoire. Egalement, elle s'occupe de la réparation et de l'entretien des véhicules correspondant à 7% du chiffres d'affaires ; la location de voitures pour environ 1% et la réalisation d'autres commerces qui participent à hauteur de 12% à la formation du chiffre d'affaires. Les diverses activités enfin, contribuent pour le reste au chiffre d'affaires.

II. Objectif

Sunshin'Africa a essentiellement pour objectif la vente de véhicules de seconde mains et pièces d'origines des marques de véhicules qu'elle vend. Elle s'emploie également aux prestations de services en tant que garagiste au sein du pays. Dominer le marché Ivoirien avec une bonne qualité des pièces détachées et le meilleur service aux prix les plus compétitifs. Et avoir d'avantage de marché avec les entreprises puis, s'étendre à l'intérieur du pays. Aussi, elle voudrait se lancer dans la vente de machines et engins pour les grands travaux dans le BTP à l'horizon 2020.

SECTION II : ORGANISATION DE SUNSHINE AFRICA

Figure 1 :l'organigramme (Voir Annexe)

Organigramme fonctionnel de Sunshin'Africa Motors.

Source :Les archives de l'entreprise

Le Directeur Général : il est le chef d'orchestre chargé d'administré ses sulbatèrne en fonction des objectifs et prérogratives à atteindre et tous ses responsables lui rendre directement contre.

La sécretaire :elle est responsable de la gestion administrative, recevoir les appels ,les courriels , prendre les rendez-vous et effectuer toutes autres tçaches administratives.

Le Responsable Comptable et Financier : il est en chargé de veillé à l'élaboration des etats financiers.

Comptable :Il est chargé de faire les encaissements, les recouvrements et les autres opérations comptable.

Le responsable Achat et Approvisionnement : il est chargé de vérifier les stocks, les evaluer et faire les commandes de marchandises à internationale si nécessaire en accord avec le D.G .

Le Responsable service technique et Prestation : il est chargé du service de réparation, d'expédition des commandes de pieces ou de véhicule et d'assurer le service apres vente.

CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES LORS DU STAGE ET RÉSULTATS OBTENUS.

Dans ce chapitre, il s'agira de presenter les travaux effectués lors du stage d'immersion et les resultats obtenus lors des differentes analyses effectuées.

SECTION I : TRAVAUX EFFECTUES

L'immersion au sein de Sunshin'Africa Motors a permis qu'on confronte nos connaissances théoriques à la pratique et de parfaire nos savoir-faire. Le stage s'est déroulé de Mars à juin 2018.

Assistant du Comptable et du responsable Achat et Approvisionnement nous étions chargés de l'assister dans toutes ses tâches comptables, achats et approvisionnement à savoir :

- Editer les factures sur Excel :

- Classer les factures par ordre d'arrivé et en fonction des priorités et les numéroter

- Assister le responsable Achat et Approvisionnement :

L'achat et l'approvisionnement se fait en plusieurs étapes qui sont :

§ Inventaire du stock des différents entrepôts (pour savoir ce qui manque ou pas)

§ Lancer un appel d'offre restreint en fonction de notre liste de souhait

§ Etudier les différentes grilles tarifaire et faire un choix (le moins disant en général)

§ Faire un règlement partiel ou définitif en fonction du contrat

§ Réceptionner la commande et vérifier son exactitude puis la stocker dans les entrepôts

- Gérer le parc automobile et les entrepôts de stockage de pièces : la gestion du parc automobile et les entrepôts de stockage consiste à faire régulièrement les inventaires de stock.

SECTION II : RESULTAT DE L'ETUDE

I. Présentation des données du questionnaire

QUESTION 1

BIEN

MAL

INDIF.

Comment est organisé le service financier de l'entreprise ?

3

6

1

Pourcentage

30%

60%

10%

Source : Nous même

Interprétation : Cette question nous montre que 60% des personnes interrogés affirment que l'organisation du service financier de l'entreprise n'est pas bien organisée, 30% pensent qu'il est bien organisé et 1% des personnes interrogés sont indifférentes.

QUESTION 2

BIEN

MOYEN.

INDIF.

Comment est la capacité managériale du manageur ?

4

6

00

Pourcentage

40 %

60 %

00%

Source : Notre étude

Interprétation : Les résultats nous montre que 40 % des personnes interrogés pensent que l'entreprise est managée par le manageur et 60 % pense que sa capacité managériale est moyenne.

QUESTION 3

OUI

NON

INDIF.

Avez-vous des soucis de financement ?

1

7

2

Pourcentage

10 %

70 %

20 %

Source : Notre étude

Interprétation : 70% des personnes interrogées affirment avoir des soucis de financement, 10 % pensent le contraire et 20 % sont indifférentes.

QUESTION 4

OUI

NON

INDIF.

Vos demandes de financement sont-elles toujours approuvées ?

00

10

00

Pourcentage

00 %

100%

00%

Source : Notre étude

Interprétation : 100 % des personnes interrogées sont d'accord que les demandes de financement ne sont pas toujours approuvées.

QUESTION 5

OUI

NON

INDIF.

L'entreprise a déjà fait un mauvais investissement ?

8

2

00

Pourcentage

80 %

20 %

00 %

Source :Notre étude

Interprétation : 80% des résultats montrent que l'entreprise a déjà fait un mauvais investissement, 20 % pensent le contraire.

QUESTION 6

OUI

NON

INDIF.

Il y a déjà eu une fuite d'argent ou un détournement de fonds ?

5

1

4

Pourcentage

50 %

10 %

40 %

Source :Notre étude

Interprétation : 50 % des personnes disent qu'il y a déjà eu un détournement, 10% pensent le contraire et 40 % sont indifférentes

QUESTION 7

OUI

NON

INDIF.

L'entreprise régresse-t-elle dans les activités ?

2

1

6

Pourcentage

20%

10%

60%

Source :Notre étude

Interprétation : A cette question 20% des personnes disent que les activités de l'entreprise régressent, 1% pensent le contraire et 60% sont indifférentes.

QUESTION 8

OUI

NON

INDIF.

Utilisez-vous un logiciel de gestion adapté?

00

10

00

Pourcentage

00%

100%

00 %

Source : Notre étude

Interprétation : 100% des personnes affirment que l'entreprise n'utilise pas un logiciel de gestion adapté.

QUESTION 9

OUI

NON

INDIF.

Le personnel a-t-il un cahier de charge bien précis ?

01

5

4

Pourcentage

10 %

50 %

40 %

Source :Notre étude

Interprétation : 50 % des personnes interrogées pensent qu'il n y a pas de cahier de charge bien précis pour chaque personne, 10 pensent le contraire et 40% sont indifférents.

QUESTION 10

OUI

NON

INDIF.

Le personnel est-il qualifié pour les différents postes ?

3

4

3

Pourcentage

30 %

40%

30%

Source :Notre étude

Interprétation : A cette question 40 % disent que les personnes ne sont pas en général qualifiées pour le poste qu'ils occupent et 30 % pensent le contraire et 30 % sont indifférentes.

QUESTION 11

OUI

NON

INDIF.

Y a-t-il des réunions de synthèse régulière ?

00

8

2

Pourcentage

00%

80 %

20%

Source : Nous même

Interprétation : 80 % des personnes disent qu'il n y a pas de réunions de synthèses régulièrement et 20 sont indifférentes.

QUESTION 12

OUI

NON

INDIF.

Disposez-vous toujours des documents comptables et financiers qui retracent les opérations effectuées ?

4

6

00

Pourcentage

40%

60%

00%

Source :Notre étude

Interprétation : 60 % des personnes disent qu'il n y a pas toujours des documents comptables et financiers qui retracent les opérations effectuées et 40 % pensent le contraire.

QUESTION 13

OUI

NON

INDIF.

Avez-vous un contrôleur interne au sein de l'établissement ?

00

10

00

Pourcentage

00%

100%

00%

Source :Notre étude

Interprétation :100% des personnes interrogés affirment qu'il n y a pas de contrôleur interne au sein de l'établissement.

QUESTION 14

OUI

NON

INDIF.

Les décisions dépenses sont-elles toujours justifiées ?

3

5

2

Pourcentage

30 %

50 %

20 %

Source :Notre étude

Interprétation : 50% des personnes pensent que les décisions de dépenses ne sont pas toujours vérifiées, 30 pensent le contraire et 20% sont indifférents.

QUESTION 15

OUI

NON

INDIF.

Les informations financières sont-elles toujours disponible à temps pour analyse ?

00

100

00

Pourcentage

00%

100%

00%

Source : Notre étude

Interprétation : 100% des personnes interrogées pensent que les informations financières ne sont pas toujours disponibles à temps pour être analyse.

QUESTION 16

OUI

NON

INDIF.

Les décideurs ont-ils accès aux informations financière au même moment ?

00

100

00

Pourcentage

00 %

100 %

00 %

Source : Nous même

Interprétation : 100% des réponses affirment que les décideurs n'ont pas toujours accès aux informations.

QUESTION 17

OUI

NON

INDIF.

Les opérations comptables sont-elles toujours enregistrées en présence des pièces justificatives ?

5

4

1

Pourcentage

50%

40%

10%

Source :Notre étude

Interprétation : 50 % des résultats nous montre que les opérations comptables sont toujours enregistrées en présence des pièces justificatives.

QUESTION 18

OUI

NON

INDIF.

Un progiciel de gestion intégré, faciliterait il l'organisation comptable et financière ?

8

00

2

Pourcentage

80%

00%

20%

Source :Notre étude

Interprétation : 80 % des personnes pensent qu'un progiciel intégré, faciliterait l'organisation comptable et financière et 20 % des personnes sont indifférentes

QUESTION 19

OUI

NON

INDIF.

Accepteriez-vous de travailler tous sur un même système d'organisation des informations financièreau-delà des pratiques actuelles ?

7

00

3

Pourcentage

70%

00%

30%

Source : Notre étude

Interprétation : 70 % des personnes pensent pouvoir travailler sur un même système d'organisation des informations financières au-delà de leurs organisations actuelles et 30% des personnes sont indifférentes.

II. Présentation des données du guide d'entretien direct l'entretien

L'entretien s'est déroulé avec 3personnes différentes, des 10 personnes ayant répondus aux questionnaires.

Le guide d'entretien comporte 3 phases: la première traite des questions personnelles pour mieux connaître l'identité de la personne, la seconde phase traite des questions en rapport avec l'organisation financière son organisation, son fonctionnement et les éventuelles difficultés qu'elle connait. Enfin la dernière phase concerne les solutions et les perspectives possibles.

Tableau 5 :Guide d'entretien

PHASES

GUIDE DE QUESTIONNAIRES

1 ère Phase

-Comment vous vous appeler ?

- Quelles formations avez-vous fait ?

-Que faites-vous comme métiers ?

-En quoi consiste votre métier ?

-Depuis combien de temps travaillez-vous ici?

2 ième Phase

- Comment organisez-vous votre comptabilité ?

-Rencontrez-vous des difficultés dans l'organisation que vous venez de décrire ? Si oui, lesquelles ?

- Sur quoi basez-vous, pour prendre des décisions importantes de gestions ? Notamment l'acquisition d'un nouvel matériel ?

- Sur ces différentes années d'existence comment se comporte votre activité au niveau du chiffre d'affaire et de certains indicateurs comme BFE, FN, Ratio de solvabilité ?

- Vos stratégies de développement sont basées sur quoi ?

3 ième Phase

-Que pensez-vous faire pour optimiser votre performance ?

-Pensez-vous que la mise en place d'un système d'analyse financière améliorait votre performance ?

Source :Notre étude

III. Présentation des données de la recherche documentaire

1. Les bilans financiers de 2016 et 2017

Pour les données de la recherche documentaire, nous avions établis les bilans financiers de 2015 et 2016, à partir de leurs bilans comptables de l'exercice 2015 et 2016.

Tableau 6 :Les bilans condensés de 2016 et 2017 l'entreprise

 

2016

2017

Actif

 
 

Valeurs immobilisées

15 989 962

23 005 329

Valeurs d'exploitation

25 342 936

32 020 343

Valeurs réalisables

21 448 386

30 190 836

Valeurs disponibles

18 059 830

10 129 114

Total Actif

80 841 114

95 345 632

Passif

 
 

K P et réserves

14 511 293

22 368 229

Dettes à M &L T

-

8 514 868

Ressources stables

14 511 293

30 883 097

Dettes à C T

66 329 821

64 462 535

Total passif

80 841 114

95 345 632

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

A l'actif :

-la valeur réalisable en 2016 est à 26,53% du total Actif contre 31,66% en 2017 du total Actif

-il y a une nette amélioration de la liquidité de l'entreprise entre 2016 et 2017 ;

Au passif :

- on note une prédominance des dettes à court terme ;

- une très faible part est dévolue aux dettes à long et moyen termes.

-le total du bilan évolue au même rythme que les capitaux propres (une croissance entre 2016 et 2017).

Tableau 7 :Les bilans de 2016 et 2017 en grandes masses de l'entreprise

Postes

2016

2017

 

Valeurs

%

Valeurs

%

V I

15 989 962

20

23005329

24

V C

64 851 152

80

72340303

76

Total

80 841 114

100

95 345 632

100

Actif

CPE

14 511 293

18

30883097

32

DCT

66 329 821

82

64462535

68

Total

80 841 114

100

95 345 632

100

Passif

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

On remarque, ici, que l'actif est constitué à plus de 80% de valeurs circulantes (normal pour une entreprise qui achète, stock et vend) tandis que le passif l'est à plus de 50% de dettes à court terme.

1.1. Calcul du FR, BFR et leurs évolutions

· Calcul et étude du fonds de roulement

Tableau 8 :Détermination du F R net

 
 

2016

2017

Par le haut du bilan

C P E (1)

14 511 293

30 883 097

V I (2)

15 989 962

23 005 329

 

FR net:1-2

-1 478 669

7 877 768

Par le bas du bilan

V C (3)

64 851 152

72 340 293

D C T (4)

66 329 821

64 462 535

 

FR net:3-4

-1 478 669

7 877 768

Taux d'évolution (%)

-

4,32

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires :Nous notons que sur les deux années, le fonds de roulement est négatif en 2016, il s'estime à -1 478 669

7 876 768 en 2017, soit une augmentation de 4,32 %

· Calcule de l'évolution du besoin en fonds de roulement

Précisons que le besoin en fonds de roulement est établi à partir d'une comparaison entre les emplois cycliques (stocks et créances clients) et les ressources cycliques (dettes à court terme). Il est déterminé à travers le tableau ci-après :

Tableau 9 :Détermination du besoin en fonds de roulement(BFR)

Désignation

2016

2017

Valeurs d'exploitation

25 342 936

32 020 343

Valeurs réalisables

21 448 386

30 190 836

Emplois cycliques(1)

46 791 322

62 211 189

Dettes à C T

66 329 821

64 462 535

Ressources cycliques(2)

66 329 821

64 462 535

BFR net: 1-2

-19 538 499

-2 251 346

Taux d'évolution (%)

-

80,49

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires :A travers ce tableau, on note que sur les deux années, le besoin en fonds de roulement est négatif en 2016 et 2017 soit -19 538 499 et -2 251 346

· Calcule du solde de trésorerie

Tableau 10 :Détermination du solde de trésorerie

 

2016

2017

F R net (1)

-1 478 669

7 876 768

BFR net(2)

-19 538 499

-2 251 346

Trésorerie:1-2

-21 017 168

5 625 422

Taux d'évolution (%)

-

73,23

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : La trésorerie reste positive de 2016 à 2017 avec une évolution de 73,23%

1.2 Calcul des ratios à partir du bilan financier

· Calcul des ratios de la structure financière

Tableau 11 :Des Ratios de l'autonomie financière

 
 

2016

2017

Capacité

Capitaux Propres (1)

14 511 293

22 368 229

Emprunt

Dette à moyen ou long terme (2)

14 511 293

30 883 097

 

Ratio: (1)/(2)

1

0,724

Auto

Capitaux Propres(3)

14 511 293

22 368 229

Finance-

Dettes totales(4)

62 329 821

72 977 403

Ment

 

Ratio: (3)/(4)

0,232

0,307

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires: Nous constatons que par de 1 en 2015 à 0,724 en 2016 et la capacité d'autofinancement par de 0,232 à 0,307 en 2015 et 20176

Tableau 12 :Des ratios des financements permanents

 

2016

2017

Capitaux propres

(1)

14 511 293

22 368 229

Actif Immobilisé (2)

15 989 962

23 005 329

Ratio de financement permanent (1)/(2)

0,907

0,972

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : Le ratio de financement est de 0,907 en 2016 et 0,972 en 2017

Tableau 13 :Des ratios de solvabilité

 

2016

2017

Actif réel

(1)

15 989 962

23 005 329

Passif exigible (2)

66 329 821

72 977 403

Ratio de solvabilité (1)/(2)

0,241

0,315

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : Le ratio de solvabilité est de 0,241 en 2016 et 0,315 en 2017

Tableau 14 :Calcul des ratios de liquidité générale

 

2016

2017

VR+VE+VD

(1)

64 851 152

72 340 293

Dettes à court terme (2)

66 329 821

64 462 535

Ratio de liquidité gle (1)/(2)

0,977

1,122

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : Le ratio de liquidité en 2015 est de 0,977 et 1,122 en 2016

· Calcule des ratios de liquidité

Tableau 15 :De Calcul de ratios de liquidité

 

2016

2017

Valeurs Circulantes (1)

64 851 152

72 340 293

Dettes à Court Terme(2)

66 329 821

64 462 535

Valeurs disponibles(3)

18 053 830

10 129 114

Ratio liquidité gle : (1) /(2)

0,97

1,22

Rat. li : (3)/(2)

0,272

0,157

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : Le ratio de liquidité général est de 0,97 en 2016 et 1,22 en 2017 et le ratio de liquidité en fonction des disponibilités est de 0,272 en 2016 et 0,157 en 2017.

· Détermination du degré de solvabilité

Ce degré mesure la sécurité des créanciers en cas de liquidation.

Tableau 16 :Du degré de solvabilité

 

2016

2017

Total Actif(1)

80 841 114

95 345 632

Dettes totales(2)

66 329 921

72 977 403

R.solv : 1 / 2

1,218773

1,307

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaires : L'entreprise est solvable à un degré de 1,218 en 2016 et 1,307 en 2017.

2. Solde intermédiaire de gestion de 2016 et 2017

2.1 Calcul des ratios à partir du SIG

Tableau 17 :SIG 2016 et 2017

 

2016

2017

CA

86 948 350

98 606 310

Taux d'évolution (%)

-

13,4

Vente de m/es

75 632 159

87 280 681

-Achats m/es

37 982 793

46 118 194

+Variation stock m/es

13 221 577

24 677 407

MBM

50 870 943

65 839 894

Taux d'évolution (%)

-

29,42

+Prodt acces.

1 627 401

1 799 200

-Autres achats

7 715 652

8 097 006

-Transport

1 274 320

1 795 503

-Services ext.

3 022 821

2 902 037

-Imp & Tax

8 918 202

4 049 642

-Autres charges

978 682

477 474

VA

30 588 667

50 317 432

Taux d'évolution (%)

-

64,49

-Charges personnel

7 763 400

7 747 698

EBE

22 825 267

42 569 734

Taux d'évolution (%)

-

86,5

-Dot amort & prov

1 715 182

5 155 384

R Exp

21 110 085

37 414 350

Taux d'évolution (%)

-

77,23

+Produits fin

147 322

169 703

-charges fin

0

1 333 205

R A O

21 257 407

36 250 848

R H A O

0

0

-Impôt B I C

7 818 408

7 018 374

R net

13 438 999

29 232 474

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Tableau 18 :Calculde la rentabilité économique

 

2015

2016

Résultat net(1)

13 438 999

29 232 474

CA(2)

86 948 350

98 606 310

Total Actif(3)

80 841 114

95 345 632

Taux marge :1/2 (4)

0,154563014

0,296456424

Rot actifs:2 /3(5)

1,075546163

1,034198504

Rent. éco :4x5

0,166239656

0,30659479

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaire : la rentabilité économique qui mesure la capacité de l'entreprise à dégager un résultat en utilisant l'ensemble de ses moyens de productions est de 0,166 en 2016 et 0,306 en 2017

Tableau 19 :Calcul de la rentabilité financière

 

2016

2017

Résultat net(1)

13438999

29232474

Capitaux et réserves(2)

14 511 293

22 368 229

Rent.Fin. (1/2)

0,9261062

1,30687476

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaire : La rentabilité financière qui est la capacité de l'entreprise à rémunérer ses actionnaires est de 0,926 en 2016 et 1,306 en 2017

Tableau 20 :Calcul du taux de profitabilité à partir de l'EBE

 

2016

2017

EBE(1)

22 825 267

42569734

CA(2)

86 948 350

98606310

Taux de Prof.: 1 / 2

0,262515

0,4317141

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaire : Le taux de profitabilité à partir de l'EBE est de 0,262 en 2016 et 0,431 en 2017

Tableau 21 :Calcul de la rentabilité commerciale à partir du résultat net

 

2016

2017

Résultat net(1)

13 438 999

29 232 474

CA(2)

86 948 350

98 606 310

Rent cciale (1/2)

0,154563014

0,296456424

Source :Archive de la bibliothèque de l'entreprise

Commentaire : La rentabilité commerciale à partir du résultat net est de 0,154 en 2015 et 0,296 en 2016

CHAPITRE IV : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS ET SYNTHESE DES FORCES ET FAIBLESSES PUIS VERIFICATION DES HYPOTHESES

Dans ce présent chapitre, les résultats obtenus seront analysés puis, les hypothèses seront vérifiées à l'aide des analyses.

SECTION I : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS

I. Analyse des résultats du questionnaire

L'analyse des résultats du questionnaire peut être subdivisée en trois grandes parties essentielles:

- le rapport avec le fonctionnement de l'organisation financière ;

- les difficultés engendrées par le fonctionnement de celle-ci ;

- l'acceptation de la mise en place d'un système d'analyse financière.

L'analyse des résultats du questionnaire séparé en trois parties, nous permet de voir clairement que l'organisation financière de l'entreprise connait des dysfonctionnements, ces dysfonctionnements ont une influence négative sur l'entreprise et le personnel de l'entreprise accepterait la mise en place d'un système d'analyse financière pour améliorer la performance financière. Les tableaux de synthèses et secteurs l'illustre bien.

Tableau 22 :Synthèses de 11 questions en rapport avec le fonctionnement de l'organisation.

Première partie

BIEN

MAL

INDIF.

(11 questions en rapport avec)

Comment est le fonctionnement de la l'organisation financière de l'entreprise ?

2,09

6,73

1,18

Moyen des pourcentages

20,8%

67,3%

11,8%

Source :Notre étude

Figure 2 :Secteur de la première partie de la moyenne des réponses

Source : Notre étude

Tableau 23 :Synthèse des 5 questions en rapport avec l'impact de l'organisation financière sur la performance.

Deuxième partie

OUI

NON

INDIF.

(5 questions en rapport avec)

Le fonctionnement de l'organisation financière actuel de l'entreprise engendre des difficultés de performance ?

6,6

1

2,4

Moyen des pourcentages

66%

10%

24%

Source :Notre étude.

Figure 3 :Secteur de la deuxième partie de la moyenne des réponses

Source : Notre étude

Tableau 24 :Synthèse des 3 questions en rapport avec l'acceptation de la mise en place d'un système d'analyse financière.

Troisième partie

OUI

NON

INDIF.

(3 questions en rapport avec)

Acceptation de la mise en place d'un système d'analyse financier.

8,33

0

1,66

Moyen des pourcentages

83,3%

00%

16,6%

Source :Notre étude

Figure 4 :Secteur de la troisième partie de la moyenne des réponses

Source :Notre étude

II. Analyse du guide de l'entretien

Le guide d'entretien, à travers les questions méthodiques nous a permis de comprendre le fonctionnement et les difficultés liées au fonctionnement de la gestion financière de l'entreprise.

Nous avions puis noter:

-les personnes en charge de l'organisation financière n'ont pas la qualification nécessaire et la font en autodidacte

- une grande difficulté d'organisation des données comptable et donc cela empathie sur la qualité de l'analyse financière

- des dépenses injustifiées et l'incapacité de retracer les décaissements effectués, parce que les responsables ne reviennent plus avec les pièces justificatives des dépenses

- les retards dus, à la mauvaise organisation dans la production des états financiers en fin d'année et le retard de règlement des impôts ce qui crée des amandes inutile.

III. L'analyse du bilan financier condensé et du SIG

1. Analyse du FR, du BFR et de la TN

En 2016 le FR de l'entreprise était négative avec -1 478 669 Fr CFA. Ce qui veut dire, les ressources stables ne suffisaient pas à financer les emplois stables et l'entreprise adû recourir à un concours bancaire pour se financer, sans ce financement la boite s'écroulait parce que, le risque de défaillance était maximale.

En 2017 le FR est passé à 7 877 768 Fr CFA avec un taux de progression d'environ 4,32% grâce au concours bancaire qui a permis la relance de l'activité.

Le BFR était de -19 538 499 Fr CFA en 2016 et de -2 251 346 Fr CFA en 2017. Cela s'explique par le faite que Sunshin'Africa est une entreprise commerciale donc elle est payé par leurs clients avant d'avoir à payer leurs fournisseurs dans la plupart des cas. Mais, cela l'expose à des risques énorme en cas d'impayé, il y aura rupture de contrat avec les fournisseurs et l'entreprise mettra la clé à la porte (liquidité ses biens pour payer les fournisseurs). Donc le risque de faillite est inhérent à Sunshin'Africa

La TN est négative en 2016 avec -21 017 168 le FR étant lui-même négatif, nécessairement il ne couvrait pas le BFE donc il y avait une grave tension de trésorerie, ce qui a occasionner le concours bancaire à court terme non renouvelable. Cette situation est le résultat d'une mauvaise gestion, ce genre de tension de trésorerie rend l'entreprise très risquéequel que soit la volonté des dirigeants de respecter leurs engagements.

En 2017 avec le prêt la TN est passée à 5 625 422 parce que le FR couvre le BFR. Mais, la TN reste faible.

2. Analyse des ratiosà partir du bilan financier

Ø Le ratio de la capacité d'emprunt.

Le Ratios de la capacité d'emprunt est de 1 en 2016 et 0,724 en 2017

Ø Le ratio d'autonomie financière

Le ratio de l'autonomie financière est de 0,232 et 0,307 en 2016 et 2017, inférieur à 1 sur les deux ans. L'autonomie financière très faible donc insatisfaisante.

Ø Le ratio de financement permanent

Le Ratio de financement permanent est de 0,907 et 0,972 en 2016 et 2017, avec ce résultat l'entrepise n'a pas de financement permanent car, le ratio est inférieur à 1 sur les deux ans.

Ø Le ratio de solvabilité

Le Ratio de solvabilité est de -0,241 et 0,315 en 2016 et 2017, cela signifie que l'entreprise n'est pas du tout solvable et donc peut pas régler ses dettes. L'entreprise va vers une faillite.

Ø Le ratio de liquidité

Le Ratio de liquidité général est 0,977 en 2016 et 1,122 en 2017, ce résultat nous montre que sur les deux années la liquidité est insatisfaisante même si, elle s'améliore en 2016.

3. Analyse des ratios à partir du SIG

Ø Le ratio rentabilité économique

Le ratio de rentabilité économique est très bas soit 0,166 en 2016 et 0,306 en 2017 même si on constate une légère augmentation. Ce ration nous informe de l'incapacité de l'entreprise à dégager un excellent résultat en utilisant l'ensemble de ses moyens de productions.

Ø Le ratio de rentabilité financière

Le ratio de rentabilité financière est bas soit 0,926 en 2016 et 1,306 en 2017, même si, elle croit légèrement dans cette dernière année. Ce qui veut dire l'entreprise ne rémunère pas bien ses actionnaires y compris le dirigeant.

Ø Le ratio du taux de profitabilité à partir de l'EBE

Le taux de profitabilité à partir de l'EBE est de 0,262 en 2016 et 0,431 en 2017. Ce qui veut dire l'entreprise n'est pas assez profitable donc, peu performante malgré la légère progression observée en 2017.

Ø Le ratio de rentabilité commerciale à partir du résultat net

Le ratio de la rentabilité commerciale à partir du résultat net est de 0,154 en 2016 et 0,296 en 2017 est très bas ce qui veut dire l'entreprise ne gagne pas assez lors des ventes donc, elle est peu performante.

SECTION II : SYNTHESE DES FAIBLESSES ET VERIFICATION DES HYPOTHESES

I. Synthèse des faiblesses

Au cours de l'analyse du service financier et comptable de S.A.M nous avons relevés certaines faiblesses qu'il convient de relever :

· Une désorganisation du service comptable et financier

Aucune organisation rigoureuse et sérieuse n'est constatée. De ce fait,le service a du mal à retracer ses dépenses et de présenter les pièces justificatives. Mauvaise communication des informations comptables, ce qui ouvre une brèche pour les tentatives de fraude et rend difficile la synthèse des informations comptables.

· Absence de manuel de procédure

L'absence de manuel de procédure emmène le comptable àne pas prioriser certaines opérations qui s'avèrent plus importante. Ce qui occasionne très souvent le retard dans l'élaboration des états financiers.

· Prise de décision intuitive

Les prises de décisions importantes ne se font pas sur la base de calcul d'analyse rationnel, notamment pour le choix de l'achat d'un équipement ou d'un investissement. Ce qui fait faire de mauvais choix à l'entreprise très souvent.

II. Vérification des hypothèses

1. Le questionnaire

L'analyse du questionnaire nous a permis de savoir qu'effectivement l'entreprise n'a pas une bonne organisation financière et cette mauvaise organisation financière engendre de nombreuses difficultés, ce qui justifie son incapacité à obtenir des résultats optimum. Donc, l'hypothèse 1 qui est «l'incapacité de S.A.M à obtenir des résultats optimums s'explique par la faiblesse de son organisation financière » est confirmée.

2. Les entretiens

L'analyse des entretiens, nous ont permis de comprendre que la mauvaise organisationfinancière de l'entreprise est due à l'absence d'un système d'analyse financière continuel qui estun facteur qui favorise l'incapacité à réaliser une performance financière. Ainsi, l'hypothèse 2qui est « l'absence d'un système d'analyse financier continuel est un facteur qui favorise l'incapacité à réaliser une performance financière »est confirmée.

3.Le bilan financier et le SIG

L'analyse du bilan financier avec le calcul du FR, BFR et les ratios d'autonomie financière, nous permet de constater que l'entreprise afrôlé la faillite en 2015.Aussi, le calcul des ratios à partir du SIG a permis d'approfondir nos connaissances sur la situation économique et la performance de l'entreprise.

La présence d'un système d'analyse financieraurait permis à l'entreprise d'anticiper le risque de faillite, d'améliorer la performance financière de l'entreprise en soulignant ses faiblesses dans le but de les améliorer pour impacter positivement l'atteinte des résultats. Donc, l'hypothèse 3 qui est « la présence d'un système d'analyse financier impact positivement l'atteinte des résultats » est confirmée.

Grâce à la confirmation des hypothèses spécifiques, notre hypothèse principale qui est « l'optimisation de la performance de S.A.M passe par la mise en place d'un système d'analyse financière » est confirmée

CHAPITRE V : DISCUSSION ET PROPOSITION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER

Dans ce présent chapitre il sera question de faire la discussion des travaux effectués et de faire une proposition de système d'analyse financier.

SECTION I : FONDEMENT ET DISCUSSION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUR OPTIMISER LA PERFORMANCE DE SUNSHINE AFRICA

Dans cette section il s'agira de faire ressortir les éléments qui justifient la mise en place d'un système d'analyse financier.

I. Fondement de la mise en place d'un système d'analyse financier.

Au cours de notre étude nous avons relevé certaines anomalies ayant un impact sur la performance de l'entreprise par l'absence d'un système d'analyse financier. Au nombre de ces anomalie il y a : un solde de trésorerie un FN et BFR négatif, les retards d'élaboration des états financier, la désorganisation du service comptable, l'absence d'objectivité des états financiers élaborés, une entreprise peu solvable et peu rentable.

Ce qui nous emmène à la mise en place d'un système d'analyse financier pour optimiser la performance de l'entreprise. Le système d'analyse financier proposé permettra :

Au niveau :

De l'organisation

· Homogénéité des informations et absence de conflits résultant de données divergentes

· Une coordination efficace des services et des équipes concernées

· Optimisation du processus de gestion générale de l'entreprise

· Amélioration de la communication interne et externe

· Une transmission d'information infaillible

· Améliorer le service à la clientèle 

Du timing

· Disparition de la redondance des informations et doublons au niveau de la saisie.

· Réduction du temps nécessaire pour recueillir les informations

· Diminution des saisies et des erreurs de communication

· Interconnexion efficace entre les différents services

· Une meilleure réactivité et productivité

· Maitrise des délais et des échéances

· Une prise de décision rapide

Du chiffre d'affaire

· Minimisation des coûts de gestion de l'information

· Maîtrise des coûts en général

· Un retour sur investissement rapide 

· Une gestion efficiente des stocks

· Réduction des coûts administratifs

· Augmentation des ventes

· Motivation des salariés

II. Discussion

Christophe THIBIERGE, dans son ouvrage Analyse financièreEdition VUIBERT, 2005 soutient qu'une faillite ne surgie sans des signes avant-coureurs, de ce fait une analyse financière permettra de connaître la situation économique de l'entreprise et d'apporter des solutions pour corriger les failles. Mais, contrairement à notre étude qui propose une analyse financière des résultats, Christophe THIBIERGE propose d'autres types d'analyses à savoir : l'analyse du développement, l'analyse des risques et la synthèse finale.

Béatrice et Francis GRANGUILLOT, dans leur ouvrage l'analyse financière, les outils du diagnostic financier à partir des documents comptables établis conformément au plan comptable à jour en , 2007, Edition (11eme) GULINO,2007,nous propose de réaliser les travaux d'analyse financière à partir de deux méthodes :l'analyse statique et l'analyse dynamique. L'analyse statique qui repose sur les bilans et le compte de résultat et l'analyse dynamique s'appuie sur le tableau de financement et le tableau de flux de trésorerie.

Sommes toutes l'analyse financière est prépondérante à l'optimisation de la performance d'une entreprise. Mais, l'analyse financière n'est pas la seule analyse possible d'autres analyses peuvent permettre d'optimiser la performance d'une entreprise.

SECTION II : PROPOSER UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUVANT OPTIMISER LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE

Dans cette section, nous allons proposer un système d'analyse financier pour optimiser la performance de SHUNSHIN'AFRICA. En effet suite à l'analyse des forces et faiblesse il est primordiale pour nous de mettre en place un système d'analyse.

Pour se faire nous allons utiliser un progiciel, à partir de ce progiciel nous allons prédéfinir certaines tâches se basent sur les données comptable pour générer automatiquement le bilan financier, le solde intermédiaire de gestion et faire automatiquement leurs analyses.

I. Architecture du système d'analyse

La structuration que nous proposons permettra de faire la mise en place du système d'analyse financier et de faciliter d'avantage l'organisation comptable de l'entreprise.

1. Les missions du système d'analyse financier

Suite à l'analyse de la pratique, le système d'analyse financière aura pour mission de :

Ø La gestion comptable : comptabilité client, fournisseur, immobilisations, personnel ;

Plus précisément au niveau de l'organisation comptable et financière:

- Le responsable financier pourra : consulter tous les documents et pièces comptables à savoir le plan comptable, le bilan, les balances, faire l'analyse financière en calculant tous les rapports de grandeurs (ratio de solvabilité, de liquidité, de rentabilité, d'autonomie financière etc.)

- Le comptable: Cet acteur gère l'ensemble des fonctions du système détaillées dans le diagramme des cas d'utilisation, comme la gestion de la trésorerie, la gestion des ordres de paiement, la saisie des écritures comptables, gérer les périodes fiscale.

Ø Centraliser tout le flux d'information;

Ø Garantir la fiabilité et l'intégrité des différentes données et informations stockés;

Ø La diminution du temps de traitement et de recherche d'information;

Ø Accès aux informations en toute sécurité et avec des habilitations bien définis;

Ø Automatisation des traitements et contrôle de gestion;

Ø Meilleur communication entre les différents intervenants;

Ø Fournir tous éléments nécessaires pour la prise de décision en temps réel même;

2. Organisation des tâches du service comptable et financier

Le service comptabilité et financier reste inchangé on aura toujours :

· Le chef de service

· Le comptable

Seulement, l'organisation des tâches sera bien distincte,

le chef de service aura à sa charge :

- La vérification de données enregistrées avec les pièces justificatives à l'appui

- La vérification des états financiers

- L'élaboration du bilan financier et du solde intermédiaire de gestion

- Le calcul des rapports de grandeur quotidiennement et leurs interprétations

Le comptable sous la supervision du chef de service sera chargé de :

- La gestion de la trésorerie (encaissement et décaissement)

- La saisie des écritures comptables en présence des pièces justificatives

- Gérer les déclarations fiscales

- Elaboration des états financiers

4. Les outils d'analyses et interprétations

Les outils d'analyse sont essentiellement l'analyse les rapports de grandeur, pour une entreprise on peut distinguer trois niveaux de situation qu'une entreprise peut observer :

- équilibre parfait : la situation de rêve. Le FR couvre non seulement la totalité du BFR mais dégage en plus une trésorerie excédentaire.

- équilibre normal : le FR couvre presque totalement le BFR, le reste est couvert par le découvert bancaire ou le crédit de trésorerie comme l'escompte d'effets de commerce.

- déséquilibre : situation inconfortable. Risque important de cessation de paiement en cas de suppressions des découverts par les banques. En règle générale, cette situation ne pourra pas durer longtemps, car elle conduit directement à la cessation de paiements. Il faut donc trouver des fonds nécessaires pour combler le déficit : apport en espèces, crédit à long ou moyen terme afin de renforcer les capitaux propres.

En ce qui concerne la solvabilité, la rentabilité, la liquidité et l'autonomie financière (Voir chapitre I, section II, grand III, petit 2.4.4 pour formule et interprétation)

II. Mise en oeuvre du système

1. Mise en place d'un progiciel de gestion intégré

Il est aussi important de rappelé que les ERP ou progiciel de gestion intégré au départ, étaient destinés aux grandes entreprises et des multinationales à cause de leurs coût de License d'acquisition et de mise en place énorme pour le petites et moyennes entreprises. Cette tendance s'est atténuée avec l'évolution des technologies de l'information et l'accès à ces outils est devenu plus facile, surtout après l'apparition des progiciels open sources.

Plusieurs ERP sont disponible sur le marché tel que:


· Odoo


· Microsoft Dynamix


· Sage 100

Mais, nous avons choisie de nous s'intéresser plus à Odoo Version 8. Odoo a été fondé en 2005 en Belgique par Fabien Pinckaers, la première version été dénommé TinyErp sous licence open-source. TinyErp été conçu en tant que progiciel de gestion intégré comprenant des modules et fonctions de bases de gestion pour une entreprise. L'évolution de la version TinyErp n'a pas cessez de progresser grâce à la communauté active qui a enrichi le progiciel avec des modules et des adaptations innovantes sur le marché.

Vers le début de l'année 2007, la version 5 du progiciel de gestion a vu le jour sous le nom d'OpenErp avec client web intégré sans avoir à l'installer en tant que module supplémentaire.

En 2014, OpenErp est devenu Odoo dans la version 8 après une levée de fonds pour l'entreprise et une nouvelle aire a commencé pour l'entreprise Belge.

2. Coût de l'investissement

La mise en place du progiciel Odoo à un coût même si la version 8 du progiciel est en Open Source.

Tableau 25 : Coût d'investissement

Eléments

Montants

Acquisition d'un serveur de stockage

1.500.000

Frais de déploiement du PGI

600.000

Formation du personnel

200.000

TOTAL

2.300.000

Source : Notre étude

3. Calcul de la rentabilité

Tableau 26 :Calcul de la rentabilité de l'investissement

Investissement initial

1 500 000 CFA

Durée d'amortissement en année

1

Taux d'imposition

27%

Taux d'actualisation

5%

 
 
 
 

Année

1

Chiffre d'affaires attendu

80 000 000 CFA

- Charges d'exploitation

800 000 CFA

- Dotations aux amortissements

1 500 000 CFA

= Résultat avant impôt

77 770 000 CFA

- Impôt

20 979 000 CFA

= Résultat après impôt

56 791 000 CFA

+ Dotations aux amortissements

1 500 000 CFA

= Flux nets de trésorerie

55 291 000 CFA

Flux nets de trésorerie actualisés

52 658 095 CFA

Flux nets de trésorerie actualisés cumulés

52 658 095 CFA

 
 

VALEUR ACTUELLE NETTE

50 358 095 CFA

INDICE DE PROFITABILITÉ

23

Interprétation du calcul de rentabilité de l'investissement 

ü Investissement initial : cela correspond aux coûts du disque dur (matériel informatique de stockage des données).

ü Durée d'amortissement en année : nous avons choisir un amortissement linéaire d'un an.

ü Taux d'imposition : étant donné que nous sommes une entreprise commerciale et soumise au régime d'imposition normal le taux applicable est de 27%.

ü Taux d'actualisation : Nous estimons que le taux minimal de rentabilité de notre projet serait de 5%.

ü Chiffre d'affaire attendu : Pour des raisons de confidentialité nous avons estimé à peu près du chiffre d'affaire réel de l'entreprise à 80 000 000 F CFA.

ü Charges d'exploitation : elles comportent (Frais de déploiement + frais de formation) 800 000 F CFA

ü Dotation aux amortissements : cela correspond au montant de l'investissement sur la durée de l'amortissement.

ü Résultats avant impôts : cela correspond à la différence entre le chiffre d'affaire, la charge d'exploitation et la dotation aux amortissements.

ü Impôts : c'est le résultat du produit avant impôt par le taux d'imposition

ü Résultat après impôts : c'est la différence entre le résultat avant impôts et l'impôt.

ü Flux net de trésorerie : c'est l'addition du résultat après impôts et de la dotation aux amortissements.

ü Flux actualisé : il est obtenu à partir du taux d'actualisation (flux actualisé= flux de trésorerie (1+taux d'actualisation) -1).

ü VALEUR ACTUELLE NETTE : c'est la différence entre le flux nette actualisé et le montant de l'investissement.

ü INDICE DE PROFITABILITE : il est obtenu à partir de la formule suivante (VAN / Investissement initiale) +1.

Nous constatons qu'en fonction des différents calculs effectue la VAN est supérieur à 0 et IP est aussi supérieur à 0 ce qui signifie que le projet est acceptable et que l'investissement est rentable.

En conclusion nous pouvons affirmer que grâce à la mise en place du progiciel de gestion intégré il aura un impact sur la performance financière de l'entreprise.

III. Suggestions

1. Elaboration d'un plan d'action

L'utilisation des meilleures ressources de gestion financière est inefficace sans la formulation d'un plan d'action pour l'entreprise. Les données financières doivent clairement encadrer les plans d'expansion, les initiatives de marketing et les projets d'envergure. En consultant ces informations sur une base mensuelle, trimestrielle et annuelle, nous serons en mesure d'évaluer la réalité par rapport aux objectifs financiers de l'entreprise.

De plus, ce niveau de planification et de vision nous aidera à établir des budgets réalistes pour chaque aspect de l'entreprise. En comparant les rendements de nos différentes dépenses, il devient facile de cerner des initiatives de réduction des coûts. Par exemple, si une campagne de publicité imprimée est plus dispendieuse qu'une campagne de référencement et que de surcroît, elle génère moins de clients, il est judicieux d'éliminer cette dépense. L'utilisation d'informations précises pour guider les décisions de dépenses nous assure une meilleure sécurité financière.

Le plan d'action se fait en six étapes:

Figure 5 :Représentation cyclique des 6 étapes de l'élaboration d'un plan d'action

Source :Wikipédia

Ø Première étape : définir les objectifs du plan

Avant de débuter la réalisation du plan d'action, il est judicieux de commencer par rappeler le contexte dans lequel ce dernier s'inscrit et les objectifs auxquels il entend répondre. Non seulement cela lui donnera du sens, mais cela permettra aussi au gestionnaire et aux équipes chargées de le mettre en oeuvre de ne pas perdre de vue la finalité des tâches qu'ils vont devoir réaliser.

Ø Deuxième étape : lister les différentes actions

Évidemment, il n'y a pas de plan d'action sans actions. Soigneusement sélectionnées en amont, ces différentes mesures peuvent faire l'objet d'un classement par priorité. L'intérêt étant de mettre en avant les actions les plus urgentes ou celles qui concourent le plus à atteindre l'objectif visé.

Ø Troisièmeétape : déterminer les personnes impliquées

Chaque action doit obligatoirement être supervisée par un responsable. Il convient évidemment de privilégier un collaborateur qui possède les compétences nécessaires pour cette mission. C'est lui qui va notamment s'assurer de sa bonne mise en oeuvre, dans le respect des conditions préalablement définies.

Ø Quatrième étape : détailler la mise en oeuvre des actions

Cette étape se focalise sur le « comment » des actions, c'est-à-dire sur les moyens utilisés (humains comme matériels) et le budget alloué pour leur concrétisation. En se référant à ces informations, le gestionnaire du plan d'action peut ainsi veiller à ce que la poursuite de l'objectif n'outrepasse pas les ressources initialement prévues.

Ø Cinquième étape : fixer la période de réalisation

Alors que certaines actions sont associées à une échéance bien précise, d'autres sont soumises à une certaine récursivité (1 fois par mois, deux fois par trimestre...). Il est donc nécessaire d'indiquer cette fréquence afin que la ou les personnes en charge de l'exécution de la tâche en question ne fassent pas l'impasse sur une itération, au risque de compromettre la mission.

Ø Sixième étape : ajouter des critères de réussite

Définir des critères de réussite, c'est s'assurer que le résultat de l'action est bien conforme aux intentions de départ. Si le résultat attendu est relié à une valeur précise, il peut être judicieux d'indiquer également une valeur de départ afin d'avoir un point de comparaison.

Par exemple, si l'une des actions à mener consiste à réduire de moitié le nombre d'impressions effectuées dans un service chaque mois afin de diminuer les dépenses globales, son critère de réussite peut tout simplement correspondre à la valeur initiale divisée par deux.

2. Mise en place d'un manuel de procédure

Le manuel de procédurede l'entreprise décrit particulièrement l'organisation de l'entreprise, les méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques comptables et les supports utilisés. Il comprend notamment les informations ayant trait :

Ø au plan des comptes, à la description des contenus des comptes et au guide des imputations comptables ;

Ø à la description des procédures de collecte, de saisie, de traitement et de contrôle des informations

Ø au système de classement et d'archivage ;

Ø aux livres comptables obligatoires et aux liens entre ces livres et autres documents et pièces comptables ;

Ø au modèle retenu de présentation des états financiers ;

Ø au guide de justification des comptes et des travaux d'inventaire avec des modèles de rapprochement et d'état de justification pour les travaux récurrents ;

Ø au modèle d'instructions d'inventaire;

Ø l'organisation des travaux d'élaboration et de présentation des états financiers

CONCLUSION

Le thème de notre étude « optimisation de la performance d'une entreprise commerciale par la mise en place d'un système d'analyse financier : cas de S.A.M » qui a pour question centrale : Comment le système d'analyse financier favoriserait-il la performance financière de S.A.M ? A permis de comprendre le concept de performance et d'analyse financière d'une part et d'autre part, de proposer la mise en place d'un système d'analyse financier pour favoriser la performance de l'entreprise qui est l'objectif général de l'étude et les objectifs spécifiques se déclinent en :

· Montrer les forces et faiblesses de l'organisation financière deS.A.M ;

· Analyser l'impact de l'absence d'un système d'analyse financier sur la performance deS.A.M ;

· Démontrer l'importance de la présence d'un système d'analyse financier sur la performance de S.A.M

La compréhension du fonctionnement du système organisationnel financier de S.A.M grâce au stage effectué au sein de la structure, a permis de ressortir les forces et faiblesses et d'évaluer la performance de l'entreprise. En effet, cette évaluation grâce à l'analyse du bilan financier à relever un FR et un BFR négatif à la fin de l'exercice 2014.

Aussi, le calcul des ratios de liquidité, de solvabilité et de rentabilité ont révélé une entreprise incapable de faire face à ses dettes, qui manque de liquidité et est peu rentable. Tous les ratios calculés permettant d'évaluer la structure financière de la période 2014 et 2015 étaient au bas niveau, même si une petite amélioration est notée à partir de 2015.

Les résultats de l'étude prouvent clairement que S.A.M est en difficulté financière et le fonctionnement actuel de l'organisation financière ne pouvait lui permettre de découvrir plutôt son déséquilibre financier et apporter des solutions pour éviter le pire. L'analyse financière périodique pourrait permettre de prévoir la situation financière de S.A.M et de prendre les précautions nécessaires pour l'atteinte de ses objectifs.

Cette étude permettra aux chefs d'entreprises deprendre conscience de la nécessité de l'utilisation d'un système d'analyse financier pour optimiser la performance de leurs structures en régulant les potentiels risques financiers à court termes et ceux en cour.

Il est également important de signifier que n'ayant pas eu accès au tableau de flux de trésorerie et au tableau de financement, ce qui constitue une limite empiriquede l'étude. Aussi, dans la pratique les éventuels limites de notre étude sont propres à tout travail de conception intellectuelle.

Cependant, la mise en place d'un système d'analyse financier suffirait-il pour optimiser la performance d'une entreprise commerciale sans un système de contrôle interne permanent et efficace permettant, la veille sur la mise en oeuvre des calculs desrapports de grandeur, leurs interprétations et la prise de décisions idoines en rapport avec leurs interprétations ? Ainsi, le champ reste ouvert à la réflexion pour l'optimisation de la performance d'une entreprise commerciale.

LISTES DES ANNEXES

1. Organigramme de Sunshin'Africa Motors

2. Exemple de solde intermédiaire de gestion

3. Exemple de facture sur Excel de S.A.M

4. Installation d'Odoo

5. Quelques images du paramétrage d'Odoo

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Ouvrages

1. Béatrice et Francis GRANGUILLOT, dans leur ouvrage l'analyse financière, les outils du diagnostic financier à partir des documents comptables établis conformément au plan comptable à jour en, 2007, Edition (11eme) GULINO, 2007

2. Christophe THIBIERGE, dans son ouvrage Analyse financièreEdition VUIBERT, 2005

3. Dov Ogien dans son ouvrage Gestion financière de l'entreprise, 4ème Edition ; Collection Maxi fiches du 16/05/2018

4. Elie Cohen dans son Ouvrage Gestion financière de l'entreprise et développement financier, Edition EDICEF ; Collection Universités Francophones de Mai 1998

5. Gilles Barouch dans son ouvrage Booster la performance de son entreprise,Edition AFNOR ; Collection Gestion futée du14/01/2010

6. LAUZEL Pierre et TELLER Robert, dans leur ouvrage Le contrôle de gestion et budgets ; Edition Sirey ; Collection Administration des entreprises du 15/06/1999

2. Notes de cours

1. BAMENOU Brice Gestion financière1ere, 2eme Année

2. TOURE Aboubacar cours de comptabilité approfondi de licence 3

3. Dr Éric Zagbeu Cours de Contrôle et Pilotage de la Performance Master 1&2

Webographie

1. https://www.memoireonline.com/ consulté le 12/07/2018

2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisationconsulté le 28/09/2018

3. http://www.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P1-01/CHAPITRE-2/index.htmlconsulté le 07/11/2017

4. http://tssperformance.com/ consulté le 19/11/2017

Mémoire

1. Impact de l'organisation interne du service comptable sur la performance d'une entreprise commerciale : Cas d'OPEN. Réalisé par Mlle Coulibaly Bintou

2. Mise en place d'un progiciel de gestion intégré d'une PME. Réalisé à TUNISIA FLEET MANAGEMENT étudiant à l'Université Virtuelle de Tunis Par Bilel GHANNOUCHI

3. Optimisation du système de contrôle de gestion d'un service financier et comptable : Cas de CERCO CI. Réalisé par HAIDARA AICHATA

4. Rôle de l'analyse financière dans la rentabilité et la performance de l'entreprise. Réalisé par, Mlle TEBANI Nabyla et M. OUADFEL Naouel.

PHOTOS DE STAGE

TABLE DES MATIERES

DEDICACES II

REMERCIEMENT III

LISTES DES FIGURES IV

LISTE DES TABLEAUX V

LISTES DES ABREVIATIONS ET SIGLES VI

SOMMAIRE VIII

AUTOBIOGRAPHIE IX

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE 4

SECTION I : CADRE METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE 5

I. Contexte et justification 5

II. Problématique 6

1. Question générale 6

III. Objectifs de L'étude 7

1. Objectif général 7

IV. Hypothèse de travail 7

1. Hypothèse Centrale 7

V. Revue de Littérature 8

VI. Intérêts du thème 9

1. Intérêts Individuels 9

2. Intérêts Académiques 10

3. Intérêts Collectifs 10

SECTION II : CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE 11

I. Notion de performance financière 11

1. Définition 11

2. Objectifs 11

3. Caractéristique d'une entreprise performante 12

4. Typologie de la performance 13

5. Les indicateurs de performance financière 14

II. Historique, définition, rôle et objectif de l'analyse financière 15

1. Historique de l'analyse financière 15

2. Définition de l'analyse financière 16

3. Rôle de l'analyse financière 17

4. Objectifs de l'analyse financière 17

III. L'élaboration du bilan financier 18

1. Définition du bilan comptable 18

1.1 Les principes comptables 19

1.2 Le compte de résultat 22

2. Définition du bilan financier 24

2.1 L'objectif du bilan financier 24

2.2 Les reclassement du bilan comptable pour obtenir le bilan financier 25

2.3 La structure du bilan financier 27

2.4 Les indicateurs du bilan financier 29

2.4.1 Le fond de roulement 29

2.4.2 Le besoin en fonds de roulement 30

2.4.3 La trésorerie 31

2.4.4 Les ratios du bilan financier 33

2.5 Solde intermédiaire de gestion 38

IV. Stratégie de l'étude 40

1. Méthode de collecte des données 40

2. Outils d'analyse 41

2.1 Le questionnaire concernant le fonctionnement de la gestion financière 41

2.2 Entretien des personnes ressources 42

2.3 Recherches documentaires 42

2.4 Observations physiques 43

CHAPITRE II : PRESENTATION ET STRUCTURE DE SUNSHIN'AFRIKA 43

SECTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE 44

I. Forme juridique 44

II. Objectif 44

SECTION II : ORGANISATION DE SUNSHINE AFRICA 45

CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES LORS DU STAGE ET RÉSULTATS OBTENUS. 47

SECTION I : TRAVAUX EFFECTUES 48

SECTION II : RESULTAT DE L'ETUDE 49

I. Présentation des données du questionnaire 49

II. Présentation des données du guide d'entretien direct l'entretien 56

III. Présentation des données de la recherche documentaire 57

1. Les bilans financiers de 2015 et 2016 57

1.1. Calcul du FR, BFR et leurs évolutions 59

1.2 Calcul des ratios à partir du bilan financier 62

2. Solde intermédiaire de gestion de 2015 et 2016 66

2.1 Calcul des ratios à partir du SIG 66

CHAPITRE IV : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS ET SYNTHESE DES FORCES ET FAIBLESSES PUIS VERIFCATION DES HYPOTHESES 70

SECTION I : ANALYSE DES RESULTATS OBTENUS 71

I. Analyse des résultats du questionnaire 71

II. Analyse du guide de l'entretien 74

III. L'analyse du bilan financier condensé et du SIG 75

1. Analyse du FR, du BFR et de la TN 75

2. Analyse des ratios à partir du bilan financier 75

3. Analyse des ratios à partir du SIG 76

SECTION II : SYNTHESE DES FAIBLESSES ET VERIFICATION DES HYPOTHESES 78

I. Synthèse des faiblesses 78

II. Vérification des hypothèses 78

1. Le questionnaire 78

2. Les entretiens 79

3. Le bilan financier et le SIG 79

CHAPITRE V : DISCUSSION ET PROPOSITION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER 80

SECTION I : FONDEMENT ET DISCUSSION DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUR OPTIMISER LA PERFORMANCE DE SUNSHINE AFRICA 81

I. Fondement de la mise en place d'un système d'analyse financier. 81

II. Discussion 82

SECTION II : PROPOSER UN SYSTEME D'ANALYSE FINANCIER POUVANT OPTIMISER LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 83

I. Architecture du système d'analyse 83

1. Les missions du système d'analyse financier 83

2. Organisation des tâches du service comptable et financier 84

4. Les outils d'analyses et interprétations 85

II. Mise en oeuvre du système 85

1. Mise en place d'un progiciel de gestion intégré 85

2. Coût de l'investissement 86

3. Calcul de la rentabilité 87

III. Suggestions 89

1. Elaboration d'un plan d'action 89

2. Mise en place d'un manuel de procédure 92

CONCLUSION 93

LISTES DES ANNEXES XVI

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES XVII

PHOTOS DE STAGE XVIII

TABLE DES MATIERES XX

RESUME XXV

ABSTRACT XXVI

RESUME

L'objectif général de la présente étude porte sur l'optimisation de la performance par la mise en place d'un système d'analyse financier : cas de Sunshin'Africa Motors était de contribuer à l'amélioration de la performance de l'entreprise Sunshin'Africa Motors pour assurer sa rentabilité financière et sa croissance. Pour y parvenir l'hypothèse générale selon laquelle L'optimisation de la performance de S.A.M passe par la mise en place d'un système d'analyse financière a été vérifiée à l'aide d'une méthodologie basée sur des méthodes qualitatives, quantitatives et comparatives. Par ailleurs ce travail fut possible grâce aux données recueillies au sein de S.A.M. A partir de l'analyse faite, des résultats chiffrés qui ont mis en exergue à quel point il est nécessaire de mettre en place un système d'analyse financier en vue de favoriser la performance de l'entreprise.

Enfin de par les investigations menées il a été possible de proposer un système d'analyse financier en vue de l'amélioration de la performance de l'entreprise.

ABSTRACT

The overall objective of this study is to optimize performance through the implementation of a financial analysis system: Sunshin'Africa Motors case was to contribute to improving the performance of the company Sunshin'Africa Motors to ensure its financial profitability and growth. In order to achieve this the general assumption that optimisation of S.A.M's performance requires the establishment of a financial analysis system has been verified using a methodology based on qualitative, quantitative and comparative methods.Moreover, this work was possible thanks to the data collected from S.A.M. Based on the analysis done, the numerical results that highlighted the need for a financial analysis system in order to promote the company's performance.
Finally, through the investigations carried out, it was possible to propose a system of financial analysis for the improvement of the company's performance.

* 1Le modèle de performance de Gilbert (1980)

* 2PLANCHONA, Introduction à l'analyse financière, Ed. Foucher - paris, 1999, p 8.

* 3COHEN E, « Analyse financière », Edition économica, 5 ème édition, paris, 2004, page 08.

* 4GRANDGUILLOT B et F, « Analyse financière », gualino éditeur, paris, 2002, page 01.

* 5LAVAUD. R : comment mener une analyse financière, DUNOD, 1982, page 154.

* 6Jean Louis AMELON. «Gestion financière », 2eme édition maxima, paris 2000. P 67






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