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Relation entre la consommation maximale d'oxygène et les indices d'adiposité chez les élèves de 13 à  15 ans du CEG 2 Adjarra


par Gabin Wachinou TITO
UAC-INJEPS(STAPS) - Licence 2022
  

Disponible en mode multipage

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Université d'Abomey-Calavi (UAC)

Institut National de L'Education Physique et du Sportive

(INEPS)

Unité de Recherche : Sport Santé et Evaluation (URSSE)

MEMOIRE

POUR L'OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES ET

TECHNIQUES DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES (STAPS)

OPTION: ENTRAÏNEMENT SPORTIF

RELATION ENTRE LA CONSOMMATION
MAXIMALE D'OXYGENE ET LES INDICES
D'ADIPOSITES CHEZ LES ELEVES DE 13 A
15 ANS DU CEG 2 ADJARRA

Réalisé par:

TITO Gabin Wachinou

Sous la direction de: Dr Basile NOUATIN

Assistant à L'INEPS/UAC

Sous la supervision de:

Docteur Brigitte TONON

Maître assistant des Universités du CAMES/INEPS

Juillet 2022

i

DEDICACE

A

? Mes parents : TITO Jean et HODEHOU Alice pour votre présence à mes côtés. Que tous les sacrifices consentis et affection dont vous m'avez toujours fait preuve trouvent à travers ce travail toutes leurs récompenses.

? Mes frères et soeurs : Angèle, Justin, Armel, Jérôme, Christian pour leur soutien indéfectible.

ii

REMERCIEMENTS

Ce travail n'est pas l'aboutissement de nos seuls efforts, mais le couronnement des sacrifices consentis par de nombreuses personnes que nous ne saurions passer sous silence. La difficulté repose plutôt dans le fait de n'oublier personne. C'est pourquoi je remercie d'avance ceux dont les noms n'apparaissent pas sur cette page et qui m'ont aidé d'une manière ou d'une autre dans la réalisation de ce travail. Ainsi voudrions-nous, notamment exprimer nos sincères remerciements et gratitude :

· Aux Professeurs de l'Unité de Recherche : Sport Santé et Evaluation (URSSE) de l'Institut National de l'Education Physique et du Sport (INEPS), feu Professeur Polycarpe GOUTHON, Professeur Issiako BIO NIGAN et Docteur Brigitte TONON qui font tout pour le bon fonctionnement de ce Laboratoire surtout par votre aide, vos conseils relatifs à l'orientation de cette recherche et aussi pour votre rigueur dans la réalisation de ce document. Infiniment merci

· A mon directeur de mémoire, Docteur Basile Kocou NOUATIN, merci pour votre patience, votre tolérance et pour avoir supporté mes caprices au cours de la réalisation de ce mémoire. Nous vous remercions de votre disponibilité. Soyez assuré de notre reconnaissance.

· Aux Docteurs, Léonce LINTA, Ghilchrist GOUTHON, Coffi QUENUM, Jean-Paul KUASSI, Doréana TEVOEDJRE qui malgré leur occupation n'ont ménagés aucun effort pour nous avoir aidé dans l'élaboration de ce document ;

· Aux doctorantes Sidonie KIKI DJIVOH et Raïssa AKPLOGAN pour vos conseils et votre soutien dans la réalisation de ce document ;

· A tous les enseignants de l'Institut National de l'Education Physique et du Sport (INEPS), pour la qualité de la formation en STAPS ;

· A tous mes amis plus particulièrement Sylvestre, Bienvenu, Jonas, Gratien, Noé, Faustin, Vital, Donatien pour vos précieux soutiens moraux et physique ;

· A monsieur le Directeur ainsi qu'à tous les élèves du CEG 2 ADJARRA pour votre accueil et votre contribution pendant la collecte des données.

iii

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES

AP : Activité Physique

BM : Métabolisme de Base

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur

CP : Capacité Physique

FC : Fréquence Cardiaque

IAC : Indice d'adiposité corporel

IMC : Indice de Masse Corporelle

INEPS : Institut National de l'Education Physique et du Sport

INSEP : Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance

MCV : Maladies Cardiovasculaires

MM : Masse Maigre

OA : Obésité Abdominale

OG : Objectif général

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

OS : Objectif Spécifique

OS1 : Objectif Spécifique n°1

OS2 : Objectif Spécifique n°2

RA : Rebond d'Adiposité

RCM : Risque Cardiométabolique

RTTTH : rapport Tour de Taille/Tour de Hanche

STAPS : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives

iv

TH : Tour de Hanche

TT : Tour de Taille

UAC: Université d'Abomey-Calavi

URSSE : Unité de Recherche : Sport Santé et Evaluation

VO2max : Volume d'Oxygène Maximale

v

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Evolution de la prévalence de l'obésité infantile dans le monde. [16] 9

Tableau 2: Les différents stades pondéraux. [16] 10

Tableau 3: classification en fonction du sexe et de l'âge du Vo2 max [61] 24

Tableau 4: Age et caractéristiques anthropométriques des apprenants 48

Tableau 5: VO2max et indices d'adiposité 48

Tableau 6: Relation entre VO2max et le sexe des apprenants 49

Tableau 7: Relation entre VO2max et la pratique du sport 50

Tableau 8: Relation entre VO2max et sports de compétition pratiqués 51

Tableau 9: Relation entre VO2max et durée de pratique du sport 52

Tableau 10: Relation entre VO2max moyens de locomotion des apprenants 53

Tableau 11: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le PMG 54

Tableau 12: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le PMG 54

Tableau 13: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le ratio TT/Ta 55

Tableau 14: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et l'IMC 55

Tableau 15: Résultats de l'analyse de régression entre la consommation maximale d'oxygène et

le RTTTH 56

vi

LISTE DES ET FIGURES

Figure 1: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel (IMC) pour les catégories « surpoids » et

d' « obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans 18
Figure 2: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel (IMC) pour les catégories « surpoids » et

d' « obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans [1] 19

Figure 3: Evolution de l'Indice de masse corporelle chez le garçon 20

Figure 4: Exercice sur tapis roulant effectué dans un laboratoire 24

Figure 5: Exercice sur Ergocyclométre 25

Figure 6: Toise en bois 40

Figure 7: Mètre ruban 41

Figure 8: IMPEDANCEMETRE 41

Figure 9: Schéma du dispositif pour le test de YoYo IRT 43

Figure 10: Sexe des élèves enquêtés au CEG2 Adjarra 47

vii

SOMMAIRE

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES iii

LISTE DES TABLEAUX v

LISTE DES ET FIGURES vi

SOMMAIRE vii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE 5

CHAPITRE III: HYPOTHESE ET OBJECTIFS 36

CHAPITRE IV: MATERIEL ET METHODES 38

CHAPITRE IV: RESULTATS 46

CHAPITRE V: DISCUSSION 57

CONCLUSION 61

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 63

ANNEXE A

TABLE DES MATIERES 73

INTRODUCTION

2

Au début de l'histoire de l'humanité, la prise de poids et l'accumulation de réserves de graisse ont été considérées comme des signes de santé et de prospérité. Selon l'OMS d'un point de vue clinique, l'obésité se définit par un excès d'adiposité ou encore un excès de masse grasse dans des proportions telles qu'elles peuvent avoir une influence sur l'état de santé de l'individu [55] ; c'est alors une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Son diagnostic devrait donc reposer théoriquement sur la mesure de la composition corporelle, qui permet d'évaluer le poids respectif de la masse maigre et de la masse grasse de l'individu [104].

Depuis les années 80, l'obésité a pris des proportions épidémiques. Près d'un milliard d'adultes sont actuellement en surpoids dans le monde, parmi lesquels 300 millions sont obèses.[1] L'augmentation du surpoids est aussi observée chez les enfants et les adolescents.[2] Actuellement en Europe, 15 à 30% des enfants ont un excès de poids et, en Amérique du Nord, la prévalence dépasse les 30%.[3] En Suisse, 15 à 20% des écoliers présentent un excès de poids (surpoids et/ou obésité) et 2 à 5% sont obèses (normes IOTF).[4,100] 12,7% des enfants dans le même cas en Afrique et précisément au Bénin 8,8% des enfants présentent un excès de poids (OMS,2020). Du fait des complications associées à l'excès de poids et de la tendance du surpoids chez les enfants à persister à l'âge adulte, l'excès de poids chez les enfants et les adolescents est devenu un problème majeur de santé publique. Chez l'adulte, les définitions du surpoids et de l'obésité sont basées sur l'indice de masse corporelle (IMC), indice d'adiposité corporel, tour de taille, tour de hanche, masse grasse qui ne sont autres que les indices d'adiposités. [101] Chez les enfants, les seuils d'IMC pour définir le surpoids et l'obésité dépendent du sexe et de l'âge et est couramment utilisé pour estimer l'adiposité chez ces derniers. [1,102]

L'absence de la pratique d'efforts physiques accompagnée parfois de mauvaises habitudes alimentaires engendre souvent des complications pondérales pouvant aller jusqu'à l'obésité ; ce qui constitue une menace grandissante pour la santé publique dans l'ensemble des pays du monde. Même les pays en développement qui étaient censés être protégés de ce phénomène du fait du manque de moyens financiers ne sont plus épargnés. Ce problème semble progresser rapidement aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, ses conséquences réelles pour la santé sont nombreuses et variées, allant d'un risque accru de décès prématuré à plusieurs maladies non mortelles directement mais débilitantes et dont l'évolution chronique entraine des effets néfastes

3

sur la qualité de vie. Néanmoins beaucoup sont les auteurs qui ont montré l'importance de l'activité physique pour la régulation des indices d'adiposités ;

Les études récentes faites dans ce domaine, par la FAO (Food and Agriculture Organization) en 2002, montrent que le bouleversement alimentaire intervenu depuis quelques années et la baisse de l'engagement physique. L'augmentation de la masse corporelle soit une conséquence de ce déséquilibre conduisant, a long terme, à l'obésité pouvant être définie comme une accumulation excessive de graisse dans l'organisme. Ainsi, même si l'auteur cite quelques travaux ayant montré des pertes de poids spectaculaires grâce au seul exercice physique, il en vient cependant à conclure que sans restriction calorique associée, les variations de la composition corporelle demeurent très modestes. Garrow et Summerbell [8], dans une métaanalyse de 28 travaux, parviennent à des conclusions qui ressemblent à celles de Wilmore. La perte de poids moyenne calculée a été de 2,6 kg en 30 semaines (0,09 kg/sem) chez les hommes, sans modification significative de la masse maigre et de 1,4 kg en 12 semaines (0,12 kg/sem.) chez les femmes, avec une modeste modification de la masse maigre. Dans tous les travaux cités dans ce chapitre, il a été noté que les pertes pondérales les plus importantes se produisaient systématiquement chez les sujets les plus obèses par ce que l'exercice nécessite plus d'énergie chez ces derniers.

D'autre part, il est opportun de se poser la question de la performance physique spécifiquement la consommation maximale (qui est la quantité maximale d'oxygène que l'organisme peut prélever, transporter, et consommer par unité de temps) des sujets en excès pondéral par rapport aux sujets de poids normal. Ce VO2max est obtenu lorsqu'un patient ne peut plus augmenter sa consommation d'O2 malgré l'augmentation d'une charge. La puissance alors développée correspond à la puissance maximale aérobie au-delà de laquelle les ressources énergétiques font appel à un système anaérobie, qui va limiter rapidement l'effort [104]. La recherche de Gil et al. (2007), démontre que les joueurs ayant les Indice de masse corporel (IMC) les plus élevés ont le moins bon V02max, sont plus lents et moins agiles.

Comment les indices d'adiposités influencent- ils la consommation maximale d'oxygène ? Il s'avère donc important d'étudier ce phénomène d'adiposité dont la prévalence augmente dans les pays en développement chez les enfants de 13 à 15 ans du CEG 2 ADJARRA et de voir s'il existe une relation entre la consommation maximale d'oxygène et les indices d'adiposités du CEG 2 ADJARRA.

4

L'objectif de notre travail est d'étudier les effets des indices d'adiposités sur la consommation maximale d'oxygène. Plus spécifiquement, il s'agira de mesurer certains paramètres anthropométriques des élèves de 13 à 15ans du CEG 2 ADJARRA, d'Evaluer leur consommation maximale d'oxygène et d'étudier comment les indices d'adiposités influencent la consommation maximale d'oxygène.

Pour ce faire, nous allons recruter des enfants scolarisés au CEG 2 ADJARRA que nous allons randomiser en 2 groupes : un groupe test et un groupe control. Après la mesure de paramètres anthropométriques tels que le poids, la taille, tour de taille, tour de hanche, ces sujets seront soumis à des tests d'effort et de récupération dont les résultats seront analysés.

Après l'introduction, le présent document est essentiellement organisé en cinq (05) chapitres. Le premier expose la revue de littérature, la deuxième présente l'hypothèse et les objectifs. La partie matérielle et méthode sont inscrite dans le troisième chapitre. Le quatrième et cinquième chapitre sont consacrés respectivement aux résultats et à la discussion.

CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE

6

I-Définition des concepts

I-1-Consommation maximale d'oxygène

C'est la quantité maximale d'oxygène (VO2max) que l'organisme peut prélever, transporter, et consommer par unité de temps. Ce VO2max est obtenu lorsqu'un patient ne peut plus augmenter sa consommation d'O2 malgré l'augmentation d'une charge. La puissance alors développée correspond à la puissance maximale aérobie au-delà de laquelle les ressources énergétiques font appel à un système anaérobie, qui va limiter rapidement l'effort. Chez un sujet en insuffisance cardiaque, on ne pourra pas obtenir la puissance aérobie maximale, mais l'on mesurera le pic de VO2[9]. Elle pourrait être définie par ailleurs comme étant la quantité totale d'oxygène consommée par unité de temps par un individu au cours d'un exercice progressif jusqu'à épuisement. Le VO2max est habituellement exprimé en volume par minute (l /min) dans des disciplines sportives. Il est aussi exprimé en volume par kilogramme de masse corporelle et par unité de temps dans les activités telles que la course à pieds dans lesquelles les athlètes supportent leurs poids (ml /kg/ min). Au début de l'exercice, l'organisme tire l'énergie à partir des réserves d'ATP-CP (Adénosine triphosphate, créatine Phosphate) et de la glycolyse anaérobie pour satisfaire les besoins de l'effort. Le VO2augmente avec l'intensité croissante de l'exercice Jusqu'à atteindre un état d'équilibre ou son niveau maximal qui dépend du niveau d'entrainement de l'athlète et du retour au calme (phase stationnaire). Cette valeur reste constante jusqu'à la fin de l'exercice. C'est la Consommation maximale d'oxygène (VO2 max) ou puissance maximale Aérobie (PMA) [10].

I-2- Indice d'adiposité

L'indice adiposité du corps ou BAI, dall Anglais, il est une méthode de mesure de la graisse du corps humain. Contrairement à l'indice de masse corporelle généralement utilisé comme une méthode de mesure de l'état de surcharge pondérale, BAI est calculé sans prendre en compte le poids du corps. Il est revendiqué par ses créateurs, à partir d'études de la population, BAI est numériquement égale au pourcentage de graisse corporelle pour les hommes et les femmes adultes de différentes origines ethniques. [11]

7

J-3- Obésité et Surpoids

Jusqu'à présent, on croyait que la cause principale du gain pondéral progressif (et de l'obésité qui s'en suit) n'était qu'un problème de suralimentation. Toutefois, si la gloutonnerie et les petites gâteries étaient les seuls facteurs reliés à l'accumulation de graisse, le meilleur moyen d'abaisser le pourcentage de graisse serait tout simplement de réduire la quantité d'aliments ingères. Comme nous le savons tous, ce n'est pas aussi simple que cela. S'il y'avait une méthode simple de corriger l'excès de poids, on pourrait certainement rayer l'obésité de la liste des préoccupations sanitaires. On peut définir l'obésité de manière simple comme étant un état physique caractérisé par une accumulation excessive de graisse de réserve dans l'organisme, au-delà de ce qui est considéré comme normal pour la taille, le sexe, l'âge de l'individu considéré, Diop [12]. La définition la plus acceptée situe l'obésité à un poids excédant de 10% le poids idéal normal, Ledoux [13]. Certains jugent qu'un dépassement de 20% du poids idéal est le seuil d'obésité et que 10% est celui de l'embonpoint (surpoids), Goodhart et Shils [14]. Des études récentes suggèrent que des différences individuelles dans des facteurs spécifiques comme les habitudes alimentaires, l'image corporelle, le métabolisme de base, la température corporelle au repos, le contrôle hypothalamique, les niveaux de l'adénosine triphosphate cellulaire et d'autres enzymes peuvent prédisposer une personne à l'hyperadiposité. Il est de plus en plus clair que le manque de dépense énergétique par l'activité physique quotidienne est un facteur prédisposant. Nous pouvons affirmer avec certitude que l'excès de graisse est le résultat d'un déséquilibre entre l'apport énergétique alimentaire et la dépense énergétique nécessaire aux activités physiques quotidiennes. Il apparaît clairement aussi que les méthodes de traitements utilisées, seules ou en combinaisons, jusqu'à aujourd'hui, qu'elles soient diététiques, chirurgicales, pharmacologiques ou comportementales n'ont pas particulièrement été couronnées de succès dans le contrôle à long terme de l'obésité. Même si la recherche a permis quelques découvertes sur les causes possibles du déséquilibre entre l'apport énergétique et la dépense énergétique, il n'y a pas encore de théorie univoque qui puisse expliquer pourquoi certaines personnes deviennent trop grasse alors que d'autres deviennent relativement minces, malgré un apport énergétique apparemment important.

L'excès de poids a de multiples origines où la physiologie, la psychologie, les circonstances de la vie, l'environnement se mêlent. Evidemment, il y'a d'autres facteurs ; ils sont d'ordre

8

génétique, social et psychologique. Mais c'est lorsqu'on laisse les kilos s'accumuler que, bien évidemment, on devient obèse. Quand l'organisme reçoit plus qu'il ne dépense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Cependant le métabolisme, très différent selon les individus, joue un rôle important, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d'autres (facteurs génétiques notamment).

II- Prévalence de l'obésité infantile dans le monde

L'obésité est considérée de nos jours comme la première épidémie non infectieuse de l'histoire. [15]

En 2004, l'obésité avait touché plus de 300 millions de personnes dans le monde. Selon le professeur BARRY de l'université de Caroline du Nord, ce chiffre serait de 800 millions en 2006. En 2008 l'obésité concerne 1,6milliards de personnes (24% de la population totale) dans le monde ainsi qu'une augmentation prévue de 40% à la prochaine décennie d'après l'organisation mondiale de la santé (OMS) [16]

9

Résultats d'enquêtes comparatives

Tableau 1: Evolution de la prévalence de l'obésité infantile dans le monde. [16]

Pays Critères Age Année Nombre Obésités en%

(ans) d'étude de sujets Filles Garçons

Finlande

P /T2 et/ou

9-18

1980

3596

3,6

2,1

 

PCT >90e

centile

 

1986

2503

4,3

2,1

Grande Bretagne

PCT>90e centile

5-11

 
 
 

6,5-

 
 
 

1972

8007

7-12

10

 
 
 

1981

6275

1014,5

8-

 
 
 
 
 
 

16,5

Japon

(P>PI pour la taille) 6-14

 
 
 
 
 

x

1979

8000

6,4

7,7

 
 
 

1988

8000

9,8

8,8

 

100>120

 
 
 
 
 

Etats-Unis

P/T2> 85e centile

6-11

1971-1974

2057

18,2

13,9

NHANES I et II

 
 

1988-1991

1817

22,3

22,7

 

P : poids (Kg) ; PCT : pli cutané tricipital (mm) ; PI : poids idéal ; NHANES : National Health and Nutrition Studies.

L'OMS a classé en différents stades pondéraux le degré de l'obésité :

10

Classification de l'organisme mondiale de la santé Tableau 2: Les différents stades pondéraux. [16]

Etat pondéral IMC

(kg/m2)

Poids idéal 18,5 à

24,9

Surpoids 25 à

29,9

Obésité modérée (classe I) 30 à

34,9

Obésité sévère (classe II) 35 à

39,9

Obésité très sévère (classe III) =40

L'organisation mondiale de la santé (OMS) définit par ces caractères l'obésité comme un excès de masse grasse se traduisant par une augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égale à 30kg/m2. Plusieurs déclarations récentes font état d'une augmentation alarmante de la fréquence de l'obésité de par le monde. L'IMC s'obtient en calculant le poids sur la taille au carré. Le résultat obtenu se lit en kilogramme par mètre carré (Kg/m2). Chez les adultes, il faut se référer directement au tableau de l'OMS [16].

Quant aux enfants, après le calcul de l'IMC on doit se référer à la courbe de corpulence chez les filles et les garçons âgés de 0 à 18 ans.

L'IMC est un bon reflet de l'adiposité. Il varie en fonction de l'âge, augmente au cours de la première année de vie et diminue jusqu'à 6ans puis augmente à nouveau. La remontée de la courbe appelée rebond d'adiposité à lieu en moyenne à 6ans. [15]

Tracer la courbe de corpulence pour chaque enfant permet d'identifier précocement les enfants obèses ou risquant de le devenir :

- Lorsque l'IMC est supérieur au 90e percentile, l'enfant est obèse.

- Plus le rebond d'adiposité est précoce, plus le risque d'obésité est important. - Un changement de couloir vers le haut est un signe d'alerte.

11

III- Les différents types d'indices d'adiposité

Plusieurs indices d'adiposités permettent d'évaluer la prévalence de l'obésité tels que :

· L'indice de masse corporelle (IMC)

· L'indice d'adiposité corporelle (IAC)

· Le pourcentage de masse grasse (PMG)

· Le rapport tour de taille sur taille (RTT/T)

· Le rapport tour de taille sur tour de hanche (RTH/H)

· Le tour de taille associe à l'IMC

· Le tour de taille

IV-Relation entre indices d'adiposité et Obésité

IV-1-Indice de masse corporelle

L'IMC (ou body mass index en anglais, BMI) est de plus en plus souvent utilisé pour déterminer la présence d'un excès de poids chez les enfants de 2 à 17 ans. [1,17] Il se calcule comme le rapport du poids par la taille au carré (kg/m2). Il diminue dans les premières années de vie, arrive à son nadir entre l'âge de 4-8 ans (période dénommée « rebond d'adiposité ») et augmente progressivement jusqu'à l'âge adulte (figure 1). Il est simple à calculer et se base sur des paramètres mesurés de routine au cabinet. [17] L'IMC ne distingue pas la masse grasse de la masse non grasse.

Toutefois, les enfants qui ont un IMC très élevé à cause d'une importante masse musculaire sont rares et l'IMC est relativement bien corrélé à des mesures plus spécifiques de la masse grasse.[2,18] De plus, la corrélation entre l'IMC et la masse grasse est meilleure chez les enfants obèses que chez les enfants non obèses.[19] En Suisse, chez les enfants de 6-12 ans, 74% de la variabilité de la masse grasse, estimée par la méthode des plis cutanés, est expliquée par l'IMC, chez les filles comme chez les garçons.[20]

IV-2- 12

Pourcentage de masse grasse

On peut séparer la masse grasse (MG) en deux catégories :

La graisse essentielle, indispensable au fonctionnement physiologique de l'organisme, située dans la moelle osseuse, le coeur, les poumons, les viscères et le système nerveux central. A cela s'ajoutent les dépôts lipidiques spécifiques au sexe, tels les seins ou les cuisses chez les femmes. Leur présence est indispensable au fonctionnement physiologique de l'organisme et leur absence est liée à un état pathologique. A priori, il ne s'agit pas d'une source énergétique.

La graisse de dépôt s'accumule principalement sous forme de dépôt sous-cutané ou elle assure une fonction isolante ainsi qu'autour des organes internes ou elle joue un rôle non négligeable de protection en cas de traumatisme. Elle constitue la réserve énergétique essentielle de l'organisme. [21]

IV-3- Le ratio tour de taille/ tour de hanches

Ce ratio représente le rapport entre le TT, mesuré à mi-chemin entre la crête iliaque et la dernière côte, et la circonférence des hanches. Cette dernière se mesure à l'aide d'un ruban à mesurer non extensible (comme dans le cas du TT), placé parallèlement au sol et à l'endroit le plus large des hanches. [22] L'intérêt de cet indicateur de l'OA a été démontré. Les premières études se sont intéressées à comparer cet indicateur à l'IMC afin de vérifier lequel prédisait le mieux certaines MCV, telles que l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral. Chez les hommes, le rapport TT/hanches (TT/TH) était significativement associé au risque des MCV tandis que l'IMC ne l'était pas. [23] Chez les femmes, même s'il existe une association de l'IMC avec le risque de MCV, le TT/TH était plus fortement prédictif de la survenue de ces maladies. [24] Tout comme le TT, le TT/TH est un indicateur d'OA associé au RCM. [25] Certaines études ont trouvé que ce rapport était un meilleur indicateur d'OA que le TT. [26] Dans l'étude INTERHEART chez 27 000 participants de 52 pays, le rapport TT/TH se révélait être le plus fortement relié avec le risque d'infarctus du myocarde par rapport au TT et à l'IMC [27], alors que d'autres études avaient démontré l'inverse. [28] L'OMS a établi les seuils de TT/TH pour l'OA à ?0,90 chez les hommes et ?0,85 chez les femmes [29]. Ce ratio présente,

13

néanmoins, certaines limites, car il peut être entaché d'une double erreur de mesure, soit l'erreur dans la mesure du TT et celle de la mesure de la circonférence des hanches. En outre la variation inégale dans le TT ou dans la circonférence des hanches suite à une perte ou à un gain de poids pourrait ajouter un biais de mesure. [30]

IV-4- Le ratio tour de taille/taille

Le ratio TT/T est un indicateur d'OA qui a été proposé pour corriger la surestimation ou la sous-estimation du RCM que peut avoir la mesure du TT chez les personnes de grande ou de petite taille. Cet indicateur d'obésité centrale, qui a l'avantage d'avoir une valeur-seuil unique de 0,5 quels que soient l'âge [31, 32], le sexe et l'ethnie [33, 34], a été défini chez des populations majoritairement asiatiques [35, 36] ou caucasiennes [33, 37]. Il représente ainsi un bon indicateur du gras abdominal viscéral permettant une bonne prédiction de plusieurs biomarqueurs de RCM (hypertension artérielle, dyslipidémie et hyperglycémie) tout autant que le TT, sinon mieux, dépendamment des études et des populations étudiées [37, 38]. Chez les populations noires, peu d'études ont utilisé le ratio TT/T pour définir l'OA et prédire le RCM. Ware et al. [39], dans une population noire sud-africaine suivie pendant cinq ans, avaient suggéré d'utiliser le ratio TT/T (>0,5) pour prédire le risque de plusieurs biomarqueurs (hyperglycémie et dyslipidémies), au lieu du TT (d'après les seuils génériques présentement utilisés) et ceci spécifiquement chez les hommes alors que chez les femmes les deux indicateurs prédisaient également le RCM. Une étude cas-témoins, dans une population urbaine ghanéenne, avait montré qu'un ratio élevé de TT/T (à partir de 0,49 correspondant au troisième quintile) était associé à presque trois fois le risque de diabète de type 2. Cependant, la comparaison du pouvoir discriminant de différents indicateurs anthropométriques pour prédire le risque de diabète de type 2 a démontré que le ratio TT/T était prédictif du risque de diabète seulement chez les femmes, avec une aire sous la courbe de 0,759 (IC à 95 % : 0.728 - 0,790, p < 0,001) sensiblement plus faible que celle du ratio TT/tour de hanches (0,785 [0,756 - 0,815]) et celle du TT (0,762 [0,731 à 0,793], p = 0,001) [65]. Malgré que l'utilisation de ce ratio reste limitée, elle est prometteuse pour des populations africaines où il n'y a toujours pas de valeurs-seuils spécifiques pour le TT.

14

IV-5- Tour de Taille

Les valeurs du TT utilisées dans les différentes études et acceptées dans les guides de pratique sont celles définies par l'OMS soit ; le TT = 102 cm pour les hommes et = 88 cm pour les femmes et correspond à un IMC de 30 kg/m2 chez les deux sexes [40]. Ces valeurs ne tiennent pas compte des différences dans les populations [41]. Dernièrement, l'IDF a formé un comité d'experts pour 16 réviser les lignes directrices de l'OMS sur l'identification des patients avec un SM et ils ont fait une association avec les recommandations du National Cholestérol Education Program Expert Panel on Detection, Evaluation, and Treatment of High Blood Cholesterol in Adults - Treatment Panel III (NCEP-ATPIII) [42]. Il en est ressorti que les patients avec les plus grandes circonférences de taille avaient une plus grande prévalence du SM. À partir de ce constat, 1'IDF recommande de diminuer les valeurs cibles du TT et de tenir compte des différences ethniques (Obesity Canada Clinical Practice Guidelines Expert Panel 2006) [43]. Classification de l'obésité par le tour de taille (TT) [43] [44]

Européens et Nord-Américains

· = 94 cm chez l'homme = 80 cm chez la femme Asiatiques du Sud

· = 90 cm chez l'homme = 80 cm chez la femme Chinois

· = 90 cm chez l'homme = 80 cm chez la femme Japonais

= 90 cm chez l'homme

· = 85 cm chez la femme

IV-6- L'indice d'adiposité corporelle (BAI)

L'indice d'adiposité corporelle est une méthode d'estimation de la quantité de graisse corporelle chez les humains. L'indice d'adiposité corporelle est calculé sans utiliser le poids

corporel, contrairement à l'indice de masse corporelle. Au lieu de cela, il utilise la taille de la personne. L'indice d'adiposité corporelle (BAI) est approximativement égal au pourcentage de graisse corporelle pour les hommes et les femmes adultes d'ethnies différentes [45]

Le BAI est calculé comme suit

BAI = 100xhip circumference in m _ 18 height in m xVheight

Le tour de hanche (R = 0,602) et la hauteur (R = -0,524) sont fortement corrélés avec pourcentage de graisse corporelle. Comparaison de BAI avec `'étalon» absorptiomètre à rayon X biénergie (DXA), la corrélation entre le pourcentage d'adiposité dérivé de DXA et le BAI dans une population cible était R = 0,85, avec une concordance de c-b=0,95 (Le nouveau BAI est-il meilleur que l'ancien IMC ?).

Le BAI pourrait être un bon outil pour mesurer l'adiposité en raison, au moins en partie, des avantages par rapport à d'autres systèmes mécanique ou « électriques plus complexe. L'avantage le plus important du BAI sur l'IMC est probablement que le poids n'est pas nécessaire. Cependant, en général, il semble que le BAI ne surmonte pas les limites de l'IMC [46]

Les avantages déclarés du BAI sont qu'ils se rapprochent du pourcentage de graisse corporelle, tandis que l'IMC largement utilisé est connu pour être d'une précision limitée et est différent pour les hommes et les femmes avec un pourcentage d'adiposité corporelle similaire, et qu'il n'implique pas de pesage, il peut donc être utilisé dans des endroits éloignés avec un accès limité aux balances. Une étude détaillée publiée en 2012 a conclu que les estimations du pourcentage de graisse corporelle basées sur le BAI n'étaient pas plus précises que celles basées sur IMC, le tour de taille ou le tour de hanche [47] n'est pas une mesure plus précise de l'adiposité que l'IMC, le tour de taille ou le tour de hanche [48]

Les indices d'adiposité qui incluent le tour de taille (par exemple rapport taille/hauteur WHtR) peuvent être meilleurs que l'AIB et l'IMC pour évaluer le risque métabolique et cardiovasculaire dans la pratique clinique et la recherche [49]

V-Comment calculer les indices d'adiposité

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V-1-Indice de masse corporelle (IMC)

Cet indice correspond au rapport entre le poids d'un individu et le carré de sa taille (kg/m2). Chez l'adulte (à partir de 18 ans), des valeurs seuils internationalement reconnues existent afin de classer les individus selon leur IMC et d'identifier les personnes dont le statut pondéral est associé à un risque en termes de santé [49] :

· un IMC < 18,50 indique une carence pondérale ;

· entre 18,50 et 24,99, l'IMC est considéré comme normal ;

· un IMC compris entre 25 et 29,99 indique une surcharge pondérale ;

· les individus présentant un IMC = 30 sont considérés comme obèses.

2-3. Pourcentage de masse grasse (IMG)

Avec la formule de Deurenberg qui permet d'estimer approximativement l'indice de masse

grasse en fonction du sexe, de l'âge et de l'IMC.

Chez la femme : IMG (%) = (1,20×IMC) + (0,23×age) - 5,4

Chez l'homme : IMG (%) = (1,20×IMC) + (0,23×age) - (10,8×1) - 5,4

V-2- Indice d'adiposité corporelle

BAI = 100×h???? ?????? ?????????? ???? ???? ?? ???? ??

- 18

h??????h?? ???? ?? ×vh??????h??

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V-3- Pourcentage de masse grasse

Avec l'impédancemètre

L'impédancemètre Omron BF-511 mesure les données prises de votre composition corporelle grâce à ses 8 électrodes utilisant à la fois les mains et les pieds pour plus de précision. Il fournit les données suivantes :

- Graisse viscérale (jusqu'à 30 niveau). Cette graisse est celle qui entoure les organes internes

- Graisse corporelle (%). Le pourcentage de graisse corporelle est la quantité de masse graisseuse corporelle rapportée au poids corporel total, exprimée sous forme de pourcentage.

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V-4- Rapport tour de taille / tour de hanches

Le Rapport Taille Hanche qui s'avère être un indicateur des plus efficaces pour évaluer précisément l'excès de masse graisseuse situé dans le corps.

Pour calculer son RTH ou son rapport tour de taille, tour de hanches, il suffit de diviser son tour de taille par son tour de hanche. Le tour de taille se mesure en centimètre avec un mètre-ruban en passant par le nombril. Exemple ; si une femme présente 70 cm de tour de taille et 90 cm de tour de hanches, son RTH sera de 0,77.

En fonction du RTH obtenu, on peut ensuite déterminer son type de silhouette qui peut être soit « androïde », soit « gynoïde ». La silhouette « androïde » est une silhouette en forme de pomme ; la silhouette « gynoïde » est une silhouette en forme de poire. L'excès de masse graisseuse (situé au-dessus du tour de taille) pour une silhouette « androïde » présente davantage de risques cardiovasculaires que celui d'une silhouette « gynoïde ». [103]

En clinique, il n'est pas nécessaire d'avoir une mesure très précise de l'adiposité : il suffit de pouvoir établir avec suffisamment de certitude qu'un enfant a un excès de tissu adipeux et qu'il a ainsi certains problèmes de santé. [7] Un IMC élevé a une spécificité élevée pour prédire un excès d'adiposité (peu de faux positifs). Par contre, la sensibilité d'un IMC élevé est modérée (taux relativement élevé de faux négatifs).

VI- Indice de masse corporelle (IMC)

A partir des données françaises de l'étude internationale de la croissance, la France a publié des courbes de référence de l'IMC en 1982 établies par M.-F. Rolland-Cachera. Ces courbes se présentent sous la forme de 7 rangs de percentiles (allant du 3ème au 97ème percentile), distribuées selon le sexe. Les valeurs de 0 à 22 ans ont été reportées dans le carnet de santé des enfants français à partir de 1995. Elles restent, pour l'usage clinique en pratique courante, les courbes de référence en France. [50]

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I MC I MC

( kg/m 2 ) Garçons ( kg/m 2 ) Filles

S urpoids (IOTF) Obésité (IOTF) p 97 (CH-Largo )

Surpoids (IOTF)
O bésité (IOTF)
p97 (CH-Largo)

A ge (année) Age (année)

Figure 1: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel (IMC) pour les catégories « surpoids » et d' « obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans

Pour comparaison, les valeurs des 97e percentiles d'IMC d'une cohorte d'enfants zurichois nés entre 1954 et 1956 et suivis jusqu'à l'âge de 20 ans [51] sont indiquées.

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Courbe d'IMC de M. F. Rollande-Cachera [52]

Figure 2: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel (IMC) pour les catégories « surpoids » et d' « obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans [1]

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Figure 3: Evolution de l'Indice de masse corporelle chez le garçon

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Le comité d'experts de l'OMS a proposé une définition du surpoids et de l'obésité de l'adulte et de l'enfant en utilisant des valeurs seuils d'IMC établies à partir de données statistiques reliant l'IMC au taux de mortalité. Elles sont recommandées de 9 à 24 ans en association avec les courbes de poids/taille de 0 à 10 ans. Cette définition complexe est peu utilisée. En effet, elle fait appel à différentes méthodes et différents indicateurs selon l'âge, ce qui ne facilite pas son utilisation. [53]

? Evolution de l'IMC

Le BMI évolue en phases qui représentent l'évolution de la masse grasse au cours de l'enfance, autrement dit l'adiposité :

1- augmentation du BMI pendant la première année jusqu'à 1 an environ. 2- à partir d'un an, diminution du BMI jusqu'à 6 ans environ.

3- à partir de 6 ans, augmentation de nouveau du BMI. [53]

Chez les jeunes enfants, l'utilisation des courbes est particulièrement utile ; en effet, la plupart ne resteront pas dans le même canal de corpulence au cours de leur croissance. Il faut donc rester vigilant et s'intéresser à l'aspect dynamique de la courbe. De plus, vers 6 ans, du fait des variations physiologiques de la corpulence, l'impression clinique peut parfois être trompeuse, à cet âge, les enfants de corpulence normale paraissent minces. [53]

? Rebond d'adiposité

Le rebond d'adiposité est le moment où la courbe d'IMC remonte après la période de diminution. C'est un paramètre qui permet de déterminer le risque de survenue de l'obésité. En effet, l'âge du rebond d'adiposité prédit l'adiposité à l'âge adulte : plus il est avancé, plus le risque de devenir obèse est élevé. [54]

Un rebond d'adiposité précoce a été retrouvé chez pratiquement tous les enfants obèses. Une étude de Rolland-Cachera réalisée à l'hôpital Necker Enfants Malades, publiée en 1994 effectuée sur 62 enfants obèses, a montré que 97% des enfants ont eu un rebond d'adiposité avant 6 ans au lieu de 50% dans une population normo-pondérée 55% des enfants ont même eu un rebond d'adiposité très précoce avant 3 ans.

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Le caractère transitoire des obésités au début de la vie est un élément à prendre en compte. Avant 8 ans, la prédictibilité du niveau de corpulence est assez faible. Après 8 ans, la majorité des enfants suivra un état régulier, ce qui peut nous permettre de prédire l'évolution vers l'obésité. Il est intéressant de noter que plus le rebond d'adiposité est précoce, plus l'âge osseux est avancé. C'est l'indicateur d'une accélération de croissance tout comme de l'avancée d'une maturation. [55]

? Limite de l'IMC

Au niveau individuel, l'IMC est avant tout un indice de corpulence ne renseignant qu'imparfaitement sur la composition corporelle (masse grasse, masse maigre). Il ne permet pas d'évaluer la répartition du tissu adipeux, autre variable à prendre en compte dans le développement des complications. [55]

L'IMC ne rend pas compte de l'importante hétérogénéité du « syndrome » obésité, à la fois dans ses facteurs déterminants et ses conséquences.

Le BMI semble médiocre dans le dépistage d'enfants en surpoids (évaluation de la sensibilité : de 0.60 à 0,78 chez les filles, de 0,71 à 0,82 chez les garçons et de la spécificité : de 0,93 à 0,95). [55]

VII-Facteurs de risque du surpoids et de l'obésité

L'obésité se confond à un déséquilibre du coup énergétique, soit une diminution du niveau d'activité physique [56]. Ainsi, l'individu prend de poids et cette prise de poids est répartie en majorité non seulement sous forme de masse graisse, mais aussi de masse maigre. Les facteurs individuels dont les prédispositions génétiques, environnementales à savoirs ou d'un niveau plus global : géopolitique, économique, médiatique, etc. L'obésité provient donc d'une relation interactive de facteurs comportementaux et biologiques à savoir : déséquilibre alimentaire; troubles du comportement alimentaire; activité physique insuffisante ; arrêt du tabac; prise d'alcool; prise de certains médicaments; facteurs psychosociaux, stress, troubles anxiodépressifs ; diminution du temps de sommeil; troubles nutritionnels in utéro ou durant l'enfance, le poids de naissance et le rebond d'adiposité et le surpoids ou l'obésité parentale [57].

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Chaque individu obèse est unique, il est le reflet d'un contexte étiopathogénique qui lui est propre [58].

Plusieurs études notamment celles d'observation ont montré une relation inverse entre la durée du sommeil et l'obésité chez l'enfant. Ceci voudra dire que plus la durée du sommeil est courte, plus le risque d'obésité est important [57]. L'activité physique et la sédentarité, deux facteurs indépendants exercent un effet inverse sur le risque de surpoids [58]. Chez l'enfant, l'interrelation entre le niveau d'activités sédentaires à noter télévision, jeux vidéo, ordinateurs et l'obésité est bien établie [59]. Une autre étude a montré que chez les adolescents, le temps passé devant la télévision était positivement corrélé à l'augmentation du grignotage [60].

VIII-Evaluation de la consommation maximale d'oxygène

VIII-1 Méthode Directe

? En laboratoire spécialisé

Cette épreuve est réalisée sur cycloergomètre ou tapis roulant. La mesure permanente des échanges gazeux se réalise par la pose d'un masque à circuit ouvert qui analyse à chaque cycle respiratoire l'oxygène et le gaz carbonique. (Fig. n°1). Pour compléter l'épreuve, des mesures artériolaires (bout du doigt, lobe de l'oreille), des lactates dont l'apparition sanguine sont concomitantes de la VO2 maximale. Cette méthode de recueillir la consommation maximale d'oxygène est certes la plus efficace mais plus couteuse, c'est la raison pour laquelle elle n'est pas utilisée dans notre pays.

Figure 4: Exercice sur tapis roulant effectué dans un laboratoire Tableau 3: classification en fonction du sexe et de l'âge du Vo2 max [61]

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Age

 

Hommes

Femmes

10-19

47-56

38-46

20-29

43-52

33-42

30-39

39-48

30-38

40-49

36-44

26-35

50-59

34-41

24-33

60-69

31-38

22-30

70-79

28-35

20-24

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VIII-2-Méthodes indirectes VIII-2-1 Au laboratoire

Cette méthode est fondée sur la relation linéaire entre la fréquence cardiaque, la puissance aérobie, et la consommation d'02 au cours d'un effort. La table (Abaque d'Astrand) nous permet d'avoir des résultats fiables, puisqu'il existe une relation linéaire entre fréquence cardiaque et VO2, car la fréquence cardiaque maximale du sujet est la même au même âge (220 - l'âge).

Méthodes d'évaluation sur bicyclette Ergocyclométre. Sur Ergocyclométre, l'exercice aérobie sera constitué d'un effort progressif, soit par paliers de charge croissante, soit selon une progression de la charge "en rampe". Le graphique suivant montre les cinétiques des principales variables observées lors d'un effort sur Ergocyclométre.

Figure 5: Exercice sur Ergocyclométre

Le graphique représente les résultats d'un protocole d'exercice dynamique aérobie caractérisé par un échauffement de 100 watts pendant 5 minutes, suivi de paliers croissants d'effort dont l'incrément avait été fixé à 10 watts par période de 30 secondes. Le tracé en rouge correspond à la cinétique de la fréquence cardiaque (FC), le tracé en bleu correspond à la cinétique du VO2, le tracé en violet correspond à la cinétique du VCO2(production instantanée

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de dioxyde carbone rapportée à l'unité de temps) et le tracé en vert correspond à la cinétique de la ventilation expirée par minute. La flèche repère le début du croisement des courbes de VO2 et de VCO2, moment de l'effort qui correspond habituellement au seuil ventilatoire, lequel se révèle par un point de déflexion (plus ou moins marqué selon les sujets) sur le tracé de ventilation/minute (en vert). Chez ce sujet, l'exercice maximal réalisé atteint 330 watts, correspondant à un VO2max égal à 4,400 l/min (soit 55 ml/min/kg pour ce sujet de 80 kg), avec un seuil ventilatoire à 3,400 l/min (75% du VO2max). Les performances aérobies observées correspondent à celles d'un sujet dit "sportif" de niveau moyen à bon [62].

? Le test d'ASTRAND-Ryhming (1954)

Cette méthode d'estimation indirecte de VO2max en laboratoire est la plus connue de toutes. Ce test est fondé sur les hypothèses suivantes : - Il existe une relation linéaire entre la fréquence cardiaque et la consommation d'oxygène pour les exercices sous-maximaux. Statistiquement, à un pourcentage donné de la consommation maximale d'oxygène correspondant, à l'état stable, une fréquence cardiaque :

% VO2 max = 0.77 X (FC - 48,6).

- Pour une même puissance d'exercice, le rendement mécanique est supposé peu différent d'un sujet à l'autre (25 - 30%) et, par conséquent, il est possible d'exprimer la puissance d'exercice en équivalent oxygène. Connaissant la puissance d'exercice, la consommation d'oxygène peut être supposée. Par exemple, si le sujet effectue un exercice de 150 W, la valeur la plus probable de sa consommation d'oxygène à l'état stable de cet exercice est de 2,1 l/min.

Les valeurs maximales de fréquence cardiaque et de consommation d'oxygène sont atteintes pour un niveau voisin de puissance appelée puissance maximale aérobie ; de ce fait le VO2max peut être extrapolé à partir de la fréquence cardiaque maximale (FC max). FC max est selon les auteurs, pratiquement la même au sein d'une population homogène, de même âge. Cette fréquence maximale est de l'ordre de 220 -âge (ans), soit 200 bat/min chez un sujet âgé de 20 ans.

? Le test d'Astrand-Ryhming (1954)

Avec équation de droite ce test d'Astrand est une méthode d'estimation indirecte de VO2max en laboratoire qui se base aussi sur les relations linéaires qui unissent la fréquence

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cardiaque, la puissance de l'exercice et la consommation maximale d'oxygène. En mesurant la Fréquence cardiaque pour deux puissances d'exercice différentes, il est possible de tracer une droite, dont l'intersection avec le FC max. théorique (220-âge) donne la valeur de la puissance maximale aérobie (PMA). En partant de cette valeur, il devient possible d'estimer le VO2max à partir de l'équation suivante :

VO2max = (13, 5 X PMA + 100) /poids

Le VO2max est estimé en ml/kg/min, la puissance en Watts et le poids en kg.

VIII-2-2 Méthodes indirectes de terrain

Les résultats des tests de laboratoire sont fiables mais nécessitent un matériel médical adapté et onéreux. De plus, bien que précis ils sont éloignés dans leur contenu des réalités sportives réelles. Aussi l'entraineur leur préfère t'il les tests de terrain qui évaluent le sportif en « situation ». Mais cela reste une mesure indirecte, car ils estiment le résultat de transformations énergétiques à partir d'intermédiaire observables. Il est nécessaire que ces tests soient simples dans le matériel utilisé et dans le protocole de déroulement (les conditions climatiques, la durée du test, l'interprétation de celui-ci, etc.). Ces tests de terrain doivent mesurer exactement ce pour quoi ils ont été créés en relation avec les mesures directes de laboratoire, sans glissement d'objectifs. Les tests de terrain se situent à deux niveaux. Celui lié au matériel utilisé qui doit être le même pour tous et sur tous les lieux d'évaluation (Chronomètre, magnétophone, plots, repères, sifflets, etc.) et celui lié à l'évaluer lui-même, qui testé dans ces circonstances identiques ne doit pas obtenir des résultats différents (même par des observateurs différents).

? Test Navette (Léger 1981)

C'est le test que nous avons utilisé pour évaluer la consommation d'oxygène de nos sujets. Il sera détaillé dans la méthodologie.

? Step test d'Astrand

Le step test d'Astrand est un test de terrain à épreuve sous maximale sur un tabouret (40,33 cm) basée sur la relation : FC/VO2

Ce test se traduit par des montées/descentes pendant 6 min, 22,5 montées par minute. Un nomogramme tenant compte du poids (P) et de la fréquence cardiaque (FC) atteinte est utilisé

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pour le sujet. La puissance mécanique externe en 1 min pour n montées de marche est traduite par : P = (n x h x m x g) / 60. Marge d'erreur de 5 à 25% est prise en compte et représentant une prédiction médiocre. Margaria [63] propose un autre nomogramme avec deux fréquences de Montées adaptées à la hauteur de marche et à la taille du sujet : H= 0,187 x taille [64].

? Test de Cooper (1968)

C'est le test le plus connu, et il s'agit de parcourir la plus grande distance possible durant 12 minutes sur une piste balisée à chaque 50 mètres (Terrain Plat + Revêtement correct). C'est un teste difficile car la méconnaissance de l'allure, la résistance au stress, le degré de motivation influencent les résultats. L'estimation du VO2max est la suivante : VO2max = 22,351 d - 11,288 (ml/min/kg), d = distance (km).

D'autres critiques également ont été portées à l'égard du test du jeune médecin Américain Kenneth Cooper. Ces critiques montrent que ça soit la marche ou la course, le coût énergétique est différent. La capacité maximale anaérobie doit influencer la performance en 12 min. La durée est supérieure à la durée de soutien à la vitesse maximale aérobie et à la VO2max.La durée de maintien de la PMA ou de la VMA est égale à 2 ou à 8 min au maximum [65].

? Test de Léger-Boucher (1980)

Ce test de Léger-boucher comme son nom l'indique est un test collectif de terrain balisé tous les50 mètres sur une piste de 400 mètres. Le sujet suit le rythme du Bip sonore après le Coup de sifflet et s'arrête s'il décroche (VMA atteinte). La vitesse augmente de 1 km/h toutes les 2 minutes (Progressivement, + 3,5 ml/min/kg du coût énergétique).

VO2max = 14.49 + 2.143 V + 0.0324 V2 (VO2en ml/min/kg, V en km/h)

Pour des enfants (1986) : VO2max = 22.859 x VMA - 0.8664 x age + 0.0667 x age x VLes critiques menées à l'égare de ce test sont multiples et tout d'abord nous retenons que le dernier Palier est réalisé alors que le VO2 max est atteint, le sujet effectue la dernière partie en anaérobie ?...En 1983, Léger et Mercier proposent une nouvelle formule :VO2max = 3.5 V (VO2 en ml/min/kg, V en km/h)(3,5 : coût énergétique standard ou moyen en ml d'O2 consommé par min et kg de poids).

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VIII-3 Consommation maximale d'oxygène des sportifs de haut niveau

La valeur du VO2max est variable selon les activités sportives. Les plus grandes valeurs sont trouvées chez les sportifs internationaux spécialisés dans les disciplines de longue durée. En effet, les athlètes de demi-fond et de fond ont un VO2max qui se situe entre 65 et 95 ml/min/kg. Ceux du cyclisme ont une valeur de VO2max située entre 52 et 72 ml/min/kg [66].

Des valeurs de VO2max de sportifs français de haut niveau ont été recueillies par Bricki et Dekkar [67] :

Footballeurs : 50,74 à 77,55 ml/min/kg, Basketteurs : 46,48 à 53,28 ml/min/kg

Handballeurs : 46,16 à 50,16 ml/min/kg, - volleyeurs : 38,60 à 48,18 ml/min/kg, - boxeurs : 47,05 à 80 ml/min/kg, - judokas : 39,27 à 61,15 ml/min/kg, - nageurs : 39,11 à 56,78 ml/min/kg, - athlètes : 47,21 à 60,21 ml/min/kg, - rugbyeurs : 58,19 à 75,28 ml/min/kg, - semi marathoniens : 41,6 à 62,83 ml/min/kg.

VIII-4 Méthode de calcul avec VMA

La VO2 correspond à la quantité d'oxygène qu'un individu consomme en une minute pour produire de l'énergie. La VO2max ou consommation maximale d'oxygène se décrit comme l'aptitude maximale de l'individu à capter l'oxygène, à le transporter et à l'utiliser au niveau musculaire. [68]

? Modes d'expression unitaire de la VO2max

Il se mesure en litre par minute mais il est plus aisé de l'exprimer en ml d'O2 par kilogramme de poids corporel et par minute (ml O2/kg/mn). [68]

La formule ci-dessous permet d'extrapoler la VO2max en fonction de la VMA :

VO2max (ml.min.kg-1) = 3.5 x VMA (km.h-1)

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IX- Facteurs de variation de la consommation maximale d'oxygène ( ??????? ?????? )

La V?O2 max augmente avec l'âge chez l'enfant [69], en raison de l'accroissement des dimensions corporelles. Les principaux facteurs de variation qu'il faut prendre en compte pour proposer des normes de V?O2 max sont les caractéristiques anthropométriques (masse totale, masse maigre, taille) et le sexe. Mais l'activité physique des enfants est importante à considérer. Elle modifie, en effet la relation entre les caractéristiques anthropométriques et V?O2 max .

IX-1-Activité physique

Le niveau d'activité physique est variable en fonction de l'origine géographique des sujets. Ainsi les valeurs des différentes de V?O2 max pour une même tranche d'âge peuvent être dues en partie aux variations du niveau d'activité physique des enfants étudiés. Les études longitudinales évaluant l'effet de l'entrainement sur la V?O2 max montrent cependant des résultats contradictoires. Certains auteurs ne font pour état de modification de la V?O2 max avec le niveau d'activité physique [70] alors que d'autres trouvent une amélioration de celle-ci avec l'entraînement [71]. Cette différence de résultats est due en partie à l'inhomogénéité des enfants étudiés tant du point de vue de l'âge, du sport pratiqué, de l'intensité de la fréquence des programmes d'entraînement. Il est cependant actuellement impossible de trouver des normes de V?O2 max en fonction du type d'activité physique, du fait de l'extrême variation des différents entrainements. Ainsi, des études évaluant la V? O2 max pour différents types d'activité physique en utilisant un protocole d'épreuve d'effort standardisés sont nécessaires.

IX-2-Masse corporelle totale

LaV?O2 max augmente avec l'âge et les caractéristiques anthropométriques [69]. Beaucoup d'équipe ont montré chez l'enfant une relation linéaire positive entre la masse totale et V?O2 max et rapportent des valeurs normalisées par le poids corporel total. Chez les garçons de 10 à environ 16 ans, si d'après certaines études il n'existe pas de différence significative de la V?O2 max au cours de la croissance [72], pour d'autres la V?O2 max n'évolue pas de la même manière que la masse totale et montre une diminution post pubertaire [73]. Les études évaluant la V?O2 max chez les filles sont beaucoup plus rares, mais toutes montrent des valeursplus faibles que chez les

garçons avec une décroissance post pubertaire prononcée [74]. Cette décroissance est expliquée par un pourcentage de masse grasse plus important chez les filles en période post pubertaire associé à un niveau d'activité physique inférieur à celui des garçons.

IX-3-MASSE MAIGRE

Chez l'enfant, la masse maigre appréciée classiquement par la mesure des plis cutané, peut facilement s'évaluer grâce à l'impédancemétrie bioélectrique. Il existe une relation étroite entre l'énergie développée et la masse musculaire. C'est pour cette raison que certains auteurs préconisent de normaliser la V? O2 max par la masse maigre [75]. Il n'existe pas d'étude au Bénin, ni en France similaire à celle de Flandrois et al et al [76], qui exprime la V? O2 max rapportée à la masse maigre chez un grand nombre d'enfants des deux sexes. L'étude semi-longitudinale réalisée sur 3 ans par Prioux et al [77] chez des garçons non entraînés de 11 à 16 ans, montre des V? O2 max ramen ées à la masse maigre inférieures à celles des études réalisées en Europe du Nord par Sunnegardh et Bratteby [78]. Ces derniers expriment la V? O2 max ramenée à la masse maigre chez un grand nombre de garçons et de filles non entrainés et montre une variation non significative au cours de la croissance.

IX-4-TAILLE

La taille est le caractère morphologique le plus constant pour un âge donné. Il a donc très proposé par Dobein et Eriksson [79] pour normaliser les paramètres maximaux de l'aptitude aérobie. Ces auteurs ont mis en évidence une relation linéaire avec la consommation maximale d'oxygène au cours de la croissance. En effet, au cours de la croissance, la V? O2 max normalisée par la taille est toujours corrélées linéairement à la masse totale [80], alors que la V? O2 max normalisée par la masse totale ne varie pas avec la taille.

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IX-6-Quelles normes de ??? ???? ?????? utiliser ?

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Le but d'établir des normes de \'? O2 max est en premier d'apporter au clinicien un outil d'évaluation de l'aptitude physique des enfants et d'apprécier quantitativement leur limitation. Il faut cependant remarquer que les différentes valeurs de \'? O2 max normalisées par la masse totale reportées dans le tableau I pour l'enfants des études sur l'aptitude aérobie de l'enfant sont supérieures aux valeurs de l'adulte jeune sédentaire. [69]. Cette différence peut s'expliquer par un niveau d'activité physique toujours supérieur chez l'enfant. Certains auteurs ont eu le mérite de réaliser des compilations de valeur normales issues de diverses études. Ce sont les travaux de Bar-Or [92] qui rapportent des valeurs concernant 1730 filles et 2180 garçons de 6 à 18 ans, et ceux de Krahenbulh et al., [81] sur 5793 garçons et 3508 filles provenant de 66 travaux de la littérature. Cette approche pour obtenir des normes est cependant critiquable. Elles ont été obtenues sur des populations d'origine différente avec des conditions méthodologiques. De plus, comme le montre cette revue, la valeur de \'? O2 max dépend de l'origine géographique des enfants en raison soit de facteur génétique soit de la quantité d'activité physique .Des études ont montré qu'en France, il n'existe que des normes de \'? O2 max rapportées à la masse totale (garçon : 47 1,2 ml kg-1 min-1 stable avec la croissance, fille : 40 1,1 ml kg-1 min-1 avec une faible diminution en post puberté) [82]

X- Activité Physique et Obésité

L'activité physique [83] est un terme global se référant à « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques provoquant une importante augmentation de la dépense par rapport à la dépense énergétique au repos » selon Bouchard en 2006. Elle a trois composantes principales : travail professionnel, tâches ménagères et activités de loisirs.

Ceci dit, les personnes obèses sont souvent inactives et sédentaires et une des solutions est d'accroître leur niveau d'activité. Il ne s'agit pas uniquement d'activités sportives puisque l'on peut déjà tirer de nombreux bénéfices d'un style de vie plus actif.

Des travaux de Kino-Québec montrent qu'en rééducation, on va surtout chercher à influer sur leur mode de vie et leurs habitudes de vie puisque l'on cherche à avoir des effets à long terme. En effet, selon Reboul en 1980 [84], « une éducation réussie est celle qui donne envie et les moyens de poursuivre ». Il faut donc les aider à trouver une motivation, à continuer ces habitudes de vie actives. [85]

33

Pour que ces effets durent, il faut donc avoir un effet sur le plan psychologique : la motivation, l'estime de soi ou la confiance en soi. Un accroissement de l'exercice physique a de nombreuses répercussions positives sur la santé et joue un rôle dans la réduction pondérale. L'OMS montre que pour éviter l'obésité, il faut rester physiquement actif durant toute sa vie, avec un degré d'activité physique (dépense énergétique quotidienne en plus du métabolisme basal) d'au moins 1,75, les gens n'ayant aucune activité ont un degré d'activité de l'ordre de 1,4. [85]

Des études [85] ont révélé un rapport inverse entre IMC et activité physique selon différents mécanismes :

? Combustion de calories

En faisant plus d'exercice physique, on augmente ses dépenses énergétiques (rééquilibration de la balance énergétique). En effet, dès le début de l'AP, les besoins en énergie augmentent en commençant par la dégradation du glucose puis ils continuent tout au long de l'exercice mais ce n'est qu'à partir d'environ 30 minutes que les graisses sont utilisées comme énergie. [86]

Cela signifie que la combustion de calories augmente et que les dépôts de graisse (tissu adipeux) peuvent être dégradés. C'est ce qu'on appelle la lipolyse (oxydation des lipides). Cela favorise la perte de la masse adipeuse notamment la graisse abdominale au profit de la masse musculaire avec une modification du rapport taille sur hanche. En effet, l'une des adaptations les plus importantes de l'exercice physique régulier est la capacité accrue à utiliser les graisses plutôt que les glucides lors d'une activité physique d'intensité modérée. Ces différences deviennent considérables lorsque l'exercice est maintenu pendant une période plus longue. [86]

Théoriquement, selon les recommandations de l'OMS, on atteint le degré relatif maximal d'oxydation des graisses chez l'adulte lorsque l'activité est modérée et se situe entre 50 et 60% de la FC maximale [87]. C'est pourquoi, on privilégie des activités physiques de faible intensité mais maintenues longtemps. L'OMS donne un repère facile pour les patients : l'apparition d'une suée témoigne le passage au seuil anaérobie. Néanmoins, ce signe dépend de la particularité de chacun. [88]

Puisque l'objectif est d'atteindre une durée supérieure à 30 minutes pour induire des effets métaboliques favorables, la fréquence doit être régulière : au moins 3 fois par semaine. Malgré

34

ces recommandations et des activités plus avantageuses en termes d'oxydation des lipides comme l'endurance, le choix du patient doit être guidé selon ses goûts et ses habitudes (accessibilité, temps...). [89]

Comme on l'a vu auparavant, seule une activité centrée sur le plaisir permet de favoriser une pratique régulière et un maintien à long terme selon Delignières. [90]

La quantité d'énergie dépensée dépend des caractéristiques de l'activité physique (mode, intensité, durée, fréquence). [91]

? Maintien de la masse musculaire (maigre) et perte de la masse grasse : changement de composition corporelle (remodelage du corps).

En perdant du poids par des mesures diététiques seules, on perd simultanément de la graisse et des muscles. La meilleure manière de réaliser en même temps une perte de poids et de maintenir sa masse musculaire est de combiner une alimentation à calories réduites et pauvre en matières grasses avec un programme d'activité physique. Néanmoins, l'AP seule a néanmoins très peu d'effet sur le poids, d'où l'importance de lier ces deux mesures. [92]

? Influence positive du métabolisme basal (MB) : maintien du MB

En pratiquant davantage d'exercice physique, on peut maintenir le métabolisme basal alors qu'il baisse lorsque l'on est inactif. Le MB étant une source de dépense énergétique, s'il est maintenu, cela favorise une balance énergétique plus équilibrée. [92]

Rissan en montre que la musculation ou l'exercice avec résistance, entretient même le métabolisme énergétique de repos puisqu'en augmentant la masse musculaire, on augmente le MB. [92]

? Influence positive sur les affections liées à l'obésité

L'activité physique régulière entraîne une baisse de la pression artérielle au repos et à l'effort. Elle améliore le profil lipidique : influence positive du taux sanguin de cholestérol (augmentation du taux de HDL cholestérol protecteur et diminution du mauvais LDL). Elle amène également à une diminution des triglycérides dans le sang induisant une baisse de l'athérome et permettant une baisse des risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires, celles-ci étant une complication majeure de l'obésité. De plus, la transformation de la graisse

35

abdominale en masse musculaire modifie le rapport taille hanche et diminue le risque cardiovasculaire. [92]

La baisse de l'essoufflement qu'induit l'exercice régulier n'est pas négligeable avec une augmentation du pourcentage des fibres oxydatives, des enzymes oxydatives et des mitochondries (nombre, taille, efficacité) ainsi qu'une baisse de la production de lactate permettant ainsi l'amélioration de l'endurance, une meilleure tolérance à l'effort et une amélioration de la qualité de vie [93].

Amélioration des capacités physiques telles que la mobilité, la souplesse, l'endurance, la mobilité, ceci permettant de lutter contre les douleurs articulaires (diminution de l'arthrose par assouplissement et perte de poids et de l'ostéoporose par densification de l'os). L'activité permet donc la prévention de nombreuses maladies et l'amélioration de la condition physique générale et le développement d'une hygiène de vie [88].

L'activité physique est un moyen puissant de prévenir les maladies cardiovasculaires ou bien d'en limiter les conséquences sur le plan de la morbidité et de la mortalité. Par des impacts multiples, elle augmente les capacités physiques et la qualité de vie. Elle représente un facteur

d'insertion ou de réinsertion sociale et professionnelle. [93]

CHAPITRE III: HYPOTHESE ET OBJECTIFS

1. 37

Hypothèse

Les indices d'adiposités influencent la consommation maximale d'oxygène chez les élèves de 13 à 15 ans du CEG 2 ADJARRA.

Les objectifs suivants ont été fixés afin de vérifier notre hypothèse.

2. Objectif Général

L'objectif général de cette étude est de :

D'étudier les relations entre les indices d'adiposités et la consommation maximale d'oxygène chez les élèves du CEG 2 ADJARRA.

3. Objectifs Spécifiques De façon spécifique cette étude vise à :

OS1 : Mésurer la masse corporelle, la taille, le tour de la hanche, le tour de la taille, le pourcentage de graisse et évaluer le Vo2max des élèves de 13 à 15 ans du CEG 2 ADJARRA.

OS2 : Etablir le lien entre l`indice d'adiposité et le Vo2max chez les élèves de 13 à 15 ans du CEG 2 ADJARRA.

CHAPITRE IV: MATERIEL ET METHODES

39

1- Cadre d'étude et Type d'étude

L'Unité de Recherche de Sport, Santé en Evaluation (URSSE) a servi de cadre d'expérimentation. Le laboratoire est situé dans l'enceinte de l'INJEPS dans la commune de Porto-Novo. Cette étude est transversale de type descriptif et analytique réalisée par enquête et mesure, vise à faire état des lieux sur la consommation maximale d'oxygène, les indices d'adiposité spécifiques des élèves de 13-15 ans du CEG 2 ADJARRA.

2-Population et échantillonnage

2-1 Population cible :

L'étude a pris en compte les sujets volontaires et disponibles. Elle est faite sur une population de 130 sujets constituée des élèves de 13-15 ans dans le CEG 2 ADJARRA.

2-2 Méthode et technique d'échantillonnage:

La taille de cet échantillon a été donc obtenue par la méthode non probabiliste à choix raisonné de sorte que tous les élèves répondant aux critères d'inclusion seront pris en compte.

2-3 Critères d'inclusion

Pour faire partir de l'échantillon de notre étude, Il faut :

- Être un ou un élève inscrit(e) officiellement dans le CEG 2 ADJARRA pendant l'année

scolaire 2020-2021 ;

- Être apte pour l'EPS

- Être élève ayant un âge compris entre 13 à 15 ans.

- Disposé à participer à cette expérimentation

- Signé un formulaire de consensus éclairé

2-4 Critères de non inclusion

Ne font pas partir de cet échantillon d'étude : -Les sujets de nationalité étrangère, les handicapés

40

- Les sujets dont l'âge est inférieur à 13 ans et supérieure à 15 ans -Ceux souffrant de l'asthme, les Maladies cardiovasculaires, 3- Matériel et Techniques

3-1 Matériel

Le matériel suivant est requis pour l'étude :

-Une fiche individuelle de collecte des données comportant quatre partie (l'identification des sujets, les données anthropométriques, la pratique sportive et l'activité physique en dehors de la pratique sportive) pour recueillir les informations relatives à chaque sujet.

-La taille a été mesurée en mètre avec une toise graduée. Le sujet se met debout, pieds nus au niveau de la toise (dos et talon contre la toise) et adopte la position anatomique de référence. Une règle appuyée horizontalement sur la tête de celui - ci par l'opérateur permet d'en lire la mesure ;

Figure 6: Toise en bois

-Un mètre-ruban en toile non extensible gradué de 1 à 150 cm est utilisé pour la mesure du tour de taille et du tour de hanche.

41

Figure 7: Mètre ruban

- L'analyseur Omron BF-511 mesure les données précises de votre composition corporelle grâce à ses 8 électrodes utilisant a la fois les mains et les pieds pour plus de précision. Il fournit les données approfondies suivantes :

Graisse corporelle (en pourcentage). Le pourcentage de graisse corporelle est la quantité de masse graisseuse corporelle rapportée au poids corporel total, exprimée sous forme de pourcentage.

Graisse viscérale (jusqu'a 30 niveaux). Cette graisse est celle qui entoure les organes internes. L'indice de masse corporelle (IMC) est un indicateur calculer à partir du poids et de la taille d'un individu (IMC= Poids en (Kg)/Taille2 en mettre). Le sujet se tient debout, les deux pieds placés sur les électrodes tenant l'écran a deux mains, les bras tendus, le regard fixé vers l'avant.

Figure 8: IMPEDANCEMETRE

- Des plots assiettes de différentes couleurs utilisées pour le test de navette.

- Un woofer électronique chargeable a permis de faire le test yoyo, il a été utilisé comme

lecteur de bande DVD/CD et une carte mémoire préenregistrée du test YoYo IRT2.

42

-Sifflet

-Chronomètre -Stylos

-Crayons à papier

-Calculatrice

3-2 Méthode

-Les sujets répondent par écrit aux questions posées sur le questionnaire ;

-Mesure de la taille : Le sujet se met debout sur la toise, pieds nus, le dos et talon collés au mur et adopte la position anatomique de référence, c'est-à-dire corps droit, bras dans le prolongement du corps et regard vers l'avant, les yeux à l'horizontal. La taille est noté 0,1 cm près.

-Mesure de la masse corporelle : pieds nus, le sujet monte au milieu du plateau et adopte la position anatomique de référence. Le poids est noté au 100g près.

-Mesure du tour de taille : le sujet se tient debout, confortablement, le poids réparti également entre les deux pieds légèrement écartés. La mesure est prise dans un plan horizontal sur le niveau le plus étroit de la taille, à égale distance entre le bas des côtes et l'os du bassin (crête iliaque). L'observateur ajuste le mètre ruban sans toutefois comprimer les tissus mous, sous-jacents. Le périmètre abdominal est mesuré aux millimètres près.

-Mesure du tour de hanche : Le sujet se met en sous-vêtement, se tient bien droit, les pieds écartés suivant la ligne des hanches, le mètre ruban est placé autour de la partie la plus large des hanches des sujets (les fessiers généralement). Le tour se trouve à 15-20 cm en dessous de la taille du sujet. Le mètre ruban n'est pas trop tiré et on note la mesure correspondante.

4 -Evaluation de la Consommation Maximale d'Oxygène (VO2 max) :

La consommation maximale d'oxygène (VO2 max.) a été déterminée d'une manière indirecte par le test progressif de course navette de 20 m de Léger et Gadoury (1989). L'épreuve consiste à courir sans arrêt en faisant des aller-retours sur un parcours de 20 m. L'épreuve est de type maximal et progressif : les sujets courent le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'ils ne peuvent plus suivre la vitesse imposée. Cette vitesse débute à 8,5 km.h-1 et augmente de 0,5 km.h-1 par minute. Une bande magnétique sert de support audiovisuel à

43

l'épreuve navette de 20m : à chaque signal sonore émis le sujet doit parvenir simultanément à l'une des extrémités du trajet de 20 m ; une avance ou un retard de 1 ou 2 m est toléré. L'épreuve est arrêtée lorsque le sujet accuse deux retards successifs de 3 mètres par rapport au signal sonore. La valeur de cette consommation d'oxygène est donnée par la formule :

??? ??2 ??????(mL/min/kg) = distance courue (m) x 0,0136 + 45,3.

Yo-Yo IR1 test: VO2max (mL/min/kg) = IR1 distance (m) X 0.0084 + 36.4 Yo-Yo IR2 test: VO2max (mL/min/kg) = IR2 distance (m) X 0.0136 + 45.3

Figure 9: Schéma du dispositif pour le test de YoYo IRT Source : Bangsbo et al. (2008) [7]

5-Variable étudiée

Compte tenu de notre objectif, les variables qui ont été retenues pour cette étude sont les suivantes :

A-Variables indépendantes

? L'âge : Chaque sujet donne son âge à partir de l'année de naissance portée sa carte d'identité ou son acte de naissance.

? Le sexe : il est subdivisé en deux modalités à savoirs les garçons et les filles

B- Variable dépendante

5.1.1. Statut pondéral déterminé à partir de l'IMC

Il est indispensable de s'appuyer sur des éléments concrets et d'apprécier en premier lieu la corpulence. Celle-ci s'évalue en calculant l'IMC (poids en kg/taille2 en mètre). L'IMC permet d'estimer le niveau de tissu adipeux avec une bonne fiabilité en dehors de certaines situations (sportifs ayant une masse musculaire très importante). Chez les élèves âgés de 19

44

ans et plus (adultes) les normes se présentent comme suit: un élève a été considéré comme maigre lorsque son IMC ? 18,5 kg! m2; normal lorsque 18,5 = IMC = 24,9 kg!m2; en surpoids lorsque

25 kg! m2 = IMC = 29,9 kg! m2ou obèse lorsque l'IMC = 30 kg!m2. Chez les enfants et les adolescents, l'IMC est déterminé à partir des courbes de référence françaises et les seuils de l'International Obesity Task Force (IOTF) en fonction de l'âge, du sexe [9]. Un enfant est en insuffisance pondérale lorsque son IMC < 3e percentile; à une corpulence normale: lorsque 3e = IMC ? 97 percentile; en surpoids lorsque son IMC = 97e percentile ou seuil IOTF-25 des courbes de référence française. Il est obèse (forme sévère de surpoids) lorsque son IMC = seuil de l'IOTF-30 (Cole TJ et al ;.2012;Ministère de la sante du, 2015).

5.1.2. Statut pondéral abdominal déterminé à partir du tour de taille ou tour de taille sur taille

Le statut pondéral abdominal est subdivisé selon trois modalités ; il s'agit de: normo pondéré, surpoids abdominal et obésité abdominale. Chez les enfants et les adolescents la mesure de l'IMC est complétée idéalement par celle du tour de taille; si le tour de taille!taille est supérieur à 50 cm, il existe un surpoids ou une obésité abdominale, facteur de risque métabolique [37]. Pour les élèves âgés de 19 ans ou adultes, cette mesure est complétée par le tour de taille. Un élève est considéré normo-pondéré lorsque TT < 80 cm pour les femmes et < 94 cm pour les hommes; en surpoids abdominal lorsque TT = 80 cm pour les femmes et = 94 cm pour les hommes ou en obésité abdominale lorsque TT = 88 cm pour les femmes et = 102 cm pour les hommes [37].

L'activité physique est subdivisée selon deux modalités à savoir : l'EPS et le sport pratiqué en dehors de l'école. A cela on peut ajouter la durée de marche élevée et durée de marche faible. L'élève a une durée de marche élevé lorsqu'il fait un temps = 60 min, et une durée de marche faible lorsqu'il fait un temps < 60 min.

6-Considérations éthiques

Les élèves ont donné leur consentement éclairé écrit avant le début du recueil des données. Ils ont également obtenu la garantie que les données collectées seront utilisées sous anonymat et exclusivement pour atteindre les objectifs de cette recherche

45

7-Analyse statistique

Les données ont été traitées avec le logiciel Statistica (Stat Soft Inc, version 12). Les résultats descriptifs sont présents sous forme de moyennes (m) #177; écart-type (s). La normalité de la distribution des variables a été vérifiée en utilisant le test de Kolmogorow-Smimov. Le test t de Student pour échantillons indépendants a été utilisé pour comparer les caractéristiques des filles à celles des garçons. Une régression linéaire a été réalisée entre la consommation maximale d'oxygène estimé et chacun des indices d'adiposités. Le niveau de signification des tests statiques a été fixé p? 0,05

Protocole de collecte de données

L'enquête a été réalisée et déroulé dans le CEG 2 ADJARRA et à des dates retenues de commun accord avec les membres d'administration. Au cours de cette, les fiches questionnaires d'enquêtes étaient administrées aux sujets et la collecte des données a été débuté par le remplissage des parties du questionnaire qui poses des questions, ensuite par la prise des mesures anthropométriques. Les mesures ont été prises par une personne et enregistrées directement dans la fiche de collecte des données. Par ailleurs, les questions ont été expliquées au besoin après lecture question par question. Après quoi chaque apprenant répondra par écrit aux questions. De plus, les sujets sont amenés sur le terrain en tenu de sport pour passer le test de l'évaluation de la Vo2max. A la fin, les fiches seront aussitôt ramassées et un control sera fait sur place pour nous permettre d'inviter certains élèves à compléter le remplissage de leur questionnaire lorsque ce serait nécessaire.

CHAPITRE IV: RESULTATS

47

Synthèse des résultats obtenus des enquêtes

Dans l'optique de mieux faire ressortir les points essentiels pour l'atteinte de nos objectifs, il a été retenu de présenter les résultats sous forme de figures et tableaux afin de faire l'analyse des relations entre les variables explicatives et la variable expliquée.

Sexe des apprenants du CEG2 Adjarra

Les apprenants enquêtés au CEG2 Adjarra sont constitués des deux sexes comme le montre la figure 1.

53,08%

46,92%

Masculin Féminin

Figure 10: Sexe des élèves enquêtés au CEG2 Adjarra Source: Données d'enquête de terrain, 2021

Il ressort de la figure 1 que les élèves enquêtés dans le cadre de cette recherche sont en majorité des filles. Ces dernières ont été représentées à 53,08% dans l'échantillon tandis que les garçons sont représentés dans une proportion de 46,92% dans cet échantillon.

Age et caractéristiques anthropométriques des apprenants du CEG2 Adjarra

L'âge et les caractéristiques anthropométriques des apprenants enquêtés au CEG2 Adjarra sont présentés dans le tableau 5.

48

Tableau 4: Age et caractéristiques anthropométriques des apprenants

Variables

Garçons (n1=61)

Filles (n2=69)

Total (N=130)

p

Age

13,75#177;0,83

13,82#177;0,89

13,79#177;0,86

0,6357

Masse corporelle

40,85#177;8,64

46,07#177;8,56

43,62#177;8,96

0,0007

Taille

1,51#177;0,09

1,48#177;0,07

1,49#177;0,08

0,1409

Tour de taille

65,32#177;6,18

71,08#177;8,52

68,38#177;8,02

0,000

Tour de hanche

68,52#177;7,13

73,05#177;5,98

70,93#177;6,90

0,0001

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

L'âge moyen des garçons est de 13,75 ans #177;0,83et celui des filles est de 13,82 ans#177;0,89. La masse corporelle des garçons est de 40,85 kg#177;8,64 et celle des filles est de 46,07 kg#177;8,56. Quant à la taille des apprenants, elle est en moyenne de 1,51 m#177;0,09 chez les garçons et de 1,48 m#177;0,07 chez les filles. Le tour de taille moyen des garçons est de 65,32 cm#177;6,18 et celui des filles est de 71,08 cm#177;8,52. Le tour de hanche moyen des garçons est de 68,52 cm#177;7,13 et de 71,08 cm#177;8,52 chez les filles. Il faut noter au regard de la valeur de probabilité associée à chaque variable que la masse corporelle, le tour de taille et le tour de hanche varient suivant le sexe. Spécifiquement, les filles ont une masse corporelle, un tour de taille et un tour de hanche significativement supérieurs à ceux des hommes.

Indices d'adiposité des apprenants enquêtés

Les indices d'adiposité des apprenants enquêtés au CEG2 Adjarra sont présentés dans le tableau 6.

Tableau 5: VO2max et indices d'adiposité

Variables

Garçons (n1=61)

Filles (n2=69)

Total (N=130)

p

PMG

11,03#177;8,40

13,60#177;4,54

12,39#177;6,78

0,0293

IMC

16,85#177;3,51

18,84#177;2,02

17,90#177;2,98

0,0001

IAC

27,25#177;8,96

32,51#177;9,89

30,04#177;9,79

0,0020

TT/Ta

43,31#177;4,14

47,73#177;5,36

45,66#177;5,30

0,000

RTTTH

0,81#177;0,063

0,84#177;0,031

0,829#177;0,051

0,0002

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

Le pourcentage de masse grasse (PMG) moyen des garçons est de 11,03%#177;8,40 et celui des filles est de 13,60%#177;4,54. Quant à l'indice de masse corporelle (IMC) il est en moyenne de 16,85kg/m2#177;3,51 chez les garçons et de 18,84kg/m2#177;2,02 chez les filles. En ce

49

qui concerne l'indice d'adiposité corporelle (IAC), il est en moyenne de 27,25#177;8,96 chez les garçons et de 32,51#177;9,89 chez les filles. Le ratio tour de taille sur taille (TT/Ta) moyen est de 43,31#177;4,14 chez les garçons et de 47,73#177;5,36 chez les filles. Enfin, le ratio tour de taille sur tour de hanche (RTTTH) est en moyenne de 0,81#177;0,063 chez les garçons et de 0,84#177;0,031 chez les filles. Il faut noter au regard de la valeur de probabilité associée à chaque variable que la VO2max, le PMG, l'IMC, l'IAC, le TT/Ta et le RTTTH varient suivant le sexe.

Consommation maximale d'oxygène des apprenants

La VO2max moyenne des garçons est de 40,07 L/min#177;1,23 et celle des filles est de 38,29L/min#177;0,95. Il y a une différence significative entre la consommation maximale d'oxygène des garçons et des filles (P=0,000). Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre la consommation maximale d'oxygène et le sexe des apprenants enquêtés sont présentés dans le tableau 7.

Tableau 6: Relation entre VO2max et le sexe des apprenants

VO2max

Garçons (n1=61)

Filles (n2=69)

Total (N=130)

 

38.08

3,85

0,00

3,85

 

38.416

7,69

0,00

7,69

Ch??2 (10)

38.752

0,00

5,38

5,38

= 57,39

39.088

0,00

13,85

13,85

 

39.424

8,46

14,62

23,08

 

39.76

0,77

5,38

6,15

Pr = 0,000

40.432

2,31

0,00

2,31

 

40.768

7,69

1,54

9,23

 

40.77

0,77

0,77

1,54

V de Cramer

41.104

3,85

0,77

4,62

= 0,6644

41.44

11,54

10,77

22,31

 

Total

46,92

53,08

100

 

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

Il ressort de l'analyse du tableau 3 et sur la base de la valeur de probabilité associée au test d'indépendance des variables (P=0,000) entre le sexe et la consommation maximale d'oxygène qu'il y a une différence significative entre la consommation maximale d'oxygène garçons et celle des filles. Relativement, les garçons ont une consommation maximale d'oxygène plus élevée que celle des filles.

50

Relation entre la consommation maximale d'oxygène et la pratique du sport par les apprenants

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre la pratique du sport et la consommation maximale d'oxygène des apprenants sont présentés dans le tableau 8.

Tableau 7: Relation entre VO2max et la pratique du sport

VO2max

Pratique

Non pratique

Total (N=130)

 

38.08

0,77

3,08

3,85

 

38.416

6,15

1,54

7,69

Ch??2 (10)

38.752

5,38

0,00

5,38

= 22,54

39.088

11,54

2,31

13,85

 

39.424

20,77

2,31

23,08

 

39.76

6,15

0,00

6,15

Pr = 0,013

40.432

2,31

0,00

2,31

 

40.768

6,92

2,31

9,23

 

40.77

1,54

0,00

1,54

V de Cramer

41.104

4,62

0,00

4,62

= 0,4165

41.44

18,46

3,85

22,31

 

Total

84,62

15,38

100

 

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre VO2max pratique du sport révèlent au regard de la valeur de probabilité qu'il y a une relation de dépendance entre la pratique du sport et la consommation maximale d'oxygène des apprenants enquêtés. La tendance qui se dégage est que les pratiquants du sport ont une consommation maximale d'oxygène plus élevée que ceux qui ne font pas du sport.

51

Relation entre VO2max et sport de compétition pratiqué

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre la pratique du sport et la consommation maximale d'oxygène des apprenants sont présentés dans le tableau 9.

Tableau 8: Relation entre VO2max et sports de compétition pratiqués

VO2ma x

Pas de sport

Football

Basketbal

l

Volleyball

Handbal

l

Gymnastiqu

e

athlétisme

Total
(N=130)

 

38.08

0,77

0,77

0,00

2,31

0,00

0,00

0,00

3,85

Ch??2 (60)

= 229,70

Pr = 0,000

V de Cramer

= 0,5427

38.416

0,77

0,77

0,00

0,77

5,38

0,00

0,00

7,69

38.752

0,00

1,54

0,77

0,00

3,08

0,00

0,00

5,38

39.088

6,15

2,31

3,85

1,54

0,00

0,00

0,00

13,85

39.424

3,85

13,85

0,77

1,54

3,08

5,38

0,00

23,08

39.76

1,54

1,54

0,00

0,00

0,00

0,00

3,08

6,15

40.432

0,77

0,77

0,00

0,00

0,00

0,00

0,77

2,31

40.768

1,54

0,00

0,77

1,54

0,00

0,00

0,00

9,23

40.77

0,00

1,54

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1,54

41.104

0,00

4,62

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

4,62

41.44

0,00

13,85

1,54

2,31

4,62

0,00

0,00

22,31

Total

15,38

41,54

7,69

10

16,15

5,38

3,85

100

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

52

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre VO2max et sports de compétition pratiqués montrent qu'il y a une relation de dépendance entre les sports de compétition pratiqués et la consommation maximale d'oxygène des apprenants enquêtés (P=0,000). De l'analyse du tableau, ceux qui pratiquent le football ont plus ou moins une consommation maximale d'oxygène plus élevée que ceux qui ne font pas du sport et ceux qui pratiquent d'autres sports de compétition.

Relation entre VO2max et durée hebdomadaire de pratique du sport

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre la durée hebdomadaire de pratique du sport et la consommation maximale d'oxygène des apprenants sont présentés dans le tableau 10.

Tableau 9: Relation entre VO2max et durée de pratique du sport

VO2max

Pas de
sport

Moins de
2h

Plus de 2h

Total
(N=130)

 

38.08

0,00

1,54

2,31

3,85

 

38.416

0,00

1,54

6,15

7,69

Ch??2 (20)

38.752

0,00

0,00

5,38

5,38

= 92,58

39.088

0,00

1,54

12,31

13,85

 

39.424

0,00

1,54

21,54

23,08

 

39.76

3,85

0,00

2,31

6,15

Pr = 0,000

40.432

0,77

0,00

1,54

2,31

 

40.768

5,38

1,54

2,31

9,23

 

40.77

1,54

0,00

0,00

1,54

V de Cramer

41.104

3,85

0,00

0,77

4,62

= 0,5967

41.44

0,00

1,54

20,77

22,31

 

Total

15,38

9,23

75,38

100

 

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

Il ressort des résultats issus du test d'indépendance des variables effectué entre VO2max et la durée hebdomadaire de pratique du sport qu'il y a une relation de dépendance entre la durée de pratique du sport et la consommation maximale d'oxygène des apprenants enquêtés (P=0,000). De l'analyse du tableau, les apprenants qui font le sport en plus de deux heures de temps dans une semaine ont tendance à avoir une consommation maximale

53

d'oxygène plus élevée que ceux qui ne font pas du sport et ceux qui le font pendant moins de deux heures de temps dans une semaine.

Relation VO2max et moyens de locomotion utilisés par les apprenants

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre les moyens de locomotion des apprenants et leur consommation maximale d'oxygène des apprenants sont présentés dans le tableau 11.

Tableau 10: Relation entre VO2max moyens de locomotion des apprenants

VO2max

Pieds

Moto

Total (N=130)

 

38.08

3,08

0,77

3,85

 

38.416

6,15

1,54

7,69

Ch??2 (10)

38.752

4,62

0,77

5,38

= 35,59

39.088

3,08

10,77

13,85

 

39.424

11,54

11,54

23,08

 

39.76

2,31

3,85

6,15

Pr = 0,000

40.432

0,00

2,31

2,31

 

40.768

3,85

5,38

9,23

 

40.77

1,54

0,00

1,54

V de Cramer

41.104

4,62

0,00

4,62

= 0,5232

41.44

18,46

3,85

22,31

 

Total

59,23

40,77

100

 

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

Les résultats du test d'indépendance des variables effectué entre VO2max et les moyens de locomotion utilisés par les apprenants révèlent au regard de la valeur de probabilité (P=0,000) qu'il y a une relation de dépendance entre les moyens de locomotion et la consommation maximale d'oxygène des apprenants enquêtés. Il ressort du tableau que ceux qui marchent pour se rendre à l'école ont une consommation maximale d'oxygène plus élevée que ceux qui utilisent d'autres moyens de locomotion.

Influence des indices d'adiposité sur la consommation maximale d'oxygène

L'influence des différents indices d'adiposité des apprenants enquêtés sur leur consommation maximale d'oxygène sont présentés dans cette section.

54

? Influence du PMG sur la VO2max

Les résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le PMG sont présentés dans le tableau 12.

Tableau 11: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le PMG

 
 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

Erreur
standard

Statistique t de
Student

Probabilité associée

Masculin

PMG

-0,136

0,007

-19,31

0,000

Constante

42,468

0,136

310,12

0,000

Féminin

PMG

-0,187

0,011

-16,61

0,000

Constante

43,027

0,201

213,74

0,000

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

L'analyse de la régression effectuée entre la consommation maximale d'oxygène et le PMG montre que chez les enfants de sexe masculin et de sexe féminin, la consommation maximale d'oxygène est très significativement influencée par le PMG (P=0,000<5%). Par ailleurs, si le PMG augmente d'une unité, la consommation maximale d'oxygène diminue de 0,136 chez les hommes et de 0,187 chez les femmes.

? Influence de l'IAC sur la VO2max

Les résultats de la régression linéaire simple entre la consommation maximale d'oxygène et l'IAC sont présentés dans le tableau 13.

Tableau 12: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le PMG

 
 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

Erreur
standard

Statistique t de
Student

Probabilité associée

Masculin

TAC

-0,0032

0,017

-0,18

0,858

Constante

40,167

0,512

78,30

0,000

Féminin

TAC

-0,025

0,011

-2,23

0,029

Constante

40,617

0,385

105,47

0,000

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

L'analyse de la régression entre la consommation maximale d'oxygène et l'IAC révèle que chez les apprenants de sexe masculin et de sexe féminin, la consommation maximale d'oxygène n'est pas significativement influencée par l'IAC chez les hommes (P=0,858>5%) mais celle-ci est significativement influencée par l'IAC chez les femmes

55

(P=0,029<5%). De plus, si l'IAC augmente d'une unité, la consommation maximale d'oxygène n'est pas significativement affectée chez les hommes, mais chez les femmes, elle diminue de 0,025.

? Influence du ratio TT/Ta sur la VO2max

Les résultats de la régression linéaire simple entre la consommation maximale d'oxygène et le ratio TT/Ta sont présentés dans le tableau 14.

Tableau 13: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et le ratio TT/Ta

 
 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

Erreur
standard

Statistique t de
Student

Probabilité associée

Masculin

TT/Ta

-0,0081

0,072

-0,11

0,911

Constante

40,423

3,001

13,47

0,000

Féminin

TT/Ta

0,00067

0,048

0,01

0,989

Constante

39,083

2,117

18,90

0,000

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

L'analyse de la régression simple effectuée entre la consommation maximale d'oxygène et le rapport TT/Ta montre que chez les apprenants des deux sexes, la consommation maximale d'oxygène n'est pas significativement influencée par le rapport TT/Ta (P=0,911>5% chez apprenants de sexe masculin et P=0,989 chez les apprenants de sexe féminin). Donc la variation de ce rapport ne fait pas varier significativement la consommation maximale d'oxygène.

? Influence de l'IMC sur la VO2max

Les résultats de la régression linéaire effectuée entre la consommation maximale d'oxygène et l'IMC sont présentés dans le tableau 15.

Tableau 14: Résultats de la régression linéaire simple entre la VO2max et l'IMC

 
 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

Erreur
standard

Statistique t de
Student

Probabilité associée

Masculin

IMC

-0,332

0,014

-22,62

0,000

Constante

46,342

0,281

164,56

0,000

Féminin

IMC

-0,425

0,024

-17,55

0,000

Constante

47,817

0,459

104,01

0,000

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

56

L'analyse de la régression entre la consommation maximale d'oxygène et l'IMC indique que chez les apprenants de sexe masculin et de sexe féminin, la consommation maximale d'oxygène est très significativement influencée par l'IMC (P=0,000). En outre, si l'IMC augmente d'une unité, la consommation maximale d'oxygène diminue de 0,332 chez les hommes et de 0,425 chez les femmes.

? Influence du RTTTH sur la VO2max

Les résultats de l'analyse de régression linéaire simple effectuée entre la consommation maximale d'oxygène et le RTTTH sont présentés dans le tableau 16.

Tableau 15: Résultats de l'analyse de régression entre la consommation maximale d'oxygène et le RTTTH

 
 
 
 
 
 

Variables

Coefficient

Erreur
standard

Statistique t de
Student

Probabilité associée

Masculin

RTTTH

-17,61

1,054

-16,71

0,000

Constante

54,905

0,889

61,70

0,000

Féminin

RTTTH

-28,159

1,197

-23,52

0,000

Constante

63,584

1,012

62,83

0,000

Source : Données d'enquête de terrain, 2021

L'analyse de la régression effectuée entre la consommation maximale d'oxygène et le RTTTH révèle que chez les apprenants de sexe masculin et de sexe féminin, la consommation maximale d'oxygène est très significativement influencée par le RTH (P=0,000). De même, si le RTH augmente d'une unité, la consommation maximale d'oxygène diminue de 17,61 chez les hommes et de 28,159 chez les femmes.

CHAPITRE V: DISCUSSION

58

Les résultats de cette étude révèlent que l'influence de certains indices d'adiposité sur la VO2max des apprenants du CEG2 Adjarra. Il en ressort que chez les apprenants filles, la VO2max est influencée par le pourcentage de masse grasse (PMG), l'indice d'adiposité corporelle (IAC), l'indice de masse corporelle (IMC) et le ratio tour de taille sur tour de hanche (RTTTH). Quant à la VO2max chez les apprenants garçons, elle est impactée par le PMG, l'IMC et le RTTTH. Cependant, le ratio tour de taille (TT/Ta) n'influence pas la VO2max chez les apprenants des deux sexes tandis que l'IAC n'influence pas la VO2max chez les garçons.

L'objectif de cette recherche était d'étudier les relations entre les indices d'adiposités et la consommation maximale d'oxygène chez les élèves de 13 à 15 ans du CEG2 ADJARRA. Pour y arriver, les différents indices d'adiposité ainsi que leur influence sur la VO2max des apprenants ont été déterminés.

La présente étude s'est basée sur les adolescents du CEG2 Adjarra de 13 à 15 ans. Selon la littérature, le développement des capacités physiques de l'individu se fait au cours de l'adolescence. De même, la VO2max augmente progressivement entre 11 et 13ans, indépendamment des dimensions corporelles chez les garçons et les filles selon les résultats de Amstrong (2010). [94] C'est ce qui explique le choix des adolescents comme cible de cette étude dans le CEG2 Adjarra. Pour la réalisation de cette recherche, un échantillon de 130 sujets dans la tranche de 13 à 15 ans a été retenu selon la méthode aléatoire au CEG2 Adjarra. Dans le déroulement de l'étude, une fiche de collecte de données a été élaborée pour le renseignement des données relatives à l'identification du sujet, aux mesures anthropométriques, aux indices d'adiposité, à la VO2max, aux pratiques sportives et autres activités en dehors de la pratique sportive. La VO2max a été déterminée de manière indirecte à travers le test progressif de course navette de 20 m de Léger et Gadoury (1989) auxquels les apprenants ont été soumis. Ces données collectées ont été enregistrées dans la base Excel et traitées par le logiciel Stata 12 avec le test de Khi-deux de Pearson et le V de cramer qui ont permis d'apprécier la relation entre la VO2max et certaines variables étudiées. Ensuite l'influence des indices d'adiposité sur la VO2max a été étudiée afin de voir d'une part si les différents indices d'adiposité influencent la VO2max et d'autre part, s'il y a influence, dans quel sens elle évolue.

Les résultats de l'étude révèlent que l'âge moyen des apprenants est de 13,75 ans chez chez les garçons et de 13,82 ans chez les filles. L'âge moyen des sujets est donc similaire à celui de l'échantillon d'étude de Julien (2015) [95] qui était de 14 ans pour les deux sexes. La

59

masse corporelle est de 40,85 kg chez les garçons et de 46,07 kg chez les filles. Cette moyenne est aussi similaire à celle trouvée par Gibson et al, (2013) [96] qui ont trouvé une masse corporelle égale à 39,2kg chez les garçons et 42,2 chez les filles. La taille moyenne des apprenants est égale à 1,51 m chez les garçons et 1,48 m chez les filles, inférieure à celle trouvée par Julien (2015) [95] qui est de 1,64m pour les deux sexes. Le tour de taille moyen est de 65,32 cm chez les garçons et celui des filles est de 71,08 cm nettement inférieur au 102,4 cm trouvé par Julien (2015). [95] Quant au tour de hanche moyen des garçons, il est de 68,52 cm et celui des files est de 71,08 cm.

Il ressort des mêmes résultats que le pourcentage de masse grasse moyen chez les garçons et les filles est respectivement égal à 11,03% et 13,60%. L'indice de masse corporelle est en moyenne de 16,85kg/m2 chez les garçons et 18,84kg/m2 chez les filles, similaire aux résultats de Gibson et al, (2013) [96] qui ont trouvé 16,7 et 17,9 respectivement chez les garçons et les filles dans leur recherché. Par contre, Julien (2015) a trouvé un IMC supérieur (33,6kg/m2) à celui de notre étude. L'indice d'adiposité corporelle moyen est de 27,25 chez les garçons et 32,51 chez les filles. Le ratio tour de taille sur taille moyen est de 43,31 chez les garçons et 47,73chez les filles. Le ratio tour de taille sur tour de hanche est en moyenne de 0,81 chez les garçons et de 0,84 chez les filles.

Par ailleurs, il ressort du test d'indépendance des variables effectué entre le sexe et la VO2max qu'il y a une différence significative entre la consommation maximale d'oxygène garçons et celle des filles (P=0,000). Les garçons ont une meilleure consommation maximale d'oxygène que les filles. Ces résultats sont en concordance avec ceux de la littérature disponible sur la consommation maximale d'oxygène.

En outre, le même test effectué entre la consommation maximale d'oxygène et les habitudes physiques et sportives des apprenants révèle qu'un lien de dépendance avec la pratique du sport (P=0,013), les sports de compétition pratiqués (P=0,000), la durée hebdomadaire de pratique du sport (P=0,000) et le mode de locomotion utilisé (P=0,000). En effet, ceux qui pratiquent le sport ont une consommation maximale d'oxygène plus élevée que ceux qui ne font pas du sport. De même, ceux qui font du sport en plus de deux heures de temps par semaine on une meilleure consommation maximale d'oxygène. La pratique du football est également favorable à l'amélioration de la consommation maximale d'oxygène. Ces résultats sont similaires à ceux de Anderson et al, (1987) [97] et Saltin et al, (1995) [98] qui stipulent que les enfants sportivement actifs ont démontré un VO2max plus élevé que ceux qui sont sédentaires.

60

Dans le but d'étudier l'influence des indices d'adiposité sur la consommation maximale d'oxygène chez les apprenants, des régressions linéaires simples ont été effectuées. Les résultats révèlent que le PMG, l'IMC et le RTTTH influencent la consommation maximale d'oxygène chez les apprenants des deux sexes. De même, l'IAC influence la consommation maximale d'oxygène chez les filles.

En effet, plus le PMG, l'IMC et le RTTTH augmentent, plus la consommation maximale d'oxygène diminue chez les garçons et les filles. De plus, plus l'IAC augmente, plus la consommation maximale d'oxygène diminue chez les filles.

L'influence du PMG est en conformité avec la littérature qui stipule que le PMG qui indique la proportion de graisses dans l'organisme humain, fait diminuer la consommation maximale d'oxygène. Par ailleurs, l'influence négative de l'IAC sur la consommation maximale d'oxygène traduit la prévalence des filles à une concentration plus élevée de tissus adipeux dans l'organisme que les garçons. Nos résultats indiquaient par ailleurs que l'IMC qui fournit une bonne estimation de la quantité de tissus adipeux totale par rapport à la taille expliquait de façon très significative la variation de la consommation maximale d'oxygène chez les apprenants des deux sexes. L'hypothèse la plus évidente est que le manque d'activités physiques et sportives chez certains apprenants lié à un faible volume horaire consacré à ces activités aurait provoqué une augmentation de la masse corporelle qui affecte directement l'IMC avec pour conséquence une faible consommation maximale d'oxygène. Ces résultats vont dans le même sens avec ceux de Rana et al. (2007) [99] qui ont indiqué dans leur étude où 68907 femmes sans antécédent de diabète ont été suivies pendant 16 ans. Les résultats de cette étude montrent que l'augmentation de l'IMC est un facteur de la faible consommation maximale d'oxygène qui s'accompagne généralement de la diminution de l'activité physique. Le ratio tour de taille sur tour de hanche (RTTTH) rend compte de la répartition des graisses dans l'organisme. Selon nos résultats, cet indice influence significativement la consommation maximale d'oxygène chez les apprenants. Cette observation corrobore avec ceux de Kroke et al. (1998) et de Canoy et al. (2004) qui ont constaté que la consommation maximale d'oxygène chez les sujets était en baisse avec l'augmentation de ce ratio.

CONCLUSION

62

Les résultats de cette étude vont dans le sens de ceux de l'ensemble des travaux faits sur des sujets en surpoids ou obèses. Ici dans notre étude, les indices d'adiposités comme l'indice de masse corporelle (IMC), pourcentage de masse grasse (PMG), tour de taille (TT), tour de hanche (TH), indice d'adiposité corporel (IAC) influencent la consommation maximale d'oxygène chez les enfants. Ces résultats sont satisfaisants car répondant à notre hypothèse de départ.

Ceci dit, l'évaluation du niveau d'aptitude physique des enfants en excès pondéral s'est avérée être significativement faible par rapport à celle des enfants normo-pondérés.

Ce qui signifie que les enfants en surpoids ou obèses ont une très mauvaise aptitude physique à l'effort parce que consomment moins d'oxygène et récupèrent très lentement après l'effort, contrairement aux enfants en poids normal.

Cette étude confirme à quel point les excès pondéraux peuvent influer négativement sur l'aptitude physique et la récupération de l'individu en particulier de l'enfant et sont susceptibles de conduire à des complications notamment cardio-vasculaires.

Ainsi, l'obésité est devenue un problème de santé publique donc elle est l'affaire de tous et en tenir compte est devenu une nécessité.

La promotion d'une activité physique quotidienne et régulière est donc essentielle. Il convient de recommander la pratique d'une activité sportive scolaire et extrascolaire, d'encourager les déplacements à pied et de réduire les loisirs sédentaires. Et cela, d'autant plus que l'activité physique permet la prévention de nombreuses maladies, l'amélioration de la condition physique générale, une intégration sociale intrinsèque et le développement d'une hygiène de vie.

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ANNEXE

 
 

Institut National de l'Education Physique, et Sportive

(INJEPS)

Université d'Abomey-Calavi (UAC)

B

RELATION ENTRE LA CONSOMMATION MAXIMALE
D'OXYGENE ET LES INDICES D'ADIPOSITE CHEZ LES
ELEVES DE 13-15 ANS DANS LE CEG 2 ADJARRA

CONSENTEMENT ECLAIRE ECRIT

Je soussigné(e), M/Mlle/Mme Né(e)le

demeurant à (Quartier) consens à
participer librement à la recherche intitulée:

« RELATION ENTRE LA CONSOMMATION MAXIMALE D'OXYGENE ET LES INDICES D'ADIPOSITE CHEZ LES ELEVES DE 13-15 ANS DANS LE CEG 2 ADJARRA ». Je sais que cette étude réalisée par TITO Gabin Wachinou, étudiant en Licence Professionnelle STAPS à l'INJEPS, sous la direction du Dr NOUATIN Basil vise Etudier les relations entre les indices d'adiposités et la consommation maximale d'oxygène chez les élèves du CEG 2 ADJARRA. Je suis convaincu(e) que ma participation à cette étude est une occasion qui contribuera à obtenir les données sur les relations entre les indices d'adiposités et la consommation maximale d'oxygène chez les élèves. J'ai été rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour réduire les risques à ma participation à cette recherche. Je sais également que je suis libre de me retirer à tout moment et de prendre des avis extérieurs sur cette recherche. Ayant pris connaissance de ce qui précède et perçu l'importance de cette étude, je donne par le présent consentement, mon accord pour participer à cette recherche en opposant ma signature.

Nom et Prénoms Signature

Date :

C

Université d'Abomey-Calavi

Institut National de l'Education Physique et du Sportive

QUESTIONNAIRE

FICHE DE COLLECTE DE DONNEES

Dans le cadre de l'élaboration de son mémoire de licence, l'étudiant TITO Gabin Wachinou a entreprit une recherche sure : « Relation entre le Vo2max et les indices d'adiposité chez les élèves de 13 ans à 15 ans dans le Collège d'Enseignement Général 2 d'ADJARRA ». Cette recherche est conduite par le Dr Basile NOUATIN dans l'Unité de Recherche Sport, Santé et Evaluation de l'INJEPS.

Merci de répondre le plus sincèrement possible aux questions suivantes en écrivant lisiblement et en mettant une croix dans les cases indiquées à cet effet. Les renseignements que vous fournirez seront tenus confidentiels et ne serviront que dans le seul cadre de l'étude.

Date : /_ /_ / /_ /_ / /_ /_ /

I-IDENTIFICATIONS

 
 

1.

Numéro d'identification

 
 

2.

Nom et prénoms

 
 

3.

Date de naissance : Jour

Mois

Année

4.

Age : ans

 
 

5.

Sexe : M /___/ F /___/

 
 

6.

Etablissement

 
 

7.

Classe :

 
 

8.

Quartier de résidence :

 
 

9.

Profession du Père :

 
 
 

II. DONNES ANTROPOMETRIQUES

10. Masse corporelle : Kg

11. Taille : Cm

12.

D

IMC : ..Kg /m2

13. Tour de taille : Cm

14. Tour de la hanche ..Cm

15. TT/T : ..Cm

16. Vo2max : (l /min)

17. Pourcentage de masse grasse : %

18. Statut pondéral

Normo pondéré /___/ Obésité abdominale /___/

IV.PRATIQUE SPORTIVE

19. Avez-vous suivi régulièrement les cours d'EPS au cours de la présente année scolaire ?

Oui /___ / Non /___/

20. Si Non, pour quel motif ? (Inapte ou Volontaire) /

21. En dehors de l'EPS, pratiquez-vous un sport de compétition ?

Oui /___/ Non /___/

22. Si oui, où le pratiquez-vous ? à l'école !___! En dehors de l'école /___/
23.Quel sport pratiquez-vous ? (football, Basketball, Volleyball, Handball,

Gymnastique, Athlétisme ou

autres)

24.En combien d'heure le pratiquez-vous par semaine ? /

V. ACTIVITE PHYSIQUE EN DEHORS DE LA PRATIQUE SPORTIVE

25.Quel est votre moyen quotidien de locomotion pour aller à l'école ?

Voiture /___/ Moto /___/ Pieds /___/

26.Si vous allez à pieds, quelle est la durée moyenne de la marche pour arriver à l'école ?

0 à 1O min /___/ 15 à 3O min /__/ 30 à 45 min /__/ 60 et

plus /__/

27.Que faites- vous la plupart du temps au cours de la récréation ? . M'assoir !__! parler !__! lire !__! faire mes devoirs /__/ .Me promener : Oui /___ / Non /___ /

.Courir et jouer un peu : Oui /___ / Non /___ /

E

.Courir et jouer la plus part du temps : Oui /____ / Non /___ /

TABLE DES MATIERES

74

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

LISTE DES SIGLES, ACRONYMES iii

LISTE DES TABLEAUX v

LISTE DES ET FIGURES vi

SOMMAIRE vii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I: REVUE DE LITTERATURE 5

I-Définition des concepts 6

I-1-Consommation maximale d'oxygène 6

I-2- Indice d'adiposité 6

I-3- Obésité et Surpoids 7

II- Prévalence de l'obésité infantile dans le monde 8

III- Les différents types d'indices d'adiposité 11

IV-Relation entre indices d'adiposité et Obésité 11

IV-1-Indice de masse corporelle 11

IV-2- Pourcentage de masse grasse 12

IV-3- Le ratio tour de taille/ tour de hanches 12

IV-4- Le ratio tour de taille/taille 13

IV-5- Tour de Taille 14

IV-6- L'indice d'adiposité corporelle (BAI) 14

V-Comment calculer les indices d'adiposité 15

V-1-Indice de masse corporelle (IMC) 15

V-2- Indice d'adiposité corporelle 16

V-3- Pourcentage de masse grasse 16

V-4- Rapport tour de taille / tour de hanches 17

VI- Indice de masse corporelle (IMC) 17

VII-Facteurs de risque du surpoids et de l'obésité

VIII-Evaluation de la consommation maximale d'oxygène

 

22

23

VIII-1 Méthode Directe

 

23

VIII-2-Méthodes indirectes

 

25

VIII-2-1 Au laboratoire

 

25

VIII-2-2 Méthodes indirectes de terrain

 

27

VIII-3 Consommation maximale d'oxygène des sportifs de haut niveau

 

29

VIII-4 Méthode de calcul avec VMA

 

29

IX- Facteurs de variation de la consommation maximale d'oxygène ( ????2 ??????

)

30

IX-1-Activité physique

 

30

IX-2-Masse corporelle totale

 

30

IX-3-MASSE MAIGRE

 

31

IX-4-TAILLE

 

31

IX-6-Quelles normes de ????2 ?????? utiliser ?

 

31

X- Activité Physique et Obésité

 

32

CHAPITRE III: HYPOTHESE ET OBJECTIFS

 

36

CHAPITRE IV: MATERIEL ET METHODES

 

38

1- Cadre d'étude et Type d'étude

 

39

2-Population et échantillonnage

 

39

2-1 Population cible :

 

39

2-2 Méthode et technique d'échantillonnage:

 

39

2-3 Critères d'inclusion

 

39

2-4 Critères de non inclusion

 

39

3- Matériel et Techniques

 

40

3-1 Matériel

 

40

3-2 Méthode

 

42

4 -Evaluation de la Consommation Maximale d'Oxygène (VO2 max) .

 

42

 
 

75

76

5-Variable étudiée 43

5.1.1. Statut pondéral déterminé à partir de l'IMC 43

5.1.2. Statut pondéral abdominal déterminé à partir du tour de taille ou tour de taille sur

taille 44

6-Considérations éthiques 44

7-Analyse statistique 45

CHAPITRE IV: RESULTATS 46

CHAPITRE V: DISCUSSION 57

CONCLUSION 61

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 63

ANNEXE A

TABLE DES MATIERES 73






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand