Les droits des peuples autochtones sous le nouveau constitutionnalisme latinoaméricain en Bolivie et en Equateurpar Thayenne Gouvêa de Mendonça Université Clermont Auvergne - Master 2 Droit Public Approfondi 2022 |
UNIVERSITÉ CLERMONT-AUVERGNE ÉCOLE DE DROIT Master 2 Droit public approfondi LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES SOUS LE Mémoire en vue de l'obtention de Master en Droit Public
mention Carrières Publiques Source de l'image : https://plumaslatinoamericanas.blogspot.com 2021-2022 UNIVERSITÉ CLERMONT-AUVERGNE ÉCOLE DE DROIT Master 2 Droit public approfondi LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES SOUS LE Mémoire en vue de l'obtention de Master en Droit Public
mention Carrières Publiques Membres du jury : Marie-Elisabeth BAUDOIN, professeure à l'École de
Droit de Clermont-Ferrand J'adresse mes remerciements aux personnes qui m'ont aidée dans la réalisation de ce mémoire. Tout d'abord, je remercie les personnes qui m'aiment et qui sont au Brésil, pour le soutien à distance. Je remercie également mes collègues de promotion, pour leur soutien et leur aide, ainsi que mes professeurs de l'UCA. Je remercie la doctorante brésilienne Barbara Modernell de m'avoir présenté le sujet et tous ses principaux auteurs au début de ma recherche. Enfin, je remercie mon conjoint, Matthieu, pour tout le soutien, les relectures, l'amour et la patience tout au long de cette entreprise. Dans le monde occidental, l'unité est un, tout vaut un, tout est un. C'est à cause de cette façon de voir les choses qu'existe l'individualisme, la compétition individuelle. Dans le monde andin, l'unité n'est pas un, l'unité est deux, tout vaut deux, tout est paire, c'est le monde de la dualité, de la complémentarité et depuis de cette logique se structure notre société. Dans le monde occidental, l'homme est sur la terre, de là est née la conception que l'homme est séparable de la terre. Selon lui, il peut vendre la terre, l'aliéner, l'empoisonner ou la tuer ; cela n'a pas d'importance, car elle ne fait pas partie de lui. Dans le monde andin, l'homme n'est pas sur la terre, l'homme fait partie de la terre. Il ne peut pas vendre la terre, la louer ou la tuer parce que la terre est sa mère et que nous sommes la terre elle-même. Dans le monde occidental, le futur est en avant, en avant, toujours en avant, la science, la technologie, jusqu'à la bombe atomique et la destruction du monde. Pour le monde andin, le futur n'est pas en avant, le futur est en arrière, le futur est dans notre histoire, dans nos racines, dans notre identité. Un peuple qui n'a pas d'histoire est un peuple qui n'existe pas. Félix Cárdenas Aguilar SOMMAIRE INTRODUCTIONPREMIÈRE PARTIE La reconnaissance constitutionnelle des droits des peuples autochtones CHAPITRE I - Une tentative de surmonter la colonialité de la dogmatique constitutionnelle SECTION I -Le développement d'un nouveau constitutionnalisme lié au développement des revendications autochtones SECTION II - La plurinationalité et l'interculturalité pour la transformation de l'Etat CHAPITRE II - Un développement normatif constitutionnel à deux vitesses SECTION I - La consécration des Etats plurinationauxSECTION II - La consécration de l'autonomie autochtone DEUXIÈME PARTIE Les droits des peuples autochtones dans les nouvelles constitutions andines CHAPITRE I - Une volonté commune de promotion des droits fondamentaux des peuples autochtones SECTION I - La volonté commune de protection et de valorisation de la culture autochtone SECTION II - Le Buen Vivir/Vivir Bien : une tentative commune de refondation ontologique du droit |
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