DEDICACE
A vous mon cher père Besana Mukunda Antoine et ma
très chère mère Wabiwa Mulongeshe, pour nous avoir
aidé à bien exercé notre liberté de choisir,
au-delà de vos moyens, vous vous êtes dépensé pour
notre formation.
Nous vous dédions ce travail, fruit d'une patience et d'un
courage remarquable, qu'il soit pour nous le signe d'un indéfectible
attachement.
Que notre Dieu vous donne une longévité.
REMERCIEMENTS
L'honneur te soit rendu oh ! Eternel des cieux et de la
terre pour la force d'avoir effectué ce travail sous la protection
divine.Nos remerciements s'adressent directement au Chef de Travaux, MSc
Wakeka Kabyuma Claude, malgré ses multiples occupations d'avoir
accepté de nous guidé dans ce travail.
Nos remerciements également aux autorités
académiques et membres scientifiques de l'ISTM Bukavu de leur formation
nous apportée aussi bien moralement, théoriquement que
pratiquement. A nos très chers parents Besana Mukunda Antoine et sa
chère épouse Wabiwa Mulongesha, merci pour votre effort
fournis.
A mes frères et soeurs : Isombya Besana Hilaire,
Petite Besana, Neema Besana, Furaha Besana Dina, Job Besana, Ir Siri Besana
Joseph, David Besana Mutiki, Alimasi Besana Valentin;
A mes camarades :Kilumba M Espoir, Kyabila M Vincent, Bahati
K Nicolas, NambulaM Viviane, BASUBI K innocent ;
A toutes et à tous pour leur soutient morale, physique et
Financier, qui nous ont été bénéfique.
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
A.S : Aire de Santé
BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé
BKV : Bukavu
CBCA : Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique
EDS : Examens Direct des Selles
EPI INFO : Epidémiologie Informatisée
INRSP : Institut National de Recherche Scientifique en
Parasitologie
IPS : Inspection Provinciale de la Santé
ISTM : Institut Supérieur des Techniques
Médicales
MSc : Maitrise en Science (Master in Sciency)
n= Effectif total
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PCR : Polymérase Chain Réaction
TFC : Travail de Fin de Cycle
Table de
matières
DEDICACE
Erreur ! Signet non
défini.
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
Table des matières
IV
Résumé.................................................................................................................................................................V
INTRODUCTION
1
1. Problématique
1
1. 2 Les objectifs
3
1.3. Les Hypothèses
3
1.4. Délimitation du sujet
3
Chap. I. GENERALITES SUR LES PARASITOSES
DIGESTIVES
4
Définitions de quelques concepts
4
1.1.1. Etiologie :
4
1.1.2. La fréquence :.
4
1.1.3 Parasitoses digestives :.
4
1.1.4 Enfant :
4
1.2. Facteurs associés aux parasitoses
digestives.
4
1.2.1. Manque d'hygiène : 4
1.2.2. Habitude culinaire : 4
1.2.3. Consommation de boissons souillées
(eaux souillées). 4
1.2.4. Habitude de manger la crudité
4
I.3.Epidémiologie de parasitoses digestives
chez les enfants de 0 à 5 ans dans le monde 4
1.3.1 Ascardiose 4
1.3.2 Anguillulose 4
1.3.3 Ankylostomiase: 7
1.3.4 Trichocéphalose 8
CHAP II. MATERIELS ET METHODES
3
2.1 Types d'étude : Il s'agit d'une
étude descriptive transversale
9
2.2 Présentation du milieu d'étude
9
2.3 Echantillonnage
9
2.3.1 Population cible
9
2.3.2 Choix & taille de l'échantillon
9
2.3.3 Critères d'inclusions :
10
2.4. Collecte des données (Méthodes et
techniques utilisées)
10
2.5. Variables
12
2.5.1 Variable dépendante :.
12
2.5.2 Variables indépendantes :.
12
2.6. Traitements et Analyse des données
3
2.7 Difficultés rencontrées
12
2.8. Impact prévu : .
12
2.9 Considération éthique
12
Chap. III :RESULTATS
13
Tableau 1 Caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés.
13
Tableau 2 Hygiène alimentaire de
l'enfant.
13
Tableau 3 Hygiène hydrique de l'enfant
14
Tableau 4 Hygiène corporelle de l'enfant
15
Tableau 5 Installation sanitaire familiale de
l'enfant
15
Tableau 6 Bilan du taux de fréquence des
parasitoses digestives chez nos enquêtés en 2020/A.S CBCA/
Nyamugo.
16
Chap. IV DISCUSSIONS
17
4.1 Caractéristiques
sociodémographique des enquêtés
17
4.2 Hygiène alimentaire de l'enfant
17
4.3 Hygiène hydrique de l'enfant
17
4.4 Hygiène corporelle de l'enfant
18
4.5. Installation sanitaire familiale de
l'enfant.
18
4.6. Bilan du taux de fréquence des
parasitoses digestives chez nos enquêtés en 2020/ A.S CBCA/
Nyamugo.
18
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
20
LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.
21
ANNEXES
25
RESUME DU TRAVAIL
Cadre d'étude : Ce travail
a été réalisé dans l'Aire de Santé
CBCA/Nyamugo, au cours de l'année académique 2019-2020.
Objectif général :
Contribuer à la lutte contre les parasitoses digestives chez
les enfants de 0 à 5ans.
Méthode : Nous avons
mené une étude descriptive transversale, sur un effectif de 80
enfants de 0 à 5 ans dans l'Aire de Santé CBCA/Nyamugo. Nous
avons utilisé l'enquête par questionnaire, pour récolter
les données cadrant avec les facteurs associés aux parasitoses
digestives et nous avons réalisé certains examens
parasitologiques (Selles à frais, Coloration, Concentration de selles
selon Willis et Ritchie) au laboratoire du Centre de Santé Bien heureux
pour la recherche des parasitoses intestinales.
Résultats : La
fréquence de parasitoses digestives est de (64%),L'Ascaris lumbricoides
est plus fréquent avec (27,5%), suivi de Strongyloide stercoralis, la
même proportion pour Trichuris trichiura (7,5%), Entamoeba histolytica,
même pourcentage pour Tænia solium(5%), Entamoeba coli( 4%), le
Trichomonas intestinalis, Schistosoma mansoni et Ankylostoma duodénale
sont les parasites rares (2,5%). Au vu de ces résultats certains
facteurs sont associés à ces parasitoses digestives tels
que : Manque d'hygiène alimentaire pour l'enfant, Hygiène
hydrique de l'enfant, manque d'hygiène corporelle de l'enfant et
l'âge.
Conclusion : En définitive,
les parasitoses digestives restent toujours très fréquentes chez
les enfants de 0 à 5ans dans l'Aire de Santé CBCA/ Nyamugo. Les
stratégies thérapeutiques (Déparasitage mensuel) doivent
être pratiquées pour combattre ces parasitoses digestives dans
cette Aire de santé.
Mot clés : Etiologie,
fréquence, parasitoses digestives,enfants, 0 à 5 ans, A.S
CBCA/Nyamugo.
INTRODUCTION
1. Problématique
Les parasitoses digestives, compte tenu des problèmes de
santé publique qu'elles occasionnent, semblent de nos jours de moins en
moins susciter l'attention de décideurs sanitaires internationaux,
régionaux et nationaux.Très largement rependues à travers
le monde, les parasitoses intestinales présentent une prévalence
élevée dans de nombreuses régions. L'Amibiase,
l'ascaridiose, l'ankylostomiase et la trichocéphalose comptent parmi les
dix infestations les plus rependues (1). Si les parasitoses
intestinaless'accompagnent d'une mortalité relativement faible, leurs
complications ne sont pas rares et de nombreux cas exigent une
hospitalisation.L'organisation mondiale de la santé (OMS) estime
qu'environ 3,5000000000 de personnes sont infectées par des parasites
intestinaux dans le monde, et que 450 000000 d'entre elles en sont malades,
majoritairement des enfants (2). Chaque année au niveau mondial, les
ascaris, les ankylostomes et l'amibe dysentérique occasionneraient,
à eux seuls, 195000 décès (3).Parmi les maladies
tropicales, les infections impliquant les protozoaires et les helminthes sont
répertoriées et jouent un rôle majeur dans les principaux
troubles du système digestif à l'origine d'une morbidité
et d'une mortalité à travers lemonde (4).Les schistosomiases,
fréquentes en Afrique tropicale, en Amérique du sud et en Asie
causaient une morbidité de 600000000 de personnes et une
mortalité de 60000 personnes.Les diarrhées étaient
responsables de plus de 1,4000000 de décès en 2010,
représentant ainsi la 7ème cause de
décès à laquelle les enfants sont les plus
vulnérables (5). Malgré que les parasitoses digestives suscitent
de nos jours peu d'intérêt à côté des maladies
comme le VIH/sida, la tuberculose ainsi que le paludisme ellesconstituent un
réel problème de santé publique. Plusieurs facteurs sont
associés à leur étiologie notamment les conditions
climatiques, l'absence ou insuffisance de mesures d'hygiène et
d'assainissement, la pauvreté ; à ces nombreux facteurs
participants à la recrudescence des affections parasitaires s'y ajoutent
aussi l'instabilité socio-économique qui désorganise le
système de santé, le coût de médicaments et les
difficultés de leur distribution ainsi que la surveillance du
traitement.
En Afrique subsaharienne, la ceinture intertropicale constitue un
terrain de la prédilection pour les affections parasitaires ; parmi
ces affections les parasitoses intestinales occupent une place de
choix.L'explosion démographique et la tendance à l'urbanisation
des populations des pays défavorisés aggravent la situation suite
à la multiplication de bidons villes qui sont imputés comme les
véritables gites des parasites responsables des parasitoses
intestinales(6).
Ainsi s'engendrent le problème d'insuffisance d'eau
potable, de manque d'installations sanitaires hygiéniques et de
non-respect des mesures d'hygièneadéquate ; augmentant de
plus en plus la Fréquence de ce fléau responsable
d'anémie, de la malnutrition et d'autres tableaux cliniques conduisant
à une perte des vies humaines surtout chez la catégorie de 0
à 5 ans.
En République Démocratique du Congo, la
fréquence élevée de ces parasitoses intestinales constitue
les principaux facteurs de malnutrition et de dégradation de la
santé et influant négativement sur le rendement
économique. Presque la quasi-totalité de la population congolaise
est infestée à un moment de leur vie(7).
Au cours de premier semestre de l'année 2008 à
Kisangani, On a trouvé une prévalence globale des parasitoses
digestives au centre de santé BOYOMA de 62% dans ses recherches,
Ankylostoma duodénale était fréquemment rencontré
(32,4%), Suivie de l'Entamoeba Histolytica (18,4%), Ascaris lombricoïdes
(10,7%), Stronguloides stercoralis (8,2%), Trichuris trichiura (7,5%),
Trichomonas intestinalis (1,1%) et enfin Entrerobius vermicularis (0,2%) (8).Au
sud Kivu, le problème de parasitose intestinale s'observe
également.L'Inspection Provinciale de la Santé (IPS) juge les
parasitoses intestinales plus préoccupante ; selon les rapports
rendus en 2013 par les hôpitaux Généraux de
référence ; répertoriant 237778 Cas de parasitoses
intestinales. Les parasitoses retrouvées sont classées selon
l'ordre croissant : L'Ascaris lombricoïdes 66084 Cas soit 27,7%,
Amibes 43835 cas soit 18,43%, Trichomonas intestinalis 19347 cas soit 8,1%,
Ankylostome duodénal 19190 cas soit 8%, Oxyures 2376 Cas soit 5,7%,
Schistosoma 11258 cas soit 4,7% et autres occupent 43905 cas soit 18,5%
(9).Dans la zone de santé de KADUTU particulièrement dans l'Aire
de Santé CBCA / Nyamugo les parasitoses digestives sont à
l'origine desdifférents tableaux cliniques tels que : Douleurs
abdominales, anorexie, fièvre, céphalée, diarrhée,
gastralgie etc.En 2013 le BCZS/ Kadutu a enregistré 3823 cas des
parasitoses intestinales répartis comme suit: L'Ascaris lombricoïde
1606 cas soit 42%, Trichomonas intestinalis 959 cas soit 25 % , Entamoeba
histolytica 756 cas soit 19,7% (10) , Trichuris trichiura 705 cas soit 18, 4
% , Entamoeba coli 265 cas soit 7% et les autres parasites 7%. En 2014 Ce
bureau central a reçu 3521 Cas dont : L'Ascaris lombricoïde
toujours en premier lieu avec 1373 Cas soit 39%, Trichomonas intestinalis
861Cas soit 24%, Entamoeba Histolytica 434Cas soit 12%, Entamoeba coli 89 cas
soit 3%,Tæniasaginata 78 cas soit 2%, Giardia intestinalis 45Cas soit 1%,
Hymenolepis nana et les autres 1%(10).
De ce fait les questions ci- bas orientent notre étude au
départ :
Ø Quelle est l'étiologie et la fréquence de
parasitoses intestinales chez les enfants de 0 à 5ans dans l'aire
de santé CBCA/Nyamugo?
Ø Quel serait le parasite le plus incriminé dans
ces parasitoses ?
Ø Quels seraient les facteurs associés à
cette parasitose ?
1. 2 Les objectifs
1.2.1 Objectif général : Contribuer
à la lutte contre les parasitoses digestives chez les enfants de 0
à 5ans.
1.2.2 Objectifs spécifiques :
1. Déterminer la fréquence de parasitoses
digestives chez les enfants de 0 à 5 ans dans l'A.S CBCA/ Nyamugo.
2. Déterminer les facteurs associés à
l'origine des parasitoses digestives chez les enfants de 0 à 5 ans dans
l'aire de santé CBCA/Nyamugo,
3. Identifier les parasites le plus incriminé dans ces
parasitoses.
1.3. Les Hypothèses
1. La fréquence de parasitoses digestives serait
élevée chez les enfants de 0 à 5ans dans l'A.S CBCA /
NYAMUGO
2. Certains facteurs seraient la survenue des parasitoses chez
les enfants.
3. Certains parasites seraient les plus incriminés de ces
parasitoses digestives.
1.4. Délimitation du
sujet
Notre étude s'est déroulée dans l'Aire de
Santé CBCA/ NYAMUGO. Nous avons récoltés les
données du 1 Septembre au 1 Octobre 2020.
Chap. I. GENERALITES SUR LES
PARASITOSES DIGESTIVES
1.1 Définitions de
quelques concepts
1.1.1. Etiologie : En
médecine, l'étiologieest l'étude des causes et des
facteurs d'une maladie. Ce terme est aussi utilisé dans le domaine de la
psychiatrie et de la psychologie pour l'étude des causes de maladies
mentales(11)
1.1.2. La
fréquence : C'est la répétition incessante d'une
action ou d'un fait(12).
1.1.3Parasitoses
digestives : Il s'agit d'une infestation du tube digestif par un
parasite(13).
1.1.4Enfant : Un (ou une)
enfant est un jeune être humain encours de développement et
dépendant de ses parents ou autres adultes (14).
1.2. Facteurs associés
aux parasitoses digestives.
La plupart de facteurs peuvent être associés aux
parasitoses digestives et causent de maladies chez ces enfants.Parmi ces
facteurs nous pouvons citer :
1.2.1. Manque d'hygiène:
Le risque d'infection de parasitoses intestinales sont devenu très
faible dans le pays à haut niveau d'hygiène. En revanche, les
pays en développement, où l'hygiène hydrique et
fécale est précaire, sont particulièrement
exposés(15).
1.2.2.Habitude culinaire :
Exemple : La préférence pour la viande peu cuite chez
certains peuples entraine une fréquence très élevée
de taeniase
1.2.3. Consommation de boissons
souillées (eaux souillées) : L'eau souillée est le
principal réservoir de ces parasites qui y persistent longtemps sous
formes d'oeufs, de spores ou d'oocystes. Ceux-ci pénètrent dans
le corps par la voie soit transcutanée ou soit digestive(15).
1.2.5. Habitude de manger des
crudités
I.3.Epidémiologie de
parasitoses digestives chez les enfants de 0 à 5 ans dans le monde
A travers le monde, de nombreuses études ont
concerné les parasitoses digestives.Une étude
rétrospective menée à Marseille en 2019
par Mme Estelle MENU, au laboratoire de parasitologie-mycologie CH
universitaire de Marseille ;sur une période de 6mois, avec un effectif
total de 643 prélèvements de selles ;la prévalence globale
des protozoaires entériques était de 17% avec une moyenne
d'âge de patients âgés de 44 ans.Blastocystis était
l'espèce la plus fréquente avec 10,5%, suivie de Dientamoeba
fragilis 2,3% et Giardia intestinalis 2,3%. La prévalence des autres
protozoaires était inférieure à 1% chacun (16).
En RD Congo : Au cours de
premier semestre de l'année 2008 à Kisangani, On a
trouvé une prévalence globale des parasitoses digestives au
centre de santé BOYOMA de 62% dans ses recherches, Ankylostoma
duodénale était fréquemment rencontré 32,4%, suivie
del'Entamoeba Histolytica 18,4%, Ascaris lombricoïdes 10,7%, Stronguloides
stercoralis(8,2%), Trichuris trichiura 7,5%, Trichomonas intestinalis 1,1% et
enfin Entrerobius vermicula ris 0,2% (8).
1.3.1 ASCARIDIOSE(17,18,19)
1. Définition : Parasitose
fréquente, cosmopolite due à la présence et au
développement dans
L'organisme humain d'un ver rond: Ascaris lumbricoïde
2. Epidémiologie : Ascaris
lumbricoides est un ver rond~ blanc rosé, recouvert d'une épaisse
cuticule.Le mâle mesure 15 à 17 cm de long, il se reconnaît
par son extrémité postérieure
recourbée en crosse.La femelle est plus grande, elle peut
atteindre 20 à 25 cm de long.
Les oeufs sont bruns foncés, présentant une coque
épaisse mamelonnée. Ces oeufs ne sont pas embrynés
à la ponte. Les vers adultes vivent dans l'intestin grêle en se
nourrissant du contenu intestinal.Après accouplement et
fécondation, les femelles pondent des oeufs non
Embryonnés qui, éliminés avec les selles, se
retrouvent dans la nature. L'éclosion des oeufs au niveau de l'intestin
grêle, libère les larves qui vont migrerdans l'organisme.Ces
larves traversent la paroi intestinale, arrivent au foie, y séjournent 3
à 4 jours,elles atteignent le coeur droit par la veine
sus-hépatique et grâce à la petitecirculation, parviennent
aux poumons où elles muent. Vers le 10e jour, les larves franchissent
les alvéoles, remontent l'arbre aérienjusqu'au carrefour
aéro digestif et retombent dans l'oesophage pour arriver au
grêleet après une dernière mue, elles deviennent adultes.
Après 2 à 3 mois, les oeufs pondus peuvent se retrouver dans les
selles.
3. Modes de contamination : L'homme se
contamine en ingérant les oeufs devenus infestants avec l'eau deboisson,
ou les aliments crus souillés, ou par l'intermédiaire des mains
sales.
4. Signes cliniques:L'ascaridiose est souvent
asymptomatique, mais parfois on peut avoir des
manifestations cliniques variables selon le stade évolutif
des vers. Syndrome de Leoffler avec toux sèches, dyspnée et
aboutissant au rejet deCrachats, ceci lors du passage des larves dans les
poumons. Des troubles digestifs, à type de vomissements, diarrhée
ou constipation,douleurs abominables et des troubles allergiques à type
de prurit et d'urticaire ceci
à la phase de localisation intestinale. Des complications
chirurgicales en rapport avec la taille, le poids et la capacité de
migration de ces vers, ces complications sont à type d'invagination,
d'occlusion intestinale de pancréatite, appendicite,
péritonite.
5.Diagnostic :Le diagnostic peut reposer
sur la découverte à l'oeil nu du ver adulte dans les
Selles ou le vomissement.Il peut reposer sur la découverte
à l'examen microscopique dans les selles, des oeufs d'ascaris.
5.Traitement : Mebendazole : VERMOX®,
Albendazole : ZENTEL@,Albendazole : FLUVERMAL®
6. Diagnostic : Le diagnostic peut reposer
sur la découverte à l'oeil nu du ver adulte dans les selles ou le
vomissement. Il peut reposer sur la découverte à l'examen
microscopique dans les selles, des oeufs d'ascaris.
7. Prévention :Eviter la
consommation de boisson souillée et les aliments crus
souillés.
1.3.2 ANGUILLULOSE(17,19,20)
1.Définition :Parasitose due
à la présence dans le tube digestif de l'homme, d'un ver rond:
Strongyloide stercoralis.
2. Epidémiologie:Strongyloide stercoralis
est caractérisé par l'existence de générations de
parasitespouvant entraîner des générations libres.Dans le
genre strongyloïde, la génération parasite est
représentée exclusivementpar des femelles
parthénogénétiques.
- la femelle parthénogénétique:Elle mesure 2
mm sur 40mm, le corps est en forme de cône et se termine parune pointe
mousse. Le tégument est finement strié et la bouche a 2 petites
lèvresayant accès à un oesophage cylindrique. C'est
l'oesophage strongyloïde.Cet oesophage occupe le 1/4 de la longueur du
corps qui se termine par l'intestin.
- Adulte libre. Il comporte des mâles et des femelles qui
se développent dans le milieu extérieur.Le mâle mesure 0,7
mm de long sur 50 ~. La queue est recourbée en crochet etprésente
2 spicules recourbés.La femelle mesure 1 mm sur 60 ~ de large. La
femelle parasite vit enfouie dans la muqueuse duodénale.Les femelles
pondent des oeufs qui se développent sur place et donnent naissance
àdes larves rhabditoïdes émises dans les selles.Suivantles
conditions du milieu extérieur, elles peuvent avoir plusieurs cycles:
- Un cycle long appelé cycle indirect ou sexué.
Ceci quand la température est supérieure à 20° et le
degré hydrométrique assez élevé. Dans ces
conditions, les larves subissent une mue et se transforment en adulte libre
dans le milieu extérieur.Ces adultes sont des mâles et des
femelles qui vont s'accoupler après fécondation,les femelles
pondent des oeufs qui donnent des larves rhabditoïdes de
deuxièmegénération et se sont ces larves qui se
transforment en larve strongyloïdeinfectantes. L'intérêt de
ce cycle est la multiplication des anguillules dans le sol. La
strongyloïdose est une affection cosmopolite, elle est souvent
associée à
l'ankylostomose dans les régions tropicales.
3. Modes de contamination :La contamination
se fait par pénétration active des larves à travers la
peauintacte (marche dans la boue, bain dans les rivières
contaminées.)Mais elle peut aussi se faire par ingestion d'eau ou de
crudités souillées par les selles parasites.
4. Signes cliniques : Classiquement,
l'anguillule évolue en 3 phases:Une phase d'invasion marquée par
les manifestations cutanées à titred'érythèmes,
prurit qui sont dus à la pénétration des larves ; Une
phase de latence qui correspond à la maturation des parasites dans
l'intestin et Une phase d'état qui correspond à la
fréquence des adultes, de leurs oeufs et leurs larves dans la muqueuse
duodénale.
5. Diagnostic : Repose sur la mise en
évidence dans les selles des larves rhabditoïdes à
l'examen direct ou après enrichissement.
6. Traitement : Albendazole : VERZOL®,
ZENTEL®, Mebendazole : VERMOX®
7. Prévention :Eviter le bain dans
de l'eau contaminée, éviter de marcher pieds nu.
1.3.3. ANKYLOSTOMIASE(17,18,21)
1. Définition : C'est une parasitose
due à la présence dans le tube digestif d'un nématode
hématophage : Ankylostome.L'ankylostome est
représenté par 2 espèces:Ankylostoma duodénale et
Necator americanus. C'est une parasitose grave, car elle donne une
anémie.
2. Epidémiologie :Petits vers
cylindriques, de couleur blanc rosé. La femelle mesure 10 à 18mm
et le mâle 8 à 11mm. Elle présente une capsule buccale
année de deux paires de crochets recourbés en hameçon pour
Ankylostoma duodénaleet deux lames tranchantes
pourNecator americanus. Les femelles fécondées des
ankylostomes pondent des oeufs non embryonnés.Les ankylostomes vivent
dans la partie initiale de l'intestin grêle: Ankylostoma
duodénaledans le duodénum; Necator americanus dans
le jéjunum. Dans la lumière intestinale, les femelles
fécondées pondent des oeufsembryonnés qui sont
éliminés dans les selles. Quand les conditions du milieu
extérieur sont favorables, ces oeufs poursuivent leur segmentation et au
bout de 24 heures, éclosent pour libérer une larve
rhabditoïdes qui mue pour donner une larvestrongyloïde qui va muer
à son tour pour devenir une larve strongyloïde enkystée,
mobile, résistante infestante.
3. Modes de transmission : La contamination
se fait par voie transcutanée. Les larves
strongyloïdeinfestantetraversent la peau, arrivent au coeur pour atteindre
les poumons au 3e jour,remontent les bronches et parviennent au carrefour
aérodigestif au 4e jour.Elle passe dans l'oesophage, l'estomac et al
vivent au duodénum où elles muentpour devenir adultes, les
premiersoeufs apparaissent vers le 4ème jour.
4. Signes cliniques: Les signes cliniques
varient en fonction du stade de migration des larves dansl'organisme.
- Phase de pénétration cutanée: on a un
érythème, des papules et un prurit qui
disparaissent en quelques jours, mais le grattage peut laisser
des lésions.
- Phase de passage des larves au niveau du carrefour
aérodigestif et des voies
digestives supérieures: on a une laryngite, une angine et
dysphagie.
- Phase d'état: c'est la seule qui se manifeste parfois et
c'est celle aussi qu'on observe dans les zones d'endémicité. On a
des douleurs abdominales accompagnées de diarrhées traduisant une
Duodénite qui apparaît que vers la 3e ou 4e semaine. On a des
signes sanguins telsqu'une anémie ferriprive qui fait toute la
gravité d'ankylostorniase.
5. Diagnostic : Il repose sur l'examen
direct de selles, qui permet de mettre en évidence les oeufs
desankylostomes.
6. Traitement :Embonate de pyrantel:
COMBANTRin, Flubenda :FLUVERMAL®
1.3.4 TRICHOCEPHALOSE(17,19,21)
1.Définition : C'est une parasitose
intestinale due à un nématode Trichuris trichiura.
2. Epidémiologie : Le
trichocéphale est un ver blanc rougeâtre présentant une
partie antérieuretrès effilée.Le mâle mesure 3
à 4 cm de long, la femelle pouvant atteindre 5 cm de long. Les oeufs
très caractéristiques, sont bruns foncés, en forme de
ballon de 30 microns de long sur 25 microns de larges, à coque
épaisse, percée aux deux pôles d'un orifice que ferme un
bouchon muqueux. Le trichocéphale vit en prédilectiondans le
coecum et l'appendice où grâce àson extrémité
filiforme, il se nourrit de sang à partir des vaisseaux.Les femelles
fécondées pondent des oeufs embryonnés qui,
éliminés avec lesselles, vont subir une maturation dans le milieu
extérieur en six semaines environ.Ces oeufs devenus infestant,
libèrent une larve qui devient adulte dans le coecum au bout d'un moisLa
longévité du ver
adulte est d'environ 5 ans.
3. Modes de transmission :La transmission
est orale, soit directement par les mains sales, soitindirectement par
l'intermédiaire des eaux de boisson, des légumes, des fruits
Souillés.
4. Signes cliniques : La
trichocéphalose est le plus souvent asymptomatique. Elle peut se
manifester par:une dysenterie aiguë ou chronique, une
anémie ferriprive, un prolapsus rectal.
Beaucoup plus rarement, on peut observer une rectite ou une
recto-colite àtrichocéphalose.
5. Diagnostic :Repose sur la
découverte dans les selles d'oeufs ovalaires de 30 microns de
long sur 22 à 25 microns de large avec bouchons muqueux
clairs aux extrémités.
Les oeufs ont la forme d'un ballon de rugby.L'examen direct des
selles est parfois faussement négatif et on a recours à des
techniques d'enrichissement.
6. Traitement : Mebendazole :
VERMOX®, Albendazole : ZENTEL®
7. Prévention : Eviter la
consommation d'aliment souillées, laver main avant le repas.
CHAP II. MATERIELS ET
METHODES
2.1 Types d'étude :
Il s'agit d'une étude descriptive transversale
2.2 Présentation du
milieu d'étude
L'Aire de Santé CBCA/Nyamugo se situe dans la zone de
santé urbaine de Kadutu, quartier Nyamugo, précisément sur
avenue Ambe avec une superficie de 534 601 Km2.
Il est limité : - A l'Est par l'A.S d'Ibanda,
l'A.S Muhungu,
- A l'Ouest par l'A.S Uzima,
- Au nord par l'A.S Neema et quartier Kasali,
- Au sud par le pont Kibonge et Buholo VI (à
8eme CEPAC).
2.3 Echantillonnage
2.3.1 Population cible
Notre population cible sont les enfants âgés de 0
à 5 ans dans l'Aire de Santé CBCA /Nyamugo.
2.3.2 Choix & taille de
l'échantillon
Pour la sélection des enfants de 0 à 5ans qui ont
participés à notre étude, nous avons opté pour un
échantillonnage occasionnel ; Sur le recueil des
échantillons a été effectuer au fur et à mesure
que ces enfants venaient à la CPS, la taille d'échantillon
était de 80 enfants, pendant une période de deux mois.
2.3.3 Critères
d'inclusion :
- Etre enfant de 0 à 5ans
- Etre présent à la séance de CPS les jours
de nos enquêtes
- Avoir accepté de participer à l'étude
2.4. Collecte des données
(Méthodes et techniques utilisées)
Nous avons fait recours aux techniques ci-après :
Questionnaire d'enquête, qui nous a servi à récolter les
données cadrant avec les facteurs associés aux parasitoses
digestives. Nous avons réalisé certains examens parasitologique
au laboratoire à la recherche des parasitoses intestinales tels
que :
1. Examens Direct de Selles : Les analyses
effectuées en parasitologie sont celles qui visent à
détecter : les parasites, les larves, les oeufs de parasites, les
kystes, les cellules (GB, GR), mais aussi les champignons (levures).
Principe : les selles sont
prélevées à une petite quantité et
mélangée avec la solution physiologique 0,9% ou 0,85%, les
parasites intestinaux sont visibles au microscope à l'objectif 10
fois(X) ou 40 fois(X).
Matériels et réactifs :Flacon
en plastique, pipette pasteur, lame porte objet, lamelle couvre objet,
microscope, baguette en plastique ou en bois
Réactif : le réactif
utilisé est le Nacl 0,9% ou 0,85%
Mode opératoire :
- Donner au patient un flacon avec bâtonnet,
- Demander au patient de faire les selles et mettre une petite
quantité des selles pour l'échantillon dans le flacon à
l'aide d'un bâtonnet,
- Mettre une à deux gouttes de l'eau physiologique sur la
lame,
- Ajouter une portion de l'échantillon moyennant la
tigette,
- Mélanger correctement et couvrir la préparation
avec une lamelle,Passer à la lecture à l'objectif 10X et 40X.
Résultats et interprétation :
Dans un examen Direct des Selles, les éléments suivants sont
retrouvés : Parasites mobiles, les larves de certains parasite, les
OEufs , les kystes, les levures, Globules blancs ,Globules
rouges.
2. Selles après coloration et Enrichissement de selles
selon Willis ainsi que Ritchie.
a. Concentration parasitaire à l'aide d'une
solution saline (Willis)
Intérêts : Méthode
recommandée pour: La recherche d'oeufs d'ankylostomes, d'ascaris,
d'H. nana, de Tænia, de trichocéphale
(méthode de choix pour le dépistagede l'ankylostome).
Principe :Les selles sont
mélangées à une solution saturée en Chlorure de
sodium, ce qui en augmente la densité. Les oeufs de parasites, plus
légers, flottent et montent à la surface, où ils peuvent
être prélevés.
MATÉRIELS : Flacons de 10 ml
(pénicilline), Applicateurs en bois, Lamelles de verre, Alcool, Ether,
Solution de Willis
MÉTHODE :
- Dans un flacon de pénicilline, placer un morceau de
selles d'environ 2 ml (2 cm3). Remplir le quart du flacon avec de la solution
de Willis,
- A l'aide d'un applicateur, écraser le morceau de selles
et bien le mélanger à la solution. Puis, remplir
complètement le flacon avec de la solution de Willis. La suspension doit
être parfaitement homogène,
- Déposer soigneusement une lamelle sur l'orifice du
flacon,
- Vérifier que la lamelle recouvre complètement le
liquide, sans bulle d'air. Laisser reposer 10 minutes, Retirer avec
précaution la lamelle à laquelle doit adhérer une goutte
du liquide ; Déposer la lamelle sur une lame et l'examiner
immédiatement au microscope, car la préparation se
dessèche très vite. Sinon, sceller la lamelle à la
vaseline-bougie,
- Faire varier la vis micrométrique pour chaque objet vu
dans le champ microscopique (car les oeufs ont tendance à coller
à la lamelle et ne sont pas nets immédiatement).
RITCHIE : Méthode recommandée
pour: La recherche des oeufs : les oeufs de Schistosoma mensoni et les
douves intestinales
MATÉRIELS : Centrifugeur
électrique, Tubes coniques à centrifuger de 15 ml, avec bouchons,
Flacons de pénicilline, Entonnoir, Gaze, Eprouvette graduée,
Ecouvillon-coton
RÉACTIFS : Formol à 10%),
Ether pur (ou à défaut essence ordinaire),Soluté
physiologique.
MÉTHODE AU FORMOL-ÉTHER
- Prendre un morceau de selles, L'écraser et le
mélanger à 10 ml de soluté physiologique,
- Filtrer à travers 2 couches de gaze dans un tube
à centrifuger portant des graduations de 1 0 ml et de 13 ml.
- Centrifuger 1 minute à vitesse moyenne. Rejeter le
surnageant. Si celui-ci est trouble, laver le culot une 2ème fois. Pour
cela, le mélanger à 10 ml de solutéPhysiologique.
Centrifuger 1 minute à vitesse moyenne et rejeter le surnageant.Ajouter
au culot 10 ml de formol à 10% (jusqu'à la graduation 10 ml).
- Bien délayer le culot et laisser reposer 5 minutes.
- Ajouter 3 ml d'éther ou d'essence (jusqu'à la
graduation13 ml). Boucher le tube, le retourner sur le côté et
l'agitervivement pendant 30 secondes.
- Déboucher avec précaution,Centrifuger 1 minute
à vitesse réduite.Le tube contiendra 4 couches:1ère couche
(éther), 2ème couche (débris), 3ème couche
(formol), 4ème couche (le culot).
- Décoller la 2ème couche du bout d'un applicateur
en bois, en glissant celui-ci entre la couche et les parois du tube. Renverser
le tube et rejeter tout le surnageant. A l'aide d'un écouvillon-coton,
racler tous les débris adhérant encore à
l'intérieur du tube.
- Bien mélanger le culot restant en tapotant doucement le
fond du tube.
- Déposer sur une lame 2 gouttes de culot. Ajouter 1
petite goutte de Lugol, uniquement à la 2ème goutte de
culot.Couvrir les 2 gouttes avec une lamelle. Examiner au
microscope.Préparation 1 (non colorée): utiliser des objectifs 1
0 x et 40 x, Préparation 2 (colorée): Utiliser un objectif 40
x.Echantillons de selles reçues dans du formol: Suivre la même
méthode, mais en remplaçant le soluté physiologique par de
l'eau distillée.
2.5. Variables
2.5.1 Variable
dépendante : C'est la fréquence de parasitose digestive.
2.5.2 Variables
indépendantes : Caractéristiques sociodémographiques
de nos enquêtés, Hygiène alimentaire de l'enfant,
Hygiène hydrique de l'enfant, Hygiène corporelle de l'enfant.
2.6. Traitements et Analyse des
données
Les logiciels Epie Info 2010 et Excel 2010, nous ont permis
d'analyser et traiter nos données.
2.7 Difficultés
rencontrées : Refus de certains couples mère - enfant
à nous livrer l'échantillon, mais cela a été
vaincu par la déconsidération ou l'annulation de son
questionnaire et Mépris de certains- couple mère enfant à
notre égard
2.8. Impact
prévu : Les résultats du présent travail
aideront aux prestataires de soins du sud - Kivu en général et
ceux de l'Aire de Santé CBCA/ Nyamugo en particulier
d'améliorer la prise en charge de parasitose digestive chez les enfants
de 0 à 5ans.
2.9 Considération
éthique : Des lettres ont été
adressées aux autorités sanitaires pour les informer et obtenir
leur accord avant le démarrage de la collecte des données. Le
consentement éclairé des enquêtés a
été demandé avant l'administration du questionnaire. La
collecte des données a été effectuée de
manière anonyme sans précision des noms des cibles. La
confidentialité sur les données collectées a
été préservée.
Chap. III :
RESULTATS
Après la descente sur terrain, les données que
nous avons obtenus auprès de nos enquêtés (80 enfant
âgés de 0 à 5ans) qui ont fait l'objet de nos recherches
sont représentés dans différents tableaux. En bas de
chaque tableau contient un commentaire qui explique les résultats
obtenus de nos analyses.
Tableau 1
Caractéristiques sociodémographiques des
enquêtés.
Variables
n=80
%
|
Tranche d'âge/ans
0 - 2
42 52,5
3 - 5
38 47,5
Sexe
Masculin
47 59
Feminin
33 41
Adresse
Ambe
16 20
Kawa
14 17,5
Kibonge
12 15
Lwama
12 15
Marché
15 19
Virunga
11 14
|
Ces résultats montrentque 52,5% des enfants sont dans la
tranche d'âge de 0 à 2 ans, 59% sont des masculins et 20% d'eux
vivent sur l'avenue Ambe.
Tableau 2 Hygiène
alimentaire de l'enfant.
Variables
n= 80
%
|
Habitude de manger les aliments crus
Oui
80 100
Types d'aliments mangés crus
Fruits
40 50
Salades
24 30
Canne à sucre
16 20
Lavage des aliments crus avant sa consommation
Oui
25 31
Non
55 69
Préparation de viande de porc et celle de vache
Bonne cuisson
38 47,5
Mauvaise cuisson
42 52,5
Congélation de viande avant sa cuisson
Oui
8 10
Non 72
90
Préférence de la viande saignante
Oui
6 7,5
Non
74 92,5
Habitude de manger le ramassis
Oui
76 95
Non
4 5
|
|
|
Il ressort de ces résultatsque 100% de nos
enquêtés sont habitués de manger les aliments crus et les
fruits sont plus mangés à cet état (50%) ; à
69% ces aliments sont mangés sans être lavé, 52,5% font une
mauvaise cuisson de la viande du porc et celle de vache et 95% ont l'habitude
de manger les ramassis.
Tableau 3 Hygiène
hydrique de l'enfant
Variables
n= 80
%
|
Provenance eau de boisson
Robinet
80 100
Traitement de l'eau de boisson avant sa consommation
Oui
8 10
Non
72 90
Méthodes de traitement de l'eau de boisson
Méthode physique
8 10
|
A la lumière de cesrésultats 100% de nos
enquêtés consomment l'eau de robinet, 90% ne la traite pas avant
qu'elle soit consommée et 10% utilisent la méthode physique pour
le traitement de l'eau de boisson.
Tableau 4 Hygiène
corporelle de l'enfant
Variables
n= 80
%
|
Lavage des mains avant de manger
Oui
74 92,5
Non
6 7,5
Utilisation de savon avant le repas
Oui
22 27,5
Non
58 72,5
Provenance eau baignade
Robinet
80 80
|
|
Au vu de Ces résultats 92,5% de nos
enquêtés font le lavage des mains avant de manger, 72,5 %
n'utilisent pas le savon avant de manger et 100% utilisent l'eau de robinet
pour se baigner.
Tableau 5 Installation
sanitaire familiale de l'enfant
Variables
n= 80
%
|
Présence d'une latrine familiale
Oui
80 100
Type de latrine familiale
Fausse arabe
78 97,5
Latrine moderne
2 2,5
Habitude de couvrir la toilette à fausse arabe
Oui
22 27,5
Non
58 72,5
|
Ces résultats confirment à 100% l'existence d'une
latrine familiale, 97,5% de cette dernière sont en fosse arabe et 72,5%
ne disposent pas de couvercles.
Tableau 6 Bilan du taux de
fréquence des parasitoses digestives chez nos enquêtés en
2020/A.S CBCA/ Nyamugo.
Variables
n= 80
%
|
Examens positifs
51
64
Ascaris lumbricoïde
22 27,5
Entamoeba histolytica
4 5
Strongyloide stercoralis
6 7,5
Trichuris trichiura
6 7,5
Trichomonas intestinalis
2 2,5
Entamoeba coli3 4
Tænia solium4
5
Schistosoma mensoni 2
2,5
Ankylostoma duodénal2 2,5
|
|
|
Dans tous les échantillons de selles analysés au
laboratoire du Centre de Santé Bien heureux, 64% hébergeaient
différents parasites dont (27,5%) Ascaris lumbricoides, (7,5%)
Strongyloide stercoralis, la même proportion pour Trichuris trichiura,
(5%) Entamoeba histolytica, même pourcentage pour Tænia solium,
(4%) Entamoeba coli. Le Trichomonas intestinalis, Schistosoma mansoni et
Ankylostoma duodénale sont les parasites rares chacun avec 2,5%.
Chap. IV DISCUSSIONS
4.1 Caractéristiques
sociodémographique des enquêtés
Ces résultats montrentque 59% de nos enquêtés
sont de sexe masculin, ce pourcentage est plus élevé à
celui de sexeféminin 41%, car nous avons enquêtés beaucoup
plus de masculins. Cette valeur concorde à celle observée par
NANFAH WODA MUREILLE Patricia(21), en 2008 à Bamako/Mali et cette
même valeur est supérieure à celle obtenue par
A Henri(23) en 2013.
4.2 Hygiène alimentaire
de l'enfant
A la lumière de ces résultats, 100% de nos
enquêtés sont habitués à manger les aliments crus,
50% préfèrent les fruits et 30% préfèrent les
salades, 69% ne lavent pas ces aliments avant qu'ils soient consommés,
52,5% font une mauvaise cuisson de viande de porc et celle de vache, 7,5%
préfèrent la viande saignante et 95% préfèrent
manger les ramassis.
Les salades, les fruits sont toujours mangés en
étant crus, mais ce qui nous préoccupe, c'est le non lavage de
ces aliments avant qu'ils soient consommés, car une nourriture
consommée crue sans être lavée ou quand elle est
préparée ou conservée dans des conditions d'insuffisances
d'hygièneconstitue un facteur associé aux parasitoses digestives
(14).
Ce même résultat montre que 52,5% font une mauvaise
cuisson de viande de porc et celle de vache, cette valeur est nettement
supérieure à celle observéepar,BMbienvenuen 2015 au C.S
Monseigneur Emmanuel Kataliko dans la zone de santé urbaine de Kadutu
(24). 7,5% préfèrent la viande saignante, or dans le cas de
taeniase l'infection se fait par aliment lors de l'ingestion des viandes de
porc malcuite (24). En outre les parasitoses digestives peuvent se transmettre
d'une personne à une autre, en particulier en cas d'insuffisance
d'hygiène (25). Nous osons croire qu'avec une telle mauvaise habitude on
s'expose à développer les parasitoses digestives en voie
d'infestation buccale.
4.3 Hygiène hydrique de
l'enfant
Il ressort de cesrésultats que 100% de nos
enquêtés boivent l'eau de robinet et 90% ne la traite pas avant
qu'elle soit consommée. Cette valeur est supérieure à
celle Observée parSoumana A, Kamaya M, Saidou D (26)en 2016 à
Niamey/Niger.Une eau souillée consommée sans
êtretraitée est considérée comme le
principalréservoir de ces parasites digestifs qui y persistent longtemps
sous forme d'oeufs, des kystes ou d'oocystes (24).
4.4 Hygiène corporelle de
l'enfant
Au vu de cesrésultats 7,5% ne font pas le lavage de mains
avant le repas, 72,5% n'utilisent pas le savon avant le repas, au moment
où la transmission est souvent indirecte par aliment, mais elle peut
être également directe par le contact des mains avec les
fèces (27).
4.5. Installation sanitaire
familiale de l'enfant.
Ces résultatsconfirment à 100% l'existence d'une
latrine familiale, 97,5% de cette dernière sont en fosse arabe et 72,5%
ne disposent pas des couvercles. Cette valeur est nettement
inférieureà celle observée par BM bienvenu (24), en 2015
au C.S Monseigneur Emmanuel Kataliko.
4.6. Bilan du taux de
fréquence des parasitoses digestives chez nos enquêtés en
2020/ A.S CBCA/ Nyamugo.
Le but de ce travail était de déterminer le taux de
fréquence de parasitoses digestives chez les enfants de 0 à 5 ans
dans l'A.S CBCA/ Nyamugo.
Les résultats de cette étude permettent
éventuellement de développer des mésuresdestinées
à limiter l'extension de ces affections. Les méthodes que nous
avons utilisées sur le terrain ne permettent que rarement de mettre en
évidence les formes végétatives de certains parasites du
tube digestif. Par ailleurs nous n'avons pas utilisés des
méthodes spécifiques pour la recherche de tænia saginata et
Entrerobius vermicularis (28). Sur ceux les taux que nous avons trouvés
sont certainement en dessous des taux réels qu'on devrait retrouver dans
cette Aire de Santé. Deces résultats obtenus il ressort que plus
de Trois quart(soit 64%) de nos enquêtés examinés
hébergeaient un ou plusieurs parasites du tube digestif.
La prévalence des helminthes intestinaux
identifiés sur les selles testées à Dakar entre 2004 et
2009 était de 20 ,3%. Cette valeur est nettement inférieur
à celle observée par Faye(29) en 2008, au nord du
Sénégal (précisément à Richard - Toll), qui
avait rapporté un taux global de 40% de porteurs de parasites
intestinaux chez des patients consultant.
Nos résultats sont en revanche plus élevés
que ceux obtenus dans d'autres pays africains, notamment en côte d'ivoire
(30) et en Ouganda, chez des patients séropositifs pour le VIH(31).
Cependant, contrairement à notre étude, ces différents
travaux ont été effectués chez les enfants
âgés de 4 à 15 ans, et non chez des sujets de 0 à
5ans. La prévalence des parasitoses intestinales identifiées sur
les selles testées au laboratoire du C.S Boyoma à Kisangani par
Serge. N (8) en 2008, par Delevoux au Niger(32), ils ont trouvé
respectivement 62%. Cette valeur est nettement inférieure à
celle dont nous avons trouvés (64%) en 2020 dans l'Aire de Santé
CBCA / Nyamugo. Cette même prévalence sur les selles
testées au laboratoire du C.S Mgr Emmanuel Kataliko dans la Zone de
Santé Urbaine de Kadutu par BM Bienvenu (24) en 2015 est de 91%.
Contrairement toujours à notre étude, ce travail a
été effectué chez les gestantes, et non chez de sujets de
0 à 5 ans.En effet cette fréquence élevée chez les
enfants âgés de 0 à 5 ans dans l'Aire de Santé CBCA
/ Nyamugo par le fait que nos enquêtés n'observent pas
l'hygiène de mains avant le repas et celle des aliments crus. En outre
nous avons constaté qu'un groupe de ces enfants consomme, l'eau de
robinet sans pour autant la traiter.
Notre étude montre que l'Ascaris lumbricoïde est
l'helminthiase la plus fréquente ou plus incriminée(27,5%),
suivie de Strongyloide stercoralis, la même proportion pour Trichuris
trichiura (7,5%). Dans son étude en milieu hospitalier à Abidjan,
Zo gouri (25) a montrépour sa part qu'Ascaris lumbricoides occupe la
première place (36,6%) suivie de Trichirus trichiura (33,2%) et Necator
americanus (30,2%).
La place prépondérante, de l'Ascaridiose, de
Strongyloide stercoralis, de Trichuris trichiura, de l'Ankylostomiase et du
portage des formes kystiques d'Entamoeba coli est une notion qui ressort de la
plupart des publications africaines (8, 23, 32).Ces résultats concordent
avec ceux de notre étude.Dans son étude, Serge (8) en 2008 trouve
à Boyoma une prévalence de 32,4% pour Ankylostoma
duodénale, 10,7% pour l'infestation à Ascaris lumbricoides et de
8,2 % pour Stronguloides stercoralis.
De nombreux auteurs (24,33,34) ont également montré
que Necator americanus et Ascaris lumbricoides représentaient la
majorité des parasites helminthes rencontrés dans les parasitoses
humaines en Afrique.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Au terme de notre étude portant sur étiologie et
fréquence de parasitoses digestives chez les enfants de 0 à 5 ans
dans l'Aire de Santé CBCA/Nyamugo et au vu de nos
résultats, nous avons abouti aux conclusions suivantes : Les sortes
des parasites rencontrés pouvant être variables selon les avenues.
Pour l'Aire de Santé CBCA/Nyamugo notre milieu d'étude, en
générale la fréquence de ces parasitoses digestives
était de 64%. Dans tous les échantillons de selles
analysés au laboratoire du Centre de Santé Bien heureux, 64%
hébergeaient différents parasites dont (27,5%) Ascaris
lumbricoides, (7,5%) Strongyloide stercoralis, la même proportion pour
Trichuris trichiura, (5%) Entamoeba histolytica, même pourcentage pour
Tænia solium, (4%) Entamoeba coli. Le Trichomonas intestinalis,
Schistosoma mansoni et Ankylostoma duodénale sont les parasites rares
chacun avec 2,5%. Cette parasitose digestive a été
expliquée par d'innombrables mauvaises habitudes exposant au
développement de toutes ces parasitoses digestives telles que :
Mauvaise hygiène de mains avant le repas et après selles,
consommation des aliments crus sans pour autant les laver et l'habitude de
manger les ramassis. En outre cette fréquence est élevée
par la mauvaise hygiène corporelle de l'enfant et alimentaire. Une
stratégie ou une politique d'assainissement à une grande
échelle, par nos autorités politico-administratives permettra de
diminuer la fréquence de ces parasitoses digestives chez les enfants de
0 à 5ans.
Nous recommandons aux:
- Personnels de santé d'informer les patients sur
l'importance des parasitoses digestives, de renforcer la sensibilisation en
encourageant les patients à pratiquer l'hygiène et en leur
expliquant diverses méthodes pour cela.
- Aux patients de suivreles conseils du personnel de
santé, de Bien suivre les mésures préventives traitements
pour éviter la contamination
- A la population d'inculquer les règles d'hygiène
de base à leurs enfants, de participer à l'assainissement de leur
milieu de vie et de Consulter les personnels soignants en cas de signes
suspect.
LES
REFERENCESBIBLIOGRAPHIQUES.
1. NDIAYE A contribution à l'étude des parasitoses
intestinales à l'institut de pédiatrie sociale de PIKINE
GUEDIAWAYE. Thèse pour obtenir le grade de docteur en pharmacie
(diplôme d'Etat) 2006,78p.
2. World Health organization .accelerating work to overcome the
global impact of neglected tropical diseases: A roadmap for implementation:
Executive summary.(2012)
3. OMS. Lutte contre les parasitoses intestinales en santé
publique.Comité experts. Bull OMS; 1988, 66, 23-24.
4. Becker, S.L.et al. Persistent digestive disorders in the
tropics: causative infectious pathogens and reference diagnostic tests. BMC
Infect.Dis13,37 (2013).
5. Lozano, R. et al. Global and regional mortality from 235
causes of death for 20 age groups in 1990 and 2010: a systematic analysis for
the Global Burden of Disease study 2010. Lancet 380, (2012).
6. MERTZ. In : COQUELIN JP-L-Amibiase à Madagascar en
1970. Thèse de diplôme d'état de docteur en médecine
université de Paris, 1971,26p
7. NOZIAS. J. P et DARTRYA., Examen coprologique en parasitologie
courante. CHPITIE Salpetrière 1985.
8. Serge N. Prévalence des parasitoses intestinales au
centre de santé Boyoma(Kisangani).Fac de
Méd.Kisangani.Congo.Thèse, 2008, p120.
9. IPS Sud Kivu, statistique 2013, p7
10. BCZS/KADUTU Rapport annuel, 2013,2014.
11. http//WWW//.Fr.Wikipedia.org/Wiki/
Etiologie.13h50 Mars 2020
12. http//WWW//.Fr.m.Wikipedia.Org>wiki>
Fréquence.14hMars 2020.
13. http// WWW//. Doctissimo.fr. Parasitoses
digestives-Doctissimo-Doctissimo.13h35Mars 2020
14.http//WWW//.Fr.Wikipedia.org/Wiki/
Enfant-Wikipédia.13h23Mars 2020
15.https://WWW//. Fr. Wikipédia. Org wiki Parasitoses intestinales -Wikipédia. 13h30 Mars
2020
16. M.Estelle MENU, Etude épidémiologique portant
sur la détection moléculaire d'un PANEL de Dix parasites
GASTRO-INTESTINAUX, à Marseille. Thèse, FacTph
d'université de Marseille, 2019P123
17. Bouchaud, O. et AUMAITRE, H. Diagnostic et traitement des
parasitoses digestives (sauf amibiase). Encyclopédie
Médico-Chirurgical e(EI Sevier-Paris)Gastroentérologie 9. 062. A
40. ; 1999, 13 p.
18. BOUREE, P. Parasitoses intestinales infantiles.
Encyclopédie Médico-chirurgicale (Ed. Scientifique et
Médicale. EL Servie SAS Paris, tout droit réservé)
Pédiatrie 4-0 15-F-l 0, Akos, Encyclopédie Pratique de
Médecine 8-1075-2000
19. GENTILINI, M. Les maladies parasitaires en Médecine
tropic.al .Flammarion, éd. Paris, 1993 ; 91-201
20. BITOUM, A. Anguillulose grave révélée
par la corticothérapie. La nouvelle presse médicale, 1972 :
1935-1937
21.- CHARLES, JUNOT. Traitement actuel en parasitologie.
Méd. Digest., 1992 ; XVIII
22. NANFAH WODA MUREILLE Patricia, Etude du poly parasitisme
intestinal à l'INRSP dans le district de BAMAKO/Mali, Thèse, 2008
p 117.
23 A. Henri, prévalence et facteurs de risque des
parasitoses intestinales chez les enfants en âge préscolaire de
l'A.S CBCA /Nyamugo. Cas spécifique sur l'Avenue Ambe. Fac. Tech de
Labo, TFC, 2013,
24. B. Muhindo. Bienvenu, prévalence de parasitose
intestinale chez les femmes enceintes fréquentant la CPN au C.S Mgr
Emmanuel KATALIKO. Fac. Tech de Labo, TFC, 2015,
25.Répartition d'Ascaris lumbricoides et Necator
americanus, et Trichuris trichiura Med .Afr.Noire,1969,16,(3), 269-278.
26. ZOUGOURI.B.B Aspects cliniques et traitements des
helminthiases intestinales, Abidjan
27. Soumana A, Kamaya M, Saidou D, Dima, Parasitoses intestinales
chez les enfants de moins de cinq ans à NIAMEY au Niger, Article
médical, 2016.
28. ROUGEMONT A., ROMAIN J., DENOIX. C. & QUILICCIM.
Prévalence des helminthiases intestinales dans la région de
Bamako (Mali). Intérêt de la technique de kato pour les
enquêtes de masse. Méd. Trop., 1974, 34, (1) 29-35.
29. GENTILINI M., BRUCKER G, LENOBLE R. Diagnostic Ed, Paris,
1983.
30. Faye B, Ndiaye JL, Tine RC, Gaye O. Interaction paludisme et
helminthiases intestinales au Sénégal : Influence du portage
des parasites intestinaux sur l'intensité de l'infection plasmodiale.
Bull Soc Pathol Exot 2008 ; 101 : 391-4.
31. Menan E, Rouamba E, Ouhon J, NebaviN, Adjecty T, Barro-kiki
P, et al. Helminthiases intestinales : Resultats de cinq années de
coprologie parasitaire à l'institut pasteur de cocody (Abidjan-cote
d'ivoire).Méd. Afr Noire 1997 ; 44 :415.
32. Mwambete KD, justin-Temu M, Peter. S. Prévalence and
management of intestinal helmenthiasis among HIV- Infected patients at
Muhimbili National Hospital. J.Int Assoc physicans AIDS care (chic) 2010;
9:150-6.
33. Delevoux M, Alarou A, Boureima S. Les parasitoses
intestinalis de l'enfant à Niamey(Niger). Ann pédiatrie,
paris ; 1989,36 ; n°10 ; 669 - 701.62%
34. BRUMPT L. C. Quelques réflexions à propos du
parasitisme sanguin et intestinal dans deux vilmlages d'Afrique centrale. Bull.
Soc. Path. Ex, 1972, 65, (2), 263-270.
35. DUPEYRON G. & CUSSET J N. Essais de traitement par
furoate d'entamide (Turamide). Afrique Med, 1966, 39,224-226.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX COUPLES MERES
ENFANTS DE 0 A 5 ANS EN CPS
I. Identification
1. Age .............................
2. Sexe ...........................
3. Adresse .............................
II. Hygiène alimentaire de l'enfant
6. L'habitude de manger les aliments crus
a)oui b) non
7. Si oui les quels ?
a) les fruits b) les salades
c)les cannes à sucre
d)
Autres..............................................................................................
8. Si oui les lavez-vous avant de les consommer ?
a)oui b) non
9. Préparation de la viande du porc et celle de vache
a) Bonne cuisson b) mauvaise
cuisson
1O.Congelation de la viande avant la cuisson
a)oui b) non
11. Préférence de la viande saignante
a)oui b) non
12. Habitude de manger les ramassis
a)oui b) non
III. Hygiène hydrique de l'enfant
13. Provenance eau de boisson
a) robinet b) source
c)rivière d) puits e)lac
14 .La traiterez-vous avant sa consommation ?
a)oui b) non
15. Si oui par quelle méthode la traiterez-vous ?
a) méthode physique b)
méthode chimique c) autres
IV.L'Hygiène corporelle de
l'enfant.
17. Hygiène de mains avant de manger
a)oui b) non
18. Si oui utilisez-vous le savon ?
a)oui b) non
19. Provenance eau baignade
a) source b) Rivière c)
Robinet d) puits e) lac
IV. Les installations sanitaires familiales de
l'enfant.
20. Présence d'une latrine familiale.
a)oui b) non
21. Si oui de quel type ?
a) fausse arabe b) latrine moderne (En cuve)
22. Si toilette à fausse arabe la couvrez-vous ?
a)non b) oui
V. Les analyses parasitologiques de selles
Type d'analyse
|
Résultat
|
Examen direct de selles
|
|
Selles après coloration
|
|
Enrichissement de selles selon : WILLIS
Ritchie
|
|
|
|