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Etude des possibilités d'atténuation et d'adaptation au changement climatique des riverains dans les zones forestières et péri-forestières de Tiddas (plateau central, Maroc).


par Abderrahmane Moatassim
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan-II - Ingénieur en agronomie & Option : Ecologie et Management des Ecosystèmes Naturels -EMEN 2019
  

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ANNEXES

ANNEXE 1 : Lexique des principaux termes utilisés.

Le glossaire ci-dessous propose les définitions de quelques termes spécifiques que les auteurs principaux considèrent comme appropriées dans le contexte du présent rapport.

(World Agroforestry Centre, 2012; DROUIN, C. 2012)

L'adaptation aux changements climatiques :

L'adaptation est définie comme le processus d'ajustement aux systèmes naturels ou humains, ou qui ont lieu au sein de ceux-ci, en réponse à des stimuli climatiques ou à leurs effets, réels ou prévus, et qui atténuent les dangers ou exploitent des possibilités avantageuses (GIEC, 2014b ; CCNUCC, n.d.a).

L'atténuation :

L'atténuation est définie comme une intervention humaine visant à réduire les sources ou renforcer les puits de gaz à effet de serre (GES) et d'autres substances. Elle peut directement ou indirectement contribuer à limiter les changements climatiques, notamment par le biais de la réduction d'émissions de matières particulaires pouvant directement altérer le bilan radiatif (par exemple carbone noir) ou par le biais de mesures qui contrôlent les émissions de monoxyde de carbone, d'oxydes d'azote, de composés organiques volatils et d'autres polluants pouvant altérer la concentration de l'ozone troposphérique, qui a des effets indirects sur le climat (GIEC, 2014 ; CCNUCC, n.d.a).

Agroforesterie :

L'agroforesterie se définit comme un ensemble de techniques d'utilisation des terres impliquant la combinaison d'arbres en plein développement, soit avec les cultures agricoles, soit avec l'élevage des animaux, soit avec les deux à la fois, simultanément ou de façon séquentielle sur la même unité de surface (BELIARD, 2015).

Agro-sylvo-pastoralisme :

Il s'agit d'une méthode d'agriculture qui concilie les arbres, la production végétale et la production animale en vue de favoriser la biodiversité.

Aléa :

(Hazard en anglais) est un phénomène résultant de facteurs ou de processus qui échappent, au moins en partie, au contrôle humain : inondation, cyclone, glissement de terrain, éruption volcanique, séisme, tsunami. L'aléa ne devient un risque qu'en présence d'enjeux humains, économiques et environnementaux, possédant une certaine vulnérabilité (fragilité).

Biodiversité :

Diversité biologique qui s'apprécie par la richesse en espèces (microorganismes, végétaux, animaux) d'un milieu, leur diversité génétique et les interactions de l'écosystème considéré avec ceux qui l'entourent (Petit Robert).

Bonne pratique :

Pratique qui fait consensus et qui est diffusée comme modèle à suivre. Ensemble des capacités, des ressources et des institutions d'un pays, d'un village, etc. qui lui permette de mettre en oeuvre des mesures d'adaptation efficaces.

Capacité d'adaptation :

Le potentiel ou la capacité d'un système, d'une région ou d'une communauté à s'adapter aux effets ou aux impacts d'un facteur de changement d'écosystèmes, de secteurs économiques, de systèmes humains.

Changement climatique :

La convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans son article premier, définit les changements climatiques comme des "changements qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l'atmosphère mondiale et qui viennent s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours des périodes comparables".

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Charge d'équilibre (Ce) :

Correspond à la charge que peut supporter un parcours sans compromettre sa pérennité. Elle tient

compte de la production du potentiel actuel des parcours, elle est égale au rapport entre la

production moyenne des parcours et les besoins du cheptel.

Charge réelle (Cr) :

Correspond à la charge imposée au parcours et elle est égale au rapport entre le nombre d'unités

petit bétail et la superficie des parcours, tout en sachant la durée de séjour (DS) est en moyenne de

6mois au niveau des parcours forestier de la zone étudiée (Cr = (Nbre UPB/S) /DS).

Contouring :

Techniques culturales en sillons mises en oeuvre exclusivement pour réduire le ruissellement et les

dégâts d'érosion (Roose, E., 1994).

Déforestation :

La déforestation est définie comme étant la conversion de la forêt à d'autres utilisations des terres

(agriculture, pâturage, création de réservoirs d'eau ou de centres urbains, etc.) ou réduction

importante et permanente du couvert forestier au-dessous du seuil minimal de 10 % (FAO, 2012 ;

Lanly, 2003 ; WWF, 2019).

Effet de serre :

Phénomène naturel qui retient une partie du rayonnement solaire dans l'atmosphère grâce à la

présence de gaz à effet de serre. Ce phénomène contribue à l'élévation de la température terrestre.

Les activités humaines renforcent ce phénomène par leurs émissions massives de gaz à effet de

serre (GES).

Evapotranspiration :

Phénomène d'évaporation et de transpiration, émission de vapeur d'eau passant du sol, des nappes

liquides par évaporation et par la transpiration des plantes, dans l'atmosphère (Petit Robert). Ce

phénomène contribue à l'humidification et au rafraîchissement de l'air.

Faire-valoir direct :

Mode d'exploitation d'une propriété agricole, où la terre est cultivée par le propriétaire lui-même.

Fermage :

Terme qui désigne la location d'une exploitation agricole.

Dans ce bail, le propriétaire loue l'exploitation à un preneur (le fermier), lequel paye un loyer pour

avoir la possibilité de cultiver la terre.

Gaz à effet de serre :

Gaz naturellement présent dans l'atmosphère participant au phénomène de réchauffement

climatique.

Ces gaz sont émis en grande quantité par les activités humaines, conduisant à renforcer le

phénomène d'effet de serre et le réchauffement. Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde

de carbone (C02) et le méthane (CH4).

GIEC :

Crée en 1988, le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat est chargé de suivre

l'évolution scientifique du réchauffement climatique.

Le GIEC produit régulièrement des rapports qui confirment le rôle de l'action humaine dans le

réchauffement climatique et énoncent des prévisions de l'ampleur de ce réchauffement.

Jachère :

La jachère peut se définir comme étant une terre non ensemencée ou encore non cultivée pendant

une période de temps bien déterminé afin de permettre la reconstitution de la fertilité du sol

(LOUPPE, 1998).

Labour isohypse :

Techniques culturales orientées selon les courbes de niveau.

Longueur de la période de croissance :

Période au cours de la saison agricole durant laquelle les conditions de pluviométrie et de

température sont adéquates pour permettre la croissance et le développement des cultures.

Métayage :

Le métayage est un mode de location de la terre entre le propriétaire d'une parcelle et un locataire

ou métayer (celui qui prend en location) où il n'y a aucun versement d'argent pour la location, mais

le partage de la récolte en deux parties égales entre le propriétaire et le locataire.

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Il faut signaler que dans certaines régions et à certaines époques, on fait le partage d'une autre façon : « deux tiers pour le propriétaire et un tiers pour le locataire » (Dovonou-Vinagbe, 2017 ; Moyen, n.d.).

Multiséculaire :

Effritement de la solidarité en milieu rural ; crise de l'autorité parentale (Yanon et Ndiaye, 2011). Pratiques antiérosives :

Il s'agit de techniques culturales, selon les courbes de niveau, mises en oeuvre exclusivement pour réduire le ruissellement et les dégâts d'érosion.

Parc agroforestier :

Les parcs agroforestiers sont des terrains clos ou ouverts, couverts d'arbres ou d'essences forestières entretenus par les propriétaires et sur lesquels sont pratiqués de manière intégrée des activités d'élevage et d'agriculture.

Réchauffement climatique :

Phénomène de réchauffement dû à l'augmentation massive de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qui contribue à renforcer le phénomène d'effet de serre. L'expression de « réchauffement climatique » renvoie à la modification du climat d'origine anthropique.

Résilience :

La capacité des systèmes sociaux, économiques et environnementaux à faire face à un événement, à une tendance ou à une perturbation dangereuse, à réagir ou à se réorganiser de façon à conserver leur fonction, leur identité et leur structure essentielle tout en maintenant leur capacité d'adaptation, d'apprentissage et de transformation (GIEC, 2014).

Risque :

Probabilité qu'un événement dommageable survienne. Le risque résulte de la conjonction d'un aléa, d'enjeux et de vulnérabilité. Le risque est construit socialement, il s'agit d'un « danger qui a pris forme dans des controverses, des textes, des dispositifs, des mobilisations et qui, progressivement, s'est imposé comme problème touchant la collectivité et appelant une intervention publique » (Claude Gilbert).

Scénarios RCP :

RCP (pour Representative Concentration Pathway) sont quatre scénarios de trajectoire du forçage radiatif jusqu'à l'horizon 2300. Ces scénarios ont été établis par GIEC pour son cinquième rapport, AR5 (IPCC Fifth Assessment Report).

Sylviculture :

Culture et entretien des forêts.

Urbanisation :

Conversion de terres à l'état naturel, exploitées (à des fins agricoles, par exemple) ou non, en zones urbaines ; le processus va de pair avec un exode rural, une proportion croissante de la population venant s'installer dans des établissements définis comme des « centres urbains ».

Vulnérabilité :

La propension ou bien la prédisposition à être affecté négativement. La vulnérabilité englobe une variété de concepts et d'éléments, y compris la sensibilité ou la susceptibilité de nuisance et le manque de capacité à faire face et d'adapter (GIEC, 2014).

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ANNEXE 2 : Ecosystèmes forestiers du plateau central de subéraies et de tétraclinaies.

La région méditerranéenne s'individualise par de nombreuses originalités physiques et écologiques qui confèrent à sa biodiversité une valeur patrimoniale mondiale.

Le royaume du Maroc couvre une superficie de 710.850 km2 avec 500 km de côte méditerranéenne et 3000 km de côte atlantique. Sa situation géographique et ses importantes chaînes de montagnes, l'Atlas et le Rif, lui confèrent une grande variété bioclimatique (humide à saharien) et une importante diversité biologique : 4500 taxons dont 537 endémiques (Hammoudi, 2002).

Les formations forestières naturelles, qui abritent l'essentiel de cette biodiversité, couvrent plus de 9 millions d'hectares y compris les nappes alfatières. La majorité de ces formations se trouve dans des bioclimats aride et semi-aride.

Les essences feuillues (chêne vert, chêne liège, chêne tauzin, arganier, etc.) représentent près de 41 %, les nappes alfatières 35 %, les conifères 13 %. Le reste, soit 11 %, est formé d'essences diverses et de maquis d'essences secondaires. Les boisements artificiels, pour leur part, couvrent près de 520.000 ha ; les reboisements privés et collectifs en représentent respectivement 9 % et 17 % (FAO, 2016).

Par ailleurs, d'autres rôles non négligeables sont assurés par les espaces forestiers marocains sur le plan environnemental et le bien-être de la population. Ils assurent la protection des sols contre l'érosion et la préservation de sa fertilité, la régulation du régime hydrique et la défense des infrastructures de base (notamment routières). Ils contribuent efficacement à la protection de barrages contre l'envasement en améliorant ses retenues d'eau pour l'équivalent d'irrigation de plus de 10.000 ha/an (FAO, op.cit.).

Cependant, les écosystèmes forestiers sont au coeur du débat et de la problématique des changements climatiques en raison de leur double rôle de puits et de sources de carbone.

Le changement des conditions d'humidité et des régimes de perturbation constituent une préoccupation clé du secteur forestier du plateau central et Rif ; il est probable que le réchauffement des températures augmente la fréquence des feux de forêt et agrandisse les zones d'activité des ravageurs forestiers.

En effet, l'augmentation de perturbations telles que les infestations d'insectes et les incendies pourraient entraîner de rapides changements structuraux et fonctionnels des forêts.

En outre, les conséquences sociales et économiques du changement climatique dépendront fortement de la nature et du rythme du CC ; de la réaction des écosystèmes forestiers ; de la sensibilité des autorités locales aux impacts du changement climatique et des Stratégies et/ou Politiques implantées en vue de réduire la vulnérabilité des écosystèmes forestiers face au changement climatique ; de l'évolution démographique et de la capacité d'adaptation des collectivités concernées.

99

SUBERAIES

Les forêts méditerranéennes couvrent environ 81 millions d'hectares (9,4% de la superficie forestière mondiale) et sont constituées d'une mosaïque d'essences forestières, principalement des feuillus (environ 60%) (MUGNOSSA et al., 2000). La part des suberaies ne dépasse pas les 9%, soit une superficie très restreinte de 2,7 millions d'hectares répartie autours de 7 pays : 33% au Portugal, 23% en Espagne, 1% en France, 10% en Italie, 15% au Maroc, 21% en Algérie et 3% en Tunisie (ARONSON et al.,2009).

Le Maroc occupe ainsi le 4ème rang mondial. Ces forêts produisent une grande quantité de liège (environ 300 millions de kg/an) dont 87% vient d'Europe (55% du Portugal, 28% d'Espagne, 1% de France et 3% d'Italie) et le reste de l'Afrique du Nord (4% du Maroc, 3% de Tunisie).

Au Maroc, le chêne liège est d'une une superficie de près de 400 000 ha, représente environ 15 % des subéraies au niveau mondial. Cependant, la production totale du liège n'atteint que 5 % environ de l'ensemble de la production mondiale. Sur l'ensemble des subéraies, seuls 188.000 hectares sont effectivement aménagés, soit 68 % environ.

La figure ci-dessous représente de façon simplifiée la répartition zonale du chêne liège.

Figure 17. Distribution naturelle de l'aire géographique du chêne-liège (Quercus suber). Source : Houston Durrant et al. (2016).

La subéraie nationale s'étend depuis les plaines du littoral atlantique jusqu'au Rif et au Moyen Atlas. Les principaux massifs s'observent dans le Rif, le Moyen-Atlas, le Plateau Central et la Meseta occidentale, alors que sa présence dans le Haut-Atlas est relativement peu importante.

Les subéraies de la Maâmora et de Larache représentent à elles seules 44% de la superficie totale. Les subéraies aménagées du Moyen atlas couvrent de leur part une superficie d'environ 28 261 ha (22%), dont la subéraie de Bab-Azhar située dans le Moyen Atlas Oriental représente plus de 44% (12.469 ha).

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Par ailleurs, elles s'insèrent entre le niveau de la mer et 1600 m, et occupent les plaines et les basses altitudes où les substrats sont siliceux (sable, quartzite...), ce qui atténue d'une manière non négligeable le nombre des espèces du cortège floristique.

Les subéraies marocaines correspondent aux bioclimats subhumide, humide et perhumide en variantes chaudes, tempérées et fraiches et exceptionnellement, le semi-aride chaud et tempéré. Dans les régions bien arrosées, les subéraies encore bien conservées offrent un cortège dominé par des Ericacées (Erica arborea) ou des Cistacées (Cistus ladaniferus, Cistus Villosus) et des labiées (Lavandula stoechas).

Ces paysages forestiers des zones humides ou subhumides sont relayés, en zone moins arrosées comme dans le Mâamora et les basses altitudes du Plateau central, par des écosystèmes au sein desquels les structures sont beaucoup moins touffues. Lorsqu'il est encore préservé, leur sous-bois est dominé en Mâamora par Teline linifolia, Pistacia lentiscus, ou Thymelaea lythroides, Pyrus mâamorensis (cf. figure 18). Ailleurs les cistacées l'emportent largement.

Teline linifolia Pistacia lentiscus Thymelaea lythroides

Figure 18. Associations du chêne liège.

Cependant, le phénomène fréquent de dépérissement des peuplements de chênes liège est observé pratiquement dans tous les pays producteurs de liège. Les évaluations des causes du dépérissement sont variables selon les auteurs. On peut d'une façon générale considérer que le dépérissement des chênes résulte de multiples interactions (Amandier, 2006).

Les principaux facteurs de prédisposition associés au déclin des peuplements de chênes liège se résument comme suit (BEN JAMAA et PIAZZETTA, 2006) :

· Délaissement des suberaies ;

· Exploitation intensive ;

· Agriculture céréalière ;

· Perturbation au niveau du sol (érosion, chimie du sol, acidification) ;

· Utilisation de machines agricoles ;

· Pâturage intensif ;

· Déliègeage mal effectué.

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TETRACLINAIES

Le Thuya de Maghreb dont le nom scientifique est le Tetraclinis articulata (Vahl) Mast, a été décrit par Vahl en 1791 sous le nom de Thuya articulata, puis il a été reporté au genre Tetraclinis par Benth (1883) (Toumi, 2009). Elle est appelée « Thuya de Maghreb » « Thuya de Berberie » l'arbre de vie mauresque, en arabe on l'appelle « Araar Berhouch » que l'on peut traduire par « le faux cyprès ».

Tetraclinis articulata est principalement une espèce nord-africaine qui occupe des versants sud du pourtour méditerranéen, où elle peut être considérée comme endémique (Toumi et al., 2008a), si l'on excepte les quelques populations européennes.

Cette essence n'atteint son plein développement que dans le nord-ouest de l'Afrique, c'est-à-dire dans les pays du Maghreb, d'où son appellation : Thuya de Maghreb. Il a une zone naturelle qui couvre l'Afrique du Nord avec une superficie d'environ 1 million d'hectares (Roloff et al., 2009).

L'aire de répartition (cf. figure 19) englobe essentiellement le Maroc, avec quelques 566.000 ha actuels, notamment depuis l'Anti-Atlas et la région d'Ifni-Agadir-Essaouira, les pieds-monts et contreforts du Haut Atlas jusqu'au Moyen Atlas et les versants du Rif, au littoral méditerranéen.

Peuplement de Tetraclinis articulata.

Figure 19. Aire de répartition naturelle de Thuya de berberie (Roloff et al., 2009).

Tetraclinis articulata est une espèce très polyvalente qui s'adapte bien à l'usage forestier (Baeza et al., 1991a y b), c'est pour cela que plusieurs auteurs la recommandent pour la restauration des écosystèmes semi-arides (Cortina, et al., 2004 ; Montoya, 1993 ; Ruíz de la Torre, 1996). La FAO (1989), elle aussi, recommande son usage forestier dans les pays du Maghreb.

La reproduction ou la propagation de l'espèce moyennant la production végétale passe essentiellement par la production des plants en pépinière à partir des lits de semences qui permettent une germination rapide et efficace.

102

La propagation en pépinière est la plus simple et la plus rapide en termes de production, ce qui lui confère un intérêt particulier, dans le sens où la compréhension de l'influence des facteurs environnementaux qui affectent la germination permet d'envisager la propagation de l'espèce avec une certaine garantie de réussite (Herranz et al., 2002) :

a) Elle favorise une meilleure compréhension de la phénologie de l'espèce en matière de prévision des périodes les plus favorables pour l'installation des plantules dans la nature (Lentz & Johnson, 1998) ;

b) Elle permet de connaitre la tendance des espèces à constituer des banques édaphiques de semences à caractère transitoire ou permanent (sensu Thompson & Grime, 1979), en fonction de l'existence ou de l'absence des mécanismes de dormance (Milberg, 1994 ; Washitani et al., 1997), quoique dans le cas de Tetraclinis, de tels banques sont inexistants ;

c) Elle facilite l'obtention de la plante en pépinière (Lentz & Johnson, 1998), ainsi que la réalisation d'essais de la faculté germinative antérieurs à la préservation des semences dans des banques de germoplaste (Gómez-Campo, 1985 ; Cabello et al., 1998).

Certaines espèces peuvent causer des dégâts limités à diverses parties de sa morphologie. Toutefois, ces espèces ne se considèrent pas comme étant des parasites spécifiques. Dans tous les cas recensés, on a trouvé des espèces qui apparaissent associées à d'autres cupressacées.

Le cas le plus connu est celui du lépidoptère Pseudococcyx tessulantana Staudinger, 1870 (famille des Tortricidae, qui peut se nourrir des graines de Tetraclinis articulata. Cette mite constitue le principal parasite potentiel de cette plante dans la chaine de montagne de Carthagène, étant donné qu'elle endommage 20 à 30% du nombre total des graines (ce pourcentage peut varier avec les années de sécheresse) (Templado, 1974).

On peut trouver également d'autres espèces d'arthropodes qui endommagent le fruit, comme certains homoptères cochenilles qui vivent sur la surface des fruits immatures.

Age

Masculin

Féminin

Total

< 14 ans

 
 
 

14 à 30 ans

 
 
 

30 à 60 ans

 
 
 

> 60 ans

 
 
 

Numéro du ménage :

Date d'entretien :

Unité Territoriale :

Douar :

Chef de ménage :

A. IDENTIFICATION

C. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES

3. Habitat et Distance : ? Habitat :

2. Niveau d'éducation du chef du ménage

ENéant EPréscolaire EPrimaire ESecondaire collégial
ESecondaire qualifiant ESupérieur

5. Activité principale

EAgriculture EElevage

EPratique Forestière EAutre : (définir)

1. Composition du ménage

v A la forêt :

v Au poste forestier :

v Au siège de la commune :

En dur : Semi-dur :

Terre : Pierre :

Autre :

QUESTIONNAIRE

ZFP de Tiddas et les changements climatiques

? Distance :

103

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo