ANNEXES
ANNEXE 1 : Lexique des principaux termes
utilisés.
Le glossaire ci-dessous propose les définitions de
quelques termes spécifiques que les auteurs principaux
considèrent comme appropriées dans le contexte du présent
rapport.
(World Agroforestry Centre, 2012; DROUIN, C.
2012)
L'adaptation aux changements climatiques :
L'adaptation est définie comme le processus
d'ajustement aux systèmes naturels ou humains, ou qui ont lieu au sein
de ceux-ci, en réponse à des stimuli climatiques ou à
leurs effets, réels ou prévus, et qui atténuent les
dangers ou exploitent des possibilités avantageuses (GIEC, 2014b ;
CCNUCC, n.d.a).
L'atténuation :
L'atténuation est définie comme une intervention
humaine visant à réduire les sources ou renforcer les puits de
gaz à effet de serre (GES) et d'autres substances. Elle peut directement
ou indirectement contribuer à limiter les changements climatiques,
notamment par le biais de la réduction d'émissions de
matières particulaires pouvant directement altérer le bilan
radiatif (par exemple carbone noir) ou par le biais de mesures qui
contrôlent les émissions de monoxyde de carbone, d'oxydes d'azote,
de composés organiques volatils et d'autres polluants pouvant
altérer la concentration de l'ozone troposphérique, qui a des
effets indirects sur le climat (GIEC, 2014 ; CCNUCC, n.d.a).
Agroforesterie :
L'agroforesterie se définit comme un ensemble de
techniques d'utilisation des terres impliquant la combinaison d'arbres en plein
développement, soit avec les cultures agricoles, soit avec
l'élevage des animaux, soit avec les deux à la fois,
simultanément ou de façon séquentielle sur la même
unité de surface (BELIARD, 2015).
Agro-sylvo-pastoralisme :
Il s'agit d'une méthode d'agriculture qui concilie les
arbres, la production végétale et la production animale en vue de
favoriser la biodiversité.
Aléa :
(Hazard en anglais) est un phénomène
résultant de facteurs ou de processus qui échappent, au moins en
partie, au contrôle humain : inondation, cyclone, glissement de terrain,
éruption volcanique, séisme, tsunami. L'aléa ne devient un
risque qu'en présence d'enjeux humains, économiques et
environnementaux, possédant une certaine vulnérabilité
(fragilité).
Biodiversité :
Diversité biologique qui s'apprécie par la
richesse en espèces (microorganismes, végétaux, animaux)
d'un milieu, leur diversité génétique et les interactions
de l'écosystème considéré avec ceux qui l'entourent
(Petit Robert).
Bonne pratique :
Pratique qui fait consensus et qui est diffusée comme
modèle à suivre. Ensemble des capacités, des ressources et
des institutions d'un pays, d'un village, etc. qui lui permette de mettre en
oeuvre des mesures d'adaptation efficaces.
Capacité d'adaptation :
Le potentiel ou la capacité d'un système, d'une
région ou d'une communauté à s'adapter aux effets ou aux
impacts d'un facteur de changement d'écosystèmes, de secteurs
économiques, de systèmes humains.
Changement climatique :
La convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC), dans son article premier, définit les changements
climatiques comme des "changements qui sont attribués directement ou
indirectement à une activité humaine altérant la
composition de l'atmosphère mondiale et qui viennent s'ajouter à
la variabilité naturelle du climat observée au cours des
périodes comparables".
96
Charge d'équilibre (Ce) :
Correspond à la charge que peut supporter un parcours
sans compromettre sa pérennité. Elle tient
compte de la production du potentiel actuel des parcours, elle
est égale au rapport entre la
production moyenne des parcours et les besoins du cheptel.
Charge réelle (Cr) :
Correspond à la charge imposée au parcours et
elle est égale au rapport entre le nombre d'unités
petit bétail et la superficie des parcours, tout en
sachant la durée de séjour (DS) est en moyenne de
6mois au niveau des parcours forestier de la zone
étudiée (Cr = (Nbre UPB/S) /DS).
Contouring :
Techniques culturales en sillons mises en oeuvre exclusivement
pour réduire le ruissellement et les
dégâts d'érosion (Roose, E., 1994).
Déforestation :
La déforestation est définie comme étant
la conversion de la forêt à d'autres utilisations des terres
(agriculture, pâturage, création de
réservoirs d'eau ou de centres urbains, etc.) ou réduction
importante et permanente du couvert forestier au-dessous du
seuil minimal de 10 % (FAO, 2012 ;
Lanly, 2003 ; WWF, 2019).
Effet de serre :
Phénomène naturel qui retient une partie du
rayonnement solaire dans l'atmosphère grâce à la
présence de gaz à effet de serre. Ce
phénomène contribue à l'élévation de la
température terrestre.
Les activités humaines renforcent ce
phénomène par leurs émissions massives de gaz à
effet de
serre (GES).
Evapotranspiration :
Phénomène d'évaporation et de
transpiration, émission de vapeur d'eau passant du sol, des nappes
liquides par évaporation et par la transpiration des
plantes, dans l'atmosphère (Petit Robert). Ce
phénomène contribue à l'humidification et
au rafraîchissement de l'air.
Faire-valoir direct :
Mode d'exploitation d'une propriété agricole,
où la terre est cultivée par le propriétaire
lui-même.
Fermage :
Terme qui désigne la location d'une exploitation
agricole.
Dans ce bail, le propriétaire loue l'exploitation
à un preneur (le fermier), lequel paye un loyer pour
avoir la possibilité de cultiver la terre.
Gaz à effet de serre :
Gaz naturellement présent dans l'atmosphère
participant au phénomène de réchauffement
climatique.
Ces gaz sont émis en grande quantité par les
activités humaines, conduisant à renforcer le
phénomène d'effet de serre et le
réchauffement. Les principaux gaz à effet de serre sont le
dioxyde
de carbone (C02) et le méthane (CH4).
GIEC :
Crée en 1988, le Groupe Intergouvernemental sur
l'Evolution du Climat est chargé de suivre
l'évolution scientifique du réchauffement
climatique.
Le GIEC produit régulièrement des rapports qui
confirment le rôle de l'action humaine dans le
réchauffement climatique et énoncent des
prévisions de l'ampleur de ce réchauffement.
Jachère :
La jachère peut se définir comme étant
une terre non ensemencée ou encore non cultivée pendant
une période de temps bien déterminé afin
de permettre la reconstitution de la fertilité du sol
(LOUPPE, 1998).
Labour isohypse :
Techniques culturales orientées selon les courbes de
niveau.
Longueur de la période de croissance
:
Période au cours de la saison agricole durant laquelle
les conditions de pluviométrie et de
température sont adéquates pour permettre la
croissance et le développement des cultures.
Métayage :
Le métayage est un mode de location de la terre entre
le propriétaire d'une parcelle et un locataire
ou métayer (celui qui prend en location) où il
n'y a aucun versement d'argent pour la location, mais
le partage de la récolte en deux parties égales
entre le propriétaire et le locataire.
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Il faut signaler que dans certaines régions et à
certaines époques, on fait le partage d'une autre façon : «
deux tiers pour le propriétaire et un tiers pour le locataire »
(Dovonou-Vinagbe, 2017 ; Moyen, n.d.).
Multiséculaire :
Effritement de la solidarité en milieu rural ; crise de
l'autorité parentale (Yanon et Ndiaye, 2011). Pratiques
antiérosives :
Il s'agit de techniques culturales, selon les courbes de niveau,
mises en oeuvre exclusivement pour réduire le ruissellement et les
dégâts d'érosion.
Parc agroforestier :
Les parcs agroforestiers sont des terrains clos ou ouverts,
couverts d'arbres ou d'essences forestières entretenus par les
propriétaires et sur lesquels sont pratiqués de manière
intégrée des activités d'élevage et
d'agriculture.
Réchauffement climatique :
Phénomène de réchauffement dû à
l'augmentation massive de la concentration de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère qui contribue à renforcer le phénomène
d'effet de serre. L'expression de « réchauffement climatique »
renvoie à la modification du climat d'origine
anthropique.
Résilience :
La capacité des systèmes sociaux,
économiques et environnementaux à faire face à un
événement, à une tendance ou à une perturbation
dangereuse, à réagir ou à se réorganiser de
façon à conserver leur fonction, leur identité et leur
structure essentielle tout en maintenant leur capacité d'adaptation,
d'apprentissage et de transformation (GIEC, 2014).
Risque :
Probabilité qu'un événement dommageable
survienne. Le risque résulte de la conjonction d'un aléa,
d'enjeux et de vulnérabilité. Le risque est construit
socialement, il s'agit d'un « danger qui a pris forme dans des
controverses, des textes, des dispositifs, des mobilisations et qui,
progressivement, s'est imposé comme problème touchant la
collectivité et appelant une intervention publique » (Claude
Gilbert).
Scénarios RCP :
RCP (pour Representative Concentration Pathway) sont quatre
scénarios de trajectoire du forçage radiatif jusqu'à
l'horizon 2300. Ces scénarios ont été établis par
GIEC pour son cinquième rapport, AR5 (IPCC Fifth Assessment Report).
Sylviculture :
Culture et entretien des forêts.
Urbanisation :
Conversion de terres à l'état naturel,
exploitées (à des fins agricoles, par exemple) ou non, en zones
urbaines ; le processus va de pair avec un exode rural, une proportion
croissante de la population venant s'installer dans des établissements
définis comme des « centres urbains ».
Vulnérabilité :
La propension ou bien la prédisposition à
être affecté négativement. La vulnérabilité
englobe une variété de concepts et d'éléments, y
compris la sensibilité ou la susceptibilité de nuisance et le
manque de capacité à faire face et d'adapter (GIEC, 2014).
98
ANNEXE 2 : Ecosystèmes forestiers du
plateau central de subéraies et de tétraclinaies.
La région méditerranéenne s'individualise
par de nombreuses originalités physiques et écologiques qui
confèrent à sa biodiversité une valeur patrimoniale
mondiale.
Le royaume du Maroc couvre une superficie de 710.850 km2 avec
500 km de côte méditerranéenne et 3000 km de côte
atlantique. Sa situation géographique et ses importantes chaînes
de montagnes, l'Atlas et le Rif, lui confèrent une grande
variété bioclimatique (humide à saharien) et une
importante diversité biologique : 4500 taxons dont 537 endémiques
(Hammoudi, 2002).
Les formations forestières naturelles, qui abritent
l'essentiel de cette biodiversité, couvrent plus de 9 millions
d'hectares y compris les nappes alfatières. La majorité de ces
formations se trouve dans des bioclimats aride et semi-aride.
Les essences feuillues (chêne vert, chêne
liège, chêne tauzin, arganier, etc.) représentent
près de 41 %, les nappes alfatières 35 %, les conifères 13
%. Le reste, soit 11 %, est formé d'essences diverses et de maquis
d'essences secondaires. Les boisements artificiels, pour leur part, couvrent
près de 520.000 ha ; les reboisements privés et collectifs en
représentent respectivement 9 % et 17 % (FAO, 2016).
Par ailleurs, d'autres rôles non négligeables
sont assurés par les espaces forestiers marocains sur le plan
environnemental et le bien-être de la population. Ils assurent la
protection des sols contre l'érosion et la préservation de sa
fertilité, la régulation du régime hydrique et la
défense des infrastructures de base (notamment routières). Ils
contribuent efficacement à la protection de barrages contre l'envasement
en améliorant ses retenues d'eau pour l'équivalent d'irrigation
de plus de 10.000 ha/an (FAO, op.cit.).
Cependant, les écosystèmes forestiers sont au
coeur du débat et de la problématique des changements climatiques
en raison de leur double rôle de puits et de sources de carbone.
Le changement des conditions d'humidité et des
régimes de perturbation constituent une préoccupation clé
du secteur forestier du plateau central et Rif ; il est probable que le
réchauffement des températures augmente la fréquence des
feux de forêt et agrandisse les zones d'activité des ravageurs
forestiers.
En effet, l'augmentation de perturbations telles que les
infestations d'insectes et les incendies pourraient entraîner de rapides
changements structuraux et fonctionnels des forêts.
En outre, les conséquences sociales et
économiques du changement climatique dépendront fortement de la
nature et du rythme du CC ; de la réaction des écosystèmes
forestiers ; de la sensibilité des autorités locales aux impacts
du changement climatique et des Stratégies et/ou Politiques
implantées en vue de réduire la vulnérabilité des
écosystèmes forestiers face au changement climatique ; de
l'évolution démographique et de la capacité d'adaptation
des collectivités concernées.
99
SUBERAIES
Les forêts méditerranéennes couvrent
environ 81 millions d'hectares (9,4% de la superficie forestière
mondiale) et sont constituées d'une mosaïque d'essences
forestières, principalement des feuillus (environ 60%) (MUGNOSSA et al.,
2000). La part des suberaies ne dépasse pas les 9%, soit une superficie
très restreinte de 2,7 millions d'hectares répartie autours de 7
pays : 33% au Portugal, 23% en Espagne, 1% en France, 10% en Italie, 15% au
Maroc, 21% en Algérie et 3% en Tunisie (ARONSON et al.,2009).
Le Maroc occupe ainsi le 4ème rang mondial.
Ces forêts produisent une grande quantité de liège (environ
300 millions de kg/an) dont 87% vient d'Europe (55% du Portugal, 28% d'Espagne,
1% de France et 3% d'Italie) et le reste de l'Afrique du Nord (4% du Maroc, 3%
de Tunisie).
Au Maroc, le chêne liège est d'une une superficie
de près de 400 000 ha, représente environ 15 % des
subéraies au niveau mondial. Cependant, la production totale du
liège n'atteint que 5 % environ de l'ensemble de la production mondiale.
Sur l'ensemble des subéraies, seuls 188.000 hectares sont effectivement
aménagés, soit 68 % environ.
La figure ci-dessous représente de façon
simplifiée la répartition zonale du chêne liège.
Figure 17. Distribution naturelle de l'aire
géographique du chêne-liège (Quercus suber).
Source : Houston Durrant et al. (2016).
La subéraie nationale s'étend depuis les plaines
du littoral atlantique jusqu'au Rif et au Moyen Atlas. Les principaux massifs
s'observent dans le Rif, le Moyen-Atlas, le Plateau Central et la Meseta
occidentale, alors que sa présence dans le Haut-Atlas est relativement
peu importante.
Les subéraies de la Maâmora et de Larache
représentent à elles seules 44% de la superficie totale. Les
subéraies aménagées du Moyen atlas couvrent de leur part
une superficie d'environ 28 261 ha (22%), dont la subéraie de Bab-Azhar
située dans le Moyen Atlas Oriental représente plus de 44%
(12.469 ha).
100
Par ailleurs, elles s'insèrent entre le niveau de la
mer et 1600 m, et occupent les plaines et les basses altitudes où les
substrats sont siliceux (sable, quartzite...), ce qui atténue d'une
manière non négligeable le nombre des espèces du
cortège floristique.
Les subéraies marocaines correspondent aux bioclimats
subhumide, humide et perhumide en variantes chaudes, tempérées et
fraiches et exceptionnellement, le semi-aride chaud et tempéré.
Dans les régions bien arrosées, les subéraies encore bien
conservées offrent un cortège dominé par des
Ericacées (Erica arborea) ou des Cistacées (Cistus
ladaniferus, Cistus Villosus) et des labiées
(Lavandula stoechas).
Ces paysages forestiers des zones humides ou subhumides sont
relayés, en zone moins arrosées comme dans le Mâamora et
les basses altitudes du Plateau central, par des écosystèmes au
sein desquels les structures sont beaucoup moins touffues. Lorsqu'il est encore
préservé, leur sous-bois est dominé en Mâamora par
Teline linifolia, Pistacia lentiscus, ou Thymelaea
lythroides, Pyrus mâamorensis (cf. figure
18). Ailleurs les cistacées l'emportent largement.
Teline linifolia Pistacia lentiscus Thymelaea
lythroides
Figure 18. Associations du chêne
liège.
Cependant, le phénomène fréquent de
dépérissement des peuplements de chênes liège est
observé pratiquement dans tous les pays producteurs de liège. Les
évaluations des causes du dépérissement sont variables
selon les auteurs. On peut d'une façon générale
considérer que le dépérissement des chênes
résulte de multiples interactions (Amandier, 2006).
Les principaux facteurs de prédisposition
associés au déclin des peuplements de chênes liège
se résument comme suit (BEN JAMAA et PIAZZETTA, 2006) :
· Délaissement des suberaies ;
· Exploitation intensive ;
· Agriculture céréalière ;
· Perturbation au niveau du sol (érosion, chimie du
sol, acidification) ;
· Utilisation de machines agricoles ;
· Pâturage intensif ;
· Déliègeage mal effectué.
101
TETRACLINAIES
Le Thuya de Maghreb dont le nom scientifique est le
Tetraclinis articulata (Vahl) Mast, a été décrit par Vahl
en 1791 sous le nom de Thuya articulata, puis il a été
reporté au genre Tetraclinis par Benth (1883) (Toumi, 2009). Elle est
appelée « Thuya de Maghreb » « Thuya de Berberie »
l'arbre de vie mauresque, en arabe on l'appelle « Araar Berhouch »
que l'on peut traduire par « le faux cyprès ».
Tetraclinis articulata est principalement une espèce
nord-africaine qui occupe des versants sud du pourtour
méditerranéen, où elle peut être
considérée comme endémique (Toumi et al., 2008a), si l'on
excepte les quelques populations européennes.
Cette essence n'atteint son plein développement que
dans le nord-ouest de l'Afrique, c'est-à-dire dans les pays du Maghreb,
d'où son appellation : Thuya de Maghreb. Il a une zone naturelle qui
couvre l'Afrique du Nord avec une superficie d'environ 1 million d'hectares
(Roloff et al., 2009).
L'aire de répartition (cf. figure 19)
englobe essentiellement le Maroc, avec quelques 566.000 ha actuels, notamment
depuis l'Anti-Atlas et la région d'Ifni-Agadir-Essaouira, les
pieds-monts et contreforts du Haut Atlas jusqu'au Moyen Atlas et les versants
du Rif, au littoral méditerranéen.
Peuplement de Tetraclinis articulata.
Figure 19. Aire de répartition
naturelle de Thuya de berberie (Roloff et al., 2009).
Tetraclinis articulata est une espèce très
polyvalente qui s'adapte bien à l'usage forestier (Baeza et al., 1991a y
b), c'est pour cela que plusieurs auteurs la recommandent pour la restauration
des écosystèmes semi-arides (Cortina, et al., 2004 ; Montoya,
1993 ; Ruíz de la Torre, 1996). La FAO (1989), elle aussi, recommande
son usage forestier dans les pays du Maghreb.
La reproduction ou la propagation de l'espèce moyennant
la production végétale passe essentiellement par la production
des plants en pépinière à partir des lits de semences qui
permettent une germination rapide et efficace.
102
La propagation en pépinière est la plus simple
et la plus rapide en termes de production, ce qui lui confère un
intérêt particulier, dans le sens où la
compréhension de l'influence des facteurs environnementaux qui affectent
la germination permet d'envisager la propagation de l'espèce avec une
certaine garantie de réussite (Herranz et al., 2002) :
a) Elle favorise une meilleure compréhension de la
phénologie de l'espèce en matière de prévision des
périodes les plus favorables pour l'installation des plantules dans la
nature (Lentz & Johnson, 1998) ;
b) Elle permet de connaitre la tendance des espèces
à constituer des banques édaphiques de semences à
caractère transitoire ou permanent (sensu Thompson & Grime, 1979),
en fonction de l'existence ou de l'absence des mécanismes de dormance
(Milberg, 1994 ; Washitani et al., 1997), quoique dans le cas de Tetraclinis,
de tels banques sont inexistants ;
c) Elle facilite l'obtention de la plante en
pépinière (Lentz & Johnson, 1998), ainsi que la
réalisation d'essais de la faculté germinative antérieurs
à la préservation des semences dans des banques de germoplaste
(Gómez-Campo, 1985 ; Cabello et al., 1998).
Certaines espèces peuvent causer des
dégâts limités à diverses parties de sa morphologie.
Toutefois, ces espèces ne se considèrent pas comme étant
des parasites spécifiques. Dans tous les cas recensés, on a
trouvé des espèces qui apparaissent associées à
d'autres cupressacées.
Le cas le plus connu est celui du lépidoptère
Pseudococcyx tessulantana Staudinger, 1870 (famille des Tortricidae, qui peut
se nourrir des graines de Tetraclinis articulata. Cette mite constitue le
principal parasite potentiel de cette plante dans la chaine de montagne de
Carthagène, étant donné qu'elle endommage 20 à 30%
du nombre total des graines (ce pourcentage peut varier avec les années
de sécheresse) (Templado, 1974).
On peut trouver également d'autres espèces
d'arthropodes qui endommagent le fruit, comme certains homoptères
cochenilles qui vivent sur la surface des fruits immatures.
Age
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
< 14 ans
|
|
|
|
14 à 30 ans
|
|
|
|
30 à 60 ans
|
|
|
|
> 60 ans
|
|
|
|
Numéro du ménage :
Date d'entretien :
Unité Territoriale :
Douar :
Chef de ménage :
A. IDENTIFICATION
C. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
3. Habitat et Distance : ? Habitat
:
2. Niveau d'éducation du chef du
ménage
ENéant
EPréscolaire EPrimaire
ESecondaire collégial ESecondaire qualifiant
ESupérieur
5. Activité principale
EAgriculture EElevage
EPratique Forestière EAutre :
(définir)
1. Composition du ménage
v A la forêt :
v Au poste forestier :
v Au siège de la commune :
En dur : Semi-dur :
Terre : Pierre :
Autre :
QUESTIONNAIRE
ZFP de Tiddas et les changements climatiques
? Distance :
103
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