1.1.2. Informations essentielles en matière de
prévention du VIH/SIDA et des grossesses
non désirées
a) VIH/SIDA
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) cible le
système immunitaire et affaiblit les défenses de l'organisme
contre les infections et certains types de cancer. Le stade le plus
avancé de l'infection à VIH est le syndrome
d'immunodéficience acquise (sida). Ce stade se définit par
l'apparition de certains cancers, d'infections ou d'autres manifestations
cliniques sévères à long terme.
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Signes et symptômes du
VIH/SIDA
Les symptômes varient en fonction du stade de
l'infection. Si les personnes vivant avec le VIII ont tendance à
présenter la plus forte contagiosité au cours des premiers mois,
nombreuses sont celles qui ignorent leur situation jusqu'à des stades
plus avancés. Dans les premières semaines qui suivent l'infection
initiale, les sujets peuvent rester asymptomatiques ou manifester un syndrome
grippal avec de la fièvre, des céphalées, un
érythème ou un mal de gorge.
À mesure que l'infection affaiblit peu à peu le
système immunitaire, d'autres signes et symptômes peuvent
apparaître, comme un gonflement des ganglions lymphatiques, une perte de
poids, de la fièvre, de la diarrhée et de la toux. En l'absence
de traitement, de graves maladies sont susceptibles de se déclarer comme
une tuberculose, des infections bactériennes sévères ou
certains cancers, tels que des lymphomes ou le sarcome de Kaposi, entre autres.
Transmission
Le VIII peut se transmettre par l'échange de divers
liquides biologiques provenant de personnes infectées tels que le sang,
le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Il peut
aussi se transmettre de la mère à l'enfant pendant la grossesse
et lors de l'accouchement. On ne peut être infecté par les
contacts de la vie courante tels que baiser, étreinte, poignée de
main, partage d'objets personnels, ingestion d'eau ou de nourriture.
Facteurs de risque
Parmi les comportements et les situations qui accroissent le
risque pour un individu de contracter une infection à VIII, figurent
:
? la pénétration anale ou vaginale non
protégée ;
? la présence d'une autre infection sexuellement
transmissible (IST) - syphilis, herpès, chlamydiose, gonorrhée ou
vaginose bactérienne par exemple ;
? le partage d'aiguilles, de seringues, d'autres
matériels d'injection ou de solutions contaminées lors de
l'injection de drogues ;
? les injections, les transfusions sanguines à risque, les
greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper
ou percer la peau dans des conditions non stériles ; et ? les
piqûres d'aiguille accidentelles, notamment chez les agents de
santé.
Diagnostic
Le VIII peut être diagnostiqué au moyen de tests
rapides donnant des résultats le même jour, ce qui facilite
grandement le diagnostic précoce et les liens avec le traitement et les
soins. Le dépistage à l'aide d'autotests est également
possible.
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Services de dépistage du VIH
Le test de dépistage doit être volontaire et le
droit au refus est reconnu. Le dépistage
obligatoire ou imposé par un prestataire de soins, une
autorité, un partenaire ou un membre
de la famille n'est pas acceptable, car il est contraire aux
bonnes pratiques de santé publique
et constitue une atteinte aux droits humains.
Tous les services de dépistage du VIII doivent respecter
les cinq principes recommandés par
l'OMS :
? consentement éclairé
? confidentialité
? conseil
? exactitude des résultats du dépistage
? mise en relation (avec les services de soins, de traitement et
autres).
Prévention
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