5.Difficultés rencontrées
La première difficulté rencontrée
était d'ordre purement organisationnel. Les étudiants qui ont
été choisis pour la mission GELT dont je salue l'initiative ont
été surprispar le voyage pour Yao qui d'ailleurs, avait
coïncidé avec les programmes de cours théoriques à
l'Université. Les thématiques retenues n'ont pas
été communiquées très tôt aux
étudiants afin de leur permettre de se documenter avant la descente sur
le terrain. Certains ont même vu leur thème modifié aucours
de la missionau Fitri et selon les réalités du terrain. La
non-maitrise de l'arabe local et de langue Bilala ne nous a pas permis de
progresser rapidement dans le travail. Il nous a été aussi
difficile de trouver des interprètes qui maitrisent le français
afin de nous aider dans la traduction lors des entretiens individuels et
defocus-groupes. En outre, l'étude a été conduite pendant
une période (janvier-février)où certaines zones
étaient inaccessibles à cause des inondationset surtout de
l'insécurité liée aux activités d'orpaillage qui y
étaient très intenses. A ces difficultés d'ordre surtout
méthodologique s'ajoutent celles d'ordre général commele
manque des moyens de transports (déplacements dans les
bibliothèques, les ministères, les directions afin de chercher
les informations), le non accès aux réseaux d'internet, la
rareté d'électricité et surtout la non maitrise d'outils
de cartographie numérique condition sine qua non pour
l'élaboration des cartes et l'interprétation des images.
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