Université Mouloud Mammeri de
Tizi-Ouzou
Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et
des Sciences de Gestion Département des Sciences Economiques
Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention
du Diplôme de Master en Sciences Economiques
Option : Economie Monétaire et
Bancaire
Thème :
La bancassurance, un enjeu pour
les
banques et un moyen de satisfaction
et
de fidélisation de la clientèle : cas
de la
CNEP-Banque.
Réalisé par : MELAL Lydia SADI
Lina
Devant le jury composé de :
Président : Mr. ABIDI Mohamed, MCA, UMMTO.
Examinateur : Mme. ANNANE Souhila, MAA, UMMTO. Rapporteur : Mme. LARBES Melha,
MAA, UMMTO.
Année universitaire 2018/2019
I
Résumé
La bancassurance désigne l'intégration des
produits d'assurance dans les guichets bancaires. L'Algérie s'ouvre
à cette stratégie, par la promulgation de la loi n°06-04 du
20 Février 2006 autorisant aux banques la commercialisation des produits
d'assurances et ainsi donner un nouveau souffle au secteur assurantiel et
bancaire.
Dans un marché concurrentiel, les banques se trouvent
face au défi de se différencier et de séduire ses clients
bancassurés, afin de faire face aux autres offres concurrentes. De ce
fait, le recours à une stratégie orientée client, leur
satisfaction et fidélisation est un atout permettant aux banques non pas
de conserver ses clients bancassurés existants, mais d'en
conquérir de nouveaux. Nous nous sommes ainsi concentrer à
étudier et à identifier l'état de cette pratique au sein
de la CNEP-Banque et de mesurer le degré de satisfaction et de
fidélisation des clients bancassurés de cette dernière.
A l'issue de ce travail, nous avons abouti à la
conclusion que, l'activité de bancassurance au sein de la CNE-Banque est
dans un état embryonnaire et souffre de plusieurs menaces qui bloquent
son développement sur tous les plans.
Concernant la satisfaction et la fidélisation des
clients bancassurés, notre étude sur terrain a montée que,
malgré que la CNEP-Banque ne fournis pas des efforts en matière
de bancassurance, les clients bancassurés sont globalement satisfaits de
cette nouvelle stratégie, ce qui justifie leur sentiment d'attachement
et leur degré de fidélisation. Toutefois, la performance
enregistrée par la CNEP-Banque dans ce domaine reste insignifiantes par
rapport à celles enregistré par d'autres banques dans les autres
pays, notamment, les pays européens.
Mots clés : bancassurance, satisfaction,
fidélisation, CNEP-Banque.
II
ee,nerv|e,nen1d
« Les mots manquent aux émotions
»
Victor Hugo
En préambule à ce mémoire, nous adressons
ces quelques mots pour remercier nos très chers parents d'être si
patients, si généreux et tellement merveilleux, ils ont toujours
été une source de motivation, d'encouragement et de beaucoup de
bonheur. Les mots nous manquent pour les remercier à leur juste valeur,
ils ont été des supports inestimables et des gisements
inépuisables de bonté et de générosité. Nous
les assurons de notre amour et de notre affection indéfectibles et
éternels.
Nous tenons à remercier madame Larbes Malha de nous
avoir encadrées. Nous la remercions pour sa gentillesse, sa bonne humeur
et pour toutes les réponses qu'elle a pu donner a nos questions. Elle a
encadrée ce travail tout en nous laissant une totale liberté dans
l'orientation de cette recherche.
Nos remerciements vont également à tous les
responsables de la CNEP-Banque de la wilaya de Tizi-Ouzou en particulier
à la chargé de la bancassurance, madame Moudoud Kahina pour sa
disponibilité malgré ses multiples occupations, ainsi qu'aux
clients interrogés pour nous avoir consacrés quelques instants de
leur temps, sans lesquels ce travail aurait été impossible
à réaliser.
Nous voudrions aussi témoigner toute notre
reconnaissance aux membres de jury, d'avoir accepté d'évaluer
notre travail.
Dédicaces
Ce travail est dédié : A mes chers
parents A la mémoire de mes grands parents A mon formidable et
unique frère Anis A mes très chères soeurs
Karima et Nadine A mes adorables neveux et nièces : Rayane, Yanis,
Ilyana et Thiya A toute ma famille A ma binôme Lina A toute
personne qui m'est chère au coeur et qui m'a
aidée de prés ou de loin. A tous ceux qui oeuvrent
pour la paix et le savoir.
III
Lydia.
IV
Dédicace
Je tiens à remercier chaleureusement et respectivement,
tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de mon mémoire de fin d'étude.
Je dédie ce modeste travail aux personnes les plus chers
: Mes chers parents Ma soeur Lilia Mes frères Menad et
Lounes A toutes ma famille Enfin, Spécial dédicace à
ma binôme Lydia
Lyna
Sommaire
VI
Sommaire
Introduction générale 02
Chapitre 1 : Aspects théoriques de la
bancassurance 07
Section 1 : Quelques notions de base de la
bancassurance 07
Section 2 : Environnement organisationnel de
la bancassurance 15
Section 3 : Les enjeux de la bancassurance
32
Chapitre 2 : La satisfaction et la fidélisation
de la clientèle bancaire 46
Section 1 : La satisfaction de la
clientèle bancaire 46
Section 2 : La fidélisation de la
clientèle bancaire 56
Section 3 : L'importance de la satisfaction
client en vue de sa fidélisation 70
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque :
étude de la satisfaction et de la
fidélisation de la clientèle bancassurée 76
Section 1 : Présentation
générale de l'organisme d'accueil CNEP-Banque 76
Section 2 : Etude qualitative de la
satisfaction et de la fidélisation de la clientèle
bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque 83
Section 3 : Etude quantitative de la
satisfaction et de la fidélisation de la clientèle
bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque 92
Conclusion générale 143
Références bibliographiques
150
Liste des tableaux, figures et schémas
155
Liste des abréviations 161
Annexes 163
Table des matières 180
Introduction générale
2
Introduction générale
Introduction générale
Les systèmes financiers à l'échelle
mondiale ont connu ces dernières décennies, des mutations
profondes à travers un processus de décloisonnement des
activités, de déréglementation, de
désintermédiation et d'innovations financières, ayant pour
impact direct l'intensification de la compétition entre les
différents types d'acteurs de la branche financière, rendant
ainsi le marché de plus en plus concurrentiel. Ceci a encouragé
le rapprochement entre les métiers de la finance et la constitution de
conglomérats financiers.
Les banques, fortement touchées au plus profond de
leurs activités traditionnelles par la progression accrue de la pression
concurrentielle et la prolifération de la finance directe,
commencèrent à songer à mettre en oeuvre de nouvelles
stratégies de développement afin de s'adapter aux modifications
du contexte financier global.
L'apparition de la bancassurance a fait éliminer la
séparation entre les banques et les compagnies d'assurances, constituant
ainsi l'un des changements les plus significatifs dans le secteur des finances.
L'objectif principal consiste à vendre des produits d'assurance par
l'entremise des guichets bancaires adaptés aux modifications du contexte
financier global.
L'assurance fait aujourd'hui partie intégrale du
paysage financier. La bancassurance est née en 1965 par les britanniques
et qui sont considérés comme les véritables pionniers par
la création de la Barclays life. Les banquiers ont vu que la
bancassurance est un moyen de production de richesse et une source de nouvelles
activités. Cette nouvelle pratique à eu un tel succès en
Europe et dans le monde entier que l'Algérie a décidé de
l'adopter par la promulgation de la loi n° 06-04 du 26 février
2006, modifiant et complétant l'ordonnance n° 95-07 du 25/01/1995
relative aux assurances. Cette réforme vise à renforcer le
secteur d'assurance pour mieux rentabiliser les réseaux d'agences et la
simulation de l'activité financière des sociétés.
Elle s'est concrétisée en 2008 avec le premier partenariat entre
la CNEP-Banque et CARDIF El Djazair.
L'engagement des banques dans la stratégie de
distribution des produits d'assurance s'inscrit dans la réalisation des
objectifs de rentabilité et de fidélité de
clientèle. Par ailleurs, elles se trouvent confrontées à
de nouveaux concurrents, non seulement d'autres banques, mais aussi les
compagnies d'assurance. Dans un tel marché concurrentiel, la
satisfaction du client est considérée comme un facteur clé
de différenciation et de fidélisation. Ainsi, il
3
Introduction générale
devient important pour la banque de trouver sa place parmi les
offres concurrentes, de répondre aux besoins des clients
bancassurés et de s'intéresser aux attentes du marché.
Dans ce scénario compétitif, les banques sont
amenées à repenser leur stratégie et à
développer de nouveaux produits, ainsi qu'à élaborer de
nouveaux modèles d'affaires pour créer et maintenir des avantages
compétitifs par rapport à leurs concurrents afin de faire face
à cette compétition et se procurer un avantage concurrentiel sur
le marché et ainsi influencer et acquérir de nouveaux clients. De
ce fait, le recours à une stratégie orientée vers la
satisfaction des besoins et désirs des clients de la meilleure
façon possible est source de fidélisation et une condition
impérative de succès de ce nouveau canal de bancassurance.
C'est dans ce contexte que s'inscrit notre travail de
recherche, portant sur : « la bancassurance, un enjeu pour les
banques et un moyen de satisfaction et de fidélisation de la
clientèle : cas de la CNEP-Banque » et vise de ce fait
à vérifier la question principale suivante :
Est-ce que la CNEP-Banque arrive-t-elle à
fidéliser sa clientèle avec ce nouveau canal bancassurance?
Est-ce que les clients sont-ils satisfaits de ce dernier ?
De cette question principale découle d'autres questions
secondaires à savoir :
- Quel est l'état de la pratique de la bancassurance au
sein de la CNEP-Banque ?
- Quelle est l'utilité pour la CNEP-Banque de distribuer
les contrats d'assurance ?
- La CNEP-Banque place-elle la satisfaction de son client
bancassuré, vis-à-vis de la
qualité des services fournis par cette dernière, au
centre de ses préoccupations ?
- Les clients bancassurés satisfaits sont-ils des clients
fidèles ?
Notre travail sera ainsi guidé par les hypothèses
suivantes :
- Hypothèse 1 : La pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque est en voie de développement.
- Hypothèse 2 : L'utilité pour
la CNEP-Banque de distribuer des contrats d'assurance s'inscrit dans la
diversification de sa gamme de produit qui a pour objectif la
rentabilité de son portefeuille, ainsi que la fidélisation de sa
clientèle.
- Hypothèse 3 : Etant donné que
cette activité est récente en Algérie, la CNEP-Banque
place la satisfaction de son client bancassuré au centre de ses
préoccupations.
4
Introduction générale
- Hypothèse 4 : La fidélisation
est liée à la satisfaction, les clients bancassurés
satisfaits sont des clients fidèles.
L'objet de notre travail est de faire une étude de la
bancassurance d'une des premières banques en Algérie à
avoir adopté ce nouveau canal, en l'occurrence la Caisse Nationale
d'Epargne et de Prévoyance-Banque (CNEP-Banque), partenaire de CARDIF El
Djazair. A ce sujet, nous allons mettre l'accent sur la fidélisation
comme fruit de la satisfaction.
Le choix de notre thématique de recherche n'est par
fortuit, en effet, plusieurs raisons sont à l'origine de ce choix.
D'abord la bancassurance demeure un sujet encore moins débattu dans les
recherches académiques. Ensuite, l'intérêt grandissant
préservé par les banques à cette nouvelle activité
qui leur permet de générer des commissions. Finalement, la
nécessité d'étudier la satisfaction et la
fidélisation du client bancassuré qui a des retombées
positives, Sans oublier la relation de cette thématique avec notre
spécialité, « Economie Monétaire et Bancaire »,
entre dans le choix de notre thème de recherche.
Notre étude trouve son originalité dans le
travail réalisé sur la satisfaction et la fidélisation du
client, non sur les perspectives de développement de cette nouvelle
activité en Algérie, ainsi la littérature dans ce domaine
est ténue et à ce titre notre étude est résolument
exploratoire.
Afin de mener à bien notre recherche, nous avons
opté, en premier lieu, pour une étude descriptive, basée
sur un aspect théorique que nous avons élaboré à
partir des ouvrages, revues, articles scientifiques et textes
réglementaires qui traitent la bancassurance, la satisfaction et la
fidélisation des clients. En deuxième lieu, dans le but
d'enrichir notre travail et d'illustrer la pratique de la bancassurance sur le
terrain et son influence sur la satisfaction et la fidélisation client,
nous avons adopté une approche exploratoire, basée sur un
entretien avec la responsable de bancassurance (CBA) afin d'étudier la
réalité de la pratique de la bancassurance au sein de la
CNEP-Banque et la gestion de la clientèle bancassurée, tout en se
basant sur ses préoccupations pour ses clients, leurs satisfactions et
fidélisations, et un questionnaire destiné aux clients
bancassurés domiciliés au sein de la CNEP-Banque dans le but
d'analyser et de mesurer les degrés de satisfaction et de
fidélisation de ces derniers à l'égard de cette nouvelle
stratégie, ainsi d'élucider notre problématique de
recherche.
Ainsi, pour mener à bien cette recherche, nous avons
organisé notre travail en trois chapitres. Le premier traitera les
aspects théoriques relatifs à la bancassurance et ses enjeux ;
5
Introduction générale
le second portera sur la satisfaction et la
fidélisation de la clientèle bancaire. Quant au dernier chapitre,
il sera consacré à l'étude de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-banque.
Chapitre 1
Aspects théoriques de
la bancassurance
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
7
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
Chapitre 1 : Aspects théoriques de la
bancassurance
Introduction
L'un des changements les plus significatifs dans le secteur
des services financiers est la suppression de la frontière entre la
banque et les compagnies d'assurance, donnant naissance au modèle de
bancassurance. Il est considéré comme un moyen de distribution
inédit des produits d'assurance par les réseaux de distribution
traditionnels des banques. La banque et la compagnie d'assurance sont les deux
éléments fondamentaux du système financier car elles
jouent un rôle majeur dans le financement de l'économie.
La bancassurance est un métier devenu aujourd'hui
très spécifique par ses nombreux aspects : nature des produits
proposés, encadrement réglementaire, modes de distribution,
diversité des compétiteurs, gestion du patrimoine, image de la
profession...Elle doit donc adapter son activité et répondre aux
évolutions d'une société qui devient de plus en plus
virtuelle.
A priori, ces concepts restent vagues et nécessitent
d'être explicités. Ainsi, ce Premier chapitre sera consacré
à la présentation générale de la bancassurance, il
sera scindé en trois sections qui seront consacrées, en premier
lieu a une illustration de ses fondements théoriques ainsi que ses
aspects techniques, par la suit, nous étudirons l'environnement
organisationnel de la bancassurance et enfin, nous analyserons ses enjeux sur
les différents acteurs intervenant sur ce marché, ainsi que son
utilité économique et sur ce qu'elle apporte tant au niveau
macroéconomique qu'au niveau microéconomique.
Section 1 : Quelques notions de base de la
bancassurance
Le paysage de la finance connait de profondes mutations. La
tendance est aujourd'hui à la convergence entre les métiers de la
banque et de l'assurance : il s'agit du phénomène de
bancassurance.
La bancassurance désigne les différents modes de
rapprochement entre les établissements bancaires et les
sociétés d'assurance. L'objectif peut être simplement
commercial (dans ce cas la banque vend des contrats d'assurance), mais il peut
être aussi structurel, allant jusqu'à la création de
conglomérats financiers.
8
1-Origine et définitions de la
bancassurance
Sur un marché en perpétuelle recherche de
profit, les moyens pour atteindre ce but sont de plus en plus nombreux ;
toutefois, l'évolution la plus notable ces dernières
années est certainement le phénomène que l'on appelle
aujourd'hui la bancassurance.
1-1 Origine de la bancassurance
Auparavant, les banquiers prestaient des services bancaires et
les assureurs assuraient les differents sinistres, mais il apparut bien vite
à certains l'idée de rapprocher ces deux activités
financières. Dès lors on a assisté à de grandes
manoeuvres dans le secteur de la banque, avec une ouverture des banquiers sur
d'autres services financiers et notamment sur le monde de l'assurance. La
recherche de synergies entre les établissements bancaires et les
sociétés d'assurance a favorisé l'explosion du chiffre
d'affaires de ces organismes.
La distinction entre une banque et une société
d'assurance relève du passé, l'assurance fait aujourd'hui partie
intégrale du paysage financier. Depuis les années 1970, les
banques et les sociétés d'assurance se sont associées pour
créer la bancassurance.
- En France, au début des années 1970, les
banques se trouvaient face à un marché très concurrentiel
en matière bancaire, les ACM (Assurances du Crédit Mutuel) vie et
IARD (Incendies, Accidents, et Risques Divers) obtiennent leur agrément,
marquant ainsi l'histoire de l'assurance. L'idée leur est venue de se
passer d'intermédiaire pour l'assurance des crédits emprunteurs,
et de devenir eux-mêmes assureur de leurs propres clients de banque. Ils
sont ainsi devenus les précurseurs de ce que l'on nommera plus tard
« la Bancassurance »1.
- De leur côté, les Espagnols se lancent dans la
bancassurance au début des années 1980, quand le groupe BANCO DE
BILBAO acquiert une part majoritaire de la compagnie d'assurance EUROSEGUROS SA
(dont la dénomination originelle est LA VASCA ASEGURADORA
SA)2.
1 CHEVALIER (M), LAUNAY (C) et MAINGUY (B), «
Analyse de la situation de la Bancassurance dans le monde»,
éditions Focus, Paris, 2005, P-28.
2 Idem.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
9
- L 'Allemagne et l'Italie s'y intéresseront beaucoup
plus tard, en effet, la bancassurance italienne s'est
caractérisée par la rapidité de son développement
grâce a leur législation qui autorise les banques à
détenir des participations dans des compagnies
d'assurance1.
- En Belgique, les établissements de crédit ont
suivi différentes stratégies pour accéder au marché
des assurances. Certains d'entre eux ont conclu de simples accords de
coopération avec l'assureur de leur groupe financier. D'autres grandes
banques belges ont opté pour la création de joint-ventures avec
des compagnies d'assurances appartenant souvent au même holding
financier2.
- En ce qui concerne le cas algérien, le pays a
opté pour cette pratique, en vertu de la Loi 06-04 du 20 février
2006, qui a autorisée la distribution des produits d'assurance par les
banques. Ces dernières n'ont commencé qu'à partir de 2008,
en paraphant des accords de partenariats avec les compagnies d'assurances.
Cependant, d'un point de vue purement historique, les
véritables pionniers furent les britanniques avec la création de
la Barclays Life en septembre 1965. Ceci nous conduit à conclure que
l'Europe est le berceau de la bancassurance, ce qui explique en partie la
dominance des marchés bancassureurs européens.
1-2 Définitions de la bancassurance
Comme il y a une multiplicité de stratégies, il
n'y a pas un modèle standard de bancassurance, voire même dans le
même pays. La littérature en la matière donne diverses
définitions pour décrire le phénomène.
La définition la plus classique, mais aussi la plus
restrictive consiste selon Alain Borderie et Michel
Lafitte à définir « la bancassurance comme une
activité de distribution d'assurance aux guichets des banques
»3. Ils définissent aussi la bancassurance comme
étant « la création de conglomérat financier
associant des organismes bancaires et d'assurance. Elle
1 WONG (C), BARNSHAW (M) et BEVERE (L), « La bancassurance:
tendances émergentes, opportunités et défis »,
communiqué de presse, Swiss Re Sigma, Octobre 2007.
2 DE GRYSE (B), « La bancassurance en mouvement
», édition LARCIER, Bruxelles, 2005, P-.2-6.
3 BORDERIE(A), LAFITTE(M), « La bancassurance
: stratégies et perspectives en France et en Europe»,
édition revue banque, Paris, 2004, P-47.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
10
comprend deux composantes, l'une capitalistique entre une
banque et un assureur, l'autre de vente par leur réseaux respectifs des
produits bancaires et assurance »1.
- Bernard De Gryse propose une autre
définition dans une formulation stricte : «La bancassurance est
à proprement parlé l'activité d'assurance, filiale d'une
banque»2.
- Alan Leach quant à lui
définit la bancassurance comme étant « l'implication et
la participation des Banques, des Caisses d'Epargne et des Organismes de
crédit immobilier dans la fabrication, le marketing et la distribution
des produits d'assurance »3.
Pour des raisons de simplicité, nous proposons la
définition ci-après : La bancassurance dans sa forme la plus
simple est la distribution des produits d'assurance à travers les canaux
de distribution d'une banque. La bancassurance se traduit par la
création de filiales d'assurances par les établissements
bancaires, ou vis-versa. Sur le papier, les enseignes qui pratiquent la
bancassurance proposent généralement leurs offres d'assurances
sous forme de produits packagés, mixant les produits bancaires et
produits d'assurance dans un seul contrat. Sa forme diffère d'un pays
à un autre, voire même dans le même pays. Elle dépend
de la démographie, du climat économique et législatif
national.
2-Les raisons d'être de la
bancassurance
L'apparition de la bancassurance est due à plusieurs
facteurs et éléments qui sont communs que se soit pour la banque
ou pour la société d'assurance (marché turbulents,
recherche de nouvelles clientèles, la communication et la
stabilité).
Les cinq éléments qui paraissent les plus
déterminants sont4 : la proximité du metier bancaires
et celui des assurances, la complémentarité des produits
bancaires et assurentiels, la course aux fonds propres, la réduction des
frais d'intermédiation et le poid comparatif des réseaux.
1 BORDERIE (A), LAFITTE (M), Op.cit. P-48.
2 DE GRYSE (B), Op.cit. P-01.
3 LEACH Alan, cité dans Bancassurance in
Practice, Munich Re Group, Munich, 2001, P-2.Traduite par
nous-mêmes. Version originale: « the involvement of banks, savings
banks and building societies in the manufacturing, marketing or distribution of
insurance products ».
4 BORDERIE (A), LAFITTE(M), Op.cite. P-69-71.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
11
2-1 La proximité du métier bancaire et
celui des assurances
Le rapprochement des deux métiers tient à la
connaissance, à l'appréciation et à la gestion des risques
dans la durée pour le compte des clients, qu'il s'agisse de conditions
de l'octroi de crédits ou de la couverture de divers types d'aléa
de la vie. Le chevauchement des activités des banquiers et des assureurs
est particulièrement important dans le domaine de l'épargne et de
l'assurance vie, et il constitue un facteur de sucée de la
pénétration de la bancassurance.
2-2 La complémentarité des produits
bancaires et assurentiels
Si la gestion de l'argent constitue un point commun aux
activités des banquiers et des assureurs, la nature des produits
proposés présente une certaine complémentarité. En
effet, le cycle d'exploitation des contrats bancaires est classique, puisque,
conformément à l'exécution d'une prestation par un
fournisseur de services, la rémunération suivant l'octroi d'un
crédit se fait au fur et à mesure de l'exécution de ce
contrat. Inversement dans l'assurance, l'assureur est payé par avance
par le règlement d'une prime, et ce n'est qu'après un laps de
temps qui peut être très long et souvent aléatoire que le
client reçoit la prestation convenue en contrepartie de la prime
versée. On parle dans ce cas d'inversion du cycle
d'exploitation1.
Le partenariat entre banque et assurance peut donc
présenter un certain intérêt de refinancement de la banque
et, via le réseau d'agences de la banque, peut aider à la
croissance du chiffre d'affaires de l'assurance.
2-3 La course aux fonds propres
Les assureurs possèdent généralement des
fonds propres assez importants. Ils se distinguent en cela des banques qui en
possèdent assez peu. Ainsi, mais uniquement dans le cas de partenariats
entre assureurs et banquiers, il est possible d'envisager une synergie
conduisant à améliorer le ratio de solvabilité des
banques.
2-4 La réduction des frais
d'intermédiation
Le coût de la constitution de la prime d'assurance est
élevé en tenant compte des deux éléments qui la
composent : la prime pure qui correspond à l'équilibre technique
du produit
1 VERED (K), « la bancassurance »,
édition que sais-je ?, 1ere édition, Paris, 1997, P-13.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
12
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
proposé déterminé sur des bases
actuarielles et le chargement de la prime qui inclut l'ensemble des frais de sa
gestion et de sa commercialisation.
L'utilisation des réseaux bancaires et la mutualisation
de tout ou partie des moyens logistiques et technologiques appartenant à
la banque présente des opportunités de réduire le
coût de chargement de manière significative.
2-5 Le poids comparatif des réseaux
La diversité des réseaux de distribution et leur
relation de proximité avec les clients constitue un atout fondamental
pour la bancassurance. Aussi, il est nécessaire d'apporter quelques
éléments quantitatifs qui permettent de comparer le poids relatif
des réseaux et leur rôle dans le succès de la distribution
de produits d'assurance vie.
3- Les facteurs clés de succès de la
bancassurance
Comme nous l'avons vu dans le premier point, la bancassurance
est un phénomène très répondu dans plusieurs pays
comme la France, l'Italie et la Belgique. Cependant, ce secteur est à un
niveau record en termes de concurrence au niveau mondial, les prestataires sont
mis au défi d'attirer de nouveaux clients tout en conservant les clients
existants, aussi d'améliorer leurs stratégies de bancassurance,
ce qui n'est pas un élément de différentiation
concurrentiel essentiel, mais une nécessité. En effet, pour
combler cette lacune, l'objet de ce dernier point est avant tout d'identifier
les facteurs clés de sucés de la bancassurance qui varient en
fonction de nombreux facteurs exogènes et endogènes.
3-1 Les facteurs exogènes de succés de la
bancassurance
Ils sont liés à l'environnement interne du pays,
nous pouvons distinguer : la réglementation, l'image de marque sur le
marché, le comportement des consommateurs et le taux de
pénétration de l'assurance.
3-1-1 La réglementation
Le premier facteur de succès de la bancassurance est
l'environnement réglementaire du pays concerné. En premier lieu
son environnement légal; La réglementation relative à la
bancassurance et la position des autorités par rapport à son
développement sont bien évidemment
13
tout à fait essentielles et influencent
véritablement les conditions de succès du modèle dans un
pays. Ainsi, des réglementations libérales sur la
détention de compagnies d'assurance par des banques, de même que
la vente de produits d'assurance via des réseaux bancaires, sont sans
nul doute indispensables au développement de la bancassurance, comme ce
fut le cas en Algérie avec la loi 06-04 du 20 Février 2006
autorisant la distribution des produits d'assurance via le canal bancaire et
les établissements financiers.
En second lieu, viennent les avantages fiscaux qui peuvent
inciter fortement les consommateurs à investir dans un produit
d'assurance vie ou de retraite plutôt qu'un autre, favorisant ainsi
l'épargne individuelle. Par exemple, en France, ces avantages ont
été l'une des clés du succès de la bancassurance.
En effet, la loi de 1998 a réformé le régime fiscale de
l'assurance vie, réduisant les avantages fiscaux dont pouvaient
bénéficier certain contrat de capitalisation, qui limite
l'exonération d'impôts sur les plus values pour les produits dont
la durée est à plus de 8 ans.
3-1-2 L'image de marque sur le marché
Une bonne image d'une banque se conditionne par deux
éléments essentiels ; d'un coté la façon dont la
banque est perçue sur un marché par les consommateurs, d'un autre
coté la place qu'elle occupe dans la société. La bonne
réputation de la banque auprès du client est
bénéfique pour elle, dans la mesure où le client aura
l'impression que la banque est plus apte à gérer ces
problèmes financiers que l'assureur. Dans les pays comme la France,
l'Espagne, l'Italie ou la Belgique, les banques bénéficient d'une
bonne image. Les clients ont une relation privilégiée avec leur
banque, cette relation de confiance existe d'autant plus que la marque est
puissante1.
3-1-3 Le comportement des consommateurs
Certains clients ont l'habitude et préfèrent se
rendre chez leur banquier et de discuter en face à face de leurs besoins
financiers, d'autres consommateurs préfèrent se donner le temps
et les moyens de comparer les produits, par exemple sur internet, leur choix de
consommation est ainsi uniquement dicté par leurs recherches et ce en
tout anonymat. Cette habitude de
1 Association des diplomés de l'institut des
assurances de Lyon, « La bancassurance en France : principes et
développement», publier le : 26/10/2010, [en ligne], disponible sur
:
https://www.institut-numerique.org/ii-limage-facteur-culturel-4cc60102d7481
consulté le: 27/07/2019 à 19h35.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
14
consommation est tout à fait en opposition avec le
développement de la bancassurance sur un marché.
En effet, plus une population a l'habitude d'utiliser les
nouvelles technologies, et en particulier Internet moins la bancassurance s'est
implantée. Ce constat est extrêmement dépendant de la
culture du pays et des habitudes des consommateurs.
3-1-4 Le taux de pénétration de
l'assurance
Le taux de pénétration de l'assurance est une
autre explication du succès fulgurant de la bancassurance dans certains
pays. Il est donné par le rapport entre le volume de la prime
d'assurance et le produit intérieur brut. Il indique l'importance de
l'assurance au sein de l'économie d'un pays. En effet, de grandes
banques internationales ont cherchées à s'implanter dans des pays
où le taux de pénétration de l'assurance était
encore restreint. Elles ont su créer des alliances ou des partenariats
avec des assureurs ayant une bonne connaissance des pratiques et besoins des
consommateurs locaux. Par ces accords, la bancassurance a pu s'implanter
souvent à un coût réduit et avec une grande
efficacité et rapidité.
Le meilleur exemple est certainement l'Espagne, mais
également certains pays d'Amérique Latine où les banques
et assureurs étrangers ont un taux de pénétration
très élevé. Beaucoup de pays d'Asie prennent
également cette voie de développement1.
3-2 Les facteurs endogènes de succés de la
bancassurance
Ils sont liés au modèle de la bancassurance
lui-même, il s'agit de la densité du réseau de distribution
et de la nature des produits d'assurance distribués.
3-2-1 La densité du réseau de
distribution
Une implantation géographique structurée et
dense du réseau bancaire est un élément de premier ordre
pour parvenir au succès de la bancassurance. Il est évident qu'un
nombre important de points de vente, va faciliter les rencontres entre
banquiers et consommateurs et donc permettre d'accroître les chances de
vente des produits d'assurance.
1 BALIT (M), MELATTAF (Z), « le
développement de la bancassurance en Algérie : étude du
cas de la convention BADR/SAA/AMANA» master en sciences
économiques, université de Bejaia, 2017, P-29.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
15
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
La proximité avec le client est une force et un facteur
fondamental à la mise en place de la relation, et donc de la confiance
et de la fidélité. En Espagne, malgré le nombre
limité de banques opérant sur le marché, celle-ci
possèdent un réseau si important (probablement le plus dense de
l'Europe) et d'une grande capacité et
d'efficacité1.
3-2-2 La nature des produits d'assurance
distribués
Les produits doivent être définis par la banque
qui connaît le mieux les besoins de ses clients. Ils doivent être
simples et mono objectifs pour qu'ils soient compris par un réseau de
non spécialistes et lisibles afin que les clients adhèrent
facilement.
L'intégration du système d'information de
l'assureur dans celui de la banque est nécessaire pour assurer une
décentralisation totale de la souscription au niveau des agences
bancaires et une centralisation de la gestion des contrats et des
règlements des sinistres chez l'assureur. Cela doit obéir
à une stratégie visant à réaliser une
intégration opérationnelle de la bancassurance qui, d'une part,
rendra la vente des produits d'assurance totalement automatisée (vente
au guichet et émission directe des polices d'assurance, idem pour les
modifications), et d'autre part, impliquera tous les collaborateurs banquiers
dans la vente. En d'autres termes, la vente d'un produit d'assurance doit
devenir aussi naturelle que la vente d'un produit bancaire.
Après avoir traité les notions relatives
à la bancassurance, il convient dès lors de s'intéresser
à son environnement organisationnel afin de déterminer le choix
des stratégies envisager par les deux partenaires ainsi que l'objectif
tracé.
Section 2 : Environnement organisationnel de la
bancassurance
La bancassurance est un métier qui est devenu
aujourd'hui très spécifique par ses nombreux aspects; nature des
produits proposé, stratégie mise en oeuvre et ses approches vers
de nouveaux objectifs. Cela dans le but de continuer à gagner plus de
parts de marché, de garder leur position et d'offrir les produits les
plus adapté aux besoins de leurs clients en poursuivant une
stratégie spécifique qui leurs permettra de réaliser les
objectifs fixés.
1 CHEVALIER (M), LAUNAY (C) et
MAINGUY (B), Op.cit. P-1-39.
16
Dans cette section, nous allons présenter la
réglementation régissant la bancassurance en Algérie, les
types de produits bancassuranciels, les stratégies mises en oeuvre ainsi
que ses objectifs.
1- La réglementation régissant la
bancassurance en Algérie
Les deux partenaires à savoir les banques et les
compagnies d'assurance partagent l'objectif commun de vendre les produits
d'assurance via les guichets bancaires. Or, chaque établissement est
soumis à un régime réglementaire propre à lui qui
lui accorde une exclusivité de principe. La vente des produits
d'assurances doit être conforme à la fois, aux exigences du droit
bancaire et celui des assurances. Néanmoins la lecture attentive de la
loi bancaire relative aux assurances peut nous amener à mieux encadrer
cette activité et en définir le contour et les
possibilités de rapprochement entre banque et société
d'assurance en Algérie. C'est ainsi que le législateur
algérien a promulgué la loi n°06-04 du 20/02/2006 (article
53) modifiant et complétant la loi n°95-07 (article 252) du
25/01/1995 relative aux assurances.
1-1 Références législatives et
réglementaires (lois, arrêtés, décrets)
1-1-1 La réglementation bancaire et assurentielle
avant la loi n°06-04 du 20/02/2006
Sur le plan réglementaire et législatif, les
deux métiers (banquiers et assureurs) sont basés sur le principe
de séparation stricte et délaissant ainsi toute vision
fonctionnelle, qui aurait permet une éventuelle interaction entre les
deux métiers.
En effet, chaque activité est régie par une loi
spécifique à elle. L'activité bancaire était
régie par la loi 90-10 du 14 avril 1990 puis par l'ordonnance 03-11 du
26/08/2003 relative à la monnaie et au crédit et
l'activité d'assurance par la loi 80-07 du 09 août 1980
remplacée par l'ordonnance n°95-07 du 25/01/1995.
La loi bancaire 90 -10 relative à la monnaie et au
crédit, dans son article 76, interdit à toute autre personne
physique ou morale, autre qu'une banque ou un établissement financier,
d'effectuer les opérations que ceux-ci exercent d'une manière
habituelle, renforçant ainsi le système de cloisonnement des
activités.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
17
Du côté des assurances, l'ordonnance n°
95-07, avant d'être modifiée et complétée par la loi
n° 06-04 du 20 février 2006, stipule, dans son article 252, que
seulement les agents généraux et les courtiers sont
considérés comme des intermédiaires d'assurances.
1-1-2 la nouveauté de la bancassurance
après la loi n°06-04 du 20/02/2006
Durant cette période, le législateur
algérien, conscient de l'irrévocabilité de la
bancassurance dans le monde, a promulgué la Loi 06-04 du 20
février 2006, qui a autorisé la distribution de certain produit
d'assurance via le canal bancaire, établissements financiers et
assimilés, dans le but de stabiliser l'épargne
nationale1.
Il est à noter que la faculté de la
bancassurance a été introduite uniquement par la modification du
code des assurances, la loi bancaire quant à elle demeure
inchangée et il n y'a aucune mention de bancassurance.
Actuellement, la bancassurance en Algérie est régie
par 2 :
- L'ordonnance n° 95/07 du 25 /01/1995
relative aux assurances modifiée et complétée par
la Loi 06-04 du 20 février 2006, titre III, chapitre I, articles 252. Jo
n°15 du 12 mars 2006.
- Le décret exécutif n°07-153 du 22
mai 2007, fixant les modalités et conditions de distribution
des produits d'assurance par les banques, établissements financiers et
assimilés et autres réseaux de distribution. Jo n°35 du 23
mai 2007.
- L'arrêté du 06 août 2007,
fixant les produits d'assurances pouvant être distribués
par les banques, établissements financiers et assimilés ainsi que
les niveaux maximum de la commission de distribution. Jo n°59 du 23
septembre 2007.
- L'arrêté du 20 février 2008,
fixant le taux maximum de participation d'une banque ou d'un
établissement financier dans le capital social d'une
société d'assurance et/ou de réassurance, qui est
fixé à quinze pour cent (15%) du capital social de la
société d'assurance et/ou de réassurance. Jo n°17 du
30 mars 2008.
1 La bancassurance : le portail de l'assurance en
Algérie. Revue, Copyright 2013-2019 Assural, [en ligne], disponible sur
:
https://www.cna.dz/En-savoir-plus/Bancassurance
Consulté le 23/08/2019 à 00h23.
2 Idem.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
18
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
1-2 Conditions et dispositions de la
bancassurance
Les sociétés d'assurance peuvent distribuer les
produits d'assurance par l'entremise des banques, des établissements
financiers et assimilés et autres réseaux de distribution,
conformément à l'article 252 de l'ordonnance N°95-07
modifiée et complétée par la loi N°06- 04 du 20
février 2006 sur les assurances.
1-2-1 Les conditions de distribution des produits
assurentiels par les banques
Généralement 03 conditions qui devraient
être mise en place pour que les sociétés d'assurance
puissent distribuer les produits d'assurance par l'entremise des banques et des
établissements financiers et assimilés et autres réseaux
de distribution1. Ces conditions concernent : la convention de
distribution, la détermination des produits d'assurance à
distribués et la formation du personnel chargé en
bancassurance.
1-2-1-1 La Convention de distribution
Les sociétés d'assurance agréées
peuvent présenter, sur la base d'une ou de plusieurs conventions de
distribution, des opérations d'assurance par l'intermédiaire des
banques ou des établissements financiers et assimilés.
La société d'assurance doit soumettre, à
la commission de supervision des assurances, toute convention de distribution
conclue entre elle et l'un des organismes financiers et assimilés
(article 228 de l'ordonnance N°95-07 modifiée et
complétée). La convention de distribution-type régissant
la relation entre la société d'assurance et la banque ou
l'établissement financier est établie par l'association des
assureurs (Article 03 du décret 07-153). La dite convention doit
mentionner selon l'art 05 du Décret 07-153 :
- La liste des agences (mandataire)
ou tout point de vente de la banque ou de l'établissement financier
habilités à souscrire et à distribuer les contrats
d'assurance ;
- La liste des produits d'assurance,
objet de la convention ;
- La commission de distribution et les
modalités de rémunération du mandataire ;
1 La bancassurance : le portail de
l'assurance en Algérie. Revue, Copyright 2013-2019 Assural, [en ligne],
disponibl sur :
https://www.cna.dz/En-savoir-plus/Bancassurance.
consulté le 23/08/2019 à 00h23.
19
- Les informations à
communiquer à la société d'assurance mandante ;
- Les pouvoirs de souscription ;
- La juridiction compétente
statuant en matière de litiges ;
- Les pouvoirs en matière
d'encaissement de primes, de délai de transfert des primes
à l'assureur, de gestion et de règlement des
sinistres.
1-2-1-2 Les produits d'assurance à
distribuer
Les dispositions apportées par l'arrêté
ministériel du 6 août 2007, fixent les produits d'assurance
pouvant être distribués par les banques, établissements
financiers et assimilés ainsi que le niveau maximum de la commission de
distribution. Cet arrête prévois dans son article 02 que les
produits d'assurance qui peuvent être distribués par les banques,
établissements financiers et assimilés sont ceux relatifs:
- Aux branches d'assurance de personnes
: accidents, maladie, assistance, vie décès et
capitalisation ;
- A l'assurance-crédit ;
- A l'assurance des risques
d'habitation : risque simple et multirisques habitation ;
- A assurance obligatoire des risques
catastrophiques ;
- Aux risques agricoles.
1-2-1-3 La formation du personnel
Avant le début des activités, il est
exigé aux compagnies d'assurance d'assurer une formation adaptée,
aux agents souscripteurs d'assurance employés par ces
établissements. Ces derniers doivent être titulaires d'un
diplôme universitaire et la société d'assurance doit
disposer d'un stage (formation) d'au moins 96 heurs effectifs portant sur les
opérations d'assurance à distribuer, suivi par une attestation.
En fin de stage, une carte professionnelle sera délivrée aux
agents souscripteurs par l'UAR avec mention des produits d'assurance pour
lesquelles ils sont habilités à souscrire.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
20
1-2-2 Les dispositions de la bancassurance
Les dispositions apportées par l'arrêté
ministériel du 06 août 2007, déterminent les produits
d'assurance pouvant être distribués par les banques,
établissements financiers et assimilés ainsi que le niveau
maximum de la commission de distribution.
1-2-2-1 La rémunération des
organisations
Les banques, les établissements financiers et
assimilés, bénéficient, dans le cadre de la distribution
des produis d'assurances, d'une rémunération sous forme d'une
commission de distribution calculée en pourcentage sur le montant de la
prime encaissée nette de droit et taxes.
1-2-2-2 Les niveaux maximums de la commission de
distribution
Les commissions de distribution des produits d'assurances par les
banques sont plafonnées suivant le type de produit.
Tableau N° 01 : Niveaux maximums de commissionnement
par produit
Famille de risques
|
Branche ou sous branche
|
Taux maximums
|
Assurances de personnes
|
Accidents Maladies Assistance Vie-décès
|
15%
|
Capitalisation
|
40% de la 1ère
prime et 10% des primes annuelle suivantes durant toute la
durée du contrat.
|
Assurance-crédit
|
Assurance-crédit
|
10%
|
Assurances habitation
|
Assurance des risques simple
|
Incendie des risques simples
Dégâts des eaux
|
32%
|
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
21
Assurances habitation
|
Assurance multirisques
|
Bris de glaces
Vole
Responsabilité civile générale
|
32%
|
Assurance obligatoires des risques catastrophiques
|
Tremblement de terre Inondations et coulées de boue
Tempêtes et vents violents Mouvements de terrain
|
5%
|
Assurances risques agricole
|
Grêle
Gelée
Sécheresse
Mortalité du bétail Mortalité des volailles
et assimilées Mortalité des abeilles Mortalité des autres
animaux
Autres dommages agricoles
|
10%
|
Source : article n°04 de
l'arrêté ministériel du 06 août 2007.
1-2-2-3- Taux maximum de participation
En application de l'article 228 de l'ordonnance N° 95-07
modifiée et complétée et les dispositions apportées
par l'arrêté du 20 février 2008 dans son article 02 ; le
taux maximum de participation d'une banque ou d'un établissement
financier dans le capital social d'une société d'assurance et/ou
de réassurance est fixé à quinze pour cent (15%) du
capital social de la société d'assurance et/ou de
réassurance.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
22
2- Les produits distribués par la
bancassurance
Aujourd'hui, la bancassurance n'est pas limitée
à une certaine catégorie de produits. Nous pouvons classer ces
produits distribués, selon leur ordre chronologique de bancarisation,
qui est un élément essentiel pour la compréhension des
étapes de développement de la bancassurance. On distingue cinq
catégories de produits.1
2-1 Les produits constituant le prolongement naturel des
opérations bancaires
Il s'agit d'une large gamme de produits, dont plusieurs sont
des produits d'assurance. En pratique les opérations bancaires sont
classées au nombre de trois activités : les opérations de
crédit, la réception de fonds du public et les services bancaires
de paiement.
2-1-1 Les produits d'assurance liés aux
crédits
L'assurance crédit est l'un des premiers produits
d'assurance les plus proches de l'activité bancaire. En octroyant des
crédits à des particuliers, la banque veut garantir le
remboursement du montant restant dû en cas de décès,
d'invalidité, d'incapacité, ou de perte d'emploi pendant la
période de remboursement. De ce fait, elle exige d'assurer ses
crédits en effectuant des contrats couvrant l'assuré. Cependant,
il est préférable pour une banque d'assurer ses clients pour
affirmer un bon résultat de crédit.
2-1-2 Les produits d'assurance liés aux
dépôts
Dès les années 1970, les banques ont
commencé à commercialiser des produits d'assurance liés
directement aux dépôts et aux comptes courant de la
clientèle. Ces contrats garantissent généralement le
paiement d'une somme, qui est en corrélation directe avec le solde moyen
du compte auquel le contrat est rattaché aux héritiers de
l'assuré en cas de son décès et/ou d'invalidité
absolue. De nos jours, ces pratiques ont disparu, les banques proposent ses
garanties à l'occasion de l'ouverture de compte.
1 DE COSSERGUES (S), « Gestion de la banque du
diagnostique à la stratégie », édition DUNOD,
3ème édition, Paris, 2002, P-288- 289.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
23
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
2-1-3 Les produits d'assurance liés aux
instruments de paiements
Ce type de produits s'est développé à
partir des années 1980 avec l'apparition des cartes de paiement et celle
de crédits. Les banques ont beaucoup innover afin d'attirer la
clientèle vers ces nouveaux instruments de paiement qui rapportent
beaucoup de ressources en commissions. Elles ont trouvé dans les
produits d'assurance un moyen de les rendre plus attractifs. Ainsi, plusieurs
types de garanties commencèrent à être proposés lors
de l'acquisition de ces instruments de paiement et certaines banques les
offraient gratuitement à leurs clients. Ces contrats garantissaient le
client contre le vol et toute soustraction ou utilisation frauduleuse de la
carte de paiement, lors de l'utilisation des Distributeurs Automatiques de
Billets (DAB).
2-2 Les produits d'épargne à forte
dominance financière
Ces produits ont marqué la fin de la période
d'apprentissage et annoncèrent l'entrée dans une nouvelle
ère de bancassurance. Le commencement s'est fait avec des produits
d'assurance vie très simples, puis avec le temps et afin de
répondre aux besoins complexes de la clientèle, les banques
intégraient dans leur gamme, des produits de plus en plus complexes.
2-2-1 Les produits simples
Il s'agit des capitaux différés avec une contre
assurance, placés dans le cadre d'un contrat d'assurance vie. Le
mécanisme est simple, le client verse un capital initial et le banquier
lui garantit le capital et les intérêts capitalisés au
terme du contrat. Si par malheur le client décède avant
l'échéance, ses héritiers désignés recevront
le montant initial augmenté d'une part des intérêts. Sans
la contre assurance, le produit n'est plus vendable. En effet, nul n'acceptera
de placer ses capitaux pour qu'il soit, en cas de son décès,
acquis à l'assureur qui va les répartir, selon la logique de la
mutualisation, sur les souscripteurs vivants.
2-2-2 Les produits complexes
La spécification et la diversification des besoins de
la clientèle ont amenés les banques à développer
des produits plus complexes, qui répondent dans certain cas à des
besoins très simples de la clientèle, mais dont
l'élaboration nécessite une très grande technicité.
Ce genre de produits
24
qui nécessitent une plus grande expertise sont souvent
les plus difficiles à vendre par le réseau bancaire, mais ce sont
aussi ceux dont les marges sont les plus importantes et qui rapportent le plus
à la banque et aux employés par le biais de commissions. Dans
cette optique, en répondant aux besoins de leurs clients, les banques
ont offert des contrats de capitaux différés avec une
contre-assurance et un taux de garanti de rémunération, qui est
généralement très proche de ceux pratiqués sur les
SICAV monétaire, pour toute la période de placement.
2-3 Les produits de prévoyance
L'expérience a démontré que les banquiers
sont plus aptes que les assureurs traditionnels à vendre des produits
d'assurance qui touchent la vie humaine et aux assurances de personnes en
général. Les produits de prévoyance sont des produits
d'assurance qui garantissent le paiement d'un certain capital aux
bénéficiaires désignés du défunt en cas de
décès1.
2-4 Les produits d'assurance dommages
Dès les années 1990, le marché de
l'assurance dommages a commencé à être envahi par les
bancassureurs malgré sa rentabilité hypothétique et
malgré les risques sur les relations commerciales avec les clients ; un
retard ou un mauvais règlement d'un sinistre peut s'avérer fatal
pour la relation client/banque. Néanmoins, il est tout à fait
logique d'assurer les immeubles et les meubles chez le banquier qui les a
financés. Désormais, les contrats d'assurance habitation et
automobile sont distribués au niveau des guichets bancaires.
Pour pallier aux problèmes liés aux
règlements des sinistres, la plupart des bancassureurs ont
adoptés des stratégies visant à séparer la
distribution des produits de la gestion des sinistres, laquelle reste du
ressort de la société d'assurance. Le but étant de mettre
la relation bancaire a l'abri, en usant de tous les moyens.
1 YAO AYA (C) « Les nouveaux relais de croissance de la
bancassurance », Thèse professionnelle MBA, école nationale
d'assurances (enass), le cnam, Paris, 2009-2011, P-57.
25
2-5 Les produits packagés
Désigne le regroupement des produits bancaire et les
produits d'assurance dans une seule offre et dans un même contrat. Le
produit packagé coûtera moins cher pour le consommateur que s'il
acquière chaque produit du package individuellement. Nous pouvons citer
quelques exemples de package qui sont :
- Le Package logement : alliant un
crédit pour des travaux et assurance habitation ;
- Le Package pour étudiants :
alliant un crédit étudiant, une assurance habitation, la mise
à disposition des moyens de paiements et une complémentaire
santé ;
- Le package automobile : alliant un
crédit pour l'achat d'une voiture et une assurance automobile.
Les banques recherchent toujours à personnaliser les
produits selon la nature de la clientèle qu'elles détiennent,
afin d'offrir un produit sur mesure. Il apparait clairement que les
bancassureurs ont largement contribués à l'amélioration de
l'offre en produits d'assurance, la qualité de la prestation et surtout
du service après-vente.
3- Les stratégies de la bancassurance
Depuis son apparition dans le monde, la bancassurance s'est
développé et a connu plusieurs scénarios. En pratique,
suivant le pays où on se trouve, la bancassurance a pris des dimensions
différentes il n'existe pas un seul modèle à suivre pour
faire de la bancassurance, pour cela quatre modèles se démarquent
particulièrement aujourd'hui, on peut citer : la signature d'un accord
de distribution entre la banque et la compagnie d'assurance, la création
de filiales communes, la signature d'un partenariat avec prise de participation
stratégique et les joint-ventures.1
3-1 La signature d'un accord de distribution
C'est une stratégie plus équilibrée qui
consiste en un rapprochement entre une entreprise bancaire et une
société d'assurance, généralement à
l'initiative de l'assureur mais avec le
1 Association des diploés de
l'institut des assurances de Lyon, « La bancassurance en France :
principes et développement», publier le : 26/10/2010, [en ligne],
disponible sur :
https://www.institut-numerique.org/ii-limage-facteur-culturel-4cc60102d7481
consulté le: 15/08/2019 à 13h06.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
26
consentement de la banque dont l'objectif de la constitution
à long terme d'une firme unique de bancassurance1.
Dans le cadre de la bancassurance, on appelle également
ce modèle « modèle de pur distributeur » car la banque
joue uniquement le rôle d'un intermédiaire pour les compagnies
d'assurances comme pourrait l'être un courtier ou un agent
général, elle constitue la forme la plus simple de la
bancassurance.
Cette stratégie est purement commerciale dont
l'objectif est la rentabilisation du réseau de distribution de la banque
d'une part, et l'accès, pour l'assureur, à une large
clientèle plus rentable et plus solvable d'autre part, tout en demeurant
indépendant chacune des deux sur le plan juridique. A noter que les
problèmes de l'une n'influent pas sur la situation de l'autre. Le
rapprochement entre ces deux activité et l'indépendance entre les
banques et les compagnies d'assurance entraîne à la fois des
avantages et des inconvénients.
3-1-1 Les avantages de la signature d'un accord de
distribution
Parmi les avantages de la signature d'un accord de distribution
on retrouve :
- La banque bénéficie
du savoir-faire et les moyens mise on oeuvre par l'assureur, sans
générer de trop lourds investissements ;
- La banque permet de drainer des
ressources sous forme de commissions sans avoir mobilisé beaucoup de
capitaux ;
- Une faible adhésion du
personnel bancaire à l'opération ;
- La signature d'un contrat de
distribution est moins onéreux, il n'exige pas un investissement en
capitale et procupe une rentabilité plus rapide ;
3-1-2 Les inconvénients de la signature d'un
accord de distribution
Parmi les inconvénients de la signature d'un accord de
distribution on retrouve :
- Manque de flexibilité pour
le lancement de nouveaux produits ;
- Pour les compagnies d'assurance,
l'inconvénient sera d'offrir à la banque la possibilité
d'acquérir un savoir-faire et les moyens mis en oeuvre, lui permettant
d'évoluer vers une stratégie de croissance et d'une
maîtrise directe du processus de production ;
1 BORDERIE (A), LAFFITE (M), Op.cit. P-52.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
27
- Il peut y avoir des divergences
entre les staffs dirigeants des deux entités notamment en termes de
culture d'entreprise ;
3-2 La création d'une filiale
C'est la forme de bancassurance la plus engagée, qui
est pratiqué beaucoup plus en France, en Espagne, en Belgique et au
Royaume Uni. Elle permet une plus grande marge de manoeuvre pour rationaliser
les couts, ainsi elle permet d'améliorer l'efficacité
opérationnelle et commerciale de la banque et de la compagnie
d'assurance. Cette stratégie consiste en la création d'une
filiale à partir de rien qui se fait par la fusion de la banque et la
compagnie d'assurance au sein d'un groupe, dont son activité est la
bancassurance. Ces dernières partagent la même vision, les
mêmes objectifs et souvent la même culture. D'où les
opération bancaires et systèmes sont totalement
intégrés. Cela est dû à l'incapacité du
modèle précèdent à répondre efficacement aux
besoins de diversification et la séparation des deux activités.
Elle est mise en place soit :
- Par la création d'une
filiale d'assurance par la banque ; cette forme se caractérise par la
création d'une filiale d'assurance pour pouvoir contrôler et
surveiller d'une manière efficace l'activité de bancassurance.
- Par la création d'une
filiale bancaire par une société d'assurance qu'on appelle
assurfinance, c'est une réaction des compagnies d'assurance à la
concurrence bancaire ou bien c'est une stratégie de croissance interne
qui permet à l'assurance d'avoir des rémunérations
à la fois en commissions et en dividendes et ne laissant aucune fuite
vers d'autre entités. Ces créations entraine à la fois des
avantages et des limites.
3-2-1 Les avantage de la création d'une
filiale
Parmi les avantages de la création d'une filiale on
retrouve :
- Ce modèle a l'avantage de
maintien de la culture d'entreprise ;
- Les banques et les compagnies
d'assurance ont les mêmes objectifs à atteindre, c.à.d. une
vision unique ;
- Les produits distribués
deviennent de plus en plus intéressants et adaptés à la
demande de la clientèle (offrir un produits de sur mesure) ;
- Les banques et les compagnies
d'assurance réalisent des bénéfices et dégage des
dividendes plus importante qu'au paravent ;
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
28
3-2-2 Les inconvénients de la création
d'une filiale
Parmi les inconvénients de la création d'une
filiale on retrouve :
- C'est une activité complexe
pour les banques et les compagnies d'assurance ;
- Ce modèle trouve des
difficultés à s'adapter aux systèmes informatiques ;
- Elle exige un investissement
énorme par rapport aux autres modèles et monopolise
d'importants capitaux propres;
- Elle exige une bonne formation du
personnel sur cette activité.
3-3 Les stratégies de croissance
externe
La croissance externe est considérée comme
étant une solution à terme pour la banque afin de proposer ses
propres produits et faire face à ses concurrents, que ce soit d'autres
banquiers ou assureurs. C'est une stratégie qui peut s'exprimer par des
prises de participations et acquisitions minoritaires, mais suffisantes pour
exercer un contrôle sur la cible par la suite. Elle est adaptée
par les banques ou les compagnies d'assurance qui veulent
pénétrer le marché à partir d'un seuil
élevé. La prise de contrôle d'une firme déjà
existante est indispensable, mais son absorption et son intégration
totale ne sont pas nécessaires, elle peut donc conserver son statut
juridique. Comme elles peuvent aussi prendre la forme d'une fusion-absorption
et donner ainsi naissance à une nouvelle entité de
bancassurance.
3-3-1 Les avantage de la stratégie de croissance
externe Cette prise de participation présente des avantages qui
sont :
- La compagnie d'assurance
bénéficie d'une certaine expérience et un accès
direct et
immédiat à un portefeuille de clients
préétabli ;
- L'investissement initial est
très faible ;
- La facilité de la mise en
place et une pratique rapide par rapport aux autres ;
- Elle Permet d'accroitre le volume des
fonds propres.
3-3-2 Les inconvénients de la stratégie de
croissance externe Cette stratégie présente aussi des
inconvénients qui sont : - Une Confrontation
des cultures d'entreprise ;
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
29
- Une Lute interne pour le
leadership.
3-4 Les joint-ventures
Il s'agit d'une banque associée à une ou
plusieurs compagnies d'assurance. Autrement dit, c'est la création d'une
nouvelle société d'assurance dans laquelle une banque et une
compagnie d'assurance, qui existent déjà, ayant pour objet la
réalisation d'un projet commun, se partagent les parts sociales. Un tel
modèle semble être un bon moyen pour apprendre le métier de
l'assurance. Au départ, il permet un transfert de savoir-faire pour les
banques, par la suite ces dernières ont compris qu'en faisant
gérer la vente d'assurance par les conseillers bancaires, les
coûts de distribution d'assurance seraient faibles et les prix des
produits pourraient être compétitifs. Donc ici la stratégie
consiste à créer des produits d'assurance de masse, facilement
acceptés par les forces commerciales et surtout facilement
commercialisables en plus des produits bancaires. Il est couramment
répandu en Italie, en Espagne, en Portugal et à la Corée
de Sud.
- L'avantage de ce model peut
s'avérer très efficaces pour dégager des synergies
opérationnelles et éviter certains conflits liés à
la culture et stratégies d'entreprise.
- L'inconvénient est que sa
gestion semble être très difficile sur le long terme.
Comme nous venons de le voir, il n'y a pas un seul
modèle à suivre ou un modèle meilleur que l'autre, chacun
présente des avantages et des inconvénients. Par
conséquent, il peut réussir dans un pays et échouer dans
un autre. Les accords commerciaux sont considérés comme un mode
de distribution original des produits d'assurance par les établissements
bancaires. La création de filiales paraît trop risquée et
trop lourde financièrement. Quant à la croissance externe, elle
peut être une solution à terme pour la banque pour proposer ses
propres produits afin de se démarquer de ses concurrents banquiers et/ou
assureurs. Enfin, les joints-ventures semblent être un bon moyen pour
apprendre le métier de l'assurance au départ.
4- Les objectifs de la bancassurance
Afin de garantir son développement à long terme
et atteindre un seuil maximum de rendement, la bancassurance se fixe deux
objectifs principaux qui sont d'ordre stratégique pour
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
30
les banquiers et les assureurs. Il s'agit des objectifs de
rentabilité et des objectifs de fidélisation de la
clientèle1.
4-1 Objectifs de rentabilité
Au moment où la notion de la bancassurance s'est
apparue, les banques se trouvaient déjà à la recherche
d'autres sources de gains, qui permettront de diversifier leurs revenus, car
les produits précédents sont déjà
développés mais ils restaient peu importants et leurs potentiels
de croissance demeuraient faibles. En effet, la bancassurance est
considérée comme un moyen efficace pour diversifier et
élargir la gamme de ses revenus et ainsi accroitre la rentabilité
des guichets bancaires. L'assurance s'est avérée une
deuxième source de renseignement exploitable en cette quête de
revenus divers. Donc la banque a décidé d'être un
intermédiaire pour les assurances car elle reçoit de cette
dernière en contrepartie ; des commissions qui peuvent être un
pourcentage de la prime qu'elle a touchée, ou une part des
bénéfices techniques réalisés et répartie
entre les deux parties, ou par la création de la valeur à titre
de rémunération2.
4-1-1 Les commissions
Elles représentent des revenus tirés sur les
ventes de police d'assurance par les agences bancaires dans les taux de vente,
aussi pour respecter la vérité économique du bilan de la
filiale, il importe que les commissions qu'elles rétrocèdent
à la banque soientt de même que celles que la banque recevait si
elle commercialisait des produits pour compte d'une société
tierce.3
4-1-2 Les dividendes
La distribution des contrats d'assurance par la banque lui
permet de développer l'opportunité d'améliorer le chiffre
d'affaires et ainsi augmenter les dividendes à distribuer. En effet,
dans le cas où il s'agit d'une filiale à 100%, les
bénéfices réalisés remontent directement au profit
de la banque et ils seront consolidés dans son bilan, ainsi les
dividendes lui reviennent en entier. Mais lorsque la banque ne détient
qu'une participation, son bénéfice sera en prorata de son taux de
participation. Autant dire que si c'est un assureur tiers qui utilise le
réseau de la banque
1 DE GRYSE (B), Op.cit. P-15-20.
2 BORDERIE (A), LAFITTE (M), Op.cit. P-72-81.
3 WONG (C), BARNSHAW (M) et BEVERE (L), Op.cit.
P-3-4.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
31
pour vendre ses produits, cette source de profits
échappe à la banque ce qui prouve que la banque a mal
géré la situation.
4-1-3 La création de la valeur
Dans sa quête de revenus supplémentaires, la
banque trouvera également un complément de valeur dans sa filiale
bien gérée, à la tête d'un portefeuille de contrats
de qualité, produisant un chiffre d'affaires en croissance
régulière, acquiert une valeur certaine. Cette valeur vient
principalement de grossir le patrimoine de la banque.
4-2 Objectif de fidélisation de la
clientèle
Le premier avantage pour les banques de distribuer les
produits d'assurance est la fidélisation de sa clientèle
où le client peut trouver réponse à tous ses besoins,
qu'ils soient financiers ou d'assurance. Une règle de
base bien établie, en matière de développement des actions
marketing ciblées à destination de sa propre clientèle,
montre que plus un client détient de produits financiers
différents auprès d'un même établissement, plus il
lui est fidèle. Ou bien plus qu'il achète des produits
facilement, il en achètera de nouveau. La vente croisée est un
des accélérateurs de fidélisation les plus efficaces ; un
client multi-détenteur est en moyenne quatre fois plus fidèle
qu'un mono-équipé1.
De ce sens, la bancassurance offre l'opportunité
d'élargir, d'équipé et de diversifier l'éventail
des produits financiers offerts afin de répondre à un maximum de
besoins de sa clientèle et ainsi de faciliter la vie des clients en
limitant le nombre de leur interlocuteur en offrant un choix vaste de canaux de
communication, qui leur donne rendez-vous en agence ou en virtuel (SMS,
internet, téléphone...). Tout cela, pour
conquérir une clientèle potentielle et renforcer son attachement
à la banque. A titre d'illustration d'une façon classique, la
clientèle est subdivisée en trois groupes : les clients
convaincus « hot », les clients qu'il faut constamment convaincre
« low » et les clients qui se détachent de la banque
«cold».2
1 La rédaction lesfurets, qu'est-ce-que-la-bancassurance?,
publier le : 03/10/2017, [en ligne], disponible sur :
https://www.lesfurets.com/assurance/guide/quest-ce-que-la-bancassurance
Consulté le 28/08/2019 à 15h30.
2 DE GRYSE (B), Op.cit. P-19.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
32
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
Cette classification appliquée à la
bancassurance est mise en oeuvre auprès des guichets bancaires, elle
permet aux banquiers de vendre facilement une nouvelle police aux clients du
premier groupe qui achètent « en confiance », et ce n'est pas
le cas pour les clients du deuxième groupe car dans ce cas, les
banquiers doivent expliquer, argumenter et convaincre. Elle devient difficile
pour le groupe des « cold » qui se montre sourd et
réfractaire. Cette construction fait montrer la grande facilité
avec laquelle les banquiers arrivent à vendre des polices d'assurances,
et en ajoutant la fréquence des contacts et la force des liens de
confiance, on constate que les banquiers, dans la sphère des
intérêts patrimoniaux disposent de solides atouts.
Dans cette section, nous avons analysé les
différents produits distribués par la bancassurance, qui sont
considérés comme étant, une source de richesse pour les
banques et pour les compagnies d'assurance. Mais ces dernières ont
constatées qu'il y'a aussi une autre variable plus importante et plus
bénéficière qui est la clientèle. La
fidélisation de la clientèle permet aux établissements
bancaires de réaliser les objectifs fixés, voir même de
réaliser plus de part de marché.
Section 3 : Les enjeux de la bancassurance
La pratique de la bancassurance revêt d'une
utilité économique importante que ce soit sur le niveau
microéconomique ou macroéconomique.
Le succès de la bancassurance en Europe nous laisse
penser qu'elle a quelque part, servi le consommateur, le banquier, l'assureur
et voire même l'Etat, sinon le législateur l'aurait interdit.
En effet, chaque acteur doit trouver son profit et
opportunité de succès avec le modèle de bancassurance.
Cette présente section sera ainsi consacrée aux différents
enjeux de la bancassurance.
1- Les avantages de la bancassurance
La bancassurance présente plusieurs avantages, sans ces
derniers il est bien évident qu'il n'y aurait pas de collaboration
possible. Le modèle retenu sera ensuite fonction de la situation de
chacun, ainsi que des possibilités offertes par les autorités de
chaque pays1.
1 CHEVALIER (M), LAUNAY (C) et
MAINGUY (B), Op.cite. P-23.
33
Ces avantages touchent les différents acteurs de cette
activité; les banques, les asssureurs, les clients ainsi qu'au niveau
macro-économique.
1-1 Les avantages de la bancassurance pour les
banques
La bancassurance envisager d'une manière globale est
considérée comme une nouvelle forme de distribution qui permettra
à la banque d'augmenter sa rentabilité, de fidéliser sa
clientele, de renforcer ses fonds propres et de diversifier sa gamme de
produit.
1-1-1 L'augmentation de la rentabilité
La banque voit dans la pratique de la bancassurance une
nouvelle source de revenus et un moyen de diversifier son activité et
ainsi améliorer et augmenter sa rentabilité.
D'une part, la banque reçoit de son partenaire
assureur, à titre de rémunération pour son rôle de
distributeur, des commissions qui peuvent être un pourcentage de la prime
qu'il a touché ou une part des résultats techniques
réalisés qui contribuent à améliorer le
résultat de la banque.
D'une autre part, la diversification de la banque vers
l'assurance lui permet de rentabiliser l'utilisation de ses ressources humaines
et d'occuper son personnel et ainsi augmenter leur productivité,
évoluer leur carrière et sortir de la routine quotidienne.
1-1-2 La fidélisation de la
clientèle
La fidélité d'un client est l'avantage
primordial recherché par la distribution des produits d'assurance par la
banque. Cet attachement augmente avec l'accroissement des contrats
souscrits.
Avec l'intégration de la bancassurance, la banque
devient une sorte de supermarché « One stop-shop » où
le client peut trouver réponse à tous ses besoins qu'ils soient
financiers ou d'assurance. En effet, du fait de l'élargissement de la
gamme de produits, la banque peut aspirer une plus grande attractivité
et un renforcement de la satisfaction et de la fidélisation de ses
clients.
1-1-3 Le renforcement des fonds propres
La plupart des stratégies de bancassurance passent, si
ce n'est pas par une création d'une filiale ou une acquisition d'une
compagnie d'assurance existante, par des prises de participations
croisées entre une banque et une société d'assurance. Ces
investissements en capital produisent
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
34
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
des effets de levier très importants qui
confèrent aux deux entités une plus grande capacité
d'élargir leurs activités1.
1-1-4 Les effets de taille et de gamme
La bancassurance permet de créer des
conglomérats financiers de taille importante avec un pouvoir de
négociation élevé sur le marché. Ces
conglomérats permettent de faire face à la concurrence et de
réaliser des économies d'échelle et des économies
de gamme, ce qui offre un avantage concurrentiel et un moyen d'améliorer
la marge bénéficiaire.
1-1-5 Un moyen de diversification
La bancassurance constitue un moyen de diversification qui
dote les banques de revenus de moins en moins volatiles. Les banquiers et les
assureurs ont une appréhension différente du temps et une
sensibilité complémentaire au taux d'intérêt, ce qui
peut constituer une source de diversification pour les deux métiers.
1-2 Les avantages de la bancassurance pour l'assureur
La bancassurance permet aux assureurs d'avoir :
1-2-1 Accès à une large
clientele
Ce nouveau réseau de distribution offre à la
compagnie d'assurance l'avantage d'élargir son éventail de
portefeuille client et atteindre une clientèle qui était
difficile à accéder. Ainsi être plus proche du client,
mieux s'informer sur ses besoins et situations.
Les produits d'assurance distribués aux guichets
bancaires bénéficient de la bonne image de la banque, ce qui
facilite leur vente, car les clients ont tendance à penser que les
produits d'assurance acquis sont aussi les produits de sa banque à qui
il fait totalement confiance.
Le choix des canaux de distribution peut procurer un avantage
concurrentiel durable, car il constitue le seul élément
réel de différenciation des enseignes dans un secteur
caractérisé par la banalisation des produits et par une
concurrence des prix encore seulement émergente.2
1 BELKADI (S), « Les enjeux de la
bancassurance et les perspectives de son développement en Algérie
», mémoire de magistère en science économique,
université Mouloud MAMMERI, Tizi Ouzou, P-67.
2 ZOLLINGER (M), LAMARQUE (E), « Marketing et
stratégie de la banque »,, Edition Dunod, 4 ème
édition, 2004, P-117.
35
1-2-2 Réduction des coûts
L'assureur a l'avantage de diversifier et de varier ses canaux
de distribution et éviter une certaine dépendance à un
réseau unique, tout en permettant une limitation des risques.
Ce nouveau canal de distribution offre l'opportunité de
réduire les couts de distribution par rapport aux frais des autres
canaux traditionnels puisque le réseau de vente est le même pour
celui des produits bancaires. Cette économie de frais a pu être
enregistrée de façon notable par bon nombre de bancassureurs
à travers le monde, elle est ainsi répercutée dans les
frais inclus dans les contrats. Les produits peuvent donc être
proposés à un meilleur coût.
1-2-3 Une meilleure appréciation des
risques
Les bases de données clientèle des banques
présentent une grande importance pour la compagnie d'assurance, car
elles lui permettront une meilleure connaissance de la situation
financière et personnelle de ses clients et en l'occurrence une
meilleure appréciation et prévention des risques
assurés.
Nous pouvons prendre l'exemple d'un client dont les ressources
sont très modesties, qui demande de souscrire une garantie
décès très importante. Ce comportement suspect du client
ne pourra être détecté sans la bonne connaissance de la
surface financière du client. Ce cas peut être réduit
considérablement grâce aux informations fournies par la banque.
1-2-4 Renforcement des fonds propres
La compagnie d'assurance bénéficie d'une
capacité de développement de son activité grâce aux
investissements du capital de la banque dans la compagnie d'assurance filiale
ou partenaire qui produisent un effet de levier très important. Aussi la
banque peut aider sensiblement la compagnie d'assurance durant les
périodes de forte croissance notamment par la souscription des
titres.
1-2-5 Amélioration de la
rentabilité
La diversification de l'activité de la compagnie
d'assurance et le développement de ses canaux de distribution ont permis
une réduction des coûts ainsi qu'une amélioration de la
rentabilité de la compagnie d'assurance.
36
1-3 Les avantages de la bancassurance pour les
clients
Les apports de la bancassurance pour les consommateurs peuvent
être résumés en deux principaux points:
l'amélioration de la qualité des prestations et une meilleure
rentabilité des placements.
1-3-1 L'amélioration de la qualité des
prestations
Sous l'angle de l'amélioration de la qualité des
prestations envers les clients, nous pouvons étudier:
1-3-1-1 La commodité d'accès
Le client bénéficie de l'accessibilité
à une large gamme de produits auprès de son guichetier, du fait
que la banque propose à la fois des produits bancaires et des produits
d'assurance.
Il bénéficie aussi d'une économie de temps
et d'énergie, même si l'on n'est pas dans le domaine des achats
répétitifs des produits de consommation courants.
1-3-1-2 L'amélioration de l'offre
La pratique de la bancassurance a permet d'améliorer le
service offert, que ce soit sur le plan qualitatif ou quantitatif. En effet,
grâce à cette pratique, le client peut trouver des produits sur
mesure, simples et lisibles, qui répondent parfaitement à leurs
besoins et situations.
1-3-1-3 L'amélioration du service après
vente
Les bancassureurs répondent aux attentes de leurs
clients en plaçant des plates formes pour le règlement des
sinistres à l'exemple des plates formes téléphoniques
« call center » mises en place pour le règlement des
sinistres automobiles. Un numéro vert est remis au client, auquel il
devrait appeler en cas de sinistre.
1-3-2 Une meilleure rentabilité des
placements
En tenant compte des coûts de distribution qui sont
réduits dans les bancassurances par rapport aux réseaux
traditionnels (car leurs réseaux de distribution étaient
déjà rémunéré pour les
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
37
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
opérations bancaires qu'elles effectuent), le client a
l'avantage de bénéficier des produits d'assurance à des
prix intéressant avec un mode de règlement simplifier des primes
(mensualité).
1-4 Les avantages macro-économiques de la
bancassurance
La bancassurance présente au niveau
macro-économique, des avantages qui peuvent étre
résumés dans: le developpement du marché de l'assurance
vie, la remediation aux défaillances du systéme de retraite, le
maintien de l'emploi ainsi qu'une meilleure efficience.
1-4-1 Le développement du marché de
l'assurance vie
L'arrivée de la bancassurance a permet de vulgariser et
de banaliser les produits d'assurance vie auprès des clients, qui,
auparavant, voyaient l'assurance vie un sujet tabou voir au contraire de leurs
coutumes.
Ces produits sont des produits d'épargne à long
terme et constituent un financement très stable pour les agents
économiques, et un moyen de couvrir les déficits de l'Etat.
1-4-2 Remédier aux défaillances du
système de retraite
Vu le phénomène du vieillissement de la
population et la hausse des départs en retraite d'un coté, et
d'un autre coté la baisse du taux de natalité en Europe, les
cotisations de la population active ne peuvent plus permettre le paiement de la
totalité des retraites, ce qui constitue un danger pour le
système de retraite par répartition.
La bancassurance parait comme un remède à ce
problème. En effet, les divers produits d'assurance vie offrent un
complément de retraite et permet à l'assuré de
préparer sa retraite. Ainsi, la bancassurance peut contribuer
substantiellement au développement d'un système de retraite par
capitalisation en parallèle avec le système par repartition, afin
de maintenir le niveau de retraite constant1.
1-4-3 Le maintien de l'emploi
Avec l'avènement de l'informatisation au niveau du
secteur bancaire, le besoin en personnel est devenu moins important, c'est
ainsi que la bancassurance a limité le licenciement et
1 Revue de la CNEP banque, « la bancassurance, un
axe stratégique du développement de la CNEP-banque »,
numéro spécial, edition nouvelle édition, Juin 2008.
38
cela en faisant vendre les produits d'assurance ou de
transférer le surplus du personnel vers la filiale ou le partenaire
assurance.
La distribution des produits d'assurance dans les agences
bancaires contribuera de manière significative au maintien de l'emploi,
car l'assurance est devenue le second pole des banques de réseau et le
nom des deux métiers figure désormais au fronton des agences
bancaires.
1-4-4 Une meilleure efficience
L'implication des banques dans le marché de l'assurance
a permis d'aviver la concurrence, ce qui a amené les divers intervenants
à rechercher une meilleure maîtrise des coûts et une
exploitation des avantages comparatifs de tout un chacun. Ce qui se traduit sur
le plan macroéconomique par l'augmentation du niveau d'utilité
global due à une meilleure allocation des ressources.
Ainsi, les banques et les sociétés d'assurance
pourront bien jouer leur rôle et assurer la répartition dans le
temps de l'utilité de l'argent des assurés.
2- Les limites de la bancassurance
Bien que le phénomène de la bancassurance
présente des avantages et des opportunités aux profits des
différents acteurs, en pratique, il présente aussi des limites
que nous allons étudier dans ce qui suit:
2-1 Les limites de la bancassurance pour la
banque
Lors de la pratique de la bancassurance, les banques se
trouvent face à de multiples risques, que ce soit les risques sur son
image, les risques qui proviennent de la divergence de la culture commercial et
les frais supplémentaires sur la formation du personnel ainsi le risque
que ses produits seront délaissés au profit du developpement de
certain produits d'asssurance.
2-1-1 Les risques sur l'image de la banque
De nos jours, l'image occupe un rôle très
important dans la société. Dans le secteur bancaire, l'image
positionne la banque face à ses clients. Elle constitue le point de
départ d'une politique marketing et désigne la manière
dont la banque est perçue par ses clients potentiels dans un
environnement précis au milieu de ses concurrents directs. Les banques
jouissent d'une bonne
39
image et d'une réputation auprès de ses clients
acquise grâce à la relation de proximité entretenue par les
chargés de la clientèle qui fournissent quotidiennement divers
services aux clients, allant d'un simple retrait jusqu'aux crédits
immobiliers les plus importants.
Les banques ne sont pas en mesure de se positionner
directement, à cause de l'image que ses clients potentiels s'en font et
le risque lié à la pratique de la bancassurance où elle
risque de nuire son image en perdant sa clientèle qui existe
déjà et dont l'acquisition d'une nouvelle clientèle est
couteuse et nécessite des efforts marketing.
En effet, en cas de survenance d'un sinistre la banque n'a
aucun pouvoir sur les modalités de remboursement qui reviennent à
la compagnie d'assurance. Cette dernière essaye par tous les moyens
d'éviter ou d'éloigner le règlement des sinistres qui sont
généralement valorisés à tort ou à juste
titre.
2-1-2 Divergence de culture commerciale
Les banquiers et les assureurs travaillent différemment
et leur approche client n'est pas toujours identique, les compagnies
d'assurance adoptent une approche produit alors que les banques adoptent une
approche client.
Les banques visent à attirer une clientèle de
jeunes, même peu fortunée pariant ainsi sur sa
fidélité à moyen terme. Néanmoins cette
clientèle n'est pas attirée par l'assurance étant
donné qu'elle est moins aversée au risque associé à
ce type d'assurance que d'autre groupe d'âge, elle souscrit notamment
l'assurance automobile, où elle souffre d'un taux de sinistralité
beaucoup plus important pour constituer une cible des assureurs.
Aussi, la préférence des banques pour la
clientèle haute gamme très fortunée n'est pas toujours la
bienvenue chez les assureurs car généralement l'importance du
patrimoine peut constituer une source d'aggravation du risque pour l'assureur.
Assez souvent, les bons clients et le segment de la clientèle
privilégié de la banque peuvent être de mauvais
assurés, ce qui peut causer des problèmes de sélection de
clientèle.
Cette divergence de culture apparaît aussi dans le mode
de rémunérations. En effet, les assureurs ont tendance à
rémunérer le réseau de distribution par un système
de commissionnement et d'intéressement sur les affaires
réalisées ce qui stimule le personnel.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
40
2-1-3 La formation du personnel
L'intégration de la commercialisation des produits
d'assurance au niveau des banques nécessite un savoir-faire et un niveau
de connaissance, qui devient de plus en plus élevé avec la
complexité et la sophistication des produits.
Par conséquence, elle nécessite des
investissements importants en formation dont l'amortissement peut
s'étaler sur plusieurs années ce qui pourrait alourdir les
charges et affecter la rentabilité de la banque. Ces charges et ces
exigences constituent un obstacle majeur au développement de la
bancassurance. Mais les autres produits et surtout les contrats IARD
nécessitent une très bonne connaissance du métier de
l'assurance et une compétence technique de pointe afin de donner des
conseils personnalisés sur des produits complexes.
L'intérêt des banques à bien former leur
personnel dépasse le simple respect de la réglementation. En
effet, d'une part, la qualité de leurs prestations dépend
largement de la qualité de leur réseau de distribution, d'autre
part, un personnel bien formé commet moins d'erreurs qu'un personnel mal
formé et peut éviter de tomber dans certains pièges. Les
charges et les exigences de formation constituent incontestablement l'un des
obstacles majeurs au développement de la bancassurance et notamment dans
le domaine des produits IARD.
2-1-4 La cannibalisation des produits
bancaires
Avec la pratique de la bancassurance, les banques se
retrouvent face au risque que ses produits seront délaissés au
profit de développement de certains produits d'assurance.
La cannibalisation est bien réelle. Mais la
bancassurance est tellement entrée dans les moeurs, qu'il serait
suicidaire pour une banque de délaisser la distribution des produits
d'assurance, aux risques de perdre une grande partie de sa clientèle qui
se retournera vers d'autres bancassureurs pour satisfaire au maximum leurs
besoins.
2-2 Les limites de la bancassurance pour les compagnies
d'assurances
Lors de la pratique de la bancassurance, les companies
d'assurance se trouvent confronter à different risques, nous
distinguons:
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
41
2-2-1 Le transfert du centre de
décision
Toutes les compagnies d'assurance qui travaillent avec le
réseau de distribution bancaire dans le cadre de la bancassurance se
plient aux exigences des banques. Ainsi, il y'a une forte dominance du mode de
distribution sur le fabriquant. La compagnie d'assurance est tenue de fabriquer
des produits selon les exigences et selon les critères
arrêtés par son banquier distributeur1.
Effectivement, l'activité de la compagnie d'assurance
dépend largement de sa maison mère, et cette dépendance
serait totale en cas où le réseau bancaire était son seul
canal de distribution.
La suprématie de la banque est beaucoup plus grande si
la compagnie d'assurance est sa filiale. En affet, la filiale est tenue
d'intégrer complètement la culture de sa maison mère et
d'adopter la stratégie de cette dernière. Indubitablement,
l'activité de la compagnie d'assurance dépend largement de la
politique de la maison mère, sa dépendance serait totale si le
réseau bancaire était son seul canal de distribution et en cas de
rupture avec celui-ci, la compagnie d'assurance perdrait son seul accès
au marché car elle n'a pas de clients, mais des assurés.
2-2-2 Le traitement des sinistres et la sélection
des risques
La divergence des méthodes de travail et des cultures
commerciales entre la banque et la compagnie d'assurance, déjà
développée précédemment, met l'assureur d'un
côté devant l'inconvénient d'une mauvaise sélection
des risques à assurer. D'un autre côté, lors de la
survenance de sinistres, le banquier a tendance à défendre son
client et essaie toujours de faire payer l'assureur pour éviter des
conflits avec son client. Et si le problème persiste, le banquier
déclinera toute responsabilité à l'égard de la
tournure qu'ont pris les choses et n'hésitera pas à mettre tout
sur le dos de l'assureur.
2-2-3 Le secret bancaire
Dans le cadre de la bancassurance, la communication des
informations sur la clientèle des banques à la compagnie
d'assurance, qu'elle soit filiale ou partenaire de la banque, n'est pas
1 BENNADJI (T), « Les enjeux de la bancassurance
et les perspectives de son développement en Algérie »,
mémoire de fin d'études, école supérieur des
banques, 2003, P-45.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
42
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
compatible avec les exigences du secret bancaire. En effet, la
banque doit avoir l'accord et le consentement de son client pour pouvoir
communiquer des informations le concernant à des tiers. Le non-respect
de ces dispositions est susceptible de sanctions pénales. Jusqu'à
ce jour aucune banque n'est mise en accusation pour le non-respect du secret
professionnel liée aux opérations de bancassurance, de
même, les fichiers informatiques contenant des informations nominatives
ne peuvent être cédés à des tiers, quelque soit leur
nature, sans avoir eu, d'une part, l'accord de l'organisme de contrôle
compétant à l'exemple du CNIL (le Conseil National de
l'Information et des Libertés) en France et celui des personnes
concernées. D'autre part, ces dernières, ont un pouvoir de
contrôle et de refus de transmission.
Les compagnies d'assurance ont vite adhéré
à la bancassurance par conviction ou par obligation, faute de quoi leur
pérennité est fortement menacée.
2-3 Les limites macro-économiques de la
bancassurance
La bancassurance présente aussi des limites au niveau
macro-économique, nous pouvons distinguer :
2-3-1 Les effets sur le niveau de
solvabilité
Parmi les apports de la bancassurance, la constitution des
conglomérats bancassurance qui offre au public des services financiers
de même nature, en activité bancaire et en opérations
d'assurance et le renforcement des fonds propres des deux partenaires. Ces
fonds propres constituent un gage de solvabilité pour leurs
créanciers, mais la prise de participation croisée des deux
entités banque et compagnie d'assurance conduit à une double
utilisation des fonds propres, où le même capital va servir de
garantie, pour les opérations bancaires et les opérations
d'assurance à la fois. Ce qui peut conduire à diminuer la surface
financière réelle des parties et en l'occurrence leur
solvabilité.
Notamment le fonctionnement du conglomérat, expose les
sociétés qui le composent à des risques spécifiques
qui mérite une surveillance particulière de la part des
autorités compétentes, d'où une aggravation des risques
assurés conjuguée à une dégradation du portefeuille
crédit de la banque qui peut mettre les deux entités dans
l'impossibilité de faire face à leurs engagements et même
aller jusqu'à la faillite du groupe.
43
2-3-2 L'aléa moral
Au cours de leur relation, la banque et la compagnie
d'assurance peuvent avoir des comportements qui sortent du cadre de
l'éthique et de la déontologie. En effet, chacun des deux
partenaires sera tenté à favoriser son intérêt
individuel et plus grave encore sans se soucier de l'autre.
La banque sera tentée de prendre plus d'engagements et
plus de risques qu'il n'en faut, en comptant sur l'aide et le soutien de sa
filiale. Plus grave encore, la filiale assurance fera autant; elle essayera de
développer ses activités en négligeant les normes et
ratios de solvabilité et en comptant sur l'aide de la
maison-mère. Il apparaît clairement que cette situation est
très risquée et peut enfoncer les deux entités dans une
situation de crise interminable.
2-3-3 Restreindre la concurrence
Les pouvoirs publics cherchent toujours à
développer la concurrence et luttent contre la constitution de monopoles
qui fausseraient les jeux de la concurrence. Les synergies actuelles et les
mouvements de concentration dans la sphère des services financiers
peuvent aboutir à long terme à une situation quasi monopolistique
avec quelques groupes géants qui vont se partager le marché.
Chapitre 1 Aspects théoriques de la
bancassurance
44
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons étudié des concepts
fondamentaux ainsi que le vocabulaire spécifique à la
bancassurance. Nous avons également traité ses raisons
d'être, qui sont liées à des facteurs et
éléments qui sont communs entre la banque et l'assurance et ses
facteurs clés de sucées résumés dans les facteurs
endogènes et exogènes.
Par la suite, nous avons analysé les différents
produits distribuer par la bancassurance, nous avons constaté que les
produits de bancassurance ont plutôt vocation à compléter
les produits bancaires existants et qu'il ya une multitude de produits, chacun
correspond aux besoins spécifique de la clientèle.
En se qui concerne les stratégies de la bancassurance,
nous constatons qu'il n'existe pas en réalité de modèle
à suivre pour trouver l'alliance stratégique, car chaque
compagnie d'assurance et chaque banque doit chercher la formule adaptée
à sa situation, à ses besoins, mais aussi à son
environnement culturel et réglementaire. Donc il reste à choisir
l'environnement de chaque entreprise, les objectifs fixés et le type de
clientèle.
Cependant, contrairement aux bons résultats
réalisés jusqu'à maintenant, la contribution de la
bancassurance dans le développement économique et social est
relativement faible, il présent des enjeux. Bien que ces enjeux sont
bien réels, mais il reste aux intervenants sur le marché de les
exploités à bon escient dans le respect de la déontologie
de chaque métier afin d'atteindre les objectifs fixés.
Parmis les objectifs de la bancassurance, nous avons la
fidélisation de la clientele, qui resulte principalement de leurs
satisfactions. En vue d'examiner ces deux concepts fontamentaux, le second
chapitre portera sur l'étude de la satisfaction et la
fidélisation de la clientele.
Chapitre 2 :
La satisfaction et la
fidélisation de la
clientèle bancaire
46
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Chapitre 2 : La satisfaction et la fidélisation
de la clientèle bancaire
Introduction
L'environnement des entreprises se transforme de plus en plus,
d'où la compétitivité est soumise à une rude
épreuve et ne cesse d'augmenter : les canaux de distribution se
transforme, les clients sont plus informés et l'offre est surabondant.
En effet, leurs exigences deviennent de plus en plus importantes.
Dans ce monde compétitif, les banques se trouvent face
aux défis de mener des actions marketing efficaces et de proposer des
produits et services concurrentielles afin de comprendre les attentes de leurs
clients et d'assurer la pérennité et la rentabilité de
leur activité.
Dans un tel contexte, la satisfaction et la
fidélisation des clients représentent un enjeu essentiel pour les
banques. Elles doivent mener de leurs moyens, d'outils concrets et efficaces et
adopter une meilleure démarche de qualité permettant d'identifier
objectivement les besoins des clients et d'évaluer leur satisfaction
afin de donner un meilleur service aux clients et les satisfaire. Cette
stratégie est la clé de réussit de tout organisme bancaire
ou non bancaire, leur permettant de conserver leurs clients qui existent et
pour en conquérir de nouveaux.
Pour bien comprendre le concept de la satisfaction et de la
fidélisation des clients, nous allons présenter dans la
première section de ce chapitre, la notion de satisfaction et ses
mesures. Dans la deuxième section, nous aborderons le concept de
fidélisation et à la fin, nous déterminerons la relation
qui existe entre la satisfaction des clients et leur fidélisation aux
produits, objet de la troisième section.
Section 1 : La satisfaction de la clientèle
bancaire
La satisfaction est un enjeu majeur pour les banques et avant
tout un moyen de créer de la valeur, de la rentabilité et
d'assurer leurs pérennités. Un client satisfait est en
général un client fidèle qui intensifie sa relation avec
sa banque. Pour ne pas perdre ses clients, cette dernière cherche
à rester plus prête d'eux et de faire face à leurs
exigences pour les satisfaire.
C'est dans cette optique là que nous allons aborder la
satisfaction et ses différents concepts clés, en essayant de
présenter d'abord ses différentes définitions,
caractéristiques et indicateurs, ensuite, nous analysons la
démarche de mesure de la satisfaction des clients (méthodes et
étapes) tout en déterminant les facteurs de satisfaction et
d'insatisfaction.
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Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
1- Définition de la satisfaction
Il existe de nombreuses définitions de la
satisfaction. La toute première définition historique c'est celle
d'Yves Evrard en 1993 qui définie la satisfaction comme
étant : « un état psychologique mesurable et
consécutif à une expérience de
consommation.»1.
Selon Philipe Kotler, la satisfaction est
« l'impression positive ou négative ressentie par un client
vis-à-vis d'une expérience d'achat et/ou de consommation. Elle
résulte d'une comparaison entre ses attentes à l'égard du
produit et sa performance perçue.»2.
Selon Jacques Lendrevie, la satisfaction
peut être définie en marketing comme « le sentiment de
plaisir ou de déplaisir qui nais de la comparaison entre des attentes
préalables et une expérience de
consommation.»3.
Enfin, nous pouvons dire que la satisfaction vis-à-vis
d'un service est le sentiment éprouvé par le consommateur lors de
la prestation d'un service, où le client procède à une
comparaison entre ses propres attentes. Donc, la satisfaction est
évaluée d'une part par la qualité perçue, et
d'autre part, par des attentes préalables.
2- La formation et les caractéristiques de la
satisfaction
La satisfaction née d'une évaluation d'une
qualité perçue, cette évaluation repose sur un ensemble de
critères : la subjectivité, la relativité et
l'évolutivité.
2-1 La formation de la satisfaction client
Pour comprendre comment se forme la satisfaction-client, nous
nous baserons sur le principe développé en micro-économie
concernant la prise de décision d'achat. Quand un individu doit prendre
une décision d'achat, il essaie de maximiser son profit compte tenu du
temps et de l'information disponible. Pour cela, l'individu évalue les
bénéfices qu'il peut retirer des différents produits. Il
choisira le produit ou le service qui lui procura le plus de
bénéfice. Pour faire son choix, l'homo-economicus ne
considère pas un produit ou un service comme un tout mais comme une
somme d'attributs. Les attributs n'ont pas tous la même importance, ils
sont hiérarchisés dans l'esprit du consommateur. Par exemple,
pour le choix
1 BARBARAY (C) : « Satisfaction,
fidélité et expérience client », édition
DUNOD, Paris, 2016, P-5.
2 KOTLER (P), KELLER (K) et MANCEAU (D) «
Marketing Management », Pearson Education France, 15éme
édition, Paris, 2015, P-150.
3 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), «
MERCATOR : théorie et pratique du marketing », édition
Dalloz ,7éme édition, Paris, 2003, P-911.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
d'un produit bancaire, les attributs peuvent être les
suivants : le prix, les garanties, la proximité de la banque, le nom de
la banque, l'accueil fait par le personnel et les valeurs de la banque. Le
client rationnel achètera le produit ou le service qui lui procure le
maximum de chaque attribut.
Ainsi, le client achètera le produit qui correspondra
le mieux à ses préférences et ses attentes. Pour
résumer, il achète une partie de l a satisfaction. Chaque
attribut contribue selon son importance à la satisfaction globale du
client. Pour améliorer la satisfaction des clients, la banque doit
identifier les attributs les plus importants pour les clients et faire en sorte
qu'elle soit meilleure que les concurrents sur ces attributs.
2-2 Les trois caractéristiques majeures de la
satisfaction
Le mode d'évaluation d'un client vis-à-vis d'un
produit et /ou service repose sur un ensemble de critères : la
subjectivité, la relativité et
l'évolutivité1. Le schéma n°01suivant
retrace les trois caractérisques de la satisfaction.
Schéma N° 01: Les trois
caractéristiques de la satisfaction
Subjective
(perception du client)
Relative
(dépend des attentes)
Qualité perçue Qualité attendue
Evolutive
(varie dans le temps)
Source : RAY (D), « Mesurer et
développer la satisfaction clients
|
» , édition d'organisation, Paris,
|
2001, p.24.
|
A travers ce schéma, nous constatons que la
satisfaction qui résulte de la qualité perçue suite aux
différentes attentes se subdivise en trois caractéristiques : une
satisfaction subjective liée aux perceptions du client lui même,
la satisfaction relative qui dépend des attentes du client et en
dernier, la satisfaction évolutive qui varie dans le temps.
1 RAY (D) et SABADIE (W), « Marketing relationnel
: Rentabiliser les politiques de satisfaction, fidélité et
réclamation » , édition DUNOD, Paris, 2016, P-118-120.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
2-2-1 La satisfaction subjective
Chaque client a son propre jugement par rapport aux produits et
services offerts par la banque. La satisfaction d'un client dépend de sa
perception des produits et services offert et elle ne correspond pas
stricto-facto à la réalité. Cela entraine deux
conséquences majeures : - Seul le client peut évaluer sa
satisfaction puisque celle-ci n'existe que dans son esprit; - Une perception
est souvent parcellaire et déformante.
Lorsqu'un client perçoit quelque chose, cette
perception provient d'un traitement réalisé par son cerveau.
C'est pour cette raison que des clients ne sont pas nécessairement
d'accord entre eux lorsque nous leur demandons quel est le meilleur produit
entre plusieurs.
2-2-2 La satisfaction relative
La satisfaction étant le rapport entre une performance
perçue et les attentes, elle est donc relative, elle dépend des
attentes du client. Il est indispensable de connaitre les attentes des clients
pour pouvoir les satisfaire. D'où la nécessité de mettre
en place une véritable culture de l'écoute client qui puisse
s'appuyer sur une batterie de méthodes et outils.
Si on prenait deux clients et on leur demandait leurs avis
à propos d'un produit ou d'un service donné, il est fort possible
que leurs jugements soient différents, pour la simple raison que leurs
attentes initiales vis-à-vis de ce produit ou ce service ne sont pas les
mêmes.
Ceci explique entre autre que ce ne sont pas les meilleurs
produits qui se vendent le mieux, car ce qui compte n'est pas le fait
d'être le meilleur, mais d'être le plus adapté aux attentes
des clients.
2-2-3 La satisfaction évolutive
Il est rare aujourd'hui que le consommateur soit longtemps
satisfait par un produit ou
un service, cela est du :
- A l'évolution des attentes des
clients ;
- Au cycle de vie de l'utilisation des
produits et services déjà souhaités ;
- A l'évolution du marché
;
- A l'offre des concurrents qui
évoluent plus vite que celles des consommateurs.
Comme nous l'avons vu, les clients définissent leurs
attentes en fonction de l'état actuel des offres. Or, comme la loi de la
concurrence incite les fournisseurs à augmenter leur performance
relatives afin d'être préférés, cela fait
inexorablement évoluer le niveau moyen
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
des offres et donc les standards de référence.
Par exemple, si vous étiez très satisfait de l'achat d'un
ordinateur il y a trois ans, vous l'êtes sans doute beaucoup moins
aujourd'hui.
Ces trois importantes caractéristiques participent
toutes à la formation du jugement d'un client qui évalue un
service. Le jugement d'un client ne repose donc pas sur des bases absolues,
mais s'échafaude de façon subjective, relative et
évolutive. Pour une même expérience de service, le
degré de satisfaction éprouvé par des individus sera
inévitablement différent.
3- Les facteurs de satisfaction et
d'insatisfaction
Les chercheurs en satisfaction ont noté depuis
longtemps que les causes de satisfaction et d'insatisfaction ne sont pas
nécessairement les mêmes. A titre d'exemple : recevoir sa paye en
temps et en heure est une attente de base dont la réalisation ne procure
aucun plaisir particulier, alors que la recevoir en retard crée une
insatisfaction.
Concernant la satisfaction des clients, le constat est
similaire. La réalisation de certaines attentes n'est pas un motif de
satisfaction car elle est considérée normale par le client. A
l'inverse, leur non réalisation peut entraîner une vive
insatisfaction. Par contre, le fait de recevoir un service non attendu (effet
de surprise) peut entraîner un surcroît de satisfaction, alors que
ça non réalisation n'entraînerait aucune insatisfaction.
Dans ce sens, on peut distinguer trois niveaux d'attente à
savoir1 :
- Les attentes minimales, dont la réalisation ne
conduit à aucune satisfaction particulière alors que la non
réalisation provoque l'insatisfaction des clients. A titre d'exemple :
avoir une machine qui ne tombe pas en panne quand elle est neuve.
- Les attentes effectives, dont la réalisation est une
source de satisfaction. Par exemple avoir une lessive qui lave les tâches
difficiles et avoir une machine qui remplit ses promesses.
- Les attentes non exprimées
(inespérées), dont la réalisation entraine un surcroit de
satisfaction par un effet de surprise. Par exemple, dans un resautant, des
plats supplémentaires offerts par la maison.
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-914-915.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
4- Les principaux indicateurs de satisfaction
Il existe plusieurs types d'indicateurs qui nous permettent de
mesurer le niveau de satisfaction des clients. Parmi ces indicateurs, nous
citons : les réclamations, le taux de défection des clients, le
customer satisfaction score (CSAT), le net promotor score (NPS) et le customer
effort score (CES).
4-1 Les réclamations
Une réclamation est l'expression d'une insatisfaction
qu'un client nous attribue et nous demande de traiter et c'est un outil de
remontée spontanée de la clientèle.
Les réclamations des clients peuvent être
utilisées comme un indicateur de satisfaction si elles ont
étés bien suivie et traiter par la banque et ainsi un niveau
élevé de réclamations et un signe d'une insatisfaction,
alors qu'un niveau faible est synonyme d'une satisfaction. Cependant cette
méthode présente quelques imperfections du fait que les clients
mécontents ne se manifestent pas et parce que le suivi des plaintes ne
permet pas de se faire une idée de la satisfaction de l'ensemble des
clients1.
4-2 Le taux de défection des clients
La mesure de la défection des clients (ou churn
rate en anglais) est un indicateur qui permet de mesurer le
phénomène de perte de clientèle ou d'abonnés.
La mesure de la défection des clients est
également un indicateur utile d'insatisfaction; un taux d'attrition
(défection) élevé est un signe d'un problème de
satisfaction des clients. Cet indicateur est particulièrement suivi dans
le cadre de politiques de fidélisation. Cependant, le taux d'attrition
est un symptôme et n'indique pas la raison des difficultés. Il est
donc nécessaire d'enquêter auprès des clients pour mesurer
et évaluer leur satisfaction2.
4-3 Le Customer Satisfaction Score (CSAT)
Le Customer Satisfaction Score (CSAT) est l'indicateur de
satisfaction le plus simple et le plus utilisé. Il repose sur une
question toute simple qui reflète la satisfaction générale
des clients par rapport aux produits et services offerts par une banque. Par
exemple :
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op cite.
P-916.
2 Idem.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Globalement, êtes-vous satisfait par nos produits et
services ? Ou formulé autrement : Quel est votre niveau de satisfaction
?
Le client est invité à répondre suivant
une échelle sémantique. Les réponses à cette
question donnent une idée de la satisfaction des clients suite à
la réalisation d'une interaction précise (un achat par exemple).
La plupart du temps, quatre choix de réponses sont proposés aux
clients : Très satisfait / Plutôt satisfait / Peu satisfait / Pas
du tout satisfait. Cette échelle de réponses peut être
raccourcie ou rallongée en fonction des besoins.
Pour obtenir le CSAT, il faut commencer par additionner les
réponses positives (très satisfait + plutôt satisfait). On
divise ensuite la somme obtenue par le nombre total de réponses, avant
de multiplier le tout par 100 pour obtenir un pourcentage1.
Ó réponses positives
SCAT --_ x 100 Ó réponses
totales
Le CSAT est très utilisé dans le cadre de
campagnes promotionnelles ou publicitaires pour vanter les mérites de
telle banque ou tel produit.
La question posée peut concerner la banque, un service
ou un produit en particulier.... La polyvalence du CSAT est un de ses
principaux atouts. C'est l'indicateur le plus intuitif et le plus
évident pour mesurer la satisfaction client.
4-4 Le Net Promotor Score (NPS)
Le Net Promotor Score (NPS) est un indicateur simple à
calculer, c'est l'une des raisons de son succès. C'est un excellent
moyen de donner la parole à ses clients et un moyen qui permet d'obtenir
la probabilité qu'un client recommande la marque de l'entreprise a
d'autres clients. Cet indicateur vise à identifier les promoteurs et les
détracteurs de la marque. Il se mesure à partir des
réponses obtenues à la question suivante : sur une échelle
de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez notre
banque (ou notre marque, notre produit....) à votre entourage ?
1 Aurore Beugniez, satisfaction client, publier le 13
Septembre 2018, [en ligne] disponible sur :
https://www.myfeelback.com/fr/blog/indicateurs-incontournables-pour-mesurer-la-satisfaction-client
consulté le : 10/10/2019 à 10h10.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
L'intitulé de la question peut légèrement
varier. Les promoteurs sont les clients qui répondent 9 ou 10.
L'indicateur NPS est obtenu en soustrayant le pourcentage de détracteurs
au pourcentage de promoteurs1.
NPS = % promoteurs - % détracteurs.
Le NPS permet de déterminer à quel point les
clients se sentent attachés à la banque ainsi que leur niveau
d'engagement. Par conséquent, il mesure aussi la fidélité.
Tandis que le CSAT, lui, se focalise sur la satisfaction générale
relative à une interaction définie : un achat, un service...
4-5 Le Customer Effort Score (CES)
C'est pour pallier le déficit opérationnel du
NPS qu'est né le CES. Le CES est relativement récent, c'est
l'indicateur de satisfaction le plus objectif.
Cité pour la première fois en 2010 dans un
article de la Harvard Business Review, le CES est né du constat qu'il
est plus rentable, en termes de fidélisation, de minimiser les efforts
de ses clients plutôt que de surpasser leurs attentes, il s'agit
d'arrêter de vouloir en faire trop en matière de satisfaction,
mais plutôt de faire bien et simple.
L'indicateur CES consiste à demander aux clients
d'évaluer le niveau d'effort qu'ils ont dû déployer pour
que leur demande obtienne satisfaction, ils sont invités à
répondre sur une échelle de 1 à 5 (1 = degré
d'effort le plus faible). Le CES est très utile pour déterminer
le niveau de qualité d'un service client. Il évacue toute la
dimension subjective et humaine de la relation client pour se focaliser sur une
approche fonctionnelle et objective : le niveau d'effort fourni2.
5- Les méthodes de mesure de la satisfaction
client
La banque doit toujours surveiller avec soin
l'évolution des besoins et attentes de sa clientèle afin de les
satisfaire au mieux. Pour ce faire, plusieurs méthodes s'offrent
à la banque, parmi ces méthodes on cite : les dispositifs
d'information de l'entreprise, les enquêtes de satisfaction ou
baromètre et enfin les clients mystères.
1 Aurore Beugniez, satisfaction client, publier le 13
Septembre 2018, [en ligne] disponible sur :
https://www.myfeelback.com/fr/blog/indicateurs-incontournables-pour-mesurer-la-satisfaction-client
consulté le : 10/10/2019 à 13h48.
2 Idem
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
5-1 Les dispositifs d'information de
l'entreprise
Le dispositif d'information de l'entreprise sur la
satisfaction clients a pour objectifs de fournir :
- Les éléments d'un diagnostic précis des
satisfactions et des insatisfactions.
- Les moyens de mesure permettant de
piloter en continu le plan d'action donnant la possibilité de maintenir
et d'accroître la satisfaction client.
5-2 Les enquêtes de satisfaction
Pour bien mener la mesure de satisfaction client, il est
essentiel de l'accomplir avec une enquête périodique, ou un
questionnaire qui sera destiné auprès d'un échantillon
représentatif de la clientèle, ou on demande aux personnes
interrogées d'exprimer leurs avis sur la qualité des produits et
services offerts par l'entreprise et les interrogés aussi sur leur
niveau de satisfaction1.
La satisfaction se mesure soit d'une façon directe par
une seule question globale (indiquez votre niveau de satisfaction en cochant la
case appropriée), soit d'une façon indirecte à travers
différents critères de satisfaction identifiés au
préalable. Ces enquêtes permettent2
:
- D'identifier les différents
éléments qui génèrent la satisfaction et
l'insatisfaction des clients ;
- D'hiérarchiser ces
éléments par leur contribution à la satisfaction globale
;
- De mesurer la satisfaction des
clients à l'égard des produits ou de l'entreprise par rapport aux
concurrents ou par rapport à une période précédente
;
- De déterminer les axes
d'amélioration prioritaires.
Ces études ont pour objectif de mesurer l'écart
entre une qualité perçue et une qualité attendue. Il
s'agit d'une mesure quantitative réalisée auprès d'un
échantillon représentatif de la population
étudiée.
Cette méthode offre quelques apports, à savoir
qu'elle est une source de motivation et de mobilisation du personnel, aussi
c'est une source de réflexion, de diagnostic et d'analyse
concurrentielle pour définir la stratégie et les plans
d'actions.
1 KOTLER (P), KELLER (K), Dubois (B) et MANCEAU (D),
« Marketing management », Pearson éducation France,
12ème édition, Paris, 2006, P-174.
2 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-916.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
5-3 Le client mystère
L'enquête client mystère est utilisée par
la banque, non pas pour connaitre directement qu'elle est la satisfaction
client, mais plutôt pour vérifier si elle réunit les
conditions d'une satisfaction clients optimale.
Cette technique consiste à faire appel a une ou
plusieurs personnes mandatées par la banque pour jouer, incognito, le
rôle d'un client, afin d'observer, vivre et mesurer toute
expérience de service client et par la suite faire part de leur
expérience de manière détaillée et objective. Cette
méthode est utilisée pour suivre d'un point de vue réel,
des problèmes identifiés par d'autres méthodes telles que
les enquêtes de satisfaction1.
Le recours aux clients mystères est
particulièrement fréquent dans les sociétés de
service en réseau, pour lesquelles l'homogénéité de
la qualité est essentielle, ainsi que dans les secteurs où la
relation commerciale se fait à distance.
6- Les étapes de la mise en place d'une mesure de
satisfaction
Dans le but de mener à bien la démarche de
mesure de la satisfaction des clients vis-à-vis d'un produit ou d'un
service offert par la banque, un processus qui se compose de plusieurs
étapes doit être suivi. Il s'agit de l'identification des
déterminants de satisfaction, l'analyse des critères de
satisfaction et d'insatisfaction, la construction et la mise en place d'un
baromètre de satisfaction et en dernier lieu, la comparaison aux
concurrents2.
6-1 Identification des déterminants de
satisfaction
Cette étape a comme rôle de connaitre les
critères de satisfaction et d'insatisfaction, au-delà de
l'intuition qu'on peut en avoir. Une étude qualitative (entretien en
face à face ou en groupe) permet d'explorer l'expérience du
produit par les clients, d'identifier les critères de jugement et les
indicateurs qu'ils utilisent.
6-2 Analyse des critères de satisfaction et
d'insatisfaction
Après avoir identifié les critères de
satisfaction et d'insatisfaction, il faut procéder à leur
analyse, les interpréter et à mesurer l'importance de chaque
critère et identifier les priorités des clients. Les
études sont quantitatives et utilisent différentes techniques
possible,
1 KOTLER (P), KELLER (K), DUBOIS (B) et MANCEAU (D),
Op.cite. P174.
2 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-917.
56
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
comme l'analyse conjointe, pour hiérarchiser les
critères (pondération) et éventuellement segmenter la
clientèle par type d'attente.
6-3 Construction et mise en place d'un baromètre
de satisfaction
C'est une étude de satisfaction conduite de
façon régulière sur un échantillon
représentatif de clients, qui porte sur des aspects spécifiques
de leur expérience du produit et sur leur satisfaction globale.
L'intérêt du baromètre est de comparer les résultats
d'une période sur l'autre aussi bien pour la satisfaction globale que
pour les différentes dimensions sélectionnée.
L'étude est généralement réalisée par
courrier, mais peut l'être aussi par téléphone, internet ou
face à face.
6-4 La comparaison aux concurrents
Les meilleures études de satisfaction cherchent
à situer les performances de la banque par rapport à celles des
concurrents. Lorsque les clients ne sont pas exclusifs, on leur demandera
d'indiquer leur satisfaction à l'égard des produits concurrents,
ou on élargira l'étude de satisfaction aux clients des
concurrents.
Une mesure de satisfaction à pour objectif de donner
des indicateurs fiables de satisfaction des clients, elle est indispensable
pour toute banque qui souhaite développer son organisme et sa
rentabilité.
Nous pouvons déduire que le concept de satisfaction est
quelques fois confondu avec celui de la qualité perçue, la
comparaison entre le service attendu et le service perçu par le client
durant l'expérience du service crée soit la satisfaction, soit
l'insatisfaction des clients.
En réalité, la satisfaction constitue un
objectif lorsqu'elle favorise la fidélisation et stimule les ventes
Section 2 : La fidélisation de la
clientèle bancaire
Aujourd'hui dans un environnement qui est de plus en plus
concurrentiel, la survie, la croissance et la rentabilité d'une banque
dépend de son aptitude à fidéliser et conquérir de
nouveaux clients.
Les consommateurs sont de plus en plus exigeants.
L'information sur le produit, le service ou la marque s'avère importante
pour satisfaire, mais insuffisante pour convaincre et
57
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
maintenir un client. Informer n'est plus suffisant, il faut
désormais faire plus, il faut convaincre pour séduire et surtout
pour fidéliser.
Si une banque veut rentabiliser son activité et assurer
sa croissance elle doit savoir retenir ses clients, c'est dans cette logique
que s'inscrit la fidélisation de la clientèle. Dans la
présente section, nous allons présenter les points clefs de la
fidélisation client.
1- Définition de la
fidélisation
Il n'existe pas une définition unique du concept de
fidélisation client. Dans la littérature, plusieurs
définitions ont été données par plusieurs auteurs,
qui varient en fonction des secteurs concernés. Nous essayerons de
donner dans un premier temps quelques définitions qui semblent
être populaires et adaptées à notre étude.
Selon Philip Kotler : « la
fidélisation est l'ensemble des techniques visant à
établir un dialogue avec ses clients pour fidéliser ceux -ci au
produit, au service et à la marque. La fidélisation repose
aujourd'hui sur une véritable gestion de relation
client.»1.
Jean Marc Lehu quant à lui, donne une
définition plus globale de la fidélisation. Selon cet auteur, la
fidélisation n'est que: « la caractéristique d'une
stratégie marketing, conçue et mise en place dans le but de
rendre les consommateurs fidèles au produit, au service, à la
marque, et/ou au point de vente. Elle doit également permettre un
meilleur contrôle de l'activité de l'entreprise concernée
et à terme, une plus grande rentabilité de cette
activité.»2.
En résumé, la fidélisation peut
être définit comme étant une incitation des clients actuels
à choisir de nouveau un produit ou un service. Elle consiste aussi
à réduire, tous les motifs d'insatisfaction des principaux
clients à tous les niveaux de la chaine commerciale: accueil,
qualité de service et produit.
2- Les raisons de la fidélisation
Les raisons qui poussent ou peuvent inciter les banques
à fidéliser leurs clients, se situent dans le cours et le long
terme.
1 KOTLER (P), KELLER (K), DUBOIS (B) et MANCEAU (D),
Op.cite. P-185.
2 LEHU (J.Marc), «Stratégie de
fidélisation», édition d'organisation, 2ème
édition, Paris, 2003, P-31.
58
59
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
2-1 Les raisons de la fidélisation à court
terme
Sur des marchés de plus en plus saturés,
où la situation concurrentielle se durcit, il apparait que les
coûts de prospection de nouveaux clients sont supérieurs aux
coûts de conservation des clients. Dans cette hypothèse, un
opérateur rationnel préfère investir pour conserver les
clients qu'il a, plutôt que de tenter de conquérir les clients
servis par d'autres fournisseurs. Lesquels, en général, ne se
laisseront pas faire et feront tout pour conserver leurs clients et en
particulier les meilleurs. D'où le risque probable de déclencher
une guerre des prix, débouchant à terme sur des effets quasi
nuls, sinon négatifs : le partage des volumes reste peu ou prou
identique, tandis que le marché global accuse une baisse
générale des prix.
2-2 Les raisons de la fidélisation à long
terme
Les études montrent qu'il existe (en longue
période) une corrélation entre la capacité d'une
organisation à fidéliser ses clients (taux de rétention
élevé) et les résultats concrets (exprimés en part
de marché, en rentabilité et en croissance). Les banques qui sont
en mesure de conserver leur base clientèle et en particulier leurs
«bon clients» sont celles qui, non seulement résistent le
mieux aux dépressions conjoncturelles, mais aussi sont les plus capables
de financer leurs projets de développement.
3- Les différentes formes de
fidélisation
Nous pouvons distinguer deux formes de fidélisation qui
sont les plus connues et qui méritent d'être clarifiées. Il
s'agit de la fidélisation induite et de la fidélisation
recherchée.
3-1 La fidélisation induite
La fidélisation induite découle d'une
volonté stratégique de verrouiller le marché. Ce type de
stratégies peut être appelé stratégies de
domestication du marché (marché domestique ou interne).
L'idée est de dresser et accroître des barrières à
la sortie ou des coûts de changement empêchant le consommateur de
quitter la banque et cherche à isoler les clients des pressions de la
concurrence. Dans ce cas-là, ce type de stratégie se
caractérise par une absence de liberté du consommateur qui se
limite à continuer d'acheter le même produit ou la même
marque, même si un concurrent présentait une plus grande
valeur1.
1 LARS Mayer (W), « la fidélisation client
: stratégies, pratiques et efficacité des outils marketing
relationnel.», édition Vuibert, Paris, 2004, P-41.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Certaines catégories de produits sont favorables
à la mise en place d'un processus de fidélisation induite,
lorsque le choix du consommateur/client se limite à continuer d'acheter
le même produit et/ou le même service ou la même marque. Plus
les coûts de changement sont importants, moins le risque de
défection est élevé et plus un client se rapproche du
profit. Pour cela, on peut distinguer parmi les cas existants, trois principaux
cas de la fidélisation induite :
- Cas d'un monopole : pour le
client, le choix se limite alors à une marque ou à un service du
marché sur une zone donnée et /ou à un instant
donné.
- Cas d'un contrat : lorsque le lien
contractuel est prévu pour s'étendre sur plusieurs mois, voire
plusieurs années, on observe également le cas d'une
fidélisation induite par le fait qu'une rupture entrainera une
pénalité matérielle et /ou financière.
- Cas d'un lien personnel : ce
dernier cas de fidélité induite ne tient pas directement au
service ou à la volonté délibérée de la
banque, mais davantage au client lui-même.
3-2 La fidélisation recherchée
C'est celle qui est recherchée par la banque et qui
vise à réunir l'ensemble des éléments visant
à séduire le consommateur en toute liberté, jusqu'à
sa parfaite fidélité. L'idée de l'importance du dialogue
avec le client a pour, en quelque sorte, solliciter sa permission et
connaître son souhait ou non de participer au processus commercial et de
faire d'un étranger un ami et d'un ami un client1.
4- Les types de stratégies de
fidélisation
Pour mieux attirer le consommateur, il est
préférable de mettre en oeuvre des stratégies de
fidélisation qui serrent à utiliser des moyens techniques,
financiers ou humains nécessaires afin d'instaurer une relation durable
avec les clients.
Par définition, la stratégie de
fidélisation est un ensemble de coordination d'actions qui a pour but de
permettre à l'entreprise de maximiser l'activité et donc le
chiffre d'affaires et les bénéfices réalisés avec
le consommateur qui est l'objet de la stratégie, compte tenu de
l'intensité concurrentielle d'une part et de la croissance du
marché concerné d'autre part2.
Il existe six stratégies de fidélisation,
à savoir : la stratégie de fidélisation par la
satisfaction client, la stratégie préventive ou anti attrition,
la stratégie de fidélisation par les
1 LEHU (J.Marc), Op.cite. P-54.
2 LEHU (J.Marc), « la fidélisation client
», édition d'organisation, 1ére édition, Paris, 1999,
P-19.
60
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
services, la stratégie du client ambassadeur, la
stratégie de fidélisation par l'événementiel et
enfin la stratégie du produit fidélisant.
4-1 La stratégie de fidélisation par la
satisfaction client
Fidéliser consiste à réduire, si possible
à éliminer tous les motifs d'insatisfaction des principaux
clients, et cela, à tous les niveaux de la chaîne commerciale :
accueil, qualité de service, disponibilité en linéaire ou
référencement pour les produits de grande consommation.
4-2 La stratégie préventive ou
anti-attrition
Dans ce type de stratégie, les banques qui exercent ce
qu'on appelle le monopole dans un marché s'ouvrant de plus en plus
à la concurrence, ces banques sont appelées à anticiper et
à prévenir les efforts dus à cette situation, en
renforçant la relation client/banque afin de conserver le plus grand
nombre possible de ses clients sur le marché que ce soient des
particuliers ou des collectivités locales.
4-3 La stratégie de fidélisation par les
servies
Cette stratégie de fidélisation est
généralement appliquée dans les établissements
bancaires, elle est centrée sur des produits et des offres n'ayant aucun
rapport avec le métier du banquier sur le marché des
particuliers. Cette stratégie peut paraître surprenante, car elle
ne repose pas, en tant qu'offre de services sur le véritable
métier de la banque.
La pertinence d'un programme de fidélisation par les
services est en effet étroitement liée à la notion de
métier et de cohérence avec le produit ou service qui en
découlent.
4-4 La stratégie du client ambassadeur
Pour que la banque puisse fidéliser ses clients, elle
doit étudier le développement de celui-ci. Au départ, il y
a le suspect ; toute personne susceptible d'acheter le produit, la banque le
qualifie de prospect selon le profit et/ou sa solvabilité. Elle
encourage alors le premier achat et le rachat afin d'en faire un client
fidèle, si possible un adapte, qui non seulement achète le
produit de la banque, mais le recommande aux autres.
Cette stratégie consiste à motiver les clients
pour qu'ils deviennent ce qu'on appelle ambassadeur. Elle permet d'augmenter la
confiance des clients potentiels (prospects) qui trouveront des réponses
à leurs questions auprès d'autres clients (clients ambassadeurs),
ces
61
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
derniers seront bien récompensés et
primés par la banque et ne seront que de plus en plus motivés
à préserver leurs relations avec la banque.
4-5 La stratégie de fidélisation par
l'événementiel
Le principe de ce type de stratégie consiste à
saisir l'opportunité d'un évènement ou une quelconque
occasion de la banque. Cette dernière prendra l'initiative d'inviter ses
meilleurs clients pour leur présenter un nouveau produit ou les informer
d'un renouvellement de produit et tentera de se rapprocher de sa
clientèle en les stimulants avec des cadeaux ou quelque privilège
par rapport à d'autres clients.
En principe, l'objectif de la fidélisation est de
construire une relation commerciale durable avec les clients à fort
potentiel, ce but peut être atteint par le biais d'une stratégie
qui consiste à satisfaire les clients en répondant à leurs
attentes en matière d'événement unique, ponctuel et donc
éphémère.
4-6 La stratégie du produit
fidélisant
Ce type de stratégie consiste à suivre le
consommateur tout au long de sa vie, dès la conception du produit
jusqu'à sa déclinaison, en lui offrant pour un même besoin,
des produits bien adaptés à son évolution dans la vie, en
fonction de son âge et sa génération afin de créer
une relation durable entre le client et la banque, tout en concevant et
développant des produits fidélisant qui auront pour objectif de
satisfaire les besoins spécifiques du consommateur. Ce type de produit
se prête donc à l'instauration d'une relation durable, complice,
en accompagnant les consommateurs dans les différentes épreuves
de leurs vie.
Il n'existe pas de types standard des stratégies de
fidélisation que toute les banques peuvent appliquer, mais ceux-ci
différeront selon les objectifs poursuivis, du secteur
d'activité, de la culture de la banque ou encore des moyens
disponibles.
5- Le programme de fidélisation et ses
outils
Sur un marché en perpétuel développement
accompagné d'une forte concurrence, la banque se trouve dans
l'obligation de préserver sa clientèle existante et de
conquérir de nouvelle afin de préservée sa place sur le
marché. Pour cela, un programme de fidélisation est jugé
nécessaire.
62
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
5-1 Le programme de fidélisation
Parmi les différentes stratégies de
fidélisation utilisées par les établissements bancaires,
on trouve les programmes de fidélisation qui sont utilisés dans
le but d'accroitre ou de maintenir le niveau d'achat des clients (la gestion de
la relation client) en renforçant l'engagement de la banque, aussi pour
gérer l'hétérogénéité des clients
afin de mieux gérer leur diversités et leurs
besoins1.
Ainsi, Jean Marc Lehu nous explique que :
« par programme de fidélisation on entend un ensemble d'actions
organisées de telle manière que les clients les plus
intéressants et les plus fidèles soient stimulés et
entretenus de sorte que le taux d'attrition (taux de clientèle perdu)
soit minimisé et/ou que les volumes des achats soient
augmentés.»2.
Un bon programme de fidélisation doit fidéliser
une majorité des clients satisfaits et rattraper une minorité de
clients insatisfaits. Il est à noter que le programme de
fidélisation semble être distingué de la promotion des
ventes par son orientation défensive à plus long terme.
L'objectif de la promotion est offensif et lorsqu'elle s'arrête, il n'y a
rien qui empêche les consommateurs à reprendre les habitudes
passées. Au contraire, un programme de fidélisation cherche
à préserver des parts de marché, et agit en quelque sorte
comme une promotion permanente à long terme3.
En effet, il est bien moins coûteux de fidéliser
un client que d'en prospecter un nouveau. Néanmoins, face à la
grande concurrence qui règne sur le marché et avec
l'évolution des technologies de l'information et de la communication, il
n'est pas toujours aisé de faire revenir les consommateurs. Dans ce cas,
pour atteindre cet objectif de fidélisation et d'en conquérir
d'autre, les banques ont de multiples façons d'agir et à chacune
de trouver sa propre démarche en fonction de son contexte.
Cette démarche nécessite la mise en oeuvre de
moyens techniques et logistiques lourds, dans une perspective à long
terme, puisque tel est le principe de la construction d'une relation
commerciale profitable et pérenne.
1 BENAVENT (C), LARS MAYER (W), « programme de
fidélisation : stratégies et pratiques », Revue
française du marketing, N°197-2/5, Mai, 2004, P-95-116.
2 LEHU (J.Marc), Op.cite. P-31.
3MAYER-Waarden Lars, « les sources
d'efficacités des programmes de fidélisation : une étude
empirique sur la base d'un panel single », thèse de doctorat en
sciences de gestion. Académie de Bordeaux, université de Pau et
des Pays de l'Adour- IAE, 09 décembre 2002, P-62.
63
64
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
5-2 Les outils du programme de
fidélisation
Afin de mettre en place un programme de fidélisation,
certains outils de base sont appliqués. Parmi ces outils, nous pouvons
citer :
5-2-1 L'accueil et l'écoute client
Cet accueil aide à orienter, satisfaire les attentes de
la clientèle bancaire. La banque cherche à construire une
relation solide et une protection commerciale qui retient les clients :
services associés, services personnalisés, présence
continue, suivi de satisfaction, produits/services fidélisant, maintien
de l'intérêt par le renouvellement de l'offre...etc.
Le chargé de la clientèle, qui est un commercial
chargé de vendre des produits et des services bancaires, a pour mission
de fidéliser le client en lui proposant en permanence tous les produits
et services pouvant répondre à ses attentes.
5-2-2 Les clubs
La vente par club est une technique particulière de
vente par correspondance, basée sur la volonté de
fidéliser le consommateur en lui proposant de conclure un contrat
d'adhésion à de conditions avantageuses.
La mise en place d'un club s'intègre dans une
démarche globale de fidélisation. L'objet d'un club ne consiste
pas à regrouper plus de clients possibles, mais de renforcer les liens
entre la banque et ses clients, où une partie des clients peuvent
devenir membres afin de profiter des avantages particuliers selon des
conditions générales ou particulières
déterminées parla banque. La démarche consiste à
regroupe les « meilleurs » clients ou même parfois les clients
potentiels en fonction des niveaux de dépenses des clients.
L'établissement de relations privilégiées avec chaque
adhérent, renforce l'assise financière et commerciale de la
banque, qui dispose d'un avantage important dans le rapport de forces
caractérisant les transactions entre professionnels. Il est donc un
outil plus rentable.
Les buts d'assigner à un club de clientèle
peuvent se résumer comme suit1 :
- Fidéliser les clients à
fort potentiel ;
- Renforcer et valoriser l'image de la
banque ;
- Identifier les motifs de satisfaction
ou d'insatisfaction afin de développer l'activité ; -
Améliorer la connaissance des clients et nourrir les bases
de données.
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-934.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Les clubs s'appuient sur différents moyens de
communication comme le courrier, l'internet, call center, les points de
ventes....
5-2-3 Les programmes anti-attrition
Ils constituent les actions à mener lorsqu'un client
souhaite se désabonner ou de fermer son compte. Un programme
d'anti-attrition permet de concevoir des actions particulières qui
seront menées dès que certains indicateurs de comportement
(baisse de consommation ou d'opérations) seront enregistrés. Il
permet donc de prévoir la future infidélité des clients.
Les actions peuvent prendre la forme d'un appel téléphonique (par
exemple, du chargé de clientèle face à un compte dont
l'activité se réduit), d'une offre promotionnelle, de
propositions commerciales1....
5-2-4 Le service consommateur
Ce service n'est pas une idée récente, elle a
été renforcée par l'intensification de la concurrence.
C'est un service mise en place au sein d'une banque afin d'instaurer un contact
permanent avec les consommateurs, en étant à l'écoute de
leurs remarques, leurs critiques, leurs réclamations et de
manière à les informer au mieux sur les produits de la banque.
5-2-5 Le numéro vert
Ce dernier vient compléter le programme du service
consommateur. C'est un numéro de téléphone gratuit pour le
consommateur lui permettant d'entrer en relation avec un service d'informations
de la banque. Il implique une démarche initiée par le
consommateur, d'où la nécessité de bien communiquer le
numéro à l'aide d'une campagne de communication ou des packagings
produits.
6- Les étapes de la
fidélisation
La fidélisation ne se limite pas à de simples
programmes promotionnels pour qu'une banque se prétende avoir
fidéliser sa clientèle. Pour comprendre l'évolution
actuelle, la banque doit choisir et exploiter une ou plusieurs techniques qui
lui paraitront parfaitement adaptées à son cas particulier et
elle doit suivre une démarche qui peut être résumée
en cinq étapes2 :
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite,
P-935.
2 LEHU (J.Marc), Op.cite. P-74-77.
65
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Schéma N° 02 : Les étapes de la
fidélisation
Privilégier
Contrôler
Identifier
Adapter
Evoluer
Source : LEHU Jean-Marc, « Stratégie
de fidélisation », Edition d'organisation, 2éme éd,
2003, p74.
Le schéma ci-dessus résume les étapes de
la fidélisation. Ces étapes consiste à : identifier les
clients, les concurrents et les techniques de fidélisation, adapter ces
techniques à la cible et aux objectifs stratégiques
tracés, privilégier la clientèle ciblées,
contrôler l'efficacité des techniques utilisées et en
dernier, faire évoluer la stratégie elle-même.
Etape 1 : Identifier
La première étape consiste à identifier
les clients, les concurrents et les techniques de fidélisation. Il
s'agit en fait d'une triple procédure d'audit pour la banque :
- Un audit de son portefeuille clients
(attentes, besoins, appréciation de l'ensemble des consommateurs/client
de la banque).
- Un audit de la concurrence (nature
et composition de l'offre concurrente, axe de modalités de
consommation).
- Un audit des techniques de
fidélisation (techniques disponibles, accessibles, déclinables
par rapport au secteur).
Etape 2 : Adapter
Afin de conserver son avantage concurrentiel et parce que la
banque vit rarement dans un environnement figé, il sera
nécessaire dans la plupart des cas d'adapter les choix d'origines
66
67
68
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
à la cible et surtout aux objectifs stratégiques
de la banque. C'est l'objet de la deuxième étape qui permet
à la banque, tout en utilisant des techniques, d'en faire une
utilisation qui ne soit pas déclinable à l'identique par le
premier concurrent venu.
Etape 3 : Privilégier
Considérer comme étant le coeur de la
démarche de la fidélisation, la troisième étape
représente l'action de fidélisation elle-même, elle
consiste à offrir un avantage au client qu'il n'aurait pas ailleurs. En
somme, lui montrer l'intérêt qu'il a à consommer encore et
toujours auprès de la même banque.
Un consommateur est fidèle parce qu'il perçoit
un intérêt tel à continuer à consommer dans la
même banque, le même produit, que l'envie ou simplement
l'idée de changer de banque ne lui vient pas à l'esprit ou qu'il
le repousse s'il en a conscience. Donc l'action de fidélisation ne
consistera ni plus ni moins qu'à amplifier cet intérêt, en
offrant au consommateur un privilège.
Etape 4 : Contrôler
La quatrième étape de la démarche de la
fidélisation consistera systématiquement à vérifier
et contrôler l'efficacité de la ou des techniques
utilisées. Le but d'une stratégie de fidélisation
étant d'instaurer un lien durable entre la banque et le consommateur, il
est impératif de s'assurer de la pertinence et de la solidité de
ce lien. D'autre part, une stratégie de fidélisation peut parfois
mobiliser des moyens financiers très importants. Cette étape de
contrôle permet alors de mesurer tout ou partie du retour sur
investissement.
Etape 5 : Evoluer
Dès cette étape, les enseignements doivent
permettre de faire évoluer la stratégie elle-même, afin
qu'elle demeure le véritable soutien de l'avantage concurrentiel de la
banque qu'elle est censée être. Cette évolution est devenue
aujourd'hui indispensable, car le consommateur a besoins de nouveauté et
de diversité. C'est quand tout va bien qu'il faut s'empresser de
réfléchir à changer, afin de continuer à
progresser.
La majorité des banques ne se penchent que sur
l'étape 3 et même si elles obtiennent des résultats en
termes d'augmentation des ventes à un moment, ne réussissent pas
vraiment à fidéliser leur clientèle qu'elles habituent
à trop de volatilité. La raison en est toute simple, car elles
ont mélangé entre stratégie d'acquisition et
stratégie de fidélisation.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Nous pouvons constaté que la fidélisation de la
clientèle n'est donc pas une affaire de hasard, c'est la vraie
résultante d'une stratégie globale de direction de la banque
visant à mettre en commun les forces à disposition pour plus de
satisfaction, de simplicité dans le travail, de création de
valeur et d'augmenter l'acquisition des clients pour la banque.
7- Les enjeux de la fidélisation
Dans un contexte marqué par une concurrence cruelle, la
fidélisation des clients est devenue une stratégie indispensable
pour consolider ses parts de marché et développer son
activité. L'avantage d'avoir des clients fidèles est reconnu
depuis toujours, notamment pour les établissements de certains secteurs
d'activité (les banques). Cette relation durable avec ses clients
présente des avantages et des inconvénients1.
7-1 Les avantages de la fidélisation
Il existe de nombreux avantages liés à la
fidélisation client, parmi eux, nous pouvons citer les plus importants,
à savoir, la réduction des coûts d'acquisition, la
génération de profit, la limitation de la volatilité des
clients, une source de bouche-à-oreille positif et une augmentation du
chiffre d'affaires par client.
7-1-1 La fidélisation permet de réduire les
coûts d'acquisition
La fidélisation de la clientèle contribuera
à réduire les coûts de support des banques. Un client qui
est fidèle est un client qui connaît, par définition, le
fonctionnement des services de sa banque. Il est plus autonome et il a moins
besoin d'être assisté qu'un nouveau client.
Les clients fidèles sont parfois plus rentables que les
clients occasionnels : pour une banque, garder un client revient 3 à 5
fois moins cher que d'en conquérir un nouveau. Fidéliser un
client, que ce soit par le biais de programmes de fidélisation ou
d'avantages financiers divers est varié à un coût, mais ce
coût qui devrait être considéré comme un
investissement est inférieur à celui engagé dans
l'acquisition de nouveaux clients.
7-1-2 La fidélisation comme facteur de
génération de profit
Fidéliser un client permet de lui proposer plus de
produits, ce qui permet d'augmenter la rentabilité de la banque. Cette
dernière bénéficie d'une réduction de ses
coûts de
1 SIDIBE Ibrahima, « Stratégie de
fidélisation dans le marketing des service »,[ en ligne],
disponible sur : Source:
http://www.memoireonline.com/06/09/2165/m
Strategie-de-fidlisation-dans-le-marketing-des-service5.html consulter le
21/10/2019 à 13h21.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
prospection et elle peut mieux exploiter ses bases de
données et réaliser des gains de productivités en
répandant précisément aux attentes du client.
La fidélisation impacte positivement le chiffre
d'affaires et la rentabilité des banques. Les dépenses
engagées dans les actions de fidélisation sont donc rapidement
rentabilisées.
7-1-3 La fidélisation permet de limiter la
volatilité des clients
De nos jours les consommateurs sont de plus en plus volatiles
et très vigilants, il ne faut absolument pas les négliger.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène, le client ne se
contente pas d'acheter, il a des attentes simples : trouver le produit le moins
cher, acheter le dernier produit crée, ou vivre une nouvelle
expérience en magasins....
Pour limiter cette volatilité dont l'impact peut
être catastrophique pour une banque, il est nécessaire d'adopter
une démarche centrée sur le client. L'offre doit s'adapter
à la demande et en créant un lien affectif entre le client et sa
banque. Donc fidéliser un client permet de limiter la volatilité
des clients.
7-1-4 Les clients fidèles sont la source d'un
bouche-à-oreille positif
Un client fidèle et satisfait aura tendance à
recommander la banque à son entourage spontanément et
bénévolement et à devenir ambassadeur de sa marque.
Le bouche-à-oreille et la prescription à l'heure
des réseaux sociaux ont des effets économiques très
importants, alors qu'il serait dangereux de ne pas les prendre en compte.
La clientèle fidèle de la banque permet
d'acquérir de nouveaux clients, c'est pour cette raison qu'elle est
considérée comme un véritable capital incorporel
appelé le capital-client.
7-1-5 La fidélisation permet l'augmentation du
chiffre d'affaires par client
Plus un client est ancien, plus il génère en
moyenne du chiffre d'affaires en augmentant sa fréquence d'achat et le
montant moyen des achats réalisés. Cette augmentation est due
à la confiance croissante que le client a dans la banque et à la
connaissance des produits et des offres.
7-2 Les limites de la fidélisation
En fonction des caractéristiques de l'environnement, la
mise en oeuvre d'une politique de fidélisation est, en effet, plus ou
moins complexe, voir inadaptée. Une stratégie de
69
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
fidélisation peut s'avérer dangereuse. Donc
malgré les avantages qu'offre la fidélisation, elle
présente également des effets pervers. La plupart du temps, les
freins majeurs sont internes : l'investissement financier et humain qui est
important et qui font hésiter les banques.
Ajouter à cela, le doute de l'efficacité des
programmes de fidélisation. En effet, dans un marché
concurrentiel, l'initiateur de telles campagnes sera certainement imité
et de ce fait, le résultat global sera un retour à la situation
antérieure. Ou alors, on assistera à une guérilla en
concurrent à coup de surenchère sur les programmes de
fidélisation.
On peut aussi distinguer deux limites essentielles à la
fidélisation de la clientèle : celle liée à la
démarche elle-même et celle liée à sa mise en oeuvre
et à son suivi.
La première peut entrainer des inconvénients
à cause des objectifs fixés par la banque, il s'agit plus souvent
d'actions ponctuelles menées auprès des clients actifs et non
d'un programme structuré adressé à des clients
fidèles et réalisé de manière durable. Or,
l'avantage accordé au consommateur est de le fidéliser davantage
au produit concerné qu'à la banque. Une des raisons de ce
décalage provient des difficultés réalisées
liées à l'environnement de la banque (le produit, le
marché, le client, le distributeur).
De plus, la forte concurrence entraîne une
généralisation des opérations de fidélisation qui
peut, non seulement, provoquer une lassitude mais même un rejet de la
démarche par les consommateurs. La multiplicité des cartes de
fidélité présentes dans les portefeuilles provoque
à la fois une réaction de banalisation de l'opération pour
le client et une perte de pouvoir de la banque sur sa cible.
La seconde, celle liée à sa mise en oeuvre et
à son suivie, la banque investie dans l'information client, pour
enrichir ses bases de données. La banque ne devrait fidéliser que
les clients porteurs de profit, donc, dans ce cas-là, elle devrait faire
ce qu'on appelle le ciblage, choisir avec soins sa clientèle. Alors
cette démarche engendre des coûts supplémentaires qui
peuvent constituer une limite pour la banque. Ajouter à cela, d'autres
limites s'opposent à la fidélisation :
- Le vieillissement du portefeuille
clients;
- La difficulté de mesurer les
actions engagées ;
- La saturation : trop de
fidélisation tue la fidélité.
70
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Au terme de cette section, nous pouvons conclure que, bien que
les stratégies de fidélisation aient toute l'efficacité
voulue sur les clients, elles doivent être personnalisées et
exécutées avec soin. Pour ce faire il est important de mettre
point et de connaitre les désires et attentes de la clientèle
afin de les satisfaire.
En effet, les études théoriques ont
montré que la satisfaction des clients est un préalable à
sa fidélité, mais cette relation est altérée par
plusieurs éléments internes et externes à la banque.
Section 3 : L'importance de la satisfaction client en
vue de sa fidélisation
Si la notion de satisfaction et fidélisation client
sont si souvent confondues, c'est parce qu'il existe une relation naturelle
forte entre les deux concepts : plus la clientèle d'une banque est
satisfaite et plus il est probable qu'elle lui soit fidèle.
C'est dans cette optique la que nous allons étudier
dans cette section la relation entre la satisfaction et la fidélisation,
ou nous allons aborder le lien entre la confiance, la satisfaction et la
fidélisation.
1- Le lien entre la satisfaction et la
fidélisation
Plus un client est satisfait d'un produit qu'il a
acheté, plus il a de chances de le racheter ultérieurement. Cette
évidence ne se traduit pas pour autant par un lien automatique entre la
satisfaction et la fidélisation1.
1-1 La satisfaction ne conduit pas nécessairement
à la fidélisation
S'il est vrai qu'un client insatisfait par le produit qu'il a
acheté a de fortes chances de ne pas le racheter, il n'est pas certain,
en revanche, qu'un client satisfait soit toujours un client fidèle. La
satisfaction et la fidélisation ne sont pas liées d'une
manière forte. Il arrive que le client satisfait ne soit pas
fidèle et même, bien que moins fréquemment, qu'un client
insatisfait soit néanmoins fidèle.
Les positions extrêmes en termes de satisfaction ou
d'insatisfaction semblent prédictives : si la satisfaction n'est pas en
soi une garantie de fidélité, les clients qui répondent
aux extrêmes des échelles d'évaluation expriment une
attitude plus engagée. Les clients très satisfaits apparaissent
ainsi être sensiblement plus fidèles que les autres et les clients
très
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-930-931.
71
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
insatisfaits plus infidèles. De ce fait, les banques
sont amenées à suivre particulièrement les indicateurs de
très grande satisfaction ou d'insatisfaction. Il existe deux cas :
1-1-1 Cas des clients satisfaits et peu
fidèles
Ce sont des clients nomades et zappeurs. Il existe plusieurs
raisons qui peuvent expliquer l'infidélité des clients
satisfaits1 :
- Un client soumis à des
sollicitations fréquentes et fortes de la part des concurrents, pourra
être infidèle même s'il est satisfait, ajouter à
cela, l'écart important dans les prix ;
- La satisfaction n'implique pas
nécessairement la préférence. On peut être satisfait
d'une offre sans penser qu'elle est supérieure à celle des
concurrents. La satisfaction peut être signe d'indifférence ;
- Le client peut rechercher la
variété sans que cela soit motivé par l'insatisfaction.
À la banque de proposer suffisamment de nouveautés, de
stimulations pour conserver son client ;
- Les clients ne se comportent pas
dans leurs achats d'une manière exclusivement rationnelle, mais sont
influencés par des attitudes émotionnelles qui peuvent conduire
à changer de banque (malgré sa satisfaction) ou à lui
être fidèle (malgré son insatisfaction) ;
- Une relation personnelle
insuffisante avec les clients ;
- Un manque de commodité pour
l'acte d'achat ;
- Une évolution des besoins
des clients qui n'est pas prise en compte à temps.
1-1-2 Cas des clients peu satisfaits et
fidèles
C'est le cas des clients captifs qui n'ont pas le choix. En
situation de monopole, il n'y a pas d'offre alternative. Un client peut
être peu satisfait et fidèle, parce que changer de banque demande
trop d'effort, le jeu n'en vaut pas la chandelle, soit il n'a pas assez d'enjeu
pour changer, soit il conserve sa banque pour des raisons de praticité :
proximité du domicile, du lieu de travail, monopole géographique,
horaires d'ouvertures plus adéquats... Une fidélité
fragile qui résiste rarement à l'épreuve du temps. Cela
nous donne le client grognard, il ronchonne, mais, ne remet rien en
question.
1 LENDREVIE (J), LEVY (J) et LINDON (D), Op.cite.
P-930-931.
72
73
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Cependant, considérer la satisfaction comme la seule
raison de la fidélisation des clients est une grossière erreur,
car un client satisfait n'est pas forcément un client fidèle ; le
contraire étant vrai. De ce fait, il est important d'identifier les
autres facteurs qui, en les combinant avec la satisfaction, peuvent apporter
une vision plus réaliste du comportement de fidélité.
2- Le lien entre confiance, satisfaction et
fidélisation
Les notions de confiance, de satisfaction et de
fidélisation sont liées. Il a été
démontré que gagner la confiance des clients et garantir leur
satisfaction est un processus continu. La satisfaction influence le
degré de fidélisation des clients envers leur banquier, on peut
en déduire deux comportements : l'intention de réachat, et le
niveau de recommandation des clients à leur proches. Nous pouvons
schématiser cette relation comme suite :
Schéma N° 03 : Le lien entre confiance,
satisfaction et fidélisation
Source : élaboré par nous
même à partir des travaux de Deloitte portant sur « Relations
banque et clients ».
Une relation de confiance crée chez le client un
sentiment de fidélité envers sa banque. Il existe une
corrélation forte entre le niveau de confiance et le niveau de
satisfaction. Ils sont les éléments essentiels à la base
de la fidélisation. En effet, un client satisfait et qui a confiance en
sa banque, aura plus l'intention d'acheter d'autres produits et services que
lui propose sa banque.
Un client est considéré comme fidèle,
s'il a un attachement réel pour un établissement et ses produits.
Cet attachement se noue à travers la confiance et la satisfaction. Il
reste client de l'établissement sans qu'il soit nécessaire de
l'encourager à acheter par le biais d'actions commerciales.
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
A titre d'exemple, suite à la crise financière
de 2008 (crise des subprimes), les clients ont perdu confiance en leur banque,
ils ont l'impression que les décisions des établissements
financiers sur les marchés peuvent avoir des conséquences
importantes, telles que des banques étrangères ont fait faillite.
L'activité bancaire n'est pas un service comme un autre, car un client
ne se rend pas dans sa banque pour acheter seulement une prestation, il lui
confie une partie de sa vie et de son avenir patrimonial. Dans ce cas, la
notion de confiance est un élément indispensable à la
fidélisation de la clientèle.
Enfin, nous pouvons dire que la confiance et la satisfaction
sont les facteurs favorisants la fidélisation des clients.
Cette section avait pour objectif d'identifier la nature de la
relation qui existe entre la satisfaction des clients et leur
fidélité à la banque. Il existe une relation positive
entre ces deux concepts mais qui peut être influencée par des
facteurs internes ou externes à la banque et ainsi conduire à une
infidélité.
La fidélisation client résulte de la combinaison
de la confiance et de la satisfaction. Si la satisfaction peut
s'acquérir dès le premier achat, l'attachement à la banque
quant à lui, se construit sur le long terme. Les actions de la banque
pour construire cet attachement doivent être reliées à
l'expérience utilisateur. Chaque étape du parcours d'achat, y
compris le service après l'achat notamment, doit être l'occasion
pour la banque de renforcer l'attachement avec son client.
Seul, l'attachement à une banque ne garantit pas la
fidélisation client. C'est uniquement quand il est couplé
à une satisfaction client renouvelée sur plusieurs
expériences d'utilisation, que l'on observe les meilleurs taux de
fidélisation.
74
Chapitre 2 La satisfaction et la fidélisation de
la clientèle bancaire
Conclusion
La satisfaction et la fidélisation des clients se
trouvent face à une concurrence accrue et figurent au premier rang des
préoccupations des banques.
Aujourd'hui, il est essentiel de savoir si les clients peuvent
assez facilement quitter une banque pour une autre, de plus, non seulement il
est nécessaire de fidéliser, mais il est aussi indispensable de
conquérir de nouveaux clients. Cette prise de conscience de l'importance
de la fidélisation, qui s'inscrit dans le contexte d'une concurrence
mondiale de plus en plus ouverte et qui rend la conquête de nouveaux
clients difficile et coûteuse, devrait être renforcée.
La satisfaction du client mène à sa
fidélité, et la fidélité contribue dans la
rentabilité de la banque, une relation parfois appelée «
chaîne de service-profit », ce qui implique que la banque
d'aujourd'hui doit raisonner sur le long terme et non sur le court terme. On
peut dire aussi, que si une simple satisfaction est plus rapide et facile
à obtenir, la fidélisation est beaucoup plus complexe à
construire.
Chapitre 3 :
L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de
la CNEP-Banque : étude
de la satisfaction et de la
fidélisation de la clientèle
bancassurée
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Introduction
Afin de répondre à notre problématique de
recherche et aux questions posées, il serait plus judicieux de mettre en
exergue l'étude de la pratique de la bancassurance au sein de la
CNEP-Banque.
En effet, l'objet de notre étude est d'analyser la
satisfaction et la fidélisation de la clientèle
bancassurée domiciliée au sein de la CNEP-Banque.
Ce chapitre concerne la présentation de l'état
de la pratique de la bancassurance au sein de la CNEP-Banque. Il
débutera par une présentation générale de la
CNEP-Banque ainsi que ses produits de bancassurances distribués.
Ensuite, nous procéderont à une étude qualitative
menée à travers un entretien avec la chargée en
bancassurance (CBA) de la CNEP-Banque, dans le but de déterminer les
moyens utilisés par cette dernière pour satisfaire et
fidéliser ses clients bancassurés. Ajoutant à cela, une
étude quantitative basée sur un questionnaire menée
auprès d'un échantillon de clients bancassurés
domiciliés au sein de la CNEP-Banque, et ce afin d'analyser et
d'évaluer le degré de satisfaction et de fidélisation de
la clientèle face à ce nouveau canal bancassurance, plus
précisément l'efficacité des actions de
fidélisation menées par la CNEP-Banque, ainsi que leur
adéquation avec les attentes des clients. Enfin, nous concluons notre
travail par une synthèse récapitulative des résultats.
Section 1 : Présentation générale
de l'organisme d'accueil CNEP-Banque
La Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance (CNEP)
est spécialisée, depuis sa création le 10 août 1964,
dans la collecte de l'épargne, les crédits immobiliers aux
particuliers et le financement des promoteurs publics et privés. La CNEP
a connu Plusieurs étapes dans son évolution pour enfin devenir
CNEP-Banque.
Afin de diversifier sa gamme de produit et de mieux
rentabiliser son portefeuille, la CNEP-Banque a signée un accord de
partenariat avec Cardif El Djazaïr, filiale assurance-vie du groupe
bancaire français BNP Paribas, dans le but de distribuer les produits
d'assurance à travers ses guichets bancaires.
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Dans cette section, nous allons présenter, en premier
lieu, les deux organismes CNEP-Banque et Cardif El Djazaïr, où il
s'avère important d'analyser le rapprochement entre ces deux organismes
avec la signature d'un accord de partenariat, tout en présentant en
dernier lieu les différents produits d'assurance distribués par
la CNEP-Banque.
1- Présentation des deux organismes : la
CNEP-Banque et Cardif El Djazaïr et l'accord de partenariat
1-1 Présentation de la Caisse Nationale d'Epargne
et de Prévoyance-Banque
Crée en 1964 sur la base du réseau de la Caisse
de Solidarité des Départements et des Communes d'Algérie
(CSDCA), la CNEP avait pour mission la collecte de l'épargne. Elle
devient CNEP-Banque en 1997 tout en conservant cette spécialité
encore. Elle a en outre pour objet le financement des crédits
immobiliers aux particuliers, celui de la promotion immobilière et le
financement des entreprises ou encore les services liés à
l'habitat. Son siège social réside à Garidi, Kouba -
Alger. La CNEP-Banque dispose d'un réseau composé de 223 agences
réparties sur le territoire national. Elle est présente
également au niveau du réseau postal pour l'épargne des
ménages.
La CNEP-banque est désormais leader dans la collecte de
l'épargne des ménages avec plus de 628 973 millions de dinars
d'épargne collectée et plus de 3 million de clients. L'objectif
de la CNEP-banque est de maintenir sa position de leader sur le marché
du financement de l'immobilier, la collecte de l'épargne des
ménages et les crédits octroyés aux
particuliers1.
1-2 Présentation de Cardif El
Djazaïr
CARDIF est une compagnie d'assurance française, filiale
du groupe BNP Paribas, elle a démarrée son activité en
France en 1973 avec la commercialisation des produits d'assurance-vie dans le
réseau CETELEM. Elle distribue et développe ses produits et
services via de multiples partenaires dans plusieurs pays. Elle est
spécialisée dans les produits d'assurance-vie et plus largement
dans les produits de prévoyance.
1 Documents internes de la CNEP-Banque.
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Cardif EL Djazair, présente en Algérie depuis
2006. Son objectif est de se positionner comme spécialiste en
bancassurance, elle a obtenue son agrément le 11 octobre
20061.
1-3 L'accord de partenariat entre la CNEP-Banque et
Cardif El Djazair
Les membres du Conseil d'Administration de la CNEP-banque et
de Cardif EL Djazair ont signés, le 25 mars 2008, un accord de
partenariat de bancassurance, le premier de genre en Algérie. Cet accord
porte sur la distribution dans le réseau de la CNEP-banque de l'ensemble
des produits d'assurance-vie, d'épargne et de protection conçus
par Cardif EL Djazair pour le marché algérien.
La CNEP-Banque bénéficiera du savoir-faire de
CARDIF, leader mondial de l'assurance des emprunteurs. Cardif EL Djazair
bénéficiera de l'accès au réseau de distribution de
la CNEP-banque, et s'appuiera sur la performance et le dynamisme de ce
réseau pour distribuer ses produits d'assurance2.
La CNEP-Banque bénéficiera également
d'une double rémunération par son partenaire français qui
lui versera une commission sur les encaissements des primes d'assurance, et une
participation aux profits réalisés par Cardif avec les clients de
la CNEP-Banque.
A cette effet, dans le but de répendre à notre
problématique de recherche posé tout au début, nous avons
effectué notre étude au sein de la direction régionale
CNEP-Banque N°200 de la wilaya de Tizi-Ouzou.
1-4 Présentation de la direction
régionale CNEP-Banque N°200 de la wilaya de Tizi-Ouzou
La Direction Régionale Commerciale de Tizi-Ouzou
N°200 (DRTO) se situe au centre-ville de Tizi-Ouzou, Avenue Abbane
Ramdane. Elle a été créé en 1991, elle compte 15
agences réparties sur le territoire de trois wilayas : Une agence
à Boumerdès, 09 agences à Tizi-Ouzou et cinq agences
à Bouira.
La DRTO se compose d'une direction qui se divise en deux
services: Front-office (personnel qui est chargé de la réception
et information de la clientèle) et Back-office
1
www.cardifeldjazair.dz
consulté le : 04/11/2019 à 17h21.
2
www.cnepbanque.dz consulté
le : 04/11/2019 à 23h48.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
(personnel chargé de l'étude et des traitements
des dossiers avec la décision de l'octroi du crédit). Le
traitement des opérations avec les agents économiques passe par
différents départements. En effet, son plan organisationnel aux
différents niveaux hiérarchique est structuré en sept
départements1, à savoir :
- Département administration et moyens ;
- Le département contrôle : C'est un
département « contrôle du premier degré » qui est
mis en place au niveau de chaque direction de réseau et dont le champ de
compétences s'étend sur toutes les agences de la direction du
réseau.
- Le département finance et comptabilité :
- Le département informatique : Il a été
mis en place dans l'objet d'une plus grande maitrise de la gestion bancaire et
d'une meilleure qualité de service à la clientèle.
- Le département épargne : Il a
été mis en place dans le but de suivre toutes les
opérations d'épargne effectuées par les agents
économiques.
- Le département financement : Il est chargé de
financer les particuliers, les promoteurs et les entreprises par les
crédits immobiliers.
- Le département recouvrement : son rôle
essentiel est l'encaissement des créances à
l'échéance.
2- Les produits de bancassurance distribués par la
CNEP-Banque
Les produits de bancassurance lancés par la CNEP-Banque
sont en nombre de quatre (04), et sont : l'Assurance Des Emprunteurs (ADE)
destinée aux particuliers qui sont bénéficiaires de
crédits hypothécairess ; Cnep Totale Prévoyance (CTP) qui
garantit au souscripteur la couverture du risque décès et
invalidités absolues et définitives ; assurance SAHTI (ma
santé) qui garantit le versement d'un capital à l'assuré
en cas de diagnostic d'une maladie (cancer) avec une indemnisation
journalière en cas d'hospitalisation et enfin on trouve l'assurance
voyage RIHLATI lancé par la CNEP-Banque.
1Voir l'organigramme de la Direction Régional
de la CNEP-Banque en annexe N°01.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-1 Le produit Assurance Des Emprunteurs
(ADE)
Les catégories de crédits concernés par
l'assurance des emprunteurs (ADE) sont les crédits immobiliers
accordés par la CNEP-banque aux particuliers. Ce type d'assurance couvre
le capital restant à la date de la survenance du décès ou
la constatation de l'invalidité absolue et définitive de
l'assuré emprunteur, co-emprunteur. Elle est composée de deux
formules :
- L'offre classique : qui couvre le risque de décès
;
- L'offre enrichie : qui couvre le risque de décès
et Invalidité Absolue et Définitive (IAD).
Ces deux formules couvrent l'emprunteur principal et le
co-emprunteur ou la caution.
Pour pouvoir adhérer à l'ADE, le client
demandeur devra être âgé de dix neuf (19) ans au moins et de
soixante quinze (75) ans au plus à la date de signature de la convention
de prêt. Toutefois, les garanties ne commencent à prendre effet
qu'à la date de la mobilisation du crédit.
L'adhésion à l'assurance ADE n'est pas
obligatoire. Si le client refuse d'y souscrire, il doit contracter une
assurance équivalente, auprès d'un autre assureur de premier
ordre, payée en prime unique assurant une couverture pour toute la
durée du crédit avec subrogation au profit de la CNEP-banque. La
procédure d'adhésion à l'ADE doit être
enclenchée dès la réception du dossier du crédit,
afin de respecter les délais de traitement définis par la
réglementation de la banque.
L'adhésion à l'assurance ADE se fait au niveau
de l'agence comme suit : Le chargé de clientèle remettra au
client demandeur (emprunteur, co-emprunteur ou caution) en même temps que
la demande de crédit, la demande d'adhésion à
l'assurance1 et une notice d'informations précisant les
conditions de couverture de l'ADE. Dans le cas ou l'adhésion à
l'ADE est soumise à l'accord de l'assureur (CARDIF EL Djzair), ce
dernier doit donner son accord ou refus motivé (justifié) dans un
délai de soixante douze (72) heures. La décision de l'assureur
sera transmise à la direction bancassurance qui la transmettra, le jour
même, à
1 Voir la demande d'adhésion à l'ADE en annexe
N°02.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
l'agence concernée. L'adhésion à l'ADE
obéit à des conditions qui varient en fonction du montant du
crédit sollicité par le client après simulation.
2-2 Le produit Cnep Totale Prévoyance
(CTP)
Cnep-Totale-Prévoyance (CTP) est un produit de la
CNEP-Banque qui garantit le payement d'un capital aux
bénéficiaires en cas de décès ou
d'invalidité absolue et définitive. Il est composé de deux
formules :
- Formule 1 : assurance décès, invalidité
absolue et définitive (IAD), toutes causes avec dédoublement du
capital en cas d'accident ;
- Formule 2 : assurances décès,
invalidité absolue et définitive, c'est une assurance couvrant
les risques de décès et invalidité absolue et
définitive survenue à la suite d'un accident.
Le produit Cnep Totale Prévoyance est une assurance
adossée aux produits d'épargne proposés aux particuliers
détenteurs de livret d'épargne logement (LEL) et livret
d'épargne populaire (LEP) ainsi qu'aux particuliers détenteurs de
compte chèque. En cas de décès, l'adhérent doit
désigner, sur le contrat d'assurance, les bénéficiaires et
les quotes-parts des bénéficiaires du capital assuré. En
revanche, le souscripteur a la possibilité de ne pas désigner de
bénéficiaires, et en cas de décès la FREDHA
déterminera les bénéficiaires et les proportions de
partage du capital.
2-3 Le produit SAHTI (ma santé)
SAHTI est un produit d'assurance santé qui garantit le
versement d'un capital à l'assuré en cas de diagnostic d'une
maladie (cancer) avec une indemnisation journalière en cas
d'hospitalisation. Il se propose sous deux formules différentes :
- La formule individuelle couvrant l'adhérant ;
- La formule familiale couvrant l'adhérant, son
conjoint et les enfants mineurs (moins de 19 ans).
La première formule porte sur deux garanties ; la
première permet le versement d'un capital de 500 000.00 DZD en cas de
maladie aggravé (cancer) pour l'assuré. La seconde permet le
versement d'une indemnité journalière de 3000 DZD par jour suite
à une maladie où
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
accident. Cette dernière indemnité passe
à 5000 DZD en cas d'intervention chirurgicale. Limité à
deux (02) hospitalisations par année et par assuré et de 15 jours
d'indemnité par événement, les trois (03) premier jours de
l'hospitalisation ne sont pas pris en charge par l'assureur.
La second formule garantit aussi le versement d'un capital de
300 000 DZD par assuré en cas d'un cancer, et le versement d'une
indemnité journalière de 3000 DZD suite à un accident ou
maladie, et le versement de 5000 DZD en cas d'intervention chirurgicale.
Limité à deux (02) hospitalisations par année et par
assuré et de 15 jours d'indemnité par événement,
les trois (03) premier jours de l'hospitalisation ne sont pas pris en charge
par l'assureur.
Nous pouvons résumer ces garanties comme suit :
Tableau N° 02 : Les garanties du produit
SAHTI
Les garanties
|
Formule individuelle
|
Formule familiale
|
Maladie aggravée
|
500 000 DZA
|
300 000 DZD
|
hospitalisation suite à une maladie ou un accident
|
3000 DZD par jour d'hospitalisation
|
Intervention chirurgical suite à une maladie ou un
accident
|
5000 DZD par jour d'hospitalisation
|
Source : élaboré par
nous-mêmes à partir des données de la CNEP-Banque.
2-4 Le produit RIHLATI (assurance voyage)
Le produit RIHLATI est un produit d'assistance voyage, il
permet d'offrir aux souscripteurs des prestations d'assistance durant leurs
déplacements à l'étranger, privés ou
professionnels, en cas de survenance des événements suivants :
- Atteinte corporelle consécutive à une maladie ou
un accident ;
- Désagrément du voyage (transport sanitaire,
garantie frais médicaux, frais de secours
et de sauvetage, perte de bagages) ;
- Décès (capital décès et
rapatriement de corps) ;
- Poursuite judiciaire à l'étranger.
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Ce produit est proposé à la clientèle
âgée de dix-neuf (19) ans et plus et de moins de quatre-vingt-dix
(90) ans sous deux formules et sous deux options :
- Le produit RIHLATI selon sa formule dépend de la zone de
voyage choisie, on trouve :
- Formule classique : couverture valable dans le monde entier
hors USA, canada, Japon et Singapour ;
- Formule confort : couverture valable dans le monde entier.
- Le produit RIHLATI selon son Option dépend du nombre de
personnes couverts :
- Option individuelle : l'adhérant est le seul
assuré en cas de survenance des évènements cités
ci-dessus, lors d'un déplacement à l'étranger ;
- Option familiale : l'adhérant et les membres de sa
famille voyageant avec lui sont
assurés en cas de survenance des évènements
cités ci-dessus lors d'un déplacement à
l'étranger.
L'assurance voyage RIHLATI est un contrat à prime
unique, payée à la souscription par versement (caisse) ou par
prélèvent sur le compte chèque CNEP-Banque du client. Le
montant de la prime d'assurance est déterminé par le
système d'information selon les tarifications fixées par la
CNEP-Banque1, il dépend des critères
suivants :
- L'âge de l'assuré ;
- La durée du voyage (durée de couverture) ;
- La formule de couverture (zone de voyage) ;
- L'option choisie (individuelle ou familiale) ;
- L'offre (client ou collaborateur / retraité de la
CNEP-Banque).
Section 2 : Etude qualitative de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque
L'un des objectifs principaux de la stratégie de
bancassurance est la satisfaction des besoins des clients qui mène vers
leur fidélisation. En effet, c'est dans ce cadre que nous allons
étudie la pratique de la bancassurance au sein de la CNEP-banque et la
gestion de la
1 Voir les tarifications de la prime d'assurance du
produit RIHLATI en annexe N°03.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
clientèle bancassurée, tout en se basant sur ses
préoccupations pour ses clients, leur satisfaction et leur
fidélisation.
Pour cela, nous avons organisée cette section en deux
points. D'abord, nous exposerons et présenterons la méthodologie
de recherche de l'enquête qualitative que nous avons appliquée.
Ensuite, nous allons passer à l'analyse et le traitement des
résultats obtenus, dans le second point.
1- Méthodologie de l'enquête
qualitative
Le terme enquête recouvre « un ensemble de
méthodes d'investigation techniquement différentes, mais
utilisant toutes le mode déclaratif qui consiste à interroger des
individus dont les réponses constituent la manière informative.
Entretien et questionnaire sont les deux procédures types, chacune se
déclinant en une variété de techniques
»1.
En effet, tout travail scientifique doit suivre une certaine
démarche, une certaine voie désignée sous le terme de
méthode afin d'arriver à l'acquisition de nouvelles
connaissances. Nous aborderons dans ce point successivement les raisons de
choix d'une étude qualitative, la structure du guide d'entretien ainsi
que son organisation.
1-1 Le choix de l'étude qualitative
Afin d'étudier la pratique de la bancassurance par la
CNEP-banque et la gestion de sa clientèle bancassurée ; en tenant
compte de ses préoccupations pour ses clients, leur satisfaction et leur
fidélisation, nous avons jugé nécessaire d'effectuer en
premier lieu une enquête qualitative auprès de la CNEP-banque.
Le but principal de cette étude qualitative est donc de
récolter le maximum d'informations sur la manière dont la
CNEP-banque arrive-t-elle à satisfaire sa clientèle avec ce
nouveau canal de bancassurance, afin de fidéliser sa clientèle
existante et de conquérir de nouveaux clients.
Pour mener à bien notre étude, nous avons
opté avec la chargée de la bancassurance (CBA), pour un entretien
semi-directif. Ce dernier consiste à « canaliser le discours
des interviewés sur un seul thème pour l'étudier de
manière systématique. Cette contrainte conduit l'enquêteur
à une certaine directivité, mais l'orientation
générale reste bien de
1 CAUMANT (D), PINSON (C), les études de
marché, Edition DUNOD, 5ème édition, Paris, 2016.
P-72.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
préserver l'autonomie de parole de
l'interviewé, et de faciliter son expression sur un mode toujours
personnel et spontané. »1.
Le guide d'entretien mis en place pour la réalisation
de notre enquête, récapitule les grands axes qui visent à
approfondir les informations et les données sur notre thématique
de recherche.
1-2 La structure du guide d'entretien
Dans le but d'arriver à nos objectifs, nous avons
structuré notre guide d'entretien en quatre axes 2, qui
contiennent des questions ouvertes, afin de laisser le champ libre à la
CBA de nous fournir le maximum de détail. Ces axes se présentent
comme suit :
- Premier axe : Intégration de la bancassurance au
sein de la CNEP-banque
Cet axe composé de cinq (5) questions a pour objectif
de décrire l'intégration de la bancassurance au sein de la
CNEP-banque, tout en précisant la date de signature du contrat, sa
nature et avec quelle compagnie d'assurance.
- Deuxième axe : Produits, stratégies de
distribution adoptée et les enjeux de la bancassurance
Cette partie du guide est composée de quinze (15)
questions qui ont pour finalité d'énumérer les types de
produits d'assurance distribués par la CNEP-banque et leur part dans le
total des produits offerts par cette dernière, la formation du
personnel, les moyens et stratégies mis en oeuvre et les entraves
rencontrées lors de la pratique de la bancassurance.
- Troisième axe : la satisfaction de la
clientèle bancassurée
Cet axe est structuré en huit (08) questions qui ont
pour objectif de déterminer l'impact de la pratique de la bancassurance
sur la relation client au sein de la CNEP-banque, l'analyse et le traitement
des réclamations reçues, tout en déterminant la
durée du traitement de ce dernier ainsi que l'indicateur utilisé
mesurant la satisfaction des clients.
1 CAUMANT (D), PINSON (C), Op.cit,
P-77.
2 Voir le guide d'entretien en annexe N°04.
86
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
- Quatrième axe : La fidélisation de la
clientèle bancassurée
Enfin, le dernier axe composé de cinq (5) questions
porte sur l'importance de la fidélisation du client pour la CNEP-banque,
la démarche poursuivie pour faire durer leur relation ainsi que les
recommandations nécessaires pour réussir le développement
de ce nouveau canal en Algérie.
1-3 L'organisation de l'entretien
Notre étude sur le terrain s'est effectuée
auprès de la Direction Régionale Commerciale (DRC) de la
CNEP-Banque N°200 de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le choix de cette banque
comme terrain d'investigation a été motivé par notre lieu
de résidence qui nous a facilité l'accès.
Nous avons pu effectuer l'entretien auprès de la
CNEP-Banque avec la chargée de la Bancassurance (CBA) qui est mieux
placée pour apporter des réponses et des informations
nécessaires à la réalisation de notre recherche.
Nous précisons, que nous avons obtenu un rendez-vous
pour un entretien en face à face avec la CBA afin de répondre
à toutes nos questions et avoir le maximum d'informations sur notre
thématique. Vu le refus d'enregistrer l'interview, nous avons
opté pour la prise de notes qui a duré en moyenne une heure.
Notant que la réponse à certaines questions nécessite
l'autorisation du Directeur Régional de la CNEP-Banque, où se
dernier, vu sa non-disponibilité, a pris un certain temps à nous
répondre.
Après cette présentation de la
méthodologie de notre recherche, nous allons passer à l'analyse
et l'interprétation des résultats de notre enquête.
2- Analyse et interprétation des résultats
de l'enquête qualitative (entretien)
Afin d'enrichir notre approche d'analyse de l'entretien
effectué avec la CBA de la CNEP-banque, nous avons
privilégié une analyse par thématique de notre guide
d'entretien.
Ainsi, dans un premier temps, nous examinerons
l'intégration de la bancassurance au sein de la CNEP-Banque. Dans un
second temps, nous exposerons les types de produits d'assurance
distribués et leurs stratégies de distribution adoptées
par la CNEP-Banque ainsi
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
que les entraves rencontrées lors de la pratique de la
bancassurance au sein de cet organisme. En dernier lieu, nous examinerons en
deux thématiques la démarche suivie par la CNEP-Banque pour
satisfaire et fidéliser sa clientèle bancassurée.
2-1 L'intégration de la bancassurance au sein de
la CNEP-banque
D'après notre enquête, la CNEP-banque est la
première banque publique à s'investir dans la bancassurance en
Algérie en 2008 (le 25 mars 2008), avec la signature d'un contrat de
partenariat avec Cardif El Djazaïr, filiale assurance-vie du groupe
bancaire français BNP-Paribas, dans le but de diversifier sa gamme de
produits et d'assurer ses différents crédits. Il est le seul
partenaire de la CNEP-Banque.
Son choix comme partenaire reste stratégique pour la
banque ; de part son envergure et la qualité de son offre, Cardif est la
compagnie qui répond le mieux aux attentes et aux ambitions de la
CNEP-Banque. En effet, cette dernière a optée pour un partenaire
étranger (Cardif El Djazaïr) dans le but de
bénéficier d'une nouvelle expertise et de standards
internationaux en s'appuyant sur le savoir-faire de la compagnie d'assurance
étrangère. CARDIF a été la première
compagnie d'assurance à distribuer, il y a plus de trente ans en France,
ses produits d'assurance par l'intermédiaire de banques. Elle est le
leader sur le marché de bancassurance mondial. Notant qu'en 2008, Cardif
a obtenue le rating "AA+ " par Standard & Poor's. Ce rating
représente l'un des meilleurs des compagnies d'assurance au niveau
européen.
Toutefois, l'accord signé par la CNEP-banque et la
CARDIF est plus qu'un accord de distribution des produits d'assurances, puisque
celui-ci s'engage à évoluer vers une joint-venture,
d'après la responsable de la bancassurance de la CNEP-Banque.
Ainsi, les décisions prises pour cette stratégie
de distribution sont conformément aux articles de la convention entre
les deux parties. Elles sont prises conjointement au niveau de la direction de
la bancassurance.
2-2 Produits, stratégies de distribution
adoptées et les enjeux de la bancassurance
Concernant les produits à distribuer au niveau des
guichets bancaires sont ceux désignés dans les clauses de contrat
entre les deux partenaires à savoir : L'assurance des
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
emprunteurs (ADE), CNEP Total Prévoyance (CTP),
Assurance SAHTI et Assurance voyage (RIHLATI). Nous avons constaté que
pour s'inscrire à des contrats d'assurances auprès des guichets
de la CNEP-Banque, il n'est pas forcément nécessaire d'être
clients de cette dernière à l'exception du produit d'assurance
ADE qui se fait d'une manière automatique dès l'octroi d'un
crédit.
Concernant les produits d'assurance réellement
distribués, la CBA de la CNEP-Banque nous a confirmé que, la
totalité des produits désignés dans la convention entre
les deux parties sont distribués. Nous avons constaté aussi qu'il
n'y a pas un guichet unique pour l'exécution des opérations
bancassurance au sein de la banque régionale CNEP-Banque, par contre
leurs guichets sont polyvalents accompagnés d'une chargée de la
bancassurance, quant au département, il n'existe pas un
département spécialisé en bancassurance à leur
niveau, mais à chaque niveau on trouve un responsable :
-Au niveau de la direction générale, on trouve
le département de la direction de la bancassurance.
-Au niveau de la direction régionale, on trouve un
chargé de la bancassurance (CBA). -Au niveau de l'agence, on trouve des
chargés de la clientèle (le front-office).
Dans l'angle du même axe, la CBA nous
révèle que la commercialisation des produits d'assurances est
confiée au service commercial chargé de la clientèle (le
front-office), qui s'en occupe de leur commercialisation au coté des
produits bancaires commercialisés.
Ainsi, afin que les chargés de clientèle et les
agents commerciaux remplissent leur mission, nous avons interrogé la CBA
sur leurs formations. Cette dernière nous confirme que la distribution
des produits d'assurance nécessite réellement un savoir-faire
particulier et que leur personnel chargé en bancassurance ont
bénéficié de formations dans le domaine, notamment la
formation basique « 96 heures » assurée par leur partenaire
assureur Cardif-El-Djarair et selon les clauses de la convention signée
entre eux. La décision de sélection revient aux responsables des
agences, généralement elle est limitée à deux
agents par agence bancaire.
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
La CBA nous affirme l'existence d'une stratégie de
motivation des front-offices chargés de la bancassurance, avec une
organisation de défis appelés challenges pendant des
périodes au cours de l'année, qui seront bien entendu
récompensés.
Concernant les moyens de communications utilisés afin
d'assurer la commercialisation des produits d'assurance, ils sont largement
faits par leurs commerciaux de banque chargés de la clientèle,
ainsi ces moyens de communication se limitent à des dépliants
disponibles au niveau des banques, des affichages au niveau des agences, des
portes ouvertes et le bouche à oreille. De plus, il n'y a pas de
stratégie précise permettant d'assurer cette distribution. Leur
stratégie se résume dans l'association des produits bancaires aux
produits bancassurance. A titre d'exemple, le produit Assurance Des Emprunteurs
(ADE) ; lorsqu'un client sollicite un crédit auprès de la
CNEP-banque, cette dernière lui assigne cette assurance d'une
manière automatique (adossement).
En ce qui concerne la part des produits d'assurance dans le
total des produits offerts par la CNEP-Banque, il est approximativement de 1.5%
en 2018, cela reste assez peu et demande des efforts afin d'augmenter ce taux
dans les années à venir.
Parmi leurs gammes de produits d'assurance
commercialisés au niveau de leurs guichets, la CBA nous déclare
que l'ADE (assurance des emprunteurs), avec ses deux formules à savoir
la simple et l'enrichie, est le produit d'assurance d'exclusivité chez
la CNEP-Banque, qui permet à cette dernière d'augmenter sa
rentabilité ainsi que sa croissance.
Selon la CBA, la CNEP-Banque envisage d'élargir
l'éventail des produits d'assurance
offerts par leurs guichets, et cela pour une meilleure
diversification de leur gamme de produits
afin de combler au maximum la clientèle existante et
d'en conquérir une nouvelle, et ce
malgré les entraves rencontrées lors de leurs
commercialisations qui se résument comme suit : -Les agences bancaires
rencontrent des problèmes pour convaincre la clientèle à
l'accès aux différents produits d'assurance à cause du
manque de confiance des clients sur la bancassurance ;
- Des problèmes d'ordre religieux :
l'intérêt bancaire considérait comme usure, ce qui
empêche les croyants de s'adresser aux banques, freinant
l'activité de bancassurance ; - Des problèmes d'ordre
pécunier : souvent assez cher pour certains.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-3 La satisfaction de la clientèle
bancassurée
Même si la population ne possède pas une culture
assurantielle assez développée en Algérie, cette pratique
de bancassurance, selon la CBA a un impact positif sur la relation entretenue
avec les clients. En effet, cette pratique permet aux clients d'en avoir
accès à une panoplie de leurs besoins financiers et assurantiels
au niveau de leur banque, ce qui leur revient moins chers et d'en profiter d'un
gain de temps considérable. De plus, une souscription et un mode de
payement simplifiés.
La CBA nous déclare aussi que la CNEP-Banque propose
des solutions en adéquation avec les besoins de leurs clients et ce,
malgré qu'elle ne maintient pas de relation privilégiée
avec eux. Elle les satisfait en les accueillant bénignement toute en
répondant à leurs besoins.
Dans ce contexte, d'influence positive sur la relation client,
la bancassurance joue un rôle important dans l'amélioration et
l'augmentation du niveau de satisfaction des clients et leur attachement
à la banque.
Dans le même axe, nous avons interrogé la CBA sur
les réclamations reçues concernant les produits bancassurances
distribuées. Cette dernière nous confirme qu'ils ont bien
reçus des réclamations de nature diverse à savoir :
- La lenteur de remboursement en cas de survenance d'un sinistre
;
- Des clients mal remboursés, car ils comprennent mal
la procédure. A titre d'exemple, le produit d'assurance Sahti a une
franchise et une carence, certains clients croient que dès leur
hospitalisation ils seront immédiatement remboursés, or que non,
c'est à partir du quatrième jour qui seront pris en charge pour
une simple hospitalisation et pour les maladies aggravées (cancer par
exemple), il faut 90 jours à compter de la date de souscription ;
- Un double prélèvement ou un
prélèvement à tort.
Ces réclamations peuvent amener à une
résiliation du contrat de la part du client, si ce dernier est
globalement insatisfait. En ce qui concerne la résiliation de la part de
la CNEP-Banque, c'est dans le cas où le client ne paye pas ses
échéances ou arrivé à un certain âge (75
ans), la CNEP-Banque arrête la pratique avec lui.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Le délai de traitement et de réponse à
ces réclamations varie selon leur nature. Pour des réclamations
non compliquées, les réponses se font sur place par les
front-offices. Par contre, pour les plus compliquées, les banques
doivent faire appel à la direction générale, si c'est
irrécupérable elles doivent faire intervenir leur partenaire.
Généralement la durée moyenne varie entre un mois et deux
mois, ce qui reste quand-même assez long.
A travers notre entretien avec la CBA, cette dernière
nous atteste que l'intérêt de la CNEP-Banque est de vendre et
satisfaire à la fois ; vendre pour être rentable et se maintenir
sur le marché, et satisfaire pour fidéliser la
clientèle.
Dans le but d'évaluer la satisfaction des clients
envers les produits d'assurance offerts par la CNEP-Banque, la CBA nous
déclare qu'ils utilisent uniquement la durée de vie moyenne d'un
contrat souscrit comme indicateur permettant d'identifier et d'évaluer
la satisfaction de leurs clients bancassurés. Nous pouvons ainsi
déduire que la CNEP-Banque a du fort intérêt à
vendre qu'à satisfaire. Le relationnel est majoritairement absent dans
l'esprit des professionnels bancaires.
2-4 La fidélisation de la clientèle
bancassurée
A travers notre entretien, la CBA nous confirme l'importance
de la fidélisation de leurs clients pour leur banque, elle
déclare : « un client fidélisé est un client à
vie, on vend tout ce qu'on veut à un client fidèle ». La
fidélisation de la clientèle permet de préserver un
portefeuille client à long terme, où ce dernier contribue
à la rentabilité de la banque et l'acquisition des parts de
marché tout en assurant sa pérennité. C'est ainsi que la
bancassurance leur semble comme un moyen de prospection, de fidélisation
et de diversification de leurs portefeuilles ainsi que sa
rentabilité.
En ce qui concerne les outils et programmes de
fidélisation utilisés au sein de la CNEP-Banque en matière
de bancassurance, la CBA nous révèle qu'ils sont peu et se
résument dans le bon contact avec les clients, une bonne communication,
l'écoute client et une bonification des crédits. Ajouter a cela,
la CNEP-Banque n'adopte aucune stratégie de fidélisation pour le
moment, ca reste un projet à venir selon la CBA.
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Vu les difficultés qui entravent la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque en particulier et en Algérie de
manière générale, il découle une
nécessité de changement et d'adoption des actions qui permettent
son développement.
A cet effet, en se basant sur les réponses obtenues de
la CBA, et notre analyse des points précédents, nous
suggérons, en ce qui suit, les recommandations et les leviers qui
permettront l'amélioration du secteur de la bancassurance en
Algérie :
- Renforcer la coopération entre la banque et la
compagnie d'assurance, dans le but d'attirer les clients aux produits ;
- Les banques doivent aller vers la diversification de leurs
gammes de produits en intégrant d'autres produits assuranciels, d'autant
plus qu'elles disposent d'un réseau de distribution large ;
-Développer et promouvoir les produits bancassurance
autour d'un marketing stratégique global et cela en se basant sur la
satisfaction du client et la conquête de nouveaux territoires. En effet
les banques doivent être à l'écoute de la clientèle
et toujours près d'elle pour l'aider à faire face à tous
ses besoins financiers ;
-Mettre en place une stratégie de marketing relationnel
centrée sur le client et sa satisfaction dans le but d'avoir une
stratégie de communication à long terme et création d'une
relation durable avec ses clients ;
-Développer les moyens de communication et le
système d'information pour permettre une circulation efficace et fiable
de l'information ; à l'instar de la publicité à la
télévision, sur les réseaux sociaux et une participation
des banques à des événements (séminaires)....
Section 3 : Etude quantitative de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque
Comme nous avons vu précédemment, l'un des
objectifs principaux de la stratégie de bancassurance est la
satisfaction des besoins des clients, et ainsi mener et générer
la fidélisation et l'attachement de cette clientèle à la
banque.
Afin d'analyser et d'évaluer la satisfaction et la
fidélisation des clients et plus précisément
l'efficacité des actions de fidélisation menées par la
CNEP-Banque, ainsi que leur adéquation avec les attentes des clients,
nous avons consacré cette troisième section à une
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Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
étude quantitative sur le terrain par le biais d'un
questionnaire adressé aux clients bancassurés domiciliés
chez la CNEP-Banque.
Cette section est scindée en trois points, où
nous allons présenter en premier lieu la méthodologie de notre
enquête quantitative que nous avons suivie, puis nous allons passer au
dépouillement, analyse et interprétation des résultats du
questionnaire pour enfin rédiger une synthèse
générale des résultats obtenus.
1- Méthodologie de l'enquête
quantitative
Avant de procéder à l'analyse des
résultats obtenus de notre enquête, nous présenterons
d'abord la méthodologie suivie pour la réaliser. Cela va nous
permettre de présenter la démarche globale de notre étude
quantitative sur le terrain, effectuée auprès des clients
bancassurés domiciliés au sein de la CNEP-Banque, agence Ben
Mhidi N°202 sise à Tizi-Ouzou, où nous allons définir
le choix de notre étude quantitative, la structure du questionnaire, la
population étudiée, le mode d'administration du questionnaire et
enfin les méthodes d'analyse statistiques utilisées.
1-1 Le choix de l'étude quantitative
Une étude quantitative est définie comme :
« Une enquête effectuée sur un sous ensemble ou
échantillon d'une population dont on veut connaître les
caractéristiques ou opinions sur un sujet donné en n'interrogeant
qu'un nombre limité de ses membres. »1.
L'objectif de notre enquête est de mesurer le
degré de satisfaction et de fidélisation des clients
bancassurés de la CNEP-Banque face à ce nouveau canal
bancassurance ainsi qu'à ses prestations (produits offerts,
qualité de services, l'accueil du personnel, moyen de
communication...).
C'est dans cette perspective que nous avons opté pour
une étude quantitative qui va nous permettre de rassembler un maximum de
données chiffrées et quantifiables sur le comportement des
clients et ainsi mesurer leur degré de satisfaction et de
fidélisation face à cette nouvelle stratégie de
distribution.
1 CHIROUZE (Y), « Le marketing : les études
préalables à la prise de décision », édition
Ellipse, Paris, 1993, P-128.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Afin de répondre à notre problématique de
recherche, nous avons mené notre enquête sur le terrain à
l'aide d'un questionnaire adressé aux clients bancassurés
domiciliés au sein de la CNEP-Banque. Son objectif est de mesurer et
d'apprécier le niveau de satisfaction et de fidélisation des
clients bancassurés par rapport à la stratégie de
bancassurance.
Selon Claude Demeure « Le questionnaire est le
support sur lequel on traduit les objectifs de l'enquête en
interrogations pour obtenir, des interviewés, les informations
susceptibles de répondre à la question initiale, source de
l'étude de marché. »1. Il constitue ainsi le
support qui matérialise la relation de communication entre celui qui
recueille l'information « l'enquêteur » et celui qui en dispose
« l'enquêté ».
1-2 La structure du questionnaire
Le questionnaire que nous avons établi est adressé
aux clients bancassurés domiciliés
au sein de la CNEP-Banque, agence Ben Mhidi N°202 sise
à Tizi-Ouzou, afin de mesurer et de déterminer leur niveau de
satisfaction et de fidélisation face à la stratégie de la
bancassurance. Il est composé de vingt huit (28) questions
associé de questions fermes et de questions ouvertes2, qui
sont structurées en quatre axes comme suit :
- Premier axe : représente la partie
signalétique visant à l'identification du sexe de
l'interviewé, sa tranche d'âge, sa catégorie
socioprofessionnelle, ainsi que la durée de sa souscription à la
CNEP-Banque. Il est composé de cinq (5) questions.
- Deuxième axe : concerne la
souscription du client à une opération d'assurance et ses
connaissances des réseaux de distribution de cette dernière ainsi
que sur l'existence de la bancassurance. Il est composé de quatre (4)
questions.
- Troisième axe : porte sur la
satisfaction des clients bancassurés et leur jugement à
l'égard des produits d'assurance offerts par la CNEP-Banques ainsi que
sur les facteurs de leur non satisfaction. Cet axe est composé de onze
(11) questions.
- Quatrième axe : porte sur la
fidélisation des clients bancassurés de la CNEP-Banque par
rapport aux produits d'assurance offerts et sur leurs recommandations à
la souscription d'un contrat d'assurance auprès de la CNEP-Banque
à d'autres clients. Cet axe est composé de huit (8) questions.
1 DEMEURE (C), « Marketing : aide mémoire »,
édition Dunod, 6ème édition, Paris, 2008, P-68.
2 Voir le questionnaire en annexe N° 05.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Les questions ont été rédigées de
sorte que le vocabulaire utilisé soit le plus simple possible. De plus,
l'utilisation des phrases courtes et précises avec un choix de
réponse a été privilégiée afin de faciliter
la compréhension et la réponse de l'ensemble des personnes
interrogées.
1-3 La population étudiée et la taille de
l'échantillon
Vu la nature et l'objectif de notre étude qui consiste
à analyser le degré de satisfaction et de fidélisation des
clients bancassurés au sein de la CNEP-Banque à l'égard de
cette nouvelle pratique de bancassurance, nous avons adressé notre
questionnaire à la clientèle bancassurée de la
CNEP-Banque, qui constitue une source d'informations indispensable afin de
mener notre enquête sur le terrain auprès d'un sous-ensemble de
population appelé échantillon. La population mère, dans le
cadre de notre enquête, est l'univers étudié qui comprend
tous les clients bancassurés de la CNEP-Banque. Afin de répondre
à nos hypothèses de recherche, nous avons essayé de
toucher la population bancassurée sans prendre en compte ses
spécificités.
La notion d'échantillon est associée à un
sous-ensemble d'individus tiré de l'ensemble de la population
mère. Dans la littérature le terme population désigne
« Un ensemble, dont les éléments sont choisis parce
qu'ils possèdent tous une même propriété et qu'ils
sont de même nature. Chacun des constituants d'une population est
appelé individu. »1.
Concernant la taille de notre échantillon nous avons
retenu un échantillon composé de quarante trois (43) personnes et
cela faute de la contrainte du temps et des moyens, car la direction
régionale commerciale CNEP-Banque de Tizi-Ouzou nous a autorisée
de faire notre sondage auprès d'une seule agence (agence Ben m'hidi
N°202) parmi toutes ses agences.
1-4 Le mode d'administration du questionnaire
Il existe deux mode d'administration d'un questionnaire, il
peut être administré soit :
- Par la présence d'un enquêteur lors de
l'enquête qui se déroule en face à face par l'interrogation
directe de l'interviewé ;
1 CHIROUZE (Y), Op.Cite, P-123.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
- Par l'auto-administration (sans enquêteurs), le
répondant remplit lui-même le questionnaire reçu par voie
postale, télématique (fax, internet) ou diffuser par voie de
presse.
Concernant notre enquête, notre choix s'est porté
sur les deux modes lors de l'administration de notre questionnaire ; lors de
l'interrogation des clients bancassurés domiciliés au sein de la
CNEP-Banque agence Ben m'hidi N°202, nous avons opté pour le mode
d'administration par enquêteur car il nous a permet de répondre
directement aux interrogations qui peuvent être posées par les
interviewé, assister et orienter les interviewés de
manière à éviter toutes ambiguïtés dans les
réponses, vérifier la sincérité des
répondants, éviter la perte du questionnaire et surtout une
rapidité d'obtention des réponses.
En revanche, lors de l'interrogation des clients
bancassurés domiciliés au sein de la CNEP-Banque par voie
informatique1 (sur internet : sur des blogues, sur différents
groupes professionnels, réseau sociaux....) et cela dans le but
d'élargir au mieux notre échantillon et de toucher à un
maximum de clients bancassurés afin de rendre notre enquête plus
crédible, nous avons opté pour le mode auto-administration.
1-5 Les méthodes d'analyses statistiques
utilisées
Une fois l'étude sur le terrain fut terminée,
nous avons procédé au tri et à l'analyse des informations
recueillies auprès des clients bancassurés, pour ce faire, nous
avons eu recours à l'utilisation des tableaux Excel et des graphes dans
le dépouillement de notre enquête.
Ainsi, nous avons d'abord procédé à la
saisie des données contenues dans les questionnaires remplis, puis
à leur traitement afin d'aboutir aux différents résultats
sous forme de tableaux et de figures. A cet effet, nous avons eu recours aux
deux modes de traitement statistique : le tri plat (uni-varié) et le tri
croisé (bi-varié). Le premier consiste à présenter,
question par question, les résultats obtenus pour chacune des
modalités de réponse, et traiter chaque variable isolément
des autres. Ce mode de traitement nous a permis d'avoir une vue
générale sur les résultats obtenus. Le second, quant
à lui, consiste dans le croisement des
1 Questionnaire disponible sur Google forme :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdagiBPJ2LVqPWnY7w1NXtj2SB0ERPRw9l8vRA6YRFS
0Cp49Q/viewform
97
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
résultats obtenus sur deux questions (ou variables)
dans le but de mettre en évidence la relation qui existe entre elles.
2- Analyse et traitement des résultats de
l'enquête quantitative
Ce point va nous permettre, d'une part, de traiter et
d'analyser les données collectées et de mesurer le degré
de satisfaction et de fidélisation des clients face à la nouvelle
stratégie de bancassurance. D'une autre part, d'interpréter et de
rédiger une synthèse sur l'impact et l'influence de cette
nouvelle pratique sur la satisfaction et la fidélisation des clients.
2-1 L'analyse des données par le tri plat (analyse
uni-variée)
Dans cette étape de notre travail nous allons
procéder au traitement et à l'analyse de chaque question de notre
enquête isolement et ainsi chaque variable indépendamment des
autres, cela par le biais du tri plat.
2-1-1 Fiche signalétique
La composition de notre échantillon se présente
comme suit :
2-1-1-1 Le sexe des interrogés
L'objectif de cette question est de voir est ce que les deux
sexes sont attirés par les services bancassurance offert par la
CNEP-Banque, les résultats de notre enquête se présente
dans le tableau suivant :
Tableau N° 03 : Répartition de
l'échantillon par sexe
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Homme
|
24
|
56%
|
Femme
|
19
|
44%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
98
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 01 : Répartition de
l'échantillon par sexe
44%
56%
Homme Femme
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N°03.
Notre échantillon d'étude est dominé par
l'agent masculin avec un taux de 56% et 44% sont des femmes.
2-1-1- 2 Répartition de l'échantillon par
tranche d'âge
L'objectif de cette question est de voir quelles sont les
tranches d'âge touchées par cette nouvelle activité de
bancassurance au sein de la CNEP-Banque.
Tableau N° 04 : Répartition de
l'échantillon par tranche d'âge
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Le pourcentage
|
25 ans au moins
|
2
|
5%
|
26 ans à 35 ans
|
8
|
19%
|
36 ans à 45 ans
|
16
|
37%
|
46 ans à 55 ans
|
12
|
28%
|
56 ans et plus
|
5
|
11%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
99
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 02 : Répartition de
l'échantillon par tranche d'âge
28%
11%
5%
37%
19%
25 ans au moins
26 ans à 35 ans 36 ans à 45 ans 46 ans
à 55 ans 56 ans et plus
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 04.
Selon la figure précédente, nous remarquons que
la tranche d'âge la plus dominante c'est celle qui varie entre « 36
ans à 45 ans » soit un taux de 37% suivie de la tranche des clients
qui ont « 46 ans à 55 ans » avec un taux de 28%, quant
à la tranche des clients les plus jeunes « moins de 25 ans » ,
elle représente un taux minime de 5%.
2-1-1- 3 La catégorie
socioprofessionnelle
L'objectif de cette question est relatif à
l'identification du client, quel type de client fréquente le plus la
CNEP- Banque, les résultats de notre enquête se présente
dans le tableau suivant :
Tableau N° 05 : L a catégorie
socioprofessionnelle
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Etudiant(e)
|
2
|
5 %
|
Salarié(e)
|
29
|
67%
|
Retraité(e)
|
7
|
16%
|
Professionnel(le)
|
5
|
12%
|
Personne morale
|
0
|
0%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
100
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 03 : L a catégorie
socioprofessionnelle
étudiant salarié retraité
profesionnel personne morale
16%
12%
0%
5%
67%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 05.
La population enquêtée est dominée par la
catégorie socioprofessionnelle des salariés avec un taux de 67%
en tant que particuliers, suivie de 16% des retraités. Nous avons aussi
la catégorie des professionnels avec un taux de 12%. Enfin le reste de
la population est représenté par les étudiants, soit
5%.
2-1-1- 4 L'ancienneté des clients de la
CNEP-Banque
L'objectif de cette question est relatif à la
durée et l'ancienneté des clients interrogés. À
travers cette question nous avons essayé de séparer les clients
anciens et les nouveaux clients, qui se présentent comme suit :
Tableau N° 06 : Répartition de
l'échantill Banque
|
on par l'ancienneté des clients de la
CNEP-
|
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Moins d'un an
|
03
|
7%
|
De un an à 10 ans
|
24
|
56%
|
De 11 ans à 20 ans
|
07
|
16%
|
plus de 21 ans
|
09
|
21%
|
Total
|
43
|
100
|
Source: établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
101
102
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 04 : Répartition de
l'échantillon par l'ancienneté des clients de la
Banque
|
CNEP-
|
Moins d'une année
40%
60%
20%
0%
Entre une année à 10 ans Entre 11 ans et 20 ans
21 ans et plus
7%
56%
16%
21%
Source : établi par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 06.
Selon les résultats obtenus, nous remarquons que la
plus grande partie des clients sondés se situe dans la tranche «
d'un an à 10 ans » soit un taux de 56% et 21 % sont des clients
depuis « plus de 21 ans ». Cela témoigne de leur
expérience et la pertinence de leur jugement sur l'image de la
CNEP-Banque.
2-1-1- 5 La période de souscription d'une
assurance auprès de la CNEP-Banque
L'objectif de cette question est de déterminer la
durée et l'ancienneté des clients bancassurés au sein de
la CNEP- Banque. A travers cette question nous allons essayés
d'identifier les anciens et les nouveaux clients bancassurés, les
résultats se présentent comme suit :
Tableau N° 07 : La période de souscription
d'une assurance auprès de la CNEP-Banque
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Moins d'une année
|
6
|
14%
|
Entre une année à 5 ans
|
19
|
44%
|
Entre 6 ans à 10 ans
|
18
|
42%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 05 : La période de souscription
d'une assurance auprès de la CNEP-Banque
40%
50%
30%
20%
10%
0%
Moins d'une année Entre une année
à 5
14%
ans
44% 42%
Entre 6 ans et 10 ans
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 07.
» juste après son
La majorité de la population enquêtées, avec
un taux de 44% , ont procéder à la souscription d'un contrat
d'assurance auprès de la CNEP-Banque entre une période allant
d'une année à 5 ans et 42% d'entre elle ont souscrit à une
assurance entre la période des 6 ans à 10 ans. Concernant
l'année 2019 il y'a seulement 14% de la population enquêtée
qui a souscrit à un contrat d'assurance. Cela témoigne
l'attachement des clients domiciliés au sein de la CNEP-Banque face
à ce nouveau canal de distribution « bancassurance
lancement.
2-1- 2 Souscription d'une assurance et la connaissance de
la bancassurance 2-1-2- 1 Le réseau de distribution des produits
d'assurance
La connaissance des canaux de distribution des produits
d'assurance auprès de notre échantillon se présente comme
suit :
Tableau N° 08 : les canaux de distribution des
produits d'assurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
La compagnie d'assurance
|
38
|
45%
|
La banque
|
32
|
38%
|
Les courtiers
|
5
|
6%
|
Les agents généraux
|
9
|
11%
|
Total
|
84
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
103
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 06 : Les canaux de distribution des
produits d'assurance
50%
40%
30%
20%
10%
0%
La icompagnie
La banque
d'assurance Les courtiers
45%
38%
6% 11%
Les agents généraux
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 08.
Comme le montre le graphe ci-dessus, le canal de distribution
des produits d'assurance le plus connu est celui des compagnies d'assurance
avec un taux de 45%, ensuite vient le réseau bancaire avec un taux de
38% et les agents généraux avec un taux de 6%. Enfin, nous
trouvons les courtiers avec un pourcentage très faible soit un taux de 6
%. La prédominance des compagnies d'assurance revient au fait que c'est
le canal traditionnel et original de distribution des produits d' assurances
sur le marché.
2-1-2-2 Les moyens de connaissance de l'existence de la
bancassurance
Les moyens qui ont permis à la population
enquêtée de connaitre l'existence de la bancassurance se
présentent dans le tableau suivant:
Tableau N° 09 : Les moyens permettant la
connaissance de l'existence de la bancassurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Par des amies ou famille
|
8
|
19%
|
Par des brochures
|
2
|
5%
|
Par un agent bancaire
|
18
|
42%
|
Par les médiats
|
7
|
16%
|
Autres
|
8
|
18%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
104
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 07 : Les moyens permettant la
connaissance de l'existence de la bancassurance
Par des brochures
Par un agent bancaire
Par des amies ou famile
Par les médiats Autres
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
19%
5%
42%
16%
18%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 09.
Les résultats de l'enquête révèlent
que la connaissance et la vulgarisation du mot bancassurance pour la
première fois auprès de la population étudiées est
dû en premier lieu aux agents bancaires de la CNEP- Banque qui sont
chargés de la vente des produits d'assurance et ce avec un taux de 42%,
ensuite ceux qui l'ont connu par le biais d'amis ou famille représentent
un taux de 19%, après nous trouvons les clients qui l'ont su pour la
première fois, par le biais des médiats et par des brochures
représentent des taux de 16% et 5% respectivement. Ces derniers taux
confirment que la CNEP-Banque n'a pas encore amélioré
l'introduction de ses produits d'assurance dans sa publicité. Enfin,
nous trouvons un taux de 18 % pour ceux qui l'ont connu par d'autres moyens
à l'exemple d'internet et des études.
2-1-2-3 La sollicitation à la souscription d'un
contrat d'assurance
L'objectif de cette question est de savoir si les chargés
clientèles de la CNEP-Banque sollicitent les clients à la
souscription des contrats d'assurance. Les résultats obtenus se
résument dans le tableau suivant :
105
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 10 : La sollicitation des clients
à la souscription d'un contrat d'assurance par la
CNEP-Banque.
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
26
|
60%
|
Non
|
17
|
40%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 08 : La sollicitation des clients à
la souscription d'un contrat d'assurance par la CNEP-Banque
40%
60%
OUI NON
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 10.
Le graphe précédent nous montre que 60% des
clients bancassurés sont sollicités par leur banque pour un achat
d'un produit d'assurance, alors que 40% ne le sont pas et cela en raison que
les agents bancaires favorisent en premier lieu la commercialisation des
produits bancaires qu'aux produits d'assurance.
2-1-2-4 Les raisons du choix du canal bancaire pour
s'assurer
Le choix des consommateurs du canal bancaire pour la
souscription à un contrat d'assurance repose sur les faits suivants :
106
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 11 : Les raisons du choix du canal
bancaire
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
La praticité et la commodité
|
9
|
14%
|
Avantage sur le prix
|
8
|
13%
|
La simplicité de la procédure
|
7
|
12%
|
La confiance envers la banque
|
12
|
19%
|
Par fidélité à une
banque
|
11
|
17%
|
Autres
|
16
|
25%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par
nous-mêmes d'après les résultats de notre
enquête. Figure N° 09 : Les raisons du choix du canal
bancaire
25%
19%
17%
14%
13%
12%
La praticité et la commoditéAvantage
surLa le prixsimplicité de Lla
confiance procédure envers Par la
fidélité banque à une banque
Autres
25% 20% 15% 10% 5% 0%
Source : établie par
nous-mêmes sur la base des données du tableau
N° 11.
Selon les résultats de notre
enquête, 25% de notre échantillon
déclarent avoir eu recours à la CNEP-Banque pour
se procurer une police d'assurance, car ils n'ont pas eu le
choix et ils étaient dans l'obligation d'opter pour ce canal du
fait que ce produit d'assurance est lié à
d'autres produits bancaires à l'exemple de l'assurance des emprunteurs
(ADE) qui est liées à l'octroi d'un crédit
immobilier.
La figure précédente nous
révèle aussi que 19% et 17% des souscripteurs
choisissent la banque comme canal de distribution en
raison de leurs relations de confiance et de
fidélité
107
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
qu'ils éprouvent envers leur banque. En outre, nous
remarquons que la praticité et la commodité de cette pratique
dans la mesure où elle est une source d'économie en termes de
temps et d'énergie sont également des causes dans le choix de la
banque comme canal de distribution avec un taux de 11%. Enfin, le choix se
repose sur la simplicité de la procédure et l'avantage sur le
prix à des taux minimes qui se succèdent soit 12% et 13%.
2-1-3 La satisfaction des clients
bancassurés
Afin de répondre à notre objectif de recherche,
nous avons réservés la troisième partie de notre
questionnaire pour mesurer le degré de satisfaction et le comportement
des clients bancassurés envers le service d'assurance offert par la
CNEP-Banque.
2-1-3-1 Evaluation de la satisfaction globale des clients
de la CNEP-Banque
L'objectif de cette question est de mesurer le degré de
satisfaction des clients bancassurés par les services et gammes de
produits bancassurance proposé par la CNEP-Banque, les résultats
obtenus se présentent dans le tableau suivant :
Tableau N° 12 : Evaluation du degré de
satisfaction globale des clients bancassurés de la
CNEP-Banque
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Très satisfait
|
18
|
42%
|
Satisfait
|
15
|
35%
|
Insatisfait
|
10
|
23%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
108
109
110
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 10 : Evaluation du degré de
satisfaction globale des clients bancassuré de la
CNEP-Banque
40%
50%
30%
20%
10%
0%
Trés satisfait Satisfait Insatisfait
42%
35%
23%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 12.
A travers les résultats relatifs à la figure
ci-dessus, nous remarquons que 42% des clients bancassurés expriment
leur haute satisfaction envers le service de bancassurance offert par la
CNEP-Banque et 35 % de l'échantillon jugent que le service est
satisfaisant. Alors qu'une catégorie des bancassurés trouvent que
l e service est insatisfaisant, soit un taux de 23%. Cette insatisfaction
exprimée de la part de notre échantillon se résume par le
fait que les chargés de la clientèle ne mettent pas à leur
disposition une information transparente, claire et précise. Ainsi que
le service offert par la banque ne correspond pas à leurs attentes et
à la promesse de qualité, ajoutant à cela, une bouche
à oreille négative de la part des autres clients.
2-1-3- 2 Les produits bancassurance souscrits
Les fréquences de souscription de la population
étudiée à des produits bancassurance auprès de la
CNEP-Banque se présentent dans le tableau suivant :
Tableau N° 13 : Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance souscrits
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Assurance des emprunteurs (ADE)
|
32
|
52%
|
CNEP Totale Prévoyance (CTP)
|
11
|
18%
|
Assurance SAHTI
|
10
|
16%
|
Assurance Voyage (RIHLATI)
|
9
|
14%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 11 : Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance souscrits
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Assurance des
emprunteurs(ADE) CNEP Totale
Prévoyance (CTP) Assurance SAHTI
52%
18%
16%
Assurance voyage
14%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 13.
Comme le montre le graphe ci-dessus, l'assurance des
emprunteurs (ADE) pour les risques décès et invalidité
absolue est le produit d'assurance qui domine au sein de la CNEP-Banque avec un
taux de 52%, pour le fait que c'est un produit obligatoire et accessoire lors
de l'octroi d'un crédit immobilier auprès de la CNEP- Banque.
Après nous trouvons les autres types de produits avec des
fréquences de 18% pour l'assurance CNEP Totale Prévoyance (CTP),
16% pour l'assurance SAHTI et 14% pour l'assurance RIHLATI. Ces faibles taux
sont dus au fait que quand l'assurance n'est pas obligatoire, les consommateurs
ne voient pas l'intérêt de les souscrire et ils évitent
toute source de dépenses supplémentaire.
Ainsi lors de notre enquête, nous avons remarqué
que certaine prsonne de la population étudiée n'ont pas entendu
parler des nouveaux produits bancassurance commercialisés par la CNEP-
Banque (surtout le produit RIHLATI qui a était lancé en 2019).
2-1-3- 3 Les produits bancassurance correspondant le
mieux aux besoins futurs des clients
Les produits de bancassurance qui correspondront le mieux aux
besoins futurs des clients bancassurés de la CNEP-Banque se
présentent dans le tableau suivant :
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 14 : Répartition de l'échan
tillon par types de produits bancassurance qui correspondent le mieux aux
besoins futurs des clients
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Assurance des Emprunteurs (ADE)
|
24
|
37%
|
CNEP Totale Prévoyance (CTP)
|
14
|
21%
|
Assurance SAHTI
|
10
|
16%
|
Assurance voyage (RIHLATI)
|
17
|
26%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 12 : Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance qui correspondent le
mieux aux besoins futurs des clients
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Assurance des emprunteurs( ADE)
37%
CNEP Totale
Prévoyance Assurance
SAHTI Assurance
voyage
21%
26%
16%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 14.
Le graphe ci-dessus nous montre que la plupart de la
population étudiée ont choisi l'assurance des emprunteurs comme
assurance qui correspondra le mieux à leurs besoins futurs, mais cela
reste toujours une obligation pour eux car ils n'ont pas le choix. Concernant
l'assurance RIHLATI, 26 % de la population ont choisi cette assurance du fait
qu'ils voyagent beaucoup, pour eux, trouver une assurance au sein de leur
banque représente une praticité et une commodité ainsi
qu'un gain de temps non négligeable, vient ensuite l'assurance CTP et
SAHTI avec des taux de 21% et 16% respectivement.
111
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-1-3-4 Estimation et évaluation des prix des
produits bancassurance offerts par la CNEP-Banque
L'évaluation et l'estimation des prix des produits
bancassurance commercialisés par la CNEP-Banque à ses clients se
résument dans le tableau suivant:
Tableau N° 15 : Le prix des produits bancassurance
offerts par la CNEP-Banque
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Excellent rapport qualité-prix
|
05
|
12%
|
Bon rapport qualité-prix
|
24
|
56%
|
Moyen rapport qualité-prix
|
10
|
23%
|
Mauvais rapport qualité-prix
|
04
|
09%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 13 : Le prix des produits bancassurance
offerts par la CNEP
|
-Banque
|
Excellent rapport qualité-prix
Bon rapport qualité-prix Moyen rapport qualité-
prix
Mauvais rapport qualité-prix
12%
56%
23%
9%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 15.
Le graphe ci-dessus nous montre que 12% des souscripteurs
à une assurance auprès de la CNEP-Banque trouvent leur prix pas
cher, car ils payent un montant symbolique chaque mois. D'un autre coté
56% des souscripteurs à une assurance estiment qu'ils payent un montant
de qualité « bon rapport qualité prix » et 23%
déclarent que la valeur des prix à payer est juste moyenne, ainsi
que 9% des souscripteurs estiment qu'ils payent un montant très
important pour chaque type de produit bancassurance. De ce fait, nous
constatons que, globalement, les prix pratiqués par la CNEP- Banque sont
relativement rationnels.
112
113
114
115
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-1-3-5 La clarté et la précision des
caractéristiques du contrat bancassurance
L'objectif de cette question est de sondé l'attitude
des clients bancassurés envers l'explication détaillée et
claire des caractéristiques du contrat bancassurance par les
chargés de la clientèle de la CNEP-Banque, les résultats
de notre enquête se présentent dans le tableau suivant :
Tableau N° 16 : La clarté et la
précision des caractéristiques du contrat
bancassurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Bien informé
|
19
|
44%
|
Moyennement informé
|
15
|
35%
|
Pas du tout informé
|
9
|
21%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 14 : La clarté et la
précision des caractéristiques du contrat
bancassurance
60%
40%
20%
0%
Bien informé
44%
Moyennement informé
35%
Pas du tout informé
21%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 16.
D'après les résultats de notre enquête,
44% des clients bancassurés affirment qu'ils ont été bien
informés des caractéristiques du contrat bancassurance par les
chargés de la clientèle et 35% des clients interrogés sont
plutôt moyennement informés, contre une catégorie des
bancassurés qui ne sont pas du tout informés soit 21% de la
population interrogée.
Cette situation nous amène à conclure que les
agents bancaires prennent convenablement le temps d'expliquer les
caractéristiques ainsi que les clauses du contrat
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
bancassurance pour tous les clients qui souhaitent souscrire
une assurance auprès de ses guichets.
Pour ceux qui déclarent qu'ils n'étaient pas du
tout informés, ils affirment que leur contrat d'assurance est
adossé à leur crédit d'une manière
systématique, sans trop prendre en considération les
caractéristiques du contrat. On constate alors que ces faits peuvent
engendrer une insatisfaction de la part des clients.
2-1-3-6 La satisfaction des besoins
|
des clients bancassurés
|
L'objectif de cette question est de voir si le personnel de la
CNEP-Banque est soucieux de satisfaire les besoins de ses clients en
matière de bancassurance. Les résultats obtenus se
présentent dans le tableau ci-dessous :
Tableau N° 17 : 6 La satisfaction la
CNEP-Banque
|
des besoins des clients bancassurés par le
personnel de
|
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
29
|
67%
|
Non
|
14
|
33%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 15 : La satisfaction des besoins des
clients bancassurés par le personnel de la CNEP-Banque
40%
70%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
OUI NON
67%
33%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 17.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
La majorité des clients interrogés soit 67%
affirment que la CNEP-Banque n'a pas omit de prendre en charge la satisfaction
des besoins de leurs clients en termes de qualité de produits et de
services bancassurance, contre 33% des interrogés qui dénoncent
l'incapacité du personnel chargé en bancassurance de la CNEP-
Banque à prendre en charge leurs besoins, et déclarent qu'ils ne
sont pas soucieux de les satisfaire. Tout de même, il reste des efforts
importants à faire au niveau du personnel que ce soit en termes de
disponibilité, de compétences et de réactivité.
2-1-3- 7 Le degré de prise en charge des attentes
des clients bancassurés
L'objectif de cette question est de démontrer si les
attentes des clients en termes de qualité de produit bancassurance sont
prises en charge par le personnel de la CNEP-Banque.
Tableau N° 18 : Evaluation du degré de
prise en charge des attentes des clients bancassurés
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Très bien
|
09
|
21%
|
Bien
|
26
|
61%
|
Nullement
|
08
|
18%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 16 : Le degré de prise en charge
des attentes des clients bancassurés CNEP-Banque
|
de la
|
40%
70%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
Très bien
21%
Bien Nullement
61%
18%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 18.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
A travers le graphe ci-dessus, nous constatons que la plupart
des attentes clients sont traitées par la CNEP-Banque d'une
manière efficace, soit 21% très biens et 61% bien, contre 18% des
interrogés trouvent que leurs attentes sont négligées.
Cette négligence se résume par le fait que les chargés en
bancassurance ne communiquent pas des informations transparentes, claires et
précises, et que le service offert par ce dernier ne correspond pas
à leurs attentes et à la promesse de qualité.
2-1-3- 8 Le nombre de réclamations émises
par les clients
Le but de cette question est de démontrer le
degré de satisfaction à travers le nombre de réclamations
émises par les clients bancassurés de la CNEP-Banque. Les
résultats obtenus lors de notre sondage se présentent dans le
tableau suivant :
Tableau N° 19 : Les réclamations
émises par les clients bancassurés de la CNEP-Banque
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Aucune
|
29
|
67%
|
Une seule
|
08
|
19%
|
Deux et plus
|
06
|
14%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 17 : Les réclamations
émises par les clients bancassurés de la CNEP
|
-Banque
|
Aucune Une seule Deux et plus
19%
14%
67%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 19.
116
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Il ressort que 67% des clients sont satisfaits du bon
déroulement de leurs opérations, du fait qu'ils n'ont jamais
faits de réclamation auprès de la CNEP-Banque, contre 19% des
clients qui ont exprimé une seule réclamation et 14% des clients
ont exprimés deux et plus. Il est conseillé à la
CNEP-Banque d'interpréter les 19% et 14% des clients mécontents
du déroulement de leur transaction et de répondre à leurs
réclamations dans un délai court, afin de créer une
relation durable.
2-1-3-9 Types de réclamations émises par
les clients de la CNEP-Banque
Lors de notre sondage auprès des clients
bancassurés, 33% de la population étudiée ont
exprimé des réclamations sur les services et produits
bancassurance offerts par la CNEP-Banque. Ces réclamations se
résument en :
- Le double prélèvement du montant des primes
à payer chaque mois par les agents bancaires ;
- Des frais supplémentaires à payer ;
- L'inexistence d'un personnel qualifié chargé de
la bancassurance ;
- Manque d'informations : Les clients sont mal informés
des caractéristiques du contrat bancassurance par les chargés de
la clientèle ;
- Manque de guichets spécialisés. A titre
d'exemple, un guichet unique pour les renseignements. Les clients de la
CNEP-Banque se trouvent dans l'obligation d'attendre des heures juste pour un
renseignement, ce qui les poussent à annuler leurs opérations
auprès de la CNEP-Banque et aller vers d'autres banques.
- Aucune aide pour les illettrés;
- La lenteur du remboursement des clients en cas de survenance
d'un sinistre ;
2-1-3-10 La prise en charge des réclamations des
clients
L'objectif de cette question est de démontrer le
degré de prise en charge des réclamations des clients
bancassurés de la CNEP-Banque. Sachant que le nombre de personnes qui
ont effectué des réclamations auprès de la CNEP-Banque est
de 14 personnes, soit 33% de la population étudiée. Les
résultats de notre enquête se présentent dans le tableau
suivant :
117
118
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 20 : La prise en charge des
réclamations des clients bancassurés
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Très bien
|
0
|
0%
|
Bien
|
8
|
57%
|
Nullement
|
6
|
43%
|
Total
|
14
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 18 : Le degré de prise en charge
des réclamations des clients bancassurés
40%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
Très bien
0%
Bien Nullement
57%
43%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 20.
Nous constatons que le service réclamation répond
bien aux réclamations des clients bancassurés de la CNEP-Banque
soit un taux de 57%, contre 43% des clients qui affirment que leurs
réclamations sont négligées.
2-1- 4 Fidélité et recommandation des
clients bancassurés
La finalité de cet axe est de déterminer l'attitude
et le degré d'attachement des clients bancassurés de la
population interrogée par rapport aux produits bancassurance offerts par
la CNEP-Banque.
2-1-4- 1 La confiance des clients vis -à-vis de la
CNEP-Banque
Le but de cette question est de mesurer et d'évaluer si
les clients bancassuré
|
s ont
|
confiance en leur banque en l' occurrence la CNEP-Banque. Le
tableau si dessous montre les résultats de notre enquête :
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 21 : Evaluation de la confiance des
clients vis
|
-à-vis de la CNEP
|
-Banque
|
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
42
|
98%
|
Non
|
1
|
2%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 19 : Evaluation de la confiance des
clients vis
|
-à-vis de la CNEP
|
-Banque
|
100%
40%
80%
60%
20%
0%
Oui Non
98%
2%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 21.
En se référant à la figure ci-dessus nous
constatons que les clients bancassurés de la CNEP-Banque évaluent
hautement la confiance qu'ils ont avec leur banque, soit un taux de 98% contre
seulement un taux minime des clients qui n'ont pas confiance à cette
banque, soit 2%. Les clients reprochent l'absence ou un manque d'attention de
leur banque.
Afin de regagner la confiance de ses clients, la banque devra
personnaliser son offre et donner plus de conseils.
2-1-4-2 Evaluation du sentiment d'
|
attachement à la CNEP-Banque
|
Concernant cette question nous avons demandé aux
enquêtés de nous confier leurs évaluations et leurs
sentiments d'attachement à la CNEP-Banque dans le but de
déterminer leur intention d'être fidèle. Le tableau si
dessous montre les résultats de notre enquête :
119
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 22 : Evaluation du sentiment
d'attachement à la CNEP-Banque
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
36
|
84%
|
Non
|
7
|
16%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 20 : Evaluation du sentiment d'attachement
à la CNEP-Banque
16%
84%
OUI NON
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 22.
Conformément à la figure
précédente, nous pouvons déduire que la majorité
des clients interrogés, soit 84%, ont un sentiment d'attachement
à leur banque, contre seulement 16% des clients qui n'ont pas ce
sentiment. Cela fait ressortir la fidélisation des clients
bancassurés à la CNE-Banque.
2-1-4-3 La souscription d'une opération
d'assurance chez une autre institution financière
L'objectif de cette question est d'évaluer le nombre de
personnes qui ont l'intention de souscrire une opération d'assurance
chez une autre institution financière. Le tableau ci-dessous montre les
résultats de notre enquête :
120
121
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 23 : La souscription d'une
opération d'assurance chez une autre institution
financière
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
9
|
21%
|
Non
|
32
|
74%
|
J'y pense
|
2
|
5%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 21 : La souscription d'une
opération d'assurance chez une autre institution
financière
80%
60%
74%
40%
5%
21%
20%
0%
NON J'y pense
OUI
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 23.
Les résultats de notre enquête montrent que la
majorité de la population interrogée n'ont pas l'intention de
souscrire des contrats d'assurance auprès d'autres institutions
financières, soit un taux de 74%, cela se résume dans l'intention
des clients du réachat des produits d'assurance auprès de la
CNEP-Banque, par conséquent leur satisfaction à l'égard
des produits et services offerts et leur fidélité à leur
banque.
Nous avons seulement 21% des clients interrogés qui
sont attirés par les concurrents. Cette catégorie
représente généralement les clients mécontents,
ajoutant à cela, une gamme de produits bancassurance proposée par
la CNEP-Banque qui n'est pas diversifiée et des clients qui expriment
d'autres besoins en assurance, à l'exemple de l'assurance automobile.
2-1-4- 4 Répartition de l'échantillon par
évaluation du risque d'attrition
L'objectif de cette question est de voir si les clients
bancassurés de la CNEP-Banque sont réellement fidèles
à leur banque malgré d'autres offres attractives, ou bien il y a
risque de
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
départ de certains clients vers d'autres concurrents.
Le tableau ci-dessous montre les résultats de notre enquête :
Tableau N° 24 : Evaluation du risque
d'attrition
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
14
|
33%
|
Non
|
16
|
37%
|
Sans avis
|
13
|
30%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 22 : Evaluation du risque
d'attrition
40%
30%
20%
10%
0%
Oui
33% 37%
Non
Sans avis
30%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 24.
Les résultats de notre enquête montrent que 37 %
des clients interrogés n'ont pas l'intention d'accepter toute offre
attractive en matière de bancassurance et de rester longtemps client
chez la CNEP- Banque, alors que 33 % du reste des clients interrogés ont
l'intention de changer leur banque si on leur propose des offres plus
attractives en matière de produits bancassurance. Enfin 30% de la
clientèle interrogée n'ont pas d'avis, de ce fait le risque
d'attrition est élevé (Presque la moitié des
interrogés).
Afin d'attiré l'intention des clients qui n'ont pas
d'avis et ceux qui acceptent de changer leur banque pour toute offre attractive
en matière de bancassurance, la CNEP-Banque doit prendre en
considération les raisons qui les poussent à la quitter (en
analysant les réclamations émises), afin de pouvoir les
satisfaire et les conserver longtemps.
122
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-1-4- 5 Evaluation de l'aspect de fidélisation
des clients en termes de produits bancassurance
Concernant cette question nous avons demandé aux
enquêtés de nous confier leurs évaluations et leurs
comportements dans l'avenir en matière de produits bancassurance.
Tableau N° 25 : Evaluation de l'aspect de
fidélisation des clients en termes de produits bancassurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
18
|
42%
|
A voir
|
22
|
51%
|
Certainement pas
|
3
|
7%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 23 : Evaluation de l'aspect de
fidélisation des clients en termes de produits bancassurance
Oui
A voir Certainement pas
42%
51%
7%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 25.
D'après les résultats de notre enquête,
42% des clients bancassurés interrogés ont l'intention de devenir
abonnés à la CNEP-Banque et de souscrire d'autres produits
bancassurance plus tard, contre 7% des clients qui n'envisagent pas de devenir
des abonnés de la CNEP-B anque et de lui être fidèles,
surtout de ne plus jamais souscrire à ce genre de contrat
bancassurance.
123
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Nous déduisons que la CNEP-Banque arrive à
fidéliser sa clientèle bancassurée à travers ce
canal bancassurance, mais il reste des efforts en termes de fidélisation
afin de convaincre les 51% des clients douteux dans le but de les
fidéliser.
2-1-4-6 Les caractéristiques de la
fidélisation des clients bancassurés
L'objectif de cette question est de situer les priorités
des clients de la CNEP-Banque pour assurer leur fidélité.
Tableau N° 26 : Les caractéristiques de la
fidélisation des clients bancassurés
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
L'accueil client
|
33
|
32%
|
Produits adaptés à vos
besoins
|
22
|
21%
|
La qualité du service
|
18
|
17%
|
La qualité du produit
|
15
|
15%
|
Le respect des délais
|
16
|
15%
|
Total
|
104
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête. Figure
N° 24 : Les caractéristiques de la fidélisation des
clients
35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%
|
|
|
|
|
32%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21%
|
|
|
|
17%
|
|
|
|
|
15%
|
|
15%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'acueil client Produits adapté à La
qualité du La qualité du Le respect des
vos besoins service produits délais
|
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 26.
À travers ces résultats, nous remarquons que
l'accueil client représente 32%, soit le choix majeur et le plus
important pour que les clients de la CNEP-Banque resteront fidèles en
matière de produit bancassurance, viennent après les produits
adaptés à leurs besoins qui
124
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
représentent 21%, puis la qualité du service et la
qualité des produits à des taux de17% et de 15% respectivement et
enfin le respect des délais avec un taux de 15%.
2-1-4- 7 Répartition de la population selon les
axes d'amélioration
Afin de mieux cerner notre problématique de recherche et
apporter des solutions aux entraves rencontrées par la CNEP- Banque lors
de la pratique de la bancassurance, nous avons sollicité les clients
interrogés à donner leurs avis et leurs propositions dans le but
d'améliorer
l'activité de la bancassurance,
|
qui permettra à la CNEP- Banque de satisfaire et de
fidéliser ses
|
clients. Ces propositions se présentent dans le tableau
suivant :
Tableau N° 27 : Les améliorations que la
CNEP- Banque devra apponter en matière de bancassurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Un personnel plus qualifié
|
24
|
19%
|
Une gamme de produits plus large
|
20
|
16%
|
La rapidité dans l'exécution des
opérations
|
26
|
21%
|
La qualité de l'accueil
|
8
|
7%
|
Adaptation des prix aux produits
|
10
|
8%
|
Implantation d'autres agences bancaire
|
16
|
13%
|
Agrandir les guichets de distribution
|
19
|
15%
|
Autres
|
1
|
1%
|
Total
|
124
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 25 : Les améliorations que la CNEP-
Banque devra apponter en matière de bancassurance
25%
20%
15%
10%
0%
5%
Un
personnel plus qualifié
19%
Une gamme
de produits
plus large l'exécution
16%
La rapidité dans
des
opérations
21%
La qualité de l'accueil
7%
Adaptation des prix aux produits
8%
Implantation d'autres agences bancaire
13%
Agrandir les guichets de distribution
15%
Autres
1%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 27.
125
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Le graphe ci-dessus montre que 21% de la population
étudiée pensent que la CNEP-Banque doit améliorer le temps
d'exécution de leurs opérations. 19% des personnes sondées
optent pour un personnel plus qualifié en matière de
bancassurance, alors que 16% estiment une gamme de produits plus large. Ainsi,
nous avons enregistré des taux successivement de 15% et 13% de la
population enquêtée exigent et insistent surtout sur le fait
d'agrandir les guichets de distribution et l'implantation d'autres agences
bancaires. Nous avons aussi 8% des clients qui exigent d'adapter les prix aux
produits et 7% des interrogés veulent améliorer la qualité
de l'accueil. Enfin, 1% des clients interrogés ont exprimé
d'autres améliorations et propositions de fidélisation qui
peuvent les rendre fidèles vis-à-vis de la CNEP-Banque. Ces
propositions peuvent être résumées dans :
- Une meilleure précision des caractéristiques des
produits bancassurance.
- Une écoute client, par exemple : faciliter le contact
téléphonique afin de leur éviter les déplacements
à chaque fois et promouvoir l'accessibilité de l'information
vis-à-vis de tous les produits à travers un catalogue
électronique.
- Promouvoir la qualité des services en prenant en
compte les particularités de chaque client.
- L'innovation en matière de produits bancassurance et
autres produits bancaires.
- L'ouverture des guichets spécialisés pour la
distribution des produits bancassurance.
Nous remarquons alors que la majorité des clients de la
CNEP-Banque ne cherchent pas sur l'innovation en matière de gamme de
produits bancassurance, mais se focalisent plutôt sur la qualité
des services offerts par leur banque (bon accueil, rapidité dans
l'exécution des opérations...)
2-1-4-8 Recommandations de la souscription d'un contrat
d'assurance
À la fin de notre questionnaire nous avons
sollicité les clients interrogés sur le fait de recommander
à d'autres personnes la souscription à une police d'assurance
auprès de la CNEP-Banque, leurs réponses se présentent
dans le tableau suivant :
126
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 28 : L a recommandation de souscription
à un contrat d'assurance
Désignation
|
Nombre de réponses
|
Pourcentage
|
Oui
|
37
|
86%
|
Non
|
6
|
14%
|
Total
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous -mêmes
d'après les résultats de notre enquête. Figure
N° 26 : L a recommandation de souscription à un contrat
d'assurance
Oui Non
14%
86%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 28.
Le graphe ci-dessus nous montre que 86 % des clients
interrogés recommandent à d'autres clients (amis, familles et
collègues) à se procurer une police d'assurance auprès de
la CNEP-Banque, ce qui explique un degré d'attachement de cette
clientèle à leur banque et leur confiance ainsi que leur attitude
positive face aux produits bancassurance commercialisés par leur
institution. Uniquement 14% de la population interrogée ne sont pas
satisfaits des services et produits bancassurance offerts par la CNEP- Banque,
c'est pour cette raison qui n'ont pas l'intention de conseiller d'autres
clients à se procurer une police d'assurance auprès de cette
dernière. Cette catégorie de clients déclare ne pas
recommander et ne pas inciter d'autres personnes à se procurer des
produits bancassurance pour les raisons suivantes:
- Le manque de communication et d'explication claire et
précise.
- Le manque de formation et d'expérience des
chargés de la clientèle dans le domaine de la bancassurance.
- Le personnel de la CNEP-Banque ne donne pas de l'aide pour les
illettrés.
- Les chargés de la clientèle n'ont pas le
background nécessaire pour mettre en valeur les produits
bancassurance.
127
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Dans le point suivant, Nous allons étudier la relation
entre les variables les plus importantes ayant une relation directe avec notre
problématique de recherche, et ce dans le but de répondre
à cette dernière et d'enrichir notre travail de recherche.
2-2 Analyse bi variée (le
tri-croisé)
Afin de déterminer la relation entre certaines
variables étudiées, nous allons procéder à
une analyse bi-variée entre quelques questions
traitées dans notre enquête et ce dans le but également de
trouver des éléments de réponse à notre objectif et
questionnement de départ.
2-2-1 La relation entre la période de
souscription à une police d'assurance et la satisfaction des clients
bancassurés
La relation entre la période de souscription des
clients interrogés à une police d'assurance via les guichets
bancaires et leur degré de satisfaction est représentée
dans le tableau croisé suivant :
Tableau N° 29 : la relation entre la
période de souscription à une police d'assurance et la
satisfaction des clients bancassurés
La satisfaction
La
Période de souscription
|
Très satisfait
|
Satisfait
|
Insatisfait
|
Total
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Moins d'une année
|
2
|
33%
|
3
|
50%
|
1
|
17%
|
6
|
100%
|
Entre une année à 5
ans
|
10
|
53%
|
4
|
21%
|
5
|
26%
|
19
|
100%
|
Entre 6 ans à 10 ans
|
6
|
33%
|
8
|
45%
|
4
|
22%
|
18
|
100%
|
Total
|
18
|
42%
|
15
|
35%
|
10
|
23%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
128
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 27 : la relation entre la
période de souscription à une police d'assurance et la
satisfaction des clients bancassurés à l'égard des
produits et services offert par la CNEP-Banque
entre 6 ans à 10 ans
Moins d'une année
Une année à 5 ans
0% 20% 40% 60% 80%
Très satisfait Satisfait i
Insatisfait
33%
33%
53%
45%
50%
21%
26%
22%
17%
100%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 29.
Selon la figure précédente, le croisement entre
l'ancienneté des clients bancassurés de la CNEP-Banque et leur
degré de satisfaction à l'égard des services et gammes de
produits bancassurance offerts par cette dernière, montre que
l'évaluation des clients bancassurés interrogés pour la
qualité des services et gammes de produits bancassurance reste assez
fluctuante tout au long de la période de leur souscription à un
produit d'assurance. En effet, pour la catégorie des clients dont leur
souscription à une assurance auprès de la CNEP-Banque est moins
d'une année, nous trouvons 83% jugent les services et gammes de produits
bancassurance positivement satisfaisant avec 33% très satisfaisants et
50% satisfaisants, contre 17% qui sont insatisfaits.
Du coté de la catégorie des clients
bancassurés dont leur période de souscription est d'une
année à 5 ans, les taux de leur satisfaction à
l'égard des produits et services bancassurances se départagent
comme suite : 74% sont positivement satisfaisants avec un taux de 53%
très satisfaisants et 21% satisfaisants, contre 26% qui sont
insatisfaits. Enfin, pour la catégorie des clients dont leur
période de souscription est de 6 ans à 10 ans, 78% d'entre eux
estiment que les produits et services de bancassurance sont positivement
satisfaisants avec 33% très satisfaisants et 45% satisfaisants contre
22% insatisfaits.
En conclusion et en tenant compte de ces résultats,
nous pouvons dire que la satisfaction des clients ne s'améliore pas dans
le temps, elle reste dans un état embryonnaire
129
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
voir même en légère diminution, preuve que
la banque ne fournit pas des efforts en termes d'amélioration de la
qualité du service, la disponibilité et la transparence des
informations nécessaires et en termes d'écoute du client pour le
but d'augmenter l'opportunité que leurs clients leur soient fideles et
ainsi créer un avantage concurrentiel durable sur le marché.
2-2- 2 La relation entre le degré de satisfaction
et la confiance
La relation entre le degré de satisfaction de la
clientèle bancassurée envers les produits bancassurance et la
confiance qu'ils ont envers leurs banques se présente dans le tableau et
la figure qui suivent :
Tableau N° 30 : La relation entre le degré de
satisfaction des clients b ancassurés et leur
confiance vis-à-vis de la CNEP
|
-Banque
|
La confiance
Le degré
de satisfaction
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Très satisfait
|
18
|
100%
|
0
|
0%
|
18
|
100%
|
Satisfait
|
15
|
100%
|
0
|
0%
|
15
|
100%
|
Insatisfait
|
9
|
90%
|
1
|
10%
|
10
|
100%
|
Total
|
42
|
98%
|
1
|
2%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 28 : La relation entre le degré de
satisfaction des clients bancassurés et leur confiance vis-à-vis
de la CNEP-Banque
Très satisfait
Insatisafait
Satisfait
0% 20% 40% 60% 80%
Oui Non
90%
100%
100%
10%
100%
0%
0%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 33.
130
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
La totalité des clients bancassurés, qui jugent
les services et gammes de produits bancassurance proposés par la
CNEP-Banque sont très satisfaisants, expriment leur confiance envers
leur banque. Aussi, c'est la même situation pour les services
satisfaisants. Quant à la catégorie des clients
bancassurés qui sont insatisfaits, nous trouvons 90% des clients ont
confiance en leur banque malgré leur insatisfaction, contre 10% qui
n'ont pas confiance à la CNEP-Banque. Nous pouvons ainsi confirmer qu'il
y a une très grande confiance qui règne entre la CNEP-Banque et
ses clients.
2-2- 3 La relation entre la satisfaction et la
fidélisation
Dans le tableau ci-dessous, nous allons analyser la relation
existante entre la satisfaction des clients bancassurée et leurs
intentions de devenir abonnés aux produits
bancassurance. Les résultats de notre sondage se
présentent dans le tableau croisé suivant
|
:
|
Tableau N° 31 : La relation entre la satisfaction et
la fidélisation des clients bancassurés
La
fidélisation
La satisfaction
|
Oui
|
A voir
|
Certainement pas
|
Total
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Très satisfait
|
11
|
61%
|
7
|
39%
|
0
|
0%
|
18
|
100%
|
Satisfait
|
5
|
33%
|
10
|
67%
|
0
|
0%
|
15
|
100%
|
Insatisfait
|
2
|
20%
|
5
|
50%
|
3
|
30%
|
10
|
100%
|
Total
|
18
|
42%
|
22
|
51%
|
3
|
7%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
Figure N° 29 : La relation entre la satisfaction et
la fidélisation des clients bancassurés
|
|
|
20%
|
50%
|
30%
|
|
|
|
33%
|
67%
|
|
|
|
|
61%
|
|
39%
|
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Oui A voir Certainement pas
Insatisfait Satisfait Très satisfait
0%
0%
Source : établie par nous-mêmes sur
la base des données du tableau N° 31.
131
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Les informations données par le tableau et la figure
précédent montrent que, la majorité des clients
bancassurés au sein de la CNEP-Banques, qui sont très satisfaits,
soit un taux de 61%, ont une intention d'être fidèles à
leur banque, cela est dû au fait que leurs besoins sont satisfaits de la
manière dont ils attendaient. Toutefois, 39% des bancassurés
malgré leur degré élevé de satisfaction à
l'égard des produits et services de bancassurance, hésitent
encore sur leur fidélisation à la CNEP-Banque.
Pour la catégorie des bancassurés qui sont
satisfaits, 33% envisagent de devenir abonnés à leur banque et
expriment leur fidélisation et 67% de la catégorie y
réfléchissent encore. Nous remarquons qu'aucun des clients
satisfaits expriment leur infidélité envers la CNEP-Banque. Cela
s'explique par le degré élevé de confiance que les clients
satisfaits ont envers leur banque.
Quant à la catégorie des bancassurés
insatisfaits, 20% des clients sont certains de rester à la CNEP-Banque
malgré qu'ils ne soient pas satisfaits et 50% d'entre eux
hésitent aussi. Cela peut être expliqué par l'entretien
avec la banque d'une relation de fidélité par rapport à
d'autres produits bancaires, ou aussi par la commodité et la
proximité de la banque.
D'après les résultats traités, nous
constatons qu'il y a une relation significative entre la satisfaction et la
fidélisation de la clientèle à la banque. En effet, les
clients satisfaits des produits et services bancassurance offerts par la
CNEP-Banque expriment largement le fait de devenir abonnés à
cette dernière ainsi lui être fidèle.
2-2-4 Le croisement entre le degré de prise en
charge des attentes clients et l'évaluation du risque
d'attrition
Le but de ce croisement va nous permettre de savoir si les
actions menées par la CNEP-Banque, afin de répondre efficacement
aux attentes de ses clients, ont permis de les fidéliser ou bien les
clients sont attirés par d'autres banques concurrentes malgré les
efforts fournis par leur banque.
132
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Tableau N° 32 : La relation entre le degré
de prise en charge des attentes clients bancassurés et
l'évaluation du risque d'attrition
Evaluation du Risque
D'attrition
Prise en charge des attentes
|
Oui
|
Non
|
Sans avis
|
Total
|
Nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Très bien
|
3
|
33%
|
6
|
67%
|
0
|
0%
|
9
|
100%
|
Bien
|
8
|
37%
|
6
|
50%
|
12
|
13%
|
26
|
100%
|
Nullement
|
3
|
31%
|
4
|
23%
|
1
|
46%
|
8
|
100%
|
Total
|
14
|
33%
|
16
|
37%
|
13
|
30%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête
Figure N° 30 : La relation entre le degré
de prise en charge des attentes clients bancassurés et
l'évaluation du risque d'attrition
Nullement
Très bien
Bien
0% 20% 40% 60% 80%
31% 23% 46%
33%
37%
Oui Non Sans avis
50%
67%
13%
100%
0%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 32.
Tenant compte de la figure précédente, nous
remarquons que les clients bancassurés interrogés, qui jugent que
la CNEP- Banque répond très bien à leurs attentes, n'ont
pas l'intention d'aller chez d'autres concurrents avec un taux de 67%, contre
33% qui seront attirés par une offre attractive en matière de
banc assurance chez un concurrent.
133
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Du côté des clients bancassurés qui
estiment que leurs attentes sont bien prises en charge par la CNEP-Banque, 50%
des interrogés affirment leur fidélité à celle-ci,
malgré d'autres offres attractives, contre 37% qui seront, bien au
contraire, attirés par d'autres banques concurrentes.
Enfin, pour les clients bancassurés qui
considèrent que la CNEP-Banque ne répond nullement à leurs
attentes, nous avons 31% des interrogés qui déclarent avoir
l'intention d'accepter une offre attractive en matière de bancassurance
chez un autre concurrent, contre 23% des interrogés qui ne veulent pas
changer de banque malgré que cette dernière ne répond
nullement à leurs attentes. Cette catégorie de clients
représente la clientèle fidèle à la CNEP-Banque par
rapport à d'autres produits bancaires. 46% des interrogés restent
sans avis.
2-2-5 Le croisement entre la période de
souscription et les réclamations émises
La relation entre la période de souscription et les
réclamations émises par les clients bancassurés
domiciliés au sein de la CNEP-Banque peut s'analyser à travers le
tableau suivant :
Tableau N° 33 : Le croisement entre la
période de souscription des clients bancassurés domiciliés
au sein de la CNEP-Banque et les réclamations émises
Les réclamations
La période de souscription
|
Oui
|
Non
|
Total
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Moins d'une année
|
1
|
17%
|
5
|
83%
|
6
|
100%
|
Une année à 5 ans
|
4
|
21%
|
15
|
79%
|
19
|
100%
|
6 ans à 10 ans
|
7
|
39%
|
11
|
61%
|
18
|
100%
|
Total
|
14
|
33%
|
29
|
67%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
134
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 31 : Le croisement entre la période
de souscription des clients bancassurés domiciliés au sein de la
CNEP-Banque et les réclamations émises
Moins d'une année
Une année à 5 ans
6 ans à 10 ans
0% 20% 40% 60% 80%
17%
21%
39%
Oui Non
61%
79%
83%
100%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 33.
Conformément à la figure et au tableau
croisé précédents, nous remarquons que la majorité
des clients sondés, dont l'ancienneté est moins d'une
année, affirment de ne pas avoir fait des réclamations, soit 83%
de la population étudiée, contre 17% des interrogés qui
ont fait des réclamations sur la qualité des produits et services
offerts par la CNEP-Banque.
D'après les résultats de notre enquête
nous avons enregistré une augmentation des taux des réclamations
effectuées par les anciens clients de la CNEP-Banque par rapport aux
nouveaux clients. Les taux enregistrés sont successivement de 21 % et
39% des clients qui ont effectué des réclamations contre 79% et
61% qui affirment de ne pas avoir fait des réclamations pour les
durées de souscription d'une année à 5 ans et de 6 ans
à 10 ans.
Nous constatons que plus la durée de souscription
à un contrat d'assurance est longue, plus le taux des
réclamations augmente. Nous déduisons alors que les clients ayant
des relations de longue durée avec la CNEP-Banque, font plus de
réclamations. Donc le client devient de plus en plus exigeant
d'où l'importance pour la CNEP- Banque d'améliorer la
qualité de ses produits et services offerts.
135
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
2-2-6 Le croisement entre la période de
souscription et les améliorations enregistrées en termes de
fidélisation
Le croisement entre la période de souscription à
une police d'assurance et les améliorations que la CNEP-Banque devra
apporter en matière de bancassurance se présente dans le tableau
croisé suivant :
Tableau N° 34 : Le croisement entre la
période de souscription et les améliorations enregistrées
en termes de fidélisation
La période de souscription
Les améliorations en termes de
fidélisation
|
Moins d'une année
|
Une année à 5 ans
|
6ans à 10 ans
|
Total
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Un personnel plus qualifié
|
2
|
11%
|
9
|
47%
|
8
|
42%
|
19
|
100%
|
Une gamme de produits plus large
|
2
|
10%
|
7
|
37%
|
10
|
53%
|
19
|
100%
|
La rapidité dans l'exécution des
opérations
|
4
|
17%
|
11
|
46%
|
9
|
37%
|
24
|
100%
|
La qualité de l'accueil
|
1
|
17%
|
1
|
17%
|
4
|
66%
|
6
|
100%
|
Adaptation des prix aux produits
|
2
|
18%
|
6
|
55%
|
3
|
27%
|
11
|
100%
|
Implantation d'autres agences bancaires
|
2
|
13%
|
6
|
40%
|
7
|
47%
|
15
|
100%
|
Agrandir les guichets de distribution
|
1
|
6%
|
6
|
33%
|
11
|
61%
|
18
|
100%
|
Autres
|
1
|
100%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
1
|
100%
|
Total
|
16
|
14%
|
45
|
40%
|
52
|
46%
|
113
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
136
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 32 : Le croisement entre la
période de souscription et les améliorations enregistrées
en termes de fidélisation
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Agrandir les guichets de distribution
Implantation d'autres agences bancaires
Adaptation des prix aux produits
La qualité de l'accueil
La rapidité dans l'exécution des
opérations
Une gamme de produits plus large
Un personnel plus qualifié
6%
10%
11%
13%
17%
17%
18%
33%
17%
37%
40%
47%
46%
55%
66%
61%
53%
47%
42%
24%
27%
Moins d'une année Une année
à 5 ans 6 ans à 10 ans
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 34.
Selon les résultats obtenus du tableau croisé et
de la figure précédents, nous remarquons que la plupart des
nouveaux clients bancassurés , qui ont moins d'une année de
souscription, réclament à la CNEP-Banque une adaptation des prix
aux produits, une bonne qualité d'accueil et une rapidité dans
l'exécution des opérations. Assez souvent, les nouveaux clients
trouvent que les prix des produits bancassurance sont élevés par
rapport aux autres concurrents.
Pour la catégorie des clients bancassurés dont
leur durée de souscription est d'une année à 5 ans, nous
apercevons que la plupart des clients réclament à leur banque une
adaptation des prix aux produits, un personnel plus qualifié et une
rapidité dans l'exécution des opérations.
Pour ce qui est des anciens clients bancassurés dont
leur durée de souscription est de 6 ans à 10 ans, nous remarquons
que leurs réclamations se tournent autour d'une qualité
d'accueil, l'agrandissement des guichets de distribution et une diversification
des gammes de
137
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
produits bancassurance. Nous constatons que les anciens
clients qui sont plus exigeants sont ceux qui recommandent le plus
d'améliorations à la CNEP-Banque.
A cet effet, nous pouvons dire que la CNEP-Banque devra revoir
et améliorer les prix de ses produits, recruter un personnel plus
qualifié en bancassurance afin d'assurer une qualité et une
rapidité dans l'exécution des opérations, sans oublier
l'élargissement de sa gamme de produits de bancassurance et surtout
l'amélioration de la qualité de son accueil qui, à
présent, laisse à désirer, si elle veut garder sa
clientèle et la fidéliser.
2-2-7 La relation entre la période de
souscription et la recommandation de souscription à une police
d'assurance
L'objectif de ce croisement est de déterminer la
relation qui existe entre la période de souscription et la
recommandation de souscription à une police d'assurance auprès
des guichets de la CNEP-Banque, les résultats de notre enquête se
présentent dans le tableau croisé ci-dessous :
Tableau N° 35 : relation entre la période
de souscription et la recommandation de souscription à une police
d'assurance
La période de Souscription
Recommandation
|
Moins d'une année
|
Une année à 5 ans
|
6 ans à 10 ans
|
Total
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
nbr
|
%
|
Oui
|
6
|
100%
|
16
|
84%
|
15
|
83%
|
37
|
86%
|
Non
|
0
|
0%
|
3
|
16%
|
3
|
17%
|
6
|
14%
|
Total
|
6
|
100%
|
19
|
100%
|
18
|
100%
|
43
|
100%
|
Source : établi par nous-mêmes
d'après les résultats de notre enquête.
138
139
140
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP- Banque : étude de la satisfaction et
de la fidélisation de la clientèle bancassurée
Figure N° 33 : relation entre la période
de souscription et la recommandation de souscription à une police
d'assurance
6ans à 10 ans
Une année à 5 ans
Moins d'une année
0% 20% 40% 60% 80%
Oui Non
100%
17%
83%
16%
84%
0%
100%
Source : établie par nous-mêmes
sur la base des données du tableau N° 35.
L'information donnée du croisement de
l'ancienneté des clients bancassurés et de ceux qui incitent
d'autres personnes de leur entourage à la souscription d'un contrat
d'assurance auprès de la CNEP-Banque, montre que la totalité des
clients les plus récents dont la période de souscription à
un contrat d'assurance est moins d'un an avec un taux de 100% qui incitent et
conseillent la souscription à un contrat d'assurance auprès des
guichets de la CNEP-Banque. Aussi la majorité des clients dont les
périodes de souscription est d'une année à 5 ans et de 6
ans à 10 ans avec des taux respectivement de 84% et 83% incitent
d'autres personnes à la souscription d'une assurance auprès de la
CNEP-Banque, contre seulement 16% et 17% des clients interrogés le
déconseillent. Donc nous constatons que la totalité des nouveaux
clients bancassurés de la CNEP-Banque, qui sont satisfaits des produits
et services offerts par cette dernière, recommandent leur banque
à d'autres personnes (une bouche à oreille positive).
3- Synthèse des résultats
Après avoir analysé et présenté
les résultats de notre enquête, une synthèse
générale est nécessaire pour bien éclairer les
résultats obtenus.
A partir du dépouillement du questionnaire nous avons
constaté que :
- La majorité des clients bancassurés qui
pratiquent le plus cette nouvelle activité de bancassurance au sein de
la CNEP-Banque sont des salariés, soit 67% de la population
interrogée.
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
- La grande majorité des clients interrogés
effectuent leurs opérations d'assurance via le canal traditionnel des
compagnies d'assurance avec un taux de 63%.
- Nous avons constaté que la plupart des clients
bancassurés interrogés, soit 60% déclarent avoir
été sollicité à un contrat d'assurance de la part
des agents bancaires, contre 40% des clients qui affirment ne pas avoir
l'être. Cela confirme que l'agent bancaire est la source de connaissance
de l'existence de la bancassurance par la majorité des interrogés
soit un taux de 42%.
- La plus grande partie des clients bancassurés
interrogés déclarent avoir choisi de s'assurer via le canal
bancaire du fait qu'ils n'ont pas eu le choix et ils étaient dans
l'obligation d'opter pour ce canal, car ces produits sont liés à
d'autres produits bancaires à l'exemple de l'assurance des emprunteurs
(ADE) qui est liée à l'octroi d'un crédit immobilier.
- La majorité des clients bancassurés sont
globalement satisfaits par les services et gammes de produits bancassurance
proposés par la CNEP-Banque.
- L'assurance des emprunteurs (ADE) est le produit auquel la
grande majorité de la clientèle interrogée ont souscrit
avec un taux de 52%, en raison du caractère obligatoire de ce
produit.
- L'estimation du prix des produits assurantiels offerts par
la CNEP-Banque est majoritairement évaluée en bon rapport
qualité-prix.
- La CNEP-Banque place les clients bancassurés au
centre de leurs préoccupations, puisque 67% des interrogés
affirment que le personnel chargé en bancassurance de la CNEP-Banque est
soucieux de satisfaire leurs besoins.
- Les clients bancassurés évaluent hautement les
aspects qualitatifs dans leur relation avec la CNEP-Banque. Ils confirment
avoir une confiance et un sentiment d'attachement envers leur banque, ce qui
explique qu'une partie de notre clientèle a l'intention d'être
fidèle à cet organisme.
- Nous remarquons que la qualité de l'accueil client et
la rapidité dans l'exécution des opérations avec un
personnel plus qualifié sont les atouts permettant à la
CNEP-Banque de satisfaire et de fidéliser sa clientèle
bancassurée.
- A travers notre analyse, nous avons pu percevoir et
évaluer l'action future de notre clientèle interrogée.
La population étudiée soit 86%, souhaite recommander et
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
conseiller à d'autres clients la souscription à
une assurance auprès de la CNEP-Banque.
Par ailleurs, les résultats du croisement des questions
nous montrent que :
- La satisfaction des clients ne s'améliore pas dans le
temps, elle reste dans un état embryonnaire voir même en
légère diminution avec l'ancienneté des clients.
- Les clients bancassurés satisfaits ont une
très grande confiance envers la CNEP-Banque.
- L'existence d'une relation significative entre la
satisfaction et la fidélisation de la clientèle à la
CNEP-Banque ; plus les clients sont satisfaits de la qualité des
services et gammes de produits offerts par leur banque, plus ils lui seront
fidèles.
- Le risque d'attrition varie en fonction du degré de
satisfaction des attentes client.
- Les réclamations clients envers les produits et
services de bancassurance offerts par la CNEP-Banque augmentent en fonction de
la durée de souscription ; plus la durée de souscription est
longue, plus les réclamations se multiplient. Donc, au fil du temps, le
client devient de plus en plus exigeant.
- Les améliorations majeures que la CNEP-Banque devra
apporter en matière de bancassurance afin de fidéliser sa
clientèle consiste en : l'amélioration de la qualité de
son accueil, la diversification de sa gamme de produits bancassurance et la
rapidité dans l'exécution de ses opérations. Ces
améliorations sont de plus en plus demandées en fonction de
l'ancienneté des clients.
- Les nouveaux clients bancassurés de la CNEP-Banque
qui sont satisfaits des produits et services offerts par cette dernière,
sont ceux qui recommandent le plus leur banque à d'autres personnes (une
bouche à oreille positive).
141
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque : étude de la satisfaction et de
la fidélisation de la clientèle bancassurée
Conclusion
Ce présent chapitre a était consacré
à notre étude sur le terrain, qui vise à étudier en
premier lieu, la pratique de la bancassurance au sein de la CNEP-banque et la
gestion de la clientèle bancassurée tout en se basant sur ses
préoccupations pour ses clients, leur satisfaction et
fidélisation. Puis, analyser et évaluer le degré la
satisfaction et la fidélisation des clients et plus
précisément l'efficacité des actions de
fidélisation menées par la CNEP-Banque, ainsi que leur
adéquation avec les attentes des clients en second lieu.
En procédant à l'analyse des différentes
réponses fournies par la CBA de la CNEP-Banque, nous constatons que
l'exercice de l'activité bancassurance au sein de cet organisme reste
dans sa phase de naissance et souffre de plusieurs menaces qui bloquent son
développement sur tous les plans. Elle étai beaucoup plus, dans
le but de réaliser des profits sans trop penser aux différentes
attentes des clients et ainsi à leur fidélisation. Et Cela est
dû à un ensemble de facteurs que nous essayerons de résumer
ci-dessous :
- Manque d'experts dans la bancassurance.
- La communication est largement faite par les commerciaux des
banques alors que les autres médias sont quasiment absents.
- La CNEP-Banque n'utilise aucun indicateur pour mesurer la
satisfaction de leurs clients bancassurés.
- La CNEP-Banque n'utilise aucun programme ni aucune
stratégie de fidélisation.
Par la suite, l'analyse des différentes réponses
fournies par les clients bancassurés interrogés nous a
révélé que ces derniers sont globalement satisfaits de
cette nouvelle stratégie de bancassurance. Ce qui justifie leur
degré de fidélisation à la CNEP-Banque et leur
comportement ultérieur à savoir le bouche à oreille
positive.
En effet, même si la CNEP-Banque ne fournit pas de
grands efforts en matière d'actions de fidélisation, les clients
bancassurés estiment que leurs attentes sont bien prisent en charge par
leur banque et qu'ils sont globalement satisfaits. Cela se justifie par le
degré élevé de confiance qu'ils ont envers cet organisme,
car la CNEP-Banque est une banque étatique.
Conclusion générale
143
Conclusion générale
Conclusion générale
Au terme de notre travail de recherche qui a porté sur
: « la bancassurance, un enjeu pour les banques et un moyen de
satisfaction et de fidélisation de la clientèle »,
notre attention s'est portée sur la satisfaction et la
fidélisation des clients bancassurés vis-à-vis de cette
nouvelle stratégie.
La bancassurance est une stratégie de distribution des
produits d'assurance par l'entremise des guichets bancaires. Elle est apparue
comme réponse aux changements et mutations qu'a connu le secteur
financier avec l'apparition des phénomènes de la mondialisation
et du développement technologique.
En effet, la banque et l'assurance sont devenues deux
métiers intimement liés entre eux après avoir vécu
longtemps séparément et c'est un meilleur moyen pour le
développement du secteur des assurances dont l'objectif principal est de
répondre aux besoins de la clientèle et aux exigences du
marché.
La satisfaction et la fidélisation des clients figurent
aujourd'hui au premier rang des préoccupations des banques, ces
dernières devront exploiter leurs capacités au maximum pour
répondre aux attentes des clients et trouver les meilleurs moyens pour
les fidéliser.
Dans le marché concurrentiel d'aujourd'hui, la
satisfaction des clients devient impérative et importante afin d'obtenir
un avantage concurrentiel durable. Dans ce contexte concurrentiel, les banques
se sont investies dans la stratégie de bancassurance afin d'atteindre
cet objectif de satisfaction client et de se lancer dans le défis de
séduire et conserver leurs clients.
A cet effet, notre recherche s'est focalisée sur
l'étude et l'analyse de la pratique de la bancassurance au sein de la
CNEP-Banque, plus précisément sur la satisfaction et la
fidélisation des clients bancassurés vis-à-vis de ce
nouveau canal.
La préoccupation principale de cette étude est
de trouver une réponse à la question de recherche principale qui
suit : Est-ce que la CNEP-Banques arrive-t-elle à
fidéliser sa clientèle avec ce nouveau canal bancassurance?
Est-ce que les clients sont-ils satisfaits de ce dernier ? Nos
hypothèses, telles que posées au début de recherche,
peuvent être confirmées ou infirmées, nous allons donc
procéder successivement à leur vérification et ce
144
Conclusion générale
en s'appuyant sur les résultats de notre enquête
composée d'un volet qualitatif et d'un autre quantitatif.
Notre enquête qualitative auprès de la
responsable en bancassurance (CBA) de la CNEP-Banque a
révélée les principaux résultats suivants:
- La CNEP-banque est la première banque publique
à s'investir dans la bancassurance en Algérie en 2008. Elle a
optée pour un partenaire étranger (Cardif El Djazaïr) dans
le but de bénéficier d'une nouvelle expertise et de standards
internationaux en s'appuyant sur le savoir-faire de la compagnie d'assurance
étrangère.
- Les décisions prises pour cette stratégie de
distribution sont conformément aux articles de la convention entre la
CNEP-Banque et Cardif El Djazaïr. Elles sont prises conjointement au
niveau de la direction générale de la bancassurance.
- Il n'y a pas de guichet unique ou de département
spécialisé pour l'exécution des opérations
bancassurance au sein de la CNEP-Banque, par contre leurs guichets sont
polyvalents accompagnés d'une chargée de la bancassurance. C'est
ainsi que la commercialisation des produits d'assurance est confié au
service commercial chargé de la clientèle, qui s'en occupe de
leur commercialisation au coté des produits bancaires
commercialisés.
- Il n'existe pas de stratégie précise
permettant la distribution des produits d'assurance. Ajoutant à cela, le
manque de moyens de communication permettant la commercialisation des produits
d'assurance, ces derniers sont largement faits par les chargés
clientèles.
- la part des produits d'assurance dans le total des produits
offerts par la CNEP-Banque est approximativement de 1.5% en 2018, ce taux est
dominé par le produit ADE qui reste jusqu'à présent le
produit d'assurance d'exclusivité chez la CNEP-Banque.
En se référant à ces résultats,
nous pouvons infirmer notre première hypothèse, à
savoir: la pratique de la bancassurance au sein de la CNEP-Banque
est en voie de développement. Cette nouvelle
activité reste dans sa phase de naissance, elle est dans un état
embryonnaire et souffre de plusieurs menaces qui bloquent son
développement. Ces entraves peuvent êtres résumées
dans ce qui suit :
- Les chargés clientèles rencontrent des
problèmes pour convaincre la clientèle à
l'accès aux différents produits d'assurance
à cause du manque de confiance des clients sur la bancassurance ;
145
146
147
Conclusion générale
- Des problèmes d'ordre religieux :
l'intérêt bancaire considéré comme usure, ce qui
empêche les croyants de s'adresser aux banques, freinant
l'activité de bancassurance ;
- Des problèmes d'ordre pécunier : souvent assez
cher pour certains. Cette même étude a aussi
révélée que :
- La CNEP-Banque envisage d'élargir l'éventail
des produits d'assurance offerts par leurs guichets, et cela pour une meilleure
diversification de leur gamme de produits afin de combler au maximum la
clientèle existante et d'en conquérir une nouvelle.
- La bancassurance joue un rôle important dans
l'amélioration et l'augmentation du niveau de satisfaction des clients
et leur attachement à la CNEP-Banque.
- L'intérêt de la CNEP-Banque à
commercialiser les produits d'assurance est de vendre et satisfaire à la
fois ; vendre pour être rentable et se maintenir sur le marché, et
satisfaire pour fidéliser la clientèle. C'est ainsi que la
bancassurance lui semble comme un moyen de prospection, de fidélisation
et de diversification de son portefeuille ainsi que d'amélioration de sa
rentabilité.
En se référant à ces résultats,
nous pouvons conclure que la pratique de la bancassurance au sein de la
CNEP-Banque était dans le but de diversifier sa gamme de produits, dans
l'objectif de rentabiliser son portefeuille, satisfaire ses clients et les
fidéliser. La deuxième hypothèse est ainsi
confirmée, stipulant que : L'utilité pour la
CNEP-Banque de distribuer des contrats d'assurance s'inscrit dans la
diversification de sa gamme de produits qui a pour objectif la
rentabilité de son portefeuille, ainsi que la fidélisation de sa
clientèle.
Afin de compléter et d'enrichir notre étude
qualitative, et de vérifier les autres hypothèses émises,
nous avons mené une enquête quantitative auprès des clients
bancassurés domiciliés au sein de la CNEP-Banque, les principaux
résultats se présentent comme suit :
- La majorité des interrogés, soit 77%, sont
globalement satisfaits des produits et services offerts par la CNEP-Banque,
avec 42% des interrogés qui expriment leur haute satisfaction envers le
service de bancassurance et 35% jugent que le service est satisfaisant.
- les agents bancaires de la CNEP-Banque prennent
convenablement le temps d'expliquer les caractéristiques ainsi que les
clauses du contrat bancassurance pour tous les clients qui souhaitent souscrire
une assurance auprès de ses guichets.
Conclusion générale
- Une grande partie des enquêtés, soit 67%
affirment que la CNEP-Banque n'a pas omit de prendre en charge la satisfaction
des besoins de leurs clients en termes de qualité de produits et
services bancassurance.
- Les clients bancassurés interrogés jugent que
le service offert par la CNEP-Banque en matière d'assurance correspond
à leurs attentes, soit un taux de 82%, avec 21% qui jugent la prise en
charge des attentes clients très bien et 61% bien.
- Le service réclamation répond bien aux
réclamations des clients bancassurés de la CNEP-Banque avec un
taux de 57%.
En se référant à ces résultats,
nous ne pouvons que confirmer notre troisième hypothèse, qui est
: Etant donné que cette activité est récente
en Algérie, la CNEP-Banque place la satisfaction de son client
bancassuré au centre de ses préoccupations.
Afin d'évaluer l'intention de fidélité
des clients interrogés vis-à-vis de ce canal de bancassurance,
nous avons proposé quelques aspects qualitatifs, voici les principaux
résultats obtenus :
- 98% des clients bancassurés interrogés
expriment leur confiance envers la CNEP-Banque.
- 84% des clients bancassurés interrogés ont un
sentiment d'attachement à la CNEP-Banque.
- La majorité de la population interrogée n'ont
pas l'intention de souscrire des contrats d'assurance auprès d'autres
institutions financières, soit un taux de 74%.
- 37% des clients interrogés n'ont pas l'intention
d'accepter toute offre attractive en matière de bancassurance
proposée par un concurrent, ils déclarent vouloir rester
longtemps client chez la CNEP-Banque.
- 42% des clients bancassurés interrogés sont
certains de devenir abonnés à la CNEP-Banque et de souscrire
d'autres produits bancassurance plus tard et 51% des interrogés restent
indécis pour le moment.
- 86% des clients interrogés sont certain de parler de
bien à leur entourage de la CNEP-Banque, ces derniers recommandent
à d'autres personnes de se procurer une police d'assurance auprès
de la CNEP-Banque.
A cela, s'ajoutent les résultats du tri-croisé
qui nous montrent que les 67% des clients bancassurés interrogés,
qui jugent que la CNEP-Banque répond très bien à leurs
attentes, n'ont pas l'intention d'aller chez d'autres concurrents. Aussi, 61%
des clients interrogés
Conclusion générale
satisfaits envisagent de devenir abonnés à la
CNEP-Banque, et lui être fidèles. Enfin, la totalité des
interrogés, soit 100%, qui sont satisfaits des produits et services
offerts par la CNEP-Banque expriment leur confiance envers cette
dernière.
Nous pouvons ainsi déduire que la fidélisation
des clients bancassurés est liée à plusieurs
paramètres, ces derniers se résument dans ; la satisfaction, la
confiance, le sentiment d'attachement et le réachat. C'est l'ensemble de
ces paramètres qui favorisent la fidélisation.
En se référant à ces résultats,
nous pouvons alors confirmer notre quatrième et dernière
hypothèse, stipulant que : La fidélisation est
liée à la satisfaction, les clients bancassurés satisfaits
sont des clients fidèles.
En outre, l'analyse de notre guide d'entretien et le
questionnaire, nous ont conduits à déduire que la majorité
des clients bancassurés domiciliés au sein de la CNEP-Banque sont
satisfaits de ce nouveau canal bancassurance. Ce dernier permet aux clients
d'en avoir accès à une panoplie de leurs besoins financiers et
assurantiels au niveau de leur banque, ce qui leur revient moins cher et d'en
profiter d'un gain de temps considérable. De plus, une souscription et
un mode de payement simplifiés. Ainsi, cette satisfaction conduit les
clients à leur fidélisation.
Afin de mieux fidéliser sa clientèle avec ce
nouveau canal bancassurance et reconquérir les clients insatisfaits, la
CNEP-Banque devra porter attention à quelques insuffisances que nous
avons constatées lors de notre analyse. La CNEP-Banque doit :
- Diversifier la gamme des produits bancassurance afin
d'adapter les produits aux
différents besoins ;
- Maintenir des relations privilégiées avec ses
clients ;
- Adopter une stratégie et un programme de
fidélisation ;
- Mener des actions de fidélisation contre toute offre
concurrente dans le but de
minimiser le risque d'attrition ;
- Améliorer la qualité de l'accueil et du service
;
- Etre plus rapide dans l'exécution de ses
opérations.
Pour conclure, nous pouvons dire que la bancassurance
représente un moyen de satisfaction et de fidélisation de la
clientèle pour la CNEP-Banque. Pour cela, la cette dernière doit
s'investiguer davantage dans cette pratique, tout en complétant les
actions de fidélisation par des actions de conquête.
148
Conclusion générale
Malgré les difficultés et les entraves
rencontrées au cours de notre enquête, nous avons pu avoir le
minimum d'informations afin d'enrichir notre analyse et d'apporter des
éléments de réponse à notre problématique.
Toutefois, notre investigation n'est pas suffisamment exhaustive et laisse
beaucoup d'ombres et de questions qui peuvent constituées des
perspectives de recherche.
Néanmoins, notre étude exploratoire peut
être considérée comme une étude préparatoire
ouvrant la voie à une investigation sur une plus grande échelle.
Notamment en procédant à l'élargissement de
l'échantillon et territoire exploré. En effet, vu que notre
étude se limite auprès d'une seule banque et un nombre
limité de clients, il serait donc utile et pertinent d'envisager
d'autres études de cas et d'introduire les compagnies d'assurance dans
l'échantillon, ou d'envisager une étude comparative avec d'autres
pays notamment les pays limitrophes.
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
150
Ouvrages :
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expérience client », édition DUNOD, Paris, 2016.
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la situation de la Bancassurance dans le monde», éditions Focus,
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fidélisation », Editions d'Organisation, 2ème
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- RAY (D) et SABADIE (W), « Marketing relationnel:
Rentabiliser les politiques de satisfaction, fidélité et
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stratégie de la banque », Edition Dunod, 4 ème
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française du marketing, N°197-2/5, Mai, 2004.
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originale: « the involvement of banks, savings banks and building
societies in the manufacturing, marketing or distribution of insurance
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communiqué de presse, Swiss Re Sigma, Octobre 2007.
Travaux universitaires :
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BADR/SAA/AMANA »master sciences économiques, université de
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mémoire de magistère en science économique,
université Mouloud MAMMERI, Tizi Ouzou.
- BENNADJI (T), « Les enjeux de la bancassurance et les
perspectives de son développement en Algérie »,
mémoire de fin d'études, école supérieur des
banques, 2003.
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- Mayer-Waarden Lars, « les sources d'efficacités
des programmes de fidélisation : une étude empirique sur la base
d'un panel single », thèse de doctorat en sciences de gestion.
Académie de Bordeaux, université de Pau et des Pays de l'Adour-
IAE, 09 décembre 2002.
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d'assurances (ENASS), le cnam, Paris, 2009-2011.
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qu'est-ce-que-la-bancassurance?, publier le : 03/10/2017, [en ligne],
disponible sur :
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fidélisation dans le marketing des service », [en ligne],
disponible sur :
http://www.memoireonline.com/06/09/2165/m
Strategie-de-fidlisation-dans-le-marketing-des-service5.html
- Questionnaire adressé à la clientèles
bancassurées domiciliées au sein de la CNEP-banque disponible sur
Google forme sur :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdagiBPJ2LVqPWnY7w1NXtj2SB0ERPRw9l8vRA6YR
FS0Cp49Q/viewform
-
www.cardifeldjazair.dz
-
www.cnepbanque.dz
Liste des tableaux,
figures et schémas
Liste des tableaux
155
Tableau N° 01: Niveaux maximum de
commissionnement par produit 20
Tableau N° 02: Les garanties du produit
SAHTI 82
Tableau N° 03: Répartition de
l'échantillon par sexe 97
Tableau N° 04: Répartition de
l'échantillon par tranche d'âge 98
Tableau N° 05: La catégorie
socioprofessionnelle 99
Tableau N° 06: Répartition de
l'échantillon par l'ancienneté des clients de la CNEP-Banque .
100
Tableau N° 07: La période de
souscription d'une assurance auprès de la CNEP-Banque 101
Tableau N° 08: Les canaux de
distribution des produits d'assurance 102
Tableau N° 09: Les moyens permettant la
connaissance de l'existence de la bancassurance 103
Tableau N° 10: La sollicitation des
clients à la souscription d'un contrat d'assurance par la
CNEP-Banque 105
Tableau N° 11: Les raisons du choix du
canal bancaire 106
Tableau N° 12: Evaluation du
degré de satisfaction globale des clients bancassurés de la
CNEP-
Banque 107
Tableau N° 13: Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance souscrits 108
Tableau N° 14: Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance qui
correspondent le mieux aux besoins futures des clients 110
Tableau N° 15: Le prix des produits
bancassurance offerts par la CNEP-Banque 111
Tableau N° 16: La clarté et la
précision des caractéristiques du contrat bancassurance 112
Tableau N° 17: La satisfaction des
besoins des clients bancassurés par le personnel de la CNEP-
Banque 113
Tableau N° 18: Evaluation du
degré de prise en charge des attentes des clients bancassurés
114
Tableau N° 19: Les réclamations
émises par les clients bancassurés de la CNEP-Banque 115
Tableau N° 20: La prise en charge des
réclamations des clients bancassurés 117
Tableau N° 21: Evaluation de la
confiance des clients vis-à-vis de la CNEP-Banque 118
Tableau N° 22: Evaluation du sentiment
d'attachement à la CNEP-Banque 119
Tableau N° 23: La souscription d'une
opération d'assurance chez une autre institution financière
120
Tableau N° 24: Evaluation du risque
d'attrition 121
Tableau N° 25: Evaluation de l'aspect de
fidélisation des clients en terme de produits
bancassurance 122
Tableau N° 26: Les
caractéristiques de la fidélisation des clients
bancassurés 123
156
Tableau N°27: Les améliorations
que la CNEP-Banque devra apponter en matière de
bancassurance 124
Tableau N° 28: La recommandation de
souscription à un contrat d'assurance 126
Tableau N° 29: La relation entre la
période de souscription à une police d'assurance et la
satisfaction des clients bancassurés 127
Tableau N° 30: La relation entre le
degré de satisfaction des clients bancassurés et leur
confiance
vis-à-vis de la CNEP-Banque 129
Tableau N° 31: La relation entre la
satisfaction et la fidélisation des clients bancassurés 130
Tableau N° 32: La relation entre le
degré de prise en charge des attentes clients bancassurés et
l'évaluation du risque d'attrition 132
Tableau N° 33: Le croisement entre la
période de souscription des clients bancassurés
domiciliés
au sein de la CNEP-Banque et les réclamations
émises 133
Tableau N° 34: Le croisement entre la
période de souscription et les améliorations
enregistrées
en termes de fidélisation 135
Tableau N° 35: Relation entre la
période de souscription et la recommandation de souscription à
une police d'assurance 137
157
Liste des figures
Figure N° 01: Répartition de
l'échantillon par sexe 98
Figure N° 02: Répartition de
l'échantillon par tranche d'âge 99
Figure N° 03: La catégorie
socioprofessionnelle 100
Figure N° 04: Répartition de
l'échantillon par l'ancienneté des clients de la CNEP-Banque
101
Figure N° 05: La période de
souscription d'une assurance auprès de la CNEP-Banque 102
Figure N° 06: Les canaux de distribution
des produits d'assurance 103
Figure N° 07: Les moyens permettant la
connaissance de l'existence de la bancassurance 104
Figure N° 08: La sollicitation des clients
à la souscription d'un contrat d'assurance par la CNEP-
Banque 105
Figure N° 09: Les raisons du choix du canal
bancaire 106
Figure N°10: Evaluation du degré de
satisfaction globale des clients bancassurés de la CNEP-
Banque 108
Figure N° 11: Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance souscrits 109
Figure N° 12: Répartition de
l'échantillon par types de produits bancassurance qui correspondent le
mieux aux besoins futurs des clients 110
Figure N° 13: Le prix des produits
bancassurance offerts par la CNEP-Banque 111
Figure N° 14: La clarté et la
précision des caractéristiques du contrat bancassurance 112
Figure N° 15: La satisfaction des besoins
des clients bancassurés par le personnel de la CNEP-
Banque 113
Figure N° 16: Le degré de prise en
charge des attentes des clients bancassurés de la CNEP-
Banque 114
Figure N° 17: Les réclamations
émises par les clients bancassurés de la CNEP-Banque 115
Figure N° 18: Le degré de prise en
charge des réclamations des clients bancassurés 117
Figure N° 19: Evaluation de la confiance
des clients vis-à-vis de la CNEP-Banque 118
Figure N° 20: Evaluation du sentiment
d'attachement à la CNEP-Banque 119
Figure N° 21: La souscription d'une
opération d'assurance chez une autre institution financière
120
Figure N° 22: Evaluation du risque
d'attrition 121
Figure N° 23: Evaluation de l'aspect de
fidélisation des clients en terme de produits bancassurance 122
Figure N° 24: Les caractéristiques
de la fidélisation des clients 123
158
Figure N° 25: Les améliorations que
la CNEP-Banque devra apponter en matière de
bancassurance 124
Figure N° 26: La recommandation de
souscription à un contrat d'assurance 126
Figure N° 27: La relation entre la
période de souscription à une police d'assurance et la
satisfaction des clients bancassurés à l'égard des
produits et services offert par la CNEP-Banque
128
Figure N° 28: La relation entre le
degré de satisfaction des clients bancassurés et leur
confiance
vis-à-vis de la CNEP-Banque 129
Figure N° 29: La relation entre la
satisfaction et la fidélisation des clients bancassurés 130
Figure N° 30: La relation entre le
degré de prise en charge des attentes clients bancassurés et
l'évaluation du risque d'attrition 132
Figure N° 31: Le croisement entre la
période de souscription des clients bancassurés
domiciliés
au sein de la CNEP-Banque et les réclamations
émises 134
Figure N° 32: Le croisement entre la
période de souscription et les améliorations enregistrées
en
termes de fidélisation 136
Figure N° 33: Relation entre la
période de souscription et la recommandation de souscription à
une police d'assurance 138
159
Liste des schémas
Schéma N° 01: Les trois
caractéristiques de la satisfaction 48
Schéma N° 02: Les étapes de
fidélisation 65
Schéma N° 03: Le lien entre
confiance, satisfaction et fidélisation 72
Liste des abréviations
Liste des abréviations
161
ACM
ADE
BNP
CBA
CES
CETELEM
CMC
CNEP
CNIL
CSAT
CSDCA
CTP
DAB
DG
DR
DRTO
IAD
IARD
LEL
LEP
NPS
P&T
SICAV
SMS
UAR
|
Assurances du Crédit Mutuel
Assurance Des Emprunteurs
Banque nationale de Paris
Chargée de la Bancassurance
Le Customer Effort Score
Compagnie pour le financement des équipements
électro-ménagers.
Conseil de la Monnaie et du Crédit
Caisse National d'Epargne et de Prévoyance
Le Conseil National de l'Information et des Libertés
Le Customer Satisfaction score
Caisse de Solidarité des Département et des
Communes d'Algérie
CNEP totale prévoyance
Distributeurs Automatiques des Billets
Direction Générale
Direction du Réseau
Direction Régionale de Tizi-Ouzou
Invalidité Absolue et Définitive
Incendies, Accidents, et Risques Divers
Livret d'Epargne Logement
Livret d'Epargne Populaire
Le Net Promotor Score
Post et Télécommunication
Société d'Investissement a Capitale Variable
Système de Message Succinct
Union algérienne des sociétés d'Assurance
et de Réassurance
|
Annexes
163
ANNEXE N° 01 : L'organigramme de la direction
régionale de la CNEP-Banque
Direction du réseau
Direction du réseau adjoint
Service sécurité et hygiéne
Département administration et moyens
Le département contrôle
Le département finance et comptabilité
Le département informatique
Le département épargne
Le département financement
Le département recouvrement
Service formation
Service moyens généraux
Service bidjet
Service comptabilité
Crédits aux particuliers
Crédits aux promoteurs et entreprises
Service recouvrement
Service juridique
ANNEXE N° 02 : demande d'adhésion au
produit d'assurance ADE
|
|
|
|
|
DEMANDE O'ADHES1ON A L'ASSURANCE DES
EMPRUNTEURS
|
|
|
|
Emprunteur
|
Ji,_bLftisYI~ '
a a.. Cal.w tieirrak d'f-parpw ndr Pl h.
sers-ha ay.r
|
Veuillez remplir
Nom r! r r i r r l l!! 1! I 1 1 t 1 1 r I
Nom de jeune file :1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Pronom : r r
r i 1 1 1 1 1! t Ir 1 1 Sexe : F M 0 Dale de naissance' !I 1 1 1 1 1
1
Poids · -Kgs Taille Cms Montant du
crédit sollicite:-.. DA Code agence -.
Vous pouvez choisir l'une des deux formules suivantes -
Cl Formule Classique : couvre uniquement le
décès.
D Formule Enrichie : vous offre une meilleure protection
en couvrant le décès et rinvalldite absolue et définitive
ainsi qu'une garante supplemontaire en cas de décès ou
d'invalidée absolue et définitive cause par un accident. Ce
capital supplémentaire équivalant a 20% du capital restant
dû sera versé sur votre compte bancaire
DECLARATION D' ETAT DE SANTE Pour chaque
question veuillez cocher Oul ou Non
|
OUI I NON
|
T Etes-vous actuellement ou avez-vous été au cours
des 3 demieres années en arrdt de travail pendant plus
de 3 semaines consécutives pour raison de sante (hormis
les arrêts de travail liés a la rraternitél ?
Suivez-vous ou avez-vous survi au cours des 12 derniers mois un
traitement médical de plus de 3D jours
2 consécutifs ten dehors de la médecine du
travail, du suivi des grossesses. des affections saisooniéres1 ou
D de bilan d une maladie ou de suivi médical ?
Avez-vous au cours des 5 dernières années
- Séjourne dans un établissement hospitalier pour
un bilan ou traitement médical ?
3 Subi une intervention chirurgicale (autre qu'une intervention
chirurgicale pour les causes suivantes .
appendicite, nemorroides. amygdalites. vegetahons.
déviation de la cloison nasale. césarienne. vésicule
biliaire. varices veineuses dents de sagesse) ?
Etes-vous ou avez- vous cité atteintRe) d'un handicap ou
d'une malformation congenitale ou reconnutei en
4 invaiidite par votre régime de sécurité
sociale obligatoire ? D
eles-vous ou avez ·vous été atfeint(el
durant les 5 dernieres années dune affection chronique
ou
récidivante grave nécessitant une surveillance
médicale ou un traitement médical régulier (prise en
charge D â 100% par votre régime de
sécurité sociale obligatoire) ?
Si vous avez coché au moins un Oui sur la
déclaration d'état de sante, votre charge de clientèle
vous fournira un questionnaire que vous devrez completer
Je certifie e-KAcis les re:iseigniainents üunnes ci-dessus
et m'engage a fourrer d i4 CNEP-Banque tous les renseignements, justificatifs
complémentaires quelle luge utiles de nie demander et (autorise a
procéder a leur vérification
Exigez la notice d'information de votre charge de
cJieratéle Conformément a l ordonnance n · 95-07
morrifiee et complotée, toute fausse déclaration
intentionnelle entrains la nullité de l'adhésion a
l'assurance.
Nous attirons voire attention sur le fait que tout changement
de voire état de sante entre la date de signature do la domande
d'adhésion a l'assurance et la date de mobilisation du prel doit
être signalé a CAROIF E' Diazair pour eviter un retet de la
garante au moment du sinistre
Signature de l'Emprunteur
Lu et approuvO
Faite le 1 1 1 1
Assureur CARDF El Djarir-1'r SPA, xu
capital de 1.000 000 060 6217 singe social 57. rue ABRI Arezk'. Hydra
·16035 Alger-RC N' OC B 0973017
164
ANNEXE N° 03 : les tarifications de la prime
d'assurance du produit RIHLATI
à la note d'instruction n° on /2018 du
'3,1 /if 212018
1. Tarification Offre client :
· Option individuelle :
Tableau n°1 : Client assuré dont l'âge est
2 16 ans et 'z 70 ans.
Les primes d'assurances, présentées dans ce
tableau, sont applicables â toute personne âgée de seize
(16) ans et plus, et de moins de soixante-dix (70) ans, elles varient en
fonction de la durée de couverture et de la formule choisie (zone de
voyage choisie)
Durée du contrat
(en jours)
|
Formule classique (Zonel) (Prime A, Unique)
|
Formule confort (Zone 2) (Prime A2 Unique)
|
01-03
|
749 DZD
|
1 088 DZD
|
04-07
|
1 424 DZD
|
2 071 DZD
|
08-15
|
2 175 DZD
|
3 168 DZD
|
16-31
|
3 058 DZD
|
4 462 DZD
|
32-52
|
4 499 DZD
|
6 582 DZD
|
63-90
|
5 736 DZD
|
8 4(c)0 DZD
|
91-180
|
10 810 DZD
|
15 841 DZD
|
181-365
|
12 994 DZD
|
19 163 DZD
|
|
Tableau n°2 : Client assuré dont l'âge est
< 16 ans ou 2 70 ans.
Pour les assurés dont l'âge est < 16 ans ou ? 70
ans. un coefficient sur la prime d'assurance
(Prime A,, Prime A2) est appliqué pour
déterminer la prime d'assurance appropriée, en fonction de leur
âge
·
Age d'assuré
[16, 69]
(70, 74]
[75 79]
[80, 84]
(85, 90[
<16
Formule classique (Zone 1)
Prime du tableau ci-dessus (Prime Al : selon la
durée du contrat)
Prime Aix 2
Prime Al x 2,5
Prime Aix 3
Prime Al x 4
Prime A; x 6.5
Formule confort (Zone 2)
Prime du tableau ci-dessus (Prime A2 : selon la
durée
du contrat)
Prime A2x 2
Prime A2 x 2,5 Prime A2x 3
Prime A2 x 4 Prime A2 x 0.5
Option familiale :
Tableau n°3 :
|
|
|
Couple (2 personnes)
|
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|
Prime Moyenne Globale X150%
|
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|
|
|
|
Famille de 3 personnes
|
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|
Prime Moyenne Globale X200%
|
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|
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|
|
|
Famille de 4 personnes
|
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|
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|
|
|
|
Prime Moyenne Globale X250%
|
|
|
|
|
|
|
Famille de 5 personnes
|
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|
Prime,Moyenne Globale X300%
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|
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|
Famille de 6 personnes
|
|
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|
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|
|
Prime Moyenne Globale X350%
|
|
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|
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|
Famille de 7 personnes et au-delà
|
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|
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|
|
Prime Moyenne Globale X400%
|
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|
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|
|
165
ANNEXE N° 04
Guide d'entretien avec la chargée en
bancassurance( CBA) de la CNEP banque
Madame chargée de la bancassurance, c'est Melle Melal
Lydia et Sadi Lina, nous préparons notre mémoire de master en
sciences économiques option économie monétaire et
bancaire, à l'université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou sur le
thème suivant : « La bancassurance, un Enjeu pour les banques et un
Moyen de Satisfaction et de Fidélisation de la Clientèle ».
Le but est d'analyser le niveau de satisfaction et de fidélisation de la
clientèle au niveau de votre banque.
Pour ce faire, nous avons besoin de votre collaboration. Notre
questionnaire porte sur quelques questions limitées, dont la
durée de l'entretien ne devrait en principe pas excéder une
heure.
Nous tenons à vous préciser que tout ce qui sera
dit au cours de cet entretien ne sera utilisé que pour des fins
scientifiques. Votre collaboration est très importante pour la
réussite et la finalisation de notre projet de mémoire.
1-
Intégration de la bancassurance au sein de la CNEP
banque
1- Qu'est-ce qui vous a poussé à franchir la
frontière traditionnelle séparant les deux activités ?
166
En quelle année avez-vous intégré la
bancassurance au sein de votre banque ?
167
ANNEXE N° 04
3- Qui est votre partenaire et quelles sont les raisons de choix
de cette compagnie d'assurance ?
4- Quelle est la nature du contrat signé avec la
compagnie d'assurance ?
5- Les décisions relatives à la bancassurance sont
prises a quelle niveau et par qui ?
Produits, stratégies de distribution
adoptée et les enjeux de la bancassurance
6- Faut-il être client de la CNEP-Banque pour pouvoir
souscrire à des contrats d'assurances auprès des guichets de la
CNEP-Banque ?
7- Pouvez-vous nous donner les types de produits
distribués lors de la signature de contrat d'assurance et quel sont les
produits réellement distribués?
ANNEXE N° 04
8-
168
Si les produits envisagés à distribuer ne sont pas
totalement distribués, à votre avis cette différence
revient à quoi ?
9- Existe-il un guichet unique ou un département
spécial pour l'exécution des opérations bancassurance ?
10- La commercialisation des produis d'assurance est
confiée a quel service ?
11- La commercialisation des produits d'assurance
nécessite-elle un savoir faire particulier?
12- Est ce que la CNEP-Banque assure des formations au personnel
chargé de la bancassurance, en ce qui concerne la communication avec les
clients ?
13- Existe-il une stratégie de motivation pour les
distributeurs des produits d'assurance au sein de votre banque ?
169
ANNEXE N° 04
14- Quels sont les moyens que vous utilisez pour commercialiser
vos produits d'assurances ?
15- Quel type de stratégies de distribution avez-vous
adopté ?
16- Parmi vos gammes de produits d'assurance
commercialisées au niveau de vos guichets, quel est le produit
d'assurance d'exclusivité ?
17- Quelle est la part des produits d'assurance dans le totale
des produits offerts par votre banque ?
18- Selon votre expérience dans la commercialisation des
produits d'assurances, quel (s) est/ sont le (s) produit (s) qui tire la
croissance à votre banque ?
19- Envisagez-vous d'élargir l'éventail des
produits d'assurance offerts par vos guichets bancaires ? Pourquoi ?
170
ANNEXE N° 04
20- Pouvez-vous nous dire quelles sont les entraves que vous
avez rencontrées lors de la pratique de la bancassurance au sein de
votre banque ?
La satisfaction de la clientèle
bancassurée
21- Cette nouvelle pratique a-t-elle un impact positif sur la
relation entretenue avec les clients ? Expliquez nous comment elle l'a
influencé ?
22- Comment procédez-vous pour satisfaire vos clients?
23- Quel type d'indicateur utilisez-vous pour identifier et
évaluer la satisfaction des clients bancassurés?
24- Selon vous, la pratique de la bancassurance arrive-t-elle
à améliorer et augmenter le niveau de satisfaction de vos clients
?
171
ANNEXE N° 04
25- Avez-vous déjà reçu des
réclamations sur les produits bancassurance distribués ? quelles
étaient leurs nature? (Et en ce qui concerne la résiliation des
contrats, c'est comment ?)
26- Quel était le délais du taitement des
réponses, vis-à-vis de ces réclamations?
27- Est-ce que la banque maintient une relation
privilégiée avec ses clients bancassurés ?
28- L'intérêt de la banque est plutôt de
vendre ou de satisfaire ?
ANNEXE N° 04
La fidélisation de la clientèle
bancassurée
29-
172
Pouvez-vous nous dire, quelle est l'importance de la
fidélisation de vos clients pour votre banque?
30- Avez-vous une stratégie de fidélisation?
31- quelles sont les outils et programmes de fidélisation
que vous utilisez pour faire durer la relation client-banque en matière
de bancassurance ?
32- La bancassurance vous semble-t- elle comme un moyen de
prospection, de fidélisation et de diversification de votre
portefeuille, ou bien juste un moyen qui vous permet d'augmenter la
rentabilité de votre portefeuille?
173
ANNEXE N° 04
33- Selon vous quelles sont vos recommandations pour
développer la bancassurance en Algérie ?
Merci de votre collaboration
ANNEXE N° 05
174
Questionnaire adressé à la
clientèles bancassurées domiciliées au sein de la
CNEP-banque
Dans le cadre de la réalisation du mémoire de
master en sciences économiques option économie monétaire
et bancaire, nous sommes amenés à réaliser une
enquête de satisfaction et de fidélisation des clients sur la
pratique de la bancassurance au sein de la CNEP banque.
Nous sollicitons votre attention afin de répondre aux
questions ci-dessous et nous tenons à vous assurer que les informations
recueillies ne seront utilisées que pour des fins scientifiques.
Fiche signalétique
1- Vous êtes :
~ Homme ~ Femme
2- Dans quelle tranche d'âge situez-vous :
~ 25 ans ou moins
~ 26 ans à 35 ans ~ 36 ans à 45 ans ~ 46 ans
à 55 ans ~ 56 ans et plus
3- Êtes-vous :
~ Etudiant(e)
~ Salarié(e)
~ Retraité(e)
~ Professionnel
~ Personne morale
4- Depuis combien de temps êtes-vous client de la
CNEP-banque ?
5- Depuis quand êtes-vous clients souscripteurs d'un
produit d'assurance au sein de la CNEP-banque ?
Souscription d'une assurance et la connaissance de la
bancassurance
ANNEXE N° 05
175
6- Quels sont les réseaux de distribution des assurances
que vous connaissez :
~ La compagnie d'assurance.
~ La banque.
~ Les courtiers.
~ Les agents généraux.
7- Comment avez-vous su de l'existence de la bancassurance ?
~ Par des amis ou famille.
~ Par des brochures.
~ Par un agent bancaire.
~ Par les Medias.
Autres (à préciser)
8- Etes-vous sollicité(e)s par votre banque (CNEP-banque)
pour vous assurer ?
LII Oui LII Non
9- Pour quelles raisons avez-vous choisi le canal bancaire pour
vous assurer ?
~ La praticité et la commodité.
~ Avantage sur le prix.
~ La simplicité de la procédure.
~ La confiance envers la banque.
~ Par fidélité à une banque.
Autres (à préciser)
Satisfaction des clients bancassurés
10- Etes-vous globalement satisfait par les services et
gammes de produits bancassurance proposés par la CNEP-banque ?
~ Très satisfait
~ Satisfait ~ Insatisfait
11- Parmi les produits d'assurance offerts par la
CNEP-banque, a quel produits avez-vous souscrit ?
~ Assurance des emprunteurs (ADE) ~ CNEP Total Prévoyance
(CTP) ~ Assurance SAHTI
~ Assurance voyage (Rihlati)
ANNEXE N° 05
12-
176
Quels produits bancassurance correspondront le mieux à
vos besoins ?
~ Assurance des emprunteurs (ADE)
~ CNEP Total Prévoyance (CTP)
~ Assurance SAHTI
~ Assurance voyage (Rihlati)
13- Quelles sont les raisons du choix de ce type de produits
?
14- Comment mesuriez-vous la valeur des services bancassurances
offerts par la CNEP-banque par rapport à leur prix ?
~ Excellent rapport qualité-prix. ~ Bon rapport
qualité-prix ~ Moyen rapport qualité-prix ~ Mauvais rapport
qualité-prix
15- Votre conseiller financier vous a bien informé(e) des
caractéristiques du contrat bancassurance ?
~ Bien informé(e)
~ Moyennement informé(e) ~ Pas du tout
informé(e)
16- Est-ce que le personnel chargé en bancassurance est
soucieux de satisfaire vos besoins ?
LII Oui LII Non
17- Trouvez-vous que la CNEP-banque répond
efficacement à vos attentes en terme de produit bancassurance ?
~ Très bien ~ Bien
~ Nullement
18- Avez-vous déjà exprimé des
réclamations à la CNEP-banque concernant les produits
bancassurances que vous avez souscrit ?
~ Aucune ~ Une seule
~ Deux et plus
19- Pouvez-vous nous dire en quoi consistent vos
réclamations ?
ANNEXE N° 05
177
20- Trouvez-vous que le service client répond efficacement
à vos réclamations ?
Très bien Bien
Nullement
Fidélité et recommandation des clients
bancassurés
21- Avez-vous confiance en votre banque en l'occurrence la
CNEP-banque ? Oui
Non
22- Ressentez-vous un sentiment d'attachement à la
CNEP-banque ?
Oui Non
23- Est-ce que vous avez l'intention de traiter, ou
traiterez-vous une opération d'assurance chez une autre institution
financière?
Oui
Non
J'y pense
24- Si une banque concurrente vous propose une offre attractive
en matière de bancassurance, accepteriez-vous son offre ?
Oui
Non
Sans vis
25- Est-ce que vous envisagez de devenir un(e) abonné(e)
de la CNEP-banque en terme de produit bancassurance?
Oui
A voir
Certainement pas
26- Quels sont les éléments susceptibles de vous
rendre fidèle vis-à-vis de la CNEP-banque en matière de
bancassurance ?
L'accueil client
Produits adaptés à vos besoins
La qualité du service
La qualité du produit
Le respect des délais
178
ANNEXE N° 05
Autre (précisez svp)
27- Quelles sont les améliorations que la CNEP-banque
devrait apporter en matière de
bancassurance afin de mieux vous satisfaire et vous
fidéliser ?
~ Un personnel plus qualifié
~ Une gamme de produits plus large
~ La rapidité dans l'exécution des
opérations
~ La qualité de l'accueil
~ Adaptation des prix aux produits
~ Implantation d'autre agence bancaire
~ Agrandir les guichets de distribution Autre (précisez
svp)
28- Recommandez-vous à d'autres personnes la souscription
des contrats d'assurance auprès de la CNEP-banque ?
LII Oui LII Non
Si non, pourquoi ?
Merci pour votre collaboration.
Table des matières
Table des matières
180
Résumé I
Remerciements II
Dédicaces III
Sommaire VI
Introduction générale 02
Chapitre 1 : Aspects théoriques de la
bancassurance 07
Introduction 07
Section1 : Quelques notions de base de la
bancassurance 07
1- Origine et définitions de la bancassurance 08
1-1 Origine de la bancassurance 08
1-2 Définitions de la bancassurance 09
2- Les raisons d'être de la bancassurance 10
2-1 La proximité du métier bancaire et celui
des assurances 11
2-2 La complémentarité des produits bancaires
et assurantiels 11
2-3 La course aux fonds propres 11
2-4 La réduction des frais d'intermédiation
11
2-5 Le poids comparatif des réseaux 12
3- Les facteurs clés de succès de la
bancassurance 12
3-1 Les facteurs exogènes de succès de la
bancassurance 12
3-1-1 La réglementation 12
3-1-2 L'image de marque sur le marché 13
3-1-3 Le comportement des consommateurs 13
3-1-4 Le taux de pénétration de l'assurance
14
3-2 Les facteurs endogènes de succès de la
bancassurance 14
3-2-1 La densité du réseau de distribution 14
3-2-2 La nature des produits d'assurance distribués
15
Section 02 : Environnement organisationnel de
la bancassurance 15
1- La réglementation régissant la bancassurance
en Algérie 16
1-1Références législatives et
réglementaires (lois, arrêtés, décrets) 16
1-1-1 La réglementation bancaire et assurantielle avant
la loi n°06-04 du 20/02/2006 16
1-1-2 la nouveauté de la bancassurance après la
loi n°06-04 du 20/02/2006 17
181
182
183
184
185
186
1-2 Condition et disposition de la bancassurance 18
1-2-1 Condition de distribution des produits assurantiels par
les banques 18
1-2-1-1 La Convention de distribution 18
1-2-1-2 Les produits d'assurance à distribuer 19
1-2-1-3 La formation du personnel 19
1-2-2 Les dispositions de la bancassurance 20
1-2-2-1 La rémunération des organisations 20
1-2-2-2 Les niveaux maximums de la commission de distribution
20
1-2-2-3 Taux maximum de participation 21
2- Les produits distribués par la bancassurance 22
2-1 Les produits constituant le prolongement naturel des
opérations bancaires 22
2-1-1 Les produits d'assurance liés aux crédits
22
2-1-2 Les produits d'assurance liés aux
dépôts 22
2-1-3 Les produits d'assurance liés aux instruments de
paiements 23
2-2 Les produits d'épargne à forte dominance
financière 23
2-2-1 Les produits simples 23
2-2-2 Les produits complexes 23
2-3 Les produits de prévoyance 24
2-4 Les produits d'assurance dommages 24
2-5 Les produits packagés 25
3- Les stratégies de la bancassurance 25
3-1 La signature d'un accord de distribution 25
3-1-1 Les avantages de la signature d'un accord de
distribution 26
3-1-2 Les inconvénients de la signature d'un accord de
distribution 26
3-2 Création d'une filiale 27
3-2-1 Les avantage de la création d'une filiale 27
3-2-2 Les inconvénients de la création d'une
filiale 28
3-3 Les stratégies de croissance externe 28
3-3-1 Les avantage de la stratégie de croissance
externe 28
3-3-2 Les inconvénients de la stratégie de
croissance externe 28
3-4 Les joint-ventures 29
4- Les objectifs de la bancassurance 29
4-1 Objectifs de rentabilité 30
4-1-1 Les commissions 30
4-1-2 Les dividendes 30
4-1-3 La création de la valeur 31
4-2 Objectif de fidélisation de la clientèle
31
Section 3 : Les enjeux de la bancassurance
32
1- Les avantages de la bancassurance 32
1-1 Les avantages de la bancassurance pour les banques 33
1-1-1 L'augmentation de la rentabilité 33
1-1-2 La fidélisation de la clientèle 33
1-1-3 Le renforcement des fonds propres 33
1-1-4 Les effets de taille et de gamme 34
1-1-5 Un moyen de diversification 34
1-2 Les avantages de la bancassurance pour l'assureur 34
1-2-1 Accès à une large clientèle 34
1-2-2 Réduction des coûts 35
1-2-3 Une meilleure appréciation des risques 35
1-2-4 Renforcement des fonds propres 35
1-2-5 Amélioration de la rentabilité 35
1-3 Les avantages de la bancassurance pour les clients 36
1-3-1 L'amélioration de la qualité des
prestations 36
1-3-1-1 La commodité d'accès 36
1-3-1-2 L'amélioration de l'offre 36
1-3-1-3 L'amélioration du service après-vente
36
1-3-2 Une meilleure rentabilité des placements 36
1-4 Les avantages macro-économiques de la bancassurance
37
1-4-1 Le développement du marché de l'assurance
vie 37
1-4-2 Remédier aux défaillances du
système de retraite 37
1-4-3 Le maintien de l'emploi 37
1-4-4 Une meilleure efficience 38
2- Les limites de la bancassurance 38
2-1 Les limites de la bancassurance pour la banque 38
2-1-1 Les risques sur l'image de la banque 38
2-1-2 Divergence de culture commerciale 39
2-1-3 La formation du personnel 40
2-1-4 La cannibalisation des produits bancaires 40
2-2 Les limites de la bancassurance pour les compagnies
d'assurance 40
2-2-1 Le transfert du centre de décision 41
2-2-2 Le traitement des sinistres et la sélection des
risques 41
2-2-3 Le secret bancaire 41
2-3 Les limites macro-économiques de la bancassurance
42
2-3-1 Les effets sur le niveau de solvabilité 42
2-3-2 L'aléa morale 43
2-3-3 Restreindre la concurrence 43
Conclusion 44
Chapitre 2: La satisfaction et la fidélisation
de la clientèle bancaire 46
Introduction 46
Section 1 : La satisfaction de la
clientèle bancaire 46
1- Définition de la satisfaction 47
2- La formation et les caractéristiques de la
satisfaction 47
2-1 La formation de la satisfaction client 47
2-2 Les trois caractéristiques majeures de la
satisfaction 48
2-2-1 la satisfaction subjective 49
2-2-2 la satisfaction relative 49
2-2-3 la satisfaction évolutive 49
3- Les facteurs de satisfaction et d'insatisfaction 50
4- Les principaux indicateurs de satisfaction 51
4-1 Les réclamations 51
4-2 Le taux de défection des clients 51
4-3 Le Customer Satisfaction Score (CSAT) 51
4-4 Le Net Promotor Score (NPS) 52
4-5 Le Customer Effort Score (CES) 53
5- Les méthodes de mesure de la satisfaction client
53
5-1 les dispositifs d'information de l'entreprise 54
5-2 les enquêtes de satisfaction 54
5-3 le client mystère 55
6- Les étapes de la mise en place d'une mesure de
satisfaction 55
6-1 Identification des déterminants de satisfaction
55
6-2 Analyse des critères de satisfaction et
d'insatisfaction 55
6-3 Construction et mise en place d'un baromètre de
satisfaction 56
6-4 La comparaison aux concurrents 56
Section 2 : La fidélisation de la
clientèle bancaire 56
1- Définition de la fidélisation 57
2- Les raisons de la fidélisation 57
2-1 Les raison de fidélisation à court terme
58
2-2 Les raison de fidélisation à long terme
58
3- Les différentes formes de fidélisation 58
3-1 La fidélisation induite 58
3-2 La fidélisation recherchée 59
4- Les types de stratégies de fidélisation
59
4-1 La stratégie de fidélisation par la
satisfaction client 60
4-2 La stratégie préventive ou anti-attrition
60
4-3 La stratégie de fidélisation par les
servies 60
4-4 La stratégie du client ambassadeur 60
4-5 La stratégie de fidélisation par
l'événementiel 61
4-6 La stratégie du produit fidélisant 61
5- Le programme de fidélisation et ses outils 61
5-1 Le programme de fidélisation 62
5-2 Les outils du programme de fidélisation 63
5-2-1 L'accueil et l'écoute client 63
5-2-2 Les clubs 63
5-2-3 Les programmes anti-attrition 64
5-2-4 Le service consommateur 64
5-2-5 Le numéro vert 64
6- Les étapes de la fidélisation 64
7- Les enjeux de la fidélisation 67
7-1 Les avantages de la fidélisation 67
7-1-1 La fidélisation permet de réduire les
couts d'acquisition 67
7-1-2 La fidélisation comme facteur de
génération de profit 67
7-1-3 La fidélisation permet de limiter la
volatilité des clients 68
7-1-4 Les clients fidèles sont la source d'un
bouche-à-oreille positif 68
7-1-5 La fidélisation permet l'augmentation du chiffre
d'affaire par client 68
7-2 Les limites de la fidélisation 68
Section 3 : L'importance de la satisfaction
client en vue de sa fidélisation 70
1- Le lien entre la satisfaction et la fidélisation
70
1-1 La satisfaction ne conduit pas nécessairement
à la fidélisation 70
1-1-1 Cas des clients satisfaits et peu fidèle 71
1-1-2 Cas des clients peu satisfaits et fidèle 71
2- Le lien entre confiance, satisfaction et
fidélisation 72
Conclusion 74
Chapitre 3 : L'état de la pratique de la
bancassurance au sein de la CNEP-Banque :
études de la satisfaction et de la
fidélisation de la clientèle bancassurée 76
Introduction 76
Section 1 : Présentation
générale de l'organisme d'accueil CNEP-Banque 76
1- Présentation des deux organismes : la CNEP-Banque
et Cardif El Djazaïr et l'accord de
partenariat 77
1-1 Présentation de la Caisse Nationale d'Epargne et
de Prévoyance-Banque 77
1-2 Présentation de Cardif El Djazaïr 77
1-3 L'accord de partenariat entre la CNEP-Banque et Cardif El
Djazair 78
1-4 Présentation de la direction régionale
CNEP-Banque N°200 de la wilaya de Tizi-Ouzou 78
2- Les produits de bancassurances distribués par la
CNEP-Banque 79
2-1 Le produit Assurance Des Emprunteurs (ADE) 80
2-2 Le produit Cnep Totale Prévoyance (CTP) 81
2-3 le produit SAHTI (ma santé) 81
2-4 Le produit RIHLATI (assurance voyage) 82
Section 2 : étude qualitative de la
satisfaction et de la fidélisation de la clientèle
bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque 83
1- Méthodologie de l'enquête qualitative 84
1-1 Le choix de l'étude qualitative 84
1-2 La structure du guide d'entretien 85
1-3 L'organisation de l'entretien 86
2- Analyse et interprétation des résultats de
l'enquête qualitative (entretien) 86
2-1 L'intégration de la bancassurance au sein de la
CNEP-banque 87
2-2 Produits, stratégies de distribution adoptée
et les enjeux de la bancassurance 87
2-3 La satisfaction de la clientèle bancassurée
90
2-4 La fidélisation de la clientèle
bancassurée 91
Section 3 : Etude quantitative de la
satisfaction et de la fidélisation de la clientèle
bancassurée
domiciliée au sein de la CNEP-Banque 92
1- Méthodologie de l'enquête quantitative 93
1-1 Le choix de l'étude quantitative 93
1-2 La structure du questionnaire 94
1-3 La population étudiée et la taille de
l'échantillon 95
1-4 Le mode d'administration du questionnaire 95
1-5 Les méthodes d'analyses statistiques utilisées
96
2- Analyse et traitement des résultats de l'enquête
quantitative 97
2-1 L'analyse des données par le tri plat (analyse
uni-variée) 97
2-1-1 Fiche signalétique 97
2-1-1-1 Le sexe des interrogés 97
2-1-1-2 Répartition de l'échantillon par tranche
d'âge 98
2-1-1-3 La catégorie socioprofessionnelle 99
2-1-1-4 L'ancienneté des clients de la CNEP-Banque 100
2-1-1-5 La période de souscription d'une assurance
auprès de la CNEP-Banque 101
2-1-2 Souscription d'une assurance et la connaissance de la
bancassurance 102
2-1-2-1 Le réseau de distribution des produits
d'assurances 102
2-1-2-2 Les moyens de connaissance de l'existence de la
bancassurance 103
2-1-2-3 La sollicitation à la souscription d'un contrat
d'assurance 104
2-1-2-4 Les raisons du choix du canal bancaire pour s'assurer
105
2-1-3 La satisfaction des clients bancassurés 107
2-1-3-1 Evaluation de la satisfaction globale des clients de la
CNEP-Banque 107
2-1-3-2 Les produits bancassurance souscrits 108
2-1-3-3 Les produits bancassurance correspondant le mieux aux
besoins futurs des clients 109 2-1-3-4 Estimation et évaluation des prix
des produits bancassurance offerts par la CNEP-
Banque 111
2-1-3-5 La clarté et la précision des
caractéristiques du contrat bancassurance 112
2-1-3-6 La satisfaction des besoins des clients
bancassurés 113
2-1-3-7 Le degré de prise en charge des attentes clients
bancassurés 114
2-1-3-8 Le nombre de réclamations émises par les
clients 115
2-1-3-9 Types de réclamations émises par les
clients de la CNEP-Banque 116
187
2-1-3-10 La prise en charge des réclamations des
clients 116
2-1-4 Fidélité et recommandation des clients
bancassurés 117
2-1-4-1 La confiance des clients vis-à-vis de la
CNEP-Banque 117
2-1-4-2 Evaluation du sentiment d'attachement à la
CNEP-Banque 118
2-1-4-3 La souscription d'une opération d'assurance
chez une autre institution financière 119
2-1-4-4 Répartition de l'échantillon par
évaluation du risque d'attrition 120
2-1-4-5 Evaluation de l'aspect de fidélisation des
clients en terme de produits bancassurance
122
2-1-4-6 Les caractéristiques de la fidélisation
des clients bancassurés 123
2-1-4-7 Répartition de la population selon les axes
d'améliorations 124
2-1-4-8 Recommandation de la souscription d'un contrat
d'assurance 125
2-2 Analyse bi variée (le tri-croisé) 127
2-2-1 La relation entre la période de souscription
à une police d'assurance et la satisfaction
des clients bancassurés 127
2-2-2 La relation entre le degré de satisfaction et la
confiance 129
2-2-3 La relation entre la satisfaction et la
fidélisation 130
2-2-4 Le croisement entre le degré de prise en charge
des attentes clients et l'évaluation du
risque d'attrition 131
2-2-5 Le croisement entre la période de souscription et
les réclamations émises 133
2-2-6 Le croisement entre la période de souscription et
les améliorations enregistrées en
termes de fidélisation 135
2-2-7 La relation entre la période de souscription et
la recommandation de souscription à une
police d'assurance 137
3- synthèse des résultats 138
Conclusion 141
Conclusion générale 143
Références bibliographiques
150
Liste des tableaux, figures et schémas
155
Liste des abréviations 161
Annexes 163
Table des matières 180
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