1.5 Situation
économique
Le quartier Cikonyi étant comme d'autres
entités territoriales déconcentrées n'a pas de budget
propre ou l'autonomie financière, mais nous y trouvons quelques
entreprises et bien d'autres activités. Les grandes entreprises
oeuvrant dans cette entité sont :
ü La Bralima /Bukavu ;
intervient dans le domaine de la fabrication de la boisson. Cette
industrie distribue la boisson au niveau provincial et
régional ;
ü La Pharmakina ; intervient dans
le domaine de la fabrication des médicaments spécialement la
quinine qu'elle distribue au niveau national et international,
ü L'ONC (Office Nationale de
Café) ; gère la production du café au niveau
provincial,
ü Les ports SNCC (société
nationale de chemin de fer au Congo),
ü Les ports Rafiki. Ces deux ports
opèrent dans le transport lacustre.
ü CRM :intervient dans le
retraitement minier.
D'autres activités économiques sont : le
marché de brasserie et d'autres petits marchés dans les avenues
ainsi que des moulins et l'agriculture de subsistance pour subvenir aux besoins
alimentaires; activité souvent abandonnée aux vielles femmes.
La partie située au sud du quartier représentant
approximativement 30% de la population est celle qui trouve un revenu important
dans l'agriculture. On y cultive des cultures comme; le manioc, le haricot, le
maïs, les patates douces, petits pois, les colocases, le café en
petite quantité, la canne à sucre, l'oignon, la carotte, le
poivron, l'ail, le céleri, etc. sur des entendues variant entre 1 are
et 5 hectares.
Nous avons constaté que ces entreprises citées
ci-haut n'impactent pas sur les conditions de vie de la population, en
majorité. Cela s'explique par le fait que, la grande partie soit 85% de
travailleurs engagés dans celles-ci, sont des personnes venant des coins
autres que le quartier Cikonyi. Les conditions de vie de la population restent
en dessous du standard malgré la présence de ces
dernières.
La majorité de la population vit de petit commerce, de
l'enseignement, et d'autres ; les plus âgés sont agents dans
la fonction publique. Une partie se retrouve aussi dans l'armée
comme dans la police. Les revenus mensuels des ménages varient
moyennement entre 50 et 100$.
Une partie importante de cette population principalement
celle qui vit des travaux des métiers rejoint le centre-ville
le matin à la recherche du pain du jour et revient au quartier le
soir. Les conditions socio-économiques du quartier Cikonyi restent en
dessous de seuil mondial au regard des revenus de sa population.
1.6 Situation sanitaire
Le quartier Cikonyi est constitué de plusieurs
institutions sanitaires parmi lesquelles les privées sont plus
nombreuses par rapport aux institutions étatiques. Elles sont
structurées dans deux aires de santé se trouvant dans cette
entité. Il s'agit de l'aire de
santé « Mushekere » et l'aire de santé
« Burhiba ». La première se situe au sud du quartier
pendant que l'autre est installé au nord.
La majorité de structures se trouvant dans ces aires de
santé organisent les activités telles : les services de CPN,
de CPS, le CPON, les consultations, l'hospitalisation des malades, etc. Entre
autres structures sanitaires aussi bien étatiques que privées se
trouvant dans ces deux aires de santé, nous pouvons citer : le
centre de santé « Mulezi », centre de
santé et maternité « Uhaki », la
maternité SIKASH, la clinique ONC, Etc. Elles sont toutes partenaires de
la BDOM et de plusieurs ONGs et reçoivent des dons de ces ONGs pour
l'amélioration des services de santé. Les bureaux de mutuelles
de santé et les pharmacies sont présents dans cette entité
ainsi que quelques praticiens traditionnels ou herboristes.
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