Enseignement supérieur et
universitaire
Institut supérieur des techniques médicales
de kabinda

ISTM/KABINDA
Section : GESTION DE TECHNIQUES BIO
MÉDICALE
Prévalence des protozooses intestinales
diagnostiquées au laboratoire de l'hôpital général
de référence de Kabinda
Par : MUKONKOLE MALOBO Prosper
Travail de fin d'étude présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences
médicales.
ORIENTATION TECHNIQUES DE LABORATOIRE
DÉCEMBRE 2022
IN MEMORIAM
Cher feu maman Henriette NGOYI KAPAMBUE
dont la mort impitoyable te précipita dans
l'au-delà.
Qui sèmes sans récolter , pour tout encadrement
combien louable et sincère dont tu m'as apporté. Tu as su par ton
savoir faire maîtrisé mes caprices et mes émotions.
Tu l'orientas avec intérêt vers les études,
jusqu'à me voir décroché mon diplôme d'État,
avant de rejoindre tes ancêtres dans le monde des invisibles.
Que Dieu tout puisant, repose ton âme en paix.
MUKONKOLE MALOBO Prosper
ÉPIGRAPHE
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères
à tous égards et soit en bonne santé, comme
prospère l'État de ton âme.
3 jean 1 v 2
MUKONKOLE MALOBO Prosper
DÉDICACE
A toi papa André MALOBO MBWEBWE,
brave homme de son clan, vous avez mieux fait ce qu'il fallait et d'ailleurs,
vous continuez à le faire comme d'habitude. Vous avez accepté de
nous nourrir seul, malgré ton état de santé. Ma
quête de la victoire. Voici aujourd'hui le fruit de ta patience.
MUKONKOLE MALOBO Prosper
REMERCIEMENTS
Ce travail est le fruit de tout les sacrifices et souffrances
endurés pendant les trois années passées à
l'Université, n'est pas le produit d'un homme solitaire, mais de celui
entretenant des rapports avec ses semblables.
Nos sincères remerciements, s'adressent au chef de
travaux AndréNYONGONI NKONGOLO Directeur
général de l'ISTM/KABINDA, le chef de travaux EJIBA
NKOLOMONYI Edo secrétaire général
académique, le chef de travaux KASHIMPO YAMUTALUA
Sébastien.
Nos sincères remerciements, s'adressent plus
particulièrement au chef de travaux KABIKA ILUNGA
Catherine, qui a bien voulu en dépit de ses nombreuses
occupations , lire, corriger et amender le manuscrit de ce travail tout au long
de son élaboration. Ces corrections, conseils et remarques nous ont
été d'une grande importance et leur mérite, est la
réussite du présent travail.
Nous pensons également aux professeurs, chefs de travaux
et assistants locaux et visiteurs: Dieudonné KAZUMBA, Dr
Innocent MULEKUA , BM KAPITA MASANGU Franck, BM Séraphin MUKENDI et CT
Alain MBAYO, CT Alain NTOMBE Pour votre sacrifice en vue de notre
formation et ouverture de l'univers.
Nous remercions préalablement : Nous nous souvenons
de nos compagnons de lutte avec qui nous avons partagé les mêmes
joies et peines : TSHITENGIE KAPEPULA Mose, NGAMA NGOYI
Fiston, YELOMBO MUTOMBO Pascal, MBAYO LUKASU Justin, NTAMBUE MUEMBO Junior,
NGOYI KAPILA Lysette, NDALA LUMPUNGU André, KABADI NGOYI Théodos,
Erick KIKANGALA MUKONKOLE sans oublier MUENYI LUBAMBA
Trésor.
A vous frères et soeurs : MUKONKOLE
MALOBO Théophile, NGOYI MALOBO Rosalie, KIABU MALOBO William, KIKANGALA
MALOBO Jeanne, MALOBO MALOBO Mado, NGOYI MALOBO Isaac, MUIYASO mamie, NDJIBU
Pauline, NGOYI KIBUELE Noël, MUSUNE MALOBO Mathy, KAPAFULE KABIKA Fifi,
MUTUALE MUSONGIELA Marcel, KITENGIE Matthieu, MPANYA Jean, Justin BIAKINYI,
junior KIEBE. Votre souvenir demeurera lié à ce
travail.
A vous cousin(e)s : William TABU, KABANGU
REBECCA, KIKANGALA Grâce, John KAHAMBUE, Patrice KIMPITU, NGONGO
KITENGIE Dieu merci. Qu'une fois de plus nous ont
encouragé sans relâche cet idéal de la science.
A vous mes beaux frères et belles soeurs :
MUTAMBA KIBAMBE fils, LUANYI MUNGOMBA Andro, NDJIBU pascal et KAPENGA
Jacquie. Pour votre soutien matériels que financiers que le
très haut guide dans sa bonté.
A vous mes ami(e)s : Gédéon KALONDA
MUSONGIELA, KITENGIE MADIMBA, MUSAWU KABAMBA Dieu merci, fidèle MAYUNGA,
NKOLOMONYI Dieudonné. Que votre courage me fortifie.
A vous mes pasteurs : placide KATAMBA, NGIEFU
LUNYONA Génie, André NKONGE MUENZE, Ernest NSHISO NGOYI
MUTAMBA, pour votre soutien spirituel pendant ce parcours de
formation.
En guise de conclusion, l'expansion de notre redevance morale
atteindra sans doute tous ceux qui par action et par omission nous ont
affectueusement partie dans leurs coeurs.
MUKONKOLE MALOBO Prosper
INDEX DES ABRÉVIATIONS
OMS : Organisation mondial de la santé ;
HGR : Hôpital général de
référence ;
ITM : institut de techniques médicales ;
% : pourcentage ;
E. Coli : Entamoeba Coli ;
EPS : examen parasitologique de selles.
O. INTRODUCTION
I. ETAT DE LA QUESTION
Très largement rependues à travers le monde, les
prévalences des protozooses intestinales constituent un réel
problème de santé publique. Elle présente une
prévalence élevée dans de nombreuses régions.
Réel problème de santé publique surtout en
RDC ou à la promiscuité, le manque d'eau potable et
d'installation sanitaire se font sentir.
Selon l'OMS, les protozooses intestinales présentent une
prévalence élevée dans les nombreuses régions
tropicales subsaharienne, l'amibiase et la giardiose comptent parmi les
infections les plus fréquente au monde. Si elles ne s' accompagnent
d'une mortalité relativement faible, les complications ne sont pas rares
et de nombreux cas exigent une hospitalisation.
Elles constituent l'une de causes de la mortalité dans le
monde par atteinte du tube digestif signalent leur tropisme particulier pour
les régions pauvres. En raison essentiellement des conditions
climatiques favorables, ainsi que de l'absence ou de l'insuffisance de mesures
d'hygiène.
Ce tube digestif de l'être humain peut être
colonisé par plusieurs espèces parasitaires qu'il s'agit de
protozoaires ou des helminthes, ces protozooses digestives siègent dans
les intestins et cette situation stratégique ou au sein de l'hôte
apporte ou parasite un substrat nutritionnel régulier et assure la
pérennité son cycle de transmission majoritairement liée
au péril fécal.
Dans de nombreux pays, ces parasitoses soulèvent de
sérieux problème sur le plan sanitaire et social entrainant une
mal absorption , des diarrhées, une spoliation sanguine et
retentissement de la croissance.
Selon les estimations en 2004, on évalue à 2,3
milliards des sujets infectés par des protozoaires intestinaux, 450
millions de nombre malades chaque année, le giardia et l'amibe
dysentérique occasionnerait à eux seuls 193200
décès dans le monde. Les protozooses intestinales sont pour la
plus part d'entre eux, un reflet direct du niveau d'hygiène individuelle
et collective.
Les protozoaires intestinaux sont connus pour être
responsables de nombreuses maladies telles que l'amibiase.(
http/www.wikipedia.fr. protozooses intestinales.com. consulté le
17/05/2022).
Nous ne sommes pas premiers à parler de ce
problème, d'autres personnes avaient parlé déjà
dans les années passée, parmi elles nous citons :
En 2008, Dieudonné ROHINGAM avait
parlé de la fréquence des parasitoses intestinales
dépistées à la société de laboratoire
d'analyses biomédicales de GUINÉE et il avait trouvé une
fréquence des protozooses intestinales de 8,8 % et cela touchait les
sujets moins âgées.
NTUMBA KABONGO Emile (2012) dans son travail
intitulé : « prévalence des parasitoses
intestinales chez les enfants de 0 à 10 ans cas de l'hôpital
général de référence de Kisanga », avait
trouvé que la prévalence des protozooses intestinales
était de 47,7% et ce là le sexe féminin était plus
infecté.
En 2013, Abdel Malik GARBA GAMBARI avait
parlé sur « la prévalence des parasitoses intestinales
et connaissance attitudes pratique des populations périurbaine face aux
parasitoses intestinales cas du canton d'adidogomé au Togo. »
et il avait trouvé une prévalence des protozooses intestinales
à 65,8% et ce là l'Entamoeba histolytica occupé une
prévalence très élevée.
Serge NINO NGBABO avait parlé sur :
« la prévalence des parasitoses intestinales au centre de
santé BOYOMA au cours du premier semestre de l'année
2008» et il avait trouvé à que la prévalence des
protozooses intestinales était de 18,4% et ce là les adultes
étaient plus infectés.
Pour nous différencier d'eux, nous avons choisis de
travailler sur la prévalence des protozooses intestinales
diagnostiquées au laboratoire de l'hôpital général
de référence de kabinda, pour évaluer la prévalence
des ses maladies à kabinda.
II. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Pendant nos stages intercalaires et des vacances au laboratoire
de l'HGR Kabinda, nous avons constaté que les germes responsables de la
protozooses intestinales étaient enregistrés à une
prévalence non négligeable ce qui traduit notre choix.
D'une part le présent travail rêve un remarquable
intérêt d'abord en tant que source de référence pour
les autres chercheurs qui s'y intéressent, les étudiants
techniciens en devenir et les élèves en sciences
biomédicales qui s'y retrouveront des stratégies
nécessaires et d' interventions performantes en vu de lutter contre ces
pathologies.
D'autres part il porte dans notre milieu scientifique de
démontrer que les protozooses intestinales constituent un
problème de santé publique dans notre milieu. Il est donc
nécessaires de connaître la situation sur terrain et quels en sont
exactement les facteurs qu'il concours à leurs apparitions, ce là
nous permettrait une mise en place des certaines mesures préventives et
une prise en charge adéquate.
III. PROBLÉMATIQUE
Les protozooses intestinales occupent une place importante dans
la pathologie humaine en raison du bas niveau socio-économique et des
conditions d'hygiène rudimentaires. Ces sont des affections graves de
leurs complications.
La prévalence des protozooses intestinales pose un
problème majeur de santé publique par le retentissement sur
l'État de santé et par l'importance de la prise en charge
à la fois diagnostique et thérapeutique.
De ce qui précède, notre préoccupation
était de savoir :
v Quelle est la prévalence des protozooses intestinales
diagnostiquées au laboratoire de l'HGR Kabinda ?
v Quels sont les types des pathologies à la base ?
v Quelle est la tranche d'âge la plus
touchée ?
Ces préoccupations nous renvois à donner des
réponses anticipatives en même temps provisoires qui est le sens
d'hypothèse.
IV. HYPOTHÈSE
Comme l'hypothèse demande à être
confirmée, à être infirmée , ou nuancée par
la confrontation des faits (1 CT. EJIBA NKOLOMONYI Edo, cours d'IRS
G2 Labo, ISTM, 2020-2021, inédit, P25).
Nous pensons que la prévalence des protozooses
intestinales esttrès élevée dans cette structure, elle est
trop élevée dans cette structure sanitaire vue les conditions
d'assainissement et socio-économiques de la famille et les conditions
d'hygiène rudimentaire sont à la base de cette prévalence
élevée, elles sont souvent associées à la
diarrhée, le paludisme et à la malnutrition qu'elles peuvent
occasionner. La tranche d'âge la plus touchée est situé
entre 0 à 10 ans, ce qui correspond aux enfants. Cette tranche
d'âge est plus touchée compte tenu de l'insuffisance d'observation
des règles d'hygiène alimentaire et environnementale et celle du
système immunitaire qui est peu actif à cet âge.
V. OBJECTIFS
V.1. OBJECTIF GÉNÉRAL
En élaborant notre travail nous nous sommes fixés
comme objectif général d'évaluer la prévalence des
protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR de
Kabinda.
V.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Les objectifs spécifiques poursuivis dans ce travail sont
les suivants :
ü Identifier les différentes espèces en
cause ;
ü Proposer un piste de solution.
V. DÉLIMITATION DU SUJET
· SUR LE PLAN SPATIAL
Notre travail sera dans l'espace et dans le service de
laboratoire de l'HGR de Kabinda qui nous servira de cadre et intéresse
tous les malades qui ont été consultés au laboratoire de
l'HGR kabinda.
· SUR LE PLAN TEMPOREL
Ce travail se tiendra dans le temps sur une période allant
du 01 janvier au 30 juin 2022, soit une période de six (6 ) mois qui
nous aidera d'apprécier et d'évaluer tous les cas des protozooses
intestinales diagnostiqués dans cet hôpital.
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale
notre travail comporte deux (2) grandes parties :
I ère partie l'approche
théorique :
Chapitre I. Les
généralités ;
Chapitre II. Le diagnostic des protozooses
intestinales ;
II ème
partie considération pratique :
Chapitre I. Présentation de lieu
de recherche ;
Chapitre II. Présentation et
interprétation des données.
PREMIÈRE PARTIE : L'APPROCHE
THÉORIQUE
PREMIER CHAPITRE: GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1. PRÉVALENCE : C'est le nombre des
personnes souffrant de cette maladie par rapport à une population
déterminée, à un certain moment(Bernard et
Geneviève pierre, dict méd. pour les régions tropicales,
PUF, 1987, P 604).
2. PROTOZOOSES : c'estune affection
parasitaire due à un protozoaire.
3. PROTOZOOSES INTESTINALES : sont des
affections parasitaires dues aux protozoaires intestinaux.
4. DIAGNOSTIQUEDE LABORATOIRE : sont des
méthodes utilisées pour la mise en évidence des parasites.
Examens, tests ou analyses de laboratoire.
I.2. CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES
INTESTINAUX
La classification simple et facile des protozoaires intestinaux
à été faite d'après leur mode de locomotion. On
distingue quatre (4) classes principales des protozoaires
intestinaux :
Ø Les Rhizopodes (famille de
rhizopodea) : est la classe des protozoaires émettant
des pseudopodes pour se déplacer. Cette classe comprend les amibes.
Ø Les flagellées ( famille de
Mastigophorea) sont des protozoaires pourvus d'un ou plusieurs
flagelles, et parfois d'une membrane ondulante qui leurs servent d'organes
locomoteurs et ils sont très mobiles. Cette classe comprend le giardia,
le trichomonas.
Ø Les coccidies (famille de
Télésporea) : sont des protozoaires d'ordre de
sporozoaires, comprenant un genre parasite de l'homme, le genre Isospora.
Ø Les ciliates ou ciliés( famille de
ciliatea), sont des protozoaires qui se déplacent au moyen
de cils, filaments très courts en forme de brosse. Cette classe comprend
le Balantiduim coli qui est le seul cilié qui puisse exister chez
l'homme.
I.3. LES PRINCIPALES PROTOZOOSES
INTESTINALES
1. AMIBIASE INTESTINALE
1.1. DÉFINITION :
L'amibiase intestinale est une maladie due à un
protozoaire appelé Entamoeba histolytica. Cette espèce appartient
à la classe de rhizopode, genre d'Entamoeba qui comprend les
espèces ci- après : l'E. Coli, E. Nana, E. Gengivalis qui ne
sont pas pathogène.
1.2. ÉPIDÉMIOLOGIE
L'amibiase se rencontre dans tous les pays tropicaux et peut
atteindre jusqu'à 60% de la population.
L'infection massive provoque des complications telles que la
diarrhée chronique ou dysentérique amibienne pouvant
évoluer vers d'autres organes.
1.3. MORPHOLOGIE
L'Entamoeba histolytica aussi appelé l'Entamoeba
dysentérique se présente sous deux formes :
végétative ou trophozoïte et kystique.
§ Forme végétative : cette forme se
présente aussi sous deux formes : la forme minuta ayant la taille
10 à 15 micron, elle se nourrit de bactérie et de déchet,
elle est non pathogène et vit dans l'intestin. Et la forme histolytica
mesure 30 à 40 micron, c'est la forme pathogène et
hématophages.
§ Forme kystique : il s'agit d'une forme de
résistance et de dissémination de l'amibiase et à une
taille de 12 à 14 micron et 4 noyaux à la mature.
1.4. CYCLE EVOLUTIF
Après ingestion de kyste mur à 4 noyaux, ils seront
dans l'estomac où la coque est lysée sous l'action du suc
gastriques il y aura les désenkystement. Au niveau de l'intestin, les
noyaux se divisent en donnant naissance à 8 petites amibes ( amabules)
qui est la forme minuta.
Cette forme minuta va se diviser par scissiparité pour
donner les formes pré-kystiques et les formes pré-kystiques
s'entourent d'une coque et vont se diviser pour donner des kystes à 4
noyaux. (Franck KAPITA, cours de parasitologie médicale, G1 laboratoire
ISTM/ Kabinda, 2019-2020, P 10).
1.5. TRANSMISSION
Les kystes sont émis avec les selles par un individu
infecté qui défèque dans la nature. La transmission de
l'amibiase d'un individu à l'autre se fait donc par :Les mains
sales qui sont considérés comme les vrais hôtes
intermédiaires de l'amibiase ; les mouches qui sont capables de
transporter les kystes de l' Entamoeba histolytica qu'ils ont trouvés
sur les selles contaminées enfin de les déposer sur les
nourritures mal protégées.
1.6. SYMPTÔMES
En cas de l'amibiase, les symptômes peuvent variés
et peuvent allés d'une diarrhée légère à la
dysenterie, et les ulcères peuvent se former lorsque la paroi
intestinale est touchée. Les infections qui durent parfois pendant des
années peuvent être accompagnées de différents
tableaux cliniques :
o Absence des symptômes dans de majorité de
cas ;
o Des douleurs abdominales ;
o Une asthénie physique ;
o Une défécation douloureuse.
En cas de l'amibiase, on peut voir des complications telles
que : l'abcès, l'occlusion intestinale.
1.7. DIAGNOSTIC
Le diagnostic de l'amibiase intestinale repose sur un examen
parasitologique des selles fraîchement émisesc-à-d. on fait
un examen direct des selles envie de rechercher les formes
végétatives et kystiques d'amibe après addition d'une
goutte de la soluté physiologique et une autre au lugol.
1.8. PROPHYLAXIE
Il n'existe pas de vaccin pour lutter contre l'amibiase.
La prophylaxie de l'amibiase intestinale est essentielle, elle
repose sur l'élimination de la transmission des kystes.
v La prophylaxie individuelle : elle consiste
à :
o Se laver soigneusement les mains au savon ;
o les eaux filtrer pour la boisson ;
o Éviter de manger les aliments souillées ;
v La Prophylaxie collective : consiste
à :
§ Dépister et traiter le porteur sain ;
§ Construire de latrine ;
§ Aménager la source d'eau ;
Donner l'éducation sanitaire à la
population.(1 CT Félicienne KIBAMBE NYONGONI, cours
d'hygiène et environnement, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020,
P18).
2. ENTAMOEBA COLI
l'Entamoeba coli appartient à la classe de rhizopodea.
C'est une forme non pathogène ; mais devient pathogène en
proportion massive.
Elle est responsable de la diarrhée accompagnée de
mucus abondant.
2.1. MORPHOLOGIE
L'Entamoeba coli est un protozoaire ayant la forme ovale, sa
taille est de 20 à 40 micromètre, généralement
plus gros que l'Entamoeba histolytica.
2.2. CYCLE ÉVOLUTIF
Après l'ingestion des Kystes, perdent leurs parois au
niveau de l'intestin grêle.
2.3. SIGNES CLINIQUES
L'Entamoeba coli présente des signes suivantes :
§ Diarrhée abondante avec mucus, pas de sang ;
§ Douleurs abdominales ;
§ Asthénie ;
§ Anorexie.
2.4. PROPHYLAXIE
Pour éviter la transmission de l'Entamoeba coli nous
devons traité l'eau et avoir l'hygiène individuelle et
communautaire.
3. GIARDIOSE INTESTINALE
3.1. DEFINITION
La giardiose ou lambliase est une protozooseintestinale due
à un protozoaire flagellé appelé Giardia lamblia ou
Giardia intestinalis.
3.2. ÉPIDÉMIOLOGIE
Le giardiose est cosmopolite pouvant infectée 20 à
30 % de la population rurale.
Chaque année le nombre des personnes infectées est
estimé à 200 millions en Afrique, Asie et Amérique latine.
En effet, les pays en vois de développement sont les plus exposés
puisque la consommation d'eau non potable y est fréquente, que les
installations sanitaires ne sont pas partout.
3.3. MORPHOLOGIE
Le giardia est un flagellé dont la forme
végétative ou trophozoïte bouge. Dans la vu du face, le
giardia à la forme de poire et décroissant dans la vue de
profile, contient 2 noyaux avec un grand caryosome.
La forme kystique est ovale, à paroi double, ayant 4
noyaux , avec une taille de 9 à 13 micron de longueur et 6 micron de
largeur.
3.4. CYCLE EVOLUTIF
Le giardia se présente sous deux formes dont la forme
végétative et la forme kystique.
§ La forme végétative ou trophozoïte vit
dans l'intestin grêle et cette forme est surtout dans les selles
diarrhéiques, présente 2 noyaux et 4 flagellés. Au cours
de la transit intestinales l'enkystement se produit au moment que les selles se
déshydratent .
§ La forme pré kystiques contient 4 noyaux à
la mature, cette forme est ovale, paroi double et elle est retrouvé dans
les selles pâteuses, les kystes sont éliminés dans les
milieu extérieur avec les selles.
3.5. TRANSMISSION
La transmission de la giardiose se fait par ingestion de kyste
contenu dans les aliments ou dans l'eau contaminée et dans les mains du
personne malade. Le kyste sont éliminé par les hommes, le chat,
le chien.
3.6. SYMPTÔMES
Le giardiose est la plus souvent asymptomatique, sauf chez
certaines personnes le giardia peut être responsable d'une
entérite caractérisée par :
ü De diarrhée explosive ( diarrhée
brutale) ;
ü Diarrhée chronique, asthénie physique,
anorexie.
3.7. DIAGNOSTIC
Le diagnostic de la giardiose repose sur l'examen parasitologique
des selles qui montre le giardia sous laformekystique et la forme
végétative ne se voit que dans les selles liquides ou par tubage
duodénal.
3.8. PROPHYLAXIE
La prophylaxie de la giardiose repose sur :
§ Les mesures d'hygiène individuelle ( hygiène
des mains , des aliments) et collectives ( traitement des eaux usées,
installation et utilisation de latrine, stopper l'utilisation des engrais
humaines, etc.
4. TRICHOMONOSE INTESTINALE
4.1. DÉFINITION
La trichomonose intestinale est une affection due à un
protozoaire flagellé appelé Trichomonas intestinalis ou
hominis.
4.2. ÉPIDÉMIOLOGIE
La trichomonose est une affection cosmopolite touchant 3
à 20% de la population selon les régions.
Le trichomonas intestinalis est un flagellé non
pathogène, mais peut causé la diarrhée s'il est en grande
quantité. C'est un protozoaire mineur.
4.3. MORPHOLOGIE
Le trichomonas intestinalis ne forme pas le kyste, seule la forme
végétative très mobileexiste. La forme
végétative ( trophozoïte) a une forme ovale, ayant la taille
de 9 à 14 micron de longueur et 7 à 9 micronde largeur, et
possède un noyau central,3 à 4 flagelles antérieurs et 1
postérieur, une membrane ondulante, et deux kinétoplastes
situés à la partie antérieur.
4.4. CYCLE EVOLUTIF
En absence de forme kystique connue, on admet que c'est la forme
végétative capable de résister un mois en milieu liquide,
qui assure la contamination.
Le Trichomonas intestinalis vit dans le mucus de la muqueuse
colique. Ce cycle à un seul hôte qui est l'homme. Il est
mobile.
4.5. TRANSMISSION
La transmission de la trichomonose se fait par les mouches qui
transportent ou déposent des trophozoïtes vers la nourriture ou
dans l'eau.
Les porteurs asymptomatiques défèquent dans le
milieu extérieur jouant un rôle important dans la
dissémination de trichomonas.
La transmission s'effectue rapidement car la forme kystique
n'existe pas.
4.6. SYMPTÔMES
Très souvent ignoré des porteurs, le trichomonas
intestinalis peut entraîner un état de colique chronique et ne
semble joue un rôle plus important que sur des terrains
sensibilisés par d'autres facteurs pathologiques peut provoquer une
diarrhée muqueuse. Le trichomonas présente comme
symptômes :
· Des douleurs abdominales ;
· Une asthénie physique ;
· Diarrhée ;
4.7. DIAGNOSTIC
Le diagnostic de la trichomonase repose sur l'examen
parasitologique de selles qui montre la forme végétative
seulement, comme il n'y a pas de forme kystique.
4.8. PROPHYLAXIE
La prophylaxie de la trichomonase intestinale repose
sur :
ü L'hygiène alimentaire et individuelle ;
ü La propreté des mains après les selles et
avant les repas ;
ü Couvrir des aliments enfin d'éviter les mouches.
5. BALANTIDIOSE INTESTINALE
5.1. DÉFINITION
La balantidiose est une maladie intestinale due à un
protozoaire cilié appelé Balantiduim Coli.
5.2. ÉPIDÉMIOLOGIE
Le Balantiduim est cosmopolite pouvant infecté 1 à
2% de la population, mais peut provoquer des cas sporadique qui peuvent exister
là où le parasite s'est localisé.
5.3. MORPHOLOGIE
Le Balantiduim Coli est un protozoaire intestinal très
grand et ovale, sa taille 60 à 70 microns de longueur et 40 à 60
micron de largeur.
Le Balantiduim coli se présente sous deux formes :
trophozoïte et kystique.
ü La forme végétative ou trophozoïte
porte un cytoplasme et un vestibulum, constituant la bouche du parasite par
laquelle pénètrent les particules alimentaires, se déplace
en spirale, tout le corps du parasite est recouvert des cils courts et à
la partie postérieure se trouve un orifice anal. La reproduction se fait
par bipartition (reproduction asexuée).
ü La forme kystique est entouré d'une paroi
épaisse composé de double paroi, taille 50 à 60 microns, 2
noyaux, vacuole kystique difficile à voir.
5.4. MOBILITÉ
Le Balantiduim coli se présente très rapidement
dans la préparation au microscope, traverse le champ microscopique en
suivant une direction bien déterminée ( contraire à un
mouvement l'aveuglette).
5.5. CYCLE EVOLUTIF
Le Balantiduim coli se présente sous deux formes :
végétatives ou trophozoïtes et kystiques qui
résistent à l'environnement.
Les kystes sont infectieux, après avoir été
ingérés, les kystes perdent leur coque protectrice dans
l'intestin grêle et les trophozoïtes se fixent sur la muqueuse de
l'iléon terminal et au colon. Après il y aura une émission
des kystes puis une transmission orale.
5.6. TRANSMISSION
La transmission de la Balantidiose se fait le plus souvent par
voie fécale et orale après ingestion des kystes de protozoaire
provenant des aliments contaminés ou par contact direct avec des animaux
et l'eau est la principale facteur de la dissémination de l'infection
à Balantiduim coli.
5.7. SYMPTÔMES
La balantidiose peut entraîner des signes tels
que :
o Douleurs abdominales ;
o La dysenterie à l'aspect amibien ;
o Nausées ;
o Vomissements.
5.8. PROPHYLAXIE
La prophylaxie de la balantidiose repose sur les règles
d'hygiène alimentaire stricte, hygiène des mains et de l'eau,
limiter la circulation des porcs trop souvent en liberté.
5.9. DIAGNOSTIC
Le diagnostic de balantidiose repose sur l'examen direct de
selles qui montre la forme végétative et kystique de Balantiduim
et la coproculture.
6.ISOSPOROSE
L'isosporose est une affection parasitaire due à un
coccidie appelé Isospora hominis. Cette maladie est importante chez les
bétails ; chez l'homme ; elle ne pas fréquente ni
très grave, souvent cette infection se guéri
d'elle-même.
Le diagnostic parasitaire de l'isospora se fait par la recherche
des oocystes dans les selles.L'oocyste est la forme de résistance dans
le milieu extérieur qui assure la transmission de l'infection.
Il contient deux sporoblastes contenant chacun 4 sporozoites.
DEUXIÈME CHAPITRE. LE DIAGNOSTIC DES PROTOZOOSES
INTESTINALES
II.1. BUT :
Le diagnostic des protozooses intestinales permet la mise en
évidence des protozoaires quelque soit leur stade de
développement (kystes, formes végétatives, oocystes). Ce
qui aide le clinicien à démarrer ou à réajuster une
action thérapeutique efficace, bien adaptée au malade.
II.2. MATÉRIELS ET RÉACTIFS DE
LABORATOIRE
II.2.1. Matériels
Les matériels nécessaires pour faire un examen de
selles sont entre autres :
· Lame porte-objet ;
· Lamelles 20×20 mm;
· Registre ;
· Stylo ou crayon gras ;
· Plateau ;
· gants ;
· Récipient propre ;
· Baguette en verre ou anses de platine ;
· Microscope optique.
II.2.2. Réactifs de laboratoire
Pour la réalisation de notre travail, nous avons
utilisé les réactifs suivants :
Ø Solution physiologique ;
Ø Solution de lugol .
II.3. PROCÉDURE
II. 3.1. RECUEIL DES
PRÉLÈVEMENTS
Pour avoir des bons résultats dans la recherche des
protozoaires, il faut faire des bons prélèvements :
II. 3.1.1. Préparation du
malade
Il est recommandé de suivre les règles suivantes
pour éviter les résultats faussements négatifs:
ü Absence
médicamenteuse : le malade doit
éviter tous les médicaments à pouvoir amoebicide et ceux
qui contenant des substances grasses, huileux...
ü Régime
recommandé : il est conseillé de
suivre un régime pauvre en biscotte, pâte, riz, oeufs.
II.3.1.2. prélèvement des selles
proprement-dit
Le malade déposé sa selles le matin au laboratoire
dans un récipient propre sur le quel est colée une
étiquette portant l'identité du malade et il doit apporter une
quantité des selles suffisante pour permettre la mise en oeuvre des
toutes les techniques et il est conseillé de répéter
l'examen trois fois ( 3 jours d'intervalles) pour affirmer la
négativité.
II.3.2. EXAMEN PARASITOLOGIQUE DE SELLES
Cet examen se déroule en 2 étapes :
macroscopiquement et microscopiquement .
II.3.2.1. EXAMEN MACROSCOPIQUE
L'examen macroscopique est un examen qui demande la vision, il ne
demande pas la présence de microscope.
Cet examen consiste à voir la couleur et la consistance de
selles.
v Couleur :
§ Brune : couleur normale ;
§ Jaune : présence de bilirubine ;
§ Noire : présence de
sang digéré endogène et exogène ;
§ Rouge : il s'agit de sang ;
v La consistance : elle peut
être :
o Moulée, pâteuse (cas normal) ;
o Liquide ( diarrhée) ;
o Dure ( constipation).
II.3.2.2. EXAMEN MICROSCOPIQUE
L'examen microscopique est un examen parasitologique qui permet
de voir le parasite à l'aide d'un appareil appelé microscope.
1. L'examen à frais ( ou
direct)
L'examen à frais est la méthode la plus simple car
elle met en évidence les formes végétatives ou
trophozoïtes et les formes kystiques des protozoaires et d'étudier
leurs mobilités.
Ø Techniques :
§ Un petit grain de matière fécale est
prélevé avec une baguette en verre et placé sur une lame
avec une goutte de solution physiologique enfin de faire une préparation
homogène.
Si les selles sont mouillées, prendre à
l'intérieur de l'échantillon. Si elles contiennent du mucus ou
son liquide, prélever dans le mucus sanguinolent.
§ Recouvrir la préparation à l'aide d'une
lamelle en évitant la formation de biles d'air ;
§ Examiner la préparation au microscope, en
utilisant les objectifs 10X ou 40X et réduire l'éclairage
en fermant le condenseur, diaphragme abaissé.
Ø Intérêt
Elle permet d'observer les formes kystiques et
végétatives des protozoaires, on peut aussi voir leurs
mobilités.
2. Examen après coloration au
lugol
Cet examen est utilisé pour identifier des formes
végétatives et kystiques de protozoaires( surtout l'amibe) dans
les selles. Permet encore de mieux visualiser certains éléments
d'identification : noyau ; caryosome.
v Techniques
- On suis les mêmes techniques que l'examen à frais
sauf que la goutte de solution physiologique est remplacé par une goutte
de lugol. L'objectif 40X.
v Résultat
Cet examen colore les noyaux des protozoaires en brun, le
caryosome en noir.
3. Caractéristiques des
kystes
Les kystes des protozoaires trouvés dans le selles sont
identifiés par leur taille, leur forme, leur coque, leur noyau et
parfois par leur couleur :
Par exemple : Kystes de Giardia
lamblia
ü Taille : 8 à 12 micron ;
ü Forme : ovale ;
ü Coque : peu épaisse à
double paroi ;
ü Noyau : 2 à 4 noyaux ovales ;
ü Couleur : jaune verte.
DEUXIÈME PARTIE : L'APPROCHE
PRATIQUE
TROISIÈME CHAPITRE. PRÉSENTATION DU LIEU
DE RECHERCHE
III.1 MILIEU DE RECHERCHE
L'hôpital général de référence
de kabinda est le milieu de notre recherche.
1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Comme nous venons de le parlé, les recherches pour cette
élaboration du présent travail ont été
effectuées à l'hôpital général de
référence de kabinda est situé au quartier YA KASONGO dans
la commune de KAJIBA, ville de kabinda, le chef lieu de la province de
LOMAMI en république démocratique du Congo.
Il est limité de la manière suivante :
v A l'Est par le quartier KABONDO ;
v A l'ouest par la communauté de
béatitude ;
v Au sud ouest par l'Institut technique médicale de
Kabinda ( ITM) ;
v Au sud par le camp des infirmiers( médecins) ;
v Au nord par la paroisse sainte marie.
2. HISTORIQUE
Cet hôpital à été construit vers les
années 1956-1957 grâce au financement du gouvernement de
gouvernement BELGE dénommé « FOND DU
ROI ».
Les travaux de construction ont été dirigés
par un certain entrepreneur Monsieur MIKIRIS qui malheureusement à cause
des événements de l'indépendance de la république
démocratique du Congo , n'avait pas pu achever les travaux de
construction. Monsieur BORREM( Italien paracheva tous les travaux de
construction.
L'inauguration avait eu lieu en 1962 et monsieur SEDERIT
fût le premier médecin directeur, suite à la crise que
connue l'hôpital vers les années 1980, cet hôpital fut
cédé au diocèse de KABINDA.
Une convention signée entre le gouvernement congolais et
la diocèse de Kabinda, cette dernière fait appel à la
communauté de Béatitudes pour la direction et la gestion
quotidienne de cet hôpital.
De 1977- 1978, l'hôpital traversa une longue période
de crise et commença à fonctionner difficilement.
Pour ce là, on avait envisagé qu'il soit
conventionné et gérer par le diocèse de kabinda, ce
dernier qui avait recruté aux membres au personnel médicaux
français. Les frères de l'agneau en 1982.
Brièvement nous vous présentons les successions des
médecins directeurs dans cet hôpital, depuis sa création
à nos jours :
Ø Docteur MIKEMOTO ;
Ø Docteur GIRIER André ;
Ø Docteur GABY ;
Ø Docteur LOICK ;
Ø Docteur Jérôme MAYOLE ;
Ø Docteur claire NOGIER ;
Ø Docteur Pascal CRAISSILLAC et
Ø La soeur Marie de la croix, en fonction jusqu'à
nos jours.
III.2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
III.2.1. POPULATION D'ETUDE
La population d'étude concerne deux catégories de
malades souffrant de troubles digestifs. Les malades non hospitalisés
consultant en externes et les malades hospitalisés consultant en
interne. Ainsi nous avons colligé 697 prélèvements dont
208 étaient positifs, les 489 cas ont été exclus ( cas
négatifs), parmi le nombre total du patients.
Parmi les patients inclus 109 cas représentent les malades
externes et 99 malades hospitalisés.
III.2.2. MATÉRIELS ETMETHODE
III.2.2.1.MATÉRIELS ET RÉACTIFS DE
LABORATOIRE
III.2.2.1.1. Matériels
Les matériels nécessaires pour faire un examen de
selles sont entre autres :
Ø Lame porte-objet ;
Ø Lamelle 20×20 mm ;
Ø Registre ;
Ø stylo ou crayon gras ;
Ø Plateau ;
Ø gants ;
Ø Récipient propre ;
Ø Baguette en verre ;
Ø Microscope optique.
III.2.2.1.2. Réactifs de laboratoire
Pour la réalisation de notre travail, nous avons
utilisé les réactifs suivants :
§ Solution physiologique ;
§ Solution de lugol .
III.2.2.1.2. Examen parasitologique des selles
Cet examen se déroule en 2 étapes :
macroscopiquement et microscopiquement .
1. EXAMEN MACROSCOPIQUE
L'examen macroscopique est un examen qui demande la vision, il ne
demande pas la présence de microscope.
Cet examen consiste à voir la couleur et la consistance de
selles.
Ø Couleur :
· Brune : couleur normale ;
· Jaune : présence de bilirubine ;
· Noire : présence de
sang digéré endogène et exogène ;
· Rouge : il s'agit de sang ;
Ø La consistance : elle
peut être :
o Mouillées, pâteuse (cas normal) ;
o Liquide ( diarrhée) ;
o Dure ( constipation).(1 CT. Joseph KAMANGA WA
KAMANGA, Cours de chimie clinique, ISTM Manono, 2013-2014, 2 ème graduat
HOSPI. P 72).
2. EXAMEN MICROSCOPIQUE
L'examen microscopique est un examen parasitologique qui permet
de voir le parasite à l'aide d'un appareil appelé microscope.
2.1. L'examen à frais avec l'eau
physiologique ( ou direct)
L'examen à frais est la méthode la plus simple car
elle met en évidence les formes végétatives ou
trophozoïtes et les formes kystiques des protozoaires et d'étudier
leurs mobilités.
Ø Techniques :
ü Un petit grain de matière fécale est
prélevé avec une baguette en verre et placé sur une lame
avec une goutte de solution physiologique enfin de faire une préparation
homogène.
Si les selles sont mouillées, prendre à
l'intérieur de l'échantillon. Si elles contiennent du mucus ou
son liquide, prélever dans le mucus sanguinolent.
ü Recouvrir la préparation à l'aide d'une
lamelle en évitant la formation de biles d'air ;
ü Examiner la préparation au microscope, en
utilisant les objectifs 10X ou 40X et réduire l'éclairage
en fermant le condenseur, diaphragme abaissé.
2.2. Examen après coloration au
lugol
Cet examen est utilisé pour identifier des formes
végétatives et kystiques de protozoaires( surtout l'amibe) dans
les selles. Permet encore de mieux visualiser certains éléments
d'identification : noyau ; caryosome.
§ Techniques
On suis les mêmes techniques que l'examen à frais
sauf que la goutte de solution physiologique est remplacé par une goutte
de lugol. L'objectif 40X.
§ Résultat
Cet examen colore les noyaux des protozoaires en brun, le
caryosome en noir.
III.2.2.2. MÉTHODE DE LA RECHERCHE
Nous avons fait recours à la méthode descriptive
transversale.
1. TYPE D'ETUDE
Notre étude est descriptivetransversale qui à
durée six mois( de janvier à juin 2022).
2. ÉCHANTILLONNAGE
Nous avons fait recours à une échantillonnage
aléatoire avec un objectif d'égalité des variables
étudiées. Notre échantillonnage était de 697
prélèvements.
3. TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES
Pour réaliser cette étude, nous nous sommes rendu
au laboratoire de l'HGR Kabinda pour rencontrer les responsables et les
expliquer les bien fondé de notre enquête.
Il s'agit de faire des analyses parasitologiques des selles.
Concernant le diagnostic parasitologique, nous avons fait
recours à l'examen direct ( à l'état frais) pour la
réalisation de cet travail.
C'est une méthode universelle et indiquée pour la
recherche des protozoaires, mais à conditions que l'infestation soit
suffisante.
Ni la méthode de lugol n'a été
utilisée.
III.2.3. CRITÈRES DE SÉLECTION
A. CRITÈRES D'INCLUSION
Font partir de cette étude tous les cas des
protozoairesintestinaux enregistrés et diagnostiqués au
laboratoire de l'HGR Kabinda du 01 janvier au 30 juin 2022 sans distinction
d'âge ni de sexe.
B. CRITÈRES D'EXCLUSION
Sont exclus de cette étude tout le cas contraire aux
critères ci-haut.
III.2.4. PARAMÈTRES D'ETUDES
En menant cet étude nous nous sommes fixés comme
paramètres d'étude :
§ Résultats parasitologique des
selles ;
§ Nombre de prélèvement ;
§ Sexe ;
§ Age ;
§ Protozoaires intestinaux
rencontrés ;
§ Type de consultation ;
§ Provenance ;
§ Mois de consultation ;
§ Signes cliniques.
III.2.5. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
Nous avons rencontré certaines difficultés au cours
de la réalisation de cette étude et se résument pour
l'essentiel :
Ø Insuffisance de ressources financières et
humaines ;
Ø Manque de temps suffisant pour exploiter les
archives ;
Ø Exigence de moyens financiers pour faire les analyses
et d'autres droits de stage de l'hôpital général de
référence de kabinda ;
Ø Manque de temps pour faire les examens enfin
d'éviter le faux négatif.
QUATRIÈME CHAPITRE. PRESENTATION ET
INTERPRÉTATION DES DONNÉES.
Notre travail à été réalisé
sur 697 patients hospitalisés et externes, elle a permi l'identification
de nombreuse espèces parasitaires de l'intestin de l'homme.
Parmi le 697 prélèvements de selles
analysés, 208 cas étaient positifs et 489 cas exclus de
l'étude.
Le détail de ces résultats est consigné dans
les tableaux suivantes:
TABLEAU 1. RÉPARTITION DES DONNÉES
SELON LES RÉSULTATS PARASITOLOGIQUE DES SELLES
Ce tableau montre le taux de positivité des protozoaires
intestinaux retrouveràl'examen parasitologique des selles.
Résultat des selles
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
Positif
|
208
|
29,8
|
Négatif
|
489
|
70,2
|
Total
|
697
|
100
|
Au regard de ce tableau nous constatons que l'EPS direct est
revenu positif pour 208 patients soit 29,8% de cas.
TABLEAU 2. REPARTITION DES CAS SELON LE NOMBRE DE
PRÉLÈVEMENT
Nombre des prélèvements
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
1
|
100
|
48,1
|
2
|
53
|
25,5
|
3
|
55
|
26,4
|
Total
|
208
|
100
|
Dans ce tableau, il ressort que la majorité des examens
parasitologiques des selles effectués étaient positifs
dès le premier examen avec 48,1% selon le nombre de
prélèvement effectués pour chaque patient.
TABLEAU 3: RÉPARTITION DE CAS SELON
L'AGE
Âge(ans)
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
0 - 10
|
72
|
34,6
|
11 - 21
|
20
|
9,6
|
22 - 31
|
46
|
22,1
|
32 - 41
|
31
|
14,9
|
42 - 51
|
16
|
7,7
|
52 - PLUS
|
23
|
11,1
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Au regard de ce tableau nous constatons que l'EPS est
demandé le plus souvent chez les patients âgés de 0
à 10 ans avec une proportion de 34,6% de cas.
TABLEAU 4: RÉPARTITION DE CAS SELON LE
SEXE
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
MASCULIN
|
123
|
59,1
|
FEMININ
|
85
|
40,9
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Ce tableau montre que l'EPS effectué chez les patients de
sexe masculin est supérieur que le sexe féminin, soit 59,1% de
cas sur 40,9%.
TABLEAU 5: RÉPARTITION DE CAS SELON LES
PROTOZOAIRES INTESTINAUX RENCONTRÉS
Protozoaires intestinaux
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
ENTAMOEBA HYSTOLITICA
|
71
|
34,1
|
ENTAMOEBA COLI
|
22
|
10,6
|
GIARDIA LAMBLIA
|
53
|
25,5
|
TRICHOMONAS INTESTINALIS
|
62
|
29,8
|
BALANTIDUIM COLI
|
0
|
0
|
ISOSPORA HOMINIS
|
0
|
0
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Il ressort de ce tableau que l' Entamoeba histolytica est plus
fréquent avec 34,1% de cas, suivi de trichomonas intestinalis avec 29,8%
de cas et en fin le Balantiduim coli et isospora hominis avec respectivement 0%
(0 cas) par chacun.
TABLEAU 6: RÉPARTITION DE CAS SELON LE TYPE DE
CONSULTATION
Type de consultation
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
EXTERNE
|
109
|
52,4
|
INTERNE
|
99
|
47,6
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les patients externes
représentent 52,4% de cas tandis-que les patients hospitalisés
avec 47,6%.
TABLEAU 7 : REPARTITION DE CAS SELON LA
PROVENANCE
Provenance
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
Hors ville de KABINDA
|
172
|
82,7
|
Ville de KABINDA
|
36
|
17,3
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Au regard de ce tableau nous constatons que 82,7% de cas
provenaient de la hors ville de kabinda contre 17,3% de la ville.
TABLEAU 8: RÉPARTITION DE CAS SELON LE MOISDE
CONSULTATION
Mois de consultation
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
Janvier
|
59
|
28,4
|
Février
|
46
|
22,1
|
Mars
|
24
|
11,5
|
Avril
|
42
|
20,2
|
Mai
|
21
|
10,1
|
Juin
|
16
|
7,7
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Il est à signaler dans ce tableau que la prévalence
des protozooses intestinales est élevée au mois de janvier et
février avec respectivement 28,4% et 22,1% de cas, et avril avec 20,2%,
mars 11,5%, mai 10,1% et juin avec 7,7% de cas.
TABLEAU 9 : RÉPARTITION DE CAS SELON LES
SIGNES CLINIQUES
Signes cliniques
|
Fréquence
|
Pourcentage %
|
Diarrhee
|
45
|
21,6
|
Douleurs abdominales
|
68
|
32,7
|
Vomissements
|
31
|
14,9
|
Constipation
|
28
|
13,5
|
Défécation douloureuse
|
24
|
11,5
|
Anorexie
|
12
|
5,8
|
TOTAL
|
208
|
100
|
Il ressort de ce tableau que les douleurs abdominales à
une prévalence plus élevée avec 32,7% de cas, suivi de la
diarrhée avec 21,6% de cas et l'anorexie est le signe le moins
fréquent avec un total de 5,8% de cas.
DISCUSSION ET COMMENTAIRES
Les parasitoses intestinales constituent un problème de
santé publique, touchant suivant la population de pays en voie de
développement et exposant ces derniers à une morbidité et
à une mortalité très élevées.
L'objectif de ce travail est d'évaluer la
prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au
laboratoire de l'HGR de Kabinda.
Une étude descriptivetransversaleà
été menée et a porté sur les résultats des
examens parasitologiques des selles.
Dans notre étude, nous avons analysé 697
prélèvements des selles, dont 208 cas étaient positifs
soit 29,8%. Ce taux semble supérieur à celui de Dieudonné
ROHINGAM qui avait relevé dans sa série une prévalence de
8,8% à la société de laboratoire d'analyse
biomédicales de GUINÉE 2008. Ce pendant, notre taux de
prévalence est inférieur à celui estimé par NTUMBA
KABONGO Emile (2012) à l'HGR KISANGA, qu'il était de 47,7%, ce
là peut expliqué par le nombre limite de
prélèvements (697 contre 273 prélèvements). Ces
taux peuvent se traduire par le manque d'éducation sanitaire, manque
d'hygiène et le mode de vie des populations.
La différence entre les prévalences des
protozoaires dans ces études peut être attribué aux
diversités régionales, en outre de la taille
d'échantillons et de la méthodologie employée pour
collecter les données.
Il est demandé de pratiquer trois (3) EPS pour
diagnostiquer une protozoose intestinale, mais les études
épidémiologiques se sont souvent limitées aux
résultats d'un seul prélèvement.
Dans notre étude, 26,4 % des cas ne sont positives
qu'après le troisième (3 ème) examen d'un seul
échantillon de selles sous-estimerait la prévalence.
Pour la répartition selon l'âge, nous avons
trouvé que la tranche d'âge la plus touchée est
situé entre 0 à 10 ans soit un taux de 39,6%, ce qui correspond
aux enfants. Cette tranche d'âge est plus touchée compte tenu de
l'insuffisance d'observation des règles d'hygiène alimentaire et
environnementale et celle du système immunitaire qui est peu actif
à cet âge.
Selon la répartition en fonction du sexe, nous
avons montré que le sexe masculin est le plus touché avec 59,1%
contre 40,9% chez le féminin.
Nous estimons que cette élévation de la
prévalence serait due aux habitudes hygiéniques et le nombre
important des bilans du travail qui sont le plus souvent
représentés par les hommes aussi mieux la nature e la
profession.
Par rapport aux protozoaires,l'Entamoeba histolytica
occupe la première place avec 34,1%, suivi de Trichomonas intestinalis
de 29,8%. Ce résultat concorde avec celui d' Abdel Malik GARBA GAMBARI
(50,8%). Le faible taux de l' Isospora et Balantiduim coli peut être
dû par manque des colorations spécifiques et qui ne sont
pratiquées qu'à la demande du clinicien.
Par rapport a la répartition de cas selon les types de
consultation, nous avons trouvé que 52,4% représente les
patients consultant en externe et 47,6% sont des patients hospitalisés
dans des différents services de l'hôpital. Ce résultat
s'explique par le fait que ces protozooses intestinales nécessitent pas
l'hospitalisation du patient.
On note 82,7% de cas provenaient de la hors ville de kabinda
contre 17,3% de la ville.
En rapport avec le mois de consultation nous remarquons
que les patients sont beaucoup plus infectés au mois de janvier et
février avec respectivement 28,4% et 22,1. Ces mois correspondent
à la saison des pluies, période ou les conditions sont les plus
favorables pour une infestation probable. Ce résultat concorde avec
celui d'Emile NTUMBA KABONGO (17,2%.). Ainsi on peut dire que les taux de
prévalence se différencient d'une ville àl'autre ;
pour chaque endroit on a un taux de prévalence qui dépend des
conditions environnementales telles que : de dépôt anarchique
des ordures ménagères une stagnation des eaux usées et le
manque d'hygiène collective et individuelle.
Par rapport à la répartition des signes
cliniques nous avons trouvé que les douleurs abdominales
représentent 32,7% de cas suivie de la diarrhée avec 21,6%.
CONCLUSION GENERALE
Pour clore, nous voici arrivés à la fin de ce
travail dont le thème est<<prévalence des
protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de
l'hôpital général de référence de
Kabinda>>.
Dans ce présent travail de notre recherche nous nous
sommes fixés pour objectif d'évaluer la prévalence des
protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR de
Kabinda. Comme Objectifs spécifiques :
· Identifier les différentes espèces en
cause ;
· Proposer une piste de solution.
Dans nos hypothèses, nous estimons que :
Ø La prévalence des protozooses intestinales est de
29,8%, elle est trop élevée dans cette structure sanitaire vue
les conditions d'assainissement et les conditions d'hygiène
rudimentaire ;
Ø Les types des pathologies à la base sont :
la diarrhée, le paludisme et peuvent occasionner la
malnutrition ;
Ø La tranche d'âge la plus touchée est
situé entre 0 à 10 ans soit un taux de 39,6%, ce qui correspond
aux enfants.
Pour y arriver, nous avons mené une étude
descriptive du type transversal allant du 01 janvier
au 30 juin 2022 avec une
échantillonnage aléatoire de 697 prélèvements de
selles dont voici nos principaux résultats :
1. La prévalence des protozooses intestinales
s'élève à 29,8% de cas ;
2. Selon le nombre de prélèvement, la
majorité des examens parasitologiques des selles effectués
étaient positifs dès le premier examen avec
48,1%.
3. La tranche d'âge de 0 à 10 ans était la
plus représentée avec 34,6% de cas.
4. Le sexe masculin était le plus
représenté avec 59,1% de cas contre
40,9%.
5. L'Entamoeba histolytica occupe une première place
avec 34,1% et l'Isospora hominis et Balantiduim coli occupent
les dernières places avec 0%.
6. L'externe était plus représenté avec
52,4% de cas contre 47,9% de l'interne.
7. Le hors ville représente 82,7% de
cas contre 17,3% de la ville.
8. Les mois de janvier et février étaient plus
représentées respectivement avec 28,4% et
22,1% de cas.
9. Les douleurs abdominales est plus représenté
avec 32,7%.
Au regard de ces constatations qui découlent de nos
enquêtes, nous pouvons dire que nos hypothèses sont
confirmées .
Surtout par rapport à la prévalence qui est non
négligeable.
SUGGESTIONS
A la lumière de ce qui précède, nous
suggérons ce qui suit :
v A la population :
· d'observer les règles d'hygiènes
alimentaires ;
· Faire de lavage de mains voir même
alimentaire ;
· D'utiliser les eaux filtrer pour la boisson ;
· Construire des latrines;
· Avoir les ordures.
v Aux autorités académiques
o Enrichir le bibliothèque pour trouver d'autres
références.
v Aux autorités sanitaires :
§ Traiter tous les sujets infectes et les porteurs
sains ;
§ Donner l'éducation sanitaires au niveau de la
population par les medias.
v Au gouvernement :
ü Construire des latrines dans les lieux publics ;
ü Déployer les techniciens de laboratoire dans des
structures médicales pour une adéquate diagnostique des
maladies ;
ü Former et perfectionner les personnels de
santé ;
ü Encourager et renforcer les prestataires de
laboratoire.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. COURS
1. Franck KAPITA, cours de parasitologie médicale, G1
laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020, inédit.
2. CT. EJIBA NKOLOMONYI Edo, cours d'IRS G2 Labo, ISTM,
2020-2021, inédit.
3. CT Félicienne KIBAMBE NYONGONI, cours d'hygiène
et environnement, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020.
4. CT. Joseph KAMANGA WA KAMANGA, Cours de chimie clinique, ISTM
Manono, 2013-2014, 2 ème graduat HOSPI.
2. TFC ET MEMOIRE
3. 1. TFC. Dieudonné ROHINGAM. Fréquence des
parasitoses intestinales dépistées à la
société de laboratoire d'analyse de GUINNE. UNIGAB.2008.
2. TFC. NTUMBA KABONGO EMILE. Prévalence des parasitoses
intestinales chez les enfants de 0 à 10 à l'HGR kisanga,
UNILA.2012.
3. Mémoire online. Abdel Malik GARBA GAMBARI.
Prévalence des parasitoses intestinales et connaissances attitudes
pratiques des population périurbaines face aux parasitoses intestinales
cas du canton d'adidogolé au Togo, UNILOTO. 2013.
4. TFC. NINO NGBABO Serge. Prévalence des parasitoses
intestinales au centre de santé BOYOMA, UNIKIS.2008.
4. OUVRAGES
1. OMS. Parasitologie médicale : techniques de
laboratoire. Genève. 1993.
2. Bernard et Geneviève pierre, dict méd pour les
régions tropicales, PUF, 1987.
3. La rousse, dict français, livres pour les grand lacs,
2008.
5. WEBOGRAPHIE
1. http/www.wikipedia.fr. protozooses intestinales.com.
consulté le 17/05/2022.
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