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Télévision et vulgarisation des pratiques agricoles innovantes au Burkina Faso: proposition d'émissions télévisuelles


par Yamnoma Geoffroy ZONGO
Université Senghor d'Alexandrie - Master 2 en développement / Spécialité: Communication et médias 2019
  

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Introduction

Le Burkina Faso, pays de 270 764 km2 est situé au coeur de l'Afrique occidentale. Ancienne colonie française, le pays est enclavé et entouré par six pays que sont le Mali, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Niger. Sa population est estimée à 20 252 523 d'habitants en 2018 dont plus de 52% sont des femmes. Selon les dernières estimations en 2017, l'agriculture représente encore 86 % de la population active3. L'activité agricole constitue la principale source de revenus des habitants. Pour certains, il s'agit d'une agriculture de rente ; par contre, pour d'autres, c'est une agriculture de subsistance. Ce secteur, selon les données de la FAO, apporte la plus grosse part du PIB national, soit 35 à 40% par an. En 2016 par exemple, la croissance du PIB agricole est estimée à 5,9%4. Cependant, au cours de ces deux dernières décennies, le pays connait d'énormes déficits alimentaires qui se caractérisent par des récoltes saisonnières en deçà des attentes. Plusieurs causes seraient à l'origine de ces récoltes déficitaires. Sur le plan naturel, le phénomène des changements climatiques dont souffre toute la planète n'épargne pas le Burkina Faso. Dans un pays où l'activité agricole est le pilier principal de l'économie, le réchauffement climatique qui occasionne la sécheresse et le déboisement a un impact négatif sur le rendement agricole. « Les études montrent que plus de 80% des dégâts et pertes causés par la sécheresse sont liés au secteur agricole dans les pays en développement »5. Les pluies sont de plus en plus rares et la pluviométrie décroissante d'année en année. A cela s'ajoute l'action de l'homme sur la nature : les feux de brousse, les coupes abusives du bois, la déforestation, les pratiques dégradantes du sol, etc.

Cette situation n'a pas laissé indifférents les décideurs politiques, le monde de la recherche et les agriculteurs eux-mêmes. Des rencontres et fora nationaux sont organisés chaque année par le ministère de l'agriculture. A cela, il faut ajouter la journée nationale du paysan qui a lieu tous les deux ans. En outre, les institutions de recherche et les universités font des travaux assez remarquables pour proposer des solutions au problème de déficit de récoltes. Des innovations sont mises au point sous la houlette du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et mises à la disposition de la direction générale de l'Agence nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et des innovations (ANVAR) pour la phase de vulgarisation.

Le constat est que les résultats de la recherche sont très peu connus à tel point que plusieurs personnes pensent toujours à l'instar du président français le Général De Gaulle, repris par le capitaine Thomas SANKARA que « des chercheurs qui cherchent nous en avons, mais des chercheurs qui trouvent nous en cherchons6 ». Cette assertion est pourtant dépassée car les chercheurs burkinabè font des trouvailles très bénéfiques pour répondre aux besoins des

3 https://www.populationdata.net/pays/burkina-faso/, consulté le 28 octobre 2018 à 20h57.

4 http://www.commodafrica.com, consulté le 21 janvier 2018 à 20h08.

5 DA SILVA José Graziano, directeur général de la FAO, in « Afrique agriculture », N0 420 - Septembre-Octobre 2017, p.03.

6 https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89, consulté le 17/11/2018 à 00h50mn

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populations dans plusieurs domaines. Seulement, ceux-ci ne communiquent pas suffisamment ou les institutions chargées de communiquer sur les résultats de la recherche ne jouent pas pleinement leur rôle. Un constat que déplore Bakari TRAORE de la Direction générale de la recherche scientifique et de l'innovation (DGRSI) « parce que le savoir ne vaut que lorsqu'il est transmis et cela à travers la communication7 ». Également, de nombreux agriculteurs utilisent les résultats de la recherche sans connaître la provenance. On peut évoquer par exemple le cas des semences améliorées sans lesquelles il serait pratiquement impossible de faire de l'agriculture au Nord du Burkina Faso.

Pour le cas de notre étude, les nouvelles pratiques agricoles sont méconnues par les acteurs, même si souvent ils en bénéficient directement ou indirectement. Les pratiques archaïques non adaptées aux besoins du moment continuent de prendre le dessus sur les nouvelles. Malgré les pratiques innovantes qui tiennent compte des aléas climatiques et des austérités pluviométriques, les agriculteurs continuent d'appliquer les anciennes méthodes. Les médias privés et publics ne jouent pas pleinement leur rôle de service d'information, de sensibilisation et d'éducation des producteurs agricoles. Leur contribution et leur implication à l'amélioration des activités agricoles ne sont pas perceptibles à travers leur grille de programme. La télévision, qui est aujourd'hui un outil de communication non négligeable au sein de plusieurs ménages, peut servir de canal pour toucher la majorité des 86% des Burkinabè pratiquant l'agriculture afin de leur permettre de mieux s'informer sur tout ce qui contribuerait à améliorer leur rendement agricole.

En effet, selon une étude menée en 2005 par l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), 68,3% des ménages possèdent un poste téléviseur qui fonctionne bien8. Une autre enquête menée par Africascope, couvrant la période allant de septembre 2017 à juin 2018 et publiée en novembre 2018 montre que « 93% de la population burkinabè âgée de 15 ans et plus écoute la télévision par jour, avec une moyenne de 207 minutes9 », soit 3h27mn. Pendant longtemps, la radio a été un moyen privilégié pour la vulgarisation à cause de son accessibilité, de son utilisation ambulante et de la facilité à la déplacer. Mais elle a montré ses limites dans le domaine de l'agriculture au regard du manque d'images illustratives. Elle n'arrivait plus à convaincre ; le son seul ne suffit plus pour rendre crédibles les messages de vulgarisation à cause de leur ambiguïté, de leur polysémie ainsi que de la mauvaise compréhension et des diverses interprétations de certains messages de la part de plusieurs agriculteurs. Aujourd'hui, la télévision bouscule la radio en termes d'audience au Burkina Faso. Cela a contraint plusieurs promoteurs de radios privées, surtout les plus écoutées, de créer des télévisions afin de pouvoir avoir une autre cote d'audimat très importante. Ainsi, en fin d'année 2018, on dénombre environ quatre radios qui ont ouvert ou qui sont en cours d'ouverture de chaînes de télévision. Chacune d'elle diffuse ou diffusera souvent des émissions simultanément avec leurs radios mères. Il s'agit des radios :

7 http://lefaso.net/spip.php?article57238, consulté le 17/11/2018 à 00h56mn.

8 http://www.insd.bf/n/nada/index.php/catalog/11/datafile/F1/V36, consulté le 18/06/2018 à 15h50mn.

9 http://netafrique.net/televisions-les-plus-suivies-au-burkina-bf1-bouscule-la-rtb/, consulté le 14/11/2018 à 22h27mn.

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Savane FM, Wat FM, Oméga FM et Ouaga FM. En effet, la récente étude menée par Africascope révèle que la radio et la télévision sont les deux médias les plus largement consommés. Elle précise surtout que « 94% de la population burkinabè écoute la radio avec une moyenne de 228 minutes par jour10» soit 3h48mn, tandis que la télévision est à 1% de moins que la radio. A travers l'image et le son, les agriculteurs peuvent accéder facilement à l'information et se comporter en conséquence pour ce qui concerne leur mode de production. La présente étude vise à cerner le cadre dans lequel la télévision pourrait contribuer à la vulgarisation des pratiques culturales innovantes auprès des agriculteurs.

Le questionnement qui découle de cette analyse est : Quelle est la contribution de la télévision à la promotion d'une agriculture moderne, adaptée et durable au Burkina Faso ? Quelles peuvent être les causes de la faible implication de la télévision à la vulgarisation agricole ? Qu'est-ce qui justifie la faible utilisation des techniques agricoles innovantes par les agriculteurs ? Comment développer une acceptabilité des pratiques agricoles innovantes par les agriculteurs à travers la télévision ? Pour répondre à ces questions, nous avons utilisé des données qualitatives et quantitatives issues des sources bibliographiques et d'internet. Ce sont des données qui nous permettront de mieux cerner les contours de la question sur la base des études antérieures ayant déjà abordé la thématique de la communication, des techniques et des moyens de vulgarisation agricole.

Des entretiens directs ont été faits également auprès des personnes ressources dans le milieu de la communication, des médias, notamment la télévision et des chercheurs intervenant dans les actions de développement agricole pour le compte des instituts de recherche. De même, un questionnaire a été administré à des responsables d'associations ou de groupements de producteurs agricoles. Il nous a permis de collecter des informations à même de mieux comprendre et d'analyser les raisons liées à certains comportements des acteurs agricoles et de faire des propositions de résolutions de leurs préoccupations.

Notre travail est divisé en cinq grands axes. Le premier est consacré à l'analyse du rôle et de la place de la télévision dans la diffusion des informations liées à l'agriculture au Burkina Faso. Il englobe la problématique de l'étude, le contexte et la justification, les hypothèses de la recherche et l'intérêt de l'étude. Dans le deuxième axe, il s'agit de la délimitation des cadres théorique et conceptuel dans lesquels s'inscrit notre travail. Cette démarche consiste à circonscrire l'étude à travers le choix de quelques théories de la communication dans lesquelles s'inscrit l'étude, une revue de littérature, la définition des concepts clés et les différentes approches utilisées. Le troisième axe est réservé à la méthodologie de la recherche. Cette partie montre les techniques et les outils que nous avons utilisés pour la collecte des données. On y trouve également les justifications du choix du champ de l'étude et de l'échantillon ainsi que les limites liées à la recherche. Le quatrième grand axe de l'étude est consacré à la présentation des résultats

10 http://netafrique.net/televisions-les-plus-suivies-au-burkina-bf1-bouscule-la-rtb/, consulté le 14/11/2018 à 22h27mn.

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obtenus à l'issue de la collecte des données. Après avoir fait une analyse des résultats, nous avons proposé des recommandations en vue de résoudre le problème de la faible implication des médias dans la vulgarisation des pratiques agricoles et celui de la faible exploitation des connaissances et des innovations agricoles par les producteurs. De ces propositions de solutions, dans la cinquième partie, découle un projet professionnel que nous voulons réaliser au Burkina Faso. Il s'agit de trois émissions sur des thématiques liées à l'agriculture pour diffusion par trois chaînes de télévision dont la couverture s'étend au moins sur l'ensemble du territoire national burkinabè.

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I. Rôle et place de la télévision dans la diffusion des informations liées à l'agriculture au Burkina Faso.

Toute information s'adresse à un public peu importe le moyen par lequel elle est diffusée. Au sujet de la télévision comme médium, François JOST estime que son invention « n'a fait que concrétiser des aspirations ancestrales de l'homme, être où il n'est pas, voir à distance11. » Les informations sur l'agriculture diffusées par la télévision répondent certainement aux aspirations des acteurs du domaine. Mais, le constat au Burkina Faso est qu'elles sont faiblement disponibles.

I.1- La problématique de l'étude : faible contribution de la télévision à la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles

Selon la FAO, au début du deuxième millénaire, les produits de l'agriculture, de la chasse, de la pêche et de la foresterie assuraient la subsistance de 2,57 milliards d'âmes, soit 42% des habitants de la terre12. L'agriculture demeure le pilier de l'économie de la plupart des pays industrialisés et des pays en développement.

Classé parmi ceux en développement, le Burkina Faso a enregistré durant la décennie 2000, une contribution de l'agriculture à hauteur de 35 à 40 % au PIB, avec une tendance observée à la hausse entre la fin des années 1980 et le début des années 2000. Mais le taux de croissance du secteur a été très inconstant, et la productivité a été faible et stagnante. Les équipements agricoles demeurent encore extrêmement rudimentaires. Moins de 15 % des surfaces cultivées sont irriguées. Celles-ci sont situées principalement dans les périmètres aménagés par les programmes publics des grandes plaines, comme celles des vallées du Sourou (affluent du Mouhoun [Volta noire], seul grand cours d'eau permanent du pays, au Nord-Ouest) et du Kou (près de Bobo-Dioulasso dans le Sud-Ouest), ou encore avec le barrage de Bagré au Centre-Est). L'agriculture burkinabè est donc essentiellement de subsistance, pluviale et extensive.13 En 2018, la campagne agricole a « été caractérisée par des attaques de chenilles légionnaires, d'oiseaux granivores (...) et d'irrégularité spatiotemporelle de la pluviométrie marquées par des séquences sèches prolongées »14. On note, ainsi, que les rendements des différentes spéculations ont été impactés négativement. Cela a entrainé une baisse de la production céréalière de 11, 65% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et un déficit du bilan céréalier de 477 448 tonnes soit 12% des besoins de consommation alimentaire de la population burkinabè. Les obstacles liés à une bonne campagne agricole sont levés à partir du moment où des solutions existent mais malheureusement classées dans les tiroirs des chercheurs et des instituts de recherche pour le développement

11 JOST, François. Comprendre la télévision et ses programmes. Paris, 2016, p. 38.

12 http://www.fao.org/docrep/008/a0015f/a0015f03.htm, consulté le 08/10/2018 à 21h41

13 HERRERA, Rémy, et Laurent ILBOUDO, Les défis de l'agriculture paysanne : le cas du Burkina Faso, in https://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe, consulté le 31/10/2018 à 23h15.

14 Jacob OUEDRAOGO, ministre de l'Agriculture du Burkina Faso, http://www.gouvernement.gov.bf/, consulté le 31/10/2018 à 23h43.

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(INERA par exemple). Les résultats de la recherche sont faiblement connus par les agriculteurs. Seuls quelques-uns qui ont la chance de participer à certaines rencontres (foires, fora, JNP, formations, etc.) sur l'agriculture et les innovations et ceux qui bénéficient souvent de l'accompagnement direct des agents vulgarisateurs (du ministère en charge de l'agriculture) ont des notions parfois insuffisantes et non approfondies sur les techniques agricoles innovantes. Leurs sources d'information en milieu rural sont principalement la radio et la télévision. Pourtant, en dehors de la radio dont la grille de programme contient quelques fois des rubriques adressées au monde rural, les télévisions nationales, régionales et privées offrent très rarement des espaces dédiés à l'agriculture dans leurs programmes. La langue constitue aussi une barrière car, la majorité des agriculteurs ne comprend pas le français, langue de diffusion de quelques programmes circonstanciels des chaînes de télévision. Par conséquent, les agriculteurs, dont la plupart vivent en milieu rural, ne sont pas informés de nouvelles variétés de semences améliorées, de nouvelles techniques agricoles adaptées aux effets des aléas climatiques et pluviométriques, des innovations agricoles en général. Nous pouvons déduire que la télévision ne joue pas son rôle de service d'intérêt public pour les plus de 86% de Burkinabè qui constituent la population agricole active du pays. En effet, un média, qu'il soit de propriété publique ou privée, a une mission fondamentale : mission de service public, c'est-à-dire qu'au nom du droit à l'information, tout public a droit aux services offerts par les médias. A cet effet, le code de l'information du Burkina Faso stipule que « le droit à l'information fait partie des droits fondamentaux du citoyen burkinabè15. » Ce service est public car dès lors qu'une information est censée servir l'intérêt général, elle doit être diffusée, adressée au public ; elle doit être désormais mise sur la place publique. Que font les médias burkinabè pour rendre publiques les informations sur les innovations agricoles ? Notre étude s'intéresse plus à la télévision. Quelle est l'implication de la télévision dans la diffusion des informations liées à l'agriculture au Burkina Faso ?

I.2- Le contexte et la justification : état des lieux de l'implication de la télévision

Le flux des informations sur les chaînes de télévision provient généralement plus des villes que des campagnes. En dehors de quelques faits divers ou événements socio-économiques ou politiques auxquels les médias sont quelques fois invités, il est très fréquent que le monde rural ne soit pas au menu des télévisions burkinabè.

I.2.1. La télévision et le monde rural

La télévision nationale et les télévisions privées concentrent plus l'essentiel des informations à des sujets des villes, notamment celles des deux grandes villes que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso où elles ont (pour certaines d'entre elles) des relais. Le monde rural semble délaissé, les agriculteurs des campagnes sont des consommateurs passifs de ces médias. Ils ne sont pas impliqués et ne se sentent pas concernés par les informations qui y sont diffusées. Très rarement

15 Loi N° 56/93/ADP (JON°05 1994) portant Code de l'information au Burkina Faso, Article 1er.

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ils voient leurs quotidiens, leurs réalités paysannes montrés à la télévision. Tant qu'une autorité ne se déplace pas vers eux ou qu'un projet ne veuille s'installer dans leur zone, ils n'ont pas la chance que leur vie communautaire, leurs activités et les modes de travail soient évoqués sur les antennes des télévisions.

Pour ce qui concerne l'information liée aux techniques novatrices sur l'agriculture, elle n'est pas mise à la disposition du public cible, des bénéficiaires et du grand public. Elle est restée le plus souvent entre les mains de quelques paysans (le plus souvent bien nantis) qui ont des facilités d'accès à l'information depuis sa source et entre les chercheurs et les innovateurs dont la fonction est de trouver des solutions. Quant aux médias, leur rôle est de contribuer à la vulgarisation. Le monde rural, les agriculteurs ne trouvent pas leur compte dans les programmes télévisuels. Ils ne sont pas informés de l'existence de nouvelles techniques agricoles. Les télévisions parlent très rarement de l'agriculture.

I.2.2. L'agriculture dans le programme de quelques télévisions

Nous avons eu des entretiens avec des responsables de trois télévisions. Cela nous a permis de savoir que la question de l'agriculture est occasionnellement évoquée dans les programmes.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon