Université Paris Nanterre
UFR Sciences Sociales et Administration
Master 2 Sciences humaines et sociales, mention Histoire,
parcours Histoire des civilisations méditerranéennes,
européennes et moyen-orientales
Religion et société au temps des
Lumières : l'exemple des religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris
Caroline Cornu
sous la direction de Laurence Croq
Plan Turgot (1734-1739)
Jury : Laurence Croq
Martine Sonnet
Année universitaire 2017/2018
Remerciements
Je souhaite tout d'abord remercier Madame Laurence Croq pour
avoir accepté de diriger ce mémoire, pour sa disponibilité
et ses conseils.
Je tiens également à remercier mon employeur
qui a aménagé mon emploi du temps quand cela s'avérait
nécessaire afin de me permettre de réaliser ce travail.
Enfin, je remercie ma famille et mes amis ainsi que mes
collègues pour leurs encouragements.
Religion et société au temps des
Lumières : l'exemple des religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris
Table des matières
Introduction 12
Chapitre 1 : Le recrutement
des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame au XVIII
e
siècle à Paris
15
I Sources 15
I.A Méthode de recherche et
limites 15
I.B Contrats de profession :
rédaction 17
II Vocations 19
II.A Anciennes pensionnaires et
recherche du salut 19
II.B L'exemple familial 21
II.C La perte d'un ou des parents
22
II.D Le cas exceptionnel d'une
entrée en religion après un veuvage 23
II.E Causes diverses 23
III Les conditions requises par le
couvent et la législation : la théorie 25
IV Résultat du recrutement
26
IV.A Un effectif globalement
stable durant le XVIII
e
siècle 27
IV.B Mais un taux d'échec
important à l'issue du noviciat dans les années 1770 29
IV.C Une augmentation de
l'âge à la profession durant le XVIII
e
siècle 30
IV.C.1 Méthode 30
IV.C.2 Un recrutement plus
tardif, de vingt-et-un à vingt-cinq ans au XVIII
e
siècle 31
V Les dots de religion au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame 32
V.A Constitution des dots et
limitations légales 32
V.B Des dots de religion
reflétant la hiérarchie sociale 35
V.C Comparaison entre les dots de
religion et les dots de mariage des femmes issues du même groupe social
36
V.C.1 Méthode 36
V.C.2 Des dots de religion
inférieures aux dots de mariage 36
V.D Des dots sans
conséquences sur la carrière des religieuses 37
VI Conclusion 38
Chapitre 2 : Carrière
des religieuses et vie intérieure du couvent 40
I Déroulement de la
carrière d'une religieuse 40
I.A Des fonctions de direction
soumises à élection 40
I.A.1 La supérieure et ses
devoirs envers la communauté 41
I.A.2 Rôle de l'assistante
42
I.A.3 Rôle et organisation
du conseil 42
I.A.4 L'intendante des classes,
un poste important dans un couvent dédié à
l'éducation 42
I.A.5 La secrétaire et les
disquisitrices : un rôle administratif 43
I.B Être électrice
et éligible selon les règles 43
I.C Déroulement des
élections 44
I.D Des fonctions non soumises
à l'élection 46
II Les influences sur la
carrière des religieuses 47
II.A L'influence de
l'expérience : devenir supérieure à l'issue d'un
apprentissage 47
II.B Des familles présentes
dans le conseil sur plusieurs décennies 48
II.C Les élections :
un choix collectif mais sous la tutelle du clergé 50
II.D Le jansénisme
53
III L'accueil de
« grandes pensionnaires » et de pensionnaires en classe
56
III.A Les « grandes
pensionnaires » 56
III.B Une carrière
consacrée à l'éducation des filles 58
III.B.1 La pension de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris, les raisons du choix des
familles 58
III.B.2 Une possible diminution
des effectifs 59
III.B.3 Organisation de
l'éducation du pensionnat 60
IV Espérance de vie des
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame 62
V Conclusion 63
Chapitre 3 : Les religieuses
du couvent de la Congrégation de Notre-Dame, rue
Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, pendant la période révolutionnaire
65
I De 1789 à l'automne
1792 : avant la fermeture de la communauté 66
I.A La continuité provisoire
de la vie en communauté : ses difficultés 66
I.B Les résistances au
changement 69
I.B.1 Les résistances
collectives 69
I.B.2 Quitter le
cloître : un choix individuel mais également une exception
70
I.B.3 Le choix de la vie en
communauté 72
II Depuis 1792 :
après la fermeture du couvent 73
II.A De l'automne 1792 à
l'été 1794 : la vie en communauté illégale
73
II.A.1 La continuation
illégale de la vie en communauté à Rungis 74
II.A.2 La recherche d'un
engagement politique et d'un lien avec un émigré 79
II.A.3
L
a reprise de l'activité
enseignante 80
II.A.4 La tenue de messes
clandestines 81
II.B De l'été 1794
à 1807 : de la séparation de la communauté à
l'achat de nouveaux bâtiments conventuels 82
II.C Une trajectoire
individuelle : la converse Angélique Boufflers dite de
Sainte-Agathe 84
III Conclusion 85
Conclusion 87
Annexes 89
Sources 214
Bibliographie 229
Table des annexes
Index des tableaux
Tableau 1: Contrats de profession 89
Tableau 2: Liens de parenté (avérés et
probables) des religieuses avec d'autres religieux 91
Tableau 3: Religieuses ayant au moins un parent
décédé au moment de leur profession d'après les
contrats et les documents notariés familiaux 94
Tableau 4: Dates de naissance, date de la profession et
âge au moment de la profession des religieuses aux XVIIe et
XVIIIe siècles 96
Tableau 5: Constitution des dots à partir des contrats
de profession 100
Tableau 6: Sommes totales des dots au XVIIIe
siècle 103
Tableau 7: Dots données au XVIIe
siècle 105
Tableau 8: Dot des religieuses occupant des fonctions soumises
à élection (supérieure, conseillère, intendante des
classes) 106
Tableau 9: Origine sociale et lien de parenté des
personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des
contrats de profession) 109
Tableau 10: Dots des religieuses au XVIIIe
siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne
présentant la religieuse au couvent ou des parents 113
Tableau 11: Comparaison entre les dots de mariage
données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires
du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle 114
Tableau 12: Résultats des élections de la
supérieure, du conseil et de l'intendante des classes au
XVIIIe siècle 115
Tableau 13: Résultats des élections de la
secrétaire et des témoins des élections de la
supérieure et du conseil au XVIIIe siècle 119
Tableau 14: Carrières des religieuses ayant une parente
également religieuse dans ce couvent 121
Tableau 15: Carrière de Marguerite Des Queulx dite de
Saint-François 123
Tableau 16: Carrière de Madeleine Castelet dite de
Sainte-Scolastique 123
Tableau 17: Carrière de Marie-Anne-Françoise
Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie 125
Tableau 18: Interventions de l'archevêque de Paris dans
le résultat des élections 126
Tableau 19: Résultat de l'élection de la
supérieure du 22 mai 1775 127
Tableau 20: Nombre de voix obtenues par la religieuse
janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux
élections au titre de supérieure 128
Tableau 21: Les "grandes pensionnaires" en appartement au
XVIIIe siècle 129
Tableau 22: Les pensionnaires en classe au XVIIIe
siècle 132
Tableau 23: Age au décès des religieuses ayant
vécu dans ce couvent à Paris au XVIIe siècle
selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes" 134
Tableau 24: Age au décès des religieuses ayant
vécu dans ce couvent à Paris au XVIIIe siècle
selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes" 136
Tableau 25: Revenus et dépenses de 1784 à
Pâques 1785 et en 1786 139
Tableau 26: Chronologie des événements
concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis
reconstituée à partir du dossier du Tribunal
révolutionnaire 141
Index des graphiques
Graphique 1: Nombre de contrats de profession
retrouvés par années au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame au XVIII
e
siècle sur un total de 24 contrats
142
Graphique 2: Religieuses ayant le droit de vote
actif à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIII
e
siècle reconstitué à
partir des registres d'élection LL1635 et LL1636 143
Dictionnaire biographique des religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe
siècle
Angaliours (d') Françoise (nom religieux inconnu) (env.
1743 - après 1790) 144
Bardon Angélique-Marguerite dite de
Sainte-Thècle (s.d.- 19 juin 1719 au couvent de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris) 144
Barry Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1749 -
après 1790) 145
Bentier Madeleine (nom religieux inconnu) (env. 1737 -
après 1790) 146
Berain Louise-Madeleine dite de Sainte-Madeleine ( env.
1713 - après 1794) 146
Berault Catherine dite de Saint-Denis ( env. 1664 - 3
août 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 147
Berthault Marie-Anne dite de Sainte-Mélanie (env. 1745
-après le 25 mars 1792) 148
Blanchet Nicole-Renée dite de Saint-Maximilen (s.d. -
s.d.) 149
Brinon (de) Anne (s.d. - 13 avril 1701 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris) 150
Bobusse Jeanne-Catherine dite de SainteThècle (s.d. -
s.d.) 150
Bobusse Marie-Anne dite de Saint-Augustin (env. 1719 - 30
janvier 1792 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
151
Boignard ou Boynard Marie-Anne dite de Sainte-Geneviève
(s.d. - s.d.) 152
Boinard/Boynard Louise dite Marie-Angélique (env. 1648
- 11 mars 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 152
Boufflers Angélique dite de Sainte-Agathe (env. 1741 -
14 avril 1797 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 153
Boullier Marie-Geneviève dite de Saint-Jean (s.d. -
mars 1778 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
154
Bourdet Catherine dite du Saint-Sacrement (env. 1643 - 10
janvier 1712 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
154
Caboucet Marie dite de Sainte-Marthe (env. 1650 - 22
février 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 155
Cagnié Hélène dite Thérèse
de la Résurection (env. 1659 - 19 janvier 1717 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris) 155
Camuset Marie-Michelle dite Marie de Saint-Bernard (env. 1641
- 16 avril 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 156
Castelet Madeleine dite de Sainte-Scolastique (s.d. - 13 avril
1763 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 157
Cellier Anne dite de Saint-Joseph (env. 1647 - 19 mai 1724 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 157
Chauvelot Barbe dite de Sainte-Rosalie (env. 1754
-après 1794) 158
Cheval-de-Saint-Hubert Marie-Thérèse dite de
(env. 1747 - après 1794) 159
Chuppin Thérèse dite de Saint-Benoît (env.
1669 - 1er août 1749 au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris) 160
Colasse Marie-Louise dite de la Résurrection (s.d. -
s.d.) 160
Cornu Jeanne dite de Saint-Bruno (env. 1768 -après
1794) 161
Danguillecourt Marie-Françoise (env. 1744 -
après le 25 mars 1792) 162
Des Queulx Marguerite dite de Saint-François (env. 1657
- 3 septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 163
Desteaut Marie-Anne dite de la Nativité (s.d. - s.d.)
163
Dozemback Catherine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.)
164
Duhamel Henriette-Marie dite de Saint-André (env. 1754
- après le 25 mars 1792) 164
Du Ménil Marie dite de Saint-Alexis (env. 1668 - 11 mai
1732 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 165
Duplessis-de-Montigny Madeleine-Louise dite de Sainte-Victoire
(s.d. - s.d.) 166
Dupré Françoise dite Marie-Françoise
(env. 1631 - 5 décembre 1705 au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris) 166
Dupuis N. dite Gertrude de la Présentation (env. 1620 -
9 décembre 1703 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 167
Duval Anne dite de Saint-Joseph (env. 1627 - 9 janvier 1706 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 167
Favet Marie-Jeanne dite de Sainte-Agathe (s.d. - s.d.) 168
Fornier Louise dite Louise-Marie ( env. 1632 - 9 juin 1707 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 168
François
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle dite de Saint-François
(s.d. - s.d.) 169
Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie (env. 1738 -
après le 25 mars 1792) 169
Gobillon Marie-Jeanne dite de Sainte-Constance (env. 1727 -
après le 25 mars 1792) 171
Gosmond Marie-Anne dite de Sainte-Euphémie (s.d. -
après mars 1790) 171
Gosseaume Elisabeth dite de Saint-Bernard (s.d. - 26 juillet
1787 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 172
Haboury Marie-Madeleine dite de Saint-Etienne (env. 1645 - 30
janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
173
Hardouin Jeanne dite de Saint-François-Xavier (env.
Février 1666 - 14 novembre 1718 au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris) 173
Haute-Maison (de la) Marie-Anne dite Marie Anne de l'Enfant
Jésus (env. 1658 - 31 janvier 1737 au couvent de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris) 174
Jouvet Claire Françoise dite de Sainte-Anastasie (env.
1736 - après le 25 mars 1792) 175
La Borde Catherine-Elisabeth dite de Sainte-Mélanie
(env. 1726 - 5 mai 1747 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 175
La Place Marie-Françoise dite de l'Assomption (s.d. -
s.d.) 177
Landrin Madeleine dite de la Passion (env. 1645 - 17 janvier
1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 177
Le Bas Jeanne-Bénigne dite de Sainte-Catherine (s.d. -
s.d.) 178
Leguillet ou Leguillez dite de la présentation (s.d. -
s.d.) 178
Le Maître Marie (nom religieux inconnu) (env. 1756 -
après le 25 mars 1792) 179
Lemoine Marie-Anne dite de la Visitation (env. 1658 - 15 avril
1700 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 179
Le Prince Marie-Françoise dite de Sainte-Monique (s.d.
- 28 février 1770 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 180
Le Prince Marie-Madeleine dite de Sainte-Hélène
(s.d. - s.d.) 182
Lepy Michelle dite de Saint-Stanislas (s.d. - 9 février
1756 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 183
Le Roy Marguerite dite Angélique de Saint-Augustin
(s.d. - 6 juin 1733 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 183
Le Roy Marie-Geneviève dite de Sainte-Agnès
(env. 1661 - 4 mai 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 184
Liennard Anne-Louise-Elisabeth dite de Saint-Joseph (env. 1737
-après le 25 mars 1792) 184
Masson Geneviève dite de la Visitation (s.d. - s.d.)
185
Marchand Martine-Catherine dite de Saint-Basile (s.d. - s.d.)
185
Ménage Marie-Marguerite dite de Sainte-Cécile
( env. 1724 - après 1794) 186
Merry Geneviève dite de Saint-Eustache (env. 1631 - 15
janvier 1711 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
186
Monsigot Catherine-Jeanne dite Catherine de Saint-Jean (env.
1664 - 4 juin 1727 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 187
Montigny Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.) 188
Montmignon (de) Anne-Joseph dite de Sainte-Pélagie
(env. 1694 - 22 janvier 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 188
Morand Marie-Françoise-Honorée dite de
Sainte-Scolastique (env. 1762 - après 1794) 188
Mussart-du-Court-de-Popincourt M.-F. (prénom incomplet)
(nom religieux inconnu) (env. 1745 -après le 7 juin 1790) 189
OEillet Marguerite dite Marie des Anges (s.d. - 20 janvier
1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 190
Pellard Nicole dite de Sainte-Julie (s.d. - s.d.) 190
Pellier Anne-Victoire dite de Sainte-Flavie (env. 1754
probablement à Melun - après le 14 septembre 1799) 191
Pellier Marie-Elisabeth-Cécile dite de Sainte-Ambroise
(env. 1751 à Melun - 31 mai 1808 à Paris) 191
Petit Marie-Adrienne dite du Saint-Esprit (env. 1678 - 7
décembre 1750) 192
Pigalle Jeanne-Louise dite de Sainte-Marie (env. 1749
- Après 1794) 193
Poncelet Claude-Michelle-Bénigne dite de la
Nativité (env. Octobre 1673 - 29 décembre 1710 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris) 193
Poncelet Marie-Geneviève dite de Saint-Placide (env.
1677 - 8 juillet 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 194
Quetin Marie-Julie dite de Sainte-Eleonore ( env. 1749 -
après 1794) 194
Quevilly Louise-Catherine dite de
Sainte-Félicité (s.d. - s.d.) 197
Quevilly Michelle dite de la Conception (env. 1663 - 7 janvier
1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 197
Ragot Anne dite des Séraphins (s.d. - s.d.) 198
Ragot Claude-Françoise dite Claude de l'Assomption
(env. 1672 - 9 juin 1735 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 199
Ragot Geneviève dite de Sainte-Cécile (env. 1675
- 12 mai 1744 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 199
Raguenault Catherine dite de Saint-Louis (env. 1656 - 6
janvier 1734 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
200
Raincent N. dite Nicole Aimée (env. 1626 - 29 mai 1705
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 201
Rebustel ou Rebufet Louise (nom religieux inconnu) (env.
1714- après le 25 mars 1792) 201
Renier Marguerite dite de Saint-Paul (env. 1669 - 29 avril
1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 202
Renier N. dite Gabrielle de Saint-Pierre (env. 1670 - 11
septembre 1704 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 202
Sageon Jeanne dite de Sainte-Fare ( env. 1726
-après le 25 mars 1792) 203
Santiez Antoinette-Madeleine (env. 1732 - après le 25
mars 1792) 205
Siméon Dorothée (nom religieux inconnu) (env.
1755 - après le 25 mars 1792) 205
Souchart ou Souchard Marie-Jeanne (nom religieux inconnu)
(env. 1718 - après le 25 mars 1792) 206
Spitallier dite Rosier/Roziers Marguerite-Angélique
dite de Sainte-Honorine (env. 1751 - après 1794) 206
Touvenot Andrée dite de la Croix (env. 1664 - 7
septembre 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris) 208
Turpin Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Clotilde
(s.d. - entre 1784 et 1786 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris) 208
Trihaurot/Thrihaureau/Triaureau) Marie-Madeleine dite de
Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.) 209
Vbelesky Catherine dite de Saint-Benoît (env. 1728
-après le 25 mars 1792) 210
Vignon Marie-Jeanne dite de Sainte-Gertrude (s.d. - s.d.)
211
Vrion ou Urion Marie-Anne-Françoise dite de
Sainte-Euphrasie (s.d. - 29 février 1788 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris) 211
Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Fidélité
(s.d. - s.d.) 212
Nom de naissance inconnu dite soeur Marie (s.d. - 9 mars 1709
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 212
Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Sophie (s.d. - s.d.)
213
N. N. (s.d. - s.d.) 213
Introduction
Le XVIIe siècle est le moment du renouveau
des vocations religieuses et de la multiplication des couvents. Si, à
l'issue du concile de Trente, les ordres contemplatifs tentent de
rétablir une vie régulière traditionnelle, notamment en
rétablissant la clôture, de nouveaux ordres apparaissent,
orientés vers la vie active et notamment le soin des malades et
l'enseignement.
C'est à cette dernière catégorie
qu'appartient la Congrégation de Notre-Dame. Créée en
Lorraine à la fin du XVIe siècle sous l'impulsion de
Pierre Fourrier et Alix Le Clerc, la Congrégation de Notre-Dame est un
des deux ordres féminins, avec les Ursulines, consacré à
l'instruction des filles. Cette fonction semblait incompatible avec l'exigence
du cloître et marque l'originalité de cet ordre. Ces religieuses
sont cependant reconnues comme chanoinesses de Saint-Augustin en 1628.
L'extension de la Congrégation, se fait à partir du couvent de
Châlons-sur-Marne avec des fondations de monastères à
Soissons en 1621, Laon en 1626, Vitry-Le-François en 1623,
Sainte-Menehould en 1626, Troyes en 1628, Provins en 1629, Joigny en 1630,
Reims et Carentan en 1635, Rethel, Venon et Caudebec en 1639,
Château-Thierry et Bernay en 1638 et Compiègne en 16431(*). Les religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame s'installent à Paris en 1643,
grâce au recteur de l'hôpital général Imbert Porlier,
d'abord dans le Marais puis rue Saint-Fiacre. Les créations de couvents
au XVIIe siècle à Paris sont notamment marquées par les
fondations dans les faubourgs de la ville2(*) et c'est dans le faubourg Saint-Victor que la
Congrégation de Notre-Dame s'installe définitivement en 1674, rue
Neuve-Saint-Etienne-du-Mont3(*).
Ce couvent parisien n'a pas fait l'objet d'une étude
telle que Marie-Ange Duvignacq-Glessgen a pu le faire pour les couvents
parisiens de la Visitation. Un ouvrage sur la Congrégation de Notre-Dame
dans les locaux de l'Abbaye-aux-Bois4(*) introduit le couvent reconstitué après
1808 par un rappel sur l'histoire de l'ordre et du monastère avant la
Révolution. Lorsque que le récit aborde le XVIIIe
siècle, l'auteur dit :
« Une lacune de près d'un siècle
ne nous permet de rien constater sur le monastère de Paris, si ce n'est
qu'on s'y rapprochait de plus en plus de vie, d'ailleurs innocente et pieuse,
qui n'est plus la vie claustrale. »5(*)
Madame de Stolz écrit également deux courtes
notices biographiques de deux religieuses, Sainte-Clotilde et
Saint-Ambroise6(*) qui
semblent cependant inexactes7(*).
Cette étude veut tenter de démontrer que les
sources permettent d'écrire une histoire rigoureuse de la
Congrégation de Notre-Dame au XVIIIe siècle.
Pourtant, le XVIIIe siècle ne manque pas
d'intérêts. Paris est particulièrement riche en espace
religieux puisque qu'à l'époque de l'épiscopat de
Christophe de Beaumont, la ville compte 4 894 réguliers dont 2 858
religieuses réparties dans sept abbayes pour 225 d'entre elles, 53
couvents comprenant 1 550 religieuses et 1 083 religieuses dans les
hôpitaux et les maisons de refuge8(*). Ce serait pourtant, après le siècle de
l'essor des monastères et du renouveau des vocations, le siècle
de la désaffection pour ces établissements religieux et de
l'inquiétude pour les vocations forcées. Une analyse du
recrutement de la Congrégation de Notre-Dame, permettra de situer ce
couvent parmi les autres couvents parisiens dans un contexte global de
diminution du nombre de vocations comme cela peut être observé par
Dominique Dinet dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon, notamment
après le premier tiers du XVIIIe siècle9(*), d'autant plus que les couvents
de femmes connaissent des exceptions10(*). D'autre part, cette étude proposera une
approche prosopographique afin de caractériser ce recrutement en
identifiant les origines familiales et sociales des religieuses. Il
conviendra ensuite d'aborder la vie intérieure du couvent et notamment
les carrières des religieuses notamment par le biais des registres
d'élection, à l'image de l'étude des élections des
Ursulines de Pau de Véronique Castagnet11(*). Il s'agira de mettre en évidence les modes
d'accès aux charges électives, les tensions internes et les
contraintes extérieures venant influencer ces élections. En
effet, le XVIIIe siècle religieux est également
marqué par la crise janséniste qui frappe les couvents tout
d'abord par l'opposition de certaines religieuses du royaume à la bulle
Unigenitus puis ensuite par le refus de donner les derniers sacrements
aux religieuses jansénistes. Entre 1725 et 1780, Françoise de
Noirfontaine compte 169 refus de derniers sacrements chez les opposantes
à la bulle réparties dans 56 communautés dans 31
diocèses12(*) et
parmi ces 169 cas de refus, le diocèse parisien en compte 1813(*). C'est dans ce contexte que
nous nous intéresserons aux influences que peuvent exercer les
autorités ecclésiastiques et les familles sur les
carrières des religieuses. La question des pensionnaires sera
également abordée puisque le couvent loge des femmes adultes aux
profils diverses. Il accueille également, dans le cadre de leur
engagement dans l'éducation, des jeunes filles en pension ou dans une
école externe et gratuite. Enfin, le paysage religieux du
XVIIIe siècle est bouleversé par la Révolution
en 1789 avec, entre autres, la fermeture des couvents en 1792. Nous nous
pencherons donc sur le sort des religieuses avant l'expulsion de leur couvent
en septembre 1792 puis le choix de quelques religieuses de vivre en
communauté ce qui peut représenter une forme de résistance
aux changements engendrés par la Révolution ou au contraire, le
choix d'autres religieuses de quitter leurs compagnes du cloître.
Chapitre
1 : Le recrutement des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame
au XVIIIe siècle à Paris
Les XVIIe et XVIIIe siècle sont
généralement opposés quand on étudie le recrutement
des couvents. Le premier est vu comme un siècle où se multiplient
les établissements religieux, accueillant de nombreuses vocations. Le
XVIIIe siècle est en revanche perçu comme étant
celui du lent déclin des monastères, de la dénonciation
des entrées en religion forcées et de la désaffection pour
les carrières religieuses. Cette étude veut analyser les
caractéristiques du recrutement de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris afin d'en dégager les tendances et nuancer le tableau
général dressé pour le XVIIIe siècle.
Les contrats de professions en religion seront la base documentaire de ce
projet. Ces documents, croisés aux autres sources, notamment
laissées par le couvent, permettent de proposer des hypothèses
sur les raisons qui ont poussé ces femmes à faire profession dans
cet établissement religieux. Il conviendra ensuite d'évoquer
les conditions d'entrée au couvent telles que les règles de ce
dernier les définissent. Les contrats permettent également
une analyse quantitative du recrutement par l'intermédiaire de
l'évolution de l'effectif du monastère par la fréquence
des entrées en religion, Enfin, les contrats de profession
permettent une étude des dots et des origines sociales des religieuses
ce qui doit permettre de conclure ou non à un déclassement social
du recrutement au cours du XVIIIe siècle.
I
Sources
I.A
Méthode de recherche et limites
Au-delà des sources émises par le couvent et
des rares témoignages parvenus jusqu'à nous, notamment
grâce à Madame Roland, l'étude du recrutement des
religieuses nécessite de retrouver les contrats de dotation. La
recherche de ces contrats a permis d'en récolter 24 : 7 dans les
archives du couvent, 17 autres contrats ont été glanés
dans les archives des notaires de Paris. Cette étude dispose donc des
contrats de profession de 24 religieuses sur les 101 identifiées au
XVIIIe siècle soit 25 % des effectifs. Les archives
du couvent14(*) comportent
un dossier intitulé « Pièces concernant des rentes
viagères appartenantes à des religieuses » dans lequel
se trouvent 7 copies de contrats de profession. Le dossier constitué
pour la Commission des réguliers et des secours15(*) permet également de
connaître la somme totale des rentes et pensions perçues par les
religieuses. Cependant il faut noter le peu de copies d'actes de profession
conservées ainsi que l'absence de registres de vêtures ou
même de mention des professions et des noviciats dans les conclusions du
chapitre16(*). Une
recherche des contrats de dotation s'est également effectuée
à partir des registres notariaux du minutier central de Paris. Outre les
contrats retrouvés dans les études XXVII et CVI grâce
à des indications contenues dans les archives du couvent, des contrats
ont été retrouvés dans les archives des études LXV
(1705 à 1744) et VII (1745 à 1786) qui semblent avoir
été les cabinets notariaux utilisés par les religieuses,
comme le démontrent les copies des actes retrouvés parmi les
documents émis par le couvent et conservés aux Archives
Nationales. Une recherche a également été effectuée
sur les registres de l'étude XXXIII de 1700 à 1707 et bien que
cela ait permis de retrouver des minutes rédigées pour le
couvent, il ne s'y trouvait aucun contrat de profession. La recherche a
également été handicapée par l'absence de registres
pour l'étude LXV de 1717 à 1731, le notaire n'en ayant pas
constitué pour cette période. Il serait nécessaire de
vérifier les cartons individuellement pour retrouver les contrats
correspondant à ces années. Enfin, des contrats ont aussi
été retrouvés dans les études IX, XLVII et XXVII.
Cette méthode a cependant quelques limites. Une recherche à
partir de ces études notariales ne permet pas de retrouver facilement
les contrats de dot émis par les notaires de famille des religieuses. En
outre, en se limitant aux notaires parisiens, la recherche se focalise
naturellement sur les familles parisiennes et cela ne permet donc pas une
évaluation de l'origine géographique des religieuses et de son
influence dans la carrière de la religieuse. Dominique Dinet a cependant
démontré dans son étude des religieux des diocèses
de Langres, Auxerre et Dijon, que le recrutement féminin était
essentiellement local, une caractéristique confirmée par
l'étude de Marie-Ange Duvignacq-Glessgen des couvents parisiens de la
Visitation, ce qui n'exclut cependant pas l'existence de quelques religieuses
venues de province mais cette recherche ne permet pas d'en témoigner.
I.B
Contrats de profession : rédaction
Les contrats sont rédigés quelques jours et
même quelques semaines avant la profession. Ainsi, le contrat de
Marguerite Angélique Bardon rédigé le 21 juillet
171017(*) précise
qu'elle va : « faire profession dans le couvent des dames
religieuses de la congrégation de Notre-Dame étably rue
Neuve-Saint-Etienne faubourg Saint-Victor, où elle est actuellement
novice et dont le noviciat finit au mois de septembre prochain, pour y vivre et
passer le reste de ses jours comme religieuse de choeur ». La
forme des contrats est très conventionnelle et la rédaction reste
globalement identique d'un contrat à un autre. Les signataires du
contrat sont présentés : d'un côté les
individus payant la dot et la rente de la religieuse, souvent des parents, et
de l'autre le couvent représenté par la supérieure, son
assistante et les conseillères, toutes nommées par leur nom
religieux et la plupart du temps par leur nom de baptême. Le contrat de
Louise-Catherine Quevilly dite de Sainte-Félicité du 15 novembre
171518(*) présente
la particularité d'être également signé par
Hennequin, le supérieur du couvent. Ils abordent souvent en
quelques lignes la vocation de la novice mais sans détailler la
motivation de la future religieuse. Parfois sont mentionnés quelques
renseignements particuliers comme son âge ou s'il s'agit d'une ancienne
pensionnaire. Par exemple, le contrat de Nicole-Renée Blanchet dite de
Saint-Maximilien du 8 février 174919(*) précise que : « sa tante
l'auroit mise en pension dans ledit monastère pour après estre
instruite des devoirs qui regardent la religion et la piété
chrestienne convenables aux personnes du monde, la retirer auprès
d'elle, et ayant fait de sérieuses réflexions et prier le
seigneur de l'éclairer sur le choix de de l'estat de vie qu'elle
prendroit du monde ou de la religion et ayant envisagé beaucoup plus de
sûreté dans un que dans l'autre pour opérer et faire son
salut, qui est l'unique affaire en laquelle les hommes doivent travailler en
cette vie, auroit résolu de renoncer au monde et formé le dessein
d'embrasser l'estat de la vie religieuse et consacrer ses jours à Dieu
et les passer dans la retraite ou éloignée de touts forme
d'embarras mondains et n'ayant que Dieu pour objet, elle peut lui donner des
marques de son amour par la pratique et l'exercice continuel des oeuvres de
piété et de dévotion. Et pour ces effets, elle n'auroit
jetté les yeux sur d'autre couvent que sur celuy desdites dames
religieuses dans lequel elle estoit déjà
pensionnaire. » Ensuite viennent les différents
paiements convenus : les pensions de noviciat, les frais de prise d'habit
et le trousseau sont souvent mentionnés mais leur montant n'est pas
toujours précisés, notamment à partir des années
1760. Par exemple, la mère de Jeanne-Bénigne Le Bas dite de
Sainte-Catherine a payé, d'après le contrat20(*), 1 000 livres pour
« les habits, meubles, linges et autres choses nécessaires
à ladite demoiselle Le Bas pour faire sadite profession ». En
revanche, le contrat de Marie Elisabeth Pellier dite de Saint-Ambroise du 21
juin 177121(*)
précise que ses parents « ont payé dans les temps les
frais de sa prise d'habit de leur fille et depuis qu'ils viennent de fournir
tous les habits, vêtements, linge et trousseau convenables à une
religieuse et de remettre auxdites dames religieuses le montant des frais
nécessaires pour la profession de ladite demoiselle leur
fille » sans préciser le montant donné. Enfin, le
contrat précise souvent que la famille souhaite que la religieuse soit
le moins à la charge possible du couvent puis il mentionne les moyens
mis en oeuvre c'est à dire la dot sous forme d'argent, de rente, de
biens et autres formes de paiement convenus avec le couvent ainsi que les
modalités de paiement. Les engagements du couvent envers la religieuse
sont également décrits : son statut au sein du couvent et
les services qu'il fournira à la religieuse. Enfin, le contrat peut
contenir des clauses diverses sur le devenir des rentes si la religieuse quitte
le couvent, si elle est transférée ou lors de son
décès.
II
Vocations
Les contrats permettent difficilement d'évaluer la
sincérité des vocations car le paragraphe qui l'évoque
reste très conventionnel. En revanche, à défaut de
témoignages directs, ils permettent, croisés à d'autres
sources, de reconstituer quelques raisons qui pourraient avoir conduit ces
femmes à rentrer au couvent.
II.A
Anciennes pensionnaires et recherche du salut
Le 6 avril 1773, Madame Roland rapporte dans une lettre
à Sophie Cannet ce que Marie-Anne Gosmond (Sainte-Euphémie) a
déclaré au sujet de son amie :
« Elle n'est pas du nombre de celles qui
espèrent te voir quelque jour entrer dans leur cloître,
" Melle Cannet et Melle Phlipon, disait-elle devant moi, ne seront jamais
religieuses " »22(*)
Elle atteste ainsi que certaines jeunes pensionnaires du
couvent deviennent religieuses dans le même monastère. La contrat
de profession du 8 février 174923(*) de Nicole-Renée Blanchet, âgée de
« moins de vingt ans passés » est assez
explicite :
« sa tante l'auroit mise en pension dans ledit
monastère pour après estre instruite des devoirs qui regardent la
religion et la piété chrestienne convenables aux personnes du
monde, la retirer auprès d'elle, et ayant fait de sérieuses
réflexions et prier le seigneur de l'éclairer sur le choix de de
l'estat de vie qu'elle prendroit du monde ou de la religion et ayant
envisagé beaucoup plus de sûreté dans un que dans l'autre
pour opérer et faire son salut, qui est l'unique affaire en laquelle les
hommes doivent travailler en cette vie, auroit résolu de renoncer au
monde et formé le dessein d'embrasser l'estat de la vie religieuse et
consacrer ses jours à Dieu et les passer dans la retraite ou
éloignée de touts forme d'embarras mondains et n'ayant que Dieu
pour objet, elle peut lui donner des marques de son amour par la pratique et
l'exercice continuel des oeuvres de piété et de dévotion.
Et pour ces effets, elle n'auroit jetté les yeux sur d'autre couvent que
sur celuy desdites dames religieuses dans lequel elle estoit déjà
pensionnaire. »
Ce passage justifie l'entrée au cloître par la
volonté d'assurer le salut de la jeune fille tout comme Jeanne Lefebvre
déclarait en 1680, avant de devenir Bénédictine de Cosne
qu'elle « n'eut jamais d'autre dessein que d'y servir Dieu et d'y
faire son salut »24(*). De même, Madeleine Folvais entre chez les
Ursulines de Tréguier en 1645 « pour y tâcher d'y
moyenner son salut en vivant dans l'obéissance de ladite
règle »25(*). On retrouve, comme Nicole-Renée Blanchet, la
même conviction que le couvent est le meilleur moyen d'assurer son avenir
spirituel. En revanche il est précisé, dans le cas de
Nicole-Renée Blanchet, qu'elle n'aurait pas choisi d'autre couvent que
celui dans lequel elle était pensionnaire, ce qui sous-entend la
recherche de la continuité d'une vie à laquelle elle se serait
habituée, la recherche d'une stabilité. D'autre part, un
registre nécrologique26(*) précise que le 25 mars 1745, une jeune
pensionnaire de 10 ans, Marie-Suzanne Mérard, fille de Simon
Mérard et Marie La Borde, est décédée dans le
couvent. Cette jeune fille est la nièce d'une religieuse du couvent,
Catherine-Elisabeth La Borde. Les familles mettent donc en pension leurs filles
dans ce couvent. Elles peuvent constituer un vivier pour le recrutement des
religieuses et ainsi assurer la présence de ces familles sur plusieurs
générations.
A l'inverse, Marie-Anne-Françoise Turpin
séjourne dans la communauté des Dames de la Trinité
à Paris, rue de Reuilly avant son mariage27(*) mais elle choisit de devenir
religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Les
raisons de ce choix restent inconnues.
Le cas d'une ancienne pensionnaire devenue religieuse est
rare dans le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Compiègne puis à Versailles puisque Marie-Claire Tihon ne recense
que deux ou trois cas au noviciat28(*). Cette situation semble donc plus fréquente au
couvent du même ordre à Paris. La Congrégation de
Notre-Dame tient également une classe gratuite, les sources ne
permettent pas d'observer un recrutement des élèves de cette
classe gratuite sans pour autant l'exclure. Cela pourrait correspondre à
un recrutement dans des catégories sociales inférieures à
celles dont sont issues les pensionnaires.
II.B
L'exemple familial
Les sources, notamment notariées, permettent de mettre
en évidence des parentés entre des religieuses du couvent ou avec
des religieux en dehors du couvent29(*). On observe dans un premier temps que certaines
familles placent plusieurs filles dans le couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris. Ainsi, Catherine Berault fait profession dans le
couvent avant le 1er février 170730(*), sa nièce
Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/ Triaureau l'y rejoint quelques
années plus tard31(*). Ce phénomène se retrouve
également dans une même génération, c'est le cas des
soeurs Gobillon ou des soeurs Pellier. Trois soeurs nommées Ragot
sont également présentes dans le couvent. Claude-Françoise
y décède le 9 juin 1735 à 63 ans après 46 ans de
profession et Geneviève le 12 mai 1744 à 69 ans et après
44 ans de profession32(*),
en revanche les sources donnent peu d'information sur Anne-Françoise.
La famille Bobusse est également représentée par
Jeanne-Catherine dont le contrat de profession est daté du 2 mai 1738 et
Marie-Anne Bobusse qui devient supérieure en 1787 et qui
décède le 23 janvier 1792. En revanche, Jeanne Cornu devient
religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris un an
après sa soeur qui rend l'habit religieux dans le couvent du même
ordre à Nemours33(*). Les raisons qui conduisent à placer ces
femmes dans des villes différentes restent inconnues. Peut-être
que le couvent de Nemours n'acceptent pas de recruter deux soeurs, or la
profession de Félicité est antérieure à celle de
Jeanne34(*) qui aurait
dû donc s'engager à Paris. La présence de plusieurs
femmes issues d'une même famille témoigne de l'attachement de ces
familles à la Congrégation de Notre-Dame mais aussi du rôle
du couvent dans la définition de leurs pratiques religieuses. L'exemple
des aînées influence et renforce les vocations des cadettes. Ce
phénomène se retrouve dans d'autres établissements
religieux. Par exemple, en 1733, Gabrielle de Langhac rejoint ses soeurs Claude
et Anne à l'abbaye bénédictine de Prâlon35(*). Le couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Compiègne puis
transféré à Versailles compte au noviciat une douzaine de
soeurs : en général, la soeur aînée entre
à seize ou dix-sept ans puis elle est suivie par la cadette un ou deux
ans après36(*).
En revanche, la soeur de Marie-Julie Quetin est, en 1781, novice au couvent
des Récollettes de la rue du Bac à Paris. Si elle a imité
sa soeur en devenant religieuse, elle choisit un autre couvent pour y faire
profession, à moins que ce choix ait été fait par la
famille. Marguerite-Angélique Bardon et Marie-Anne-Françoise
Turpin ont également suivi l'exemple d'un membre de la famille
entré en religion mais dans leur cas, il s'agit d'un frère, l'un
en tant que séculier, François Bardon, prêtre curé
de Thiais, l'autre en tant que régulier, Claude-Antoine Turpin,
religieux de la Congrégation de Saint-Maur. La vocation à la
suite de l'exemple d'un homme de la famille se retrouve aussi chez les
Annonciades de Champlitte en 1749 et 1753 quand Anne-Claude et Marie-Colette
Thiebaud deviennent religieuses alors qu'elles avaient deux oncles chez les
Carmes37(*).
II.C La
perte d'un ou des parents
Les contrats de profession et les diverses sources notariales
permettent de déterminer si les religieuses sont entrées au
couvent après le décès d'au moins un de leurs
parents38(*). Au moins un
quart de ces vingt-quatre religieuses entre en religion après avoir
perdu au moins un des deux parents. Les informations à ce sujet
étant parfois absentes sur les contrats, cette proportion est
certainement plus élevée. Cela doit être comparable
à ce qui est observé parmi les Annonciades de Langres :
40 % des entrées au couvent de 1623 à 1788 sont faites
après la perte de l'un de leur parent39(*). Cependant, les sources ne permettent pas
d'établir si c'est à l'origine de la vocation pour les
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Par exemple,
Marie-Françoise Le Prince, entrée au couvent en 1727, est la
fille issue du premier mariage de sa mère, Françoise Delaporte
avec Martin Le Prince. Or la dot de cette religieuse est payée par sa
mère et son beau-père, Jean-Baptiste Adam. La jeune femme a pu
être placée au couvent pour favoriser le mariage et la dotation
d'une éventuelle fille issue du second mariage. De même,
Nicole Pellard devient religieuse de choeur en 1761. Elle y est
présentée et sa dot est payée par Pierre Poissonnier et
Marie-Christine Martinon, ses cousins. Nicole-Renée Blanchet devient
également religieuse de choeur en 1749. Elle y est
présentée par sa tante Anne-Renée Grohelle. Le couvent
pourrait être un moyen de placer une parente probablement orpheline de
père et de mère. Ces exemples pourraient être des
vocations forcées pour favoriser le mariage d'une autre fille, pour
placer une orpheline ou dans le but encore de capter un héritage mais
sans autre document attestant des sentiments de la religieuse, on ne peut le
conclure.
II.D Le cas
exceptionnel d'une entrée en religion après un veuvage
Les contrats de profession attestent d'un cas d'entrée
en religion à la suite d'un veuvage. Marie-Anne Turpin épouse
Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon en 175940(*). Elle entre au couvent en
176641(*) à la
suite du décès de son mari. Une situation similaire est
observée en 1671 quand Marie Jacquinet, veuve à 19 ans, entre au
couvent de la Visitation d'Auxerre42(*).
II.E Causes
diverses
Dans ses mémoires, Madame Roland dresse le portrait
d'une religieuse, Sainte-Sophie, de la Congrégation de Notre-Dame :
« Celle qui était chargée de
montrer à écrire aux pensionnaires était une femme de
soixante et dix ans, qui s'était faite religieuse à cinquante par
effet de chagrin ou suite d'infortune. »43(*)
Ce témoignage ne précise pas la nature du
chagrin ou de l'infortune. Cela pourrait être dû à la perte
d'un proche ou a une faillite. Par exemple, Thérèse-Marie
Langlois, fille d'un colonel, rentre à la Visitation d'Auxerre en 1683
comme soeur domestique car elle ne peut donner une dot44(*). Cependant, Sainte-Sophie,
chargée d'apprendre à écrire aux élèves,
semble tenir un poste de religieuse de choeur, on peut donc penser qu'elle a pu
apporter une dot, ce qui exclut au moins une faillite totale. Elle pourrait
aussi être veuve et elle apporterait son douaire en guise de dot. En
1775, deux religieuses, Marie-Julie Quetin45(*) et Madeleine Gobillon46(*), se présentent et payent leur dot
elle-même au couvent sans qu'aucune indication sur leur vocation ne soit
donnée. A ces deux religieuses, on peut ajouter
Marie-Anne-Françoise Turpin47(*) qui, après son veuvage, se présente
seule le 28 juillet 1766 sur son contrat de profession. Il faut
également noter que ce phénomène est tardif puisqu'il
n'apparaît qu'à partir des années 1760. L'initiative de ces
femmes se présentant seules n'évoque pas des vocations
forcées. Cela contraste avec l'idée d'une diminution du nombre de
vocations. De même Marie-Jeanne Bourbière devient Annonciade
à Langres en 1691 jusqu'à sa mort en 1732, sans jamais parler de
ses parents et de ses origines. Sans témoignages directs, les contrats
des trois religieuses de la Congrégation ne permettent cependant pas
d'affirmer que leur entrée en religion proviennent du même
dégoût du monde qui a poussé Marie-Jeanne Bourbière
à tout quitter48(*).
III Les
conditions requises par le couvent et la législation : la
théorie
Les règles du couvent49(*) explicitent les exigences du couvent. Au delà
des qualités spirituelles et de piété attendues d'une
religieuse, il leur est demandé d'avoir les qualités
nécessaires pour entrer dans un couvent dédié à
l'éducation des filles :
« l'instruction des enfans demande des
qualités intérieures et extérieures corporelles et
spirituelles qui ne se rencontrent que rarement dans un même
sujet »50(*).
Les règles précisent qu' « il faut que les filles qu'on
y admet soient saines de corps et d'esprit, qu'elles soient de bonne complexion
et fort affectionnées au travail, que leur naissance soit
légitime et que leur réputation n'ait esté flétrie
d'auncun juste soupçon d'impureté, qu'elles n'ayent point de
notables déformités de corps ny de dispositions à en
avoir, comme à devenir sourdes ou aveugles, qu'elles aient dix-huit ans
passés pour estre de choeur et faire profession et ving pour estre
converses, qu'elles aient la disposition aux principaux devoirs de l'institut
qu'est l'instruction des enfans, qu'elles aient un esprit docile, humble et
accomodant et un tel fond de bonne volonté et de courage qu'on en puisse
attendre avec le secours de Dieu toute l'exactitude que les autres devoirs de
l'institut demandent de celles qu'en font profession ».51(*)
Les conditions de santé et de réputation ne
sont pas propres à la Congrégation de Notre-Dame. Dominique Dinet
observe dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon que les
problèmes de santé sont discriminants. Les candidates infirmes
sont souvent jugées incapables de supporter la vie dans un couvent,
d'autre part, les filles atteintes de maladies contagieuses étaient
logiquement écartées afin de protéger les autres
religieuses. Par exemple, le 12 novembre 1679, la postulante Marie Le Roy est
renvoyée de la Congrégation de Notre-Dame à Paris à
cause de ses infirmités. En revanche, Louise-Angélique
Boinard/Boynard est reçue bien qu'infirme le 6 mai 167252(*). Les problèmes de
santé de Marie Le Roy étaient peut être jugés moins
supportables pour la communauté que ceux de Melle Boynard. D'autres
couvents admettent des exceptions, ainsi la Congrégation de Notre-Dame
à Donzy admet en 1723 Marie-Josèphe Rappin comme
« soeur adjutrice » (sic) mais en l'exemptant des gros
travaux à cause de ses infirmités53(*). Il existe d'autres prohibitions, semblables à
celles décrites par les règlements de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris : les bâtardes, les filles chassées
des autres ordres, les criminelles, les gens lourdement endettés sont
également écartés. Les veuves ayant des enfants à
charge ne sont pas plus admises54(*). L'accent est mis sur la vocation pour
l'enseignement ce qui est logique pour un ordre comme la Congrégation de
Notre-Dame, voué à cette tâche.
D'autre part, les règles du couvent précisent
qu' « on n'aura point d'égard a la condition ny aux
richesses des personnes mais seulement à la bonne volonté,
à la liberté et à la docilité d'esprit, à
l'humilité sincère et à la parfaite
soumission »55(*). Donc théoriquement au moins, le couvent
semble admettre des filles sans dot. Certains couvents le font, c'est le cas
chez les Bernardines de Marseille, les Carmélites de
Franche-Comté, les Ursulines du faubourg Saint-Jacques à Paris ou
à la Visitation d'Auxerre56(*) mais il est habituel pour les couvents de discuter
l'entrée en religion avec les familles et de passer un contrat devant
notaire. Les contrats de dotation en religion retrouvés prouvent qu'en
pratique, c'est le cas également pour la Congrégation de
Notre-Dame à Paris. Cependant, la Congrégation de Notre-Dame ne
semble pas appliquer les préjugés nobiliaires des Ursulines.
L'évêque de Narbonne déclarait à propos de ces
dernières « les religieuses, appartenant elles-mêmes
à la première noblesse du pays, n'ont jamais voulu recevoir de
sujets plus modestes ». Cette déclaration semble se
vérifier pour les Ursulines de Bretagne57(*).
IV
Résultat du recrutement
Les sources nous permettent également une étude
statistique du recrutement de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris.
IV.A Un
effectif globalement stable durant le XVIIIe siècle
Les registres des élections permettent d'analyser les
variations de l'effectif des soeurs vocales58(*). Celui-ci est d'au minimum 19 religieuses vocales en
1792 et au maximum 27 religieuses vocales en 1748 et 1781. On observe une
stabilité dans la première moitié du siècle :
l'effectif varie de 22 à 27 religieuses vocales avec une moyenne de 24
femmes puis le nombre de religieuses chute au début des années
1760 avec 20 à 22 professes durant cette décennie mais il
augmente à nouveau à partir des années 1770 jusqu'en 1781
grâce au recrutement. L'effectif diminue de nouveau à la fin de la
période étudiée, durant les années 1780 : les
religieuses vocales sont au nombre de 27 en 1781, elles ne sont plus que 21
à la veille de la Révolution en 1788 et 19 avant la fermeture du
couvent en 1792.
La situation du couvent de la Congrégation de
Notre-Dame peut être comparée à celle d'autres
monastères. Ainsi, les effectifs des couvents parisiens de la Visitation
diminuent au XVIIIe siècle : une tendance au
déclin se retrouve dans deux des trois couvents parisiens de la
Visitation59(*). En
revanche, l'effectif du Carmel de Pontoise reste stable, autour de trente-cinq
religieuses, dans la première moitié du XVIIIe
siècle60(*).
Après le départ de nombreuses religieuses pour le couvent de
Saint-Denis, ce monastère signe sept professions entre septembre 1745 et
avril 1748 et parvient également à recruter en fonction de ses
besoins61(*). A partir de
1765, l'effectif de ce couvent se renouvelle au rythme d'une entrée par
an pour ne fléchir que quelques années avant la
Révolution62(*). Au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame de Compiègne, le recrutement est faible mais régulier
au début du XVIIIe siècle avec une ou deux
entrées par an mais ce recrutement se tarit au milieu du siècle
et la reine Marie Leszczynska finance dès 1766 une quinzaine de bourses
à Compiègne puis ensuite autant à Versailles au moment de
la fondation du couvent et du transfert des religieuses de Compiègne.
Dominique Dinet observe également, pour les diocèses de
Langres, Auxerre et Dijon, que les couvents s'étaient retrouvés
complets dans le premier tiers du XVIIIe siècle puis une
disparition progressive des religieuses de cette génération
conduisait à un difficile renouvellement des effectifs dans les
années 1765 à 178063(*). En Bretagne, l'effectif des couvents
féminins trégorrois diminue de 39 % de 1729 à 1789,
les Ursulines de Tréguier perdent 50 % de leur effectif durant
cette période64(*).
Enfin, les Soeurs de la Croix de Tréguier sont moins
touchées par cette crise cependant 25 % des novices ne sont pas
originaires du diocèse65(*). Le cas de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris ne semble pas vérifier ces derniers exemples. La
diminution des effectifs y est plus tardive et moins prononcée. Ses
variations dans la seconde moitié du XVIIIe siècle se
rapprochent de ce qui est observé durant la même période au
Carmel de Pontoise avec une diminution du nombre de religieuses vers le milieu
du siècle suivie d'une augmentation de l'effectif grâce au
recrutement pour ne finalement diminuer, de façon modérée,
qu'avant la Révolution. Les sources ne permettent en revanche pas de
conclure si le renouvellement de l'effectif parisien dans les années
1770 est dû à des dons permettant de doter des religieuses
à l'image des bourses de la reine à Versailles. Nous savons
cependant que certaines professions sont financées avec ,par exemple, la
fondation, à partir de 1682, d'une « religieuse
perpétuelle » par Mademoiselle Rotrou contre 500 livres de
rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville de Paris66(*). D'autre part, la recherche de
professions de la Congrégation de Notre-Dame dans les archives des
notaires parisiens permet difficilement d'évaluer si un recrutement
provincial permet de maintenir l'effectif. Enfin, la relative stabilité
de l'effectif atteste que le couvent parisien de la Congrégation de
Notre-Dame répond aux attentes spirituelles toujours présentes du
groupe social dont les religieuses sont issues et cela témoigne de la
vitalité des vocations de ce groupe.
IV.B Mais
un taux d'échec important à l'issue du noviciat dans les
années 1770
Madame Roland précise dans une lettre datée du
11 juin 1772 à Sophie Cannet67(*) que cette année là, le couvent comprend
10 novices et quelques postulantes, confirmant ainsi l'importance des
vocations : si ces dix novices intègrent le couvent, c'est
près de la moitié de l'effectif qui est renouvelé. Cela
laisse cependant supposer que toutes les novices ne sont pas recrutées.
Les exemples manquent au XVIIIe siècle mais le 25 juillet
1678, Élisabeth Le Boüé est renvoyée à l'issue
de son noviciat sans que la raison soit précisée. Son noviciat
avait été prolongé de trois mois, peut-être pour
éprouver la sincérité de sa vocation68(*). Un nombre important
d'abandons ou d'échecs est observé également dans le
couvent du même ordre à Compiègne puis à
Versailles : sur les 52 candidates, plus de la moitié ne prononce
jamais de voeux dans ce couvent69(*). De 1619 à 1789, seules 20 % des
futures religieuses de choeur et 13 % des futures domestiques du
monastère de la Visitation de la rue Saint-Antoine à Paris
échouent à intégrer l'effectif de ce couvent70(*), 15 % des novices des
Paulines de Tréguier échouent également71(*). Ces taux qui semblent bien
inférieurs aux couvents de la Congrégation de Notre-Dame. Il
conviendrait de s'interroger sur les raisons qui conduisent à un tel
taux d'échec. Ces monastères ont-ils une politique de recrutement
particulièrement stricte à la fin du noviciat ? L'apport en
argent et biens de la novice est-il insuffisant pour le couvent malgré
l'absence de minimum pour la dot ? Les novices renoncent-elles à
une vie monastique qui finalement ne leur convient pas ? Les couvents
recrutent-ils de nombreuses novices afin d'assurer quelques entrées
à l'issue du noviciat ? Les novices peuvent également
montrer peu de dispositions pour l'enseignement durant leur noviciat, ce qui
peu motiver leur abandon ou un refus de recrutement de la part du
monastère. Sans témoignages, il semble difficile de l'expliquer.
Enfin, un état des lieux en 1784 et 1786,
établi pour la Commission des réguliers et des secours72(*), affirme que le couvent compte
en 1784 une postulante pour 26 religieuses de choeur et 24 religieuses de
choeur et deux postulantes en 1786 soit probablement moins que les quelques
postulantes de 1772 ce qui traduit un besoin moins important de recrutement car
l'effectif est suffisant à cette époque.
IV.C Une
augmentation de l'âge à la profession durant le XVIIIe
siècle
IV.C.1
Méthode
Le registre des actes capitulaires de 1644 à
168773(*) donne quelques
âges à la prise d'habit (entrée au noviciat) ou à
l'acceptation au titre de postulante (les religieuses semblent entrer au
noviciat un an après être devenue postulante) ce qui permet une
comparaison entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.
Les contrats de profession retrouvés renseignent assez peu sur
l'âge au moment de l'entrée en religion. Le rédacteur se
contente parfois de mentionner si la religieuse est mineure ou majeure mais
souvent, il n'y a aucune indication à ce sujet. En revanche, d'autres
sources permettent une approche de cette question. D'une part, il existe un
registre nécrologique74(*) qui indique parfois, jusqu'en 1750, l'âge de la
religieuse décédée et le temps passé en religion.
D'autre part, les recensements effectués au moment de la
Révolution75(*)
donnent l'âge des religieuses présentes dans le monastère.
Ces données croisées avec les contrats de profession permettent
d'évaluer l'âge à l'entrée au couvent. L'âge
approximatif d'entrée en religion de Sainte-Sophie nous est
également connu grâce aux mémoires de madame
Roland76(*).
IV.C.2
Un recrutement plus tardif, de vingt-et-un à vingt-cinq ans au
XVIIIe siècle
Les sources permettent donc d'évaluer l'âge de
l'entrée en religion pour ce couvent aux XVIIe et
XVIIIe siècles77(*). Cela permet tout d'abord de comparer la moyenne
d'âge d'entrée au couvent entre les deux siècles :
environ vingt ou vingt-et-un ans au XVIIe siècle et environ
vingt-cinq ans au XVIIIe siècle. Cela semblerait indiquer un
âge au moment de la profession plus élevé au
XVIIIe siècle avec notamment une diminution de femmes
recrutées avant l'âge de vingt ans : dix-sept religieuses sur
trente-cinq, soit la moitié, sont recrutées avant l'âge de
vingt ans au XVIIe siècle, cette proportion est de quatre
religieuses sur dix-sept aux XVIIIe siècle soit environ un
quart. Les entrées en religion à la Congrégation de
Notre-Dame à Compiègne puis à Versailles se font plus
jeune qu'à Paris puisque presque toutes les postulantes ont moins de
vingt ans et la plupart n'ont que dix-sept ou dix-huit ans78(*). Le recul observé
à la Congrégation de Paris s'observe également dans les
couvents parisiens de la Visitation puisque le recrutement s'y fait entre seize
et vingt ans au XVIIe siècle et entre vingt et vingt-cinq ans
au XVIIIe siècle. Une prise d'habit plus tardive est
également observée dans les couvents des diocèses
d'Auxerre, Langres et Dijon, notamment à partir des années
173079(*). Les religieuses
du Trégor prononcent leur voeux définitifs entre 24 et 25 ans en
moyenne de 1660 à 173080(*). L'augmentation de la moyenne d'âge peut
s'expliquer par une augmentation réglementaire de l'âge minimum de
l'entrée au couvent. En effet, le concile de Trente avait tenté
de protéger les adolescentes en fixant des règles comme
l'âge des voeux à seize ans81(*). Or, en 1768, la Commission des réguliers fixe
l'âge des voeux à dix-huit ans pour les femmes et vingt et un ans
pour les hommes ce qui a contribué à diminuer le nombre de
vocations à la fin du XVIIIe siècle82(*). Cela ne suffit cependant pas
à expliquer une augmentation de l'âge de la profession à 25
ans. On peut également évoquer des vocations plus personnelles
et plus réfléchies et donc probablement plus sincères,
reflétant ainsi l'inquiétude du siècle pour les vocations
forcées. L'augmentation de l'âge de la profession reflète
ce temps de réflexion.
V Les dots
de religion au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
Les règles du couvent précisent
qu' « on n'aura point d'égard a la condition ny aux
richesses des personnes mais seulement à la bonne volonté,
à la liberté et à la docilité d'esprit, à
l'humilité sincère et à la parfaite
soumission »83(*). Si, théoriquement, le couvent ne semble pas
imposer d'une somme minimum, nous savons cependant qu'il est d'usage de
convenir d'une dot au moment de la profession. Nous pouvons donc analyser le
montant et l'origine des dots de religion dans cet établissement mais
également l'influence de ces dots sur la carrière de la
religieuse.
V.A
Constitution des dots et limitations légales
Le registre des actes capitulaires de 1644 à
168784(*) détaille
quelques dots de religieuses jusqu'en 166485(*). Le contrat de profession semble, à cette
époque, conclu au moment de l'entrée au noviciat. Il est convenu
de la somme de la dot, de la pension viagère, des accommodements et
souvent « don d'église ». La moyenne des dots de
1644 à 1664 est d'environ 3 908 livres. Nous remarquons
également que même sans législation, ces dots ne
dépassent pas la limite des 8 000 livres qui sont imposés
dès 1693 sauf dans un cas, celui d'Hélène Cagnié.
En effet, à partir de 1682, Mademoiselle Rotrou fonde une
« religieuse perpétuelle » contre 500 livres de
rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville de Paris86(*). Les autres dots
s'étalent, pour les religieuses de choeur, de 600 livres à
6 500 livres.
Les dots au XVIIIe siècle87(*) sont principalement
composées d'argent et de rentes notamment viagères ou
perpétuelles. La moyenne des sommes données à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris d'après les contrats
est au moins de 4 950 livres sans les frais divers de trousseau, de prise
d'habit et de noviciat et au moins de 5 562 livres en incluant ces frais.
De nombreuses dots varient de 4 000 à 6 500 livres, elles sont
supérieures à 10 000 livres dans trois cas.
Enfin, on observe au XVIIIe siècle une dot qui se
rapproche de l'accord conclu avec Mademoiselle Rotrou au siècle
précédent. En effet, le 14 décembre 1734, le chapitre du
couvent est réuni car Mme Perrier donne par testament une rente de 750
livres sur les aides et gabelles au principal rachetable de 30 000
livres88(*). En
échange le couvent devra recevoir « pour une fois seulement
gratuitement une fille qui aura vocation pour estre religieuse de choeur qui
[nous] sera présentée et agréée par les plus
proches parentes du côté maternel de ladite dame
Perrier »89(*).
Si les religieuses acceptent en effet cette proposition, le nom de la
religieuse ainsi dotée reste inconnu. Cet accord permet de contourner la
limite des dots tout en imposant au couvent la réception d'une femme
dans la communauté. Cette donation exceptionnelle s'apparente donc ainsi
à une dot et elle augmente leur moyenne à environ 6 539
livres avec le trousseau et la pension de noviciat et à environ
5 952 livres sans le trousseau et la pension de noviciat90(*).
Les dots du XVIIIe siècle sont donc
globalement plus élevées que celles données au
XVIIe siècle. Ces dots sont inférieures à la
moyenne des dots des couvents parisiens de la Visitation au XVIIIe
siècle c'est-à-dire 7 137 livres à la Visitation de
la rue Saint-Antoine, 8 092 livres au faubourg Saint-Jacques et 7 111
livres à la rue du Bac91(*), couvents qui recrutent beaucoup de filles nobles.
Ces dots sont par contre supérieures à celles de la
Congrégation de Notre-Dame de Compiègne puis à Versailles
qui varient de 2 500 à 3 000 livres et elles peuvent atteindre
4 000 et 5 000 livres92(*). La moyenne des dots de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris est également légèrement
supérieure aux dots données à la fin du XVIIe
siècle et au début du XVIIIe siècle dans des
villes telles que Blois, Nîmes, Auxerre, Chaumont, Sens ou Melun,
c'est-à-dire de 3 000 à 4 000 livres93(*). Elles est bien
supérieure aux dots des Ursulines bretonnes qui dépassent le plus
souvent 1 000 livres quand elles sont données en une seule fois,
auxquelles il faut ajouter le trousseau. Les pensions viagères sont, en
moyenne de 130 à 150 livres jusqu'à la moitié du XVIIIe
siècle94(*).
L'état des lieux effectué pour la Commission
des réguliers et des secours en 1784 et 178695(*) précise que les
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris
bénéficient de 3 590 livres 18 sols et 2 deniers de rente
annuelle en contrats sur les aides et gabelles, de 1 152 livres 10 sols de
rente annuelle sur les cuirs, la Compagnie des Indes, les inspecteurs des vins,
les dettes du Canada et les actions des fermes. Ces sommes sont stables de 1784
à 1786. Ce document ajoute que le couvent perçoit 3 717
livres et 15 sols grâce aux pensions sur les têtes des 26
religieuses de choeur présentes en 1784 (rentes viagères) soit
une moyenne de 122 livres par religieuse.
Les règles96(*) du couvent ne semblent pas imposer une dot minimum
pour devenir religieuse de choeur et aucune des dots en argent ne
dépasse la limite des 8 000 livres mais les rentes permettent de
l'outrepasser dans trois cas après 174597(*). En 1749, Nicole-Renée Blanchet n'apporte pas
de dot en argent mais son contrat prévoit une rente perpétuelle
de 500 livres au principale de 10 000 livres98(*). En 1773,
Marie-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert, fille d'un ancien
échevin, apporte une dot de 4 000 livres et une rente
perpétuelle de 300 livres au principal de 6 000 livres99(*). Dans ce cas, la rente permet
donc de dépasser le seuil de 8 000 livres. La même chose est
observée pour Madeleine Gobillon en 1775 dont la dot en argent
s'élève à 3 000 livres pour ensuite être
complétée par une rente viagère de 500 livres au principal
de 5 000 livres, une rente perpétuelle de 150 livres au principal
de 3 000 livres et une rente (tontine) rapportant 54 livres. Le capital
qu'elle apporte en entrant au couvent s'élève donc à au
moins 11 000 livres100(*). Ces trois cas dépassent la limite de
8 000 livres sans y ajouter les frais profession, de pension et le
trousseau. Catherine-Elisabeth La Borde apporte 6 000 livres en argent et
deux rentes : une tontine de 75 livres et une rente viagère de 75
livres au principal de 750 livres. Elle apporte également 2 000
livres pour les frais de profession, trousseau et pension101(*). Cette dernière somme
permet donc de dépasser la limite autorisée par la loi.
V.B Des
dots de religion reflétant la hiérarchie sociale
La lecture des contrats de profession permet de classer les
dots en fonction de l'origine sociale de la personne présentant la
future religieuse au couvent ou, à défaut, l'origine sociale de
ses parents102(*).
Le couvent de la Congrégation de Notre-Dame semble recruter
essentiellement, en ce qui concerne les vingt-quatre contrats de profession
retrouvés, dans le milieu des marchands et des artisans, notamment cinq
femmes sont issues du milieu des bons marchands ou des marchands notables comme
c'est le cas de Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert, fille
d'un ancien échevin de Paris. Cela confirme le recul des autres
catégories sociales au profit des grands et des petits
commerçants et de la production qui a été observé,
par exemple au Carmel de Pontoise, c'est-à-dire un couvent qui parvient
aussi à stabiliser son effectif durant le XVIIIe
siècle103(*)104(*). Les religieuses
d'origine noble dans les diocèses de Langres, Auxerre et Dijon compose
11.5 % des effectifs. La noblesse est notamment absente chez les
Augustines hospitalières d'Auxerre ou au Carmel de Chaumont au
XVIIIe siècle105(*). En revanche, le couvent de la Visitation de la
rue Saint-Antoine recrute 29-30 % de femmes du milieu des
« marchands et bourgeois de Paris ». Cette proportion
atteint 38-39 % au couvent du même ordre du faubourg Saint-Jacques.
Les religieuses nobles représentent plus de la moitié des
Visitandines des trois couvents parisiens, aussi bien au XVIIe qu'au
XVIIIe siècle. L'étude des dots du couvent de la
Congrégation de Notre-Dame apporte donc des informations
supplémentaires sur les dots données par le milieu des marchands
à Paris. Les dots des filles de marchands qui deviennent
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame s'échelonnent de
1 500 livres pour un marchand brasseur à 11 200 livres pour la
fille d'un orfèvre, ancien échevin. Cette dernière dot est
équivalente à la dot donnée à la nièce de
l'électeur de Cologne auprès de sa majesté en France.
Quatre dots sont données par des procureurs ou des officiers
administratifs, leur montant est d'une moyenne de 5 805 livres ce qui
représente à peu près les mêmes sommes
données par les maîtres artisans soit 5 200, 5 600 et
6 000 livres. Le rang social des parents participe donc dans une
certaine mesure à la variation de ces dots : la dot de la fille
d'un ancien échevin est 7.5 fois supérieure à celle d'un
marchand brasseur, elle estdeux fois supérieure à celle d'un
maître chandelier. Il conviendra d'analyser si cette hiérarchie
des dots se répercute sur la hiérarchie des religieuses au sein
du couvent.
V.C
Comparaison entre les dots de religion et les dots de mariage des femmes issues
du même groupe social
V.C.1
Méthode
Pour comparer les dots de religion et les dots de mariage, il
convient de raisonner à l'intérieur du groupe social dont sont
originaires les religieuses. Pour cela, il a été
nécessaire de retrouver des contrats de mariage de parents de
religieuses ou d'anciennes pensionnaires puisque ces dernières
appartiennent au même groupe social. Sept contrats de mariage ont ainsi
été glanés106(*).
V.C.2
Des dots de religion inférieures aux dots de mariage
La moyenne des dots au mariage est d'environ 16 516
livres. La moyenne des dots de religion du couvent, sans les frais de
profession ou le trousseau, est de 4 950 livres. Les dots de mariage sont
donc en moyenne de trois à quatre fois supérieures aux dots de
religion à la Congrégation de Notre-Dame à Paris. De
même, en 1711, Étienne d'Aligre, président à mortier
au parlement de Paris, donne pour la réception de sa fille au
monastère de la Visitation de la rue Saint-Antoine 8 000 livres de
dot et 2 000 livres de frais divers alors que certains parlementaires
donnent 50 000 livres au mariage de leurs filles. La moyenne des plus
fortes dots de religion dans les couvents de la Visitation au XVIIe et XVIIIe
siècles, soit entre 8 000 et 11 000 livres, étaient
comparables aux dots versées pour les mariages dans les familles de
riches marchands de la Cité vers 1650107(*). La limite des 8 000 livres imposée ne
permet de toute façon pas aux dots de religions d'atteindre les sommes
données lors des mariages. Le couvent peut être un moyen pour les
familles de placer des filles qu'elles n'ont pas les moyens de marier.
V.D Des
dots sans conséquences sur la carrière des religieuses
Dominique Dinet remarque que la dot détermine
généralement le statut de la religieuse. Par exemple, Anne
Berthelier et Françoise Gautherot sont reçues à quelques
mois d'intervalle chez les Ursulines de Chaumont, la première, fille
d'un receveur des tailles apporte 2 500 livres de dot, elle devient
religieuse de choeur. La seconde, fille d'un cordonnier, n'apporte que 300
livres de dot, elle devient soeur converse108(*). Il serait cependant également
intéressant d'analyser si une hiérarchie parmi les religieuses de
choeur s'établit en fonction de la dot donnée. Dans le cas
de la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe
siècle, il ne semble y avoir aucune corrélation entre la somme
qu'il a été convenu de donner par le contrat de profession et la
carrière de la religieuse. Par exemple, Nicole-Renée
Blanchet109(*) et
Madeleine Gobillon110(*)
n'occupent jamais de place au sein du conseil du couvent bien qu'elles
apportent toutes deux 11 000 livres au couvent. En revanche,
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François111(*) n'apporter que 1 500
livres sous la forme d'une rente viagère, ce qui ne l'empêche pas
d'occuper des fonctions au sein du conseil ou d'être intendante des
classes. L'élection à la direction de ce couvent ne dépend
donc pas, d'après les sources disponibles, de l'argent donné par
la religieuse, sa famille et ses proches au moment de sa profession. Il semble
donc y avoir d'autres mécanismes régissant le choix que font les
religieuses lors des élections aux postes importants.
Conclusion
On observe donc dans le recrutement de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris de nombreux points communs avec le recrutement
d'autres établissements religieux Tout d'abord, le couvent de la
Congrégation de Notre-Dame cherche à recruter des filles en bonne
santé et de bonne réputation. Son recrutement s'effectue dans un
premier temps parmi les anciennes pensionnaires du couvent. Ces
dernières peuvent être attirées par la vie religieuse
cloîtrée, elles pensent y trouver leur salut, une certaine
stabilité. D'autres peuvent également suivre l'exemple d'un
parent déjà religieux. Certaines vont imiter une tante ou une
soeur aînée déjà professe au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame ou elles peuvent avoir été
inspirées par un oncle ou un frère séculier ou
régulier. Si la perte d'un parent peut expliquer l'entrée en
religion de certaines filles, cela ne semble cependant pas être dans une
proportion plus élevée que dans d'autres établissements
religieux. Le couvent peut cependant être un moyen pour les familles de
placer une fille issue d'un premier mariage et favoriser l'héritage ou
la dot d'une fille plus jeune ou pour y reléguer des orphelines. Dans ce
cas la vocation n'est plus choisie mais forcée. Enfin, les
décès d'un proche, mari ou enfant, ou la faillite provoquent
aussi des entrées en religion. La prise d'habit à la
Congrégation de Notre-Dame est légèrement plus tardive au
XVIIIe siècle qu'au XVIIe siècle, ce qui
rejoint ce qui est observé ailleurs durant cette période. En
revanche, le recrutement de la Congrégation de Notre-Dame ne semble pas
se tarir durant le XVIIIe siècle, excepté à la
veille de la Révolution, et le nombre des entrées en religion
semble combler les diminutions d'effectif afin que le nombre de religieuses
reste constant entre vingt et vingt-cinq religieuses de choeur. Le couvent
semble posséder un vivier important de postulantes qu'une
sélection par le monastère lui-même ou que les abandons
avant la profession réduisent. Cela constitue une originalité de
ce couvent par rapport au déclin de nombreux établissements
religieux aussi bien à Paris qu'en province. L'origine sociale des
religieuses pourrait expliquer cette constance de l'effectif. Les contrats de
profession en religion démontrent que le recrutement se fait
essentiellement dans le milieu des marchands, des artisans. On compte
également quelques procureurs. Ce milieu serait donc toujours au
XVIIIe siècle, le berceau de professions religieuses et les
familles considéreraient toujours les couvents comme convenable pour
leurs filles. Contrairement à de nombreux monastères, la
Congrégation de Notre-Dame semble recruter sans condition de richesse et
donc sans une dot minimum, ce qui ne l'empêche pas de convenir d'une
somme d'argent et d'une pension données au moment de la profession. Ces
dots sont de trois à quatre fois supérieures aux dots de mariage
des parentes des religieuses. D'autre part, l'étude du montant des dots
permet d'observer une hiérarchie au sein des catégories sociales
d'origine des professes. Cependant, cette hiérarchie ne semble pas
affecter celle établie par les religieuses au sein du couvent. Il
convient donc, dans un second temps, d'analyser les carrières des
religieuses afin de mettre en avant les mécanismes qui
établissent cette hiérarchie.
Chapitre
2 : Carrière des religieuses et vie intérieure du
couvent
Nous avons donc vu que le montant de la dot donnée
à l'entrée au couvent n'influence pas le poste occupé par
la religieuse. Il est donc nécessaire d'analyser les carrières
des religieuses afin de mettre en évidence les mécanismes qui les
régissent. Il convient donc dans un premier temps de présenter
les fonctions occupées par les religieuses : les fonctions de
direction, soumises à une élection et les autres fonctions qui ne
nécessitent pas d'élection.
Les influences, internes ou extérieures au
monastère, sur ces carrières seront ensuite abordées.
Cette étude évoquera ensuite les services
proposés par les religieuses à l'intérieur du couvent,
c'est-à-dire la location d'appartements à des femmes adultes et
surtout le pensionnat et la classe externe accueillant des jeunes filles.
Enfin, les documents permettent d'aborder les conditions de
vie par l'intermédiaire de l'espérance de vie.
VI
Déroulement de la carrière d'une religieuse
VI.A Des
fonctions de direction soumises à élection
Le terme d'élection désigne un choix collectif
libre ainsi qu'une forme plus ou moins directe de nomination ou de
cooptation112(*).
D'autre part, le couvent de la congrégation Notre-Dame est
gouverné par une double autorité : celle du
supérieur, désigné par l'archevêque de Paris, et la
supérieure aidée des officières, élue parmi et par
les religieuses. Les couvents féminins utilisent donc également
cette procédure élective. Plusieurs charges, en plus de celle de
supérieure, étaient soumises à une élection. Tout
d'abord une secrétaire et des scrutatrices des élections, ici
appelées disquisitrices, étaient élues la veille de
l'élection de la supérieure113(*). Le lendemain, quand la supérieure est
choisie par les religieuses, son assistante et première
conseillère ainsi que trois autres conseillères sont
élues. Enfin, en ce même jour, une intendante des classes
était choisie par l'ensemble des soeurs de choeur.
VI.A.1
La supérieure et ses devoirs envers la communauté
Les registres d'élection permettent de mettre en avant
l'organisation interne du couvent et notamment sa gouvernance. La
supérieure du couvent a la charge la plus importante. Elle se doit
d'être un exemple pour les autres religieuses : elle arrive la
première à tous les exercices de la communauté, elle
respecte le silence et la retraite et elle évite de se singulariser, sa
dévotion à la sainte Vierge et aux saints protecteurs de l'ordre
doit édifier. Elle sert les religieuses de sa communauté avec
charité sans rechercher le profit personnel : elle
préfère « la gloire de Dieu et les
intérêts de la communauté ». Elle prend conseil
auprès des religieuses les plus âgées, les plus sages et
les plus régulières mais elle ne doit pas craindre de prendre
également conseil auprès de ceux qui gouvernent la maison. Il
faut qu'elle corrige, console et soutienne les religieuses d'un rang
inférieur et les malades. Elle doit gagner leur amour, leur respect et
leur confiance sans faire quoique que ce soit d'indigne pour s'attirer ces
sentiments. Elle ne doit rien négliger pour assurer le salut des
religieuses dont elle a la charge, elle doit donc éloigner d'elles tout
ce qui pourrait les détourner de la règle qu'elle doit faire
respecter avec exactitude. Elle prendra soin d'avoir des prédicateurs
approuvés par l'archevêque. Elle s'occupe également de la
gestion du temporel du monastère afin que rien ne manque à la
communauté. Elle s'occupe également des relations avec le
monde : elle entretient une correspondance avec les autres
monastères de la congrégation, elle préserve
également l'amitié avec les bienfaiteurs de la maison en leur
témoignant respect et reconnaissance. Enfin, une fois sortie de sa
charge de supérieure, elle se met au service de la nouvelle
supérieure, comme toute autre religieuse du couvent, qu'elle soit
élue assistante ou qu'elle n'ait pas de charge. 114(*)
VI.A.2
Rôle de l'assistante
L'assistante seconde la supérieure : elle la
remplace là où cette dernière ne peut se trouver. Elle
peut ainsi gérer les affaires communes en son absence mais elle prend le
soin de lui laisser et de lui rapporter les choses importantes. Cela doit
pouvoir la soulager dans sa charge. Elle doit également ramener à
la raison et à la soumission les religieuses qui lui feraient part de
reproches contre la supérieure. Enfin, elle prend soin de la
supérieure sans être intrusive115(*).
VI.A.3
Rôle et organisation du conseil
Le conseil est composé de la supérieure, de
l'assistante qui tient également le rôle de première
conseillère et de trois autres religieuses. Les décisions du
conseil sont prises après délibération à la
pluralité des voix. Elles peuvent également décider
d'avoir recours au chapitre pour prendre une décision. Ce conseil est
réuni par la supérieure au moins une fois par mois. On y examine
les écarts à la règle. La supérieure discute des
problèmes avec chacune des conseillères mais seulement
après une discussion commune. Les membres du conseil sont nommés
dans les contrats et les baux notariés. La dernière des
conseillères est également la secrétaire du conseil. Elle
doit écrire toutes les propositions et conclusions qui y sont faites sur
un registre116(*).
VI.A.4
L'intendante des classes, un poste important dans un couvent
dédié à l'éducation
L'existence d'une élection à ce poste renforce
la particularité de la congrégation Notre-Dame et de sa mission
éducative : ce rôle est suffisamment important pour la
communauté qu'il doit faire l'objet d'une élection. Chez les
Ursulines de la rue Saint-Jacques à Paris, également voué
à l'enseignement, il existait une maîtresse générale
des pensionnaires qui gère les admissions des pensionnaires et leur bien
être au sein du couvent, les relations avec les parents et la
hiérarchie du couvent. Les maîtresses des classes lui font leur
rapport117(*).
Cependant, la religieuse à cette charge n'était pas élue,
elle était nommée par la supérieure fraîchement
élue ainsi que son assistante, la zélatrice et la
dépositaire118(*).
VI.A.5
La secrétaire et les disquisitrices : un rôle
administratif
La secrétaire est chargée d'écrire dans
des registres les propositions et les décisions du chapitre. Ces livres
sont gardés dans un coffre fermé par trois clés
conservées par la secrétaire, la supérieure et
l'assistante. Ces livres sont les annales du monastère, les conclusions
et discussions du chapitre, les discussions au sujet des novices, le registre
des élections. La secrétaire doit noter les conclusions du
chapitre s'en rien y changer et sans en divulguer le contenu à d'autres
personnes que les religieuses vocales. Elle ne peut écrire au nom de la
communauté ou signer de document sans l'ordre du chapitre119(*). Les sources ne rapportent
pas d'autres fonctions pour les disquisitrices que celles d'observatrices lors
des élections.
VI.B
Être électrice et éligible selon les règles
Seules les soeurs de choeur pouvaient être
électrices et parmi elles, celles dont les professions étaient
récentes n'avaient pas la possibilité de donner leur voix :
« Les soeurs n'auront point de voix dans
l'élection qu'après trois ans de profession comme il est
ordonné dans le chapitre 7 de la session 25 dudit concile de Trente
accomplis.120(*) »
Les soeurs converses de rang inférieur aux soeurs de
choeur sont exclues du groupe des religieuses électrices.
Le 10 mars 1690, le chapitre accepte la demande de la
mère de Geneviève Ragot de faire bénéficier
à sa fille de la voix active et passive dont elle était
privé peut être avant les trois ans de profession121(*). Par contre, le 20 avril
1691, Geneviève Merry dite de Saint-Eustache demande à rentrer
dans ses droits de voix active et passive dont elle est privée depuis
trois ans par Imbert Porlier, le supérieur du couvent. Les religieuses
réunies en chapitre déboutent Geneviève Merry après
un scrutin en avançant « de bonnes raisons » sans
les préciser122(*). En revanche, les registres des élections
n'attestent pas de religieuses privées de voix active au
XVIIIe siècle à la Congrégation de Notre-Dame
à Paris. Les règles de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris précisent qu' « aucune soeur ne pourra estre
élue qu'elle n'ait au moins trente ans et cinq ans de profession comme
il est encore ordonné par le concile123(*) ». Il s'agit donc d'élire une
religieuse expérimentée à la tête de la
communauté. Les Ursulines de Pau appliquent la même
règle mais il faut que la supérieure ait également un
minimum de dix ans de profession avant d'être élue124(*). La supérieure
pouvait être réélue une fois et donc rester à ce
poste six années de suite. Ensuite, elle devait remettre sa charge
à une autre religieuse pendant au moins un an avant de pouvoir
être à nouveau élue125(*).
VI.C
Déroulement des élections
Les élections avaient lieu tous les trois ans. Le vote
se déroule devant le représentant de l'archevêque, ses
assistants, le supérieur du monastère et toute autre personne
invitée. Après la démission de la supérieure, les
disquisitrices donnent à chaque votante des billets sur lesquels sont
écrit les noms des religieuses pouvant être élues. Elles
prennent cependant le soin d'enlever le bulletin avec le nom de celle à
qui ils sont distribués de telle sorte qu'une religieuse ne peut voter
pour elle-même126(*). Le vote se déroule à bulletins
secrets, ceux-ci étant déposés dans une boîte. Les
élections ont lieu à la majorité absolue. Si la
majorité absolue n'est pas obtenue, une nouvelle élection, cette
fois à la majorité relative, est organisée entre les deux
premières du premier tour. Celle qui obtient le plus de voix lors de
cette seconde élection est élue supérieure. Cette
procédure permettait d'éviter l'éclatement de la
communauté : la religieuse élue était le choix de la
majorité127(*).
D'autres couvents élisent leur supérieure
à bulletin secret. C'est le cas par exemple des maisons de la
Visitation128(*) ou des
Ursulines de Pau129(*).
Cependant, à Pau, la procédure diffère : la
procédure élective se décomposait en deux phases. Lors de
la première étape, les votes s'exprimaient par écrit sur
des billets ensuite déposés dans un boîte près de la
grille de clôture. Cela se passait devant l'ensemble de la
communauté et face à un public extérieur dont
l'évêque. Le dépouillement assurait l'anonymat des votes
ainsi que la liberté de vote : seuls le supérieur et son
assistant regardent les bulletins afin de constater si une religieuse obtient
plus de la moitié des voix. Les billets sont ensuite
brûlés. Si la majorité n'était pas atteinte, le
supérieur désignait les deux religieuses ayant obtenu le plus de
voix. L'expression des minorités était ainsi
détournée sur deux noms et un nouveau scrutin avait lieu. La
deuxième étape permettait les contestations. Chaque religieuse
recevait deux fèves, une blanche et une noire. Celles qui veulent
confirmer la religieuse élue déposent la fève blanche dans
une boîte, sinon, elles déposent la fève noire. Si la soeur
qui a eu plus de la moitié des votes obtient également plus de la
moitié de fèves blanches alors celui qui préside à
l'élection la déclare prieure du monastère pour trois ans.
Cette étape était assurée par deux scrutatrices
élues la veille qui devaient assurer la neutralité de la
procédure130(*).
Par rapport à la procédure paloise, l'élection de la
Congrégation Notre-Dame ne comporte que la première phase,
entièrement confiée aux religieuses. La distribution de billets
préparés à l'avance suffit à assurer l'anonymat du
vote. Aucune procédure ne semble prévue pour contester le
résultat de l'élection.
VI.D Des
fonctions non soumises à l'élection
Il existe d'autres fonctions non soumises au processus
électoral. Ces fonctions sont, entre autres : procureuse,
maîtresse de l'ouvroir, maîtresse de choeur, sacristine,
tourière (chargée de répondre à tous ceux qui
viennent au monastère), portière, auditrice du parloir,
couturière ou robière, lingère, infirmière,
apothicairesse, dépensière, réfectorière (qui sert
à table), celle qui lit au réfectoire, celle qui corrige les
fautes qui se commettent en lisant au réfectoire, cuisinière,
boulangère, grainetière, jardinière et excitatrice (qui
réveille les religieuses le matin pour aller à
l'office)131(*). Il
existe également des fonctions liées à l'éducation.
Par exemple, Jeanne Sageon est présentée comme maîtresse
des pensionnaires sur le contrat de mariage de sa nièce Marie de
Surugue132(*), une
charge différente de la charge soumise à élection
d'intendante des classes. Ces officières sont choisies pour un an
par la supérieure avec l'avis de ses conseillères133(*) en fonction des
capacités de chacune. Les sources permettant de suivre
l'attribution de ces postes sont rares134(*), cela empêche l'analyse de la carrière
des religieuses en dehors des postes soumis à l'élection qui sont
consignés dans des registres. Contrairement aux Ursulines de Pau,
les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame ne semblent donc pas
avoir créé de nouvelles charges pourvues par le biais des
élections135(*).
VII Les
influences sur la carrière des religieuses
VII.A
L'influence de l'expérience : devenir supérieure à
l'issue d'un apprentissage
L'analyse des registres des élections136(*) permet quelques
observations. Certaines religieuses alternent les charges de supérieure
et d'assistante ce qui leur permet de rester aux plus hautes charges sur de
longues périodes. D'autre part, aucune des supérieures n'est
élue sans avoir occupé une autre charge élective
auparavant. De même, une supérieure ne quitte pas le gouvernement
de la maison quand elle se démet de cette charge puisqu'elle est souvent
élue au conseil. Les seules exceptions sont Madeleine Castelet et
Marie-Anne Bobusse qui décèdent peu avant la fin de leur mandat
de supérieure en 1763 et en 1790. Trois parcours, Marguerite Des
Queulx dite de Saint-François137(*), Madeleine Castelet dite de
Sainte-Scolastique138(*)
et Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de
Sainte-Euphrasie139(*),
sont particulièrement significatifs et permettent d'illustrer la
carrière d'une religieuse appelée à occuper les plus
hautes fonctions au sein du couvent. Cela correspond à des
carrières assez longues au sein de la gouvernance de la maison :
trente-sept ans pour Marguerite Des Queulx (elle décède en 1740
avec la charge de deuxième conseillère), trente ans pour
Madeleine Castelet (elle décède juste avant la fin de son dernier
mandat de supérieure), et trente-sept ans pour
Marie-Anne-Françoise Vrion (ou Urion) (décédée en
1787 alors qu'elle est assistante). Avant d'être élues au
poste de supérieure, ces religieuses sont élues au conseil du
couvent. Cela montre que la religieuse choisie l'est après avoir fait
ses preuves en suivant un cursus discontinu et informel. La décision des
religieuses est donc réfléchie et elle dépend des
qualités personnelles de la religieuse. D'autre part, la religieuse
démise de sa charge de supérieure rejoint le conseil afin que son
expérience puisse profiter à la maison. Cela rappelle les
carrières des notables parisiens et l'apprentissage professionnel du
milieu de l'artisanat et de la marchandise dont sont issues bon nombre des
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Cependant, la
carrière d'une professe et son succès dans les élections
peuvent également être influencés par les origines
familiales ce que les registres des élections seuls ne permettent pas
d'aborder.
VII.B Des
familles présentes dans le conseil sur plusieurs décennies
Les règles du convent affirment qu'« on ne
rejettera pas non plus une fille parce qu'elle aura des soeurs ou des parents
dans la maison »140(*). Des liens de parenté ont effectivement
été mis en évidence au sein du monastère141(*). Or Véronique
Castagnet observait des alliances afin d'assurer le contrôle du couvent
des Ursulines de Pau par certaines familles142(*). Il aurait été intéressant de
rechercher si de telles alliances ou stratégies sont observables dans le
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris et si elles
influencent les élections mais les sources manquent.
Les registres des élections143(*) et les différents
documents signés des noms religieux et de baptême des religieuses
de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont
permettent de reconstituer la liste des supérieures,
conseillères, intendantes des classes, secrétaires et
scrutatrices (disquisitrices) des élections144(*). Ce tableau ne permet pas
d'observer une alternance des mêmes noms de famille aux plus hautes
responsabilités du couvent et cela ne permet donc pas de mettre en
évidence un réseau et une logique d'alliance. Cependant,
cette étude nécessite une analyse plus détaillée
des liens familiaux par l'établissement de généalogies
précises afin de conclure à l'absence ou la présence de
stratégies des familles pour assurer le monopole de la gouvernance du
monastère. On peut citer le cas de Marie-Anne de la Haute-Maison,
parente d'Imbert Porlier145(*), ancien supérieur de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris. Il est à l'origine de l'installation du
couvent rue Neuve Saint-Etienne-du-Mont. Elle est donc également parente
de la soeur d'Imbert Porlier, Françoise Porlier, qui fut
supérieure du couvent au XVIIe siècle. Elle est
élue intendante des classes en 1718. Elle occupe également des
postes au sein du conseil, elle est notamment élue assistante et
1ere conseillère en 1706, 1727, 1730 et 1733146(*). Cependant, elle ne devient
jamais supérieure, malgré sa parenté avec des
personnalités importantes dans l'histoire du couvent. Il est possible
que sa carrière ait été bloquée par la
présence de religieuses aux parents plus influents ou plus aptes
à occuper le poste de supérieure. Les carrières des
religieuses ayant une parente également religieuse dans le couvent
peuvent être aussi analysées147(*). Par exemple, Louise-Madeleine Colasse et
Louise-Madeleine Berain sont cousines, leur carrière les amène
toutes deux à exercer des fonctions au sein du conseil et même
à devenir supérieure pour Louise-Madeleine Colasse. Cette
dernière quitte le conseil du couvent après 1763 pour ne plus
jamais y revenir sans que la raison ne soit connue. Sa cousine en revanche
entre au conseil en 1766, à environ 53 ans148(*), pour ne plus le quitter
jusqu'en 1792. Elles ne sont jamais au conseil du couvent en même temps.
Il est possible que le décès soit la raison de l'absence de
Louise-Madeleine Colasse des registres après 1763 et que la
carrière de sa cousine profite de ce décès. On peut donc
constater la présence de cette famille dans le conseil sur une
période de trente ans. Un cas similaire avait été
observé par Véronique Castagnet chez les Ursulines de Pau. Ce
couvent comptait trois soeurs durant la première partie du
XVIIIe siècle : soeur Marie de la Visitation qui occupa
divers postes tels que garde-clés des archives ou procuratrice avant
d'être élue sous-prieure en 1736 et 1742 et prieure en 1740, Anne
de Sainte-Claire plusieurs fois élue maîtresse, maîtresse de
choeur, maîtresse principale, portière, procuratrice, sacristaine
et discrète et Anne de Mosqueros de Sainte-Thérèse qui
n'exerce aucune fonction d'officière. Les sources témoignent de
la pauvreté de la présentation de Marie de la Visitation tout en
présentant Anne de Sainte-Claire comme étant essentielle au sein
de son couvent. La carrière de cette dernière a profité de
sa position d'aînesse mais son décès
prématuré a profité à la carrière de sa
soeur Marie de la Visitation149(*). De même, les soeurs
Claude-Françoise, Anne-Françoise et Geneviève Ragot
occupent des postes au sein du conseil, à l'intendance des classes ou de
secrétaire pendant toute la première moitié du
XVIIIe siècle, assurant ainsi la présence constante de
leur famille aux places importantes du couvent sans que plus d'une seule de ces
femmes soit élue au conseil au même moment. Donc les
documents mettent en lumière ce qui semble être l'influence de
plusieurs familles dans le couvent, à l'image de la famille Ragot dans
la première moitié du XVIIIe siècle et de la
famille Berain-Colasse dans la seconde moitié. On peut cependant
remarquer que les religieuses d'une même famille ne semblent jamais
être membre du conseil en même temps mais elles s'y
succèdent privilégiant ainsi l'influence sur une longue
période. Il se peut également que la présence de plusieurs
parentes dans le conseil ne soit pas admises par le règlement ou l'usage
du monastère.
Si Louise-Madeleine Colasse et Madeleine Berain atteignent
toutes deux le conseil du couvent on remarque que dans le cas de religieuses
parentes, si l'une peut être élue aux fonctions de direction du
couvent, cela n'entraîne pas forcément l'élection de
l'autre. Par exemple, Marie-Anne Bobusse est élue intendante des classes
de 1760 à 1766 puis elle entre au conseil du couvent avant d'être
élue supérieure en 1787. Jeanne-Catherine Bobusse fait profession
dans le couvent le 2 mai 1738. Les sources ne permettent pas d'établir
la nature de leur lien de parenté mais son existence est probable.
Cependant, Jeanne-Catherine n'occupe qu'une place de 2eme
disquisitrice en 1760, sans jamais rentrer dans le conseil du couvent. Cela
peut cependant être dû à un décès
prématuré de cette dernière, avant qu'elle n'ait
l'expérience nécessaire pour être une candidate aux postes
à responsabilité. Marie-Anne a également pu
bénéficié d'un droit d'aînesse.
VII.C Les
élections : un choix collectif mais sous la tutelle du
clergé
Les registres des élections font état
d'incidents qui ne remettent pas en cause la liberté de ce choix mais
qui démontrent aussi la tutelle de l'autorité
ecclésiastique masculine. Tout d'abord, en 1709, Madeleine Landrin dite
de la Passion refuse le poste d'intendante des classes auquel elle est
élue car elle se juge trop âgée et trop infirme pour cette
fonction. Malgré l'insistance des autres religieuses et du
supérieur de la communauté, elle persiste dans ce refus et une
autre élection a lieu immédiatement. Ce refus démontre
qu'il s'agissait d'un poste pour lequel il fallait être en bonne
santé alors que l'insistance des religieuses et du supérieur
semble mettre en avance la compétence reconnue de la première
religieuse élue. Le supérieur de la communauté semble donc
vouloir faire respecter le verdict de l'élection mais il n'impose pas
à Madeleine Landrin d'accepter un poste qu'elle ne pense pas être
capable d'occuper. Une nouvelle élection est organisée. Le
supérieur ne prend donc aucune décision sur ce sujet et se fie
à nouveau au processus électoral. Ensuite, les
élections au poste de supérieure de 1715 et de 1751 ont
nécessité quatre scrutins. La règle précise que si
un premier scrutin n'aboutit pas à une majorité absolue, un
deuxième vote est organisé entre les deux religieuses ayant
obtenu le plus de voix la première fois ce qui doit permettre à
l'une d'elle d'obtenir la majorité absolue et donc d'éviter
l'organisation de plus de deux tours. L'existence de quatre scrutins peut
s'expliquer par un premier tour avec des scores ex æquo ce qui
fait ressortir au moins trois noms pour le deuxième tour ou par une
exception à la règle approuvée par le supérieur du
couvent. Ces exemples témoignent d'un réel souci de
préserver la liberté des religieuses en utilisant au maximum le
processus électoral. La supérieure n'est jamais
désignée par ceux qui gouvernent la maison, elle est toujours
élue. Il peut cependant intervenir pour résoudre un conflit mais
il maintient le processus électif. Cependant, le maintien d'une
supérieure à ce poste au-delà de deux mandats
consécutifs exprime la confiance des autorités
ecclésiastiques dans la gouvernance du couvent et une volonté de
stabilité.
Les témoignages manquent pour dire si le
supérieur influençait les religieuses pour imposer une
supérieure cependant, les décomptes des voix sont notés
pour chacune de ces élections ce qui prouve qu'un vote a eu lieu et
qu'aucune supérieure a été imposée. On
remarque d'ailleurs que la limite de deux mandats consécutifs a
été dépassée pour quatre religieuses :
Marguerite Des Queulx, supérieure de 1709 à 1718 puis de 1727
à 1739, Madeleine Castelet de 1739 à 1751,
Marie-Anne-Françoise Vrion/Urion de 1763 à 1775 et
Élisabeth Gosseaume de 1775 à 1784. Deux d'entre elles se
démarquent particulièrement : Marguerite Des Queulx avec
sept succès de 1709 à 1736 et Madeleine Castelet élue six
fois de 1739 à 1760. Ces écarts au règlement des
élections permettent de rendre compte des relations du couvent avec le
monde extérieur et notamment avec la hiérarchie
ecclésiastique. Il est précisé dans le registre que les
autorisations de réélection ont à chaque fois
été obtenues de l'archevêque donc le
phénomène se reproduit tout le long du siècle, cela permet
de supposer que la gouvernance du couvent suit la ligne de conduite
préconisée par l'archevêché150(*).
Un récit permet d'aborder l'état d'esprit des
religieuses au moment de l'élection de leur supérieure. Ainsi,
Madame Roland écrivait à Sophie Cannet en mai 1775 :
« Les bonnes filles de la Congrégation
sont entre la crainte et l'espérance (c'est lundi l'élection
d'une supérieure) ; mais leur espérance même est assez
triste, parce qu'elles ne sauraient gagner pour la douceur du règne ;
elles attendent de Dieu Saint-Bernard, dans sa miséricorde, ou
Saint-Augustin, dans sa justice. Si c'est la première, il y aura de la
ressource (quoique Sainte-Fare151(*), comme son intime, régnera sous son nom) ;
elle a de l'honnêteté, de la politesse et des égards. Mais
si c'est la seconde, les prêtres régiront tout, et le zèle
amer fera tous les règlements152(*). »
Cela démontre l'existence de deux partis dont un proche
des prêtres et donc plus influençable par eux. Cela se rapproche
des luttes des jansénistes contre le pouvoir ecclésiastique que
rapportent les Nouvelles ecclésiastiques dès les
années 1750 et 1760153(*). Dans les années 1770 et 1780, le journal
défend la résistance au « despotisme » de la
hiérarchie ecclésiastique154(*). Cela prouve qu'un sentiment anticlérical
existait dès cette époque. Cependant, les témoignages
manquent pour expliquer cet état d'esprit chez certaines religieuses de
la Congrégation. Ces registres ne peuvent pas dire si un durcissement
des autorités ecclésiastiques a entraîné un
ressentiment chez les religieuses ou s'il s'agit de la conséquence des
persécutions subies auparavant notamment par Marie-Adrienne Petit.
Le registre des élections permet d'observer les résultats de
l'élection qui s'est tenue le 22 mai 1775155(*). La supérieure
élue à la majorité absolue et vraisemblablement au premier
tour est donc Élisabeth Gosseaume dite de Saint-Bernard alors que
Marie-Anne Bobusse dite de Saint-Augustin, proche des prêtres et
probablement parente de Nicolas-Antoine Bobusse, prêtre trésorier
de l'église paroissiale de Saint-Gervais156(*), ne recueille que 3 voix. On
peut donc penser que les religieuses ont pu voter librement, sans être
influencées par ces prêtres. Le nom de la supérieure n'a
vraisemblablement pas été imposé par ces derniers.
VII.D Le
jansénisme
Un événement rapporté par le registre
des élections permet de constater qu'une religieuse du couvent n'avait
pas l'approbation des autorités ecclésiastiques. Ainsi,
l'élection du 26 juillet 1742 n'est pas confirmée par la
hiérarchie. Le 29 juillet, le couvent procède à une
nouvelle élection de l'assistante, des conseillères et de
l'intendante des classes. La comparaison des résultats de ces deux
élections permet de constater la disparition de deux religieuses du
nombres des professes élues : Marie-Adrienne Petit dite du
Saint-Esprit et Anne-Françoise Ragot dite des Séraphins. Cela
permet de supposer un désaccord de l'une de ces religieuses ou des deux
par rapport à la ligne de conduite souhaitée par
l'archevêché. Une autre source permet d'éclairer cet
événement. Il s'agit de la nécrologie de Marie-Adrienne
Petit publiée dans les Nouvelles ecclésiastiques
datées du 6 mars 1751. Cet article décrit la résistance de
cette religieuse, connue pour son jansénisme ouvertement
affiché157(*).
Certaines des informations données par l'article sont confirmées
par le registre des élections notamment l'élection en tant que
conseillère non validée. Ce récit illustre d'abord les
persécutions subies par une religieuse pour son jansénisme.
Cependant, Marie-Adrienne Petit avait été élue auparavant
par trois fois à des charges de conseillère en 1730, 1736 et
1739. Son élection n'est invalidée que lorsqu'elle est
élue, en plus, à la charge particulière d'intendante des
classes le 26 juillet 1742. Cette affaire peut se rapprocher d'un cas similaire
au couvent de la Trinité à Rennes ou la mère
Pélagie de Gardin fut privée de sa charge de maîtresse des
pensionnaires car les autorités ecclésiastiques craignaient que
lui confier l'éducation des jeunes filles rependrait la doctrine
janséniste dans les foyers de ces dernières158(*). On peut donc supposer une
crainte similaire. D'après la nécrologie de Marie-Adrienne
Petit dans les Nouvelles ecclésiastiques, la religieuse se voit
refuser les derniers sacrements avant d'être finalement confessée
et enterrée de la manière usuelle. En effet, les refus de
sépulture en terre bénite en présence d'un prêtre
restent rares. On peut citer la soeur de Sainte-Colombe, ursuline de
Châtillon, morte le 16 juin 1746 et enterrée dans une fosse
à l'extérieur du cimetière, sans cérémonie,
en présence de la supérieure et de deux converses ou
également Marguerite-Thérèse de Frigerie, du carmel de
l'Incarnation, rue Saint-Jacques à Paris ou encore une religieuse de
Dinan morte en 1751159(*). Le plus souvent, le rituel des funérailles
est modifié afin que les religieuses ne soient pas traitées comme
des excommuniées mais comme des pécheresses mortes. Les
évêques de Marseille et d'Agde refusaient de considérer les
appelantes comme des hérétiques. Certains prêtres n'ont pas
voulu associer le refus de sépulture au refus des derniers sacrements et
se sont contentés de priver les opposantes des « honneurs de
la sépulture » en supprimant des gestes et des prières
du cérémonial160(*).
Il faut également considérer l'influence
qu'exerce la crise janséniste sur ces élections. . Identifier
Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit comme une religieuse
janséniste permet également d'observer l'existence d'un
réseau interne de sympathisantes jansénistes à
l'intérieur de la clôture. En effet, le détail et la
répartition des voix lors de l'élection de la supérieur
permet de constater la présence de la mère du Saint-Esprit parmi
les religieuses ayant reçu une ou plusieurs voix de 1718 à
1745161(*). Cette
religieuse recueille de façon régulière au moins une voix
lors de ces élections. Or, d'après le règlement, il est
impossible que Marie-Adrienne Petit puisse voter pour elle-même. Il
existe donc une à plusieurs sympathisantes à la cause
janséniste au sein du couvent et cette religieuse serait la
représentante de ce groupe à cause de son engagement ouvert pour
la cause. Les pics de 5 et 4 voix en 1718 et 1739 peuvent être mis
en relation avec l'Appel et les refus de sacrements pour les religieuses. Cela
démontre une perméabilité de la clôture aux
événements de leur temps et une sensibilité des
religieuses à l'actualité. Ainsi, bien qu'enfermées,
elles expriment leurs opinions par l'intermédiaire d'une
élection. Or cette opinion n'aboutit pas nécessairement à
un engagement total pour la cause janséniste à la hauteur de
celui de Marie-Adrienne Petit. Enfin, cette opinion peut changer en fonction
des événements et une religieuse votant pour la mère du
saint Esprit peut modifier son vote trois ans plus tard.
VIII
L'accueil de « grandes pensionnaires » et de pensionnaires
en classe
Une des sources de revenu des religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame est l'accueil de pensionnaires dans les
bâtiments de leur couvent. La commission des réguliers162(*) identifie deux types de
pensionnaires : les « grandes pensionnaires »,
c'est-à-dire des femmes adultes louant une chambre dans le couvent et
les pensionnaires en classes que les religieuses instruisent.
VIII.A
Les « grandes pensionnaires »
Les religieuses accueillaient des dames pensionnaires dans
des appartements qu'elles louaient dans le couvent. Ces femmes pouvaient sortir
librement et y recevoir. S'l semblerait qu'elles aient pu faire la cuisine dans
ces appartements163(*),
la fourniture de nourriture était quand même payée au
monastère : en 1786, le couvent perçoit 4 650 livres
à cet effet en plus des 2 814 livres de loyer164(*).
Ces femmes étaient au nombre de sept en 1784 et de
neuf en 1786. Les sources permettent d'en identifier vingt-six ayant
vécu au couvent durant le XVIIIe siècle165(*). Vingt d'entre elles sont
connues grâce au « Livre des
deffuntes »166(*). Souvent veuves, au moins dix sont
décédées à un âge d'au moins soixante-dix
ans. Le couvent a pu être pour elles le refuge de leur vieillesse, de la
maladie et un moyen d'échapper à la solitude. On retrouve cette
fonction d'hospice au couvent de la Visitation de la rue Saint-Antoine ou, par
exemple, Madame Crichant, souffrant d'hypocondrie, meurt dans le
monastère après y avoir vécu 8 ans dans la première
moitié du XVIIe siècle167(*).
Le cas de Mademoiselle Lessenne de Menilles de Veniez,
décédée au couvent le 13 novembre 1703 à 32 ans,
diffère cependant. Il est possible qu'un état de santé
précaire ait motivé sa présence parmi les pensionnaires
adultes du monastère, pour les soins que les religieuses pourraient lui
prodiguer. De plus, une santé fragile est un facteur discriminant pour
prononcer des voeux religieux. Il se peut qu'elle ait souhaité devenir
religieuse mais que cela n'a pas été possible à cause de
sa santé. Dans ce cas, devenir pensionnaire en appartement est une
façon de s'approcher de l'état désiré. Cela
pourrait se rapprocher de ce qu'a vécu Mademoiselle Langlois au
monastère de la Visitation, rue Saint-Antoine, morte revêtue de
l'habit de l'ordre en 1785 dans le couvent après y avoir vécu 4
ans mais sans prononcer de voeux car son état de santé ne le lui
permettait pas168(*).
Des raisons familiales peuvent également motiver ses
femmes à louer un appartement dans le monastère. Ainsi, Claude
Perroud explique que Manon Phlipon vient au couvent pour « chercher
asile, de novembre 1779 à janvier 1780, dans la grande crise qui
précéda son mariage »169(*).
D'autre part, si on retrouve des veuves d'officiers de
finances, de procureur ou de bourgeois de Paris, on n'observe pas de veuves
d'artisans ou de marchands ce qui diffère des origines sociales des
religieuses. L'origine de ces pensionnaires ne peut cependant pas être
séparé de l'origine des religieuses car bon nombre d'entre elles
semblent parentes. Les liens familiaux sont avérés, grâce
au témoignage de Madame Roland170(*), pour les demoiselles Surugue, nièces de
Jeanne Sageon dite de Sainte-Fare. Il est également probable que Marie
Des Queulx, veuve de Joseph-Roland Quille-des-Buttes et sa fille
Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes, qui décèdent toutes deux en
1740171(*) au couvent de
la Congrégation de Notre-Dame à Paris, soient parentes de
Marguerite Des Queulx. De même, Marguerite Boinard, veuve de Pierre
Aulde, sieur de Vaumargot est peut-être parente de Louise Boinard.
Catherine Porlier, veuve de Jacques Charpentier, sieur de la Haute-Maison est
très certainement parente de Marie-Anne de la Haute-Maison dite Anne de
l'Enfant Jésus, bien que la nature du lien de parenté ne puisse
être établi. Il en est de même pour Marie Quevilly, veuve de
Jean-René Voborelle, seigneur de Longuesve, probablement de la famille
de Louise Catherine Quevilly dite de Sainte-Félicité et de
Michelle Quevilly dite de la Conception. Il semble donc que la présence
d'une parente parmi les religieuses est un élément
déterminant dans le choix de ces femmes d'y louer un appartement.
VIII.B
Une carrière consacrée à l'éducation des
filles
Au-delà des règlements172(*), il y a peu de documents
d'archives pouvant témoigner du rôle d'éducatrices des
religieuses. Ce rôle est pourtant essentiel puisque, bien qu'il est
courant pour les couvents de recevoir des pensionnaires, la Congrégation
de Notre-Dame est l'un des deux ordres, avec les Ursulines, consacré
spécifiquement à l'éducation et cet aspect revêt un
caractère important dans la vocation des religieuses. Nous disposons
cependant d'un témoignage puisque Madame Roland décrit dans ses
mémoires son séjour commencé le 7 mai 1765 à 11 ans
dans ce couvent. Cette dernière témoigne que les religieuses
tiennent un pensionnat mais aussi une école d'externe gratuite. Elle ne
passe qu'une année au pensionnat, selon l'usage, pour préparer sa
communion173(*). Les
mémoires de Madame Roland peuvent être comparées au
témoignage d'Hélène Massalska, ancienne pensionnaire de
l'aristocrate Abbaye-aux-Bois où elle entre en 1771174(*).
VIII.B.1 La pension de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris, les raisons du choix des
familles
La vingtaine de religieuses qui composaient le couvent
entouraient les enfants d'une atmosphère familiale et les relations
entre élèves et maîtresses y étaient affectueuses.
Cette atmosphère familiale a peut-être contribué la
volonté de certaines jeunes élèves d'y faire
profession175(*).
D'ailleurs, les familles pouvaient envoyer leurs filles dans ce pensionnat
alors qu'une parente y était religieuse. Par exemple, Marie-Suzanne
Merard décède au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris à l'âge de 10 ans le 25 mars 1745. Sa tante,
Catherine-Elisabeth La Borde y était religieuse de choeur depuis environ
1743176(*). En
revanche, les parents de Madame Roland avaient choisi ce couvent pour sa bonne
réputation et parce qu'il appartenait à un ordre peu
austère :
« On délibère sur le choix d'une
maison ; ma famille n'avait de relations dans aucunes de celles de cette
espèce : on se rappelle que mon maître de musique avait
cité un couvent où il enseignait de jeunes demoiselles, et on
décide que l'on fera des informations. Il résultat de celles-ci
que la maison était honnête, l'ordre peu austère ; les
religieuses passaient en conséquence pour n'avoir point de ces
excès, de ces momeries qui caractérisaient leur plus grand
nombre177(*). »
VIII.B.2 Une possible diminution
des effectifs
La Congrégation de Notre-Dame était
fréquentée par les enfants de la bonne bourgeoisie. La pension
ordinaire était de 250 à 500 livres par an de 1760 à
1789178(*). Il est
cependant probable que les parents donnaient un complément pour assurer
le confort de leurs enfants179(*). Les religieuse de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris tenaient un pensionnat et également une
école externe gratuite pour les enfants du peuple. Cependant, cette
dernière était séparée de la classe des
pensionnaires et elle se tenait dans une salle qui leur était
réservée180(*). Cette organisation permet de séparer les
deux groupes d'élèves issues de milieux
différents181(*).
En 1765-1766, le pensionnat accueillait trente-quatre
élèves de six à dix-huit ans dans une classe
unique182(*). L'effectif
global reste bien inférieur à celui de l'Abbaye-aux-Bois :
durant le séjour d'Halène Massalska, le nombre
d'élèves était de cent soixante-deux dont de grands
noms : Montmorency, Damas, Mortemart, Choiseul par exemple. Les
religieuses appartenaient également à la haute noblesse183(*). De plus, en 1784, les
pensionnaires de la Congrégation de Notre-Dame à Paris
étaient au nombre de vingt-six mais elles n'étaient plus que
seize en 1786184(*).
C'est comparable à la moyenne observée dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle, c'est à dire
vingt-trois élèves185(*) mais une diminution des effectifs semble perceptible
de 1765-1766 à 1786. Cependant, ces trois données seules ne
permettent pas de conclure définitivement à une diminution,
l'effective pourrait aussi être instable. Dans le cas d'une baisse
réelle des effectifs, cela correspondrait à une
désaffection de l'éducation conventuelle jugée peu apte
à l'apprentissage de filles destinées à vivre hors du
cloître qui contraste avec la stabilité de l'effectif des
religieuses. La diminution de l'effectif de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris, si elle est confirmée, serait moins
importante et moins précoce que ce qui peut être observé
dans d'autres couvents. Par exemple, les Ursulines de la rue Sainte-Avoye
accueillent soixante à soixante-dix pensionnaires dans les années
1760. Elles ne sont plus que vingt à trente dans les années 1770.
Cette diminution ne s'observe en revanche pas dans les couvents de
province186(*). En
revanche, les documents ne semblent pas décrire les classes externes
gratuite. Nous savons que le couvent du même ordre à Versailles
avait en 1790 six classes pour cinq cents élèves187(*).
VIII.B.3 Organisation de
l'éducation du pensionnat
L'emploi du temps n'était pas surchargé
d'exercices de piété et les études intellectuelles, comme
partout, n'étaient pas très poussées188(*). Cela comprenait des
leçons d'orthographe, d'histoire, de géographie, de
grammaire189(*). Le
calcul, la lecture et l'écriture y étaient certainement
également enseignés190(*). Le programme y est très semblable à
celui connu au couvent du même ordre à Versailles en
1774191(*).
Cependant, cet enseignement ne dépassait pas l'enseignement
déjà reçu par Madame Roland à l'âge de 11
ans :
« Élevée comme je l'avais
été jusqu'à cette époque, il n'était pas
fort étonnant que je me trouvasse mieux instruite que la plupart de mes
compagnes, même les plus âgées192(*). »
Les religieuses étaient d'ailleurs
particulièrement fières de cette élève :
« Les religieuses trouvèrent qu'elles
pourraient s'honorer de mon éducation, puisque j'étais chez
elles, sans avoir aucune peine à prendre pour la continuer193(*). »
Une religieuse plus instruite lui donnait des leçons
particulières194(*) et ses parents faisaient venir un maître de
musique qui donnait ses leçon au parloir et une maîtresse de
dessin qui rentrait à l'intérieur du couvent195(*). L'éducation
prodiguée dans un établissement plus prestigieux tel que
l'Abbaye-aux-Bois y semble encore plus soignée avec des leçons
d'histoire ancienne et d'histoire de France, de géographie, de sciences
naturelles, de mythologie, d'écriture, de calcul, d'instruction
religieuse. Les leçons étaient données par des
maîtres venus de l'extérieur, tous des hommes ce qui est
exceptionnel dans un couvent. Les maîtresses assistaient seulement aux
cours et surveillaient les élèves. Les disciplines artistiques
étaient très présentes et étaient enseignées
par des professeurs renommés : danseurs de l'opéra ou acteur
de la Comédie-Française. L'influence de Saint-Cyr y est
évidente avec la répartition des élèves en classe
de couleur : classe bleue jusqu'à douze ans, blanche l'année
précédant la première communion, les classes rouges
où elles aidaient les religieuses dans les différentes
tâches de la maison. Les élèves dormaient en dortoir mais
certaines, privilégiées, avaient un appartement particulier.
C'était le cas d'Hélène Massalska grâce à sa
naissance, sa fortune et sa santé délicate. En revanche, tout
comme à la Congrégation de Notre-Dame, la discipline y est peu
sévère : les principes rigoureux du XVIIe
siècle n'étaient plus en vogue et encore moins dans un
établissement aristocratique196(*).
IX
Espérance de vie des religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame
La mort d'une religieuse est un moment important pour le
cloître, l'aboutissement de sa carrière de religieuse cherchant
à assurer son salut. Cette dernière étape doit se
dérouler selon les règles afin d'assurer la bonne
réputation du couvent, comme en témoigne l'affaire du refus de
sacrements de Marie-Adrienne Petit. La longévité des religieuses
peut également assurer cette réputation. Cela permet
également au couvent de commémorer les qualités de la
défunte dans les nécrologies par exemple. Les
décès au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris sont mieux documentés que les entrées en religion puisqu'un
registre les détaille de 1648 à 1750197(*). Ce dernier, bien que
probablement incomplet, informe quasiment systématiquement sur
l'âge de la défunte, cela permet donc une approche de la
longévité des religieuses. L'analyse des âges au
décès198(*) permet d'observer que les religieuses meurent en
moyenne à 55 ans au XVIIe siècle et à 65 ans au
XVIIIe siècle. Des trente-cinq religieuses
décédées de 1700 à 1750, vingt-six le sont à
au moins 60 ans soit près de 75 % des décès. De
même, 59 % des Visitandines parisiennes au XVIIIe
siècle meurent à plus de 60 ans, ce qui semble être la
règle dans de nombreux couvents féminins du royaume. Ces chiffres
sont d'autant plus remarquables que vers 1776, seuls 7.3 % des
Français atteignaient cet âge199(*). Cette longévité s'explique tout
d'abord par les exigences du recrutement puisqu'il faut être en bonne
santé et sans infirmités pour pouvoir intégrer le
monastère, les exceptions étant rares. Cela témoigne
également des bonnes conditions de vie des religieuses notamment du soin
apporté à leur santé. Ainsi, Madame Roland témoigne
à propos de la converse Angélique Boufflers dite de
Sainte-Agathe : « La bonne Agathe est à la roberie, pour
y restaurer par la tranquillité sa santé
délabrée »200(*). Les fonctions, y compris pour les soeurs converses,
sont donc attribuées en fonction des capacités et des besoins des
religieuses.
Conclusion
Les religieuses exercent donc des fonctions soumises à
élection et des fonctions d'officières pourvues par concertation
de la supérieure avec son conseil. Si les sources permettent
difficilement d'analyser ces dernières fonctions, les registres
d'élection permettent en revanche une analyse de l'attribution des plus
hautes charges au sein du couvent. Ces registres permettent d'affirmer qu'une
religieuse ne devient supérieure qu'après avoir acquis de
l'expérience au sein du conseil. D'autre part, après avoir
quitté ce poste, l'ancienne supérieure continue à exercer
au sein du conseil, ainsi, elle fait profiter de son expérience qu'elle
peut transmettre.
L'étude des liens familiaux entre les religieuses
permet d'observer l'influence d'au moins deux familles : la famille Ragot
durant la première moitié du XVIIIe siècle et
la famille Berain-Colasse durant la seconde moitié où des
religieuses issues de ces familles se succèdent au conseil. Ils
sembleraient que des religieuses parentes ne se retrouvent pas au conseil en
même temps.
Les registres des élections permettent
également d'identifier les exceptions aux règlements
imposées ou tolérées par les autorités
ecclésiastiques. L'archevêché accepte par exemple de
confirmer l'élection de nombreuses supérieures au-delà du
nombre maximum de mandats autorisés sans avoir imposé ce
maintien : une élection est toujours organisée et
l'autorité ecclésiastique semble respecter ce processus.
D'autre part, ces registres, croisés avec de rares
témoignages, permettent d'identifier quelques éléments qui
influencent les religieuses dans leurs choix. La correspondance de Madame
Roland met en avant les idées anticléricales des religieuses
avant les élections de 1775.
L'archevêché impose cependant une limitation
quand il n'approuve pas l'élection d'une religieuse janséniste au
poste d'intendante des classes. Dans ce cas, c'est la possibilité de
transmettre les idées jansénistes auprès des
élèves que les autorités sanctionnent plus
particulièrement. La présence d'une religieuse janséniste
permet de mettre en lumière un vote janséniste qui fluctue au
gré des événements extérieurs à la
clôture mais qui reste cependant minoritaire. D'autre par, le couvent
n'est touché que par un cas de refus de sacrements sans pour autant
aboutir a une refus de confession et d'enterrement en terre bénite. Le
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris est donc peu
touché par la crise janséniste.
Les religieuses de ce monastère, bien que
cloîtrées, exercent des activités utiles à la
société. Elles accueillent des femmes adultes dans des
appartements qu'elles leur louent. Ce sont souvent des femmes
âgées, isolées ou en mauvaise santé, des parentes
des religieuses ou des femmes que la situation familiale oblige à
trouver refuge, au moins momentanément, dans le couvent.
Le témoignage de Madame Roland est précieux
pour décrire l'activité éducatrice des religieuse et
l'organisation du pensionnat, elle témoigne aussi de l'existence de la
classe externe gratuite du couvent mais aucun document ne nous est parvenu
décrivant cette classe. Les archives permettent également de
constater une possible diminution de l'effectif du pensionnat des années
1760 aux années 1780.
Enfin, la longévité des religieuses
témoigne des bonnes conditions de vie de ces dernières dans un
couvent soucieux de préserver leur santé.
Chapitre 3 : Les religieuses du couvent de la
Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, pendant la
période révolutionnaire
A l'origine, les couvents devaient prouver leur
utilité à la société : il n'est pas question
de les fermer mais de les rationaliser201(*). Or la Révolution modifie cela : de 1789
à la fermeture des couvents de femmes le 1er octobre 1792,
les communautés de religieuses connaissent une série de
propositions et de lois qui aboutissent à leur suppression. Parmi elles
nous pouvons citer, la proposition du 23 septembre 1789 de rassembler les
religieuses en communautés de douze à quinze femmes ou la date du
2 novembre 1789 qui marque la nationalisation des biens ecclésiastiques
et la suspension des voeux en religion avant leur suppression le 13
février 1790. A partir du 8 décembre 1790, les soeurs converses
sont autorisées à élire la supérieure de leur
communauté. Les costumes religieux sont interdits le 6 avril 1792 et un
décret supprime tous les couvents de femmes le 18 août 1792.
Dès la suspension des voeux monastiques, certaines religieuses se
plaignent de ces décisions. Elles mettent en avant leur utilité
sociale et notamment leur rôle dans l'instruction des filles. Cependant
ces plaintes, au nombre de 5 000, ne reflètent pas l'opinion
individuelle de ces femmes car l'initiative revient aux supérieures et
aux abbesses202(*).
L'histoire des religieuses sous la Révolution se déroule donc en
deux temps : tout d'abord la vie en communauté, jusqu'en 1792 puis
la vie après la fermeture du monastère. Pour la
Congrégation de Notre-Dame à Paris, des documents
rédigés pendant la vie en communauté de 1789 à 1792
sont conservés aux Archives Nationales sous la côte S4639, d'autre
part, elles élisent une supérieure jusqu'en janvier 1792. Dans un
second temps, la fermeture du couvent oblige à quitter les archives
ecclésiastiques pour retrouver les parcours des religieuses notamment
à partir des archives du Tribunal révolutionnaire. Ces documents
peuvent renseigner sur la vie de la communauté durant cette
période et éventuellement donner des indications sur les parcours
et opinions individuelles des religieuses. Nous verrons donc l'histoire
des religieuses dans le monastère de 1789 à sa fermeture à
l'automne 1792 puis ensuite leur trajectoires après la sortie du
couvent.
X De 1789
à l'automne 1792 : avant la fermeture de la
communauté
X.A La
continuité provisoire de la vie en communauté : ses
difficultés
Le couvent est tout d'abord touché par la
Révolution dans ses revenus. La nationalisation des biens du
clergé votée en novembre 1789 les prive notamment des revenus
obtenus par la location de leurs biens immobiliers. En contrepartie, elles
doivent recevoir une pension qui se révèle insuffisante. Elles
sont également privées des secours qu'elles avaient l'habitude de
recevoir aussi bien de la Commission des réguliers que de
l'archevêque de Paris : elles obtiennent de la Commission des
réguliers 6 000 livres en quatre ans en 1779 et 24 000 livres
en six ans en 1786. De plus, l'archevêque de Paris leur donne 7 200
livres en 1784-1786. En 1784-1785, la totalité de leurs revenus
s'élevait à au moins 38 305 livres et à 26 202
livres en 1786203(*).
Ces revenus sont cependant moins élevés que les revenus moyens
des couvents de la Visitation à Paris pendant la seconde moitié
du XVIIIe siècle : 68 935 livres rue Saint-Antoine,
57 383 livres livres au faubourg Saint-Jacques et 49 574 livres rue
du Bac204(*). A
partir de décembre suite au décret du 13 novembre 1789
sanctionné le 8 par le roi, les couvents doivent fournir une
déclaration de biens, de revenus et de charges, document que les
religieuses produisent en mars 1790. Leurs revenus ne sont plus alors que de
12 360 livres et 4 sols sous la forme de rentes perpétuelles
(4 639 livres), foncières et sur particuliers (271 livres et 4
sols) et de revenus immobiliers (7 450 livres)205(*). La Constituante vote
le décret du 20 mars 1790 qui ordonne une visite détaillée
des couvents par des officiers municipaux. Les religieuses reçoivent
cette visite le 7 juin de la même année pendant laquelle un
recensement des religieuses ainsi qu'une enquête206(*) sur leurs intentions est
réalisée. Ils demandent également les livres de compte,
les titres et vérifient la conformité de l'inventaire. Le 11 juin
1791, le Bureau de liquidation de la Commission des bien nationaux
procède à l'enlèvement des titres. D'autre part, le
décret du 8-14 octobre 1790 octroit des pensions cependant, les
communautés vouées à la charité et à
l'éducation sont épargnées et l'Assemblée ne
prévoit pas de pension, elle les laisse disposer de leur
revenus207(*).
Malgré ce traitement particulier, les sources témoignent de
difficultés financières car si elles semblent toujours conserver
le bénéfice de leurs rentes, elles semblent privées de
leurs revenus immobiliers. Ainsi, une lettre datée du 28 août 1791
et signée du ministre des contributions publiques dit :
« Elles présentent que depuis qu'elles
n'ont plus l'administration de leurs biens, leurs revenus qui leur sont
comptés en entier, attendu qu'elles sont occupées de
l'éducation publique, ne s'élèvent qu'à 6 060
livres, déduction faite des rentes qu'elles sont obligées de
payer. Cette communauté étant composée de 22 religieuses
et de sept converses, il s'ensuit que la somme de 6 060 livres, à
répartir sur 29 têtes, ne donne qu'environ 200 livres pour chacune
d'elles. Antérieurement à l'ordre actuel des choses, cette
même communauté recevoit des secours annuels qui ne lui ont pas
été conservés. Comme elle avoit l'administration de ses
revenus, elle jouissoit de la faculté de louer à vie, moyennant
des sommes une fois payées, les maisons et terrains qu'elle possedoit et
il paroit qu'elle trouvoit dans cet arrangement des moyens de rembourser des
capitaux ou même de payer les fournitures faites à la
communauté dans le cas d'insuffisance des revenus. Vous verrez
qu'elle demande, Messieurs, que l'État se charge de ses dettes. [...]
Mais la communauté de la Congrégation de Notre-Dame peut
être dans le cas d'obtenir un secours à raison de la diminution de
ses revenus et ce secours, d'après la loi du 14 octobre 1790 et celle du
27 mars 1791, peut être porté par vous Messieurs jusqu'à la
concurrence de la somme qui sera nécessaire pour qu'étant unie
aux revenus libres de la maison, elle compose celle de 300 livres par chaque
religieuses et de 150 livres par chaque soeur converse ».
Enfin, le ministre ajoute :
« Les religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame, se rendant très utile pour l'éducation publique et
leur situation paroissant fâcheuse, il n'est pas impossible de ne pas y
prendre une véritable intérêt ». Des
difficultés sont également observées dans de nombreux
couvents. Ainsi, les Ursulines du faubourg Saint-Jacques reçoivent la
visite de la municipalité le 7 juillet 1790208(*) mais en 1791, les
religieuses attendaient toujours leurs pensions209(*). Les
Bénédictines du prieuré de Notre-Dame de Consolation
habitant rue du Cherche-Midi se plaignaient également d'être sans
ressource en attendant de toucher leurs pensions à partir du
1er janvier 1791. Le 17 octobre, elles écrivaient aux Bien
nationaux qu'une allocation annuelle de 14 450 livres ne pouvait suffire
à assurer la subsistance de vingt-neuf religieuses car elles ne
disposaient plus que de 9 sols et 3 deniers à dépenser par jour
et par religieuse210(*).
D'autre part, en mars 1790, les supérieures des communautés
reçoivent un questionnaire à remplir pour préciser la
règle et l'objet de l'institut et l'état de toutes les
religieuses. Les supérieures des couvents enseignants en profitent pour
mettre l'accent sur ce rôle éducatif, notamment à la
lumière du décret du 13 février 1790 qui épargne
provisoirement les couvents voués à l'éducation comme la
Congrégation de Notre-Dame et comme la lettre citée
précedement semble le faire. Par exemple, Mme de Baynac, l'abbesse de
l'abbaye de Maubuisson espère un délai car elle se voue
« à l'éducation et l'instruction des jeunes personnes
du sexe ». Certains monastères craignent d'être
réunis à d'autres monastères et là encore, les
supérieures tentent de se sauver grâce à l'enseignement. La
prieure des Augustines de Picpus offre d'ouvrir une école pour le
quartier si son monastère est conservé mais sans se prononcer
pour les autres communautés211(*).
X.B Les
résistances au changement
X.B.1
Les résistances collectives
Le serment constitutionnel du 17 avril 1791 était
imposé aux religieuses chargées de l'instruction publique donc
celles enseignant dans les écoles paroissiales et les grands hospices.
Les religieuses appartenant à des ordres voués à
l'éducation, c'est-à-dire les Ursulines et la Congrégation
de Notre-Dame ne sont pas concernées mais elles ont souvent
souhaité exprimer leur opposition. Si aucun document exprime cette
opposition pour le couvent de la Congrégation à Paris, les
religieuses du même ordre à Corbeil écrivaient le 17 mai
1791 à Avoine, évêque jureur de Versailles, qu'elles ne
prêteraient jamais serment si celui-ci leur était demandé,
qu'elles ne reconnaissent que les prêtres nommés par Mgr de
Juigné, l'archevêque de Paris et qu'elles ne voulaient ni quitter
leur couvent ni recevoir de religieuses provenant d'autres
communautés212(*).
Il est peu aisé, sans témoignages, de dire quel
accueil a été réservé aux différentes
mesures adoptées au sujet des couvents à la Congrégation
de Notre-Dame à Paris. Au-delà de la nationalisation des biens et
des mesures concernant les voeux monastiques, les autorités laïques
tentent de régir la vie intérieure du couvent et notamment les
élections de la supérieure. Ainsi, le décret du 8-14
octobre 1790 demandait aux religieuses de se réunir sous la
présidence d'un officier municipal pour élire une
supérieure et une économe lors de la première semaine de
l'année 1791213(*). Or le registre des élections de la
Congrégation214(*) ne présente aucune élection à
cette date. Une supérieure et son conseil sont élus le 12 juillet
1790 et le 30 janvier 1792 sans qu'aucune élection ne soit
mentionnée en 1791. D'autre part, le résultat de ces
élections est consigné de la manière habituelle, sans
mentionner la présence d'un officier municipal et la procédure
reste présidée par le supérieur de la communauté,
Gayet de Sansale. Au couvent de Notre-Dame de Charité,
l'élection s'est faite selon les règles canoniques sans officier
municipal puis, le jour de l'élection, selon le nouveau décret,
les religieuses sont appelées chacune leur tour dans une chambre
où étaient les commissaires qui les a ensuite
félicité pour leur union215(*). Une situation identique aurait pu se produire
à la Congrégation de Notre-Dame mais les registres ne
reflètent que le résultat d'élections faites de la
manière usuelle. D'autre part, nous savons, grâce au
recensement daté du 7 juin 1790216(*), que le couvent est encore composé de vingt
religieuses de choeur, deux religieuses venant de Corbeil, une venant de
Popincourt et de huit converses. Or le registre des élections217(*) présente
l'élection d'une supérieure le 30 janvier 1792 à laquelle
dix-neuf religieuses ont participé. Il semble donc que les soeurs
converses n'aient pas participé à cette élection
malgré la loi du 8 décembre 1790 qui les autorise à voter.
Le couvent a donc conservé, à ce sujet au moins, l'ancien usage
ce qui démontre une certaine résistance, collective au moins, au
changement. Les sources ne permettent pas de dire si les religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris se sont collectivement et
ouvertement exprimées contre la sortie de leur cloître mais les
Carmélites de Paris et de Saint-Denis ont publié un plaidoyer
dans ce sens dans le mémoire présenté à
l'Assemblée par Mgr de Bonald. Les Visitandines de Paris, pourtant
enseignantes et donc plus en faveur que les contemplatives, déclarent
elles aussi qu'elles souhaitent « vivre et mourir dans l'état
saint et heureux que nous avons embrassé sans contraintes, que nous
exerçons avec zèle et qui fait l'unique bonheur de nos
jours ». De même, les Clarisses Capucines déclarent leu
attachement à leurs voeux et à leur règle.218(*) Jean Boussoulade remarque
également que ces témoignages de fidélité sont bien
plus fréquents chez les religieuses que chez les religieux, ce qui
atteste d'une plus grande ferveur chez les femmes219(*).
X.B.2
Quitter le cloître : un choix individuel mais également une
exception
Si les sources ne témoignent pas d'une
déclaration collective d'attachement au cloître, elles permettent
une approche des opinions individuelles. Elles attestent notamment de deux
départs : un document du Bureau de Liquidation de la Commission de
l'administration des biens nationaux, daté du 13 juin 1792 nous informe
que deux religieuses, Marie-Anne Gosmond et Catherine Dozemback, ont
quitté la communauté. Une déclaration des revenus et des
dettes du couvent auprès du Bureau de liquidation de la Commission de
l'administration des biens nationaux du 23 novembre 1793 le confirme :
« deux religieuses professes [sont] sorties en mars 1790 en vertu du
décret »220(*). En effet, le décret du 13 février
1790, en plus de supprimer les voeux monastiques, autorise la sortie des
religieux et des religieuses de leur monastère en faisant un
déclaration devant la municipalité. Ce décret leur garanti
également une pension. La raison de ces départs n'est cependant
pas précisée : il n'est pas possible d'affirmer si cela a
été décidé par les événements ou si
la religieuse échappe ainsi à une vocation et un état qui
lui a été imposé. Cependant, dans son étude
des religieuses sous la Révolution dans le diocèse de Poitiers,
Gwenaël Murphy constate que l'origine sociale et les possibilités
de retour dans la famille jouent un rôle important dans ces
sorties221(*), nous ne
pouvons observer ce phénomène pour les deux religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris sans documents attestant de la
vie de ces femmes après leur sortie. On peut cependant remarquer que le
contrat de profession de Marie-Anne Gosmond est signé de son père
mais également de deux oncles dont un venu de province. Cette religieuse
semble donc entourée d'une famille qui aurait pu faciliter son retour
dans la société. On observe des départs dans d'autres
couvents. Par exemple, dès mars 1790, chez les Clarisses Urbanistes, ou
Cordelières de la rue de Lourcine à Paris, trois religieuses
viennent revendiquer leur liberté auprès de la
municipalité, probablement parce qu'elles étaient malades. Au
moment de l'enquête du 14 juin, une seule religieuse sur les dix
présentes voulait profiter de la liberté alors que d'autres
hésitaient222(*).
L'examen d'un grand nombre d'enquêtes d'intention des quatre-vingt
communautés de la ville de Paris permet d'affirmer que les religieuses
optent unanimement pour la vie cloîtrée et qu'on observe peu
d'abandons223(*).
De même, cinquante-et-une religieuses issues de vingt couvents poitevins,
soit un peu moins de 5 % des religieuses présentes en 1790,
quittent leur monastère entre avril 1790 et septembre 1792 et notamment
entre juin 1790 et octobre 1791 où trente-six d'entre elles choisissent
de partir224(*). Dans
les diocèses de Langres, Auxerre et Dijon en 1791, seules 4 % des
religieuses de choeur et 3 % des converses quittent volontairement leur
couvent225(*) Les deux
sorties du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris
confirment donc qu'il s'agit d'un phénomène exceptionnel.
Les documents ne permettent pas d'observer de conflits à
l'intérieur du couvent de la Congrégation ou l'influence
d'individus extérieurs sur ce choix individuel. Pourtant, à
l'abbaye de Montmartre, si trente-neuf religieuses déclarent vouloir
rester dans leur communauté avec l'abbesse, onze
Bénédictines déclarent vouloir partir et en être
empêchées par le « despotisme » de l'abbesse
et les manoeuvres des Jésuites226(*).
X.B.3
Le choix de la vie en communauté
Les recensements des religieuses de 1790 et 1792
précisent les intentions de chacune, ce qui permet de passer à
l'échelle individuelle : dès 1790, six d'entre elles, dont
la supérieure Marie-Anne Bobusse, se déclarent indécises
ou prendront une décision quand à leur avenir « selon
les événements ». En revanche, les 25 autres
religieuses déclarent souhaiter rester en religion ou en
communauté. En 1792, à part la supérieure,
décédée le 23 janvier 1792227(*) et des religieuses provenant
d'autres couvents, les listes des soeurs composant le monastère sont
identiques Il semble donc que ces femmes choisissent, pour une majorité
d'entre elles, la vie en communauté dans leur monastère, seuls
les événements semblent en faire hésiter quelques unes. Si
leurs réponses sont libres et ne subissent aucune influence, il ne
s'agit probablement pas de vocations forcées. D'après
Marie-Claire Tihon, les religieuses de la Congrégation Notre-Dame de
Versailles sont encore plus résolues car lors du recensement d'intention
de 1790, les soeurs déclarent unanimement qu'elles souhaitent conserver
leur état228(*).
De même, à Paris, les Augustines cloîtrées de
l'hôpital Saint-Gervais, les Augustines de l'Hôtel-Dieu, les
Clarisses Capucines de la place Vendôme, les religieuses de Notre-Dame de
Charité de la rue des Postes, les Carmelites du faubourg Saint-Jacques,
de la rue de Grenelle et de Saint-Denis déclarent unanimement vouloir
conserver leur état. Il en est de même à la
décadente abbaye de Longchamp, par désir de
tranquillité229(*). Cette volonté de conserver leur style de vie
cloîtré est également présente chez les
Carmélites de Compiègne qui refusent de quitter leur couvent en
1790230(*), les
Carmélites de Pontoise déclarent toutes (vingt-six religieuses de
choeur et sept soeurs de voile blanc) «leur « intention de
rester, vivre et mourir dans la maison de leur ordre »231(*). De même à
Langres, quasiment toutes les religieuses, y compris les novices, restent dans
leur couvent en 1790. Les soeurs du Refuge à Dijon renouvellent
même solennellement leurs voeux en février 1792 dans leur chapelle
ouverte au public232(*).
En revanche, un couvent parisien accueille favorablement la liberté
offerte. Il s'agit du monastère de Sainte-Madeleine, connu sous le nom
de Madelonnettes, situé rue des Fontaines. La grande majorité des
trente-huit professes, partagées en quatre classes, se prononcent pour
la sortie du monastère : des douze professes de la classe des
pénitentes appelées les Madeleines, toutes sauf une
désirent sortir. Cependant, c'est un couvent de repenties, de
pénitentes et de pécheresses, d'autre part, à la suite de
la confiscation de leurs revenus, elles vivaient dans une grande
précarité et l'enquête montre qu'elles attendaient d'avoir
touché leur pension pour partir233(*). Ces particularités expliquent donc le
départ des religieuses : il s'agit d'une exception alors que les
religieuses de la Congrégation de Notre-Dame font partie de la grande
majorité de professes souhaitant conserver leur mode de vie.
XI Depuis
1792 : après la fermeture du couvent
XI.A De
l'automne 1792 à l'été 1794 : la vie en
communauté illégale
Les couvents de femmes sont fermés le 1er
octobre 1792 par le décret du 4 août et les religieuses sont
dispersées. L'arrêté de la commune du 13 août ordonne
l'évacuation des couvents dans les trois jours, délai
prolongé de quelques jours par la tolérance du ministre de
l'intérieur Roland mais les massacres dans les prisons du 2 ou 6
septembre accélèrent la dispersion des religieuses. Ainsi, les
Carmélites de la rue de Grenelle partent le 14 septembre et celles du
Faubourg Saint-Jacques le 29 septembre234(*). La date exacte et les conditions de
l'évacuation du couvent de la Congrégation de Notre-Dame ne sont
pas connues mais un dossier du Tribunal révolutionnaire235(*) permet de suivre le parcours
d'un groupe de religieuses soupçonnées « d'avoir voulu
ramener l'ancien régime par fanatisme » à Rungis alors
que cette ville, jugée pas assez révolutionnaire, était
particulièrement surveillée236(*). Ce dossier présente une suite de
perquisitions et d'interrogatoires faisant suite à des
dénonciations. Il permet d'établir une chronologie des
événements237(*). Gwenaël Murphy répertorie quatre
comportements de résistance aux décrets qui ont mis fin aux
couvents : la vie en communauté alors que les rassemblements de
plus de trois ex-religieuses sont interdits, la participation à des
réseaux locaux de protection de réfractaires, l'assistance
à des messes clandestines et la tenue de classes interdites238(*). La chronologie des
événements permet de retrouver certains de ces
éléments.
XI.A.1
La continuation illégale de la vie en communauté à
Rungis
C'est tout d'abord la vie en communauté qui a
entraîné la première perquisition en alertant sur la
présence à Rungis d'une maison « habitée par
plusieurs ci-devant religieuses de la ci-devant Congrégation de
Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont ». La
supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier a réuni autour
d'elle douze autres religieuses que la perquisition de mai 1793 nomme :
sasoeur Anne-Victoire Pellier, Louise-Madeleine Berain (assistante),
Marie-Marguerite Ménage, Marguerite-Angélique Spitallier dite
Rosier, Louise-Jeanne Pigalle, Marguerite-Thérèse
Cheval-de-Saint-Hubert, Marie-Julie Quetin, Barbe Chauvelot, Jeanne Cornu,
Marie-Françoise-Honorée Morand et Marie-Françoise Louis
originaire de la Congrégation de Notre-Dame de Nemours, Marie-Madeleine
ou Louise Lenoir, probablement de la Congrégation de Notre-Dame de
Corbeil (cette religieuse n'est en revanche pas nommée lors de la
perquisition de juillet 1794 et ce départ n'est pas justifié ).
Nous savons, grâce aux contrats de dotation, que cinq de ces religieuses
sont originaires de Paris239(*). La proportion de parisiennes de naissance est
probablement supérieure à la moitié de ce groupe. En
revanche, bien que fille d'un aubergiste parisien,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier est quant à elle née
à Melun240(*).
La supérieure de la communauté déclare
également héberger le jardinier Etienne Bernard et son
frère Michel Pellier. En revanche, le supérieur du couvent,
Antoine-Augustin-Lambert Gayet de Sansale ne suit pas les religieuses, il
disparaît des sources à partir de 1792. Les religieuses semblent
donc se réunir à Rungis à l'initiative et sous la
direction de la supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier de
façon autonome par rapport à l'autorité de leur
supérieur et même d'une autorité masculine, en effet, bien
que Michel Pellier reçoive les officiers municipaux lors du second jour
de perquisition, il ne semble pas être à la tête du
regroupement. Cette vie en communauté ne semble pourtant pas
illégale au premier abord puisqu 'elles auraient obtenu un
certificat de résidence qui leur est délivré sans
difficulté et est même affiché à la porte de la
chambre commune. Ce regroupement de religieuses est donc connu. Elles
assisteraient d'ailleurs ouvertement, en 1793, aux offices religieux
célébrés par le curé de Rungis Besnard241(*). Cela prouve une certaine
complicité de la commune de Rungis et de ses habitants, ce qui a pu
renforcé l'idée que cette ville n'était pas assez
révolutionnaire. Lors de cette première perquisition, en mai
1793, les religieuses prouvent qu'elles ont prêté le serment de
Liberté-Egalité selon le décret du 15 août 1792 qui
est exigé de tous ceux qui recevaient un traitement ou une pension
(décret du 14 août) et de tous les fonctionnaires publics
(décret du 15 août). Ce décret ne semblait pas concerner
les femmes mais il est probable que les autorités l'aient exigé
des religieuses pensionnées avant les décrets d'octobre et
décembre 1793. Par exemple, en Mayenne, on considère les
ecclésiastiques et les religieuses comme des fonctionnaires publics et
on exige donc d'eux le serment selon le décret du 15 août
1792242(*). D'autre
part, après la journée du 10 août, face aux risques
d'émeute, des communautés étaient prêtes à
prêter ce serment afin de donner une preuve de civisme243(*). Ainsi de nombreuses
religieuses se présentent aux comités de section à Paris
ou à la municipalité pour les provinciales pour prêter le
serment et se faire délivrer un certificat de civisme, garantie de
sécurité. Certaines religieuses vivaient encore dans leur couvent
quand elles ont accompli cette démarche comme les Ursuline d'Argenteuil
ou les Bénédictines de Notre-Dame de la Conception à
Conflans où la soeur économe fait le serment le 10
septembre244(*).
Malgré ce serment prêté par les religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame, à une date et dans des circonstances
qui ne sont pas connues, leur regroupement à Rungis reste suspect.
Ce cas de communauté clandestine n'est pas isolé, bien que le
phénomène soit minimisé car seules sont
comptabilisées les communautés repérées par les
autorités245(*).
Ainsi les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Versailles
forment deux groupes fin septembre 1792 : un groupe de douze religieuses
se réfugie à Fontainebleau, le second groupe de neuf femmes reste
à Versailles. De même, un groupe de dix bénédictines
de Sainte-Croix de Poitiers est arrêté le 23 septembre 1793. Le 10
mars 1796, la municipalité de Poitiers recense dix-neuf groupes
d'ex-religieuses246(*).
Les Carmélites de Compiègne se dispersent de même dans
trois maisons en 1792247(*). Les religieuses du Carmel de la rue de Grenelle se
dispersent en six groupes dans Paris : un groupe composé de la
prieure et de cinq autres religieuses établi rue du Regard, un
deuxième groupe rue Mouffetard composé de six femmes, quatre
soeurs habitent rue Cassette, quatre autres professes rue Coppeau et deux
autres groupes se partagent le reste des religieuses. Elles
déménagent en 1793 pour échapper aux arrestations.
Plusieurs religieuses de Notre-Dame de Charité se regroupent autour de
leur supérieure près de la barrière du Maine. Dix d'entre
elles s'abritent avec la supérieure à Saint-Denis le 20 janvier
1793. Les religieuses de la Visitation se dispersent également dans
Paris, par groupes de deux ou trois en tentant de vivre selon la règle
de leur ordre et en gardant le contact avec leur supérieure. Une dizaine
de femmes du couvent de la Visitation, rue Saint-Jacques, partent pour Ivry
où le monastère possède une maison de campagne. Elles sont
arrêtées le 20 novembre 1793 avec d'autres religieuses venant
d'autres couvents et une Carmélite infirme logée chez sa soeur,
soit seize religieuses arrêtées car elles sont jugées
suspectes. Les Carmélites de Saint-Denis, outre les religieuses
étrangères retournées dans leur pays, se dispersent en
trois groupes à Saint-Denis, Paris et Saint-Germain-en-Laye. Les
Franciscaines de Sainte-Elisabeth du Temple sont recueillies par Mme de
Gourgues dans son hôtel particulier du Marais alors que d'autres habitent
rue Saint-Joseph en 1793. Les dominicaines de la Croix de la rue de Charonne
forment trois groupes : la prieure et sept soeurs logent rue de la
Cerisaie, un groupe de huit femmes dont la sous-prieure se réfugient rue
de la Roquette et la plupart des converses résident dans une ferme rue
de Charonne248(*). Au
début de 1793, l'abbesse de l'abbaye de Montmartre logeait avec sept de
ses religieuses chez Belleville, ancien procureur-syndic de
Saint-Denis249(*). En
revanche, les Carmélites du faubourg Saint-Jacques sont
tolérées par la section : elles peuvent se loger dans leur
ancien quartier sans être inquiétées. Cependant, une grande
majorité des 3 125 religieuses de l'ancien diocèse de Paris
vivent dans l'isolement et la précarité. Beaucoup d'entre elles
se réfugient dans leur pays natal, leur famille ou la campagne
d'Ile-de-France250(*) ce
qui est probablement le cas des religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris qui ne se sont pas réfugiées à
Rungis.
Lors de l'interrogatoire du 17 juillet 1794,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et
Marie-Françoise-Honorée Morand justifient leur vie en
communauté par « l'amitié » et
« les détails du ménage ». En revanche,
lorsqu'il leur est demandé leur opinion sur la suppression des
cloîtres, Marie-Elisabeth-Cécile répond qu'elle a
« pris son état par goût et par choix et qu'elle ne peut
être satisfaite sans le cloître qu'elle regrettoit de tout son
coeur ». Sa soeur a déclaré que
« l'État est libre de souffrir ou de ne pas souffrir de
cloîtres, qu'à son égard, elle en est sorti puisqu'il a
fallu en sortir » ce qui sous-entend que ce n'était pas une
volonté personnelle. Marie-Françoise-Honorée Morand a
quand à elle répondu que « la première
année, ça lui a fait beaucoup de peine mais qu'elle s'est soumise
aux lois et qu'elle n'y pense plus ». Ces réponses, bien que
prudentes quant aux lois, témoignent de leur attachement à la vie
en communauté mais aussi de leur vocation pour la vie religieuse. De
même, une des quatre ex-calvairiennes de Poitiers vivant en
communauté prétend, lors d'une visite de la police le 14 mai
1796, qu'elles vivent ensemble pour « nous soutenir les unes les
autres et mettre nos maigres pensions en commun »251(*). Les religieuses mettent
donc en avant les difficultés financières pour justifier leur vie
en communauté mais leurs réponses sous-entendent également
une peur de la solitude, accentuée si aucune famille ne les attend
à la sortie du cloître. Par exemple, parmi les
réfugiées à Rungis se trouve Louise-Madeleine Berain,
âgée de 82 ou 83 ans en 1794. Lors de l'interrogatoire du 17
juillet 1794, Marie-Françoise-Honorée Morand explique qu'elle n'a
pu se rendre à la fête de l'Être suprême car elle
devait soigner une vieille religieuse, probablement Louise-Madeleine Berain.
Pour cette dernière, la vie en communauté lui est
nécessaire à cause des infirmités liées à
son âge. On peut également imaginer que de nombreuses
années de cloître l'ont éloignée de toute famille
pouvant la prendre en charge. L'âge n'est cependant pas un facteur
systématiquement déterminant dans la poursuite de la vie en
communauté durant les années 1790. Par exemple, Augustine
Mougenot quitte la Congrégation de Notre-Dame de Versailles pour
s'installer chez sa nièce à Nancy avant de rejoindre les
religieuses réfugiées à Fontainebleau. Elle
décède parmi sa communauté le 8 décembre 1801
à l'âge de 90 ans252(*). Malgré son âge avancé, elle
avait une famille capable de l'accueillir et c'est donc par choix qu'elle
retrouve ses compagnes du cloître.
D'autre part, les perquisitions cherchent à constater
si elles ont rétabli un mode de vie conventuel et notamment en
constatant un aménagement de l'habitation en cellules. Ainsi, il est
demandé à Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire
Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand, lors de
l'interrogatoire du 21 août 1794, si elles ont modifié la maison
de Rungis pour qu'elle ressemble à un couvent. Les soeurs Pellier
admettent la construction d'une, voire même quelques cloisons et chambres
par commodité alors que leur compagne nie ces transformations. Le souci
de conserver leur mode de vie est également présent chez les
Carmélites de Compiègne. Elles tentent en effet de conserver
l'esprit les règles de leur ordre dans les trois maisons où elles
se sont réfugiées253(*).
XI.A.2
La recherche d'un engagement politique et d'un lien avec un
émigré
Cependant, les perquisitions ont pour but la recherche d'un
engagement politique, notamment en examinant les livres, brochures et autres
écrits présents dans la maison. Dès la première
visite, deux brochures suspectes ont été découvertes et
confisquées : Adresse de cent cinquante communes de Normandie
à la Convention nationale sur le jugement de Louis Seize, roi de France,
trouvée dans une pièce communeet Instruction
donnée par M. l'évêque de Langres aux curés,
vicaires et autres ecclésiastiques de son diocèse qui n'ont pas
prêté le serment ordonné par l'assemblée nationale
avec l'adoption qu'en a faite M. l'évêque de Clermont pour son
diocèse, trouvée dans la chambre d'Anne-Victoire
Pellier. La première brochure a été
déchirée sur place par la supérieure de la
communauté, rendant ainsi la communauté plus suspecte. D'autre
part, la visite du 19 mai 1793 permet de découvrir un
« renouvellement de profession religieuse entre les mains de
Léon Leclerc de Juigné » du 15 août 1791 et
signé par Marie-Françoise-Honorée Morand alors que
Juigné était émigré à cette date. Lors de
l'interrogatoire du 21 août 1794, elle confirme l'existence de ce
document mais elle ajoute que « c'est une pièce qu'elle s'est
amusée à transcrire, comme elle transcriroit [des] chansons et
autres choses semblables »254(*). Or les liens avec les émigrés sont un
mode de contestation de la Révolution pouvant entraîner la peine
capitale comme cela a été le cas de la bénédictine
Benoîte de Nantiat et de la frontevriste Aimée de James,
condamnées à mort par le Tribunal révolutionnaire de
Paris255(*). Les
Carmélites de Compiègne sont également accusées
d'entretenir une correspondance avec des émigrés après la
découverte à leurs domiciles de lettres de prêtres
déportés256(*).
Au-delà des faits dont elles sont suspectées,
les interrogatoires des trois religieuses considérées les plus
suspectes tentent de sonder leurs opinions sur la Révolution et les
événements de leur temps. Par exemple, le 3 juillet 1794, quand
Rousseville invite les soeurs Pellier à le suivre au Comité de
surveillance de Rungis, ils échangent en chemin sur « la mort
du tyran, sur le Pape, sur les prêtres et le fanatisme », le
compte-rendu précise « qu'elles ont répondu en
éludant de se prononcer. Elles m'ont dit que je ne pouvais pas connoitre
leurs coeurs, qu'elles étoient soumises à la loy, que les
religieuses étoient libres ». L'interrogatoire du 21
août 1794 s'attache notamment à obtenir des précisions des
soeurs Pellier et de Morand sur la fête de l'Être suprême,
sur la journée du 10 août 1792, sur l'exécution du roi et
sur l'invasion du territoire français. Par exemple, la supérieure
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier répond qu'elle était libre
de ne pas assister à la fête de l'Être suprême mais
elle prétend ne rien savoir de la journée du 10 août ni de
la conduite du roi pour avoir un jugement. Sa soeur Anne-Victoire a en revanche
des réponses moins évasives car elle déclare à
propos de la fête de l'Être suprême qu'elle
« trouve ce décret là bon comme tous ceux que fait la
Convention » bien qu'elle ne s'y soit pas rendu. Elle répond
également à propos des journées du 10 août 1792 et
du 21 janvier 1793 « qu'on a bien fait ». Il est
difficile de faire la part entre les opinions personnelles et les
réponses prudentes inspirées par la peur notamment après
l'arrestation de ces trois religieuses.
XI.A.3 La
reprise de l'activité enseignante
La dénonciation du 3 juillet 1794257(*) s'intéresse à
la reprise de l'activité enseignante de ce petitgroupe : les
religieuses accueilleraient trois pensionnaires et on aurait trouvé
entre les mains des pensionnaires un livre suspect :
Abrégé de toutes les sciences à l'usage des enfants
qui contient trois chapitres sur les maisons impériales et royales
d'Europe et un autre sur le Pape. Les soeurs Pellier sont invitées
à se rendre au Comité de surveillance où elles
reconnaissent les faits dénoncés. Lors de la perquisition du 19
juin 1793, les religieuses avaient déjà admis accueillir deux
pensionnaires mais uniquement « pour le rétablissement de leur
santé ». La perquisition qui a lieu le 6 juillet 1794 permet
de retrouver des livres républicains dans la chambre des pensionnaires
mais les religieuses sont soupçonnées de les y avoir
placés en prévision de la visite du Comité de
sûreté général et les interrogatoires menés
le 8 juillet auprès des employés de la maison tentent de le
prouver. Ces faits témoignent de l'engagement de ces religieuses
pour l'éducation mais également de la crainte des
autorités : l'enseignement des religieuses pourrait être un
moyen de propager des idées anti-révolutionnaires tout comme
l'élection d'une religieuse janséniste au poste d'intendante des
classes en 1742 pouvait participer à la propagation des idées
jansénistes . Cet engagement pour l'enseignement se retrouve chez
les religieuses du même ordre de Versailles. Le groupe de religieuses
réfugiées à Fontainebleau réunissent des
élèves, externes et pensionnaires, pour les instruire. Les
autorités s'en inquiètent également mais sans insister
face à l'obstination des religieuses258(*). L'interrogatoire d'Étienne Bernard, le
jardinier, ajoute un élément suspect : sa petite fille qui
apprenait à lire auprès des religieuses a été
surprise et renvoyée par Anne-Victoire Pellier (confondue avec
Marie-Françoise-Honorée Morand mais les interrogatoires ont
rectifié cette erreur) avec un livre républicain donné par
Besnard, le curé de Rungis. Il s'agit de la seule mention du curé
de Rungis dans ces sources.
XI.A.4
La tenue de messes clandestines
Les interrogatoires s'intéressent donc aux livres
présents dans la maison mais aussi à la possibilité que
les religieuses aient caché les livres compromettants. L'épisode
des livres emportés par la laitière Cadiot pourrait être un
exemple d'une volonté de subtiliser des livres suspects.
L'interrogatoire de Charles-Jean Pioche et son épouse, soeur de
Marie-Françoise-Honorée Morand, chez qui la laitière a
déposé le paquet, a permis d'identifier ces livres comme
étant un bréviaire en latin, Greviarium Romanum et
l'autre livre intitulé : Infesto beate petri forerii
confessoris, ce qui est une preuve de conservation d'objets du culte
catholique. Les perquisitions s'attachent donc également à
rechercher des objets attestant de la tenue de messes dans la maison. En effet,
la loi des suspects du 17 septembre 1793 encourageait la recherche des
religieuses ayant recours au service de prêtres
réfractaires259(*). Les fouilles donnent peu de résultats
excepté le 6 juillet 1794 où des reliquaires et des chapelets
sont découverts. La cuisinière prétend cependant, le 8
juillet 1794, qu'elle les a entendu dire l'office. Interrogées à
ce sujet le 17 juillet 1794, les soeurs Pellier et
Marie-Françoise-Honorée Morand nient le faire bien que cette
dernière et Anne-Victoire Pellier avouent s'être
rassemblées pour dire l'office dans les premiers mois de leur refuge
à Rungis. Elles auraient en revanche assisté ouvertement en 1793
aux offices du curé de Rungis assermenté Besnard260(*). Par contre, une
perquisition à Paris chez deux anciennes dominicaines permet de
découvrir des ornements de messe mais aussi des preuves de la visite
d'un Augustin venant dire la messe aux deux religieuses261(*). Les religieuses de la
Congrégation de Notre-Dame de Versailles restées
regroupées dans cette ville ont la prudence d'installer un petit
sanctuaire dans la pièce la plus reculée de la maison. Elles s'y
réunissent pour prier et y accueillir en cachette l'abbé
Legris-Duval ou des prêtres réfractaires pour
célébrer la messe262(*). C'est la participation à des messes
clandestines qui constitue le motif le plus fréquent d'arrestations et
de visites. Cependant, peu d'ex-religieuses sont arrêtées pour ce
motif. Or ce ne sont pas tant les ex-religieuses qui sont recherchées
mais ce sont les prêtres qui sont visés263(*). En revanche, les
sources concernant le groupe de religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame ne mettent pas évidence la présence d'un prêtre
pour dire l'office au domicile des religieuses, elles ne permettent d'ailleurs
pas de conclure à des célébrations de messes
illégales au moment des perquisitions à Rungis.
XI.B De
l'été 1794 à 1807 : de la séparation de la
communauté à l'achat de nouveaux bâtiments
conventuels
Une lettre du 27 juillet 1794 provenant de la Conciergerie et
adressée au représentant du peuple Crassous accuse les
religieuses d'avoir « recomposé un couvent dans la commune de
Rungis, que la Morand a renouvelé ses voeux entre les mains de
l'émigré Juigné depuis la destruction des voeux, qu'elles
sont prévenues d'avoir conspiré contre le Peuple en voulant
rétablir l'ancien Régime par le fanatisme ». La lettre
approuve la décision du district de disperser les religieuses ainsi que
de brûler ce qui alimente le fanatisme. Elle confirme également
que les soeurs Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand seront
traduites devant le Tribunal révolutionnaire, ce qui conduit à
l'interrogatoire de ces trois femmes mené le 21 août 1794 et
déjà évoqué précédemment. Les
documents consultés ne donnent pas d'indications sur le sort des trois
religieuses arrêtées cependant, Gwenaël Murphy
dénombre 187 religieuses exécutées en France pendant la
Terreur, aucune d'entre elles appartenait à la Congrégation de
Notre-Dame ce qui semble donc prouver qu'elles ont été
épargnées. Si Marie-Françoise-Honorée Morand
disparaît totalement des sources, les soeurs Pellier apparaissent sur
l'acte de décès de leur frère le 14 septembre 1799
à Rungis264(*) ce
qui confirme qu'elles ont survécu à la Terreur.
D'après Patrick Delepaut dans son histoire de Rungis
sous la Révolution, les religieuses auraient quitté Rungis entre
août et novembre 1794. Jeanne Cornu serait partie à Bondy,
Madeleine Berain et Marie-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert à
Saint-Mandé. Les autres religieuses seraient retournées à
Paris265(*). Après l'été 1794, les
religieuses font moins l'objet de surveillance pour leurs actes de
résistance266(*)
et donc les sources se raréfient. Comme les professes de la
Congrégation de Notre-Dame, les Carmélites de Compiègne
sont soupçonnées de complot royaliste et de fanatisme. Cependant,
selon une pratique des amalgames, elles se sont retrouvées
accusées de complicité avec dix-huit autres accusés dont
dix-sept leur étaient inconnues et toutes les accusations individuelles
ont été reprochées à tout le groupe. Contrairement
aux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame qui semblent avoir
été épargnées, les Carmélites sont
déclarées coupables, avec l'ensemble des accusés, de
conspiration contre la République et exécutées267(*). Sept Carmélites
de la rue de Grenelle sont arrêtées avec une Visitandine vivant
avec elles le 29 novembre 1793. Les huit religieuses comparaissent devant le
Tribunal révolutionnaire le 9 février 1794. Elles restent huit
mois dans les cachots de la Force à la Salpêtrière puis six
semaines à Bicêtre avant d'être transférées le
12 novembre 1794 dans le couvent des Augustines anglaises, rue des
Fossés-Saint-Victor. Ces dernières sont incarcérées
dans leur propre couvent avec les Bénédictines anglaises de la
rue du Champ-de-l'Alouette et les Soeurs anglaises de l'Immaculé
Conception de la rue de Charenton. Les Carmélites sont
libérées en mars 1795268(*) comme l'ont été les soeurs Pellier
à une date inconnue.
En 1797, des religieuses de la Congrégation, dont la
supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, toujours
présentes à Rungis doivent quitter cet endroit pour revenir
à Paris où elles habitent dans des logements de fortune. En 1799,
elles vivent rue d'Enfer, dans l'hôtel de Chaulnes qu'elles louent pour
vivre dans la partie la plus délabrée tout en en sous-louant la
partie en meilleur état. Elles y aménagent une chapelle où
le Père Brun vient servir. Elles vivent dans une grande
précarité, obligeant même les converses à mendier
dans les moments de plus grande pauvreté. A la Toussaint 1801,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier institue à l'hôtel de
Chaulnes l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement auquel elle
était particulièrement attachée269(*). Enfin,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier apparaît encore en 1807 sur l'acte
d'achat270(*) des
bâtiments de l'Abbaye-aux-Bois qui serviront à héberger un
nouveau couvent de la Congrégation de Notre-Dame avec son pensionnat.
XI.C Une
trajectoire individuelle : la converse Angélique Boufflers dite de
Sainte-Agathe
C'est à travers les mémoires de Madame Roland
et les informations collectées par Claude Perroud que la trajectoire
d'une converse nous est connue. Madame Roland s'est liée d'amitié
avec cette religieuse lors de son passage au couvent en 1765 et 1766. Ensuite,
elles ont correspondu entre les visites que Mme Roland rendait dans un
appartement du couvent jusqu'à sa fermeture. A sa sortie du
monastère, Angélique Boufflers s'installe entre le
Panthéon et le Jardin des Plantes, près de la prison de
Sainte-Pélagie où Madame Roland est détenue :
« Sortie de cet asile lorsque l'âge et les infirmités le
lui rendaient nécessaire, réduite à la médiocre
pension qui lui est assignée, elle végète non loin des
lieux de notre ancienne demeure et de ceux où je suis
prisonnière »271(*). Elle sert d'intermédiaire à la
correspondance entre Madame Roland et François Buzot, son amant alors
fugitif : cela doit être plus considéré comme un acte
d'amitié envers Madame Roland qu'un engagement politique. La religieuse
serait décédée le 14 avril 1797 vers l'âge de 56
ans272(*).
Conclusion
Les sources permettent de reconstituer une histoire,
principalement collective, de la Congrégation de Notre-Dame, rue
Neuve-Saint-Etienne-du-Mont à Paris durant la Révolution. Dans un
premier temps, les religieuses continuent à vivre en communauté
dans leur couvent mais elles sont obligées d'ouvrir leur porte à
des visiteurs municipaux. Elles doivent également déclarer leurs
biens et surtout, elles reçoivent de nouvelles lois qui leur permettent,
entre autres, de faire le choix de quitter le couvent. Les sources
décrivent surtout les difficultés financières auxquelles
elles font face après la nationalisation des biens du clergé. Les
documents permettent aussi d'observer que si les religieuses se plient aux
différentes visites et demandes, elles peuvent résister au
changement de façon passive en maintenant leurs pratiques
électives telles qu'elles ont toujours été.
D'autre part, on observe que, face à la liberté
de quitter le couvent, malgré deux départs et quelques
hésitations liées aux événements, les religieuses
souhaitent en majorité conserver leur mode de vie en communauté
dans leur monastère. Elles sont pourtant forcées de le quitter
à l'automne 1792 et la trajectoire de nombreuses religieuses nous est
inconnue à partir de cette date. Un petit groupe se reforme cependant
à Rungis et c'est donc encore par le biais collectif que leur histoire
nous parvient car les regroupements illégaux d'ex-religieuses font
l'objet d'une surveillance accrue jusqu'à l'été 1794 ce
qui met en évidence une résistance au changement et surtout une
volonté de conserver le mode de vie qu'elles avaient choisi.
Après cette date, cette surveillance se relâchant, il devient
difficile de constater cette résistance mais l'achat par la
supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier de bâtiments en
1807 pour y reformer son couvent atteste de la persistance de sa vocation et de
celle de ses compagnes durant cette période. De cette histoire
collective, les sources mettent en évidence les parcours individuels de
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, d'Anne-Victoire Pellier et de
Marie-Françoise-Honorée Morand mais les événements
et le contexte des interrogatoires imposent la prudence avant de conclure sur
leurs opinions par rapports à la Révolution car ses
dernières semblent surtout vouloir préserver la
tranquilité de leur vie.
Enfin, si c'est l'histoire collective qui nous permet de
reconstituer quelques trajectoires de ces religieuses, c'est l'histoire
singulière d'une figure de la Révolution, Manon Roland, qui
permet de retrouver l'histoire individuelle d'une soeur converse,
Angélique Boufflers alors que les trajectoires de ces converses sont
justement souvent peu documentées.
Conclusion
Cette étude menée à partir des archives
du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris avait pour
ambition d'écrire une histoire de ce couvent au XVIIIe
siècle.
L'analyse s'est tout d'abord intéressée
à la place du couvent de la Congrégation de Notre-Dame dans la
société parisienne à travers le recrutement des
religieuses, grâce notamment aux contrats de professions. Le recrutement
de ce monastère semble posséder de nombreuses
caractéristiques communes à d'autres établissements
religieux. En revanche, à l'inverse de nombreux couvents, la
Congrégation de Notre-Dame à Paris parvient à stabiliser
globalement son effectif durant le XVIIIe siècle grâce
à la vitalité de son recrutement et malgré un taux
d'échec important au noviciat. L'effectif ne fléchit qu'à
partir du milieu années 1780. Cela constitue une originalité
à une époque de déclin global pour les
établissements religieux, notamment à partir du milieu du
siècle, et cela contribue donc à nuancer la description du
recrutement des couvents de femmes au XVIIIe siècle. Cette
stabilité témoigne de l'attractivité de ce
monastère pour les familles et les femmes de la bourgeoisie, y compris
de l'élite bourgeoise comme les échevins et l'élite
fortunée pouvant se permettre des dots élevées qui
continuent à y placer leurs filles durant toute la période :
il ne semble pas y avoir de déclassement du recrutement afin d'assurer
la survie de la communauté.
La rareté des témoignages ne permet pas de
reconstituer facilement l'histoire interne du couvent au XVIIIe
siècle. Cependant, des documents d'archive tels que les registres des
élections en rendent possible une approche. Ils témoignent d'une
vie démocratique où la naissance et la fortune semblent avoir une
moindre importance par rapport à l'expérience.et la formation de
la religieuse avant d'accéder aux plus hautes charges au sein du couvent
ainsi et où l'expérience des anciennes supérieures profite
à cette formation. Ces registres permettent également de suivre
l'impact des conflits du siècles dans la clôture et notamment
celui du jansénisme au travers des votes obtenus par une des religieuses
connue pour son attachement à cette cause. Cela permet de situer ce
monastère parmi les couvents peu touchés par la crise
janséniste mais cela met quand même en évidence l'influence
modérée de ce mouvement au moment de l'Appel et des refus de
sacrements. Si cette religieuse janséniste a faillit se voir
privée des derniers sacrements et de sépulture en terre
bénite, cette procédure n'a pas aboutie et le couvent, ne semble
pas avoir connu d'exils. Cela démontre aussi une porosité de la
clôture aux idées de leur temps.
Avant 1789, les documents permettent essentiellement
d'écrire une histoire collective de la Congrégation de
Notre-Dame. L'écriture d'histoires individuelles des religieuses du
couvent est freinée par le manque de témoignages et la
difficulté à reconstituer les origines familiales de ces femmes.
En revanche, la période révolutionnaire semble mettre l'accent
sur les choix individuels de ces femmes. Tout d'abord, il est question du choix
de chacune d'entre elles de rester ou plus rarement de quitter le
cloître. A partir de 1792 et la fermeture des couvents, les religieuses
sortent de leur monastère et les sources permettant de suivre certains
parcours mais de nombreuses professes disparaissent des archives. Certaines
choisissent de rester ensemble malgré l'interdiction des rassemblements
de religieuses et paradoxalement, cette fois l'histoire collective de ces
femmes permet de suivre leurs parcours individuels puisque le Tribunal
révolutionnaire donne même la parole à trois d'entre elles
ce qui constitue le seul véritable témoignage de ces femmes.
La persistance de vocations avant la Révolution et de
la vie en communauté après 1792 témoignent de la
persistance de l'attractivité de la vie conventuelle pour ces femmes et
leurs familles. Cela peut contribuer à nuancer l'idée de
déchristianisation progressive ou de détachement de la religion
de la société au siècle des Lumières. D'autre part,
si cette étude ne permet pas d'identifier le couvent de la
Congrégation de Notre-Dame comme un couvent plutôt
janséniste, elle ne permet pas non plus de l'identifier de façon
certaine comme lié au milieu anticlérical, au milieu conformiste
ou au milieu dévot. Le mariage de l'ancienne pensionnaire Henriette
Cannet avec Pierre-François Muyart de Vouglans273(*), membre du Conseil
supérieur sous Maupeou et celui de son amie Manon Phlipon avec
Jean-Marie Roland de la Platière, inspecteur des manufactures,
pourraient cependant orienter vers le milieu antiparlementaire.
Annexes
Tableaux
Tableau 1: Contrats de
profession
Date
|
Religieuse
|
Cote
|
21 juillet 1710
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle
|
L1041
|
13 novembre 1711
|
Marie-Madeleine Triaureau ou Trihaurot
de Sainte-Elisabeth
|
L1041
|
15 novembre 1715
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité
|
MC/ET/LXV/188
|
18 février 1727
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique
|
L1041
|
20 mai 1730
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine
|
L1041
|
13 avril 1731
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire
|
L1041
|
2 mai 1738
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle
|
MC/ET/LXV/270
|
2 avril 1743
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie
|
L1041
|
2 mai 1743
|
Marie-Françoise La Place de l'Assomption
|
MC/ET/LXV/294/A
|
18 mai 1745
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare
|
MC/ET/CVI/309
|
8 février 1749
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien
|
MC/ET/VII/273
|
29 mai 1752
|
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François
de Saint-François
|
L1041 (contrat de profession + contrat de rente)
|
8 juin 1754
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile
|
MC/ET/VII/291
|
3 avril 1761
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie
|
MC/ET/VII/332
|
27 septembre 1762
|
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie
|
MC/ET/VII/341
|
7 mai 1765
|
Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène
|
MC/ET/VII/355
|
28 juillet 1766
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde
|
MC/ET/VII/365
|
21 juin 1771
|
Marie Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise
|
MC/ET/VII/398
|
2 juin 1772
|
Marguerite-Angélique Spitallier de Sainte-Honorine
|
MC/ET/IX/759
|
4 juin 1773
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal
|
MC/ET/XLVII/275
|
11 juin 1775
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André
|
MC/ET/VII/416
|
2 octobre 1775
|
Marie-Julie Quétin de Sainte-Eléonore
|
MC/ET/VII/418
|
25 octobre 1775
|
Madeleine-Gobillon de Sainte-Emilie
|
MC/ET/VII/418
|
30 juin 1787
|
Jeanne Cornu - Saint-Bruno
|
MC/ET/XXVII/472
|
Tableau 2: Liens de parenté
(avérés et probables) des religieuses avec d'autres
religieux
Religieuse de la Congrégation (date profession)
|
Famille également religieuse (lien de parenté)
|
Profession religieuse du parent
|
Marguerite-Angélique Bardon (21 juillet 1710)
|
François Bardon (frère)
|
Prêtre curé de Thiais
|
Louise-Madeleine Berain (s.d.)
|
Marie-Louise Colasse (cousine)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Catherine Berault (avant le 1er février 1707)
|
Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot
(nièce)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Jeanne-Catherine Bobusse (2 mai 1738)
|
· Marie-Anne Bobusse (liens indéterminés,
soeur, cousine ?)
· Nicolas-Antoine Bobusse274(*)
|
· Religieuse de choeur à la Congrégation
Notre-Dame (Paris)
· prêtre trésorier de l'église
paroissiale de Saint-Gervais275(*)
|
Marie-Anne Bobusse (s.d.)
|
· Jeanne-Catherine Bobusse (liens
indéterminés, soeurs, cousine ?)
· Nicolas-Antoine Bobusse276(*)
|
· Religieuse de choeur à la Congrégation
Notre-Dame (Paris)
· prêtre trésorier de l'église
paroissiale de Saint-Gervais277(*)
|
Marie-Louise Colasse (s.d.)
|
Louise Madeleine Berain (cousine)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Jeanne Cornu (30 juin 1787)
|
Félicité Cornu (soeur)
|
Religieuse à la Congrégation de Notre-Dame de
Nemours.
|
Madeleine Gobillon (25 octobre 1775)
|
Marie-Jeanne Gobillon (soeur)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Jeanne Gobillon (s.d.)
|
Madeleine Gobillon (soeur)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Anne de la Haute-Maison (env. 1678)
|
· Françoise Porlier (inconnu)
· Imbert Porlier (inconnu)
|
· Religieuse de la Congrégation de Notre-Dame
(Paris), décédée en 1693.
· Prêtre, recteur de l'hôpital
général de Paris, supérieur de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris
|
Marie-Françoise Le Prince (18 février 1727)
|
Marie-Madeleine Le Prince (lien inconnu)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Madeleine Le Prince (7 mai 1765)
|
Marie-Françoise Le Prince (lien inconnu)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marguerite Le Roy (1665)
|
Marie-Geneviève Le Roy (lien inconnu)278(*)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Geneviève Le Roy (env. 1687)
|
Marguerite Le Roy (lien inconnu)279(*)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Marguerite Ménage (8 juin 1754)
|
Andrée Touvenot (lien inconnu)280(*)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (21 juin 1771)
|
Anne-Victoire Pellier (soeur)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Claude-Michelle-Bénigne Poncelet (s.d.)
|
Marie-Geneviève Poncelet (lien inconnu)281(*)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Geneviève Poncelet (env. 1701)
|
Claude-Michelle-Bénigne Poncelet (lien inconnu)282(*)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Julie Quetin (2 octobre 1775)
|
Marie-Sophie Quetin (soeur)
|
Novice au couvent des Récollettes de la rue du Bac en
1781
|
Michelle Quevilly (env. 1684)
|
Louise-Catherine Quevilly (inconnu mais probable)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Louise-Catherine Quevilly (15 novembre 1715)
|
Michelle Quevilly (inconnu mais probable)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Anne-Victoire Pellier (s.d.)
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (soeur)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Claude-Françoise Ragot (environ 1689)
|
Anne Ragot et Geneviève Ragot soeurs)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Anne-Françoise Ragot (environ 1689)
|
Claude-Françoise et Geneviève Ragot (soeurs)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Geneviève Ragot (env. 1699)
|
Anne-Françoise Ragot et Anne Ragot (soeurs)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marguerite Renier (env. 1687)
|
N. Renier283(*)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
N. Renier (s.d.)
|
Marguerite Renier284(*)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Andrée Touvenot (env. 1686)
|
Marie-Marguerite Ménage (lien inconnu)285(*)
|
Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot) (13 novembre
1711)
|
Catherine Berault (tante)
|
Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame
(Paris)
|
Marie-Anne-Françoise Turpin (28 juillet 1766)
|
Claude-Antoine Turpin (frère)
|
Religieux de l'ordre de Saint-Benoît, Congrégation
de Saint-Maur
|
Tableau 3: Religieuses ayant au moins un parent
décédé au moment de leur profession d'après les
contrats et les documents notariés familiaux
Religieuse (Date de prof.)
|
Père décédé au moment de la
profession
|
Mère décédée au moment de la
profession
|
Catherine Berault de Saint-Denis (avant le 1er février
1707)
|
oui
|
probable
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21
juillet 1710)
|
oui
|
non
|
Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre
1711)
|
oui
|
non
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15
novembre 1715)
|
non
|
non
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18
février 1727)
|
oui
|
non
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)
|
oui
|
non
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13
avril 1731)
|
Non précisé
|
Non précisé
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai
1738)
|
non
|
non
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril
1743)
|
non
|
non
|
Marie-Françoise La Place de l'Assomption (2 mai 1743)
|
Non précisé
|
non
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)
|
oui
|
non
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8
février 1749)
|
Probable
|
Probable
|
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François
de Saint-François (29 mai 1752)
|
non
|
non
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin
1754)
|
oui
|
non
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)
|
Probable
|
Probable
|
Marie Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre
1762)
|
non
|
oui
|
Marie Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai
1765)
|
non
|
non
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28
juillet 1766)
|
oui
|
oui
|
Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)
|
non
|
non
|
Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de
Sainte-Honorine (2juin 1772)
|
oui
|
oui
|
Marguerite Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal (4 juin 1773)
|
non
|
non
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)
|
non
|
non
|
Marie-Julie Quetin de sainte-Eléonore (2 octobre
1775)
|
Probable
|
Probable
|
Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)
|
Oui
|
Probable
|
Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)
|
non
|
non
|
Tableau 4:
Dates de naissance, date de la profession et âge au moment de la
profession des religieuses aux XVIIe et XVIIIe
siècles286(*)
Nom Religieux
|
Nom de baptême
|
Date de naissance
|
Date de la profession
|
Age au moment de la profession
|
|
Marie Le (sic)287(*)
|
|
29 mars 1686 (date postulante)
|
Env. 26 ans
|
|
Madeleine-Françoise Tevenet
|
|
30 mars 1686
|
17 ans
|
|
Thérèse Chupin
|
|
1er mai 1686
|
17 ans
|
|
Marie Renier
|
|
20 mai 1686
|
17 ans
|
|
Marie Le R (sic)288(*)
|
|
21 juin 1686
|
24 ans
|
|
Marie Du Mesny
|
|
21 juin 1686
|
18 ans
|
|
Gabrielle Renier
|
|
10 janvier 1687
|
17 ans
|
|
Claude-Françoise Ragot
|
|
4 mars 1687 (postulante)
|
Env. 17 ans
|
|
Anne-Françoise Ragot
|
|
4 mars 1687 (postulante)
|
Env. 16 ans
|
|
Jeanne Ardouin
|
|
26 mai 1687
|
20 ans
|
|
Anne Finot
|
|
10 mai 1687 (postulante)
|
Env. 20 ans
|
Madeleine des Anges
|
Madeleine Boulanger
|
Env. 1593
|
Env. 1619
|
Env. 26 ans
|
Thérèse de Jésus
|
Geneviève Du Parc
|
Env. 1624
|
Env. 1647
|
Env. 23 ans
|
Sainte-Gertrude
|
Marie Le Roy
|
Env. 1642
|
Env. 1667
|
Env. 25 ans
|
Saint-Etienne
|
Marie-Madeleine Haboury
|
Env. 1645
|
Env. 1677
|
Env. 22 ans
|
Saint-Joseph
|
Anne Cellier
|
Env. 1647
|
Env. 1674
|
Env. 27 ans
|
Marie-Angélique
|
Louise Boinard
|
Env. 1648
|
Env. 1674
|
Env. 26 ans
|
Sainte-Marthe
|
Marie Caboucet
|
Env. 1650
|
Env. 1671
|
Env. 21 ans
|
Marie de la Nativité
|
Michèle Perier
|
Env. septembre 1652
|
|
Novice à 15 ans donc profession env. À 16 ans
|
Saint-Louis
|
Catherine Raguenault
|
Env. 1656
|
Env. 1674
|
Env. 18 ans
|
Marguerite de Saint-François
|
Marguerite Des Queulx
|
Env. 1657
|
1676
|
Env. 19 ans
|
Marie-Anne de l'Enfant Jésus
|
Marie-Anne de la Haute-Maison
|
Env. 1658
|
Env. 1678
|
Env. 20 ans
|
Thérèse de la Résurrection
|
Hélène Cagnié
|
Env. 1659
|
Env. 1684
|
Env. 25 ans
|
Sainte-Agnès
|
Marie-Geneviève Le Roy
|
Env. 1661
|
Env. 1687
|
Env. 26 ans
|
de la Conception
|
Michelle Quevilly
|
Env. 1663
|
Env. 1684
|
Env. 21 ans
|
de la Croix
|
Andrée Touvenot
|
Env. 1664
|
Env. 1686
|
Env. 22 ans
|
Catherine de Saint-Jean
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Env. 1664
|
Env. 1682
|
Env. 18 ans
|
Saint-Denis
|
Catherine Berault
|
Env. 1664
|
Env. 1698
|
Env. 24 ans
|
Saint-François-Xavier
|
Jeanne Hardouin
|
Env. Février 1666
|
Env. 1688
|
Env. 22 ans
|
Marie de Saint-Alexis
|
Marie du Ménil
|
Env. 1668
|
Env. 1685
|
Env. 17 ans
|
Saint-Benoît
|
Therèse Chuppin
|
Env. 1669
|
env. 1687
|
Env. 18 ans
|
Saint-Paul
|
Marguerite Renier
|
Env. 1669
|
Env. 1687
|
Env. 18 ans
|
Gabrielle de Saint-Pierre
|
Mère Renier
|
Env. 1670
|
Env. 1688
|
Env. 18 ans
|
Soeur Claude de l'Assomption
|
Claude-Françoise Ragot
|
Env. 1672
|
Env. 1689
|
Env. 17 ans
|
Sainte-Cécile
|
Geneviève Ragot
|
Env. 1675
|
Env. 1699
|
Env. 24 ans
|
Saint-Placide
|
Marie-Geneviève Poncelet
|
Env. 1677
|
Env. 1701
|
Env. 24 ans
|
Saint-Esprit
|
Marie-Adrienne Petit
|
Env. 1678
|
Env. 1701
|
Env. 23 ans
|
Sainte-Thècle
|
Angélique Marguerite-Bardon
|
Env. 1684
|
21 juillet 1710
|
Env. 26 ans
|
Sainte-Pélagie
|
Anne-Joseph de Montmignon
|
Env. 1694
|
Env. Mai 1715
|
Env. 21 ans
|
Sainte-Sophie
|
Inconnu
|
Env. 1695
|
Env. 1745
|
Env. 50 ans
|
Sainte-Victoire
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny
|
Env. 1712
|
13 avril 1731
|
19 ans
|
Sainte-Cécile
|
Marie-Marguerite Menage
|
Env. 1724
|
8 juin 1754
|
Env. 30 ans
|
Saint-Maximilien
|
Nicole-Renée Blanchet
|
Env. 1724
|
8 février 1749
|
25 ans passés
|
Sainte-Fare
|
Jeanne Sageon
|
Env. 1726
|
18 mai 1745
|
Env. 19 ans
|
Sainte-Mélanie
|
Catherine-Elisabeth La Borde
|
Env. 1726
|
2 avril 1743
|
Env. 17 ans
|
Sainte-Emilie
|
Madeleine Gobillon
|
Env. 1738
|
25 octobre 1775
|
Env. 37 ans
|
Sainte-Chantal
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert
|
Env. 1747
|
4 juin 1773
|
Env. 26 ans
|
Sainte-Eléonore
|
Marie-Julie Quetin
|
Env. 1749
|
2 octobre 1775
|
Env. 26 ans
|
Sainte-Ambroise
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier
|
Env. 1752/1751
|
21 juin 1771
|
Env. 20 ans
|
Sainte-Honorine
|
Marguerite-Angelique Spitallier
|
Env. 1751
|
2 juin 1772
|
Env. 21 ans
|
Saint-André
|
Henriette-Marie Duhamel
|
Env. 1754
|
11 juin 1775
|
Env. 21 ans
|
Saint-Bruno
|
Jeanne Cornu
|
Env. 1768
|
30 juin 1787
|
Env. 19 ans
|
Sainte-Sophie
|
N. N.
|
s.d.
|
s.d.
|
Env. 50 ans
|
Tableau 5: Constitution des dots à partir des
contrats de profession
Religieuse (Date)
|
Frais de profession, trousseau + pension noviciat
|
Dot en argent
|
Rentes diverses (arrérages+principal si
précisé)
|
Pension viagère
|
Pension perpétuelle
|
Autre
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21
juillet 1710)
|
|
|
|
300£, principal 3 000£
|
|
|
Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre
1711)
|
|
|
260£, principal 5 200£
|
|
|
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15
novembre 1715)
|
1 000£
|
5 000£
|
|
|
|
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18
février 1727)
|
1 200£
|
|
|
40£, principal 400£
|
200£, principal 4 000£
|
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)
|
1 000£
|
2 000£
|
169£, principal 4 225£
|
|
|
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13
avril 1731)
|
400£ de prise d'habit ? + 400£
|
1 600£
|
|
300£, principal 3 000£
|
|
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai
1738)
|
|
|
|
|
200£, principal 4 000£
|
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril
1743)
|
2 000£
|
6 000£
|
75£ de rente (tontine)
|
75£, principal 750£
|
|
|
Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)
|
1 350£
|
|
125£ 9 sols, principal de 5 018£
|
|
|
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)
|
1 520£ dont 700£ de trousseau + 200£
|
|
|
|
200£, principal 4 000£
|
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8
février 1749)
|
|
|
|
100£, principal 1 000£
|
500£, principal 10 000£
|
|
Marie-Marguerite Thérèse-Michelle François
de Saint-François (29 mai 1752)
|
|
|
|
100£, principal 1 000£ + 50£, principal
500£ en 1758
|
|
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin
1754)
|
|
6 000£ + 300£ (héritage)
|
|
|
|
200£ de biens
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)
|
300£
|
|
|
150£, principal 1 500£
|
|
|
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre
1762)
|
1 110 £
|
2 000£
|
52£ 9 sols 8 deniers = 30£ 2 sols au principal
602£ + 18£ 16 sols 10 deniers + 13£ 10 sols 10 deniers
|
|
|
|
Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai
1765)
|
1 000£
|
4 000£
|
|
100£, principal 1 000£
|
|
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28
juillet 1766)
|
Payés (somme non évoquée)
|
3 000£
|
100£ de rente de douaire
|
|
|
|
Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)
|
Payés (somme non évoquée)
|
4 000£ après le décès des
parents
|
|
50£, principal 500£
|
|
|
Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de
Sainte-Honorine (2juin 1772)
|
|
3 000£
|
|
120£, principal 1 200£
|
|
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal (4 juin 1773)
|
1 200£
|
4 000£
|
|
150£, principal 1 500£ => remplacée
par rente perp.
|
300£, principal 6 000£
|
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)
|
Payés (somme non évoquée)
|
4 000£ payés en plusieurs fois
|
|
200£, principal 2 000£
|
|
|
Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre
1775)
|
Payés (somme non évoquée)
|
|
|
250£, principal 2 500£
|
|
|
Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)
|
Payés (somme non évoquée)
|
3 000£
|
54£ tontine
|
500£, principal 5 000£
|
150£, principal 3 000£
|
|
Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)
|
|
|
200£
|
|
|
3 000£ de remise sur la fourniture de 7 151 livres 14
sols de viande
|
Tableau 6: Sommes totales des dots au
XVIIIe siècle
Religieuse (Date)
|
Total
|
Total sans frais de profession, trousseau et pension ou si la
somme n'est pas précisée
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21
juillet 1710)
|
3 000£
|
3 000£
|
Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre
1711)
|
5 200£
|
5 200£
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15
novembre 1715)
|
6 000£
|
5 000£
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18
février 1727)
|
5 600£
|
4 400£
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)
|
7 225£
|
4 225£
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13
avril 1731)
|
5 000£ ou 5 400£
|
De 4 200£ à 5 000£
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai
1738)
|
4 000£
|
4 000£
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril
1743)
|
plus de 8 750£
|
plus de 6 750£
|
Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)
|
6 368£
|
5 018£
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)
|
5 720£
|
4 000£
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8
février 1749)
|
11 000£
|
11 000£
|
Marie-Marguerite Thérèse Michelle François
de Saint-François (29 mai 1752)
|
1 500£
|
1 500£
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin
1754)
|
6 500£
|
6 500£
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)
|
1 800£
|
1 500£
|
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre
1762)
|
plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers
|
plus de 2 052£ 9 sols 8 deniers
|
Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai
1765)
|
6 000£
|
5 000£
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28
juillet 1766)
|
Env. 4 000£
|
Env. 4 000£
|
Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)
|
4 500£
|
4 500£
|
Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de
Sainte-Honorine (2juin 1772)
|
4 200£
|
4 200£
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal (4 juin 1773)
|
11 200£
|
10 000£
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)
|
6 000£
|
6 000£
|
Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre
1775)
|
2 500£
|
2 500£
|
Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)
|
Au moins 11 054£
|
Au moins 11 054£
|
Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)
|
Plus de 3 200£
|
Plus de 3 200£
|
Tableau 7:
Dots données au XVIIe siècle289(*)
Nom
|
Date entrée au noviciat
|
Dot (sans présent d'église et accommodements)
|
Divers
|
Charlotte Branche
|
20 août 1644
|
6500£
|
|
Anne Duval
|
22 avril 1645
|
3500£
|
|
Antoinette Aubin
|
2 avril 1644
|
3600£
|
|
Marie Le Verd
|
17 août 1644
|
300£
|
converse
|
Geneviève Du Part
|
10 janvier 1644
|
600£
|
|
Marie Deschepy
|
3 août 1653
|
3000£
|
|
Geneviève Merry
|
15 septembre 1653
|
2000£
|
|
Geneviève Hucquiere
|
28 novembre 1659
|
300£
|
recrutée comme fille de maison
|
Marie Loeillet
|
10 mai 1660
|
2500£
|
|
Michelle Camuset
|
25 septembre 1662
|
3600£
|
|
Michelle Periée
|
25 juin 1663
|
5000£
|
|
Madeleine Landrin
|
23 juin 1663
|
3000£
|
|
Marguerite Le Roy
|
5 avril 1664
|
3600£
|
|
Hélène Cagnié290(*)
|
Profession env. en 1684 donc noviciat env. en 1683
|
10 000£
|
|
Tableau 8: Dot des religieuses occupant des fonctions
soumises à élection (supérieure, conseillère,
intendante des classes)
Religieuse (Date)
|
Somme promise à l'entrée en religion (dot,
rentes, frais de profession, noviciat...)
|
Fonction (supérieure, assistante ou au conseil) soumise
à une élection
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21
juillet 1710)
|
3 000£
|
Aucune
|
Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre
1711)
|
5 200£
|
2e conseillère de 1757 à 1766
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15
novembre 1715)
|
6 000£
|
Aucune
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18
février 1727)
|
5 600£
|
Intendante des classes de 1748 à 1751 ;
3e conseillère en 1756 ; 4e
conseillère de 1757 à 1763 ; 3eme
conseillère de 1763 à 1766 ; assistante de 1766 à
1770
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)
|
7 225£
|
Intendante des classes de 1757 à 1760.
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13
avril 1731)
|
5 000£ ou 5 400£
|
Aucune
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai
1738)
|
4 000£
|
Aucune
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril
1743)
|
plus de 8 750£
|
Aucune
|
Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)
|
6 368£
|
Intendante des classes de 1769 à 1775 ;
4eme conseillère de 1770 à 1781
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)
|
5 720£
|
4eme conseillère de 1781 à 1788 ;
3eme conseillère de 1788 à 1790 ; 2eme
conseillère de 1790 à 1792
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8
février 1749)
|
11 000£
|
Aucune
|
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François
de Saint-François (29 mai 1752)
|
1 500£
|
Intendante des classes de 1775 à 1781 ;
2eme conseillère de 1787 à 1790
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin
1754)
|
6 500£
|
3e conseillère de 1790 à 1792
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)
|
1 800£
|
Aucune
|
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre
1762)
|
plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers
|
Intendante des classes de 1781 à 1790
|
Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai
1765)
|
6 000£
|
Aucune
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28
juillet 1766)
|
Env. 4 000£
|
Aucune
|
Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)
|
4 500£
|
Supérieure en 1792
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal (4 juin 1773)
|
11 200£
|
Aucune
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)
|
6 000£
|
Aucune
|
Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre
1775)
|
2 500£
|
Aucune
|
Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)
|
Au moins 11 054£
|
Aucune
|
Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)
|
Plus de 3 200£
|
Aucune
|
Tableau 9: Origine sociale et lien de parenté
des personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des
contrats de profession)
Religieuse (Date)
|
Somme promise à l'entrée en religion (dot,
rentes, frais de profession, noviciat...)
|
Personnes présentant la religieuse au couvent
|
Divers
|
Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21
juillet 1710)
|
3 000£
|
Marie Catherine Delanou/Delanoue veuve de Michel Bardon,
écuyer de Grosbois, l'un des 200 chevaux léger de la
garde ordinaire du roi, rue Hautefeuille, paroisse
Saint-Cosme(parents)
François Bardon,
prêtre curé de Thiais
(frère)
Charles Barthelemy Bardon,
capitaine dans le régiment de Normandie(oncle)
|
|
Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre
1711)
|
5 200£
|
Marie-Madeleine Berault, veuve de Michel Triaureau/Trihaureau,
maître chandelier à Paris, rue des Cannettes à
Paris(mère)
|
|
Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15
novembre 1715)
|
6 000£
|
François Quevilly, procureur au Chatelet de
Paris et Catherine de Saint-Jean, rue des Lavandières
à Paris(parents)
|
|
Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18
février 1727)
|
5 600£
|
Jean-Baptiste Adam, maître marbrierà
Paris et Françoise de Laporte, son épouse, veuve de
Martin Le Prince, maître marbrier, rue de la Doctrine Chrestienne
à Paris(mère et beau-père)
|
|
Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)
|
7 225£
|
Catherine-Charlotte Le Roy, veuve de Jean Le Bas,
ingénieur des mathématiques du roi, Galerie du Louvre,
rue des Orties(mère)
|
|
Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13
avril 1731)
|
5 000£ ou 5 400£
|
Françoise Bachelier, veuve de Pierre Le
Bonvalet, trésorier de France au bureau des finances de la
généralité de Poitiers, rue de Montmorency à Paris
Jean Sauvage, écuyer et
Françoise-Nicole Le Bonvallet, son épouse, rue des
Haudriettes à Paris
Jean-Baptiste Le Bonvalet,
trésorier de France au bureau des finances de la
généralité de Poitiers, rue de Montmorency à Paris
|
Tous héritiers de défunt Pierre le Bonnalet. Lien
avec la religieuse imprécis : tuteur ?
|
Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai
1738)
|
4 000£
|
Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris
etMarie Andrée Le Roy, pont Notre-Dame à
Paris (parents)
|
|
Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril
1743)
|
plus de 8 750£
|
Joseph La Borde, bourgeois de Paris et
Catherine La Borde, rue des Bons Enfants à
Paris(parents)
|
|
Marie-Françoise La Place de l'Assomption (2 mai 1743)
|
6 368£
|
Marie-Joseph Mareuil, épouse non commune en
biens de Jacques Férard, marchand bourgeois de Paris, sous les piliers
des Halles à Paris
|
Mareuil paye la rente, lien avec la religieuse inconnu. La
mère a payé la pension et les frais de profession mais pas
présente à la signature du contrat.
|
Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)
|
5 720£
|
Marie Anne Ceron, veuve de Pierre Sageon, procureur au
Parlement à Paris, rue Saint-Jean-de-Beauvais(mère)
|
|
Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8
février 1749)
|
11 000£
|
Anne-Renée Grohelle, veuve de Maximilien-Emmanuel de
Simeoni, envoyé extraordinaire de feu son altesse
électorale de Cologne auprès de sa majesté en France, rue
des Boulangers à Paris(tante)
|
|
Marie-Marguerite-Thérèse Michelle François
de Saint-François (29 mai 1752)
|
1 500£
|
Pierre François, marchand brasseur à
Paris et Marguerite-Louise Jenis, rue Saint-Victor à
Paris(parents)
|
|
Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin
1754)
|
6 500£
|
Françoise-Andrée Touvenot, veuve de Jean
Ménage, receveur des épices du Parlement, place
Louis-le-Grand à Paris(mère)
|
|
Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)
|
1 800£
|
Pierre Poissonnier, conseiller d'État
médecin consultant du roi et Marie-Christine Martinon, son
épouse, rue des Deux-Portes à Paris(cousin ou
cousine)
|
|
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre
1762)
|
plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers
|
Augustin Gosmond, dessinateur et pensionnaire du roi,
rue Montagne-Sainte-Geneviève à
Paris(père)
Jacques-Louis Jubert, bourgeois de
Paris, rue Vieille-Place-aux-Veaux à paris(oncle paternel
à la mode de Bretagne)
Ambroise Gosmond, chirurgien major
des eaux de Plombières, place Carrière à
Nancy(oncle maternel et oncle paternel à la mode de
Bretagne)
|
|
Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai
1765)
|
6 000£
|
François-Robert Le Prince, maître
marbrier, rue Poissonnière à Paris (père)
|
|
Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28
juillet 1766)
|
Env. 4 000£
|
Marie-Anne Françoise Turpin, veuve de Pierre
Jean Pocquillon Carret de Vaublon, maître de pension à Picpus
(la religieuse elle-même)
|
|
Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)
|
4 500£
|
Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine à
Paris et Elisabeth Couturon (parents)
|
|
Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de
Sainte-Honorine (2juin 1772)
|
4 200£
|
Claude-Jean-François Le Gorju, maître
couvreur entrepreneur de bâtiment à Paris et son
épouse Marie-Antoinette Spitallier dit Roziers (lien
indéterminé)
|
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de
Sainte-Chantal (4 juin 1773)
|
11 200£
|
Hubert-Louis Cheval-de-Saint-Hubert, ancien
échevin de la ville de Paris, orfèvre et
Marie-Anne-Thérèse Pollet son épouse, rue des
Grands Augustins(parents)
|
|
Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)
|
6 000£
|
André-Antoine Duhamel, officier juré
porteur de charbon et son épouse, quai d'Anjou à
Paris(parents)
|
|
Marie-Julie Quetin de sainte-Eléonore (2 octobre
1775)
|
2 500£
|
Marie Julie Quetin (la religieuse elle-même)
|
|
Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)
|
Au moins 11 054£
|
Madeleine Gobillon (la religieuse elle-même)
|
|
Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)
|
Plus de 3 200£
|
Jean-François Cornu, marchand boucher
et Marie-Anne Filz, rue des Boucheries à
Paris(parents)
|
|
Tableau 10: Dots des religieuses au XVIIIe
siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne
présentant la religieuse au couvent ou des parents
Marchands, artisans
|
Procureurs, hommes de loi, officiers de finances
|
Militaires
|
Autres
|
1 500£ (marchand brasseur)
|
5 000£ ou 5 400£ (trésorier de
France au bureau des finances de la généralité de
Poitiers)
|
3 000£ (un des chevaux léger de la garde
ordinaire du roi)
|
1 800£ (nièce d'un médecin consultant
du roi)
|
2 500£ (la religieuse elle-même, fille d'un
maître horloger)
|
5 720£ (procureur au Parlement)
|
|
11 000£ (nièce de la veuve de l'envoyé
extraordinaire de feu son altesse électorale de Cologne auprès de
sa majesté en France)
|
Plus de 3 162£ (dessinateur et pensionnaire du
roi)
|
6 000£ (procureur au Châtelet)
|
|
|
Plus de 3 200£ (marchand boucher)
|
6 500£ (receveur des épices du Parlement)
|
|
|
4 000£ (veuve d'un maître de pension, fille
d'un vinaigrier)
|
|
|
|
4 000£ (marchand bourgeois de Paris)
|
|
|
|
4 200£ (fille d'un bonnetier, dot =
héritage)
|
|
|
|
4 500£ (aubergiste, marchand de vin)
|
|
|
|
5 200£ (maître chandelier)
|
|
|
|
5 600£ (maître marbrier)
|
|
|
|
6 000£ (maître marbrier)
|
|
|
|
6 000£ (officier juré porteur de charbon)
|
|
|
|
6 368£ (marchand bourgeois de Paris)
|
|
|
|
7 225£ (ingénieur des mathématiques du
roi)
|
|
|
|
8 750£ (bourgeois de Paris)
|
|
|
|
11 054£ (la religieuse elle-même, fille d'un
bourgeois de Paris)
|
|
|
|
11 200£ (ancien échevin, orfèvre)
|
|
|
|
Tableau 11: Comparaison entre les dots de mariage
données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires
du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle
Religieuse
|
Dot de religion
|
Lien de parenté
(religieuse par rapport à l'épouse)
|
Nom de la parente
|
Date de mariage
|
Dot de mariage de l'épouse
|
Jeanne Sageon
|
4 000£
|
Soeur
|
Marie-Anne-Perrette Sageon291(*)
|
26 janvier 1751
|
10 000£
|
Marie-Anne Turpin
|
4 000£
|
La religieuse elle même après veuvage
|
Marie-Anne Turpin292(*)
|
4 septembre 1759
|
2 500£
|
|
|
Aucun (ancienne pensionnaire)
|
Marie-Louise Le Masson293(*)
|
9 novembre 1772
|
14 267£
|
Jeanne Sageon
|
4 000£
|
Tante
|
Marie de Surugue294(*)
|
27 octobre 1774
|
Env. 14 847£
|
|
|
Aucun (ancienne pensionnaire)
|
Marie-Henriette Cannet295(*)
|
22 novembre 1783
|
32 000£
|
Marie-Julie Quetin
|
2 500£
|
Soeur
|
Marie-Louise Quetin296(*)
|
16 mars 1773
|
12 000£
|
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert
|
10 000£
|
Belle-soeur
|
Barbe-Henriette Castillon297(*)
|
19 mars 1785
|
30 000£
|
Tableau 12:
Résultats des élections de la supérieure, du conseil et de
l'intendante des classes au XVIIIe siècle298(*)
|
Supérieure élue
|
Assistante et 1ere
conseillère
|
2eme conseillère
|
3eme conseillère
|
4eme conseillère
|
Intendante des classes
|
26/07/1700
|
Dupuis
|
Marie-Michelle Camuset
|
Marguerite Le Roy
|
Madeleine Landrin
|
Louise Boinard
|
|
26/07/1703
|
Marguerite Le Roy
|
Dupuis
|
Marie-Michelle Camuset
|
Madeleine Landrin
|
Louise Boinard
|
Catherine Raguenault
|
14/12/1703299(*)
|
|
Marie-Michelle Camuset
|
Madeleine Landrin
|
Louise Boinard
|
Marguerite Des Queulx
|
|
22/04/1705300(*)
|
|
Louise Boinard
|
Madeleine Landrin
|
Marguerite Des Queulx
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
|
6/09/1706301(*)
|
Marguerite Le Roy
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Madeleine Landrin
|
Marguerite Des Queulx
|
Louise Boinard
|
Hélène Cagnié
|
26/07/1709
|
Marguerite Des Queulx
|
Marguerite Le Roy
|
Louise Boinard
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Madeleine Landrin puis Hélène
Cagnié302(*)
|
26/07/1712
|
Marguerite Des Queulx
|
Marguerite Le Roy
|
Louise Boinard
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Hélène Cagnié
|
26/07/1715303(*)
|
Marguerite Des Queulx
|
Marguerite Le Roy
|
Catherine Raguenault
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Louise Boinard
|
Catherine Raguenault
|
26/07/1718
|
Marguerite Le Roy
|
Marguerite Des Queulx
|
Louise Boinard
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
26/07/1721
|
Marguerite Le Roy
|
Marguerite Des Queulx
|
Catherine Raguenault
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Michelle Quevilly
|
25/07/1724
|
Catherine Raguenault
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Marguerite Le Roy
|
Marguerite Des Queulx
|
Thérèse Chuppin
|
Saint Blaude (sic)
|
26/07/1727
|
Marguerite Des Queulx
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Marguerite Le Roy
|
Catherine Raguenault
|
Thérèse Chuppin
|
Anne-Françoise Ragot
|
26/07/1730
|
Marguerite Des Queulx
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Thérèse Chuppin
|
Claude-Françoise Ragot
|
Marie-Adrienne Petit
|
Anne-Françoise Ragot
|
22/09/1733
|
Marguerite Des Queulx
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Claude-Françoise Ragot
|
Madeleine Castelet
|
Geneviève Masson
|
Anne-Françoise Ragot
|
26/07/1736
|
Marguerite Des Queulx
|
Thérèse Chuppin
|
Marie Adrienne Petit
|
Madeleine Castelet
|
Anne-Françoise Ragot
|
Geneviève Ragot
|
27/07/1739
|
Madeleine Castelet
|
Thérèse Chuppin
|
Marguerite Des Queulx
|
Anne-Françoise Ragot
|
Marie Adrienne Petit
|
Geneviève Ragot
|
25/10/1740304(*)
|
|
|
Geneviève Masson
|
|
|
|
26/07/1742
|
Madeleine Castelet
|
Thérèse Chuppin
|
Anne-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
Marie-Adrienne Petit
|
Marie-Adrienne Petit
|
29/07/1742305(*)
|
|
Anne-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
Michelle Lepy
|
Marie Louise Colasse
|
Geneviève Ragot
|
28/07/1745
|
Madeleine Castelet
|
Anne-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
Marie-Louise Colasse
|
Michelle Lepy
|
Geneviève Masson
|
26/07/1748
|
Madeleine Castelet
|
Anne-Françoise Ragot
|
Michelle Lepy
|
Marie-Louise Colasse
|
Thérèse Chuppin
|
Marie-Françoise Le Prince
|
18/08/1749306(*)
|
|
Anne-Françoise Ragot
|
Michelle Lepy
|
Marie Louise Colasse
|
Marie Anne Françoise Vrion ou Urion
|
|
26/07/1751307(*)
|
Marie-Louise Colasse
|
Madeleine Castelet
|
Anne-Françoise Ragot
|
Michelle Lepy
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
26/07/1754
|
Marie-Louise Colasse
|
Madeleine Castelet
|
Geneviève Masson
|
Michelle Lepy
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
25/02/1756308(*)
|
|
Madeleine Castelet
|
Geneviève Masson
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
|
26/07/1757
|
Madeleine Castelet
|
Marie-Louise Colasse
|
Marie-Madeleine Trihaurot
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Jeanne-Benigne Le Bas
|
26/07/1760
|
Madeleine Castelet
|
Marie-Louise Colasse
|
Marie-Madeleine Trihaurot
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Marie-Anne Bobusse
|
16/05/1763309(*)
|
Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Louise Colasse
|
Marie-Madeleine Trihaurot
|
Elisabeth Gosseaume ?310(*)
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Marie-Anne Bobusse
|
22/05/1766
|
Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Bobusse
|
22/05/1769
|
Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Françoise Le Prince
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Françoise La Place
|
15/03/1770311(*)
|
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Anne Bobusse
|
Elisabeth Gosseaume
|
|
22/05/1772
|
Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Françoise La Place
|
22/05/1775
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
21/05/1778
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
21/05/1781
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Anne Gosmond
|
22/05/1784
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Anne Bobusse
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Anne Gosmond
|
21/05/1787
|
Marie-Anne Bobusse
|
Élisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Anne Gosmond
|
05/08/1787312(*)
|
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
Louise-Madeleine Berain
|
Jeanne Sageon
|
|
01/04/1788313(*)
|
|
Louise-Madeleine Berain
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
Jeanne Sageon ?
|
Marie-Marguerite Ménage
|
|
12/07/1790
|
Marie-Anne Bobusse
|
Louise-Madeleine Berain
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Marguerite Ménage
|
Catherine Vbelesky
|
Marguerite-Angélique Spitallier
|
30/01/1792314(*)
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier
|
Louise-Madeleine Berain
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Marguerite Ménage
|
Catherine Vbelesky
|
Marguerite-Angélique Spitallier
|
Tableau 13:
Résultats des élections de la secrétaire et des
témoins des élections de la supérieure et du conseil au
XVIIIe siècle315(*)
|
Secrétaire et 1ere
disquisitrice
|
2eme disquisitrice
|
3eme disquisitrice
|
25/07/1700
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Catherine Raguenault
|
25/07/1703
|
Marie-Anne De-la-Haute-Maison
|
Thérèse Chuppin
|
Claude-Françoise Ragot
|
5/09/1706
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Thérèse Chuppin
|
Claude-Françoise Ragot
|
25/07/1709
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Thérèse Chuppin
|
Claude-Françoise Ragot
|
25/07/1712
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Thérèse Chuppin
|
Claude-Françoise Ragot
|
25/07/1715
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Claude-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
25/07/1718
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Claude-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
25/07/1721
|
Catherine-Jeanne Monsigot
|
Claude-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
24/07/1724
|
Claude-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
Marie-Anne Boignard ou Boynard
|
25/07/1727
|
Claude-Françoise Ragot
|
Geneviève Masson
|
Marie-Anne Boignard ou Boynard
|
25/07/1730
|
Geneviève Masson
|
Marie-Anne Boignard ou Boynard
|
Marie Madeleine Trihaurot
|
21/09/1733
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Marie-Françoise Le Prince
|
25/07/1736
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Marie-Françoise Le Prince
|
26/07/1739
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Marie-Françoise Le Prince
|
25/07/1742
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Marie-Françoise Le Prince
|
27/07/1745
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Louise-Madeleine Berain
|
25/07/1748
|
Marie-Louise Colasse
|
Françoise Leguillet ou Leguillez
|
Louise-Madeleine Berain
|
25/07/1751
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Elisabeth Gosseaume
|
25/07/1754
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Elisabeth Gosseaume
|
25/07/1757
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
|
Louise-Madeleine Berain
|
Elisabeth Gosseaume
|
25/07/1760
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ou Urion
|
Jeanne-Catherine Bobusse
|
Elisabeth Gosseaume
|
1516/05/1763
|
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ; Elisabeth Gosseaume
= secrétaire après élection supérieure de Vrion ou
Urion
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Bobusse
|
21/05/1766
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Bobusse
|
Jeanne Sageon
|
21/05/1769
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Bobusse
|
Jeanne Sageon
|
21/05/1772
|
Elisabeth Gosseaume
|
Marie-Anne Bobusse
|
Jeanne Sageon
|
21/05/1775
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
Catherine Vbelesky
|
20/05/1778
|
Marie-Françoise La Place
|
Marie-Marguerite-Michelle François
|
Marie-Anne Gosmond
|
20/05/1781
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Anne Gosmond
|
Marie Anne Françoise Turpin
|
21/05/1784
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Anne-Françoise Turpin
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier
|
20/05/1787
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier
|
Marguerite-Angélique Spitallier
|
11/07/1790
|
Jeanne Sageon
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier
|
Marguerite-Angélique Spitallier
|
29/01/1792
|
Catherine Vbelesky
|
Marguerite-Angélique Spitallier
|
Barbe Chauvelot
|
Tableau 14: Carrières des religieuses ayant
une parente également religieuse dans ce couvent
Religieuse de la Congrégation (date profession)
|
Fonction soumise à une élection (année
d'élection)
|
Michelle Quevilly (env. 1684)
|
Intendante des classes (1721)
|
Louise-Catherine Quevilly (15 novembre 1715)
|
Aucune
|
Marie-Françoise Le Prince (18 février 1727)
|
3e disquisitrice (1733, 1736, 1739, 1742)
Intendante des classes (1748) 3e conseillère
(1756) 4e conseillère (1757, 1760, 1763) Assistante et
1ere conseillère (1766, 1769)
|
Marie-Madeleine Le Prince (7 mai 1765)
|
Aucune
|
Catherine Berault (avant le 1er février 1707)
|
Aucune (décédée le 3 août
1736316(*))
|
Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot) (13 novembre
1711)
|
3e disquisitrice (1730)
2e conseillère (1757, 1760 , 1763)
|
Madeleine Gobillon ( 25 octobre 1775)
|
Aucune
|
Marie-Jeanne Gobillon (iconnue)
|
Aucune
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (21 juin 1771)
|
3e disquisitrice (1784)
2e disquisitrice (1787, 1790)
Supérieure (1792)
|
Anne-Victoire Pellier (inconnue)
|
Aucune
|
Claude-Françoise Ragot (environ 1688)
|
3e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712)
2e disquisitrice (1715, 1718, 1721)
Secrétaire (1724, 1727)
3e conseillère (1730) 2e
conseillère (1733)
|
Anne-Françoise Ragot (environ 1688)
|
Intendante des classes (1727, 1730, 1733) 4e
conseillère (1736) 3e conseillère
(1739) 2e conseillère (1742, 1751) Assistante et 1ere
conseillère (1742, 1745, 1748, 1749)
|
Geneviève Ragot (environ 1700)
|
Intendante des classes (1736, 1739, 1742)
|
Jeanne-Catherine Bobusse (2 mai 1738)
|
2e disquisitrice (1760)
|
Marie-Anne Bobusse (inconnue)
|
3e disquisitrice (1763)
2e disquisitrice (1766, 1769, 1772)
Intendante des classes (1760, 1763, 1766) 3e
conseillère (1766, 1769, 1770, 1775, 1778, 1781,
1784) 2e conseillère (1772) Supérieure (1787,
1790)
|
Marie-Louise Colasse (inconnue)
|
Secrétaire (1733, 1736, 1739, 1742, 1745,
1748) 4e conseillère (1742) 3e
conseillère (1745, 1748, 1749) Supérieure (1751,
1754) Assistante (1756, 1757, 1760, 1763)
|
Louise-Madeleine Berain
|
3e disquisitrice (1745, 1748) 2e
disquisitrice (1751, 1754, 1757) 3e conseillère
(1787) 2e conseillère (1766, 1769, 1775, 1778, 1781, 1784)
1788, 1790, 1792) Assistante (1770, 1772)
|
Marie-Anne de la Haute-Maison317(*)
|
Secrétaire et 1ere disquisitrice (1700, 1703)
4e conseillère (1705, 1718) Assistante et 1ere
conseillère (1706, 1724, 1727, 1730, 1733) 3e
conseillère (1709, 1712, 1721) Intendante des classes (1718)
|
Tableau 15: Carrière de Marguerite Des Queulx
dite de Saint-François
Carrière de Marguerite Des Queulx dite de
Saint-François
|
1703
|
Quatrième conseillère
|
1705
|
Troisième conseillère
|
1706
|
1709
|
Supérieure
|
1712
|
1715
|
1718
|
Assistante
|
1721
|
1724
|
Troisième conseillère
|
1727
|
Supérieure
|
1730
|
1733
|
1736
|
1739
|
Deuxième conseillère
|
Tableau 16: Carrière de Madeleine Castelet
dite de Sainte-Scolastique
Carrière de Madeleine Castelet dite de
Sainte-Scolastique
|
1733
|
Troisième conseillère
|
1736
|
1739
|
Supérieure
|
1742
|
1745
|
1748
|
1751
|
Assistante
|
1754
|
1757
|
Supérieure
|
1760
|
Tableau 17: Carrière de
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie
Carrière de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion
dite de Sainte-Euphrasie
|
1749
|
Quatrième conseillère
|
1751
|
Secrétaire et quatrième conseillère
|
1754
|
1756
|
1757
|
Secrétaire et troisième conseillère
|
1760
|
1763
|
Secrétaire puis supérieure
|
1766
|
Supérieure
|
1769
|
1772
|
1775
|
Assistante
|
1778
|
1781
|
1784
|
1787
|
Deuxième conseillère
|
1787
|
Assistante
|
Tableau 18: Interventions de l'archevêque de
Paris dans le résultat des élections
Élection
|
Interventions de l'archevêque
|
26 juillet 1700
|
Néant
|
26 juillet 1703
|
14 décembre 1703
|
22 avril 1705
|
6 septembre 1706
|
26 juillet 1709
|
26 juillet 1712
|
26 juillet 1715
|
Marguerite Des Queulx élue pour la troisième fois
consécutive avec la permission de Noailles
|
26 juillet 1718
|
Néant
|
26 juillet 1721
|
26 juillet 1724
|
26 juillet 1727
|
26 juillet 1730
|
22 septembre 1733
|
Réélection de Marguerite Des Queulx pour la
troisième fois consécutive mais pas de mention d'une permission
spéciale de l'archevêque
|
26 juillet 1736
|
Marguerite Des Queulx réélue avec la permission
de Vintimille sans mention de lettre de ce dernier
|
27 juillet 1739
|
Néant
|
25 octobre 1740
|
Néant
|
26 juillet 1742
|
Élection des assistantes pas confirmée par
Vintimille et refaite le 29 juillet
|
28 juillet 1745
|
Néant
|
26 juillet 1748
|
Réélection de Madeleine Castelet avec permission
écrite non datée de l'archevêque Christophe de Beaumont
|
18 août 1749
|
Néant
|
26 juillet 1751
|
26 juillet 1754
|
26 juillet 1757
|
26 juillet 1760
|
16 mai 1763
|
22 mai 1766
|
22 mai 1769
|
Réélections de Marie-Anne-Françoise Vrion
ou Urion par une lettre datée du 8 mai 1769 remise par Courcault
|
15 mars 1770
|
Néant
|
22 mai 1772
|
Réélections de Marie-Anne-Françoise Vrion
ou Urion par une lettre datée du 8 mai 1769 remise par Courcault
|
22 mai 1775
|
Néant
|
21 mai 1778
|
Néant
|
21 mai 1781
|
Réélection de Élisabeth Gosseaume une
troisième fois consécutive avec permission de Christophe de
Beaumont en date du 5 mai 1781
|
22 mai 1784
|
Réélection de Élisabeth Gosseaume une
quatrième fois consécutive avec permission de Christophe de
Beaumont en date du 5 mai 1781
|
21 mai 1787
|
Néant
|
5 août 1787
|
1er avril 1788
|
12 juillet 1790
|
30 janvier 1792
|
Tableau 19: Résultat de l'élection de
la supérieure du 22 mai 1775
Élection de la supérieure le 22 mai 1775
|
Religieuse
|
Nombre de voix
|
Remarque
|
Louise-Madeleine Berain
|
1
|
22 soeurs vocales. 2 abstentions.
|
Marie-Anne-Françoise Turpin
|
1
|
Élisabeth Gosseaume
|
15
|
Marie-Anne Bobusse
|
3
|
Tableau 20: Nombre de voix obtenues par la religieuse
janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux
élections au titre de supérieure
Année de l'élection
|
Voix obtenues par Marie-Adrienne Petit dite du
Saint-Esprit
|
1718
|
5
|
1721
|
0
|
1724
|
1
|
1727
|
0
|
1730
|
1
|
1733
|
1
|
1736
|
1
|
1739
|
4
|
1742
|
2
|
1745
|
2
|
Tableau 21:
Les "grandes pensionnaires" en
appartement au XVIIIe siècle
Nom
|
Date du décès (au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris)
|
Divers
|
Marie-Françoise Bandot, épouse de
François-Henri Maugis318(*)
|
3 mars 1750
|
Gouvernante de Melle Le Doux
|
Marguerite Bodon, veuve de M. Murard, conseiller du roi en sa
cour du Parlement319(*)
|
1er novembre 1719 à 75 ans
|
|
Marie Boinard, veuve de Pierre Aulde, sieur de Vaumargot,
écuyer conseiller secrétaire du roi320(*)
|
30 mai 1715 à 80 ans
|
|
Madeleine-Charlotte Bourdois321(*)
|
4 décembre 1749 à 52 ans
|
|
Marie-Louise de Champagne de Villaine, veuve du comte de
Chalmarel322(*)
|
5 octobre 1706
|
|
Jeanne De Fresne, veuve de M. Dorignac323(*)
|
21 janvier 1724 à 86 ans
|
|
Marie Des Queulx, veuve de Joseph-Roland Quille-des-Buttes,
ancien trésorier de France à Orléans324(*)
|
1er février 1740 à 82 ans
|
|
Jeanne Dolimier, veuve de Pierre Dumoncel325(*)
|
|
Pensionnaire au moins en 1747 et 1751
|
Clémence Dumas, veuve d'Abraham de Riberolles,
conseiller au Châtelet de Paris326(*)
|
24 août 1708
|
|
Marie Gillet, veuve de M. Vaubois, écuyer conseiller
secrétaire du roi327(*)
|
4 février 1717 à 88 ans
|
|
Mademoiselle Le Doux328(*)329(*)
|
|
|
Marie Le Duc330(*)
|
14 octobre 1712
|
Servante de Mademoiselle Mouslier
|
Catherine Lefèvre, veuve de Monsieur Toussaint,
charpentier331(*)
|
9 décembre 1734 à 84 ans
|
|
Marie-Louise Le Feure, veuve de Jean Tavernier, bourgeois de
Paris332(*)
|
31 août 1727 à 70 ans
|
Enterrée chez les Augustins déchaussés
où est son fils.
|
Marie-Louise Le Masson333(*)
|
|
Séjourne au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame avant son mariage (C.M. 9 novembre 1772).
|
Melle Lessenne de Menilles de Veniez334(*)
|
13 novembre 1703 à 32 ans
|
|
Marie-Anne Menard, veuve de M. Du Boucher, auditeur des
comptes335(*)
|
9 avril 1734 à 84 ans
|
|
Mademoiselle Mouslier336(*)337(*)
|
|
|
Madeleine-Françoise Odo, veuve de Mr de
Lombreuille338(*)
|
17 mars 1750
|
|
Marie-Jeanne Phlipon339(*)
|
|
Ancienne pensionnaire en classe, réfugiée au
couvent de novembre 1779 à janvier 1780
|
Catherine Porlier, veuve de Jacques Charpentier, écuyer
sieur de la Haute-Maison, conseiller maître d'hôtel ordinaire du
roi340(*)
|
20 janvier 1717
|
|
Marie Quevilly, veuve de Jean-René de Voborelle,
écuyer seigneur de Longuesve341(*)
|
27 juillet 1739 à 89 ans
|
|
Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes342(*)
|
10 septembre 1740 à 59 ans
|
Fille de Marie des Queulx, et de Joseph-Roland Quille des
Buttes, ancien trésorier de France à Orléans
|
Anne Regnier, veuve de M. Favé, contrôleur du Duc
d'Orléans343(*)
|
25 mai 1734 à 60 ans
|
|
Marie Surugue344(*)
|
|
Anciennes pensionnaires en classe, nièces de la
religieuse Jeanne Sageon. Séjournent au couvent au moins dans les
années 1770.
|
N. Surugue345(*)346(*)
|
|
Marie Tardif347(*)
|
6 juillet 1702 à 78 ans
|
|
Tableau 22: Les pensionnaires en classe au
XVIIIe siècle
Nom
|
Parents
|
Parenté avec une religieuse
|
Séjour au couvent en tant que pensionnaire
|
Divers
|
Nicole-Renée Blanchet348(*)
|
Pas de données. Elle est placée au couvent par sa
tante.
|
|
Avant 1747
|
Devient religieuse au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame
|
Marie-Henriette Cannet349(*)
|
· Henri-François-Nicolas Cannet, consul des marchands
d'Amiens
· Marie-Jeanne-Opportune Perdu
|
|
A partir de 1765
|
|
Marie-Sophie-Caroline Cannet350(*)
|
|
|
Marie-Renée Manceau351(*)
|
|
|
|
Décède au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame le 25 mai 1715 à l'âge de 7 ans
|
Marie-Suzanne Mérard352(*)
|
· Simon Mérard, écuyer secrétaire du
roi
· Marie La Borde
|
Nièce de Catherine-Elisabeth La Borde
|
|
|
Marie-Jeanne Phlipon353(*)354(*)
|
· Pierre-Gratien Phlipon, maître graveur
· Marie-Marguerite Bimont
|
|
Mai 1765 au printemps 1766
|
|
Marie-Bernard Sarrebourse355(*)
|
|
Parente de Madeleine Castelet
|
|
Décède au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame le 10 mai 1715 à l'âge de 12 ans
|
Marie Surugue356(*)
|
· Pierre-Louis Surugue
· Elisabeth Sageon
|
Nièces de Jeanne Sageon
|
|
|
N. Surugue357(*)358(*)
|
|
|
Tableau 23:
Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent
à Paris au XVIIe siècle selon le "Livre des
Confesseurs et des deffuntes"359(*)
Nom
|
Fonction
|
Date décès
|
Age au décès (ans)
|
Informations diverses
|
Marie de Saint-Charles
|
1ere professe de la maison
|
29 novembre 1648
|
25
|
morte au couvent de Corbeil
|
Marie de Saint-Etienne
|
religieuse
|
28 avril 1658
|
28
|
|
Claude Dumont dite de Sainte-Lucie
|
religieuse
|
15 février 1671
|
58
|
de Joigni, a été 18 ans à Paris
|
Marie Duval dite de Sainte-Agnès
|
religieuse
|
31 décembre 1672
|
59
|
du monastère de Chasse Midy dont elle est sortie pour
établissement
|
Madeleine Boulanger dite Madeleine des Anges
|
religieuse
|
30 décembre 1679
|
86
|
supérieure
|
Geneviève Du Parc dite Thérèse de
Jésus
|
religieuse
|
18 janvier 1684
|
60
|
2eme religieuse à faire profession dans le couvent
|
Marie Le Roy dite Marie de Sainte-Gertrude
|
religieuse
|
8 mai 1684
|
42
|
est de Paris
|
Elisabeth des Séraphins
|
religieuse
|
19 décembre 1688
|
60
|
|
Clémence de Ribrolles dite de Saint-Joseph
|
professe de la royale abbaye d'Hier
|
7 octobre 1689
|
|
3 ans dans la communauté à Paris comme religieuse
pensionnaire
|
Mme Ragneau
|
mère de soeur de Saint-Louis
|
9 juin 1690
|
|
|
Louise de la Ferre dite Madeleine des Anges
|
professe de Laon
|
8 février 1691
|
81
|
venue aider la 1ere sup
|
Michele Perier dite Marie de la Nativité
|
religieuse
|
9 janvier 1693
|
45
|
de Paris, pensionnaire à 9 ans, noviciat à 15
ans
|
Françoise Porlier dite Françoise de
Saint-Placide
|
religieuse
|
23 décembre 1693
|
74
|
soeur d'Imbert Porlier
|
Madame Turgot de Saint-Clair dite de la Croix
|
religieuse
|
13 février 1696
|
26
|
hospitalier de la place royal ?
|
Marie de Bouquinville Aimé de Jésus
|
religieuse
|
9 décembre 1696
|
74
|
vient de Soigny, venue pour l'établissement
|
Tableau 24:
Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent
à Paris au XVIIIe siècle selon le "Livre des
Confesseurs et des deffuntes"360(*)
Nom
|
Fonction
|
Date décès
|
Age au décès (ans)
|
Informations diverses
|
Marie-Anne Le Moine Marie-Anne de la Visitation
|
religieuse
|
15 avril 1700
|
42
|
|
Révérende mère Dupuis dite Gertrude de la
Présentation
|
religieuse
|
9 décembre 1703
|
83
|
24 ans sup.
|
Mère Renier dite Gabrielle de Saint Pierre
|
religieuse
|
11 septembre 1704
|
34
|
|
Marie-Michelle Camuset dite Marie de Saint-Bernard
|
religieuse
|
16 avril 1705
|
64
|
assistante
|
Mère Raincent dite Nicole-Aimée
|
religieuse de Retelle
|
29 mai 1705
|
79
|
2 ans 1/2 à Paris
|
Geneviève Du Pres dite Marie-Françoise
|
Religieuse de Charonne (détruit)
|
5 décembre 1705
|
74
|
|
Anne Duval dite Anne de Saint-Joseph
|
religieuse
|
9 janvier 1706
|
79
|
|
Claude -Michelle-Bénigne Poncelet dite de la
Nativité
|
religieuse
|
29 décembre 1710
|
31
|
|
Geneviève Merry de Saint-Eustache
|
religieuse
|
15 janvier 1711
|
80
|
|
Catherine Bourdet dite du Saint-Sacrement
|
religieuse
|
10 février 1712
|
69
|
|
Madeleine Landrin dite de la Passion
|
religieuse
|
17 janvier 1717
|
72
|
|
Hélène Cagné dite Thérèse de
la Résurrection
|
religieuse
|
9 janvier 1717
|
58
|
|
Marie Caboucet dite de Sainte-Marthe
|
religieuse
|
22 février 1718
|
68
|
|
Jeanne Hardouin dite de Saint-François-Xavier
|
religieuse
|
14 novembre 1718
|
52
|
|
Angélique-Marguerite Bardon dite de
Sainte-Thècle
|
religieuse
|
19 juin 1719
|
35
|
|
Loise Boinard dite Marie-Angélique
|
religieuse
|
11 mars 1721
|
74
|
|
Anne-Joseph de Montmignon dite de Sainte-Pélagie
|
religieuse
|
22 janvier 1722
|
28
|
|
Anne Cellier dite de Saint-Joseph
|
religieuse
|
19 mars 1724
|
77
|
|
Catherine-Jeanne Monsigot dite Catherine de Saint-Jean
|
religieuse
|
4 juin 1727
|
63
|
|
Marie Du Ménil dite Marie de Saint-Alexis
|
religieuse
|
11 mai 1732
|
64
|
|
Catherine Raguenault dite de Saint-Louis
|
religieuse
|
6 janvier 1734
|
78
|
|
Claude-Françoise Ragot dite de l'Assomption
|
religieuse
|
9 juin 1735
|
63
|
|
Marie-Geneviève Poncelet dite de Saint-Placide
|
religieuse
|
8 juillet 1736
|
59
|
|
Catherine Berault dite de Saint-Denis
|
soeur adjutrice
|
3 août 1736
|
72
|
|
Marie-Madeleine Haboury dite de Saint-Etienne
|
soeur adjutrice
|
31 janvier 1737
|
92
|
aurait pu être de choeur mais son humilité lui a
fait choisir cet état
|
Marie-Anne de la Haute-Maison dite de l'Enfant Jésus
|
religieuse
|
31 janvier 1737
|
80
|
parente de Porlier
|
Marie-Geneviève Le Roy dite de Sainte-Agnès
|
religieuse
|
4 mai 1737
|
76
|
|
Marguerite Renier dite de Saint-Paul
|
religieuse
|
29 avril 1740
|
71
|
|
Marguerite des Queulx dite de Saint-François
|
religieuse
|
3 septembre 1740
|
83
|
|
Geneviève Ragot dite de Sainte-Cécile
|
religieuse
|
12 mai 1744
|
69
|
|
Catherine-Elisabeth La Borde dite de Sainte-Mélanie
|
religieuse
|
5 mai 1747
|
21
|
|
Michelle Quevilly dite de la Conseption
|
religieuse
|
7 janvier 1749
|
86
|
|
Elisabeth-Thérèse Chuppin dite de
Saint-Benoist
|
religieuse
|
1er août 1749
|
80
|
|
Andrée Touvenot dite de la Croix
|
religieuse
|
7 septembre 1749
|
85
|
|
Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit
|
religieuse
|
7 décembre 1750
|
72
|
|
Tableau 25:
Revenus et dépenses de 1784 à Pâques 1785 et en 1786361(*)
|
1784 - Pâques 1785
|
1786
|
Revenus
|
maisons
|
6 900£
|
6 700£
|
Contrats (aides et gabelles)
|
3 590£ 18 sols 2 deniers (principal
97 012£)
|
3 590£ 18 sols 2 deniers (principal
97 012£)
|
Rentes sur les cuirs, la Compagnie des Indes, les inspecteurs
des vins, dettes du Canada et actions des fermes
|
1 152£ 10 sols (principal 23 500£)
|
1 152£ 10 sols (principal 23 500£)
|
Contrats sur particuliers
|
280£ (principal de 5 600£)
|
280£ (principal de 5 600£)
|
Pensions viagères
|
3 717£ 15 sols
|
3 317£ 15 sols
|
Loyers des appartements intérieurs
|
2 814£
|
2 814£
|
Grandes pensionnaires (adultes) (nourriture)
|
Pas de mention
|
4 650£
|
Petites pensionnaires (enfants)
|
9 550£
|
6 400£
|
Recettes extraordinaires
|
10 400£ : 7 200£ par
l'archevêque de Paris + 3 200£ d'une inconnue
|
rien
|
Total
|
Au moins 38 305£ 3 sols 2 deniers
|
28 905£ 3 sols 2 deniers
|
Dépenses
|
Charges ordinaires
|
2 711£ 18 sols 6 deniers
|
2 826£ 10 sols 6 deniers
|
Dépenses de bouche
|
20 915£
|
20 426£ 6 sols
|
Vestiaire
|
3 180£
|
2 950£
|
Total
|
26 806£ 18 sols 6 deniers
|
26 202£ 16 sols 6 deniers
|
Dettes actives mobilières
|
|
2 366£
|
1 605£
|
Rentes constituées pour argent prêté et
dont le remboursement n'est pas exigible
|
|
1 718£ 0 sol 5 deniers
|
1 368£ 17 sols 11 deniers
|
Rentes viagères
|
|
3 140£
|
2 620£
|
Dettes passives portant intérêt
|
|
Principal : 41 362£ ; intérêt
1 1737£ 3 sols 2 deniers
|
Principal : 41 362£ ; intérêt
1 1737£ 3 sols 2 deniers
|
Dettes passives mobilières
|
|
31 034£ 17 deniers
|
21 029£
|
Dépenses extraordinaires
|
|
|
5 275£362(*)
|
Ouvrages extraordinaires
|
|
|
9 040£363(*)
|
Tableau 26: Chronologie des événements
concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis
reconstituée à partir du dossier du Tribunal
révolutionnaire
Dates
|
Événements
|
septembre 1792
|
Arrivée d'un groupe de religieuses de la
Congrégation à Rungis
|
6 novembre 1792
|
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier demande au ministre de
l'intérieur et aux administrateurs composant le directoire du
département de Paris à se retirer à Chevilly avec 7
compagnes
|
18 et 19 mai 1793
|
Perquisition et interrogatoires effectués par le maire
de Rungis et des officiers municipaux et les administrateurs du district de
Bourg-l'Egalité : découverte d'un rassemblement de
religieuses accueillant des pensionnaires, de brochures suspectes et d'un
renouvellement de profession religieuse le 15 août 1791
|
3 juillet 1794
|
Dénonciation de Rousseville au Comité de
surveillance de Rungis d'un rassemblement de 12 religieuses accueillant 3
pensionnaires et utilisant un livre suspect pour leur instruction. Les soeurs
Pellier se rendent au Comité de surveillance de Rungis.
|
4 juillet 1794
|
Mme Cadot, laitière, est vue le 4 juillet emportant un
paquet suspect (avec du linge et deux livres) du domicile des religieuses
|
6 juillet 1794
|
· La laitière dépose le sac rue des Noyers
à Paris chez Charles-Jean Pioche, épicier et beau-frère de
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· Une personne inconnue vient chercher une partie du contenu
du sac rue des Noyers. Marie-Françoise-Honorée Morand arrive vers
midi et se retire l'après-midi probablement chez Anne Flichot/Frichon,
rue de l'Estrapade et amie d'enfance de la religieuse Chauvelot.
· Perquisition et interrogatoires : découverte
du livre avec des chapitres suspects sur les maisons impériales d'Europe
et le Pape, d'un reliquaire et de chapelets
|
7 juillet 1794
|
Marie-Françoise-Honorée Morand quitte Paris pour
Rungis le matin
|
8 juillet 1794
|
Interrogatoire du jardinier où on apprend le renvoi de
la petite fille du jardinier car elle avait un livre républicain.
Interrogatoire de la cuisinière qui a entendu les
religieuses dire l'office.
La laitière Cadot confirme l'existence du paquet.
|
11 juillet 1794
|
Interrogatoire de Charles-Jean Pioche
|
17 juillet 1794
|
Interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand
|
27 juillet 1794
|
Mandat d'arrêt contre
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et
Marie-Françoise-Honorée Morand afin d'être traduites devant
le Tribunal Révolutionnaire. Ordre de dispersion de la communauté
et de brûler ce qui sert à « alimenter le
fanatisme »
|
21 août 1794
|
Interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand
|
Graphiques
Graphique 1:
Nombre de contrats de profession retrouvés par années au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame au XVIIIe siècle sur
un total de 24 contrats
Graphique 2: Religieuses ayant le droit de vote actif
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au
XVIIIe siècle reconstitué à partir des
registres d'élection LL1635 et LL1636
Dictionnaire
biographique des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris au XVIIIe siècle364(*)
Angaliours (d') Françoise (nom religieux inconnu)
(env. 1743 - après 1790)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
Bardon Angélique-Marguerite dite de
Sainte-Thècle (s.d.- 19 juin 1719 au couvent de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris)
Famille
Parents
· Michel Bardon (décédé avant le 21
juillet 1710), écuyer de Grosbois, l'un des 200 chevaux léger de
la garde ordinaire du roi, rue Hautefeuille paroisse Saint-Cosme (1710).
· Marie-Catherine Delanou (Delanoue ?)
Frère
· François Bardon, prêtre curé de
Thiais.
Oncle paternel
· Charles-Barthelemy Bardon, écuyer capitaine dans
le régiment de Normandie.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Signé le 21 juillet 1710.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
3 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection (date) :
infirmière (s.d.).
Documents
· A.N., L1041, 21 juillet 1710, profession de
Marguerite-Angélique Bardon.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 34.
Barry Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1749 -
après 1790)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Soeur converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
Bentier Madeleine (nom religieux inconnu) (env. 1737 -
après 1790)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Soeur converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
Berain Louise-Madeleine dite de Sainte-Madeleine ( env.
1713 - après 1794)
Famille
Parents
· Jean II Berain, graveur.
Grand-père paternel
· Jean Berain, graveur.
Tante
· Blaisine Berain
Cousine
· Marie-Louise Colasse dite de la
Résurrection, religieuse au couvent de le Congrégation de
Notre-Dame.
Généalogie
Famille Berain/Colasse
I. Jean Berain, graveur
1. Blaisine Berain
a) Marie-Louise Colasse, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
2. Jean II Berain, graveur + Madeleine Herault
b) Louise-Madeleine Berain, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1745, 1748),
2e disquisitrice (1751, 1754, 1757), 2e
conseillère (1766, 1769, 1775, 1778, 1781, 1784), assistante et
1ere conseillère (1770, 1772, 1788, 1790, 1792),
3e conseillère (1787).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· WEIGERT Roger-Armand, Jean I Berain: dessinateur de
la Chambre et du Cabinet du Roi 1640-1711. première partie, sa vie - sa
famille - son style, Paris, France, Les Editions d'art et d'histoire,
1937, p. 180-181.
Berault Catherine dite de Saint-Denis ( env. 1664 - 3
août 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parents
· Jean Berault, juré porteur de grains à
Paris.
Soeurs
· Marie-Madeleine Berault, veuve de Trihaurot Michel,
maître chandelier à Paris, quartier Saint-Germain-des-Prés,
paroisse Saint-Sulpice (1707).
· Marie Berault, épouse de Bégin Antoine,
maître boulanger à Paris, rue des Grands Villiers, paroisse
Saint-Nicolas-des-Champs (1707).
Nièce
· Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau,
religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Généalogie
Famille
Berault/Trihaurot/Trihaureau/Triaureau
I. Jean Berault, juré porteur de grains à
Paris
1. Catherine Berault,religieuse au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris
2. Marie-Madeleine Berault + Michel Trihaurot
(Trihaureau/Triaureau) (+ 1711), maître chandelier à Paris,
quartier Saint-Germain-des-Prés (1707)
a) Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau,
religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris (prof. 13 novembre 1711)
3. Marie Berault + Antoine Bégin, maître
boulanger à Paris, rue des Grands Villiers (1707)
Carrière
Statut
Religieuse adjutrice (sic).
Contrat de profession
Environ en 1698.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 1er février 1707,
contrat de rente de Catherine Berault.
· A.N., L1041, 13 novembre 1711, profession de
Marie-Madeleine Triaureau.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 40.
Berthault Marie-Anne dite de Sainte-Mélanie (env. 1745
-après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection
(année) : préfète des pensionnaires (1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Blanchet Nicole-Renée dite de Saint-Maximilen (s.d. -
s.d.)
Famille
Tante (maternelle?)
· Anne-Renée Grohelle, veuve de
Maximilien-Emmanuel de Simeoni, envoyé extraordinaire de feu son
altesse électorale de Cologne auprès de sa majesté en
France, rue des Boulangers, quartier Saint-Victor (1749).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 8 février 1749, elle a moins de
vingt ans.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
11 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession
de Nicole-Renée Blanchet.
Brinon (de) Anne (s.d. - 13 avril 1701 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Probablement religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données. Religieuse provenant du couvent
défait des Ursulines de Beauvais. Elle est restée 8 ans et demi
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 21-22.
Bobusse Jeanne-Catherine dite de SainteThècle (s.d. -
s.d.)
Famille
Parents
· Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris, pont
Notre-Dame, paroisse Saint-Gervais (1738).
· Marie-Andrée Le Roy
Parenté probable mais de nature inconnue
· Marie-Anne Bobusse, religieuse au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame.
· Nicolas-Antoine Bobusse (+1732), prêtre
trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
contrat signé le 2 mai 1738.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
4 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e disquisitrice (1760).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/LXV/270, 2 mai 1738, profession de
Jeanne-Catherine Bobusse.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· MONTGERON Louis-Basile Carré de,
« Pièces justificatives du miracle opéré sur
Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de
l'église paroissiale de S. Gervais », in La
Vérité des miracles opérés par l'intercession de M.
de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1),
par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.
Bobusse Marie-Anne dite de Saint-Augustin (env. 1719 - 30
janvier 1792 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris365(*))
Famille
Parenté probable mais de nature inconnue
· Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris, pont
Notre-Dame, paroisse Saint-Gervais (1738).
· Marie-Andrée Le Roy, épouse de
Louis-Joseph Bobusse.
· Jeanne-Catherine Bobusse, religieuse au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame.
· Nicolas-Antoine Bobusse (+1732), prêtre
trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1760, 1763, 1766),
3e disquisitrice (1763), 2e disquisitrice (1766,
1769, 1772), 3e conseillère (1766, 1769, 1770, 1775, 1778,
1781, 1784), 2e conseillère (1772), supérieure (1787,
1790).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
· MONTGERON Louis-Basile Carré de,
« Pièces justificatives du miracle opéré sur
Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de
l'église paroissiale de S. Gervais », in La
Vérité des miracles opérés par l'intercession de M.
de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1),
par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.
Boignard ou Boynard Marie-Anne dite de
Sainte-Geneviève (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1724, 1727),
2e disquisitrice (1730).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
Boinard/Boynard Louise dite Marie-Angélique (env. 1648
- 11 mars 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parenté probable
· Marie Boinard (env. 1635 - 30 mai 1715, pensionnaire au
Couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), veuve de
Pierre Aulde, sieur de Vaumargot, écuyer conseiller secrétaire du
roi.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur. Infirme.
Contrat de profession
Environ en 1672 ou 1674.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 4e conseillère (1700, 26 juillet
1703, 1706, 1715), 3e conseillère (14 décembre 1703),
assistante et 1ere conseillère (1705), 2e
conseillère (1709, 1712, 1718).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires,
p. 33.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 31.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 35.
Boufflers Angélique dite de Sainte-Agathe (env. 1741 -
14 avril 1797 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Voeux vers 1758.
Dot
Sans.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection
(année) : poste à la roberie (1772).
Documents
· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD
Claude(éd.), Lettres de Madame Roland, 1788-1793, Paris,
France, Imprimerie nationale, 1902, t.2, p. 785-787.
· ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, PERROUD
Claude(éd.), « A Sophie, 5 juin 1772 », in
Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris,
Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.
Boullier Marie-Geneviève dite de Saint-Jean (s.d. -
mars 1778 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD
Claude(éd.), « Aux deux soeurs, 29 mars 1778 », in
Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris,
Imprimerie nationale, 1915, t. 2, p. 251.
Bourdet Catherine dite du Saint-Sacrement (env. 1643 - 10
janvier 1712 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.29.
Caboucet Marie dite de Sainte-Marthe (env. 1650 - 22
février 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1671.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.33.
Cagnié Hélène dite Thérèse
de la Résurection (env. 1659 - 19 janvier 1717 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Tante
Mademoiselle Rotrou.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1684.
Le 8 avril 1682, le chapitre discute de la fondation d'une
« religieuse perpétuelle » par Mademoiselle Rotrou
à condition que la première religieuse choisie soit sa
nièce.
Dot
500 livres de rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville
de Paris soit un principal de 10 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1706, 1709, 1712).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires,
p. 69.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.32.
Camuset Marie-Michelle dite Marie de Saint-Bernard (env. 1641
- 16 avril 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Entrée au noviciat le 25 septembre 1662 donc profession
en 1663.
Dot (sans présent d'église et
accommodements)
3 600 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : assistante et
1ere conseillère (1700, 14 décembre 1703),
2e conseillère (26 juillet 1703).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.25.
Castelet Madeleine dite de Sainte-Scolastique (s.d. - 13
avril 1763 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris366(*))
Famille
Indéterminé367(*)
· Marie-Bernarde Sarrebourse (env. 1703 - 10 mai 1715 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), pensionnaire
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, fille de
Claude Sarrebourse, procureur au Parlement et d'Elisabeth Castelet.
· Claude Sarrebourse
· Elisabeth Castelet
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e conseillère (1733, 1736),
supérieure (1739, 1742, 1745, 1748, 1757, 1760), assistante et
1ere conseillère (1751, 1754, 1756).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.30.
Cellier Anne dite de Saint-Joseph (env. 1647 - 19 mai 1724 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1674.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 36.
Chauvelot Barbe dite de Sainte-Rosalie (env. 1754
-après 1794)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1792).
Postes non soumis à élection :
dépositaire.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand. .
Cheval-de-Saint-Hubert Marie-Thérèse dite de
(env. 1747 - après 1794)
Famille
Parents
· Hubert-Louis Cheval-de-Saint-Hubert, marchand
orfèvre, échevin de la ville de Paris, rue des Grands-Augustins,
paroisse Saint-André-des-Arts (1773).
· Marie-Anne-Thérèse Pollet.
Frères et soeurs
· Bonaventure-Hyppolite-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert,
contrôleur des rentes, marié à Castillon Barbe-Henriette.
· Auguste-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert, architecte de la
ville de Paris, marié à N. Pecoul.
· Victoire Cheval-de-Saint-Hubert .
Tante paternelle
· Marie-Marguerite Cheval-de-Saint-Hubert , épouse
de Jean-Marc-Antoine Ecosse, marchand orfèvre.
Cousins paternels
· Marguerite Ecosse, épouse de Jean-Nicolas Le
Ber, greffier de dépôts civils au châtelet.
· M. Ecosse
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 4 juin 1773.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
11 200 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection
(année) : fourrière (1792).
Documents
· A.N., S4639, X XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., MC/ET/XLVII/275, 4
juin 1773, profession de Marguerite-Thérèse
Cheval-de-Saint-Hubert
· A.N., MC/ET/XLVII342, 19 mars 1785, mariage,
Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et Barbe-Henriette
Castillon.
Chuppin Thérèse dite de Saint-Benoît
(env. 1669 - 1er août 1749 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1687.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712),
4e conseillère (1724, 1727, 1748), 2e
conseillère (1730), assistante et 1ere conseillère (1736, 1739,
1742).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 45.
Colasse Marie-Louise dite de la Résurrection (s.d. -
s.d.)
Famille
Parents
· N. Colasse
· Blaisine Berain.
Grand-père maternels
· Jean Berain, graveur.
Oncle
· Jean II Berain, graveur.
Cousine
· Louise-Madeleine Berain dite de
Sainte-Madeleine, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame
à Paris.
Généalogie
Famille Berain/Colasse :
I. Jean Berain, graveur
1. Blaisine Berain
a) Marie-Louise Colasse
2. Jean II Berain, graveur + Madeleine Herault
b) Louise-Madeleine Berain
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : secrétaire et 1ere disquisitrice
(1733, 1736, 1739, 1742, 1745, 1748), 4e conseillère (1742),
3e conseillère (1745, 1748, 1749), supérieure (1751,
1754), assistante et 1ere conseillère (1757, 1760, 1763).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, REGISTRE DES ÉLECTIONS.
· WEIGERT Roger-Armand, Jean I Berain: dessinateur de
la Chambre et du Cabinet du Roi 1640-1711. première partie, sa vie - sa
famille - son style, Paris, France, Les Editions d'art et d'histoire,
1937, p. 180-181.
Cornu Jeanne dite de Saint-Bruno (env. 1768 -après
1794)
Famille
Parents
· Jean-François Cornu, marchand boucher, rue des
Boucheries, quartier Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice (1787).
· Marie-Anne Filz.
Soeur
· Félicité Cornu, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Nemours depuis 1786.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 30 juin 1787.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
Plus de 3 200 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection
(année) : 2e maîtresse des classes externes
(1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., MC/ET/XXVII/472, 30 juin 1787, profession de
Jeanne Cornu.
· AD77, BMS Nemours [en fait, registre de vêtures
et professions], 5Mi5225 (1783-92), vue 309/328, 6 novembre 1786, profession de
Félicité Cornu à la Congrégation de Notre-Dame de
Nemours.
Danguillecourt Marie-Françoise (env. 1744 -
après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Des Queulx Marguerite dite de Saint-François (env.
1657 - 3 septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Tante
· Mme Charbonnier/Cherbonnier (prénom inconnu).
Liens non déterminé
· Marie Des Queulx ( ? - 1er
février 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris où elle est pensionnaire), veuve de Joseph-Roland
Quille-des-Buttes, ancien trésorier de France à
Orléans.
· Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes ( ? - 10
septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris où elle est pensionnaire), fille de Marie Des Queulx et
Joseph-Roland Quille-des-Buttes.
· Marguerite Des Queulx (env. 1621 - 11 novembre 1695,
pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Profession en 1676.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 4e conseillère (1703),
3e conseillère (1705, 1706, 1724), supérieure (1709,
1712, 1715, 1727, 1730, 1733, 1736), assistante et 1ere
conseillère (1718, 1721), 2e conseillère (1739).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756,
conclusions du chapitre, p.47.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 20.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 43.
Desteaut Marie-Anne dite de la Nativité (s.d. -
s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Dozemback Catherine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Duhamel Henriette-Marie dite de Saint-André (env. 1754
- après le 25 mars 1792)
Famille
Parents
· André-Antoine Duhamel, officier juré
porteur de charbon, quai d'Anjou, île Notre-Dame, paroisse Saint-Louis
(1775).
· Marie Essayvas.
Grand-père
· Antoine Duhamel, marchand de vin.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 11 juin 1775.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
6 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/VII/416, 1er juin 1775, profession de
Henriette-Marie Duhamel.
· MC/ET//XII/521, 10 novembre 1751, mariage,
André-Antoine Duhamel et Marie Essayvas.
· MC/ET/CXV/510, 5 août 1738, apprentissage,
André-Antoine Duhamel.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Du Ménil Marie dite de Saint-Alexis (env. 1668 - 11
mai 1732 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1685.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Aucun postes soumis à élection.
Postes non soumis à élection :
première maîtresse des classes externes (s.d.).
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.37.
Duplessis-de-Montigny Madeleine-Louise dite de
Sainte-Victoire (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Tuteurs éventuels
· Pierre Lebonvalet, écuyer trésorier de
France au bureau des finances de la généralité de
Poitiers.
· Françoise Bachelier, veuve de Pierre Lebonvalet,
rue de Montmorency, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs (1731).
· Françoise-Nicole Lebonvalet, fille de Pierre
Lebonvalet et épouse de Jean Sauvage, marchand, rue des Haudriettes
(1731).
· Jean-Baptiste Lebonvalet, fils de Pierre Lebonvalet,
écuyer trésorier de France au bureau des finances de la
généralité de Poitiers.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 13 avril 1731.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
5 000 ou 5 400 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 13 avril 1731, profession de
Madeleine-Louise Duplessis-de-Montigny.
Dupré Françoise dite Marie-Françoise
(env. 1631 - 5 décembre 1705 au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Probablement religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données. Originaire du couvent de Charonne.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 26.
Dupuis N. dite Gertrude de la Présentation (env. 1620
- 9 décembre 1703 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : supérieure (1700), assistante et
1ere conseillère (1703).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.23.
Duval Anne dite de Saint-Joseph (env. 1627 - 9 janvier 1706
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Entrée au noviciat le 22 avril 1645 donc profession en
1646.
Dot (sans présent d'église et
accommodements)
3 500 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 26.
Favet Marie-Jeanne dite de Sainte-Agathe (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Fornier Louise dite Louise-Marie ( env. 1632 - 9 juin 1707 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Date du contrat inconnu. Religieuse originaire du
monastère de Charonne. Elle est restée 26 ans au couvent de
Paris.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.27.
François
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle dite de Saint-François
(s.d. - s.d.)
Famille
Parents
· Pierre François, marchand brasseur, rue
Saint-Victor, paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet (1752).
· Marguerite-Louise Jenis ou Geny.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 29 mai 1752.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
1 500 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1775, 1778), 2e
disquisitrice (1775, 1778), 2e conseillère (1787, 1788).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 29 mai 1752, profession de
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie (env. 1738 -
après le 25 mars 1792)
Famille
Parents
· Nicolas Gobillon , bourgeois de Paris.
· Marie Charbonelle.
Frères et soeurs
· Marie-Genevieve Gobillon , épouse de
Pierre-Audouin Valleran, marchand mercier.
· Jeanne-Marie Gobillon , épouse de
Jean-François Dupin, maître doreur à Paris.
· Therèse Gobillon, épouse de
Louis-Simon-Pierre Martincourt, maître tourneur à Paris.
· Marie-Jeanne Gobillon , religieuse au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Nièces et neveux
· Anne-Marguerite Dupin.
· Marie-Jeanne Dupin.
· Jean-Pierre Dupin.
· François Dupin.
· Jeanne-Madeleine Dupin.
· Claudine-Thérèse Dupin.
Généalogie
Famille Gobillon
I. Nicolas Gobillon , bourgeois de Paris + Marie
Charbonelle
1.Madeleine Gobillon, religieuse au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris (prof. 25 octobre
1775)
2. Marie-Jeanne Gobillon, religieuse au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris
3.Marie-Geneviève Gobillon + Pierre-Audouin Gobillon
Valleran, marchand mercier
4. Jeanne-Marie Gobillon + Jean-François Dupin,
maître doreur à Paris
a) Marguerite Dupin.
b) Marie-Jeanne Dupin.
c) Jean-Pierre Dupin.
d) François Dupin.
e) Jeanne-Madeleine Dupin.
f) Claudine-Thérèse Dupin.
5. Thérèse Gobillon + Louis-Simon-Pierre
Martincourt, maître tourneur à Paris
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 25 octobre 1775.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
Au moins 11 054 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection
(année) : someillière (sic) (1792).
Documents
· A.N., Y5327 , 4 juin 1762, clôture
d'inventaire après le décès de Nicolas Gobillon.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/104/526
(consulté le 25 octobre 2017).
· A.N., Y5328, 8 juillet 1765, clôture d'inventaire
après le décès de Marguerite-Jeanne Gobillon.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/103/111
· A.N., MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de
Madeleine Gobillon.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Gobillon Marie-Jeanne dite de Sainte-Constance (env. 1727 -
après le 25 mars 1792)
Famille
Voir Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie.
Généalogie
Voir Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection
(année) : dépensière (1792), portière (1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Gosmond Marie-Anne dite de Sainte-Euphémie (s.d. -
après mars 1790368(*))
Famille
Parents
· Augustin Gosmond, dessinateur et pensionnaire du roi
à Paris, rue Montagne-Sainte-Geneviève, paroisse
Saint-Etienne-du-Mont (1762).
· Marie-Anne N. ( ?- avant le 27 septembre 1762).
Cousin du père
· Louis Jubert, bourgeois de Paris, rue
Vieille-Place-aux-Veaux, paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie (1762).
Cousin du père et de la
mère
· Ambroise Gosmond, chirurgien major des eaux de
Plombières, place Carrière à Nancy (1762).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 27 septembre 1762.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
Plus de 3 162 livres 9 sols 8 deniers.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1781, 1784, 1787),
2e disquisitrice (1781).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., MC/ET/VII/341, 27 septembre 1762, profession de
Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie.
· S4639,
XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers,
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Gosseaume Elisabeth dite de Saint-Bernard (s.d. - 26 juillet
1787 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris369(*))
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1751, 1754, 1757, 1760),
3e conseillère (1763, 1772), 2e disquisitrice
(1763), secrétaire et 1ere disquisitrice (1766, 1769, 1772),
4e conseillère (1766, 1769, 1770), supérieure (1775,
1778, 1781, 1784), assistante et 1ere conseillère (1787).
Postes non-soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Haboury Marie-Madeleine dite de Saint-Etienne (env. 1645 - 30
janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Soeur adjutrice. Sa notice nécrologique ajoute qu'elle
aurait pu être religieuse de choeur mais « son humilité
lui a fait choisir cet état ».
Contrat de profession
Environ en 1677.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 40-41.
Hardouin Jeanne dite de Saint-François-Xavier (env.
Février 1666 - 14 novembre 1718 au couvent de la Congrégation de
Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1688.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.33-34.
Haute-Maison (de la) Marie-Anne dite Marie Anne de l'Enfant
Jésus (env. 1658 - 31 janvier 1737 au couvent de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris)
Famille
Parenté avérée mais de nature
indéterminée
· Imbert Porlier.
· Françoise Porlier.
· Catherine Porlier (env. 1632 - 20 janvier 1717 au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris où elle
est pensionnaire), veuve de Charpentier Jacques, sieur de la Haute-Maison,
maître d'hôtel ordinaire du roi.
· Charpentier Jacques, sieur de la Haute-Maison,
maître d'hôtel ordinaire du roi.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1678.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : secrétaire et 1ere disquisitrice (1700, 1703),
4e conseillère (1705, 1718), assistante et 1ere
conseillère (1706, 1724, 1727, 1730, 1733), 3e
conseillère (1709, 1712, 1721), intendante des classes (1718).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 32.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 41.
Jouvet Claire Françoise dite de Sainte-Anastasie (env.
1736 - après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection
(année) : première portière (1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
La Borde Catherine-Elisabeth dite de Sainte-Mélanie
(env. 1726 - 5 mai 1747 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Parents
· Joseph La Borde, bourgeois de Paris, rue des Bons
Enfants, paroisse Saint-Eustache (1743).
· Catherine N.
Frères et soeurs
· Guillaume La Borde, avocat au Parlement à Paris,
rue Neuve-des-Petits-Champs (1751).
· Marie La Borde , épouse de Simon Merard,
écuyer seigneur de Saint-Just, conseiller secrétaire du roi,
trésorier payeur de gages des officiers et de la chancellerie,
établi près du parlement de Rouen (1751).
Neveux et nièces
· Simon-Pierre Merard.
· Charles-Marie Merard.
· Catherine Merard.
· Elisabeth-Gabrielle Merard.
· Marie-Eleonore Merard.
· Geneviève-Julie Merard.
· Henriette Merard.
· Marie-Suzanne Merard (env. 1735 - 25 mars 1745
pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris).
Généalogie
Famille La Borde/Merard
I. Joseph La Borde, bourgeois des Paris + Catherine N
1. Catherine-Elisabeth La Borde, religieuse de la
Congrégation de Notre-Dame
2. Guillaume La Borde , avocat au Parlement
3. Marie La Borde + Simon Merard, écuyer seigneur de
Saint-Just, conseiller secrétaire du roi, trésorier payeur
de gages des officiers de la chancellerie établi près le
parlement de Rouen
a) Marie-Suzanne Merard, (env. 1735 - 25 mars 1745,
pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame)
a) Simon-Pierre Merard
b) Charles-Marie Merard
c) Catherine Merard
d) Élisabeth-Gabrielle Merard
e) Marie-Eleonore Merard
f) Geneviève-Julie Merard
g) Henriette Merard
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1743.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
Plus de 8 750 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection. : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 2 avril 1743, profession de
Catherine-Elisabeth La Borde.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 44.
· A.N., Y4704A, 2 janvier 1751, tutelle, avis
Mérard. https://en.geneanet.org/archives/registres/view/4709/321
(consulté le 26 mars 2018).
La Place Marie-Françoise dite de l'Assomption (s.d. -
s.d.)
Famille
Parents
· Etienne La Place ( ? - avant le 2 mai 1743),
maître fruitier oranger.
· Françoise Le Gendre, rue des Prêcheurs,
paroisse Saint-Eustache (1743).
Indéterminé
· Marie-Joseph Mareuil épouse de Jacques Ferard,
marchand bourgeois de Paris, sous les piliers des Halles, paroisse
Saint-Eustache.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 2 mai 1743.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
6 368 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1769, 1772), 2e
conseillère (1770), 4e conseillère (1772, 1775, 1778),
secrétaire et 1ere disquisitrice (1775, 1778).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/LXV/294/A, 2 mai 1743, profession de
Marie-Françoise La Place.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Landrin Madeleine dite de la Passion (env. 1645 - 17 janvier
1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Entrée au noviciat le 23 juin 1663 donc profession en
1664.
Dot (sans présent d'église et
accommodements)
3 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e conseillère (1700, 26 juillet
1703), 2e conseillère (14 décembre 1703, 1705, 1706),
intendante des classes (1709 : poste refusé par la religieuse).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.32.
Le Bas Jeanne-Bénigne dite de Sainte-Catherine (s.d. -
s.d.)
Famille
Parents
· Jean Le Bas, ingénieur des mathématiques
du roi, Galeries du Louvre, rue des Orties, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois
(1730).
· Catherine-Charlotte Le Roy.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 20 mai 1730.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
7 225 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1757).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 20 mai 1730, profession de
Jeanne-bénigne Le Bas.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Leguillet ou Leguillez dite de la présentation (s.d. -
s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e disquisitrice (1733, 1736, 1742, 1745,
1748), intendante des classes (1751, 1754).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Le Maître Marie (nom religieux inconnu) (env. 1756 -
après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : aucun.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Lemoine Marie-Anne dite de la Visitation (env. 1658 - 15
avril 1700 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.21.
Le Prince Marie-Françoise dite de Sainte-Monique (s.d.
- 28 février 1770 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris370(*))
Famille
Parents
· Martin Le Prince (décédé avant le
18 février 1727).
· Françoise Delaporte, épouse en secondes
noces de Jean-Baptiste Adam, maître marbrier, rue de la Doctrine
Chrestienne, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1727).
Grands-parents maternels
· Philippe Delaporte, cordier à Paris.
· Madeleine Manceau.
Soeurs probables
· Marie-Madeleine Le Prince ( ?- avant le 19
février 1731), épouse de Jacques Adam, maître marbrier.
· Elisabeth Le Prince, épouse de François
Adam, maître marbrier.
Oncles et tantes maternels
· Denise Delaporte, veuve de Vincent Canchon ( ? -
avant le 12 novembre 1731), marchand mercier, rue Saint-Antoine (1731).
· Pierre Delaporte ( ?-avant le 12 novembre 1731),
marchand bourgeois de Paris, marié à Marie-Jeanne Andry, rue du
Marché Palu (1731).
· Marie-Françoise Delaporte, épouse de
Jean-Baptiste Adam, maître marbrier à Paris, rue du Fourcy (1731).
Cousins maternels :
· Jean-Baptiste Delaporte, fils de Pierre Delaporte et
Jeanne Andry.
· Gabriel Canchon.
· Louise Canchon.
· Marie-Françoise Canchon.
· Jeanne Canchon.
· Denise Canchon, épouse de Louis Colombier,
maître charpentier.
Liens indéterminés
· Elisabeth Le Prince (env. 1718 - ?), fille de
François Le Prince (? - avant le 19 septembre 1730) maître
sculpteur marbrier à Paris et Françoise Adam sa femme.
· Marie Le Prince(env. 1720 - ?), fille de
François Le Prince (? - avant le 19 septembre 1730) maître
sculpteur marbrier à Paris et Françoise Adam sa femme.
· François Adam, grand-père maternel
d'Elisabeth et Marie Le Prince .
· Jean-François Adam oncle maternel de Elisabeth
et Marie Le Prince.
· Jacques Adam, oncle maternel de Elisabeth et Marie Le
Prince.
· Louis-Fançois Pruvau, oncle maternel de
Elisabeth et Marie Le Prince.
· François Le Prince, grand-père paternel
de Elisabeth et Marie Le Prince.
· Louis Touard/Trouard, oncle paternel de Elisabeth et
Marie Le Prince à cause de sa femme (pas nommée).
· Martin Domier , cousin germain de Elisabeth et Marie Le
Prince .
Généalogie
Famille Delaporte/Le
Prince/Canchon :
I. Philippe Delaporte, artisan cordonnier à Paris +
Madeleine Manceau
1. Françoise Delaporte + 1) Martin Le Prince,
maître marbrier ; 2) Jean-Baptiste Adam, maître marbrier
a) Marie-Françoise Le Prince, religieuse au
couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris
b) Marie-Madeleine Le Prince + Jacques
Adam, maître marbrier
c) Elisabeth Le Prince + François Adam, maître
marbrier
2. Denise Delaporte + Vincent Canchon, marchand mercier
a) Denise Canchon + Louis Colombier, maître
charpentier
b) Gabriel Canchon
c) Louise Canchon
d) Marie-Françoise Canchon
e) Jeanne Canchon
3. Pierre Delaporte + Marie-Jeanne Andry
a) Jean-Baptiste Delaporte
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 18 février 1727.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
5 600 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1733, 1736, 1739, 1742),
intendante des classes (1748), 3e conseillère (1756),
4e conseillère (1757, 1760, 1763), assistante et
1ere conseillère (1766, 1769).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 18 février 1727, profession de
Marie-Françoise Le Prince.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., 12 novembre 1731, partage et
notoriété Delaporte/Canchon.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/30235/28(consulté
le 18 mars 2018).
· A.N., Y4464B, 19 février 1731, tutelle, avis
Canchon. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/6585/462
(consulté le 25 octobre 2017).
· A.N., Y4459, 19 septembre 1730, tutelle, avis Le
Prince. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/3815/748
(consulté le 25 octobre 2017).
· A.N., L1041, 18 février 1727, profession de
Marie-Françoise Le Prince.
Le Prince Marie-Madeleine dite de Sainte-Hélène
(s.d. - s.d.)
Famille
Parents
· François-Robert Le Prince, maître marbrier
à Paris, rue Poissonnière, paroisse Saint-Laurent (1765).
· Elisabeth Le Prince (nom de naissance non
précisé) (décédée avant le 7 mai 1765)
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 7 mai 1765.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
6 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/VII/355, 7mai 1765, profession de
Marie-Madeleine Le Prince.
Lepy Michelle dite de Saint-Stanislas (s.d. - 9
février 1756 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris371(*))
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e conseillère (1742, 1751, 1754),
4e conseillère (1745), 2e conseillère
(1748, 1749).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Le Roy Marguerite dite Angélique de Saint-Augustin
(s.d. - 6 juin 1733 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Le Roy Marie-Geneviève, religieuse
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Entrée au noviciat le 5 avril 1664 donc profession en
1665.
Dot (sans présent d'église et
accommodements)
3 600 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e conseillère (1700, 1724, 1727),
supérieure (1703, 1706, 1718, 1721), assistante et 1ere
conseillère (1709, 1712, 1715).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 37-38.
Le Roy Marie-Geneviève dite de Sainte-Agnès
(env. 1661 - 4 mai 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Le Roy Marguerite, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Probablement religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1687.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 42.
Liennard Anne-Louise-Elisabeth dite de Saint-Joseph (env.
1737 -après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Masson Geneviève dite de la Visitation (s.d. -
s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1715, 1718, 1721),
2e disquisitrice (1724, 1727), secrétaire et 1ere
disquisitrice (1730), 4e conseillère (1733), 2e
conseillère (1740, 1742, 1745, 1754, 1756), 3e
conseillère (1742 : élection non confirmée),
intendante des classes (1745).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Marchand Martine-Catherine dite de Saint-Basile (s.d. -
s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Ménage Marie-Marguerite dite de Sainte-Cécile
( env. 1724 - après 1794)
Famille
Parents
· Jean Ménage , receveur des épices du
Parlement ( ?- avant le 8 juin 1754).
· Françoise-Andrée Touvenot, place
Louis-le-Grand, paroisse Saint-Roch (1754).
Marraine
· Marguerite Brébaut ( ? - avant le 8 juin
1754), épouse de Claude Coppin, marchand orfèvre à Paris.
Parente
· Andrée Touvenot, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 8 juin 1754.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
6 500 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à une élection
(année) : sacristaine (1792).
Documents
· A.N., MC/ET/VII/291, 8 juin 1754, profession de
Marie-Marguerite Ménage.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
Merry Geneviève dite de Saint-Eustache (env. 1631 - 15
janvier 1711 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Entrée au noviciat le 15 septembre 1653 donc profession
en 1654.
Dot (sans présent d'église et
accommodements)
2 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.29.
Monsigot Catherine-Jeanne dite Catherine de Saint-Jean (env.
1664 - 4 juin 1727 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1682.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e disquisitrice (1700) ,
secrétaire et 1ere disquisitrice (1706, 1709, 1712, 1715,
1718, 1721), 4e conseillère (1709, 1712, 1721), 3e
conseillère (1715, 1718).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 36-37.
Montigny Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Montmignon (de) Anne-Joseph dite de Sainte-Pélagie
(env. 1694 - 22 janvier 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en mai 1715.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection :
Infirmière (s.d.).
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 35.
Morand Marie-Françoise-Honorée dite de
Sainte-Scolastique (env. 1762 - après 1794)
Famille
Soeur
· N. Morand, épouse de Charles-Jean Pioche,
épicier à Paris, rue des Noyers (1794).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection
(année) : réfectorière (1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., MC/ET/XVIII/868, 4 juillet 1787, testament,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
Mussart-du-Court-de-Popincourt M.-F. (prénom
incomplet) (nom religieux inconnu) (env. 1745 -après le 7 juin 1790)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
OEillet Marguerite dite Marie des Anges (s.d. - 20 janvier
1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection :
infirmière (s.d.).
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 28.
Pellard Nicole dite de Sainte-Julie (s.d. - s.d.)
Famille
Cousins
· Pierre Poissonnier, conseiller d'État,
médecin consultant du roi, rue des Deux-Portes à Paris (1761) et
son épouse Marie-Christine Martinon.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Signé le 3 avril 1761.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
1 800 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., MC/ET/VII/332, 3 avril 1761, profession de Nicole
Pellard.
Pellier Anne-Victoire dite de Sainte-Flavie (env. 1754
probablement à Melun - après le 14 septembre 1799)
Famille
Parents
· Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine, paroisse
Saint-Paul (1771).
· Elisabeth Couturon.
Frères et soeurs
· Marie-Elisabeth Pellier, religieuse au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· Michel Pellier, homme de loi (1728 à Melun - 14
septembre 1799 à Rungis).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Poste non soumis à élection
(année) : maîtresse des pensionnaires (1792).
Documents
· A.N., MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· AD94, 14 septembre
1799, acte de décès de Michel Pellier.
http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/
94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg
(consulté le 30 janvier 2018).
Pellier Marie-Elisabeth-Cécile dite de Sainte-Ambroise
(env. 1751 à Melun - 31 mai 1808 à Paris)
Famille
Parents
· Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine, paroisse
Saint-Paul (1771).
· Elisabeth Couturon.
Frères et soeurs
· Anne-Victoire Pellier, religieuse au couvent de
la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· Michel Pellier, homme de loi (1728 à Melun - 14
septembre 1799 à Rungis).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 21 juin 1771.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
4 500 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 2e disquisitrice (1787, 1790),
supérieure (1792).
Poste non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
· AD94, 14 septembre
1799, acte de décès de Michel Pellier.
http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/
94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg
(consulté le 30 janvier 2018).
· A.N., MC/ET/XXIX/724, 1er juin 1808, testament de
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
Petit Marie-Adrienne dite du Saint-Esprit (env. 1678 - 7
décembre 1750)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1701.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 4e conseillère (1730, 1739,
1742 : élection non confirmée), 2e
conseillère (1736), intendante des classes (1742 : élection
non confirmée).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 46.
Pigalle Jeanne-Louise dite de Sainte-Marie (env. 1749
- Après 1794)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
Poncelet Claude-Michelle-Bénigne dite de la
Nativité (env. Octobre 1673 - 29 décembre 1710 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Poncelet Marie-Geneviève, religieuse
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 29.
Poncelet Marie-Geneviève dite de Saint-Placide (env.
1677 - 8 juillet 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Poncelet Claude-Michelle-Bénigne,
religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1701.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 40.
Quetin Marie-Julie dite de Sainte-Eleonore ( env. 1749 -
après 1794)
Famille
Parents
· Joseph Quetin (s.d. - avant le 2 octobre 1775),
maître horloger, marié en seconde noce à Jeanne-Louise N
(nom de naissance inconnu).
· Jeanne Deneux (s.d. - avant le 10 décembre
1762).
Frères et soeurs
· Jeanne-Victoire Quetin, épouse de Pierre
Foucher, marchand mercier, joaillier, rue Lachaise à Paris (1775).
· Joseph-Basile Quetin.
· Marie-Louise Quetin, épouse de François
Huet, maître horloger à Paris rue Saint-Honoré.
· Marie-Sophie Quetin, novice au couvent des
Récollettes de la rue du bac (au 15 janvier 1781)
· Marie-Sophie Quetin, épouse de Pierre Montagne,
maître en chirurgie à Vaudoy-en-Brie (au 1er novembre
1781)372(*).
· Pierre-François Quetin, horloger à Thoiry
près Genève.
Oncles et tantes maternels
· Antoine-Pierre Deneux, marchand mercier, marié
à Marie-Anne Bouchon.
· Elisabeth-Marguerite Deneux, repareuse en or.
Cousins
· Anne Deneux, épouse de Martin Farquel.
· André-Louis Thil, peintre et son épouse
Marie Girard, place Dauphine.
· Jean-Pierre Girard, maître horloger et son
épouse Henriette Bardui.
· Anne-Elisabeth Nicolle, marchande de parasols.
· Julie Foucher, repareuse en or.
· Marie-Louise Vaulois.
· Philippe Plan, maître horloger et son
épouse Marie-Charlotte Girard.
· Marie-Marguerite Deneux, épouse de Nicolas
Raguault, maître pâtissier.
Indéterminés
· Louise Deneux, épouse de Basile Leroy, mercier,
rue Moufetard (1781)373(*).
· Joseph Ourry, marchand de vin, rue Lachaise (1781).
· Etienne-Charles Garnier, maître tailleur
d'habits, rue de la Huchette (1781).
· Michel-François-Joseph Dervaux maître
serrurier, rue Lachaise (1781).
· Pierre Pommiez/Ponmiez/Pommier, bourgeois de Paris, rue
Saint-Séverin (1781).
· Simon-Louis Pauly, maître serrurier, rue
Saint-Séverin (1781).
· Innocent Bougis/Bongis, maître cordonnier, rue
Saint-Séverin (1781).
· Jean-Baptiste Maynon, papetier rue Saint-Séverin
(1781).
· Pierre-Claude Briart, bourgeois de Paris, rue
Saint-Honoré (1781).
Généalogie
Famille Deneux/Quetin
I. x + x
1. Jeanne Deneux + Joseph Quetin, maître horloger
a) Marie-Julie Quetin
b) Jeanne-Victoire Quetin + Pierre Foucher, marchand
mercier, joaillier
c) Marie-Louise Quetin + (C.M. 16 mars 1773) François
Huet, maître horloger
d) Marie-Sophie Quetin + Pierre Montagne, maître en
chirurgie
e) Pierre-François Quetin, horloger
2. Antoine-Pierre Deneux, marchand mercier + Anne-Marie
Bouchon
3. Elisabeth-Marguerite Deneux, repareuse en or
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 2 octobre 1775.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
2 500 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection
(année) : dépensière (1792).
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., Y5275, 10 décembre 1762, clôture
d'inventaire après le décès de Marie-Jeanne Deneux,
épouse de Joseph Quetin.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/396/115
(consulté le 19 mai 2018).
· A.N., MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773, mariage,
Marie-Louise Quetin et François Huet.
· A.N., MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de
Marie-Julie Quetin
· A.N., Y5077A, 15 janvier 1781, tutelle, avis
Quetin/Huet. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/19316/357
(consulté le 25 octobre 2017)
· A.N., Y5087A, 1er novembre 1781, tutelle, avis
Quetin/Montagne. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/25954/713
(consulté le 16 mai 2018)
Quevilly Louise-Catherine dite de
Sainte-Félicité (s.d. - s.d.)
Famille
Parents
· François Quevilly, procureur au Châtelet
de Paris, rue des Lavandières, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1715).
· Catherine de Saint-Jean.
Parenté probable
· Michelle Quevilly (env. 1663 - 7 janvier 1749
à Paris), religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris.
· Marie Quevilly (env. 1650 - 27 juillet 1739,
pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris), veuve de Jean-René de Voborelle, écuyer seigneur de
Longuesve.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 15 novembre 1715.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
6 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 42.
· A.N., MC/ET/LXV/188, 15 novembre 1715, profession de
Louise-Catherine Quevilly.
Quevilly Michelle dite de la Conception (env. 1663 - 7
janvier 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parenté probable
· Catherine-Louise Quevilly (s.d. - s.d.),
religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· François Quevilly , procureur au Châtelet
de Paris, rue des Lavandières, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1715).
· Catherine de Saint-Jean.
· Marie Quevilly (env. 1650 - 27 juillet 1739,
pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris), veuve de Jean-René de Voborelle, écuyer seigneur de
Longuesve.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1684.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1721).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 42.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 45.
Ragot Anne dite des Séraphins (s.d. - s.d.)
Famille
Soeurs
· Ragot Claude-Françoise, religieuse
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· Ragot Geneviève, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Lien inconnu
· Madame Ragot374(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13
ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1727, 1730, 1733),
4e conseillère (1736), 3e conseillère
(1739), 2e conseillère (1742, 1751), assistante et
1ere conseillère (1742, 1745, 1748, 1749).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756,
conclusions du chapitre, p. 23.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 20.
Ragot Claude-Françoise dite Claude de l'Assomption
(env. 1672 - 9 juin 1735 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Soeurs
· Ragot Anne, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· Ragot Geneviève, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Lien inconnu
· Madame Ragot375(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13
ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1689.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712),
2e disquisitrice (1715, 1718, 1721), secrétaire et
1ere disquisitrice (1724, 1727), 3e conseillère
(1730), 2e conseillère (1733).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756,
conclusions du chapitre, p. 23.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 20.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 39.
Ragot Geneviève dite de Sainte-Cécile (env.
1675 - 12 mai 1744 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Soeurs
· Ragot Claude-Françoise, religieuse
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· Ragot Anne, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Lien inconnu
· Madame Ragot376(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13
ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1699.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : intendante des classes (1736, 1739, 1742).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756,
conclusions du chapitre, p. 23.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 20.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 44.
Raguenault Catherine dite de Saint-Louis (env. 1656 - 6
janvier 1734 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parents
M. Raguenault, avocat au Parlement.
N. N. veuve de M. Raguenault377(*), enterrée le 9 juin 1690 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1674.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1700), intendante des
classes (1700, 1715), 2e conseillère (1715, 1721),
supérieure (1724), 3e conseillère (1727).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 16.
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 38.
Raincent N. dite Nicole Aimée (env. 1626 - 29 mai 1705
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données. Religieuse originaire du couvent du
même ordre à Rethel. Elle est restée 2 ans et demi au
monastère parisien.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.25.
Rebustel ou Rebufet Louise (nom religieux inconnu) (env.
1714- après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Renier Marguerite dite de Saint-Paul (env. 1669 - 29 avril
1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Renier N. , religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1687.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 43.
Renier N. dite Gabrielle de Saint-Pierre (env. 1670 - 11
septembre 1704 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parenté possible mais non
avérée
· Renier Marguerite, religieuse à la
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1688.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p.24.
Sageon Jeanne dite de Sainte-Fare ( env. 1726
-après le 25 mars 1792)
Famille
Parents
· Pierre Sageon (décédé avant le 18
mai 1745), procureur du Parlement.
· Marie-Anne Ceron, rue Saint-Jean-de-Beauvais, paroisse
Saint-Etienne-du-Mont (1745).
Frères et soeurs
· Marie-Anne-Perrette Sageon, épouse de
Simon-Louis Mars, avocat au Parlement
· Elisabeth Sageon , épouse de Pierre-Louis
Surugue.
· Pierre Sageon, avocat au Parlement.
· Marie-Anne Sageon (soeur supposée),
épouse de Jérôme de Loistron (- avant le 27octobre 1774).
Nièces
· Marie Surugue, épouse de Jean-Timoléon
Tuleu-de-Moleon.
· Charlotte-Denise Surugue.
· Anne-Elisabeth Surugue , épouse de
François-Marie Delisle, écuyer sieur de Belair, officier
d'infanterie.
Oncles
· Nicolas Ceron, écuyer sieur de la
Mandelière, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, lieutenant colonel
d'infanterie et ancien commandant du bataillon de Corbeil.
· Jacques Ceron, sieur de la Boullaye, écuyer,
l'un des gardes du corps du roi.
Cousins
· Etienne-Nicolas Lemoine-Duplessis, bourgeois de Paris.
Généalogie
Famille
Ceron/Sageon/Surugue :
I. x + x
1. Marie-Anne Ceron + Pierre Sageon, procureur du
Parlement
a) Jeanne Sageon
b) Elisabeth Sageon + Pierre-Louis Surugue
b1) Marie Surugue + (CM 27 octobre 1774)
Jean-Tomiléon Tuleu-de-Moleon
b2) Denise-Charlotte Surugue
b3) Anne-Elisabeth Surugue + François-Marie Delisle,
écuyer sieur de Belair, officier d'infanterie
c) Anne-Perette Sageon (s.d. - avant le 23 août 1771)
+ (CM 26 janvier 1751) Simon Mars, avocat au Parlement
c1) Anne-Charlotte Mars
d) Marie-Anne Sageon (soeur supposée) +
Jérôme de Loistron
e) Pierre Sageon, avocat au Parlement, seigneur de
Plessis-Dumay
2. Nicolas Ceron, sieur de la Manselière, chevalier de
l'ordre de Saint-Louis, lieutenant colonel et ancien commandant de
bataillon de Corbeil
3. x+ x
a) Louis Ceron de la Boulaye
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 18 mai 1745.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
5 720 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Poste soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1766, 1769, 1772),
4e conseillère (1781, 1784, 1787), secrétaire et
1ere disquisitrice (1781, 1784, 1787, 1790), 3e
conseillère (1788), 2eme conseillère (1790, 1792).
Postes non soumis à élection
(année) : maîtresse des pensionnaires (1792).
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N. 4621A, 14 mars 1744, tutelle, avis Sageon.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/18754/637
(consulté le 28 octobre 2017)
· A.N., Y5326, 21 mai 1744, clôture d'inventaire
après le décès de Pierre Sageon.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/105/90
(consulté le 16 mai 2018).
· A.N., MC/ET/CVI/309, 18 mai 1745, profession de Jeanne
Sageon.
· A.N., MC/ET/XXXIII/508, 26 janvier 1751, mariage,
Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.
· A.N. Y4955B, 23 août 1771, tutelle, avis Mars.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/20698/609
(consulté le 28 octobre 2017).
· A.N., MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774, mariage de Jean
Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 25 mars 1792.
· Y4964C, 26 mai 1772,
tutelle, avis Surugue.
https://en.geneanet.org/archives/registres/view/12682/182
(consulté le 8 avril 2018).
· ROLAND DE LA PLATIÈREManon , PERROUD
Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in
Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris,
Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.
Santiez Antoinette-Madeleine (env. 1732 - après le 25
mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Siméon Dorothée (nom religieux inconnu) (env.
1755 - après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Souchart ou Souchard Marie-Jeanne (nom religieux inconnu)
(env. 1718 - après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Converse.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement de 1792.
Spitallier dite Rosier/Roziers Marguerite-Angélique
dite de Sainte-Honorine (env. 1751 - après 1794)
Famille
Parents
· François Spitallier, maître bonnetier
à Paris ( ?- avant le 11 février 1771).
· Marie-Barbe Cusse ( ?- avant le 11 février
1771).
Frères et soeurs
· Antoine Spitallier (env. 1747 - ? ).
· Marie-Françoise Spitallier (env. 1754 -?).
· François Spitallier (env. 1756 -?).
Oncle paternel
· Joseph Spitallier.
Cousins paternels
· Pierre Bourg.
· Antoine Garnier.
· Alexis Spitallier.
Indéterminé
· Paul Lagru, commis aux fermes, demeurant cul-de-sac
Coquerelle (1771).
· Claude-Jean-François Legorju, maître
couvreur à Paris, marié à Marie-Antoinette Spitallier dit
Rosier, demeurant cul-de-sac Coquerelle (1771).
· Marie-Antoinette Spitallier dit Rosier épouse de
Claude-Jean-François Legorju, maître couvreur à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 2 juin 1772.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
4 200 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1787, 1790), intendante
des classes (1790, 1792), 2e disquisitrice (1792).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 7 juin 1790.
· A.N., W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
· A.N., Y4948A, 11 février 1771, tutelle, avis
Spitallier. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/12654/535
(consulté le 2 novembre 2017).
· A.N., MC/ET/IX/759, 2 juin 1772, profession de
Marguerite-Angélique Spitallier.
Touvenot Andrée dite de la Croix (env. 1664 - 7
septembre 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris)
Famille
Parente
· Marie-Marguerite Ménage, religieuse
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Environ en 1686.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 45.
Turpin Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Clotilde
(s.d. - entre 1784 et 1786 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame
à Paris)
Famille
Parents
· Antoine Turpin (s.d. - avant le 4 septembre 1759).
· Marie Guérin (s.d. - avant le 4 septembre 1759).
Conjoint
· Pierre-Jean Pocquillon-Carret-de-Vaublon (s.d. - entre
le 4 septembre 1759 et le 7 mai 1766), maître de pension à Picpus,
faubourg Saint-Antoine (1759).
Beaux-parents
· Jean-François Pocquillon-Carret-de-Vaublon,
maître de pension.
· Marie-Madeleine Dupuys (s.d. - avant le 4 septembre
1759).
Frères
· Claude-Antoine Turpin, religieux de l'ordre de
Saint-Benoît, Congrégation de Saint-Maur
· Louis Turpin.
Oncle
· Remy Peverier, maître tourneur, rue
Saint-Honoré (1759).
Cousine
· N. Boucher
Belle-soeur
· Marie-Anne Pocquillon-Carret-de-Vaublon, rue de Picpus
(1759).
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat signé le 28 juillet 1766.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
4 000 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1781), 2e
disquisitrice (1784).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., Y5326, 25 janvier 1746, clôture
d'inventaire après le décès de Marie Guérin,
épouse d' Antoine Turpin.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage,
Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne-Françoise
Turpin.
· A.N., MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de
Marie-Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.
Trihaurot/Thrihaureau/Triaureau) Marie-Madeleine dite de
Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.)
Famille
Parents
· Trihaurot Michel (décédé avant le
13 novembre 1711), maître chandelier, rue des Cannetiers à Paris
(1711).
· Berault Marie-Madeleine.
Grands-Parents maternels
· Berault Jean, juré porteur de grains à
Paris.
Tante maternelle
· Berault Catherine dite de Sainte-Denis,
religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Généalogie
Voir Berault Catherine dite de Saint-Denis.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Contrat daté du 13 novembre 1711.
Dot (avec trousseau et pension si
précisés)
5 200 livres.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1730), 2e
conseillère (1757, 1760, 1763).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., L1041, 1er février 1707,
contrat de rente de Catherine Berault.
· A.N., L1041, 13 novembre 1711, profession de
Marie-Madeleine Triaureau.
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Vbelesky Catherine dite de Saint-Benoît (env. 1728
-après le 25 mars 1792)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection (année
d'élection) : 3e disquisitrice (1775), 4e
conseillère (1790, 1792), secrétaire et 1ere
disquisitrice (1792).
Postes non soumis à élection
(année) : infirmière (1792).
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris, recensement du 25 mars 1792.
Vignon Marie-Jeanne dite de Sainte-Gertrude (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Vrion ou Urion Marie-Anne-Françoise dite de
Sainte-Euphrasie (s.d. - 29 février 1788 au couvent de la
Congrégation de Notre-Dame à Paris378(*))
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : 4e
conseillère (1749, 1751, 1754, 1756), secrétaire et
1ere disquisitrice (1751, 1754, 1757, 1760, 1763 :
remplacée), 3e conseillère (1757, 1760),
supérieure (1763, 1766, 1769, 1772), assistante et 1ere
conseillère (1775, 1778, 1781, 1784, 5 août 1787), 2e
conseillère (21 mai 1787).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.
Nom de naissance inconnu dite de
Sainte-Fidélité (s.d. - s.d.)379(*)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.380(*).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
Nom de naissance inconnu dite soeur Marie (s.d. - 9 mars 1709
au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Elle a effectué 18 ou 20 ans de services en tant que
tourière.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des
confesseurs et des deffuntes », p. 28.
Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Sophie (s.d. -
s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : aucun.
Postes non soumis à élection : elle est
chargée d'enseigner l'écriture aux pensionnaires quand Mme Roland
y était pensionnaire (un an à partir du 7 mai 1765).
Documents
· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD
Claude(éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle
édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres
de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905, t. 2, p. 42.
N. N. 381(*) (s.d. - s.d.)
Famille
Pas de données.
Carrière
Statut
Religieuse de choeur.
Contrat de profession
Pas de données.
Postes connus occupés au XVIIIe
siècle
Postes soumis à élection : intendante des
classes (1924).
Postes non soumis à élection : pas de
données.
Documents
· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.
Sources
* : sources consultées
sans * : sources non consultées
Sources concernant la vie intérieure du couvent de
la Congrégation de Notre-Dame à Paris et les familles des
religieuses.
Sources manuscrites :
Archives nationales :
Série G
* G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier n°23.
Série H
H54202,
1769-1791, comptes.
* H54210,
XVIIe-XVIIIe siècles, quittances,
rentes.
Série L
* L1041,
« Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers
eux », rentes.
Dont :
· L1041, 1656-1739, « Livres de nos
bien facteurs et de nos obligations envers eux ».
· L1041, 1er février 1707, contrat
de rente de Catherine Berault.
· L1041, 21 juillet 1710, profession de
Marguerite-Angélique Bardon.
· L1041, 13 novembre 1711, profession de
Marie-Madeleine Triaureau.
· L1041, 28 février 1727, profession de
Marie-Françoise Le Prince.
· L1041, 20 mai 1730, profession de
Jeanne-Bénigne Le Bas.
· L1041, 13 avril 1731, profession de
Madeleine-Louise Duplessis-de-Montigny.
· L1041 ; 2 avril 1743, profession de
Catherine-Elisabeth La Borde.
· L1041, 29 mai 1752, profession de
Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.
Série LL
* LL1628, 1644
à 1687, actes capitulaires.
* LL1629, 27
août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre.
* LL1630,
« Règlemens ou esclaircissemens sur les constitutions de
la Congrégation des fille de Notre-Dame ».
* LL1631, « Seconde
partie contenant tout ce qui regarde les novices ».
* LL1632,
« Troisième partie. De
l'instruction ».
* LL1633, « Quatriesme
partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les
élections et la distribution des offices ».
* LL1634, « Cinquiesme
partie contenant les règles des
officières ».
* LL1635, 1646-1740, registre des
élections.
* LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des
deffuntes ». Dont :
· notices nécrologiques.
Série S
* S4639,
XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers,
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· documents post-Révolution.
· « Maison rue Saint-Victor - Titres de
propriété antérieurs au legs fait pas Imbert
Porlier ».
· « Concession d'eau faite à ce
monastère ».
· Dossier 4 sans titre.
· « Titres de propriété des
maisons sur l'emplacement desquelles le monastère a été
construit, antérieur à la donation faite de ces maisons par
Imbert Porlier ».
· « Maisons rue Saint-Victor
vis-à-vis la cy devant abbaye de ce nom provenantes du legs fait par
Imbert Porlier ».
* S4640,
XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers,
Congrégation de Notre-Dame à Paris.
· « Titres de propriété.
Ces deux maisons proviennent du legs d'Imbert Porlier ».
· « Deux maisons rue des jeux neufs
autrement ditte des jeuneurs ».
· « Pièces concernant la vente
faite par ces religieuses, en 1749, d'une maison rue des jeux neufs, au coin de
la rue Saint Fiacre ».
· « Pièces concernant les
ventes d'une maison rue des jeux neufs et d'une maison quay de la Tournelle
faites par ces religieuses en 1749 et 1785 ».
· « Rentes sur
particuliers ».
· « Pièces concernant les
droits d'indemnité et autre payés par ces religieuses à la
cy devant abbaye de Sainte-Geneviève pour raison des maisons sur
l'emplacement desquelles a été construit le monastère et
une maison rue Saint-Victor ».
· « Quittances des droits
d'amortissement payés par ces religieuses pour raison des maisons
à elles appartenantes ».
· « Autres quittances de rachat des
boues et lanternes ».
· « Déclarations des revenus de
ces religieuses ».
Série W
* W52, dossier n° 3368,
1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple
Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
Minutier Central des notaires
Étude VII (rue de l'Arbre-Sec, près de la Croix
du Trahoir)
· * MC/ET/VII/269, 26 août 1745, déclaration de
bien, la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/VII/271, 1er avril 1747, donation de la
veuve Dumoncel.
· * MC/ET/VII/272, 13 février 1748, quittance en
constitution, la Congrégation de Notre-Dame à Jeanne Genoux.
· MC/ET/VII/272, 6 mars 1748, bail, la Congrégation
de Notre-Dameà Maximilien-Emmanuel de Simeoni.
· MC/ET/VII/272, 28 septembre 1748, constitution de rente,
la Congrégation de Notre-Dame à Jeanne Char.
· * MC/ET/VII/272,
30 octobre 1748, élections et continuation.
· * MC/ET/VII/273, 8
février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.
· MC/ET/VII/273, 10 octobre 1749, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Magdeleine Denizon.
· MC/ET/VII/277, 28 janvier 1751, délégations
à leurs créanciers.
· MC/ET/VII/277, 4 mars 1751, acceptation de la
délégation.
· MC/ET/VII/277, 5 mars 1751, dépôt par les Le
Roi de D (peu lisible).
· * MC/ET/VII/278, 25 avril 1751, donation de la veuve
Dumoncel.
· * MC/ET/VII/279, 7
août 1751, élections et continuation.
· * MC/ET/VII/291, 8 juin
1754, profession de Marie-Marguerite Ménage.
· * MC/ET/VII/332, 3 avril
1761, profession de Nicole Pellard.
· * MC/ET/VII/332, 25 avril 1761, quittance et pouvoir, la
Congrégation de Notre-Dame aux sieurs Verdelhan seigneur des Fourniel et
Pean de Mosnac.
· MC/ET/VII/335, 7 septembre 1761, quittance, la
Congrégation de Notre-Dame à M. de Mosnac.
· MC/ET/VII/339, 13 juin 1762, convention, la
Congrégation de Notre-Dame et Charles Péan de Mosnac.
· * MC/ET/VII/341, 27
septembre 1762, profession de Marie-Anne Gosmond de
Sainte-Euphémie.
· * MC/ET/VII/341, 12 octobre 1762, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Geneviève-Catherine Menage
veuve Warnet.
· MC/ET/VII/345, 1er juin 1763, pouvoir,
Duboucher.
· * MC/ET/VII/348, 28 février 1764, quittance, la
Congrégation de Notre-Dame à Pierre Meusnier et
Madeleine-Françoise Lebesque.
· MC/ET/VII/352, 29 septembre 1764, titre nouvel, Mignard et
sa femme à la Congrégation de Notre-Dame.
· * MC/ET/VII/355, 7mai
1765, profession de Marie-Madeleine Le Prince.
· MC/ET/VII/357, 13 août 1765, titres nouvels.
· MC/ET/VII/360, 21 novembre 1766, titres nouvels.
· * MC/ET/VII/365, 28
juillet 1766, profession de Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de
Vaublon.
· MC/ET/VII/367, 22 octobre 1766, procuration aux S. et D.
Bouquet.
· MC/ET/VII/373, 2 septembre 1767, constitution et quittance
de rente, les d. Guichard et Hunout.
· MC/ET/VII/378, 8 juillet 1768, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à la d. Warnet.
· MC/ET/VII/384, 12 mai 1769, conventions, la
Congrégation de Notre-Dame et la demoiselle Faure.
· * MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
· * MC/ET/VII/416,
1er juin 1775, profession de Henriette-Marie Duhamel.
· * MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de Marie-Julie
Quetin.
· * MC/ET/VII/418, 25
octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.
· MC/ET/VII/437, 12 février 1778, bail, la
Congrégation de Notre-Dame aux S. et D. Saulnier et désistement.
· MC/ET/VII/437, 25 mars 1778, titre nouvel, la
Congrégation de Notre-Dame à M. Aladaune.
· MC/ET/VII/438, 26 avril 1778, bail, la Congrégation
de Notre-Dame aux S. et D. Merlin.
· MC/ET/VII/438, 30 avril 1788, bail, la Congrégation
de Notre-Dame aux S. et D. Armet.
· MC/ET/VII/476, 28 septembre 1786, constitution de rente,
la Congrégation de Notre-Dame à la D. Guichard.
Étude IX (rue Saint-Denis)
· * MC/ET/IX/759, 2
juin 1772, profession de Marguerite-Angélique Spitallier.
Étude XII (qui d'Orléans)
· * MC/ET//XII/521, 10 novembre 1751, mariage,
André-Antoine Duhamel et Marie Essayvas.
Étude XVIII (place Maubert)
· MC/ET/XVIII/868, 4 juillet 1787, testament,
Marie-Françoise-Honorée Morand.
Étude XIX (rue Saint-Antoine)
· * MC/ET/XIX/787, 9 décembre 1768,
inventaire de Elisabeth Sageon femme de Pierre-Louis Surugue.
Étude XXVII (rue Dauphine)
· * MC/ET/XXVII/472, 30 juin
1787, profession de Jeanne Cornu.
Étude XXIX (Marché-Neuf jusqu'en 1763 puis rue
de Grenelle à partir de 1786)
· MC/ET/XXIX/351/A, 16 juillet 1720, titre nouvel,
François Pelais et Catherine Vertema.
· * MC/ET/XXIX/718, 30
novembre 1807, vente immobilière, Charles-Pierre Delespine,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Julie Quetin,
Marie-Louise-Charlotte Poullot de Navarre.
· * MC/ET/XXIX/724,
1er juin 1808, testament de Marie-Elisabeth-Cécile
Pellier.
Étude XXX (rue Saint-Denis de 1681 à 1773 puis
rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur de 1773 à 1834)
· * MC/ET/XXX/436,
16 mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet.
Étude XXXIII (rue Sainte-Avoie de 1690 à 1768
puis rue Saint-Martin de 1768 à 1810)
· * MC/ET/XXXIII/508, 26 janvier 1751, mariage,
Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.
· * MC/ET/XXXIII/704, 24 octobre 1786,
notoriété, Jeanne Sageon.
Étude XLVI (rue Sainte-Marguerite)
· * MC/ET/XLVI/491, 22 novembre 1783, mariage,
Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de Vouglans et Chauciat et
Marie-Henriette Cannet.
Étude XLVII (rue Saint-Victor)
· * MC/ET/XLVII/275, 4 juin
1773, profession de Marguerite-Thérèse
Cheval-de-Saint-Hubert.
· * MC/ET/XLVII342, 19 mars 1785, mariage,
Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et Barbe-Henriette
Castillon.
Étude LXV (de 1641 à 1851 : place Maubert
puis à partir d'une date inconnue rue de Sèvres)
· MC/ET/LXV/175, 16 décembre 1711, transport de
rente, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Jacques
Lepas Dubuisson.
· MC/ET/LXV/176, 7 mai 1712, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Jean Legas.
· MC/ET/LXV/181, 28 novembre 1713, remboursement,
Hélène Huguet à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/181, 28 novembre 1713, remboursement, la
Congrégation de Notre-Dame à Chupin.
· MC/ET/LXV/182, 9 janvier 1714, remboursement, Louis
Benoist à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 18 janvier 1714, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Antoine-Augustin Picart.
· MC/ET/LXV/182, 18 janvier 1714, quittance, Dominique de
Furey à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 20 janvier 1714, quittance, Nicole-Marie Le
Clerc à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Joachim Jourles
(?) à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Claude Fleutry
(?) à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Aubin De la
Vigne à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 23 janvier 1714, quittance, Marie Feuillet
à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 24 janvier 1714, constitution de rentre, la
Congrégation de Notre-Dame à Antoine-Augustin Picart.
· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, quittance, Andrée
de Guinant (?) à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, remboursement,
Jean-Baptiste de Saint-Hilaire à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Isaac Douaire.
· MC/ET/LXV/182, 26 janvier 1714, quittance, la Grande
Confrérie aux seigneurs prestres et bourgeois de Paris à la
Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/182, 28 janvier 1714, quittance, Hierosme
Delaguerre à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/183, 10 mars 1714, quittance royale, la
Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/183, 10 mars 1714, quittance au roi, la
Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/183, 14 mars 1714, quittance, messieurs de
Saint-Victor à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/183, 30 avril 1714, bail, la Congrégation
de Notre-Dame à Jean-Baptiste de Randon.
· MC/ET/LXV/184, 8 mai 1714, bail, la Congrégation de
Notre-Dame à Jean Chanu.
· MC/ET/LXV/184, 12 mai 1714, devis et marché, Jean
Degast à la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/184, 12 mai 1714, devis et marché,
Charles Le Comtes avec la Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/184, 23 mai 1714, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Marie Des Queulx.
· MC/ET/LXV/185, 26 septembre 1714, constitution de rente,
la ville à la Congrégation de Notre-Dame.
· * MC/ET/LXV/185, 12 octobre 1714, déclaration, la
Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXV/185, 12 octobre 1714, constitution de rente, la
ville à la Congrégation de Notre-Dame.
· * MC/ET/LXV/188, 15
novembre 1715, profession de Louise-Catherine Quevilly.
· MC/ET/LXV/188, 27 novembre 1715, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau (Cerneau?).
· MC/ET/LXV/250, 3 mai 1732, déclaration de biens, la
Congrégation de Notre-Dame.
· MC/ET/LXC/250, 30 août 1732, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Camille Dorillac (Dorillon?) veuve
Randon.
· MC/ET/LXV/252, 26 mars 1733, vente d'immeuble, la
Congrégation de Notre-Dame à Jean-Louis Heron.
· MC/ET/LXV/252, 26 mars 1733, convention, Mme la duchesse
de Limours/Dalimours en noms ? et la Congrégation de Notre-Dame.
· * MC/ET/LXV/253, 8 mai 1733, déclaration, la
Congrégation de Notre-Dame à l'abbaye de
Sainte-Geneviève-du-Mont.
· MC/ET/LXV/258, 28 mars 1735, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Marie Des Queulx veuve Charbonnier.
· MC/ET/LXV/265, 18 janvier 1737, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Anne Cormier veuve Avenes.
· MC/ET/LXV/265, 6 février 1737, consentement, la
Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau.
· MC/ET/LXV/267, 9 août 1737, quittance, la
Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau.
· MC/ET/LXV/269, 11 mars 1738, bail, la Congrégation
de Notre-Dame à Isaac Lenoir.
· * MC/ET/LXV/270,
2 mai 1738, profession de Jeanne-Catherine Bobusse.
· MC/ET/LXV/272, 20 décembre 1738, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Camille Dorillon (?) veuve Randon.
· MC/ET/LXV/279, 6 avril 1740, bail, la Congrégation
de Notre-Dame à Antoine Chassemont et sa femme.
· MC/ET/LXV/281, 7 août 1740, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Jean Ulrich Brimet (?) et sa femme.
· MC/ET/LXV/282, 7 octobre 1740, la Congrégation de
Notre-Dame à Marie Marguerite-Mouslier/Moustier.
· MC/ET/LXV/289, 15 février 1742, bail, la
Congrégation de Notre-Dame à Jean-Jacques d'Erlach.
· MC/ET/LXV/290, 2 mai 1742, constitution de rente, la
Congrégation de Notre-Dame à Pierre Remy.
· MC/ET/LXV/290, 18 mai 1742, transport de rente, le
procureur Jacques Louis Jourdain (?) à la
Congrégation de Notre-Dame.
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1743, profession de Marie-Françoise La Place.
Étude LXXIII (rue Saint-André-des-Arts)
· * MC/ET/LXXIII/740, 20 janvier 1746,
inventaire, Marie Guérin veuve d'Antoine Turpin.
Étude LXXXI (rue Saint-Denis)
· MC/ET/LXXXI/436, 8 mai 1772, inventaire,
Pierre-Louis de Surugue.
· * MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774,
mariage, Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.
Étude XCI (rue de Condé)
· MC/ET/XCI/1270, 22 novembre 1790, inventaire,
Claude-Madeleine-Jeanne Viau de Thibaudière, épouse de Benjamin
Chendret de Vérigny, demeurant à la Congrégation de
Notre-Dame.
Étude XCV (rue Coquillère)
· * MC/ET/XCV/207, 5 février 1751, quittance à
la Congrégation de Notre-Dame.
Étude CVI (paroisse Saint-Sulpice)
· * MC/ET/CVI/309, 18 mai
1745, profession de Jeanne Sageon.
Étude CX (rue Saint-Martin)
· * MC/ET/CX/443, 9 novembre 1772, mariage,
Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.
Étude CXIII (rue Saint-Honorée)
· * MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage,
Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne Turpin.
Etude CXV (paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois)
· * MC/ET/CXV/510, 5 août 1738, apprentissage,
André-Antoine Duhamel.
Étude CXXII (rue de la Vieille-Draperie)
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inventaire, Claude-Nicolas Gobillon.
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* MICHEL Marie-José, « Clergé et
pastorale jansénistes à Paris (1669-1730) », in
Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 27, avril-juin 1979,
p. 177-197.
* MICHEL Marie-Joseì, Janseìnisme et Paris,
1640-1730, Paris, Klincksieck, « Port-Royal », 2000.
Le jansénisme et les couvents de femmes
* NOIRFONTAINE Françoise de, Croire, souffrir et
résister: lettres de religieuses opposantes à la bulle Unigenitus
adressées aux évêques Charles-Joachim Colbert de Croissy et
Jean Soanen, 1720-1740, Paris, Nolin, « Univers
Port-Royal », 2009.
* NOIRFONTAINE Françoise de, « « Pierres
vivantes de Port-Royal »?: les Bénédictines du Calvaire et
les bulles Unigenitus », Chroniques de Port-Royal, 2003, vol.52,
p. 159-175.
* NOIRFONTAINE Françoise de, « Les
damnées de la bulle Unigenitus ou les refus des derniers sacrements et
de la sépulture ecclésiastique dans les communautés
religieuses féminines (1725-1780) », in Les damnés
du ciel et de la terre, COTTRET Monique et GALLAND Caroline (dir.),
Limoges, PULIM, « Histoire. Lieux », 2010,
p. 103-122.
* NOIRFONTAINE Françoise de, « Une
convulsionnaire janséniste de l'Hôtel-Dieu de Paris?: la soeur de
Sainte-Brigide (1741-1748) », in Croire ou ne pas croire,
COTTRET Monique et GALLAND Caroline (dir.), Paris, Editions Kimé,
« Le sens de l'histoire », 2013, p. 119-137.
Histoire religieuse pendant la
Révolution
Généralités :
* DELEPAUT Patrick, Rungis sous la Révolution,
1789-1800, Rungis, Société historique et
archéologique de Rungis, 1990.
* LALLIÉ Alfred, Le diocèse de Nantes
pendant la Révolution, Nantes, C. Bier, 1893.
* PISANI Paul, L'église de Paris et la
Révolution. II, 1792-1796, Paris, A. Picard et fils, 1908.
* TACKETT Timothy, La révolution, l'église,
la France: le serment de 1791, Paris, Éd. du Cerf,
« Cerf-histoire », 1986.
Histoire des religieuses pendant la
Révolution :
* BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans
la tourmente révolutionnaire: les communautés de religieuses de
l'ancien diocèse de Paris de 1789 à 1801, Paris, France,
Letouzey & Ané, 1962.
* DINET Dominique, « Les communautés
religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne face à la
Révolution », in Pratiques religieuses, mentalités
et spiritualités, dans l'Europe révolutionnaire, 1770-1820: actes
du colloque, Chantilly, 27-29 novembre 1986, Turnhout, Brepols, 1988, p.
475-484.
* MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la
Révolution française, Paris, Bayard, 2005.
* 1 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine: de Compiègne à Versailles, Paris, Les
Éditions du Cerf, coll.« Histoire », 2012,
p. 11-13.
* 2 CHAUNU Pierre, FOISIL Madeleine, et
NOIRFONTAINE Françoise de, Le basculement religieux de Paris au
XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1998, p. 327.
* 3 LEBEUF Jean et COCHERIS Hippolyte,
Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris,
France, A. Durand, 1863, vol.2, p. 723-724.
* 4 STOLZ Madame de, Notice sur le
premier monastère de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris, Abbaye-aux-Bois, Paris, Imprimerie Tolmer et Isidor Joseph,
1877.
* 5 Ibid., p. 86-87.
* 6 Ibid., p. 87-108.
* 7 Elle indique notamment, un nom de de
baptême erroné pour Sainte-Clotilde . Cependant, certaines
informations sont justes, par exemple les dates des professions de ces
religieuses, le nom de baptême de Sainte-Ambroise, le refuge à
Rungis après 1792.
* 8 CHAUNU Pierre, FOISIL Madeleine, et
NOIRFONTAINE Françoise de, Le basculement religieux de Paris au
XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1998, p. 327.
* 9 DINET Dominique, Vocation et
fidélité?: le recrutement des réguliers dans les
diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon XVIIe-XVIIIe, Paris,
Economica, 1988, p. 97.
* 10 Ibid., p. 102.
* 11 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota?: pour une relecture des pratiques électorales
au sein des communautés religieuses durant la période
moderne », Chrétiens et sociétés, 31
décembre 2007, no 14.
* 12 NOIRFONTAINE (DE)
Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les
refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique
dans les communautés religieuses féminines
(1725-1780) », M. COTTRET et C. GALLAND (dir.), Les
damnés du ciel et de la terre, Limoges, PULIM,
coll.« Histoire. Lieux », 2010, p. ; CASTAGNET
Véronique, « Vitae et Vota »,
op. cit., p. 106.
* 13 NOIRFONTAINE (DE)
Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les
refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique
dans les communautés religieuses féminines
(1725-1780) », op. cit., p. 121.
* 14 A.N., L1041, 1656-1739,
« Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers
eux », rentes.
* 15 G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier n°23.
* 16 A.N.,
LL1629, 27 août 1672 au 26
octobre 1756, conclusions du chapitre..
* 17 A.N., L1041, 1656-1739,
« Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers
eux », rentes.
* 18 A.N.,
MC/ET/LXV/188, 15 novembre 1715, profession de
Louise-Catherine Quevilly..
* 19 A.N.,
MC/ET/VII/273, 8 février 1749,
profession de Nicole-Renée Blanchet.
* 20 A.N., L1041, 1656-1739, 20 mai
1730, profession de Jeanne-Bénigne Le Bas.
* 21 A.N.,
MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession
de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
* 22 ROLAND DE LA PLATIÈREManon,
PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 3-8 avril 1773 »,
in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris,
Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 139.
* 23 A.N.,
MC/ET/VII/273, 8 février 1749,
profession de Nicole-Renée Blanchet.
* 24 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 28.
* 25 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, Rennes, Ouest-France,
coll.« De mémoire d'homme. L'Histoire », 1989,
p. 144.
* 26 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 27 A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre
1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et
Marie-Anne-Françoise Turpin.
* 28 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine, op. cit., p. 25.
* 29
Tableau 2,
Liens de parenté
(avérés et probables) des religieuses avec d'autres
religieux, p.
25.
* 30 A.N., L1041, 1er
février 1707, contrat de rente Berault.
* 31 A.N., L1041, 13 novembre 1711,
contrat de profession de Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau.
* 32 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 33 AD77, BMS Nemours [en fait,
registre de vêtures et professions], 5Mi5225 (1783-92), vue 309/328, 6
novembre 1786, profession de Félicité Cornu à la
Congrégation de Notre-Dame de Nemours.
* · 34 A.N., MC/ET/XXVII/472, 30
juin 1787, profession de Jeanne Cornu.
* 35 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 37.
* 36 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine, op. cit., p. 25.
* 37 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 38.
* 38
Tableau 3,
Religieuses ayant au moins un parent
décédé au moment de leur profession d'après les
contrats et les documents notariés familiaux, p.
26.
* 39 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 20.
* 40 A.N.,
MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759,
Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne
Turpin.
* 41 A.N.,
MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de
Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.
* 42 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 20.
* 43 ROLAND DE LA PLATIÈRE
Manon, Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique,
contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris,
Plon-Nourrit et Cie, 1905, t. 2, p. 42.
* 44 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 20.
* 45 A.N.,
MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de
Marie-Julie Quetin.
* 46 A.N.,
MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de
Madeleine Gobillon.
* 47 A.N.,
MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de
Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.
* 48 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 18.
* 49 A.N., LL1631,
« Seconde partie contenant tout ce qui regarde les
novices ».
* 50 A.N., LL1631,
« Seconde partie contenant tout ce qui regarde les
novices », p. 2.
* 51 LL1631, « Seconde
partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 3-4.
* 52 A.N., LL1628, 1644 à 1687,
actes capitulaires, p. 33.
* 53 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 52-53.
* 54 Ibid.
* 55 LL1631, « Seconde
partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.
* 56 DINET Dominique, « Les
dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles »,
Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1988,
p. 45-46.
* 57 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 126.
* 58
Graphique 2,
Religieuses ayant le droit de vote actif
à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au
XVIIIe siècle reconstitué à partir des
registres d'élection LL1635 et LL1636, p.
114.
* 59 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, Paris, Editions du Cerf, « Histoire religieuse
de la France », 1994, p. 78-87.
* 60 MELLOT Jean-Dominique,
Histoire du Carmel de Pontoise, Paris, Desclée de Brouwer,
1994, p. 184.
* 61 Ibid., p. 190-191.
* 62 Ibid., p. 202.
* 63 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 242.
* 64 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 254-255.
* 65 Ibid., p. 255.
* 66 A.N., LL1628, 1644 à 1687,
actes capitulaires, p. 69.
* 67 ROLAND DE LA PLATIÈREManon,
PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 5-13 juin 1772 »,
in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris,
Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.
* 68 A.N.,
LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires..
* 69 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine, op. cit., p. 23.
* 70 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 113.
* 71 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 257.
* 72 A.N.,
G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier
n°23.
* 73 A.N.,
LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
* 74 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 75 A.N., S4639,
XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, dossier1.
* 76 ROLAND DE LA PLATIÈRE
Manon, Perroud Claude (éd.), Mémoires de Madame Roland.
Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les
lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, t. 2, 1905, p. 42.
* 77
Tableau 4,
, p.
28.
* 78 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine, op. cit., p. 23.
* 79 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 42.
* 80 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 146.
* 81 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes: la vie des religieuses contemplatives dans la France
des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Fayard, 1987, p. 41.
* 82 Ibid., p. 41-42.
* 83 LL1631, « Seconde
partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.
* 84 A.N.,
LL1628, 1644 à 1687, actes
capitulaires.
* 85
Tableau 7,
, p.
51.
* · 86 A.N., LL1628, 1644 à
1687, actes capitulaires, p. 69.
* 87
Tableau 5,
Constitution des dots à partir des
contrats de profession, p.
47
* 88 Ce don s'accompagne
également de 100 livres de pension viagère légués
particulièrement à la supérieure du couvent, Marguerite
Des Queulx.
* 89 A.N., LL1629, 27 août 1672
au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 56-57
* 90 Le calcul ne tient pas compte des
100 livres de pension viagère légués à la
supérieure du couvent
* 91 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 184.
* 92 TIHON Marie-Claire, Le couvent
de la reine, op. cit., p. 24.
* 93 DINET Dominique, « Les
dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles »,
op. cit., p. 53.
* 94 MINOIS Georges, Les religieux
en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 130.
* 95 A.N., G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier n°23.
* 96 A.N., LL1631,
« Seconde partie contenant tout ce qui regarde les
novices ».
* 97
Tableau 6,
Sommes totales des dots au
XVIIIe siècle, p.
49.
* 98 A.N.,
MC/ET/VII/273, 8 février 1749,
profession de Nicole-Renée Blanchet.
* 99 A.N.,
MC/ET/XLVII/275, 4 juin 1773, profession de
Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert.
* 100 A.N.,
MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de
Madeleine Gobillon.
* 101 A.N., L1041, 2 avril 1743,
porfession de Catherine-Elisabeth La Borde.
* 102
Tableau 10,
Dots des religieuses au XVIIIe
siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne
présentant la religieuse au couvent ou des parents, p
56.
* 103 MELLOT Jean-Dominique,
Histoire du Carmel de Pontoise, op. cit.,
p. 185.
* 104 Ibid., p. 202 : 55 %
des Carmélites de Pontoise recrutées après 1765 sont
issues du monde du grand et petit commerce ou des professions de santé
et 40 % proviennent de la bourgeoisie marchande.
* 105 DINET Dominique, Vocation et
fidélité, op. cit., p. 170-171.
* 106
Tableau 11,
Comparaison entre les dots de mariage
données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires
du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle, p.
57.
* 107 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 185-186.
* 108 DINET Dominique, « Les
dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles »,
op. cit., p. 49.
* 109 A.N.,
MC/ET/VII/273, 8 février 1749,
profession de Nicole-Renée Blanchet..
* 110 A.N.,
MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de
Madeleine Gobillon.
* 111 A.N., L1041, 29 mai 1752,
profession de Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.
* 112 CHRISTIN O.,
« À quoi sert de voter aux XVIème - XVIIIème
siècles?? », Actes de la recherche en sciences
sociales, 2001, vol. 140, no 1, p. 24.
* 113 A.N. LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 30-31.
* 114 A.N., LL1634,
« Cinquiesme partie contenant les règles des
officières », p. 9-32.
* 115 A.N., LL1634,
« Cinquiesme partie contenant les règles des
officières », p. 33-35.
* 116 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 49-53 ; A.N., LL1634,
« Cinquiesme partie contenant les règles des
officières », p. 38-39.
* 117 BERTOUT Anne, Les ursulines
de Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Typographie Firmin-Didot,
1935, p. 97-99.
* 118 Ibid., p. 79.
* 119 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 21-29.
* 120 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 31.
* 121 A.N, LL1629, 27 août 1672
au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23.
* 122 A.N, LL1629, 27 août 1672
au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23-24.
* 123 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 31.
* 124 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota?:: pour une relecture des pratiques
électorales au sein des communautés religieuses durant la
période moderne », Chrétiens et
sociétés, 31 décembre 2007,
no 14.« Vitae et
Vota : », Chrétiens et
sociétés [En ligne], n°14, 2007, paragraphe
8, mis en ligne le 12 septembre 2012, consulté le 26 mai 2016.
URL : http://chretienssocietes.revues.org/201
* 125 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 31.
* 126 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 33.
* 127 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 34-39.
* 128 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 65.
* 129 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota », op. cit.
* 130 Ibid.
* 131 A.N., LL1634,
« Cinquiesme partie contenant les règles des
officières ».
* 132 A.N,
MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre
1774, mariage, Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.
* 133 A.N., LL1633,
« Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement
de la maison, les élections et la distribution des
offices », p. 43-44.
* 134 Un seul document donne une liste
des religieuses et de leur fonction : A.N., S4639, documents divers,
recensement du 25 mars 1792.
* 135 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota », op. cit.
* 136A.N., LL1635, 1646-1740, registre
des élections ; A.N., LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* 137
Tableau 15,
Carrière de Marguerite Des Queulx
dite de Saint-François, p.
83.
* 138
Tableau 16,
Carrière de Madeleine Castelet
dite de Sainte-Scolastique, p.
83.
* 139
Tableau 17,
Carrière de
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie, p.
85.
* 140 LL1631, « Seconde
partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.
* 141
Tableau 2,
Liens de parenté
(avérés et probables) des religieuses avec d'autres
religieux, p.
25.
* 142 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota », op. cit.
* 143 A.N., LL1635, 1646-1740,
registre des élections ; A.N., LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* 144
Tableau 12,
, p.
58 et
Tableau 13,
, p.
80.
* 145 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p.
41.
* 146 A.N., LL1635, 1646-1740,
registre des élections.
* 147
Tableau 14,
Carrières des religieuses ayant
une parente également religieuse dans ce couvent , p.
82.
* 148 A.N., S4639, 7 juin 1790,
expédition des officiers municipaux de la ville de Paris : un
recensement affirme qu'en 1790, Madeleine Berain est âgée de
77ans.
* 149 CASTAGNET Véronique,
« Vitae et Vota », op. cit.
* 150
Tableau 18,
Interventions de l'archevêque de
Paris dans le résultat des élections, p.
86.
* 151 Jeanne Sageon dite de
Sainte-Fare.
* 152 PERROUD Claude, Lettres de
Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 - Tome premier, Paris,
Imprimerie nationale, 1913, p. 302.
* 153 FROESCHLÉ-CHOPARD
Marie-Hélène, « La montée d'un
anticléricalisme dans les Nouvelles ecclésiastiques de la fin du
XVIIIe siècle », in L'anticléricalisme
de la fin du XVe siècle au début du XXe
siècle: discours, images et militances, BERLAN
HeìleÌne, KIRSCHLEGER Pierre-Yves, FOUILHERON Joe·l et
MICHEL Henri (dir.), Paris, Michel Houdiard Éditeur,
2011,FROESCHLÉ-CHOPARD Marie-Hélène, « La
montée d'un anticléricalisme dans les Nouvelles
ecclésiastiques de la fin du XVIIIe siècle », Paris,
Michel Houdiard Éditeur, 2011, p. 61.
* 154 Ibid., p. 67.
* 155
Tableau 19,
Résultat de l'élection de
la supérieure du 22 mai 1775, p.
90.
* 156 MONTGERON Louis-Basile
Carré de, « Pièces justificatives du miracle
opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre,
Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in
La Vérité des miracles opérés par
l'intercession de M. de Paris démontrée contre M.
l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les
libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.
* 157 Nouvelles
ecclésiastiques, 6 mars 1751 : la mère du Saint-Esprit
a été formée à la piété par M.
Witasse et M. Bazin, supérieur de la communauté détruite
de Saint-Hilaire. Elle est privée de sacrements pendant quelques
années sous Vintimille qui lui donne pour confesseur le père
Eustache, carme déchaux mais ce dernier est interdit. Beaumont, le
successeur de Vintimille à l'archevêché de Paris, ne lui en
donne pas un autre car il veut qu'elle se soumette à la bulle. Elle a
assumé différentes charges pour la communauté dont
maîtresse des classes et des pensionnaires, maîtresse des novices,
sacristine, infirmière, dépensière, maîtresse du
choeur et conseillère.Elle est, d'après l'article, exclue de
toutes charges pendant 18 ou 20 ans et menacée d'exil dès 1730
pour son opposition au mandement de Vintimille contre les Nouvelles
ecclésiastiques. M. de Romigny alors supérieur de la
communauté précise même que les religieuses sont libres
d'élire qui elles veulent supérieure du couvent sauf s'il s'agit
de la mère du Saint-Esprit. Quelques années après, elle
est destituée d'une charge de conseillère pour avoir
refusé la profession d'une converse parce qu'on y avait ajoutée
la soumission à la bulle de la nouvelle religieuse. Cependant, c'est le
récit des derniers jours de sa vie qui occupe particulièrement
les Nouvelles ecclésiastiques car il y relate un cas de refus
des derniers sacrements. Cette religieuse est paralysée depuis une
attaque survenue le 18 juillet 1748. Or, dans la nuit de 23 au 24 novembre
1750, elle est de nouveau victime d'une attaque qui ne lui laisse que la parole
et la santé mentale. Elle demande au supérieur du couvent,
l'abbé Courcault, curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, de lui
procurer un confesseur mais il était difficile d'en trouver un qui
n'exigeait pas l'acceptation de la bulle. Daumet de Brinou, curé de
Saint-Séverin et confesseur de la communauté refuse de confesser
la religieuse janséniste si elle ne se rétracte pas par
écrit ou devant plusieurs témoins. Son état empire le 4
décembre alors que tous les confesseurs la dirigent vers le
supérieur du couvent. Elle lui demande donc de se déplacer
lui-même mais ce dernier, une fois au chevet de la malade, refuse de la
confesser si elle ne reconnaît pas ses erreurs. Il fait entrer la
supérieure et quelques religieuses pour témoigner mais la
mère du Saint-Esprit n'admet pas avoir causé de scandale. Il
refuse doncégalement de la confesser. Elle perd la connaissance et la
parole du 4 au 5 décembre. Les religieuses prennent peur et recherchent
un prêtre pour la confesser. C'est Moirou de Saint-Etienne-du-Mont, le
confesseur des pensionnaires du couvent qui se déplace mais ce dernier
n'arrive pas à persuader la mère du Saint-Esprit de se
rétracter. Il promet de revenir. La supérieure et les autres
religieuses craignent toujours pour la réputation du couvent si la
mère du Saint-Esprit meurt sans sacrements si bien que nombre d'entre
elles se joignent au confesseur pour la persuader. Moirou finit par la
confesser mais en omettant de parler de la bulle et en profitant de la
faiblesse de la religieuse, ce qui ne l'a pas empêché de
prétendre auprès de l'abbé Courcault qu'elle s'est
rétractée. C'est ainsi que la mère du Saint-Esprit a pu
recevoir les derniers sacrements et que l'abbé Courcault accepte de
célébrer lui-même l'enterrement de la religieuse. Elle
meurt le 7 décembre 1750 à 72 ans après 49 ans de
profession. Le couvent aurait refusé de transmettre la lettre circulaire
racontant le décès de la mère du Saint-Esprit à sa
famille, afin de ne pas lui exposer le stratagème qui a permis d'obtenir
les derniers sacrements pour cette religieuse.
* 158 RAISON Chanoine L.,
« Le Mouvement Janséniste au diocèse de Rennes
(suite) », Annales de Bretagne, 1942, vol. 49,
no 1, p. 4.
* 159 NOIRFONTAINE (DE)
Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les
refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique
dans les communautés religieuses féminines
(1725-1780) », op. cit., p. 109.
* 160 Ibid., p. 110-111.
* 161
Tableau 20,
Nombre de voix obtenues par la religieuse
janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux
élections au titre de supérieure, p.
91.
* 162 A.N., G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier n°23.
* 163ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 164
Tableau 25,
, p.
109.
* 165
Tableau 21,
Les "grandes pensionnaires" en
appartement au XVIIIe siècle, p.
23.
* 166 LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 167 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 238.
* 168 DUVIGNACQ-GLESSGEN M.-A.,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 238.
* 169 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 170 ROLAND DE LA PLATIÈRE
Manon, PERROUD Claude (éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle
série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p.
XXIV.
* · 171 A.N., LL1637,
1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes »,
p. 43.
* 172 A.N., LL1632,
« Troisième partie. De l'instruction ».
* 173 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 39-40.
* 174 Ibid., p. 264-269.
* 175 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 262-264.
* 176 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.
* 177 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 39-40.
* 178 SONNET Martine,
L'éducation des filles au temps des Lumières, Paris,
Editions du Cerf, 2011, p. 329.
* 179 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 262.
* 180 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 40.
* 181 SONNET Martine,
L'éducation des filles au temps des Lumières,
op. cit., p. 27.
* 182 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 41.
* 183 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 266-267.
* 184 A.N., G9151,
1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier
n°23.
* 185 SONNET Martine,
L'éducation des filles au temps des Lumières,
op. cit., p. 78.
* 186 Ibid., p. 79.
* 187 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 138.
* 188 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 262.
* 189 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 43.
* 190 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 263.
* 191 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 146.
* 192 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de
Madame Roland, op. cit., p. 42.
* 193 PHLIPON Manon (épouse
Roland de la Platière), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle
édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres
de la prison, Paris, France, Plon-Nourrit et Cie, 1905, vol.1,
p. 42.
* 194 Ibid., p. 43.
* 195 Ibid.
* 196 REYNES Geneviève,
Couvents de femmes, op. cit., p. 264-269.
* 197 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 198
Tableau 23,
, p.
95 ;
Tableau 24,
, p.
96.
* 199 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 122-123.
* 200 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 5 juin
1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série-
1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.
* 201 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française, Paris,
Bayard, 2005, p. 36.
* 202 Ibid., p. 39.
* 203 A.N., G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier n°23.
* 204 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange,
L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe
siècles, op. cit., p. 165.
* 205 S4639, 9 mars 1790,
déclaration, Congrégation de Notre-Dame à Paris.
* 206 Enquête prescrite par le
décret du 13 février 1790.
* 207 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire: les
communautés de religieuses de l'ancien diocèse de Paris de 1789
à 1801, Paris, France, Letouzey & Ané, 1962,
p. 66.
* 208 BERTOUT Anne, Les ursulines
de Paris sous l'Ancien Régime, op. cit.,
p. 151-152.
* 209 Ibid., p. 159.
* 210 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 69-70.
* 211 Ibid., p. 59.
* 212 Ibid., p. 88-89.
* 213 Ibid., p. 68.
* 214 A.N.,
LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* 215 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 68-69.
* 216 A.N.,
S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris.
* 217 A.N.,
LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* 218 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 58.
* 219 Ibid., p. 60.
* 220 A.N.,
S4639, XVIIe-XVIIIe
siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à
Paris.
* 221 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 92.
* 222 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 62.
* 223 Ibid., p. 60.
* 224 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 91.
* 225 DINET Dominique, « Les
communautés religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne
face à la Révolution », op. cit., p. 477.
* 226 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 63-64.
* 227 A.N.,
LL1636, 1742-1792, registre des
élections.
* 228 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 153.
* 229 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 62.
* 230 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
Paris, A. Picard et fils, 1908, p. 134.
* 231 MELLOT Jean-Dominique,
Histoire du Carmel de Pontoise, op. cit.,
p. 231.
* 232 DINET Dominique, « Les
communautés religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne
face à la Révolution », in Pratiques religieuses,
mentalités et spiritualités, dans l'Europe
révolutionnaire, 1770-1820: actes du colloque, Chantilly, 27-29 novembre
1986, Turnhout, Brepols, 1988, p. 476.
* 233 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 64-65.
* 234 Ibid., p. 115.
* 235 A.N., W52,
dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le
représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier,
Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée
Morand.
* 236 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 123.
* 237
Tableau 26,
Chronologie des événements
concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis
reconstituée à partir du dossier du Tribunal
révolutionnaire, p.
111.
* 238 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 142.
* 239
Tableau 9,
Origine sociale et lien de parenté
des personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des
contrats de profession), p.
54.
* 240 A.N.,
MC/ET/XXIX/724, 1er juin 1808,
testament de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.
* 241 DELEPAUT Patrick, Rungis
sous la Révolution, 1789-1800, Rungis, Société
historique et archéologique de Rungis, 1990, p. 156.
* 242 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 115-117.
* 243 Ibid., p. 119.
* 244 Ibid., p. 122.
* 245 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 142.
* 246 Ibid., p. 143.
* 247 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 134.
* 248 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 129-134.
* 249 Ibid., p. 173-174.
* 250 Ibid., p. 176.
* 251 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 145.
* 252 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 160.
* 253 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 134.
* 254 A.N., W52, dossier 3368, 15
messidor an II (3 juillet1794), Tribunal révolutionnaire, papiers du
Parquet, interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire
Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand.
* 255 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 164.
* 256 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 134.
* 257 A.N., W52, dossier 3368, 3
juillet 1794, Tribunal révolutionnaire, papiers du Parquet,
dénonciation de Rousseville.
* 258 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 160.
* 259 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 135.
* 260 DELEPAUT Patrick, Rungis
sous la Révolution, 1789-1800, op. cit.,
p. 156.
* 261 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 133.
* 262 TIHON Marie-Claire, Le
couvent de la reine, op. cit., p. 161.
* 263 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 151-152.
* 264 AD94, 14 septembre 1799, acte de
décès de Michel Pellier,
http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg
(consulté le 30 janvier 2018).
* 265 DELEPAUT Patrick, Rungis
sous la Révolution, 1789-1800, op. cit.,
p. 157.
* 266 MURPHY Gwénaël,
Les religieuses dans la Révolution française,
op. cit., p. 166-167.
* 267 PISANI Paul (1852-1933),
L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796,
op. cit., p. 135.
* 268 BOUSSOULADE Jean, Moniales
et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire,
op. cit., p. 154-159.
* 269 Ibid., p. 188-189.
* 270 A.N.,
MC/ET/XXIX/718, 30 novembre 1807, vente
immobilière, Charles-Pierre Delespine, Marie-Elisabeth-Cécile
Pellier, Marie-Julie Quetin, Marie-Louise-Charlotte Poullot de
Navarre.
* 271 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Mémoires de Madame
Roland, op. cit., p. 55.
* 272 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Lettres de Madame Roland,
1788-1793, Paris, France, Imprimerie nationale, t. 2, 1902,
p. 787.
* 273 A.N., MC/ET/XLVI/491, 22
novembre 1783, mariage, Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de
Vouglans et Chauciat et Marie-Henriette Cannet.
* 274 Le lien de parenté avec
la religieuse n'est pas connu mais probable.
* 275 MONTGERON Louis-Basile
Carré de, « Pièces justificatives du miracle
opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre,
Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in
La Vérité des miracles opérés par
l'intercession de M. de Paris démontrée contre M.
l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les
libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.
* 276 Le lien de parenté avec
la religieuse n'est pas connu mais probable.
* 277 MONTGERON Louis-Basile
Carré de, « Pièces justificatives du miracle
opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre,
Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in
La Vérité des miracles opérés par
l'intercession de M. de Paris démontrée contre M.
l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les
libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.
* 278 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 279 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 280 Le lien de parenté avec
la religieuse n'est pas connu mais probable.
* 281 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 282 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 283 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 284 Les religieuses partagent le
même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un
lien de parenté est une possibilité.
* 285 Le lien de parenté avec
la religieuse n'est pas connu mais probable.
* 286 A partir de : A.N., LL1628,
1644 à 1687, actes capitulaires ; A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes » ; A.N.,
LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des
deffuntes » ;ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, Perroud
Claude (éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle
édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres
de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, t. 2, 1905, p. 42 ; les
contrats de professions.
* 287 Nom pas lisible.
* 288 Nom pas lisible.
* 289 A.N., LL1628, 1644 à
1687, actes capitulaires : toutes les religieuses citées sauf
Hélène Cagnié.
* 290 A.N.,A.N., LL1628, 1644 à
1687, actes capitulaires, p. 69.
* · 291 A.N., MC/ET/XXXIII/508,
26 janvier 1751, mariage, Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.
* · 292 A.N., MC/ET/CXIII/403, 4
septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne
Turpin.
* · 293 A.N., MC/ET/CX/443, 9
novembre 1722, mariage, Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.
* · 294 A.N., MC/ET/LXXXI/447, 27
octobre 1774, mariage de Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.
* 295 A.N., MC/ET/XLVI/491, 22
novembre 1783, mariage, Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de
Vouglans et Chauciat et Marie-Henriette Cannet.
* · 296 A.N., MC/ET/XXX/436, 16
mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet.
* · 297 A.N., MC/ET/XLVII342, 19
mars 1785, mariage, Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et
Barbe-Henriette Castillon.
* 298 A.N., LL1635 et LL1636.
* 299 A.N. LL1635 : une nouvelle
élection est organisée suite au décès de
l'assistante Dupuis le 9 décembre 1703. Marie-Michelle Camuset est
élue assistante et Marguerite Des Queulx est élue 4e
conseillère.
* 300 A.N. LL1635 : une nouvelle
élection est organisée suite au décès de Marie
Michelle Camuset le 16 avril 1705. Louise Boisnard est élue assistante
et Marie-Anne De-la-Haute-Maison est élue 4e
conseillère.
* 301 A.N. LL1635 : Marie-Anne
De-la-Haute-Maison et Marguerite Des Queulx arrivent à
égalité pour le poste de 1ere conseillère mais
la priorité est donnés à la première à cause
de l'ancienneté de sa profession.
* 302 A.N. LL1635 : Madeleine
Landrin reffuse la charge à laquelle est est élue car elle se
considère trop âgée pour l'occuper. Hélène
Cagnié est donc élue à sa place.
* 303 A.N. LL1635 : quatre
scrutins ont été nécessaires à l'élection de
la supérieure.
* 304 A.N. LL1635 : une nouvelle
élection est organisée pour remplacer Marguerite Des Queulx
décédée vers octobre 1740. Geneviève Masson est
élue 2e conseillère.
* 305 A.N. LL1636 :
l'élection du conseil du 26 juillet 1742 n'est pas confirmée et
est donc réorganisée le 29 juillet 1742.
* 306 A.N. LL1636 : une nouvelle
élection est organisée suite au décès de
Thérèse Chuppin le 1er août 1749.
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion est élue 4e
conseillère.
* 307 A.N. LL1636 : 4 scrutins
ont été nécessaires pour élire la
supérieure.
* 308 A.N. LL1636 : une nouvelle
élection est organisée suite au décès de Michelle
Lepy le 9 février 1756. Marie-Françoise Le Prince est élue
à s place.
* 309 A.N. LL1636 : la
supérieure, Madeleine castelet, décède le 13 avril 1763.
Une nouvelle élection est donc organisée. Marie-Louise Colasse a
assuré la direction du couvent entre le décès de la
supérieure et l'élection.
* 310 A.N. LL1636 :
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion étant été
élue supérieure, sa place de secrétaire du chapitre et au
conseil est vacante. Le registre mentionne l'élection Elisabeth
Gosseaume au poste de secrétaire mais ne précise pas celle-ci
entre au conseil également.
* 311 A.N. LL1636 : nouvelle
élection organisée suite au décès de
Marie-Françoise Le Prince le 28 février 1770. Louise-Madeleine
Berain est élue assistante. Marie-Françoise La Place entre
également au conseil, probablement à la place occupée
précédemment par Louise-Madeleine Berain.
* 312 A.N. LL1636 : une
élection est organisée suite au décès
d'Élisabeth Gosseaume le 26 juillet 1787. Marie-Anne-Françoise
Vrion ou Urion est élue assistante à sa place et
Marie-Marguerite-Michelle François entre au conseil, probablement
à la place de Marie-Anne-Françoise Vrion.
* 313 A.N. LL1636 : une
élection est organisée suite au décès de
Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion le 29 février 1788.
Louise-Madeleine Berain est élue assistante à sa place et
Marie-Marguerite Ménage est élue 4e
conseillère. Le registre ne précise pas si Jeanne Sageon devient
ainsi 3e conseillère.
* 314 A.N. LL1636 :
élection organisée après le décès de
Marie-Anne Bobusse, la supérieure, le 23 novembre 1792.
* 315 A.N., LL1635 et LL1636.
* 316 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 317 LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes » : elle
est parente d'une supérieure au XVIIe siècle,
Françoise Porlier et d'Imbert Porlier.
* 318 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.
* 319 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 34.
* 320 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 31.
* 321 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 45.
* 322 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 27.
* 323 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 35-36.
* 324 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.
* 325 A.N. ,MC/ET/VII/271,
1er avril 1747, donation de la veuve Dumoncel ; A.N.,
MC/ET/VII/278, 25 avril 1751, donation de la veuve Dumoncel.
* 326 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 27-28.
* 327 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 33.
* 328 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.
* 329 Probablement une
« grande pensionnaire ».
* 330 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 29.
* 331 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.
* 332 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 37.
* 333 A.N., MC/ET/CX/443, 9 novembre
1722, mariage, Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.
* 334 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 22.
* 335 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.
* 336 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 29.
* 337 Probablement une
« grande pensionnaire ».
* 338 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.
* 339 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 340 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 32.
* 341 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 42
* 342 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.
* 343 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.
* 344 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin
1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série-
1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.
* 345 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin
1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série-
1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.
* 346 Le prénom deuxième
soeur Surugue n'est pas identifié.
* 347 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 22.
* 348 A.N., MC/ET/VII/273, 8
février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet : elle a
moins de 20 ans au moment de sa profession donc elle est devenue postulante
vers 18 ans. Le contrat précise qu'elle était pensionnaire avant
donc probablement en classe.
* 349 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 350 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 351 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 31.
* 352 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.
* 353 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XIX-XX.
* 354 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland -
Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913,
p. XXVIII.
* 355 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 30.
* 356 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin
1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série-
1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.
* 357 ROLAND DE LA
PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin
1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série-
1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.
* 358 Le prénom deuxième
soeur Surugue n'est pas identifié.
* 359 LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 360 LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes ».
* 361
G9151, 1784-1786,
commission des réguliers et des secours, dossier
n°23.
* 362 Perte d'un procès contre
les acquéreurs de la Halle aux Veaux, pour la maison située quai
de Miramion.
* 363 Nef de l'église.
* 364 Sauf mention contraire, les noms
de baptême et les noms religieux proviennent des archives du couvent,
notamment : les copies des contrats de vente immobiliers sous la cote
A.N., S4640, signés par les religieuses de choeur ; les
recensements effectués durant la période révolutionnaire
conservés sous la cote A.N., S4639 et le registre A.N., LL1637,
1664-1750, « Livre des confesseurs et des
deffuntes ».
* 365 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p. 31 : Décès.
* · 366 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p.15 : décès.
* 367 A.N., LL1637, 1648-1750,
« Livre des confesseurs et des deffuntes » :
le lien familial n'est pas précisé mais semble probable.
* 368 A.N., S4639 : un document
précise qu'elle a quitté le couvent en mars 1790.
* 369 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p. 28 : décès.
* 370 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p. 19 : décès.
* · 371 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p. 12 : date du décès.
* 372 Les prénoms sont
identiques dans les deux documents. Peut être une novice qui n'est
finalement pas devenue religieuse.
* 373 A.N.,Y5077A, 15 janvier 1781, avis
Quetin/Huet.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/19316/357
(consulté le 25 octobre 2017) ; A.N., MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773,
mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet : ces deux documents
sont contradictoires. Le premier présente cette personne comme une
cousine et le second comme une tante.
* 374 Peut-être la mère
de la religieuse.
* 375 Peut-être la mère
de la religieuse.
* 376 Peut-être la mère
de la religieuse.
* · 377 A.N., LL1637,
1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes »,
p. 16 : « Madame Ragneau (sic) veuve de M. Ragneau, avocat
en Parlement, père et mère de notre chère soeur de
Saint-Louis ».
* 378 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections, p. 28 : décès.
* 379 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections : le nom religieux apparaît dans le
registre mais aucun nom de baptême n'a pu être retrouvé.
* 380 A.N., LL1636, 1742-1792,
registre des élections : elle est nommée par son nom
religieux lors des élections de 1775 car elle ne vote pas, sans que la
raison ne soit précisée.
* · 381A.N., LL1635, 1646-1740,
registre des élections, p. 138 : nom religieux Saint-Blaude (sic).
* 382 Le document en ligne indique la
cote A.N., ET/LXXXX/193, erronée, la cote exacte n'a pas
été retrouvée
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