I. INTRODUCTION GENERALE
II. PRESENTATION DU SUJET
La génération humaine traverse une nouvelle
ère qui est l'ère philanthrope, caractérisée
par l'homme qui se préoccupe à améliorer le sort
(considéré comme cause des divers évènements) de la
vie de sa communauté ou de ses semblables, en y apportant des nouvelles
solutions inédites et prouvées par un prototype sensée
résoudre un des problèmes quotidiens de la vie humaine. C'est
ainsi sont nées des nouvelles inventions qui ont pour objet de rendre la
vie de l'homme aussi facile sur terre, comme il en est le cas des automobiles
dont le premier véhicule automobile fonctionnel a été
inventé en 1769 par
Nicolas
Joseph Cugnotsous le nom de «
fardier de
Cugnot », mais il a fallu attendre la deuxième moitié
du XIXe siècle et les progrès liés
à la
révolution
industrielle pour que les véhicules automobiles personnels se
développent et prennent finalement leur nom actuel d'automobile.
Suite à cette évolution, le nombre de
véhicule est devenu multiple et divers comme le dit cette citation
« des grands pouvoirs impliquent des grandes
responsabilités ». Utilisé comme moyen de transport
permettant un déplacement rapide et efficace, le véhicule
constitue un atout majeur dans la vie de l'homme du 21e
siècle qui ne peut s'en passé l'utilisation et qui peut causer
des dégâts aussi grave tant matériels que humaines dont
l'indemnité peut être couteuse ou traumatisante.C'est alors ne
peut conduire qu'en partie toutes personnes ayant reçues des notions
élémentaires sur le code de la route et certifiées d'un
permis de conduire, car dans le monde la crise de la sécurité
routière est un fléau qui s'abat évidemment et avec
certitude car elle cause de nombreux cas des accidents et des
embouteillages.
D'après le rapport mondial sur les préventions
des traumatismes dus aux accidents de la circulation(2004) de l'organisation
mondiale de la santé(OMS), les accidents de la circulation
routière continuent à croitre avec la même
intensité. Car la circulation routière est responsable des pertes
de santé considérables dans le monde ou l'on estime, que 1,24
millions de personnes qui meurent sur les routes chaque année au niveau
mondiale et des millions d'autres sont temporairement ou définitivement
handicapés et selon les études chargées de la
morbidité1(*), les
accidents de la route sont les causes principales de décès dans
le monde pour les personnes âgées de 15-24 ans et la
deuxième cause pour les personnes âgées de 25-39 ans
après le VIH/SIDA.Le continent africain connait actuellement le taux par
habitant de tués sur la route le plus élevés au monde, en
2013 les nombres de tués sur la route est de 24,1 pour 100 000
personnes, contre 18,5 en Asie et 10,3 en Europe. Tandis que le vieux continent
ne possède que 2% des véhicules dans le monde, avec 12% de la
population et 16% de décès dues aux accidents de la route. Le
Nigeria et l'Afrique du sud enregistrent le taux de mortalités le plus
élevés (estimer à 33,7 et 31,9 décès pour
100 000 personnes par an) ; la république démocratique
du Congo comptait à son actif 700-1000 cas d'accidents routière
(avec plus de 83% des traumatismes crâniens) en un mois ; mais suite
à des interventions des autorités politico-administratives,
notamment grâce à la politique mise sur pied de la commission
nationale de prévention routière et aux efforts de la police de
circulation routière, la courbe a baissée de 50% ce qui fait
à ce qu'aujourd'hui, elle arrive à comptait 300 cas d'accidents
routiers le mois un équivalent de 3600 accidents par an sur toute
l'étendue du pays répertorié par la C.N.P.R depuis 2013.
D'après le résultat de l'étude sur les facteurs
associés aux accidents de la route dans la ville de Lubumbashi en 2014,
présume que la majorité des accidents de la route qui sont
enregistrés dans le circuit routier, sont causés
premièrement par les conducteurs des véhicules de transport en
commun avec un taux de 59% et viens après les conducteurs des
véhicules privés avec un taux de 32%2(*).
Aussi pertinent que présente ce secteur routier qui
implique une main mise de l'Etat dans l'organisation et le fonctionnement de ce
dernier à travers l'administration publique qui est conçue comme
une unité sociale et une composante de la sphère publique3(*) ,à travers lequel
l'Etat intervient dans ce secteur en vue d'assurer la sécurité de
toutes personnes empruntant la voie publique (les conducteurs et les usagers de
la route en général) en établissant un service public
administratif qui est la police et à travers son unité
spéciale la police de circulation routière qui agit en
déployant ses agents et policiers dans des carrefours afin d'assurer le
trafic routier. Mais malgré ses interventions, le taux des accidents et
des embouteillages ne cessent de s'aggraver, d'une intensité qui incite
tant d'autre à se posé la question : «Si l'Etat
existe-t-il dans ce pays ? ». En guise de quel nous avons
intitulé notre démarche :
« La police de circulation routière et
tranquillité publique. Regard sur les accidents et les embouteillages
à Lubumbashi».
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix d'un sujet d'étude n'est pas le fait du hasard,
il résulte d'un triple intérêt qu'il présente,
partant de l'idée de Karl Marxet deFriedrich Engels
selon laquelle « la réflexion de l'homme sur n'importe quel
sujet est le reflet de ses désirs4(*) », nous pensons qu'en menant les investigations
sur ce sujet, il nous est offert une opportunité, non seulement
d'exprimer nos idées fortes, mais aussi nos désirs individuels et
ensuite en ressortir les intérêts. Et ces intérêts
sont :
a) Intérêt personnel ;
b) Intérêt social ;
c) Intérêt scientifique.
II.1
Intérêt personnel
C'est qui nous a incité en tant que chercheur en sciences
sociales politiques et administratives dans la conception de ce travail, est
qu'après avoir eu à observer les différents cas des
accidents et des embouteillages qui surviennent au niveau de la route et les
méthodes misent en pratique par la police de circulation routière
pour assurer la sécurité des usagers de la route; il nous est
attribué comme mission de savoir les causes principales des accidents et
des embouteillages dans la ville de Lubumbashi à fin d'en créer
un consensus qu'après investigations et introspections.
II.2
Intérêt social
La finalité qu'aboutira ce travail pourra tout à
fait, servir de leçon à ceux qui interviennent dans le circuit
routier de sorte qu'ils améliorent sa gestion en travaillant sur le
mentale des usagers afin de les instruire sur les mesures préventives
routières avant d'user de leurs droit de la circulation routière
et aussi de leurs inculquer les risques et le danger que présente le
circuit routier pour sécuriser toutes personnes dévouées
et passionnées par cette voie routière en guise de consolider une
paix social durable.
II.3
Intérêt scientifique
Dans le cadre de notre formation en sciences politiques et
administratives, il est admis à la fin du cycle universitaire que un
étudiant émet certains avis et considérations que nous
avons appris au cours de notre formation sur un sujet de recherche, il est
aussi évident que ce travail donnera de la lumière à tous
ceux qui auront les soucis d'investiguer dans ce domaine, et à y
apporter l'idéal à ses failles évidemment si cela est
possible.
IV. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question, c'est une étude qui consiste
à passer en revue la littérature existante et des travaux
antérieurs qui cadrent avec l'objet de notre étude ;
l'objectif ici, consiste à saisir la pensée des autres chercheurs
qui nous ont précédés dans ce domaine, mais il ne traite
pas tous les aspects sur l'influence de la police de circulation
routière au regard de la sécurité routière.
De ce qui précède nous proposons de parcourir leurs
contenus et ensuite nous essayerons de nous démarquer d'eux pour tracer
une voie qui va nous permettre de contribuer à l'édifice de
l'appareil scientifique à propos de la sécurité
routière.
Lors de notre recherche nous avons lus certains ouvrages de nos
prédécesseurs que voici :
MUKEKWA MALUNDA5(*) dans son mémoire
intitulé « Infrastructures routières et
cohésion provinciale ; regard sur l'ancien province du
Katanga », dans le souci de connaitre les voies permettant
l'unité et le développement des échanges entre provinces,
district, territoires et les infrastructures routières favorisant le
déplacement des personnes et de leurs biens, se voit construire son
sujet. Dans sa démarche soucieuse l'auteur se pose comme question de
départ ;
Ø Quels seraient les fruits des infrastructures
routières sur la cohésion provinciales ?
Comme réponses provisoire il estime que le
développement des infrastructures routières produirait la
cohésion dans les provinces, principalement celle du Katanga. Et il
résume en disant que si on appliqué les méthodes pour
développer l'infrastructure routière ce qui serait une faveur du
transport routier qui facilitera la cohésion provinciale par et à
travers l'intercommunication et la multiplicité des véhicules qui
permettra la circulation rapide des personnes et de leurs biens dans les
provinces du Katanga.
Dans sa conclusion, l'auteur affirme son hypothèse, dont
il atteste avec des propositions suivantes :
v Promouvoir les entretiens préventifs dans le but de
garder en bon état les routes, et de prévoir des entretiens
réguliers quand cela l'exige à fin de permettre leurs
praticabilité en tout moment de sorte à favoriser les
transactions et échanges commerciaux au niveau interne ;
v Accroitre les investissements dans le secteur routier par une
part considérable du budget de l'Etat ; promouvoir les affectations
de ressources dans des travaux de réhabilitation soutenus par des bons
diagnostics pour rendre praticable tous les tronçons ;
v Règlementer la passation des marchés publics
relatifs aux travaux de construction, de réhabilitation ou de
modernisation des routes.
L'auteur met l'accent sur les difficultés des transactions
et des communications routières dans la province du Katanga, ensemble
avec l'auteur, nous également nous évaluons les
difficultés des infrastructures routières dans la ville de
Lubumbashi dont les véhicules sont devenus très nombreux et les
routes qui sont insuffisantes et inadéquates. Mais de notre part
nous allons beaucoup plus nous consacrés sur l'incidence qui
résulte de ses infrastructures routières qui sont si macabres,
face aux accidents et embouteillages que connait la ville de Lubumbashi.
Selon MUTETA SAPATO Alice6(*), dans son ouvrage intitulé «
transport urbain et ses conséquence sur la sécurité
routière et la santé dans une ville africaine : cas de
Lubumbashi » ce sujet est le fruit d'une chercheuse qui a
observés les accidents de circulation causés par le transport
urbain dans les routes et les retombés de ces accidents sur la
santé des habitants d'une ville africaine. En guise de
problématique l'auteur se pose cinq questions que voici :
1) Dans la politique d'aménagement de la ville de
Lubumbashi quelle est la place qu'occupent les problèmes du transport
urbain ?
2) Comment la circulation est-elle organisée dans la ville
de Lubumbashi ?
3) Quelles sont les règles qui régissent la mise en
circulation des véhicules ?
4) Quelles sont les conséquences sanitaires liées
au transport urbain ?
5) Les systèmes de soins à Lubumbashi est-il en
mesure de répondre aux besoins de santé engendrée par les
problèmes de la circulation routière de la ville ?
A toutes ses questions correspondent des réponses selon
lesquelles le mode d'urbanisation de la ville de Lubumbashi induit des
difficultés de déplacement de la population ; les
déplacements difficiles causent des accidents de circulation dus
à l'état de véhicules, état psychophysiologique des
conducteurs, état de la route, nébulosité, etc. Le
système de santé de la ville de Lubumbashi est limité par
rapport aux besoins sanitaires de la population en matière des accidents
de circulation estime l'auteur.
Apres analyse et traitement des données, l'auteur est
arrivé à la conclusion selon laquelle au cours de ces
dernières décennies la ville de Lubumbashi n'a cessé de se
développer spatialement et démographiquement, et son parc
automobile ne cesse d'accroitre tandis que la voirie urbain n'a que peu
évolué en qualité et en quantité, et
présente une inadéquation par rapport au trafic actuel, cette
voirie reste prédominée par des routes en terre,
généralement en mauvais état et le risque d'accident de
circulation routière sont évidents.
Nous sommes sur une même piste avec cet auteur du faite
que, l'auteur s'intéresse de la sécurité routière
et la problématique des accidents de la route, quand il parle du parc
roulant qui n'est pas adéquate par rapport au trafic routier
actuel ; et qui crée une congestion sur les artères en bon
état et les risque d'accidents de circulation qui sont
évidents.
Mais la démarcation se situe au point que l'auteur se base
sur la relation existante entre le transport urbain et le secteur sanitaire
(santé) dans la ville de Lubumbashi tandis que de notre part, nous
parlerons de l'impact de la police de circulation routier sur les accidents et
les embouteillages de la route à Lubumbashi.
Quant à François dieu7(*) dans son ouvrage
«police de la route et gendarmerie », l'auteur estime que le
secours aux accidents, la constatation des accidents et la régulation du
trafic demeurent, en principe le fondement de la police de la route.
La surveillance générale du réseau routier
est devenue de plus en plus répressive, face à l'inflation
galopante des accidents de la route ; la puissance publique a mis sur pied
une règlementation de plus en plus contraignante dans le domaine de la
circulation routière (port de ceinture de sécurité,
institution du permis à point, limitations de vitesse,
alcoolémie,...). Contrairement aux autres domaines de l'activité
policière ou la répression n'est que rarement lise en avant
affermée comme une nécessité sociale et une
priorité institutionnelle, la police de circulation routière a
été construite sur le postulat de base de la
prévention «générale » de la
délinquance.
Selon François dieu le meilleur moyen d'empêcher la
mortalité et autre exaltions sur les routes serait dont de
réprimer les comportements infractionnels, de manière à
produire un effet dissuasif quasi immanent, salutaire et salvateur : une
peur des policiers de circulation routière face aux conducteurs des
véhicule, la tache de ces derniers consisterait donc à être
sans pitié, L'auteur ajoute en disant la répression
routière apparait comme une sorte de reflexe d'autodéfense du
système social vis-à-vis de ce que jeanClaude CHESNAIS
qualifie de « plus grand fléau des temps moderne »
et la vraie violence est l'automobile ; en sortant dans la rue on risque
d'avantage d'être écraser par une voiture qu'être
attaqué par des malfrats.
Cependant pour l'auteur la première sécurité
des citoyens est désormais routière, dans cette optique il y a
une large cohérence d'idée entre nous et cet auteur, dans la
mesure où l'auteur présume que, la circulation routière
est un domaine qui nécessite une forte attention et la police de la
route ne doit pas être gracieux mais rigoureux (sans pitié) dans
le but d'éviter les accidents de la route et l'auteur ajoute en
disant : « la vraie violence est automobile, et la
première sécurité des citoyens est routier dont l'Etat
doit assurer la survie ». Mais nos routes se séparent dans la
mesure où l'auteur a basé son étude dans un cadre
géographique différent de la nôtre (la France) et nous
notre étude sera observée sur république
démocratique du Congo dans sa ville de Lubumbashi.
D'après MUTOMBO KITWA8(*) dans son mémoire de fin
d'étude, il porte sa réflexion sur
« l'efficacité de la police spéciale de roulage face
à l'augmentation du nombre des véhicules à
Lubumbashi » ; sa préoccupation est de saisir les
facteurs qui pourraient être à la base du manque
d'efficacité de la police spéciale de roulage dans la
réalisation de sa mission qui est de sécuriser la circulation
routière.
Apres ses études il se rendu compte que le service appelle
un nouveau réajustement de la part de l'autorité
politico-administrative compétente ; l'auteur exhibe des piste de
solutions pour renforcer le service des policiers de circulation
routières que voici :
· Des nouveaux équipements matériel qui
devrait être dote à ce service ;
· Les recyclages de ses agents ;
· La réorganisation de la procédure
d'acquisition du permis de conduire ;
· La révision de la motivation des agents de la
police spéciale de roulage ;
· Et enfin le réaménagement et l'entretien de
la voirie publique.
En lisant l'auteur il est palpable de se rendre compte que sur le
plan fonctionnel, l'auteur démontre les manques d'efficacité de
la police spéciale de roulage, et propose des remèdes à
ses failles. Pour nous il s'agirait plus tôt d'observe cette police
beaucoup plus sur son plan actif, c'est-à-dire nous allons nous
intéresser à son mode d'action sur le terrain, ses mesures
préventifs, sa politique de gestion et ses réprimandes pour
éviter les accidents et les embouteillages de la route.
Pour ce qui est de Henry SAMBA KAJIKU dans son
mémoire dont le sujet est « la problématique des
accidents de circulation routière dans la ville de
Lubumbashi »9(*).
Dans sa problématique l'auteur se posé comme questions :
v de savoir pourquoi le nombre d'accidents de la route dans la
ville de Lubumbashi est en train d'augmenter ?
v si on veut garantir la sécurité routière
dans la ville de Lubumbashi, sur quelle composante faut-il travailler ?
Comme réponse provisoire l'auteur déduit que le comportement des
conducteurs influencerait la moitié du nombre des accidents dans la
ville de Lubumbashi.
C'est ainsi qu'après ces investigation que l'auteur est
parvenu à démontrer que les comportements des conducteurs est
à la base de la montée en flèche des accidents de la
circulation routière à Lubumbashi et pour éradiquer cette
situation, l'auteur propose que l'autorité compétente doive mener
des grands actions sur le facteur comportemental des conducteurs de
véhicules de sorte à se rendre compte qu'entre les conducteurs de
transports en commun et les particuliers, laquelle de ses catégories
commet beaucoup plus des accidents et l'auteur insiste que l'autorité
doit fixer de manière universelle le nombre de séances
d'apprentissage qu'il faut pour la maitrise du volant. Il existe un point de
convergence avec l'auteur du faite que, l'auteur examine de même avec
nous la problématique des accidents ; dont selon l'auteur les
principaux acteurs d'accident sont les conducteurs de véhicules qui
seraient à la base des accidents de la route.
Mais il y a également à admettre une distinction
dans la mesure où, l'auteur se base beaucoup plus sur les conducteurs de
véhicules sans pour autant parler des agents de la police de roulage
tans disque dans notre études nous allons beaucoup plus nous
basés de l'influence de la police de la route(P.C.R) sur la
problématique des accidents et des embouteillages de la route qui
trouble l'ordre public et compromet à la tranquillité publique
qui est une des missions régaliennes de l'Etat.
V.
PROBLEMATIQUE
La ville de Lubumbashi est confrontée à des
multiples problèmes dont les plus importants et fréquents
sont : l'insécurité, le transport, l'insalubrité, le
logement, le chômage, les problèmes alimentaires et sanitaire. La
police dans ses missions de sécuriser les personnes et leurs biens y
faille dans la ville de Lubumbashi, du fait qu'il est difficile de circuler sur
l'étendue urbaine sans pour autant être victime ou observateur
d'un accident ou d'un embouteillage de la route comme il en est de même
de dormir à deux yeux fermés, de peur à être
fréquenter par des bandits ou des malfrats à mains armés
et le plus redoutable est que ces bandits ou criminelles sont
véhiculés.
Cependant pour comprendre ces enjeux il est souhaitable de nous
interroger de la manière suivante :
Quel est l'impact de la police de circulation routière
sur la problématique des accidents et des embouteillages à
Lubumbashi ?
VI. HYPOTHESE
L'hypothèse en effet, c'est une idée directrice,
une tentative d'explication de fait formulé au début de la
recherche, destiné à guider l'investigation et à
être abandonner ou maintenue d'après les résultats de
l'observation10(*). Ce
donc une proposition que l'on maintient d'un fait quelconque, qui peut
être confirmé ou infirmé après l'enquêtes et
les traitements de donnés.
Pour répondre à cette question nous pouvons dire
que, la police de circulation routière est un acteur important dans le
circuit routier et que sans ses interventions les nombres des accidents et des
embouteillages seraient multiples.
C'est-à-dire que, la police de circulation
routière intervient par et à travers un certain nombre des plans
stratégiques, préventifs et répressifs, qui permets de
diminuer les nombres des victimes dans le circuit routier, permet
également de veiller au bon déroulement de la circulation
routière et d'éviter les embouteillages de la route.
Tout cela serait réalisable si elle arrive à
mobiliser dans son sein :
· elle arrive à mobiliser les méthodes
préventives et répressive en matière de respect de
règles de la route (code de la route) ;
· être présent 24/24H et surtout en cas des
accidents, à fin d'évacuer les véhicules ou les personnes
victimes de l'accident pour rendre le circuit une de fois
opérationnel ;
· suggérer des avis et idées auprès des
autorités compétentes en matière de mobilité et de
sécurité routière.
Ce dernier doit être accompagnés d'une main mise des
différents acteurs notamment : le maire de la ville, le commissaire
urbain de la police national congolaise et aussi la commission nationale de
préventions routière, en lui assurant à travers les
idées de mesures préventives de sécurité
routière, en lui disposant des matériaux efficaces et
sophistiqués pour permettre à ce dernier de bien effectuer ses
missions, et ses missions ne peuvent être exécutées que si
seulement si, le public ou la population routière lushoise est
suffisamment avertis aux notions préliminaires du code routiers et
soumis dans des contrôles lourds pour s'en assurer que le citoyen
est en fin prêt d'user de son droit de circuler sur la voirie publique
qui est un danger un contournable.
VII. METHODES ET TECHNIQUES
1.
Méthodes
Le concept méthode peut être définit de
plusieurs façons mais pour ce qui est de notre part, nous la
définissons à travers celle P.RONGERE qui la définit dans
le sens d'une procédure particulière appliquée à
l'une ou l'autre des stades de la recherche.
Il existe une multitude des méthodes en sciences sociales,
dans le cadre de ce travail nous allons usés de la méthode
fonctionnelle11(*)
qui vise à saisir une réalité par rapport à son
utilité et à son rôle.
Elle repose sur trois postulats de base à savoir :
1. Postulat de l'unité fonctionnelle:
tout élément d'un système est fonctionnel pour le
système social tout entier ;
2. Postulat du fonctionnalisme universel: chaque
élément social et culturel remplit une fonction dans le
système ;
3. Postulat de nécessité: chaque
élément est indispensable au système.
Dans le cadre de notre travail de cette méthode, nous
permettra d'apprécier le rôle de la police de circulation
routière dans le circuit routier et de saisir sa fonction et son impact
dans la problématique des accidents et des embouteillages.
Sans oublié que cette méthode renferme les
approches fonctionnelle et structurelle.
2.
Technique
Les techniques12(*) sont les moyens par lesquels le chercheur passe pour
récolter les données indispensables à l'élaboration
de son travail scientifique.
Il existe plusieurs techniques pour la collecte des
données en sciences sociales mais dans le cadre de notre travail il sera
question des techniques ci-après :
a. L'observation directe, nous a permis de
découvrir les problèmes liés à la gestion de la
circulation routière et les évènements auxquels nous avons
assidus des accidents et des embouteillages ;
b. Analyse documentaire, la documentation nous a
été utile dans la mesure où elle nous a permis
d'avoir une idée fermes sur l'objet de notre quête en se recourant
à des syllabus, ouvrages, livres et tant d'autres types des documents
qui ont permis à l'édifice de ce travail ;
c. L'interview structurée, La
documentation à elle seule ne suffit pas pour donner des informations
recherchées. Pour cette raison, nous avons organisé l'interview
face aux conducteurs des véhicules et aux agents de la police de la
route pour récolter des informations sur le fonctionnement et
l'organisation de la route surtout beaucoup plus sur l'impact de la police de
roulage sur le réseau routier.
VIII. DELIMITATION DU
SUJET
Notre sujet est délimité spatialement et
temporellement pour plus de précision et de disponibilité des
donnés.
1.
Délimitation spatiale
Notre étude porte sur la ville de Lubumbashi, du fait
qu'il nous serait beaucoup plus facile de récolter les données
qui sont liées directement avec l'étude de notre travail.
2. Délimitation temporelle
Notre travaille couvre la période allant de 2017 à
2021 ; du faite que c'est durant ces années que nous avons eu
l'occasion de visiter la ville de Lubumbashi et suite à cela il nous est
donnés l'opportunité d'observer l'organisation et le
fonctionnement de la circulation routière de la ville de Lubumbashi, et
surtout cette période est caractérisée par des
embouteillages incessant, des veillées nocturnes de la population
lushoise qui tente de lutter contre les criminels ou bandits à mains
armés et véhiculés qui troublent l'ordre social
compromettant à la tranquillité publique de la population
lushoise.
IX. SUBDIVISION DU TRAVAIL
À l'exception de l'introduction générale et
de la conclusion générale, notre travail est subdivisé en
deux grandes parties à savoir : une partie dite théorique et
une partie dite pratique.
· La partie théorique contient deux
grands chapitres ; le premier chapitre portera sur les
généralités et le second lui se résumera sur la
police nationale congolaise, ses polices spéciales et de l'organisation
et du fonctionnement de la police de circulation routière à
Lubumbashi.
· La partie pratique ne contiendra qu'un
seul chapitre qui parlera de l'impact de la police de circulation
routière sur la problématique des accidents et des embouteillages
à Lubumbashi.
II. PARTIE THEORIQUE
X.
CHAPITRE PREMIER: LES GENERALITES
Tout cet ensemble des concepts liés directement à
notre travail : la police de circulation routière, la
tranquillité publique, l'accident et l'embouteillage de la route etc.
Comme l'exige l'élaboration d'un travail scientifique,
dans ce chapitre il convient d'aborder tous ces concepts clés afin de
les décortiqués pour fixer le lecteur à comprendre le
langage qu'exprime cet ouvrage pour une bonne compréhension.
Cet ainsi que ce chapitre contient deux sections à
savoir :
1) Définition de concepts de base ;
2) Définition de concepts connexes
I.1.
DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE
I.1.1
LA POLICE DE CIRCULATION ROUTIERE
Pour définir ce concept, il est souhaitable de
définir tout d'abord le mot qui le compose à fin de pouvoir
appréhender t'en soit peut la variété de ce concept.
1. POLICE
1. Définition
Le terme « police » désigne de manière
générale l'activité consistant à assurer la
sécurité des personnes, des biens et à maintenir l'ordre
public en faisant appliquer la loi.
Pour ce faire, le gouvernement met en place diverses
stratégies de prévention de la criminalité et de
renforcement des comportements sécuritaires à fin de
répondre ou d'assurer la sécurité des citoyens et la
protection de leurs propriétés13(*).
Il faut entendre par ces termes les règles et les normes
formelles d'un code établi dans un pays. Ainsi, toute organisation
policière agissant au sein d'un espace déterminé demande
à être analyser selon trois caractéristiques majeures :
1. Selon l'histoire politique du cadre national centralisé
ou décentralisé au sein de laquelle elle s'enracine;
2. En tant qu'institution soumise aux multiples contrôles
d'autres instances (politiques, judiciaires, citoyennes et pairs);
3. En tant qu'organisation administrative, civile ou militaire
qui accomplit différents mandats ou missions selon des modalités
d'action qui lui sont propres.
De cette dernière caractéristique il est
évident de se rendre compte que la police est une organisation
administrative (elle traite les activités relevant de l'ordre public),
en même tant civile (elle s'occupe des litiges qui naissent entres les
particuliers et les compromettre à la justice) et militaire (elle assure
la sécurité et l'application des lois au sein d'une organisation
militaire). Dans cette optique d'idée la législation congolaise
distingue trois formes de police :
1. la police judiciaire, elle
est purement répressive c'est-à-dire elle vise à
rechercher les infractions contre l'ordre social et leurs auteurs et à
le livrer ces derniers aux instances judiciaire ;
2. la police militaire, elle veille à
l'application de la loi dans les forces militaires, son rôle est de faire
preuve de rigueur et de vigilance afin de contribuer à la
prévention du crime ;
3. la police
administrative, est le procédé de la
prescription (dans ce cas, l'administration règlemente les
activités privés ; l'Etat doit assurer l'ordre public).
Tel est l'un de mode essentiel de l'action administrative, qui
réglemente Les activités des privés tels que la
circulation routière par exemple.
Que l'Etat use pour assurer la paix, la tranquillité
publique et la sureté au sein du territoire national. Que nous allons
décortiquées pour ressortir la place qu'occupe la police dite de
circulation routière.
2. LA POLICE ADMINISTRATIVE
A. Définition
La police administrative n'est rien d'autre que, l'ensemble des
interventions de l'administration tendant à imposer, en vue d'assurer
l`ordre public, des limitations aux libertés des individus. C'est
l'ensemble des pouvoirs dont dispose l'administration pour éviter que
l'ordre public ne soit troublé dans la société14(*).
Deux remarques sont à noter de cette
définition :
· Premièrement le faite qu'il ne faut pas confondre
la forme d'action administrative que constitue la police et l'ensemble des
personnels chargées de cette action que l'on appelle dans le langage
courant la police.
La police règlemente les comportements des privés
et les agents de la police peuvent se trouver également soumis à
ces prescriptions. Par exemple : le code de la route qui est applicable
aussi bien aux véhicules des particuliers qu'à ceux de
l'administration (police)
· Deuxièmement, la police administrative n'est pas la
seule intervention de l'Etat qui entraine des restrictions aux libertés
des individus. Certaines lois peuvent aussi imposer des restrictions. Ainsi la
loi en RDC, exige pour exercer certaines activités, l'obtention d'une
autorisation préalable.
C'est par exemple : le permis de conduire, permis de chasse,
permis de porte arme, etc. ces lois qu'on appelle « lois de la police
et de sûreté » constituent déjà une
limitation des libertés publique.
B.BUT DE LA POLICE ADMINISTRATIVE
Les buts de la police administrative sont regroupés en
deux catégories à savoir : la prévention des
atteintes à l'ordre public et le maintien de l'ordre public.
a) Prévenir les atteintes à l'ordre
public
Une distinction doit être faite à ce niveau entre la
police judiciaire qui est répressive et la police administrative qui est
préventive.
Comme nous l'avons nuancé précédemment, la
police judiciaire intervient lorsqu'une infraction a été
commise ; son rôle est de constater l'infraction, identifier les
auteurs et réunir les preuves afin de permettre l'action des tribunaux
répressifs. Tandis que la police administrative tend à
éviter qu'un trouble ne puisse se produit ou s'aggrave.
b) Maintenir l'ordre public
L'ordre public, tel que le conçoit-le droit
français, c'est l'état social caractérisé par la
paix, la sécurité publique et la sureté. En droit
administratif français, l'ordre public est l'état social
idéal caractérisé par « le bon
ordre », la moralité publique et la dignité de la
personne humaine15(*).
Dont le but de la police administrative est de prévenir
les troubles à l'ordre public qui est l'atteinte significative à
la paix publique, il peut s'agir :
· Du fait d'une personne seule, qui commet des actes ou
tiens des propos déplacées (ivresse publique et manifeste
exhibitionnisme, tapage diurne et tapage nocturne) ;
· D'actes collectifs, comme des manifestations, des
émeutes, des attroupements.
C.LA
DIFFERENCE ENTRE LA POLICE ADMINISTRATIVE ET LES AUTRES POLICES
1. La police administrative et la police
judiciaire
La police administrative se démarque de la police
judiciaire du fait que16(*) :
· Premièrement son contentieux est observé aux
tribunaux judiciaires tandis que celui de la police administrative aux
juridictions administratives;
· Deuxièmement, la police judiciaire est
exclusivement étatique tandis que la police administrative est
exercée selon le cas par Etat, la commune, le territoire etc. et aussi
la police judiciaire est purement répressive et la police administrative
est préventive.
2. La police administrative et la police
militaire
La discipline que les détachements spéciaux de
l'armée (prévôté militaire) sont chargés
d'assure au sein des forces armée forme la « police
militaire ». Cependant la police militaire se distingue de la police
administrative du fait que celle-ci intéresse l'ordre public
général et non la discipline au sein d'un groupe restreint
d'individus.
3. La police administrative
spéciale
La police administrative générale comprend
l'ensemble des activités administratives ayant pour objet le maintien de
l'ordre public sur l'étendue d'un territoire donné quant à
la police administrative spéciale, elle s'applique :
v Soit à une catégorie particulière
d'individus, par exemple : la police des étrangers ;
v Soit à une branche d'activité particuliers, par
exemple : la police sanitaire, la police des bâtiments
menaçant ruine ou des immeubles insalubres, la police de circulation
routière etc.
3. LA CIRCULATION ROUTIERE
Conçue comme étant un déplacement utilisant
les voies de communications routières17(*). En effet c'est un droit reconnu à toutes
personnes ayant les facultés possibles pouvant lui permettre de scionner
sur la voie routière d'un endroit à un autre.
La circulation routière est une voie qui implique
différents acteurs pour ce qui est de notre part, nous posons notre
réflexions beaucoup plus sur la circulation routière des
véhicules automobiles.
Ainsi il existe un recueil organisationnel de textes juridiques
dans le champ du droit routier qui est le code de la route, cependant il est
tenu aux usagers de respecter un certain nombre des règles que nous
avons réunis quelques-unes :
a. L'usager ne doit constituer, un danger ou un obstacle pour la
circulation ( placer une chose sur la chaussée, déposer un tas de
sable en vue de la construction d'un immeuble par exemple, laisser un
véhicule en panne sur la chaussée, causerie, vente, ou achat sur
la chaussée...18(*)
Ainsi, tout conducteur de véhicule à l'arrêt ou en
stationnement est tenu de déplacer le véhicule dès qu'il
en est requis par un agent réglant la circulation, en cas de refus du
conducteur ou s'il est absent, l'argent qualifié réglant la
circulation peut faire déplacer le véhicule aux risques et frais
du conducteur et des personnes civilement responsable.
A l'exception de la police, la gendarmerie, la douane, qui
peuvent néanmoins établir des obstacles sur la chaussée
pour effectuer de contrôle soit entraver la fuite de véhicules de
s'arrêter.
b. L'usager ne doit se permettre, de mettre en charge des
personnes ou de causer des dommages à de propriétés
publiques ou privées (défoncer l'accortement de plain-pied,
rouler dans un chemin de terre après forte pluies en y occasionnant des
dégâts importants, détruire le macadam avec quelque chose
qui traine sur la chaussée19(*).
· De ne pas gêner la circulation ou de la rendre
dangereuse en jetant, en déposant ou en abandonnant sur la route des
objets ou matières ou en créant quelques obstacles sur la route
(jeter une pelure de banane, verser de l'huile ou jeter de l'eau sur la
chaussée...)
· De prendre toutes les mesures en vue d'éviter de
causer des dégâts à la voirie » soit en
modérant son allure ou en allégeant le changement de son
véhicule, soit en empruntant une autre voie.
4. LA POLICE DE CIRCULATION
ROUTIERE
La police de circulation routière est l'ensemble des
mesures d'ordre législatif et réglementaire organisant la
circulation et en fixant les règles et les sanctions en cas de
non-respect20(*). Il a
pour mission d'assurer le bon fonctionnement du trafic routier, de veiller
à la sécurité des usagers et leurs biens et surtout
d'assurer le respect strict du code de la route.
Cet aspect sera beaucoup plus édifié dans le
second chapitre lorsque nous parlerons, de la police nationale congolaise, de
ces unités territoriales et ainsi que de l'organisation et du
fonctionnement de la police de circulation routière à
Lubumbashi.
I.1.2. LA TRANQUILLITE PUBLIQUE
Cette expression étant composée de deux mots, sa
compréhension nécessite préalablement de cerner celle de
la notion de la tranquillité d'une part et celle de la notion publique
d'autre part.
1 LA TRANQUILLITE
1. Définition
Selon le dictionnaire Larousse21(*), c'est l'état de ce qui est sans mouvement,
sans agitation en d'autre terme c'est l'état de quelqu'un sans
inquiétude.
D'après le Robert, la tranquillité est
l'état stable, constant ou modifié régulièrement et
lentement. Elle est conçue comme étant la stabilité morale
(Etat tranquille).
Pour notre part nous définissons ce concept
tranquillité comme étant l'instant ou le moment, qui est
caractérisé par la stabilité ou le bon déroulement
des choses d'une manière pacifique. (Un circuit tranquille)
2. PUBLIQUE
1.
Définition
D'après le dictionnaire Larousse le mot publique
désigne ce qui est commun, à l'usage de tous, accessible à
tous. En de terme plus simple, cela signifie ce qui n'a pas un caractère
privé.
3. TRANQUILLITE PUBLIQUE
A.
Définition
Il est difficile de définir la notion de
tranquillité publique ou de sécurité de manière
normative, la définition suivante est toutefois proposée : la
tranquillité publique qui consiste à préserver le calme
des citoyens, et la sécurité.
Lorsqu'elle est assurée, elles permettent la jouissance
paisible (sans craindre pour la dégradation de son
intégrité physique, de ses biens privés ou celle de
proches)22(*) :
· Des espaces publics (l'immeuble, la rue, les parcs et
jardins...),
· Des biens privés des citoyens (domicile, objets de
consommation, outils de travail...),
· Des droits fondamentaux : liberté d'expression,
d'opinion, de circulation, d'élire ses représentants,
d'entreprendre, égalité de traitement dans l'accès aux
biens, services, emplois (art 1 de la déclaration des droits de l'Homme
et du Citoyen).
Les éléments évoqués dans le
troisième et dernier point sont souvent oubliés, y compris dans
les indicateurs faisant état du niveau de sécurité ou de
tranquillité publique. Ils n'en demeurent pas moins fondamentaux.
B. Les différents acteurs de la
sécurité et de la tranquillité publique
Si les pouvoirs de Police sont quasiment le monopole de l'Etat et
de la mairie, la problématique de la sécurité et de la
tranquillité publique est investie par de nombreux acteurs publics
(collectivités, services publics) ou acteurs privés (entreprises
de sécurité, bailleurs sociaux, associations oeuvrant pour la
médiation dans les espaces publics, associations de prévention de
la délinquance...), avec une variété d'approches qui vont
de la prévention/médiation, en passant par la dissuasion et en
allant jusqu'à la répression. Il s'agit d'approches
complémentaires.
En République démocratique du Congo la mission de
préserver la tranquillité publique est assuré par la
police national congolaise en vertu de l'article 5 du décret-loi n°
002-2002 portant institution, organisation et fonctionnement de la police
nationale congolaise.
SECTION DEUX: DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
Dans cette section il est question, de définir les
concepts qui sont liés d'une manière intrinsèque à
la problématique de notre sujet. Que voici : ACCIDENT ET
EMBOUTEILLAGE
I.2.1
ACCIDENT
1. Définition
Selon WALATAR, un accident arrive lorsqu'il se crée un
déséquilibre entre le potentiel de l'organisme et les exigences
de l'environnement. Ce potentiel peut être insuffisant par rapport
à l'environnement normal ou exceptionnel (accident de la circulation) ou
une situation inhabituelle.23(*)
L'OMS (organisation mondiale de la santé) définit
l'accident comme étant un événement indépendant de
la volonté humaine provoqué par une force extérieure
agissant rapidement et qui se manifeste par un dommage corporel et/ou
mental.
De ce qui précède, il existe trois types des
accidents :
1. Accidents de la vie courante ;
2. Accidents du travail ;
3. Accidents de la circulation.
Pour n'est pas généralisé de sorte à
embellir ce travail des phraséologies, il convient de nous
limités aux accidents de la circulation. Du fait que ce dernier semble
beaucoup plus rattaché d'une manière intrinsèque au
contenu de notre sujet.
2. ACCIDENT DE LA CIRCULATION
ROUTIERE
A. Définition
Autrement appelé l'accident de la route (ou de voie
publique) est un choc qui a lieu sur le réseau routier entre un engins
roulant (automobile, moto, vélo, etc.) et tout autre chose ou personne
et qui engendre des blessures humaines ainsi que des dégâts
matériels, et que ce dégâts soient occasionnés aux
véhicules, à un élément de la route (
chaussée, panneaux, barrière de piétons, etc.) ou un
élément extérieur à celle-ci (bâtiment,
mobilier urbain, cabine de téléphone, arbre)24(*).
Les accidents de la route peuvent aussi c'est définir
ainsi, comme étant des évènements malheureux ou
dommageable survenus sur une route, un chemin ouvert à la circulation et
appartenant au domaine public.
Cet alors que le ministère français de
l'équipement, détermine les circonstances dans lesquels nous
pourrions parler d'un accident de la circulation routière, si ce dernier
est conforme aux caractéristiques ci-après :
Ils doivent survenir, comme le rapportent Vallin et
CHESNAIS25(*)
- Sur la voie publique ;
- Impliquer au moins un véhicule (plus les
animaux) ;
- Provoquer un traumatisme corporel nécessitant un
traitement médical avec ou sans hospitalisation.
A l'absence de l'un de ses éléments il ne convient
pas de parler d'un accident de la route, tels sont les caractéristique
d'un accident de la route. Il en est de même pour la République
démocratique du Congo.
B. Incidence dans le monde
On rapporte lors de l'enquête sur le premier
décès dû à un accident de la circulation en 1896,
dont le coroner aurait déclaré : « cela ne doit
plus se reproduire » ; pourtant, plus tard 1,2 millions de
personnes meurent chaque année sur les routes et l'on recense plus de 50
millions des blessés. Les accidents de la route occupent le
11e rang parmi les causes de décès et 2,1% du taux de
mortalité mondiale pour l'ensemble des groupes d'âges (0-120 ans).
Plus de 3000 personnes meurent chaque jour dans le monde des
suites d'un accident de la circulation, 85% de l'ensemble des
décès et 90% des années de vie corrigées de taux de
capacité physique perdu à la suite d'accidents de la route sont
enregistrés dans des pays à revenu faible ou
intermédiaire. Selon les projections, entre 2000 et 2020, les cas de
décès dus aux accidents de la circulation diminueront d'environ
30% dans les pays à haut revenu ; mais augmenterons notablement
dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Si l'on ne prend
pas des mesures appropriées, les accidents de la circulation devraient
représenter d'ici 2022 la deuxième principale cause mondiale de
maladies et traumatismes après la covid-19.
En 1998 et selon une étude publiées par KRUG
(1999), les accidents de la circulation ont causé la mort d'environ
1170694 personnes dans le monde et sur l'ensemble des décès,
1029037 soit 87,9% se sont produits dans les pays à faible revenus et
12,1% dans les pays à revenu élevé26(*).
Comme le dit François dieu27(*), dans ouvrage que : « la vraie
violence est automobile, et la première sécurité des
citoyens est routier dont l'Etat doit assurer la survie ».
I.2.2
L'EMBOUTEILLAGE
1. Définition
Communément appelé, bouchon en Europe ou congestion
au canada, l'embouteillage est un encombrement de la circulation automobile,
réduisant fortement la vitesse de circulation des
véhicules28(*).
2. Conséquences
En plus de réduire la vitesse de circulation un
embouteillage est une source importante de pollution atmosphérique,
dû à une consommation supplémentaire de carburant.
Ainsi, aux Etats-Unis 8,7 milliards de litres de carburants, soit
20 millions de tonnes de gaz carbonique (ce qui correspond au tiers des
émissions annuelles des voitures particulières en France) sont
rejetés par les automobilistes américains dans les
embouteillages.
Concernant le temps passé dans les embouteillages, les
américains perdraient 47 heures par an dans les bouchons, contre 16
heures en 1982, qu'en dire de la RDC ?
A Kinshasa et à Lubumbashi les embouteillages ont des
effets le plus redoutable, imprévue et inévitable malgré
les différentes méthodes préventives prises par les
autorités politiques et administratives (saut de mouton par exemple,
etc.).
La plupart de ses embouteillages sont à observer pendant
les heures d'activités (6H, 12H, et 18H) ce qui occasionne des retards
des services, des élèves dans des écoles, des retards des
étudiants à l'université, les accidents etc.
Autres conséquences, les retards de livraison. Ces retards
peuvent être dramatiques pour les entreprises, par exemple : les
entreprises utilisant le principe Just in time ; Comme notamment
l'inefficacité des services d'anti-incendie et d'ambulance sont
également à compter parmi les conséquences des
embouteillages de la route, qui crée la lenteur de leurs services qui
devrait être impeccable à fin de répondre aux besoins
sécuritaire de la population.
3. Cause
Les causes d'un embouteillage sont multiples, nous pouvons citer
quelques-unes que voici :
- l'accident, qui entraine la réduction des voies de
circulation pour laisser les équipes d'intervention secourir et retirer
les véhicules immobilisés ;
- Les vacances, à une masse plus importante que la
normale. Mais aussi les matins et la fin d'après-midi où les
personnes rentrent de leurs occupations ou travail cela pourraient
favorisés les embouteillages;
- Un blocage des voies de circulation, (lors d'une grève
par exemple ou d'un entretien ou d'aménagement de la route).
Dans ce chapitre, il a été question de
définir les concepts de base et les concepts connexes pour ainsi
permettre à tous chercheur ou lecteurs de comprendre le langage que nous
voulons transmettre dans notre travail.
Dans le chapitre qui va succéder, nous allons parler de
l'instance de la police national congolaise ainsi que de l'organisation et du
fonctionnement de la PCR dans la ville de Lubumbashi.
XI. CHAPITRE DEUX: LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE
Dans ce chapitre nous allons aborder la police nationale
congolaise, ses missions, sa structure générale d'une
manière brève, ensuite nous allons voir comment sont
organisés les commissariats, ensuite nous parlerons de l'organisation et
du fonctionnement de l'unité spéciale territoriale de la police
de roulage(PCR) à Lubumbashi.
II.1.
APERÇU HISTORIQUE DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE
A l'annexion de l'indépendance, la force publique
instauré par le roi belge changea de nom et devint l'armée
nationale du Congo au lendemain des mutineries du 04 juillet 1960, elle
hérita une double structure de la force publique :
v Des troupes groupées aux forces combattantes ;
v Les troupes de service territorial à assurer le maintien
de l'ordre public.
Apres les émeutes du 04 Janvier 1959, les troupes en
service territorial portant le nom de gendarmerie qui fut créé
par l'ordonnance législative N°08/88 du 11 Mai 1960 sous la
restitution de la tranquillité et l'ordre public.
En 1971 l'armée pris le nom de la forces armées
zaïroises et l'ordonnance loi N°72/031 du 31 Juillet 1972 qui portait
sur l'institution d'une gendarmerie national en République. Suite de la
débaptisassions du pays, qui passa pour le zaïre en lieu et place
de la république du Congo. Apres la gendarmerie nationale, il y a eu
naissance de la garde civile, instituée par l'ordonnance loi N°
84/036 du 28 Août 1984 portant création et organisation de
ladite institution citée ci-haut.
Au lendemain de la délibération du 17 Mai 1997,
notre police fut nommée de nouvelle la police nationale congolaise.
Actuellement la PNC est régie par le décret-loi
N°002/01 de Janvier 200229(*) portant institution, organisation et fonctionnement
de la police sur toute l'étendue de la République
démocratique du Congo.
II.2.
MISSION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE
II.2.1. FONCTIONS
La police nationale congolaise est une force chargée de
veiller à la sécurité et la tranquillité publiques.
Elle assure aussi une surveillance continue constituant le sens
même de sa fonction.
Voici en quelques lignes les fonctions de la police nationale
congolaise :
Ø La protection des personnes et leurs biens ;
Ø Le maintien de l'ordre public en veillant à la
sécurité et à la tranquillité publique.
II.2.2. MISSIONS
La police nationale congolaise revêt un caractère
à la fois préventif et répressif.
Ses missions sont subdivisées en mission ordinaire et
extraordinaire :
1. Missions ordinaires
Ce sont celles s'opérant journalière ou à
une époque déterminée sans que le besoin d'aucune
réquisition de la part des autorités ne se fasse sentir. Comme le
surnomme communément les policiers, « les missions de
routine ». C'est-à-dire les missions qui s'exécutent
quotidiennement.
Par exemple : patrouille, innervation urgente, missions
judiciaires et administratives.
2. Mission extraordinaire ou
spéciales
Ces sont celles s'exécutant au titre de suppléance
d'appui ou de concours de service spécialement institués et qui
exige une réquisition.
A cet effet, dans le cadre de mission spéciale, ces
effectifs de la police nationale congolaise peuvent être
détachés auprès des organismes spécialisés
en la matière.
Ces missions s'exécutent qu'en vertu d'une
réquisition soit en vertu de demandes de secours, elles sont
généralement requises dans les cas suivants :
Ø Notification et mise à exécution des
mandats de justice ;
Ø Garde, escortes et sentinelles d'honneur pour les
autorités qui y ont droit.
La police exécute toutes ces missions en vue d'assurer le
maintien ou le rétablissement de l'ordre public ou encore dans le but de
prêter une main forte à l'autorité requérante.
II.3.
STRUCTURE GENERALE
La police nationale congolaise est placée sous les ordres
d'un inspecteur générale de la police, dans l'exercice de ses
fonctions un Etat-major installé à Kinshasa l'assiste.
Administrativement, la police nationale congolaise dépend
du ministre ayant dans ses attributions les affaires intérieures.
Les unités et services spéciaux installés
dans les provinces sont placés sous l'autorité d'un officier de
police ayant le titre de commissaire provincial de la police.
Composé d'officiers, sous-officiers,
dégradés et des gendarmes, le personnel de la police nationale
est recruté d'après les conditions déterminés par
le ministre de l'intérieur, lequel fixe également son effectif
tant en ce qui concerne les officiers qu'en ce qui concerne le personnel
subalterne.
C'est ainsi dans son sein la police est structurée de la
manière suivante :
II.3.1. COMMISSARIAT GENERAL
Au niveau du commissariat général nous retrouvons
premièrement le commissaire générale et suivis de trois
adjoints qui sont30(*) :
1. Un adjoint chargé de la police administrative ;
2. Un adjoint chargé de la police judiciaire ;
3. Et un adjoint chargé d'appuis et gestion.
Pour assurer la décentralisation par service, il est
disposé dans chacune des provinces une représentation locale de
la police nationale Congolaise.
Le commissariat général exerce la tutelle
administrative au niveau des commissariats provinciaux.
II.3.2. COMMISSARIAT PROVINCIAL
Le commissariat provincial est une structure de commandement des
unités de la police au niveau de chaque province, il dispose d'un
commissaire provinciale de rand de commissaire divisionnaire supérieur
et de trois adjoints chargés respectivement de la police administrative,
judicaire et d'appui et gestion31(*).
Et au niveau de chaque commissariat provincial, il y est
affecté des unités territoriales spécialisées pour
répondre aux besoins de sécurités dans des cadres biens
spécifiés et dans des domaines biens précis
II.3.3. LES UNITES TERRITORIALES ET LOCALES
Les unités territoriales et locales sont implantées
conformément à la subdivision administrative du territoire et
selon les besoins sécuritaires. Ils sont en collaboration avec le
commissaire d'appui et gestion du commissariat provincial.
N.B : concernant ces structures, la police nationale
congolaise utilise encore celles contenues dans le décret
002/fév. 2002 portant fonctionnement et organisation de la police
nationale congolaise peut-être jusqu'à l'expiration du
délais prévus dans les dispositions, transitoires, abrogatoires
et finales de la loi organique N°11/013 du 11/Août/2011. Il en est
de même de plusieurs dispositions organisant de manière plus
détaillée, les unités et sous unités.
Les unités spécialisées de la police
nationale congolaise attendent le décret du 1er ministre,
chef du gouvernement tel que l'a souhaité le législateur, mais en
attendant les deux textes sont utilisés, c'est-à-dire le
décret N°002/fév./2002 aussi.
C'est dans ce décret qui continue à être
utiliser concomitamment avec la loi organique portant organisation et
fonctionnement de la PNC actuelle qu'on trouve la création des
unités spécialisés à caractères
spécifiques comme :
1. La LENI : c'est une force spéciale de la police
nationale chargée d'appuyer les unités territoriales et les FARDC
selon le cas.
2. La Brigade de garde : cette brigade est chargée de
sécuriser les hautes autorités du pays, les personnes dont les
activités méritent une protection spéciale (VIP)
sécurisé les installations publiques.
3. La police de frontières : elle s'occupe de toutes
les frontières de la RDC. Cette unité est nouvellement
créée et est en train d'être implantée
progressivement dans l'ensemble du territoire nationale, elle travaille en
collaboration avec la direction générale de migration et d'autre
services des sécurités affectés dans des
frontières.
4. La police criminelle : elle s'occupe principalement des
crimes (les homicides et viols, les enlèvements et les attentats).
5. La police minière et hydrocarbure : elle est
chargée de veiller à l'application des lois et règlements
relatifs aux hydrocarbures. Notamment, (la recherche et la collecte des
informations sur les fraudes des minerais et hydrocarbures, assurer le
transport des matières et autres substances précieuses dans les
aérogares et sur les axes routiers et veiller au respect des
règlements réglant le séjour et la circulation des
étrangers et des nationaux dans les sites miniers)
6. La police fluviale, lacustre et maritime : elle
désigne toutes les missions de la police sur les cours d'eau. Celle-ci
s'appuie sur des matériels spécifiques tels des embarcations
à moteur hors-bord ou encore du matériel de plongée
sous-marine32(*)
7. La police de circulation routière : elle est
chargée de réguler le trafic routier, de constater et de traiter
tous les cas d'accidents liés à la circulation
routière.
La police de circulation routière se trouve à
cheval entre la police administrative et la police judiciaire. Du fait que,
lorsqu'un agent de la police de circulation routière dirige la
circulation, ou porte secours à une automobile en difficulté, il
agit en qualité de police administrative mais lorsqu'il procède
aux constatations après un accident il fait un acte de police
judiciaire.
Comme il a été énoncé tout au
début, nous allons t'en soit peu donnés la structure
organisationnelle de la police de la route plus précisément son
organisation et son fonctionnement dans la ville de Lubumbashi qui est l'espace
dans lequel nous soumettons notre étude.
II.4
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE DE CIRCULATION ROUTIERE A
LUBUMBASHI
II.4.1 Historique
L'histoire de la police de circulation routière remonte
aux années 50. Vers ces années-là, la colonie belge avait
prévu quelques éléments de la force publique pour veiller
à la circulation routière. La police spéciale de roulage
(PSR) à l'époque commença alors avec une section et un
petit code de la route33(*).
Vers les années 60 les véhicules ont atteint un
certain nombre et le besoin de réorganiser cette unité de police
national se fit sentir on augmente les effectifs en personnel et on mit sur
place un autre code de la route conforme aux normes internationales. Ce code
fut créé par l'ordonnance N°078/078 du 30 Août
197834(*).
Actuellement la police de circulation routière à
Lubumbashi est organisée conformément au décret-loi
N°002/2002 du 26 janvier 2002 et N°01500/INSP PROV/P3 32 du 30
octobre 200235(*). Il
convient de noter que ce service administratif a déjà
changé d'appellation depuis 2006 car jadis elle était
appelée police spéciale de roulage (PSR), ceci se vérifie
par l'arrêté interministérielle N°061/CABMIN
INTESEC/2006 et N°097CAB/MIN/FINANCE/2006 du 13 Juin 2006, portant
fixation de taux des droits et taxes à percevoir à l'initiative
de la police nationale congolaise, plus précisément sur les
amendes transitionnelles pour la PSR (actuelle PCR).
II.4.2 Organisation et fonctionnement de la police de
circulation routière dans la ville de Lubumbashi
La police de circulation routière est annexé aux
services centraux relevant de la Police administrative de la police nationale
Congolaise au niveau central et au niveau de chaque province il y un
état-major qui assure la gestion du service36(*).
La police de circulation routière fonctionne à
l'aide des sous-unités ci-après :
1. Pelletons état-major et service : qui assure
l'administration et l'appui logistique de l'état-major du
Haut-Katanga ;
2. Relève, surveillance et pédestre : les
agents de cette sous-unité circulent à travers toute la ville
afin de faire respecter le code de la route par les usagers. Cette
catégorie est aussi chargée de l'ouverture des itinéraires
en cas de différentes manifestations, marche, accueil de
l'autorité, défilé etc.
3. Escadron moto : celle-ci est une sous-unité
motorisée. Elle est chargée des escortes des personnes
officielles ; le cas du président de la République par
exemple. Elle est beaucoup plus rapprochée de la sous-unité
précédente.
Ces sous-unités précitées sont
installées dans le centre-ville de Lubumbashi sur l'avenue SENDWE,
N°101 en face de la maison communale de Lubumbashi.
En outre, le bataillon de la police de circulation
routière à Lubumbashi compte les compagnies qui sont
disposées de la manière suivante37(*) :
Ø La première s'occupe du centre-ville ;
Ø La seconde s'occupe de la commune RUASHI, de la commune
de KAMPEMBA et de la chaussée KASENGA. Elle est installé à
la RUASHOI et dirigée par un commandant ;
Ø La troisième compagnie s'occupe de la commune
KAMALONDO et de la route MUNANA. Elle est installée à la commune
KAMALONDO et dirigé également par un commandant ;
Ø La quatrième compagnie s'occupe de la commune
KATUBA, commune KENYA, de la route KIPUSHI, et de la route KASUMBALESA, elle
est installée à la commune KATUBA sur l'avenue UPEMBA.
Pour ce qui est du champ d'action de la police de circulation
routière à Lubumbashi, la ville de Lubumbashi se limite sur la
route KIPUSHI au niveau de KILIMA SIMBA, et sur la route KASUMBALESA au niveau
de rail KISANGA.
Au cours de ce chapitre, nous avons abordé l'instance de
la police nationale congolaise, en déterminant les missions auxquels il
est confronté durant l'exercice de ses fonctions et de ses objectifs, de
sécuriser les personnes et leurs biens, nous avons aussi parlés
de ce qui est de sa structure générale ainsi que de ses
unités territoriales spécialisées.
Ensuite nous avons parlé de la police de circulation
routière comme étant l'une des unités
spécialisées de la police nationale congolaise qui assure le
trafic routier. En développant la manière dont elle s'organise et
fonctionne dans la ville de Lubumbashi.
Ceci étant, nous mettons fin à cette partie qui est
était consacrée et bien à la théorie, dont nous
avons définis les concepts liés à notre étude.
Ensuite nous avons démontrés comment une police, qui revête
une double qualité c'est-à-dire répressif et en même
tant préventive dite police de circulation routière, arrive
à gérer le trafic routier de la ville de Lubumbashi à
travers ses interventions dans le circuit routier.
Dans la seconde partie, il sera question de voir l'influence
qu'à la police de circulation routière au regard des accidents et
des embouteillages de la route dans la ville de Lubumbashi, qui regorge une
population importante avec de migration qu'elle subit tout au cours de ces
dernières années. Ce qui fait à grandir son espace
géographique du jour en jour, mais dont certains circuits routiers sont
jusqu'alors en terre pour dire que le gouvernement « ne voit que
là d'où vient le vent (dans le centre-ville) » tandis
que dans des milieux ruraux des gens meurent de mal nutrition à cause
des manques d'infrastructure routier pour avoir accès aux nourritures
des qualités.
En effet, de ce qui en suit, nous proposons de passer sans plus
tardé à la partie suivante de sorte à étancher
notre soif et celle de nos lecteurs, qui est de stabiliser et de
sécuriser la circulation routière.
III. PARTIE PRATIQUE
XII. CHAPITRE TROIS : L'IMPACT DE LA POLICE DE
CIRCULATION ROUTIER DANS LA PROBLEMATIQUE DES ACCIDENT ET EMBOUTEILLAGES DANS
LA VILLE LUBUMBASHI
La police de circulation assure le trafic routier
quotidiennement, cela fait partir de ses missions ordinaires. Dans ce chapitre
nous allons voir les effets tant positifs que négative qu'a la police de
circulation routière sur la gestion de la circulation routière
qui est l'une de problématique des accidents et embouteillages de la
route qui font rage dans la vile de Lubumbashi.
III.1 LA CIRCULATION ROUTIERE A
LUBUMBASHI
L'inégal développement d'un pays peut se lire sur
la carte de son réseau routier, ferroviaire et aérien. Cet alors
si la carte du réseau routier est dense c'est-à-dire le pays est
équipé des infrastructures routiers satisfaisants et si la carte
du réseau routier est lâche ou individualisé,
c'est-à-dire le pays contient des endroits inaccessibles38(*).
La ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du haut-Katanga
est un milieu urbain dont la population est de 2.584.133 habitants pour une
superficie de 747 kilos mètre carré. Constituée de sept
communes (Ruashi, Kenya, Katuba, Kamalondo, Annexe, Kampemba et la commune
Lubumbashi), reliées respectivement par et à travers un circuit
routier lâche, qui sont parmi les routes enregistrant plus des incidents
routiers qui t'en soit peu, déstabilise l'espoir d'une nation
émergente.
En vérité, la ville de Lubumbashi est une ville
dont l'histoire suscite beaucoup des débats importante à
l'édifice de notre pays et y compris sa contribution également
sur le plan économique. Mais sa population souffre et s'oppose dans des
situations qui nécessitent une main mise des autorités
compétentes, pour la consolidation et la tranquillité
nationale.
Avec des atouts miniers, reconnue par sa forte densité du
cuivre, qui fait d'elle un potentiel économique pour la
République démocratique du Congo. En moins d'un siècle la
ville a dépassé le million d'habitants et il y a à noter
que de plus en plus les nombres de la population augmente, les besoins
deviennent multiples par exemple le besoin de transport.
La situation actuelle est telle que soit ces moyens de transport
(routier) sont soit rares, soit absents ou bien insuffisants par rapport au
nombre des passagers. Curieusement, lorsqu'un taxi et un bus se pointent, les
passagers sont obligés de courir et se bousculer pour y accéder.
Ce phénomène est à observer pendant le
début de la journée c'est-à-dire aux environs de 6H
à 8H et au crépuscule jusqu'à la soirée, entre 18H
à 21H, du faite que pendant ce moment, la majorité des personnes
se rendent ou y reviens de leurs occupations et cela rend le flux moue par
manque des véhicules. Fort malheureusement, il arrive de fois que les
conducteurs fixent le prix à leur gré et ne respectent pas le
tarif reconnu par tous. De ce fait, les passagers sont surpris et se voient
parfois obliger de reporter ou de changer leurs programmes, soit font les
pieds, cela est à observer souvent la nuit suite à la carence des
véhicules sur la voie de circulation.
En dépit de, il existe plusieurs textes existentiels qui
régissent le secteur du transport mais, qui ne sont pas malheureusement
respectés par les usagers et qui ne sont pas mis en application par ceux
qui sont sensés le faire. Il y a un laisser-aller ou une faiblesse de
l'autorité de l'Etat. Beaucoup de choses inacceptables se passent dans
le secteur du transport, et certaines mesures et lois en matière ont
été prises, mais souffrent cependant de leur
applicabilité.
III.1.1 PRATIQUES FORMELLES DE
LA CIRCULATION ROUTIERE A LUBUBUMBASHI
La mission de la police de circulation routière se
résume en une réglementation préventive de la circulation
routière en vue d'éviter le trouble de l'ordre public dans ce
secteur.
La police spéciale de roulage congolais entant que
composante de la police nationale et faisant parti de la police administrative
spéciale, ses éléments ont comme tâche principale,
le maintien de l'ordre dans la circulation routière. Dans d'autre terme,
la mission de la PCR consiste à protéger les usagers de la route
en leurs évitant les accidents et les embouteillages de la route. Les
tâches spécifiques qu'accomplissent les agents de la circulation
routière sont :
· Régulariser la circulation routière pour
tous les usagers ;
· Contrôler la détention des documents de
circulation routière par différents usagers ;
· Faire respecter les textes réglementaires
organisant le transport dans la ville.
Dans l'accomplissement pratique de leurs missions, les agents de
la PCR disposent d'un texte réglementaire qui requiert 35 circonstances
sur lesquels une infraction est possible ou valide. C'est qu'on appelle 35
contravention routières définies comme « DEFAUT
DE »39(*) :
1. Permis de conduire ;
2. Carte rose ;
3. Certificat d'assurance ;
4. Taxe spéciale de circulation routière ;
5. Autorisation du transport ;
6. Taxe de voirie ;
7. Vignette ;
8. Contrôle technique ;
9. Plaque d'immatriculation ;
10. Feux de route ;
11. Feux de position ;
12. Feux de croisement ;
13. Feux de stop ;
14. Feux d'éclairage d'immatriculation ;
15. Feux de marche arrière ;
16. Clignoteur arrière ;
17. Clignoteur avant ;
18. Feux rouges arrière ;
19. Ca dioptres ;
20. Avertisseur sonore (KLAXON) ;
21. Miroir rétroviseur ;
22. Pare-brise ;
23. Essuie-glace ;
24. Ceinture de sécurité ;
25. Pneu de réserve ;
26. Triangle ;
27. Echappement ou silencieux ;
28. Excès de vitesse ;
29. Ivresse au volant ;
30. Mauvais croisement ;
31. Refus d'obtempérer ;
32. Mauvais stationnement ;
33. Mauvais dépassement ;
34. Mauvais chargement ;
35. Circulation à gauche.
Ces 35 contraventions routières, constituent une
véritable et un redoutable contrepoids à la disposition des
policiers de circulation routière entant que premier organe de
contrôle de l'efficacité de la circulation routière.
D'autre part elles apparaissent comme un filet très étendu auquel
il est presque impossible d'échapper.
Le respect de ces contraventions octroi la qualité d'un
bon conducteur et c'est à la suite d'une formation que l'on
détermine la qualité d'un bon conducteur modèle. Tout
conducteur est avisé de passer à la formation d'où on lui
délivre ce que nous appelons communément un permisde
conduireplus d'un brevet ou un diplôme de mécanique auto ou
de mécanique générale. Alors celui-ci a le droit de tenir
le volant et de scionner sur l'étendue nationale.
Cette illustration d'un conducteur modèle assimilée
aux contraventions routières permet de saisir la pratique formelle de a
circulation routière. En effet, la réalisation de celle-ci reste
visiblement difficile du fait qu'un bon grand nombre des véhicules de
transport en commun n'est en état de remplir certaines conditions
illustrées ci-haut.
En effet, la pratique formelle de la circulation routière
met en évidence une largesse en faveur des usagers qui est la courtoisie
routière. Cette pratique est observée une fois par an, pendant le
mois de décembre au mois de janvier, et elle est respectée de ce
fait par les policiers de la circulation routière de Lubumbashi car
elle est prévue dans les missions qui leurs sont assignées par
l'Etat dans l'accomplissement de leurs tâches.
La courtoisie routière a pour mission d'éduquer les
usagers de la route en général et les conducteurs de
véhicules de transport en commun en particulier. Pendant cette
période, les policiers de circulation routière se mettent
à éduquer tout en fermant les yeux pour certaines contraventions
routières qui sont moins grave, c'est-à-dire qui ne sacrifient
pas les vies humaines. En dehors de cas d'accidents les autres cas sont
tolérés par les PCR de Lubumbashi.
Ainsi, l'idée fondamentale de la courtoisie n'est pas
seulement d'éduquer les conducteurs mais ils ont aussi le souci de leur
permettre d'avoir un peu d'argent pour régulariser les différents
documents. Mais malgré cette opportunité offerte aux conducteurs
des véhicules, ils ne parviennent pas toujours à se
régulariser de certains documents.
III.1.2 PRATIQUES INFORMELLES
DE LA CIRCULATION ROUTIERE A LUBUMBASHI
A l'instar de toutes les unités de police et de l'ensemble
de l'administration publique en RDC, la PCR fonctionne dans un contexte
caractérisé par l'incapacité de l'État à
prendre en charge de ses services. Cette situation ne date bien
évidemment pas d'aujourd'hui. Selon la plupart des agents et officiers
qui ont évolué au sein de cette unité, anciennement
appelée « brigade routière », il faut remonter à
la première décennie du régime de Joseph Mobutu (de 1965
à 1975) pour retrouver les traces d'un gouvernement en mesure de
répondre à leurs attentes : « À cette époque,
on considérait la solde comme l'argent que l'État mettait
à la disposition du gendarme, qu'on appelle maintenant
«policier», après avoir pris en charge toutes les
dépenses liées à sa survie».
En effet, la profonde crise socio-économique que
traversait déjà le pays, après une période de
relatif dynamisme économique, l'économie de la RDC a subi une
sévère dépression entre le milieu des années 1980
et le milieu des années 2000, liée aux guerres civiles qui ont
ravagé le pays. Avec une croissance économique de 8,2 % en 2008
et de 2,7 % en 2009, la RDC a ensuite été l'un des pays d'Afrique
les plus touchés par la crise de 2008-200940(*).
Entre 2010 et 2015, le pays a connu une croissance moyenne de 7,9
% avec un pic de 9,2 % en 2014 et une inflation largement
maîtrisée. Avec la chute du prix des matières
premières et la crise politique en 2016, le taux de croissance
n'était plus que de 2,4 % avant de remonter à 3,4 % en 2017 et la
montée soudaine du taux de dollars américains qui en 2017, 1
dollar américain était équivalent à 1720 francs
congolais et qu'aujourd'hui 1USD vaut 2010 francs congolais.
L'État congolais fortement affaibli par des crises
successives s'est ainsi retrouvé dans l'incapacité d'honorer ses
engagements à l'égard de ses propres agents, lesquels doivent se
débrouiller non seulement pour survivre, mais
aussi pour trouver les moyens d'assurer un minimum de services publics.
Suite à cette défaillance, la PCR se voit livrer
à une petite corruption pour subvenir à leurs besoins tant
logistique que du personnel. En complicité avec leurs commandants, les
agents de la police ont ainsi développé à grande
échelle une économie informelle bien organisée. Aux
maigres salaires de l'État viennent s'ajouter d'importantes sources
informelles de revenus bien classifiées selon les
bénéficiaires.
À partir des états-majors de la PCR, les colonels
commandant de cette unité imposent des « rapports » aux
commandants subalternes. Ce terme n'a rien à voir avec un compte rendu
administratif au sens classique. Il s'agit plutôt des
rétrocessions informelles hebdomadaires et ascendantes.
Il faut alors tout faire pour satisfaire la hiérarchie,
laquelle donne d'ailleurs libre cours à ces commandants subalternes pour
imposer également des « rapports » en nature aux «
roulages». En effet, chaque jour, les policiers qui sont sur la voie
publique ont une quantité bien déterminée de
véhicules à arrêter et à acheminer au bureau de la
PCR de manière à permettre aux majors, capitaines et lieutenants
d'avoir une trésorerie aisée.
Comme l'affirme cet entretien réalisé par Albert
MALUKISA avec un capitaine de la PCR qui estime, « En tant que
commandant de cette section, j'ai trois carrefours que je contrôle.
Chaque jour, c'est douze agents qui sont sur le terrain, et chacun d'eux doit
me ramener deux véhicules. J'ai deux OPJ au bureau qui perçoivent
l'argent par rapport aux tarifs que je leur ai communiqués. Au minimum,
c'est 20 000 FC (10 USD) que je demande par véhicule»41(*).
Pour inciter les agents à respecter cette norme pratique,
les commandants font appel à leur pouvoir discrétionnaire
d'affectation. Un policier défaillant perd sa place au carrefour pour se
retrouver au bureau de la PCR, où sa survie est tout simplement
compromise du fait qu'il est privé de tout contact avec les usagers.
Pour cette raison, la priorité des priorités, pour tous les
policiers, consiste à acheminer au bureau le nombre de véhicules
attendus par les commandants. Dès que cette obligation est remplie, les
agents peuvent calmement travailler pour leurs propres comptes en misant
notamment sur des sources de revenu qui découlent d'un processus
d'instrumentalisation de la redevabilité à l'égard de sa
hiérarchie : les taxes des commandants étant plus
élevées que les leurs, il faut brandir la menace de conduire
l'usager au bureau pour trouver un bon compromis avec lui.
Dans cette pratique informelle les chauffeurs des taxis-Bus ont
également leurs rôles a joué et ce dernier, Les chauffeurs
de transport en commun sont tenus de verser quotidiennement et par nombre des
tours effectuer un montant bien déterminé (de 500 à 1000
FC) aux agents de la PCR pour ne pas faire l'objet d'une interpellation.
À Lubumbashi, c'est toujours le terme « rapport » qui est
utilisé pour désigner cette pratique, mais à Kinshasa, on
parle de mboteyalikasu, expression qui se traduit littéralement par
« poignée de main accompagnée d'une noix de cola ».
Pour certains grands consommateurs de bière, ils se partagent cette noix
qui aurait, selon le commun des mortels, la propriété
d'atténuer les effets de l'alcool. En d'autres termes, c'est par ce
geste que les chauffeurs neutralisent les agents de la PCR en remplaçant
la noix de cola par le billet de banque. Aussi, les autres catégories
d'automobilistes font des contributions volontaires sporadiques.
À l'occasion du lancement de la campagne de civisme sur la
route du 7 avril 2013, l'ancien ministre des Transports, Justin KALUMBA, avait
comparé le fonctionnement de la PCR à une société
commerciale. Selon lui, « les commandants PCR sont des directeurs
généraux qui fixent à leur guise le taux des amendes, les
OPJ verbalisant font office de gérants et les agents
déployés sur le terrain, des agents commerciaux, dont la mission
et l'efficacité s'apprécient en fonction du butin à
ramener etc. Les usagers de la route se retrouvent ainsi transformés en
«vaches à lait» à traire absolument, et ce,
jusqu'à la dernière goutte»42(*).
Comme il en est récemment, Le gouverneur de la province du
Haut-Katanga, Jacques KYABULA KATWE a ordonné l'arrestation de 3
policiers de circulation routière surpris en train de tracasser une dame
à Lubumbashi.
Une dame en possession de tous ses documents de bord a
été interceptée par 3 agents de la Police de Circulation
Routière en plein centre-ville.
Tracassée par ces 3 éléments de
régulation routière, la dame va s'en sortir de justesse
grâce à l'intervention du gouverneur Jacques KYABULA qui
était passé par là.
Après s'être enquérir de la situation,
l'exécutif provincial a ordonné l'arrestation de ces 3
policiers43(*).
De tout point de vue, il ne fait aucun doute que le point fort de
l'usager constitue le point faible de l'agent de l'ordre et vice versa. Le
premier a l'argent, mais il ne trouve aucun intérêt à se
mettre en règle ; le second dispose du pouvoir de répression,
mais l'argent lui fait défaut. D'où la nécessité de
« coopérer », de trouver des arrangements particuliers. Cela
apparaît clairement dans certaines expressions que les automobilistes
utilisent de temps à autre pour traduire la perception qu'ils ont des
agents de la PCR. À Lubumbashi, tukoba bibi na
babwana 44(*)signifie que « les deux acteurs sont unis comme
époux et épouse ». De la même manière,
c'est-à-dire « les deux parties sont liées par une relation
de «mariage» ». En cas d'interpellation, il est courant
d'entendre de part et d'autre l'invocation de certaines autres expressions
telles que boma moto et solola bien, ce qui se traduit littéralement par
« éteindre le feu » et « engager une bonne discussion
», devant déboucher sur un compromis financier satisfaisant pour
toutes les parties. En d'autres termes, il faut bien négocier. Ceci
constitue toute une norme pratique en Afrique subsaharienne dans les relations
entre les agents de l'État et les usagers.
La conduite à tenir et les termes de
référence sont bien connus des parties prenantes tenues
d'observer la règle d'or de la modération, les tracasseries et la
corruption ont un seuil de tolérance dont le non-respect entraîne
la rupture des ententes entre policiers et conducteurs.
III.2. CAS CONCRETS DES
ACCIDENTS DE LA ROUTE A LUBUMBASHI
v Un accident de circulation routière s'est produit dans
la soirée du vendredi 4 juin 2019 au quartier Golf Faustin dans la
commune Annexe à Lubumbashi, chef-lieu de la province du
Haut-Katanga45(*).
Deux véhicules sont entrés en collision, l'un de
marque Surf qui provenait du Centre-Ville de Lubumbashi en direction le
quartier Golf MUNUA, avec à son bord quelques passagers a fini sa course
dans un autre véhicule de marque Remorque poids lourd chargé,
provenant de KASUMBALESA, causant ainsi plusieurs décès dont 7
hommes et 1 femmes rapportent les témoins sur place.
«Il y a environ 8 personnes qui sont mortes, une autre
personne est en état critique. Le chauffeur du véhicule poids
lourd a perdu le contrôle, a percuté le véhicule Surf pour
finir sa course dans un Restaurant», a déclaré un
témoin. En croire plusieurs sources concordantes, les corps des victimes
ont été acheminés à la morgue de l'hôpital
Général SENDWE.
Aucun bilan officiel n'a été donné par les
autorités de Lubumbashi.
v Deux accidents de circulation produits dans la ville de
Lubumbashi dont selon des témoins, dans les deux cas, les conducteurs et
les agents de la police de circulation routière se disputaient le volant
avant l'accident.
Le dernier accident est survenu jeudi 14 janvier 2021 dans la
commune Kampemba à Lubumbashi. Des sources locales rapportent qu'un
minibus de transport en commun dont le chauffeur se disputait le volant avec un
agent de roulage a percuté quatre véhicules et a fini sa course
dans une alimentation. L'accident a fait plusieurs blessés.
Deux jours plus tôt, un autre accident s'est produit dans
le tunnel menant vers la commune de Kampemba. La voiture dont le conducteur et
l'agent de roulage se disputaient le volant a percuté un autre
véhicule qui venait en sens inverse.
Des témoins rapportent que les deux véhicules ont
été endommagés.
Neuf personnes sont mortes et sept autres gravement
blessées dans deux accidents de circulation qui se sont produits.
III.3. AVIS DU PUBLIC ROUTIER
AU REGARD DES INTERVATIONS POLICIERES SUR LE CIRCUIT ROUTIER DE LA VILLE DE
LUBUMBASHI
Comme tout chercheur examinant les services administratifs par
l'observation sur terrain, nous avons connu des petits problèmes
d'accès aux données. Mais, malgré cette opacité de
l'administration, nous sommes parvenus à donner une certaine
satisfaction à la problématique assignée de notre travail
d'une manière ou d'une autre.
Pour y parvenir, nous avons interrogés trois groupes
d'acteurs qui sont : les policiers de circulation routière, les
conducteurs des véhicules et autres usagers de la route (motard,
piétons etc.).
La question qui aporté l'objet de notre interview est
structurée de la manière suivante :
· Quelles sont les causes principales des accidents et des
embouteillages à Lubumbashi ?
Cette démarche a été conduit par un
technique spécifique que nous avons intégrée, à fin
de mesure la qualité des données récoltées pendant
notre interview. Dont il s'agit de l'échantillonnage non probabiliste au
jugé, qui consiste à prélever l'échantillon en se
fondant sur certains jugements au sujet de l'ensemble de la population
examinée46(*).
Cet alors, au cours de cet interview nous avons pu contacter Dix
conducteurs de véhicules privés et Dix conducteurs des
véhicules de transport en commun, Dix policiers de service de PCR et Dix
autres usagers (Cinq motards et Cinq piétons), ensuite nous avons
relevés l'hypothèse qui sous-tend chacune des catégories,
de sorte à sélectionner et ressortir les éléments
qui sont caractéristique de chacune de groupe précité.
Chaque catégorie est représentée par les
avis globaux de son échantillon.
QUESTION N°1 : QUELLES SONT LES CAUSES PRINCIPALES DES
ACCIDENTS ET DES EMBOUTEILLAGES A LUBUMBASHI ?
III.3.1 Conducteurs des
véhicules
D'une part Pour cette catégorie du public routier, les
accidents et les embouteillages dans la ville de Lubumbashi seraient
fréquent du faite que les policiers routiers n'arrivent pas à
bien gérer la circulation routière convenablement. Par
conséquent soit la répétition des accidents de même
nature, soit les embouteillages à répétition à des
mêmes endroits. Et aussi par ce que certain conducteur n'arrive pas
à respecter le code préliminaire de la route soit par ignorance
ou par négligence.D'autre part, La problématique des accidents et
des embouteillages est liée au grand nombre des véhicules dans la
ville de Lubumbashi qui a augmenté ces cinq dernières
années et aussi du fait que la majorité des conducteurs des
véhicules n'ont pas de diplôme ou certificat de l'école de
formation automobile et se lance par ignorance sur la voirie routière,
de l'autre côté certains policiers non pas suivis une formation
spécialisée en circulation routière et ne savent pas quoi
faire sur leurs champs d'action.
Pour certains conducteurs, les accidents et les embouteillages
seraient fréquent suite à l'insuffisance des autoroutes, le
circuit routier de la ville de Lubumbashi comporte peut d'infrastructure et
réunis cependant des personnes ses dirigeants dans des endroits
différents à utiliser les mêmes routes, qui en majeur
parties sont en mauvais état soit en réhabilitation.
Somme toute, les tracasseries policières seraient aussi
à la base des accidents pour le conducteurs des transports en
commun comme l'affirme un conducteur, « le PCR quand ils nous
voient, ils voient l'argent, quand on ne donne pas ils nous créent
d'infractions pour nous arrêter », certes quand ils ne sont pas
en règle ils se voient leurs échappés en conduisant
à vive allure qui est l'une de cause susceptible de créer un
accident.
III.3.2 Policiers de
circulation routière
Les accidents et les embouteillages à Lubumbashi sont
inévitables comme l'affirme un policier de PCR, du fait que les
conducteurs des véhicules sont têtus. Et ne veulent pas se mettre
en règles avec diffèrent taxes de l'Etat.Ils sont
spécialistes de la pratique « kimbirikité »
c'est-à-dire qu'ils ne stationnent pas dans les parkings, ils font leur
travail suivant leur orientation individuelle, cet alors vous allez constater
des bouchons par ici, par-là causé par des chauffeurs
inconscients qui ne savent même pas le code de la route. Dont certains
conducteurs se voient lancés à la piraterie comme le fait souvent
le chauffeur des taxis-Bus, obtenir sa carte de permis de conduire par de voie
illicite, ce qui met en péril la vie des citoyens qui se livrent dans
cette démarche et la vie de leurs clients. En effet la circulation
routière exige le respect de la poursuite d'un cursus normal attestant
l'obtention d'un certificat de conducteur.
III.3.3 Autres usagers de la
route
Pour ce qui est des usagers de la route en
général, les accidents et les embouteillages de la route sont
causés premièrement par l'incapacité de l'Etat à
subvenir aux besoins tant logistiques que du personnel de la PCR, suite
à cela les missions de la PCR se voient affaiblis par des corruptions
inhérentes à leurs survies et qui influence l'inflation de
mortalité due aux accidents.
Les motards eux estiment que, l'Etat ne s'implique pas trop
à leurs survies cependant il existe un laissé-allé et ils
se voient comme un acteur négligé du circuit routier, de ce fait
il est difficile de reconnaitre un motard qualifié dans la mesure
où ils ne sont pas contrôlés et ne sont pas avisés
au danger qu'il court cependant la moto est devenue l'une de cause d'handicap
et des décès humains à Lubumbashi.
Certains piétons mettent en évidence les
circonstances selon lesquels, la plupart des chauffeurs de Bus (Hiace) sont
ivres au volant, conduisent à une vitesse meurtrière et certains
non pas le sens du civisme. Cet ainsi ils ne savent pas respecter certains
normes (comme des panneaux sécuritaires de la route, le feu rouge...) et
suite au sens incivique que son animés certains chauffeurs les accidents
de la routes sont fréquent.
Pour le cas des embouteillages la police de circulation
routière en tirent profit dans la mesure où, cela leurs
facilitent à saisir des véhicules qui sont pas en ordres avec
certains règles ou taxes, « au lieu de régler la
situation et ils ne font qu'empiré les choses ». D'autres part
les embouteillages sont observable parce que le nombre des robots roulages qui
sont insuffisant par rapport à la demande urbaine.
III.3.4 Commentaire
La variabilité des causes des accidents et des
embouteillages dans la ville de Lubumbashi se justifie par la mégestion
des acteurs qui interagissent dans le circuit routier, cet alors la police de
circulation routière défaillant de ses obligations et de ses
missions qui est de sécuriser et de contrôle la circulation
routière met en exergue les cas des accidents et des embouteillages.
D'autre part, les conducteurs des véhicules qui sont
à la fois inconscient du risque que présente le circuit routier,
et se livre à des pratiques informelle suite à ses actions
illicites les nombres des accidents et des embouteillages dans la ville de
Lubumbashi s'accroit du jour en jour.
Ainsi d'autres facteurs comme l'ingérence de l'Etat dans
ces domaines laisse à croire que, en RDC l'Etat s'intéresse
à un secteur que si l'urgence se présente et ne se content pas de
prévoir, à fin de tempérer certain méfaits
inéluctable comme les accidents et les embouteillages qui suscite un
apport de la puissance publique.
Ceci étant, durant le cours de ce chapitre nous avons
passé un aperçu de la circulation routière à
Lubumbashi. De ce fait il a été évoqué les
pratiques formelles et informelle qui sont observés dans nos routes
à Lubumbashi, qui en découlent de ces pratiques informelles
certains cas d'accidents que nous avons illustré tout le long de ce
chapitre ainsi, nous avons ému le compte rendu de notre interview qui a
était réalisé dans le but de pouvoir ressortir les
facteurs liés à la problématique des accidents.
Dans le cours de ce travail, le moment est venu de passer sans
éternuement aucun à la conclusion de cette présente
étude qui caractérise notre recherche scientifique.
XIII. CONCLUSION GENERALE
XIV. BIBLIOGRAPHIE
Table des
matières
INTRODUCTION GENERALE
1
I. PRESENTATION DU SUJET
1
II. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
II.1 Intérêt personnel
3
II.2 Intérêt social
4
II.3 Intérêt scientifique
4
III. ETAT DE LA QUESTION
4
IV. PROBLEMATIQUE
10
V. HYPOTHESE
11
VI. METHODES ET TECHNIQUES
12
1. Méthodes
12
2. Technique
13
VII. DELIMITATION DU SUJET
13
1. Délimitation spatiale
14
2. Délimitation temporelle
14
VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
14
II. PARTIE THEORIQUE
15
CHAPITRE PREMIER: LES GENERALITES
15
I.1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE
15
I.1.1 LA POLICE DE CIRCULATION ROUTIERE
15
I.1.2. LA TRANQUILLITE PUBLIQUE
21
SECTION DEUX: DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
23
I.2.1 ACCIDENT
23
I.2.2 L'EMBOUTEILLAGE
25
CHAPITRE DEUX: LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE
28
II.1. APERÇU HISTORIQUE DE LA POLICE
NATIONALE CONGOLAISE
28
II.2. MISSION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE
NATIONALE CONGOLAISE
29
II.2.1. FONCTIONS
29
II.2.2. MISSIONS
29
1. Missions ordinaires
29
2. Mission extraordinaire ou spéciales
30
II.3. STRUCTURE GENERALE
30
II.3.1. COMMISSARIAT GENERAL
31
II.3.2. COMMISSARIAT PROVINCIAL
31
II.3.3. LES UNITES TERRITORIALES ET LOCALES
31
II.4 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA POLICE DE
CIRCULATION ROUTIERE A LUBUMBASHI
33
II.4.1 Historique
33
II.4.2 Organisation et fonctionnement de la police
de circulation routière dans la ville de Lubumbashi
34
III. PARTIE PRATIQUE
37
CHAPITRE TROIS : L'IMPACT DE LA POLICE DE
CIRCULATION ROUTIER DANS LA PROBLEMATIQUE DES ACCIDENT ET EMBOUTEILLAGES DANS
LA VILLE LUBUMBASHI
37
III.1 LA CIRCULATION ROUTIERE A LUBUMBASHI
37
III.1.1 PRATIQUES FORMELLES DE LA CIRCULATION
ROUTIERE A LUBUBUMBASHI
38
III.1.2 PRATIQUES INFORMELLES DE LA CIRCULATION
ROUTIERE A LUBUMBASHI
41
III.2. CAS CONCRETS DES ACCIDENTS DE LA ROUTE A
LUBUMBASHI
46
III.3. AVIS DU PUBLIC ROUTIER AU REGARD DES
INTERVATIONS POLICIERES SUR LE CIRCUIT ROUTIER DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
47
III.3.1 Conducteurs des véhicules
48
III.3.2 Policiers de circulation routière
49
III.3.3 Autres usagers de la route
49
III.3.4 Commentaire
50
CONCLUSION GENERALE
52
BIBLIOGRAPHIE
54
Table des matières
57
* 1 M.SMALL ET J.RUNJI, La
gestion de la sécurité routière en Afrique, SSQTP
Programme de politique de transport en Afrique, document du travail n.101,
p1.
* 2 Facteurs associés
aux accidents de la route dans la ville de Lubumbashi, santé
publique, 2014/6.
* 3 MBAYA KABAMBA, cours de
sciences administratives, UNILU, G1SPA 2019-2020.
* 4 Karl Marx et de Friedrich
Engels, cité par Vyaney AN'KORO, conscience katangaise face au
paradoxe du sous-développement dans la province, essai de
décryptages des mythes et des réalités actuels au
Katanga, D.E.A, UNILU, 2009-2010, p8.
* 5 MUKEKWA MALUNDA,
Infrastructures routières et cohésion provinciale; regard sur
l'ancien province du Katanga, mémoir SPA, UNILU, 2015.
* 6 MUTETE SAPATOA Alice,
transport urbain et ses conséquences sur la sécurité
routière et la santé dans une ville africaine : cas de la
ville de Lubumbashi, mémoir, L2 SPA/UNILU, 2012.
* 7 François dieu,
police de la route et gendarmerie, paris, Ed. Le harmattan, 2005.
* 8 R. MUTOMBO KITWA,
L'efficacité de la police spéciale de roulage face à
l'augmentation du nombre des véhicules à Lubumbashi, UNILU,
Mémoire en SPA, 2005-2006.
* 9 Héritier SAMBA
KAJIKU, Problématique des accidents de circulation routière
dans la ville de Lubumbashi, Mémoire en psychologie, 2006-2007.
* 10 F.KITABA KYAGHOANYS,
Cours de méthodes et recherche en sciences sociales, G2 SPA,
UNILU, 2014-2015.
* 11 F.KITABA KYAGHOANYS,
Op.cit., p7
* 12 ASSANI MPOYO, cours
d'introduction à la recherche scientifique, G2 droit, UNIKIN,
2006-2007.
*
13Franco-Pol guide : la police de proximité,
École nationale de police du Québec, (c) FRANCOPOL,
Montréal, décembre 2015.
* 14 MBAYA KABAMBA, cours de
droit administratif, UNILU/FACSCSPA/SPA/2018-2019.
* 15 Terminologie juridique
offline, version 1.0.26, Android.
* 16 MBAYA KABAMBA,
OP.CIT, P48-49.
* 17 Ecole de formation des
conducteurs de véhicules, SNCC.
* 18 Ecole de formation des
conducteurs de véhicule, SNCC
* 19 IDEM.
* 20 SITE WEB, la
sécurité routière-az.fr, le 08/08/2021 à
23H45'.
* 21 LAROUSSE, dictionnaire
français.
* 22 La Master class
citoyenne : séance tranquillité publique / prévention
de la délinquance / sécurité.
* 23 SICARD A., La route
meurtrière, Med d'Afrique, 1978/p. 25.
* 24 ENCYCLOPEDIE LIBRE,
Wikipédia.
* 25 Vallin M. et Chesnais,
législation routière, code de procédure pénale
France, 1967.
* 26 KRUG E., Ed 1999, Injury a
leading cause of the global brude of disease : world health organization,
violence and injury prevention, geneva.
* 27 François dieu,
OP.CIT.
* 28
www.techno-science.net,
Embouteillage : définitions et explication, le 14 août
2021
* 29 Décret-loi
N°002/01 Du 01 janvier 2002.
* 30 Stage effectué
à la police national congolaise à Lubumbashi, 2020-2021.
* 31 MBAYA KABAMBA,
OP.CIT.
* 32 La brigade fluviale de
la police nationale 2020, sur national.net (consulté le 25 juillet
2020)
* 33 MUTOMBO KITWA, OP
CIT, P23, 24.
* 34 Nouveau code de la route,
Loi n° 78/022 du 30 août 1978 portant Nouveau Code de la route
* 35 MUTOMBO KITWA,
OP.CIT, P28
* 36Anne marie
NSAKA-KABUNDA, La réforme de la police nationale congolaise et la
contribution des partenaires internationaux, 2017.
* 37 Idem.
* 38 Prof. ASUMANI,
Aménagement du territoire, G3 SPA/FSSPA/UNILU, 2020-2021.
* 39 N. LUPITSHI WA NUMBI,
Les pratiques non réglementaires dans les réseaux automobiles
des transports en communs de Lubumbashi, UNILU, mémoire DEA, Ecole
de criminologie, Août 2006.
* 40 Abcdefghijkmnlop et
Colette BRAECKMAN, le Congo et ses amis chinois, le Monde diplomatique,
septembre 2009.
* 41 Albert MALUKISA NKUKU,
Entretien du 7 août 2018 avec un capitaine de la PCR Kinshasa.
* 42 Ministère des
Transports et Voies de communication, campagne de civisme sur la route : dix
fléaux à éviter par la Police de circulation
routière. Discours tenu le 7 avril 2013 à Kinshasa.
* 43 HAUT-KATANGA : 3
policiers de circulation routière arrêtés pour tracasseries
à Lubumbashi, 7sur7.CD.
* 44 Entretien du 04 mars 2020
avec un taximan, place de la Poste, Lubumbashi.
* 45 Jean-Robert
Djema/L'INTERVIEW.CD.
* 46 STAN, Méthode
d'échantillonnage,
stancan.gc.ca/edu/power-pouvoir/ch13/5214895-fra.htm.
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