2- Fuite des valeurs intellectuelles du pays
Selon les écrits du journal le national, 85 000
haïtiens auraient quitté Haïti entre 2014 et 2016,
période où le flux migratoire a été le plus
accéléré. Le Brésil, en première position, a
reçu 67 000 migrants haïtiens. Le Chili, quant à lui, a
accueilli 18 000 migrants tandis que l'Argentine arrive au plus bas de
l'échelle avec un nombre de 1 200. Ces chiffres sont tirés d'un
rapport de l'OIM. Ces migrants sont majoritairement des jeunes qui ont
bouclé leurs études classiques et/ou universitaires qui ne voient
pas leur avenir dans le pays et qui partent pour trouver une vie meilleure. Ils
ont été pour la plupart des professionnels en situation de
chômage déguisé, c'est-à-dire ce qu'ils
perçoivent comme salaire ne leur permettent pas de survenir a leurs
besoins. Ils laissent le pays avec l'espoir de trouver un mieux être
ailleurs.
De nos jours, un seul refrain sur les lèvres des jeunes
haïtiens « quand est ce que viendra le moment où je dois
quitter ce maudit pays, rien n'a changé, rien ne change et rien ne
changera ». Cette catégorie n'a aucune assurance concernant leur
devenir, puisque les autorités étatiques s'en moquent, elles ne
manifestent aucun intérêt de manière a ce que ces jeunes
puissent se sentir protégés afin de pouvoir rester au service du
pays car ils ont pour la plupart été formés aux frais de
l'état haïtien. Le départ de tous ces jeunes hommes et
femmes du pays constitue un coup dur pour le développement du pays,
parce que ce pays a besoin de la contribution de tous ses fils pour sortir de
sa situation misérable.
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