MANAGEMENT DE LA TRANSFORMATION DIGITALE
FINTECH
|
THÈME
Les déterminants de l'adoption des
services
financiers digitaux (SFD) bancaires par
le
consommateur :
Cas du Burkina Faso
|
|
Sous la direction du
Dr. André ONANA,
Certified Expert in Digital Finance, Frankfurt School of
Finance and Management ; Enseignant chercheur à l'ESMT; Chef du
département ESMT Management
|
Présenté et soutenu par Reine
Raïssa Salimata BLEGNE
|
Promotion 2018 - 2020 Octobre 2020
Dedicace
DEDICACE
Je dédie le présent mémoire à mes
chers parents Sema BLEGNE et Denise TUINA ainsi qu'à mes quatre
frères et soeur Hyacinthe, Henry-Joël, Ramièl et Elohika
BLEGNE pour le soutien indéfectible qu'ils m'ont apporté tout au
long de ma formation ;
A mon mentor Mr Issaka KARGOUGOU qui est toujours resté
disponible et ouvert à mes préoccupations.
A mes camarades pour leur disponibilité et leur
soutien.
Puisse le seigneur récompenser à juste titre vos
efforts !
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Remerciments
REMERCIEMENTS
Nous ne saurons commencer la présentation de notre
présent rapport sans remercier le seigneur tout puissant pour la
grâce accordée tout au long de la rédaction de ce rapport.
Nous tenons également à adresser nos sincères
remerciements à tous ceux qui ont contribués d'une manière
ou d'une autre à l'élaboration de ce présent rapport. Nous
pensons notamment à :
· A notre encadreur, Dr André
ONANA Certified Expert in Digital Finance, Frankfurt School of Finance
and Management ; Enseignant chercheur à l'ESMT ; Chef du
département ESMT Management ;
· A l'ensemble du corps professoral ;
· A l'ensemble de nos camarades de classe en master
professionnel en mangement de la transformation digitale.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Sommaire
SOMMAIRE
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SOMMAIRE iii
SIGLES ET ABReVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
INTRODUCTION GENERALE viii
Premiére PARTIE : CADRE OPERATOIRE
1
Chapitre 1 : Problématique 2
I Section 1 : contexte, problématique et
objectif de recherche 2
II Section 2 : L'environnement bancaire au Burkina
Faso 7
III Section 3 : Choix, intérêt et limite
du sujet 11
Chapitre 2 : Modèle de recherche 14
I Section 1 : Le modèle de recherche/
étude théorique 14
II Section 2 : Revue de littérature
17
III Section 3 : Hypothèses et choix des
variables 21
Chapitre 3 : Approche méthodologique
26
I Section 1 : Justification de notre positionnement
épistémologique 26
II Section 2 : Méthode de collecte des
données 28
III Section 3 : Outils d'analyse et de traitement des
résultats 31
IV Section 4 : Les difficultés et les solutions
35
Deuxieme partie : Résultats, analyse,
suggestions et recommandations 39
Chapitre 4 : Résultats : analyse descriptive et
bivariée 40
I Section 1 : Analyse de la statistique descriptive ou
univariée 40
II Section 2 : Analyse des relations d'association
entre les variables 51
Chapitre 5 : Analyse des résultats et
vérification des hypothèses 58
I Section 1 : Estimation des variables du
modèle 58
II Section 2 : Réestimation du modèle
64
III Section 3 : Vérification des
hypothèses 71
IV Section 4 : Discussion des résultats
72
V Section 5 : Suggestions et Recommandations
74
CONCLUSION GENERALE 76
BIBLIOGRAPHIE I
iii | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Sommaire
TABLE DES MATIERES VI
Annexes IX
Résumé XXVIII
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du
Burkina »
Sigles et abreviations
SIGLES ET ABREVIATIONS
Tableau 1 : liste des sigles et abréviations
SIGLES
|
ABREVIATIONS
|
SFD
|
Services Financiers Digitaux
|
BCEAO
|
Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
|
UEMOA
|
Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine
|
GSMA
|
Global System Mobile Association
|
TBS
|
Taux de bancarisation strict
|
TBE
|
Taux de bancarisation élargi
|
TGUSF
|
Taux global d'utilisation des services
financiers
|
ARTP
|
Autorité de Régulation des
Télécommunications et des Postes
|
TIC
|
Nouvelle Technologies de l'information et de la
communication
|
KYC
|
Know your customer
|
DAB/GAB
|
Distributeur automatique de billets/Guichet automatique de
banque
|
SGBF
|
Société Général Burkina
Faso
|
USSD
|
Unstructured Supplementary Service Data
|
SMS
|
Short Message System
|
M-banking
|
Mobile banking
|
UIT
|
l'Union internationale des
télécommunications
|
OMM/OTM
|
Mobile Money/ Opérateur de téléphonie
mobile
|
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Liste des tableaux
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : liste des sigles et abréviations
V
Tableau 2 : Tableau récapitulatif de variables de
l'étude 23
Tableau 3 : Tableau de cohérence et
d'adéquation entre les instruments de collecte de
l'informations,
les objectifs de recherche, le modèle
théorique, les hypothèses et les méthodes d'analyse
37
Tableau 4 : Connaissance ou information sur le mobile
banking selon le sexe 51
Tableau 5 : Détention de compte bancaire selon le
sexe 51
Tableau 6 : Connaissance en matière de SFD
bancaires selon le sexe 52
Tableau 7 : Niveau de revenu suivant le sexe 53
Tableau 8 : Le niveau de revenue et la catégorie
socioprofessionnelle 53
Tableau 9 : Niveau de revenu selon la
génération 54
Tableau 10 : Le revenu suivant le niveau d'instruction
55
Tableau 11 : Utilisation de compte mobile banking suivant
le niveau de revenu 55
Tableau 12 : utilisation de compte mobile banking suivant
le sexe 56
Tableau 13 : Utilisation de compte mobile banking selon la
génération 56
Tableau 14 : Utilisation de compte mobile banking selon la
catégorie socioprofessionnelle 57
Tableau 15 : Regroupement de certaines variables
58
Tableau 16 : les variables de la régression et les
catégories de référence utilisée 60
Tableau 17 : récapitulatif de la régression
logistique pas à pas 61
Tableau 18 : Résultats de l'estimation du
modèle final 64
Tableau 19 : Liste des 75 établissements de
microfinances XI
Tableau 20 : Répartition des enquêtés
selon la catégorie socioprofessionnelle (après
regroupement)
XXI
Tableau 21 : Répartition des enquêtés
selon le niveau d'instruction XXI
Tableau 22 : Le retard dans les paiements des factures
XXII
Tableau 23 : l'appréciation des parts de besoins de
base assurés par les revenus XXII
Tableau 24 : La degré de satisfaction des
enquêtés de leur situation financière XXII
Tableau 25 : La répartition des
enquêtés suivant leur niveau de revenu des enquêteurs
XXIII
Tableau 26 : La répartition des
enquêtés suivant le groupe d'âge XXIII
Tableau 27 : La répartition des
enquêtés selon leur pays de résidence XXIII
Tableau 28 : La répartition des
enquêtés suivant le sexe XXIII
Tableau 29 : La possession d'un compte bancaire
XXIV
Tableau 30 : Connaissance du mobile banking XXIV
Tableau 31 : Nature de compte bancaire détenue
(après regroupement XXIV
Tableau 32 : Connaissance en matière de services
digitaux financiers bancaires XXV
Tableau 33 : Connaissance des applications mobiles
bancaires XXV
Tableau 34 : Fréquences d'utilisation des
fonctionnalités des applications de mobile banking ....XXVI
Tableau 35 : Evaluation des caractéristiques des
services financiers digitaux XXVI
Tableau 36 : Appréciation des
caractéristiques des SFD bancaires XXVI
Tableau 37 : Prêt à faire les
opérations bancaires à partir du téléphone portable
XXVII
Tableau 38 : Utilisation de compte mobile banking
XXVII
Tableau 39 : Degré de satisfaction dans
l'utilisation des SFD bancaires XXVII
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Liste des figures
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : répartition des comptes de monnaie
électroniques dans l'UEMOA en 2018 9
Figure 2 : Le TAM d'après Fred Davis et Venkatesh
(1996) 16
Figure 3 : Répartition des enquêtés
suivant le groupe d'âge 40
Figure 4 : Répartition des enquêtés
suivant le sexe 41
Figure 5 : Ventilation des enquêtés selon la
catégorie socioprofessionnelle (après regroupement) 41
Figure 6 : Ventilation des enquêtés selon le
niveau d'instruction 42
Figure 7 : Le retard dans le paiement des factures Figure 8 :
La satisfaction des besoins de bases
assurés par les
revenus............................................. 43 Figure 9 :
Le degré de satisfaction sur la situation financière Figure 10 :
La répartition selon le
niveau de revenu 43
Figure 11 : La répartition des enquêtés
selon leur pays de résidence 44
Figure 12 : La possession d'un compte bancaire 44
Figure 13 : la répartition selon la nature des comptes
bancaire 45
Figure 14 : La répartition en fonction de la
connaissance du mobile banking 45
Figure 15 : La répartition en fonction de la
connaissance en matière de service financier digitaux 46
Figure 16 : La répartition en fonction de la
connaissance des applications mobiles bancaires 46
Figure 17 : La répartition en fonction de la
fréquence d'utilisation des fonctionnalités des
applications
de mobile banking 47 Figure 19 : La
répartition en fonction de l'évaluation des
caractéristiques des applications de mobile
banking 48
Figure 20 : La répartition en fonction de
l'appréciation des caractéristiques des SFD bancaire 48
Figure 21 : La répartition en fonction des
enquêtés prêt à réaliser leur opération
à partir du mobile 49
Figure 22 : La répartition en fonction des
enquêtés qui utilisent les SFD bancaires 49 Figure 23
: La répartition en fonction du degré de satisfaction dans
l'utilisation des SFD bancaires 50
Figure 24 : graphe des résidus standardisés
67
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Introduction
INTRODUCTION GENERALE
Le développement de l'internet et de la
téléphonie mobile a eu un impact considérable sur le mode
de vie de nombreux d'individus tant dans les pays développés que
dans les pays en développement, et notamment sur leur façon de
mener leurs activités économiques. L'expansion remarquable de ces
deux innovations technologiques a suscité beaucoup de réflexion
quant à leur potentialité en matière d'inclusion
financière, de réduction de la pauvreté, d'empowerment des
femmes, etc.
Ainsi, au cours de ces dernières années, les
avancées technologiques en matière d'information et de
communication ont bouleversées les services bancaires. Ces innovations
technologiques ont apportées aux banques de nouvelles
opportunités d'élargissement de la palette des services
proposés sur le marché sous de nouvelles formes (M-banking,
E-banking, la banque à distance...), basés sur l'internet et la
téléphonie mobile. Les SFD bancaires désignent la nouvelle
innovation qui permet d'accéder aux services bancaires à partir
du téléphone mobile. Il est aujourd'hui la principale innovation
technologique qui fait l'objet de discussions dans le domaine du
développement économique et social. Le continent africain connait
ainsi depuis 2010 un bouleversement de son écosystème
financier.
L'Afrique subsaharienne est parmi ceux ayant un faible taux de
pénétration des établissements de dépôt au
monde avec dans ces zones rurales un réseau des banques commerciales
particulièrement sous-développé. L'accès
limité aux services financiers s'explique par l'isolement
géographique, mais aussi par l'insuffisance des infrastructures et
l'illettrisme financier.
Aussi, au cours de la dernière décennie, la
téléphonie mobile s'est développée de façon
exponentielle surtout en Afrique ; en contraste avec le taux de bancarisation
qui lui, demeure faible. Selon le rapport de Global Digital 2018, le continent
enregistre un taux de pénétration de 82% pour 1,040 milliard de
connexions mobiles comptabilisées sur le continent en 2017, pour une
progression annuelle de 4%. La GSMA estime que la possession de smartphones
passera de 5 milliards d'abonnés mobiles uniques, soit 67% de la
population mondiale en 2018 à 5,9 milliards et 71% de la population en
2025. Toujours selon la GSMA, les technologies et services mobiles ont
contribué en 2018 pour 8,7% du produit intérieur brut (PIB) en
Afrique de
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Introduction
l'Ouest. En 2019, le taux de pénétration du
téléphone mobile est de 48% selon la GSMA et devrait se situer en
moyenne à 54% par année entre 2020 et 2025.
Au Burkina Faso, on note un taux de pénétration
de 94,55% selon une l'ARTP en 2019. Ce contraste crée des conditions
idéales pour que le mobile banking se développe sur le continent
au Burkina. La téléphonie mobile réduit les contraintes
géographiques et les coûts de transaction tout en offrant aux
banques commerciales une stratégie d'expansion à faible
coût.
Dans l'UEMOA, la définition de l'inclusion
financière est assimilée à « l'accès permanent
des populations à une gamme diversifiée de produits et services
financiers adaptés, à coûts abordables et utilisés
de manière effective, efficace et efficiente ». Elle est
considérée comme un facteur de développement durable. Elle
est une composante de l'inclusion sociale, qui permet, à travers une
utilisation efficiente des services financiers, un accès durable des
populations aux services sociaux de base, notamment la santé,
l'éducation et l'emploi. Toujours selon l'UEMOA, l'inclusion
financière permet de renforcer le dynamisme de l'activité
économique, de mobiliser l'épargne publique, d'augmenter les
revenus des agents économiques, d'accroître les dépense
sociales (santé, éducation, etc.) et, in fine, de réduire
la pauvreté et les inégalités, gage d'un
développement durable et soutenu.
Le mobile banking est un outil puissant permettant d'offrir
des services bancaires aux milliards de personnes dans le monde qui disposent
d'un téléphone portable mais qui sont dépourvus de compte
bancaire. Au Burkina, en raison du fort taux de pénétration de la
téléphonie mobile 94,55%) et du faible taux de bancarisation
(21,3%), le m-banking représente l'espoir d'un important instrument
d'inclusion financière des ménages à faible revenu.
Le défi en matière de bancarisation reste
énorme et il semble important de mener des réflexions sur les
possibilités d'accroître l'accès aux services financiers
via la téléphonie mobile. Cet état de fait justifie tout
l'intérêt de notre étude et en tenant compte de
l'importance des SFD bancaires, nous nous interrogeons sur les «
les déterminants de l'adoption des services financiers
digitaux (SDF) : cas du Burkina ».
Notre démarche utilise la méthodologie
déductive ou l'approche hypothético-déductive du paradigme
positiviste. L'approche quantitative du fait qu'elle vise à valider ou
invalider les hypothèses qui suivent décliner à partir du
cadre théorique est la méthode retenue :
Ø H1 : Il n'y a pas une relation
significative et positive entre les caractères socioculturels à
savoir le sexe, l'âge, le revenu, le niveau d'instruction, la
catégorie
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Introduction
socioprofessionnelle et le niveau de revenu de la population
et l'adoption des SFD bancaires.
Ø H2 : Il n'y a pas une relation
positive et significative entre la facilité d'utilisation,
l'utilité perçu, le besoin, la sécurité de la
technologie et les connaissances acquises en matière SFD bancaires de la
population et l'adoption des SFD bancaires.
Ce projet est basé sur une étude
expérimentale menée au Burkina Faso. Le principe
d'échantillonnage par cota et le logiciel CheckMarket nous a permis de
retenir un échantillon total de 385 individus avec une marge d'erreur de
5%.
Pour mener à bien cette recherche, une étude
quantitative a été réalisée et a utilisée
comme méthode d'analyse, la régression linéaire. Les
résultats obtenus démontrent que neuf (09) des dix (10) variables
du modèle influencent significativement et positivement l'intention
d'adoption des SFD bancaires. Ce sont l'âge, le sexe, le niveau de
revenu, les connaissances acquise en matière de SFD bancaires, la
facilité d'usage, l'utilité perçue, le besoin d'adoption,
le niveau d'instruction et la sécurité des SFD bancaires.
Le présent mémoire qui rend compte de notre
étude est articulé en deux (02) grandes parties. La
première partie est consacré au cadre opératoire et
présente le contexte, la problématique, les objectifs, la revue
de littérature et les hypothèses de l'étude. La seconde
partie, nous présenterons la méthodologie, les résultats
de l'étude et les recommandations et suggestions.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
PREMIERE PARTIE :
CADRE OPERATOIRE
Premiére PARTIE : CADRE OPERATOIRE
1
Chapitre 1 : Problématique 2
I Section 1 : contexte, problématique et objectif de
recherche 2
II Section 2 : L'environnement bancaire au Burkina Faso 7
III Section 3 : Choix, intérêt et limite du
sujet. 11
Chapitre 2 : Modèle de recherche
14
I Section 1 : Le modèle de recherche/ étude
théorique 14
II Section 2 : Revue de littérature 17
III Section 3 : Hypothèses et choix des variables
21
Chapitre 3 : Approche méthodologique
26
I Section 1 : Justification de notre positionnement
épistémologique 26
II Section 2 : Méthode de collecte des données
28
III Section 3 : Outils d'analyse et de traitement des
résultats 31
IV Section 4 : Les difficultés et les solutions 35
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE
Le chapitre 1 de façon générale traite
de la problématique. Il est articulé comme suit : la
première section aborde le contexte, la problématique les
objectifs de recherche et donne la définition de certains mots clefs ;
la seconde section donne un aperçu de l'environnement bancaire et celui
des SFD bancaires et enfin la dernière nous situe sur le choix,
l'intérêt et la limite de l'étude.
I SECTION 1 : CONTEXTE, PROBLEMATIQUE ET OBJECTIF DE
RECHERCHE
I.1 CONTEXTE
Selon plusieurs études de la Global System Mobile
Association (GSMA) , plus de 2,5 milliards d'adultes n'ont actuellement pas
accès aux services financiers de base, soit la moitié de la
population adulte mondiale ; près de 75 % des adultes gagnent moins de 2
dollars par jour et n'ont pas de compte en banque ; plus de 50% de la
population vivant dans les pays en développement n'ont pas de compte en
banque contre 10 % dans les pays développés ; parmi les personnes
ayant un compte, seul 44 % l'utilisent pour épargner. À ce jour,
dans le monde, 1,7 milliard d'adultes n'ont pas de compte en banque, dont les
deux tiers disposent pourtant d'un téléphone mobile qui pourrait
leur permettre d'accéder à des services financiers. C'est en cela
que Bilodeau et al. (2011), affirment qu'avec la présence des
téléphones portables entre les mains de milliards de personnes, y
compris ceux-là même avec les plus bas niveaux de revenus, le
monde est en passe d'apporter un nombre sans précédent dans
l'économie formelle. Ils soutiennent que les services financiers
mobiles, afin d'atteindre leur vrai potentiel p our l'inclusion
financière, doivent être disponibles sur une échelle
beaucoup plus grande et comprendre un portefeuille plus large de services.
L'Afrique est parmi les régions les plus
sous-bancarisées dans le monde. Selon les statistiques de Global Findex,
seulement 42,61 % des personnes âgées de 15 ans et plus
possèdent un
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
compte bancaire en Afrique subsaharienne en 2017 contre 94,68
% dans les pays de l'Organisation de Coopération et de
Développement Économiques (OCDE). Ce faible taux de bancarisation
signifie que la majorité des Africains sont exclus du système
financier classique. Ces constats posent le défi de l'inclusion
financière.
En effet, l'inclusion financière
favorise le développement économique en permettant
à une part croissante des ménages et des petites et moyennes
entreprises (PME) d'accéder à une large palette de services
financiers pour un coût raisonnable. En d'autres termes, ces populations
marginalisées doivent avoir accès à un compte courant de
base, au crédit, à une assurance et à un produit
d'épargne. Elle apparaît la plus faible en Afrique subsaharienne
et en particulier en Zone franc, tant en termes de bancarisation,
d'intensité d'utilisation des comptes bancaires que d'accès au
crédit. Elle est en effet un facteur essentiel de
réduction de la pauvreté et de promotion de la
prospérité.
Dans l'UEMOA, le taux de bancarisation strict a
progressé de 2,9 points de pourcentage, passant de 16,4% en 2017
à 19,3% en 2018. Au Burkina, le taux de bancarisation est faible
comparé à la moyenne en Afrique subsaharienne. Selon le rapport
annuel de 2019 de la BCEAO, le taux de bancarisation strict
(TBS, taux qui mesure le pourcentage de la population adulte
détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses
nationales d'épargne et le Trésor) au Burkina est de 23,2% et son
un taux de bancarisation élargi (TBE, évalue le
pourcentage de la population adulte titulaire de compte dans les banques, les
services postaux, les caisses nationales d'épargnes et le trésor
et les détenteurs de comptes dans les institutions de microfinance) est
de 43,42% soit un surplus de 20,22% représentant le taux d'utilisation
des services de microfinance (TUSM).
Le paysage bancaire et financier dans l'UEMOA et en Afrique
de manière générale a connu ces dernières
années des mutations profondes avec l'avènement de la technologie
et l'apparition des nouveaux acteurs dans l'industrie des paiements.
Dans ce contexte en pleine mutation les banques avec leurs
services traditionnels se réinventent et proposent à leurs
clients des services complémentaires et de substitutions via le digital.
Le digital banking est alors devenue une nécessité pour les
banques afin qu'ils puissent satisfaire leurs clients, simplifier les
opérations, faciliter et conserver une bonne relation avec ces derniers.
Les processus, les stratégies et l'organisation des banques sont de nos
jours modifiés en raison des évolutions technologiques et de la
pression constante qu'exercent les acteurs de l'Internet sur leur relation avec
leurs clients. Ces innovations technologiques apportent de la
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
capacité, l'accessibilité et la
sécurité d'une part et d'autre part, sur l'offre de produits et
services, des réponses adaptées aux besoins des clients. En
complément des services bancaires classiques disponibles que pour une
frange très limitée de la population, le m-banking constitue une
innovation technique majeure pour l'élargissement de l'accès aux
services financiers (Assadi et Cudi, 2011) pour une partie considérable
des populations défavorisées. L'importance des travaux
menés par la Banque mondiale ces dernières années sur
cette thématique en constitue la preuve matérielle. Ainsi,
grâce aux services financiers digitaux, le Burkina atteint un
taux global d'utilisation des services financiers (TGUSF) ou
encore appelé taux d'inclusion financière de
70,86% (selon l'évolution des indicateurs de suivi de l'inclusion
financière dans l'UEMOA au titre de l'année 2019). Le taux
d'utilisation des services de monnaie électronique (TUSME) est de 87,92%
et est supérieur à la moyenne des pays de la
sous-région.
Innovation est le lot quotidien des acteurs dans un monde en
constante transformation où la technologie joue un rôle de premier
plan. Elle est une source de progrès pour les acteurs et constitue un
vecteur essentiel d'inclusion financière.
I.2 PROBLEMATIQUE
Au vu des différents constats, l'inclusion
financière de la population du Burkina est l'un des problèmes
majeurs dont la résolution conditionne le développement
économique du pays. En effet, de nombreux travaux ont établi un
lien théorique étroit entre le dynamisme du système
financier et la croissance économique au sein des Etats (Germidis &
al., 1991).
Les technologies SFD bancaires ont contribué à
stimuler l'inclusion financière. Toutefois, malgré ces
progrès significatifs, le nombre de personnes exclues
financièrement reste toujours élevé. Compte tenu du niveau
élevé d'exclusion financière qui se manifeste à
travers la faible bancarisation constatée, il semble pertinent de lancer
un regard sur les systèmes relevant de la portée des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (TIC) à savoir les
SFD bancaires. Les SFD bancaires sont présentés comme des
produits complémentaires et de substitution aux principaux services
bancaires classiques ; ces services permettant principalement d'effectuer des
paiements, des dépôts et des retraits...
Aussi, selon l'ARTP le taux de pénétration du
téléphone au Burkina est élevé soit 94,55% en 2019,
laissant entrevoir un potentiel de développement à terme
important pour ces nouveaux
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
services. L'innovation technologique de la
téléphonie mobile permet de pallier les difficultés
à la bancarisation des populations constituant la base importante de
l'économie.
Dans cette perspective il nous revient alors de nous poser la
question à savoir : « quel sont les facteurs qui guident le
choix d'adoption des SFD bancaires pour un consimmateur ».
Spécifiquement on peut ramener cette question de recherche à :
Ø Quelles sont les caractéristiques
socioculturelles qui concours à l'adoption des SFD bancaires chez un
consommateurs ?
Ø Quelles sont les caractéristiques propres au SFD
bancaires qui concours à l'adoption des SFD bancaires chez un
consommateur ?
I.3 OBJECTIFS DE L'ETUDE
L'objectif général de cette étude est de
d'analyser les déterminants de l'adoption des SFD bancaires par la
population du Burkina. Il s'agit de faire ressortir et d'étudier
l'ensemble des éléments qui concourent à l'utilisation des
SFD bancaires. Cet objectif général est décliné en
deux objectifs spécifiques à savoir :
Ø Identifier les caractéristiques liées
à l'individus (socioculturelles) qui concours à l'adoption des
SFD bancaire ;
Ø identifier les facteurs propres aux SFD bancaire qui
ont une incidence sur l'adoption des SFD bancaires.
I.4 DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Services Financiers Digitaux (SFD) :
Accès et utilisation de produits et services financiers formels
(transferts, paiements, valeur stockée, épargne, crédit,
assurance, etc.) par le consommateur final via les canaux digitaux, en tirant
profit des processus axés sur la technologie.
Le digital banking : c'est une innovation
consistant à fournir des services bancaires en ligne ; ceux-ci peuvent
être complémentaires aux prestations fournies en agence ou les
supplanter.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
Le mobile banking : c'est un service qui
utilise le téléphone portable pour offrir les services
financiers. On parle souvent de mobile-banking (m-banking) pour désigner
la nouvelle innovation qui permet d'accéder aux services bancaires
à partir du téléphone mobile. Au sens strict, le
mobile-banking peut être défini comme l'utilisation du
téléphone portable pour offrir des services financiers formels.
Dans un sens plus large, le m-banking peut intégrer les services de
paiement communément appelés m-paiements et autres services
divers que permet la téléphonie mobile. Il s'agit des produits ou
services financiers accessibles via le mobile dans une logique multi Canal puis
en relation directe avec un établissement financier. Le M-Banking est
donc un canal par le biais duquel le client interagit avec une banque via un
dispositif mobile (Barnes et al., 2003 ; Scornavacca et al., 2004) pour
effectuer des paiements ou utiliser d'autres services financiers mobiles avec
une indépendance de temps et de lieu (Mobey Forum, 2008).
Le mobile money : désigne, une
nouvelle génération de services financiers accessibles par
téléphone, mais affectant un compte prépayé ouvert
dans une institution qui n'est pas nécessairement une institution
financière traditionnelle mais le plus souvent un Opérateur de
Mobile Money/ Opérateur de téléphonie mobile (OMM/OTM).
Généralement, il existe des limites de transaction et un
processus allégé de KYC proportionnel à un niveau de
risque plus faible dû aux restrictions de volume des transactions. La
Société financière internationale (SFI), un Groupe de la
Banque mondiale, définit le mobile money comme étant l'argent qui
peut être consulté et utilisé via le
téléphone mobile. Ainsi donc, l'expression mobile money est
généralement utilisée pour désigner les
activités financières qui sont menées par
l'intermédiaire du téléphone portable ou d'autres
appareils mobiles.
Taux de bancarisation strict (TBS) : mesure
le pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les
banques, les services postaux, les caisses nationales d'épargne et le
Trésor (BCEAO).
Taux de bancarisation élargi (TBE) :
évalue le pourcentage de la population adulte titulaire de
comptes dans les banques, les services postaux, les caisses nationales
d'épargne et le Trésor, auquel s'ajoute celui des
détenteurs de comptes dans les institutions de microfinance (BCEAO).
Taux global d'utilisation des services financiers (TGUSF) ou taux
d'inclusion financière : estime le pourcentage de la population
adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux, les
caisses nationales d'épargne, le Trésor et les institutions de
microfinance, auquel s'ajoute celui des titulaires de comptes de monnaie
électronique (BCEAO).
La bancarisation : Selon le dictionnaire
Larousse 2012, la bancarisation est définit comme étant la
tendance des banques à influencer la vie des ménages en leur
permettant d'ouvrir des
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
comptes, drainant ainsi des multiples ressources favorisant
la vie économique. En d'autres terme, la bancarisation est le
degré de pénétration du système bancaire (ou des
banques) dans la vie des ménages. Selon le dictionnaire d'
économie et des sciences sociales, la Bancarisation représente le
pourcentage de la population ayant Accès aux services bancaires.
Non bancarisation : La non-bancarisation se
définit comme une situation où des consommateurs potentiels n'ont
pas accès aux services financiers de base, tels que le compte bancaire,
le compte chèque ou le compte épargne et ne peuvent
corrélativement accéder à un crédit à taux
normal (Caskey, 2002).
Sous bancarisation : elle définit le
caractère d'une faible proportion de personne bancarisé dans un
Etat. Il définit la portion non bancarisée d'une population
donnée.
Déterminant : selon le dictionnaire
larousse, c'est quelque chose qui est décisif, qui décide d'une
action ou d'une chose. C'est ce qui détermine, qui constitue
l'élément déclenchant d'un phénomène, d'un
mouvement. Dans notre étude il nous situe sur les raisons qui poussent
un individu à adopter les SFD bancaires.
II SECTION 2 : L'ENVIRONNEMENT BANCAIRE AU BURKINA
FASO
II.1 L'ENVIRONNEMENT BANCAIRE
Le réseau bancaire de l'UEMOA s'est
étoffé de trois unités par rapport à fin
décembre 2018, pour ressortir avec 130 banques en fin décembre
2019.
Le Burkina est considéré comme un pays sous
bancarisé malgré qu'il dispose d'un réseau bancaire assez
étoffé, avec 293 agences et 431 guichets automatiques bancaires/
distributeurs automatiques de billets (DAB/GAB). Ainsi, au Burkina Faso, les
établissements de crédit agréés sont au nombre de
19 dont 15 banques et 4 établissements financiers (voir annexe 1). Les
établissements de microfinance sont au nombre de 75 et leur liste est
jointe en annexe 2. Il faut noter qu'une bonne partie du réseau bancaire
reste concentrée dans la région du centre (Ouagadougou) et celle
des hauts bassins (Bobo-Dioulasso) ; les deux grandes villes du pays.
Cependant, dans toutes les différentes provinces (45 provinces) on
retrouve quelques agences.
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du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
Malgré ce nombre assez impressionnant de banques et de
réseau d'agence, le taux de bancarisation reste très faible soit
21,3% en 2018.
II.2 LES SERVICES FINANCIERS DIGITAUX
Les services financiers numériques/digitaux selon
l'Union internationale des télécommunications (IUT) comprennent
des méthodes permettant de stocker et transférer des fonds ; de
faire et recevoir des paiements ; d'emprunter, épargner, assurer et
investir ; et de gérer les finances d'un individu ou d'une entreprise.
Dans le cadre de notre étude, les services financiers digitaux bancaires
sont définis comme des services financiers/bancaires et de paiement qui
sont proposés et gérés par des technologies mobiles ou
basées sur le Web et par un réseau d'agents. Les SFD bancaires
sont destinés aux personnes bancarisées et non
bancarisées. Nous avons trois types de solution proposants des SFD
bancaires à savoir : le mobile banking, l'e-banking et le SMS banking.
Ces solutions sont généralement accessibles par le biais d'un
simple téléphone mobile, un ordinateur ou d'une tablette. Aussi,
on peut accéder à ces services par l'intermédiaire des
points de distribution mise en place par les différentes banques et
opérateurs téléphoniques.
Diniz (1997) qualifie l'e-banking de service fourni par
plusieurs institutions financières, permettant aux clients de mener des
transactions bancaires via Internet, et ce, en utilisant un moyen comme le PC,
le téléphone, Minitel, ou autres. En effet, les institutions
financières mettent en place des plateformes adéquates qui
garantissent une sécurité et une confidentialité des
renseignements et des opérations.
Le mobile banking quant à lui consiste en la
réalisation d'opérations financières via l'utilisation du
téléphone mobile. Il est lié aux opérations de
« banque à distance ». Plus généralement, le
mobile banking s'entend comme un ensemble de services financiers à
distance, et dématérialisés, utilisant les nouvelles
technologies (NTIC), en particulier le téléphone mobile. Les
informations ci-dessous sont issues du rapport annuel sur les services
financiers numériques dans l'UEMOA 2018.
Au Burkina Faso,9,6 millions de compte de monnaie
électroniques ont été ouverts en fin décembre 2018,
dont 5,7 millions sont actifs. Il en résulte un taux d'activité
de 60,2%, le plus élevé de l'UEMOA, en hausse de 8,2 points par
rapport à 2017. L'écosystème du pays est composé de
3 établissements émetteurs de monnaie électronique,
à savoir Orange money Burkina Faso, SGBF-YUP et Mobicash (United Bank
for Africa-Telmob). Ces derniers ont
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
enregistré environ 496 millions de transactions
évaluée à 4.672 milliards de francs CFA en 2018. Le nombre
de bénéficiaire de transfert non titulaire de porte-monnaie
électronique / non-inscrit (reçoivent et retirent uniquement avec
code) est de 1 397 840. Au niveau de la distribution, le Burkina compte ne fin
2018 68.382 points de services. Le taux d'activité des points de
services a enregistré un repli de (-11,9 points) et est
évalué à 80,6% en décembre 2018 mais demeure le
plus élevé de l'UEMOA.
Figure 1 : répartition des comptes de monnaie
électroniques dans l'UEMOA en 2018
Le Burkina est positionné deuxième avec 15,22%
après la Côte d'Ivoire concernant le volume des comptes de monnaie
électronique.
En termes de volume des transactions, le Burkina occupe
toujours la deuxième place après la Côte d'Ivoire (29,9%)
avec 26% des transactions. En termes de transfert transfrontalier
(échange intra-UEMOA), le Burkina comptabilise 5,7 millions
d'opérations cumulées en émission et réception
d'une valeur de 328,6 milliards de francs CFA.
Toujours selon la BCEAO, l'offre de service via la
téléphonie mobile dans l'espace UEMOA reste circonscrite aux
opérations de rechargement de porte-monnaie électronique, de
retrait d'espèce, de transfert de personne à personne et d'achat
de crédit téléphonique, qui représente
respectivement 92,2% et 85,7% en volume et valeur des transactions totales
effectuées en 2018. Les services de deuxième
génération tels que le microcrédit, la
micro-épargne et la micro-assurance commencent à émerger.
Les réticences notées dans l'utilisation des services de paiement
électronique s'estompent progressivement et les utilisateurs se
familiarisent d'avantage avec ceux-ci à travers principalement les
paiements fréquents auprès des grand facturiers (eau,
électricité et téléphone).
Il faut noter que le mobile banking (banque mobile), est un
éventail plus large de plusieurs services mobiles bancaires où
l'on retrouve le m-paiement.
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Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
II.3 LES DIFFERENTS TYPES DE SFD BANCAIRES ET LES
FONCTIONNALITES STANDARDS
Ø Les différents type de SFD
bancaires
La banque à distance peut être sous forme additive
ou transformationnelle.
§ Banque à distance dite additive :
Elle est additive lorsqu'elle se borne à élargir la
gamme de choix existants ou accroît la commodité de la
clientèle actuelle des établissements financiers
traditionnels.
§ Banque à distance dite
transformationnelle : Elle est transformationnelle lorsqu'elle touche
des clients qui n'auraient jamais pu être desservis par les services
financiers traditionnels offerts par les « agences bancaires ».
Les services bancaires mobiles sont centrés
éssentiellement sur les données. D'un point de vue technologique,
les services mobiles banking sont fournis de trois manières principales
à savoir
:
§ Messagerie, principalement SMS mais aussi Unstructured
Supplementary Service Data (USSD) ;
§ L'Internet Mobile (basé sur un navigateur
mobile) ;
§ Les applications mobiles téléchargeables
: le plus souvent smartphone.
Ces trois plateformes des SFD bancaires ont pour objectif de
faciliter l'accès aux SFD bancaires et d'améliorer la
rentabilité des banques passant des canaux traditionnels vers les canaux
digitaux, qui seraient moins coûteux. La plupart des banques aux Burkina
déploient en toute confiance la combinaison des trois canaux.
Ø Fonctionnalités basiques des SFD
bancaires
Fonctionnalités basiques des SFD bancaires
utilisées actuellement au Burkina Faso :
§ Consulter le solde, l'historique des transactions ;
§ Transférer de l'argent au plan national,
sous-régional et international ;
§ Le paiement de factures ;
§ Acheter des biens et des services auprès des
accepteurs ;
§ La localisation des agences bancaires et des DAB ;
§ L'achat de crédit téléphonique ;
§ L'édition de relevé ;
§ L'approvisionnement d'une carte
prépayée...
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du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
Sur les quinze (15) banques au Burkina seules quatre (04) ne
disposent pas encore d'application mobile bancaire. Ce sont : Orabank, Banque
agricole du Faso (BADF), Wendkuni Bank International (WBI) et la Banque
commerciale du Burkina (BCB). Les onze (11) autres sont citées
ci-dessous :
§ YUP de la SGBF ;
§ Ecobank mobile ;
§ Coris money ;
§ IB Bank mobile ;
§ U-mobile de UAB ;
§ My BOA ;
§ Atlantique mobile ;
§ CBAO mobile ;
§ My BDU ;
§ BSIC BURKINA Mobile Banking ;
§ BICIAB mobile.
L'ensemble de 15 banques utilisent la banque online et le SMS
banking.
III SECTION 3 : CHOIX, INTERET ET LIMITE DU SUJET
|
III.1 CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet a été motivé par les
raisons suivantes :
Suite à la digitalisation des banques, nous avons
constaté une croissance du taux d'inclusion financière selon la
banque centrale. Au vu de cette augmentation du taux d'inclusion
financière, nous avons jugé pertinant de chercher à
identifier et comprendre, les facteurs qui poussent la population à
adopter les SFD bancaires et à estimer le degré d'influence de
ces facteurs susceptibles de déterminer l'adoption et les usages des SFD
bancaires.
III.2 INTERET DU SUJET
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Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
Ce travail portant sur les déterminants de l'adoption
des SFD bancaires revêt d'une importance capitale du point de vue
personnel, économique et social.
Ø Intérêt personnel
Notre formation nous a permis d'avoir un large aperçu
de l'environnement technologique et financier. Elle nous a aussi permis de
cerner spécifiquement les phénomènes du mobile money, du
mobile banking et de l'inclusion financière.
Il existe peu d'études menées sur les
déterminants de l'adoption des SFD bancaires à travers le monde
et particulièrement au Burkina alors que ce système connaît
une grande expansion et participe beaucoup à l'inclusion
financière. Une telle étude pourrait permettre d'analyser les
raisons qui poussent à son adoption. Elle nous permettra aussi
d'approfondir nos connaissances dans ce domaine et d'être plus
outillé.
Ø Intérêt économique et
social
L'inclusion financière fait désormais partie
des priorités des décideurs politiques, des organismes
réglementaires et des organisations de développement du monde
entier. L'accès aux services financiers quant à lui est
considéré comme un facteur de progrès pour sept des 17
Objectifs de développement durable. Aussi, le G20 s'est engagé
à favoriser l'inclusion financière dans le monde entier et a
réaffirmé son engagement à mettre en oeuvre les principes
de haut niveau sur l'inclusion financière numérique. Au vu de
tous ces constats, cette étude permettra de soutenir ces
différentes actions.
Les SFD bancaires permettent en effet à l'ensemble de
la population d'avoir facilement et rapidement accès aux services
bancaires qui étaient autre fois réservé à une
gamme de personne. L'inclusion financière procure de nombreux avantages
sur le plan du développement. Les utilisateurs des SFD bancaires
(personnes bancarisées ou non) sont ainsi plus susceptibles d'utiliser
les services financiers, comme le crédit, l'épargne et
l'assurance, afin de créer et de développer une entreprise,
d'investir dans l'éducation ou la santé, de gérer le
risque et de surmonter les chocs financiers, avec, à la clé, une
amélioration de leur niveau de vie.
III.3 LIMITE DE L'ETUDE
La principale limite de cette étude provient du fait
que l'exercice est supposée s'étendre sur toute l'étendue
du territoire burkinabè. Mais en partageant le questionnaire sur les
réseaux sociaux nous n'avons pas la certitude que ce dernier touche
réellement une part importante de
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
pays. Aussi, nous n'avons pas intégré la
variable « éloignement des institutions qui délivrent les
SFD bancaires » qui est un des déterminants de l'intention
d'adoption.
La seconde limite vient du fait que nous avons utilisé
google forms pour éditer le questionnaire et collecter les
données de l'enquête. En effet google forms ne permet pas une
interaction directe avec les enquêtés. De ce fait, on a juste les
informations renseignées par l'internaute contrairement aux
enquêtes réalisées directement sur le terrain ou on
interagit avec l'enquêté et nous avons ainsi la possibilité
de recueillir plus d'information et de revenir vers ce dernier en cas
d'incompréhension ou de complément d'informations. Aussi, google
forms ne permet pas de contrôler qui répond au questionnaire. Une
large diffusion est faite et n'importe qui peut renseigner le formulaire.
Le présent chapitre a permis d'avoir une vision
globale de la problématique des SFD bancaires auxquelles le Burkina fait
face. Il a suscité un certain nombre d'interrogation. Ainsi le chapitre
suivant portant sur le modèle de recherche va nous permettre de nous
situer sur le modèle théorique, la revue de littérature et
la définition de nos hypothèses.
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du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
CHAPITRE 2 : MODELE DE RECHERCHE
Le chapitre deux (02) est articulé comme suit : la
première section traite du modèle de recherche ; dans la seconde
section nous avons la revue de littérature qui prend en compte les
aspects liés aux caractéristiques sociodémographique et
ceux propres aux SFD ; enfin la section trois définit les
hypothèses et les variables la de recherche.
I SECTION 1 : LE MODELE DE RECHERCHE/ ETUDE THEORIQUE
|
|
I.1 LA NOTION « D'ADOPTION » D'UNE
INNOVATION
Le concept d'adoption d'une mode ou un nouveau produit dans
le dictionnaire français Larousse est défini comme « choisir
quelque chose pour soi, pour en user régulièrement
»1.
Ce concept est défini par Rogers (1962) comme la
décision d'utiliser l'innovation d'une façon continue. Pour ce
dernier l'adoption d'une innovation se présente comme le processus
d'acceptation d'une nouveauté (une idée, un produit ou une
marque) par une unité décisionnelle (un individu ou une firme)
évoluant dans un système social particulier. Robertson (1971)
confirme cette définition et note que l'adoption est l'utilisation d'un
nouveau produit d'une manière continue et qu'il s'agit d'un engagement
plutôt que d'un achat d'essai.
Dans le cas de l'adoption d'une nouvelle technologie,
Lapointe (1999) notifie que le concept d'adoption est très large car il
englobe à la fois l'acceptation, l'essai, l'utilisation et
l'internalisation de cette technologie. En ce sens, le comportement d'adoption
fait référence à une suite logique intégrant les
différents stades d'intégration de la technologie par un individu
ou une organisation.
1 Larousse, dictionnaire français.
http://www.larousse.fr.
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du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
Dans cette recherche, nous définirons l'adoption d'une
innovation comme un concept qui englobe l'acceptation et l'utilisation
effective. Pour mieux cerner le contexte de l'adoption, le point suivant nous
définit un modèle théorique sur l'adoption des
technologies.
I.2 DEFINITION DU MODELE D'ACCEPTATION DE LA TECHNOLOGIE
(TAM)
Plusieurs modèles théoriques sont
utilisés pour expliquer l'acceptation et l'utilisation des technologies.
Ces modèles visent à distinguer les facteurs influençant
les intentions de comportements des individus face à l'utilisation des
TICs. Dans le cadre de notre étude nous allons utiliser le modèle
d'acceptation de la technologie (TAM) de (Davis 1989).
Le Modèle d'Acceptation des Technologies (TAM,
Technology Acceptance Model) proposé par Davis en 1986 dans sa
thèse de Doctorat puis dans deux articles (Davis, 1989 ; Davis, Bagozzi
& Warshaw, 1989) est devenu le modèle dominant de
l'acceptabilitéì et de l'adoption des Technologies de
l'Information et de la Communication - TIC (Hsiao & Yang, 2011). Le
modèle d'acceptation de la technologie (TAM) part du modèle de
l'action raisonnée (TRA) de Fishbein et Ajzen, I. (Fishbein & Ajzen,
1975). Ce modèle a pour but de prédire et d'expliquer l'adoption
ou non d'une TIC par le biais de variables relevant des perceptions
(utilité perçue - UP, ou facilité d'utilisation
perçue - FUP) et des attitudes - A - qui vont induire des intentions
comportementales d'utilisation - IC.
I.3 PRINCIPES DU MODELE TAM
Le modèle TAM explique que l'adoption de la
technologie résulte de la perception de l'utilité de la
technologie et la perception de facilité d'utilisation. TAM a
été largement utilisé pour analyser le comportement
d'adoption d'une technologie d'information et de communication (TIC). Le
modèle d'acceptation des technologies a été introduit par
Davis en 1989, comme une adaptation de la théorie de l'action
raisonnée pour modéliser l'acceptation par les utilisateurs des
systèmes d'information. Son but est de fournir une explication des
déterminants de l'acceptation et d'utilisation de l'ordinateur et des
technologies reliées, dans un large éventail de technologies et
groupes d'utilisateurs. TAM a été formulé pour retracer
l'impact des facteurs extérieurs sur les croyances, les attitudes et les
intentions par
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Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
l'identification d'un nombre restreint de variables
suggérées par les recherches antérieures ayant trait aux
déterminants de nature cognitive et affective de l'acceptation de
l'ordinateur et en utilisant la théorie de l'action raisonnée
comme fondement théorique pour modéliser les relations
théoriques entre ces variables.
L'utilité perçue représente « le
degré auquel une personne croit que l'utilisation d'un système
particulier augmenterait son rendement au travail » (Davis, 1989).
L'utilité perçue a un effet direct sur l'intention d'utiliser la
technologie tandis que la facilité d'utilisation influence l'utilisation
indirectement à travers l'utilité perçue. En effet, «
plus un système est facile à utiliser, plus l'utilisateur aura un
sentiment d'auto-efficacité » (Bandura, 1982), et la
facilité d'utilisation d'un outil donnerait également à
l'utilisateur la sensation d'avoir le contrôle sur ce qu'il fait. Le
modèle TAM est sujet à des critiques. Tout d'abord, le
modèle TAM ne prend pas vraiment en compte l'environnement et les
facteurs individuels (Lee, et al., 2003). De plus, dans certaines
études, la perception de facilité d'utilisation n'est pas
significative (Mallat et al., 2006 ; Aldás-Manzano et al., 2009 ; Lu et
al., 2010).
Ainsi, une seconde version du modèle d'acceptation de
la technologie (TAM2) a été formée par Venkatesh et Davis
(1996) comme le montre la figure 2 après la principale constatation de
l'utilité perçue et la facilité d'utilisation ont une
influence directe sur l'intention d'utiliser. Ceci élimina ainsi le
besoin de la construction d'attitude postulant une relation directe (au
même titre que l'utilité perçue) entre la facilité
d'utilisation perçue et l'intention d'usage. Ces derniers ont
rajouté au modèle existant l'étude des processus
d'influence sociale et des processus instrumentaux cognitifs. Ainsi, le TAM 2
inclut l'impact de l'influence sociale ainsi que certains aspects cognitifs
afin de déterminer la perception d'utilité (Venkatesh et Davis,
1996).
Figure 2 : Le TAM d'après Fred Davis et Venkatesh
(1996)
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Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
Source : TAM de Venkatesh et Davis (1996)
I.4 JUSTIFICATION DU CHOIX DU MODELE TAM
Le modèle TAM a été choisi pour sa
capacité d'analyse de l'usage d'une nouvelle technologie. Le
succès de ce modèle est dû à la grande
flexibilité des variables. Cette flexibilité permet d'analyser au
mieux les attentes relatives à la question d'adoption des SFD bancaires.
Les variables du modèle TAM peuvent s'appliquer à de nombreuses
technologies : les variables caractérisant la perception de
facilité et d'utilité sont particulièrement
adaptées aux nouvelles technologies de services financiers.
Les études récentes sur l'adoption des Tics et
sur le m-banking, au-delà de la perception de facilité et
d'utilité, intègrent d'autres facteurs liés aux
caractéristiques des individus qui adoptent la technologie. Il s'agit en
l'occurrence des caractéristiques sociodémographiques,
éconimiques et culturelles des individus.
II SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE
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Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
La revue de littérature nous permet de voir les
résultats des hypothèses des recherches antérieures. Les
études empiriques abordant les déterminants de l'adoption aux SFD
bancaires surtout en Afrique de l'Ouest se heurtent au manque de
données. Dans un tel contexte de manque de données, il nous
paraît d'autant plus intéressant et nécessaire de tenter un
état des lieux des connaissances empiriques concernant ces
déterminants. Les problèmes traités dans ces
littératures cadrent avec la recherche que nous effectuons aujourd'hui
sur les déterminants de l'adoption des SFD bancaires par la population
du Burkina Faso. La plupart des études portant sur la question des
déterminants de l'adoption des SDF bancaires sur l'IF sont
fondées dans leur grande majorité sur le modèle de David
(1989).
II.1 LES CARACTERISTIQUES PROPRES A L'INDIVIDU
Au Kenya, Mbiti et Weil (2011) identifient plusieurs facteurs
sociodémographiques comme des déterminants de l'adoption du
m-banking ; ce sont l'âge, le niveau d'instruction, le niveau de vie, la
zone d'habitation. En effet, Mbiti et Weil (2011) ont mené une
étude économétrique sur l'utilisation de M-Pesa au niveau
de 190 localités du Kenya. Leurs résultats mettent en
évidence l'existence d'une corrélation entre l'adoption de M-Pesa
et certaines caractéristiques des individus comme l'âge, le niveau
d'instruction, le niveau de vie, la zone d'habitation, etc
L'âge apparaît aussi comme une
caractéristique importante pour expliquer le non-usage de certaines
nouvelles technologies. La nouveauté est généralement
associée à la jeunesse et les personnes âgées se
sentent souvent exclues. Des recherches spécifiques ont montré
l'existence d'une relation négative entre l'âge et certaines
technologies comme l'ordinateur, Internet ou encore le magnétoscope et
la télévision câblée (Zeithaml et Gilly 1987 ; Rouet
2003). Il s'avère que les personnes âgées sont celles qui
se montrent les plus résistantes face au changement technologique.
Aussi, YAYA KY et al (2019/1) ; dans leur rapport
intitulé « adoption et impact de l'utilisation du mobile Banking
sur le bien être des ménages : cas de la Banlieue de Dakar au
Sénégal » aboutissent à la conclusion selon laquelle
: l'âge, l'instruction, le niveau d'études constituent les
principaux facteurs qui influent l'adoption du mobile Banking.
L'âge apparaît aussi comme une
caractéristique importante pour expliquer le non-usage de certaines
nouvelles technologies (Zeithaml et Gilly 1987). Ces derniers affirment que
l'âge est négativement corrélé
à l'adoption des innovations. Thompson et Lim (1999) viennent appuyer
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Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
cette affirmation avec une étude menée
auprès de gens utilisant Internet, en démontrant que les
internautes âgées de moins de 30 ans sont plus enclins que les
internautes plus âgées à adhérer au service Internet
et l'utilisent plus souvent. En contraste, Robertson (1971) soutient que
l'âge n'a pas d'impact sur l'adoption des innovations, affirmant que
l'adhésion et l'utilisation de nouveaux produits ne se font pas en
fonction de l'âge de la personne qui adopte. Ainsi, pour ce qui a trait
à l'âge, les avis sont partagés dans les résultats
obtenus ; certains auteurs trouvent que l'âge n'a pas d'impact sur
l'adoption des innovations, alors que d'autres affirment qu'il existe une
relation significativement négative entre l'âge et la
probabilité d'adoption des innovations.
En ce qui concerne le niveau d'instruction,
Robertson (1971) montre que plus le niveau de scolarité est
élevé, plus l'individu a tendance à adopter l'innovation.
Dans son mémoire, Skhiri (2000) a elle aussi fait ressortir un lien de
corrélation positif entre le niveau de scolarité et la propension
d'adoption des innovations. La majorité des auteurs s'entendent
d'ailleurs pour affirmer qu'il existe une relation significativement positive
entre le niveau de scolarité et l'adoption des nouveaux produits.
Laforet et Li (2005) montrent un taux d'adoption plus
important chez les hommes que chez les
femmes. Ils ont mené une étude sur les facteurs
déterminants de l'adoption et de l'usage du mobile banking en Chine,
suivant une approche genre. En étudiant les caractéristiques
sociodémographiques et les comportements des consommateurs dans six
grandes villes, ils constatent que les hommes dépassent largement les
femmes dans l'usage de la technologie, ce qui est le cas dans bien des pays en
développement. Par ailleurs, leur étude met aussi en
évidence le rôle inhibant que joue la culture locale sur
l'adoption du m-banking.
Le facteur économique des variables telles que le PIB
par habitant, l'inflation ainsi que les inégalités de revenus est
ainsi considéré comme influent dans l'adoption des technologies
(Bagchi et al. 2003 ; Carlsson et al. 2006 ; Pohjola 2003). Les individus qui
ont une volonté de faire usage d'une TIC peuvent ne pas l'adopter et ne
pas l'utiliser parce qu'elle est bien au-delà de leur moyen financier ou
trop compliquée pour qu'ils comprennent son fonctionnement (Rogers
1995).
II.2 LES CARACTERISTIQUES PROPRES AUX SFD
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du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
Pour Berthier et Sohrabi (2004), l'absence du besoin et le
manque de connaissance technique peuvent justifier la non adoption de l'outil
digital ou d'une technologie. Selon eux, il existe d'autres facteurs qui
déterminent l'adoption ou non d'une technologie ; il s'agit notamment
des spécificités attractives de l'innovation (facilité
d'utilisation, efficacité, avantages relatifs...), et les
caractères indésirables (complexité,
non-conformité...). De plus, l'individu n'alloue une attention
particulière à un produit que s'il éprouve un besoin
d'adoption. Selon Hassinger (1959), les individus, même s'ils sont
exposés à une innovation, ne s'y intéressent que si cette
dernière répond à leurs besoins. La relation entre la
présence d'une innovation et le besoin d'adoption est donc
réciproque.
Dans le même sens, en Tunisie, Nasri et Charfeddine
(2012) montre que la facilité d'usage, la
sécurité technologique influencent sur
l'adoption du produit. Ils ont mené une étude sur les facteurs
qui affectent l'adoption du e-banking en Tunisie. Leur étude,
basée sur le modèle d'acception de la technologie (TAM) et la
Théorie du comportement planifié (TPB), montre que la perception
des individus sur la simplicité, la facilité d'usage ainsi que
les facteurs comme les normes sociales, la sécurité de la
technologie, etc. ont des effets variés sur l'adoption.
Laforet et Li (2005) constatent que la
sécurité est le facteur le plus déterminant de
l'adoption. En revanche, pour lui les facteurs comme le risque
et les compétences nécessaires à l'usage de la
technologie sont apparus comme des obstacles à l'adoption.
La barrière risque joue un rôle
important dans le processus d'adoption d'une innovation. Cette variable a
été introduite par Bauer (1960), particulièrement dans les
services bancaires. La plupart des recherches antérieures indiquent que
le risque constitue l'un des principaux facteurs de résistance des
consommateurs à l'adoption des services bancaires mobiles (Jaykumar 2011
; Lee et al., 2003 ; Lim, 2003).
Dans ce même cadre, Robertson (1971) approuve la
corrélation négative entre l'adoption des innovations et le
risque perçu. Ostlund (1969) explique, de son coté, que plus le
niveau de risque perçu est faible, plus on assiste à un taux
d'adoption élevé. Le risque perçu est ainsi un facteur
déterminant de l'adoption d'un nouveau produit.
L'hypothèse selon laquelle un manque de connaissances
serait la cause du non-usage d'une innovation ou du développement
d'attitudes hostiles à son égard est présente chez les
chercheurs de la théorie de la diffusion. Les sociologues de cette
approche, dont notamment Rogers, soulignent que le manque d'information produit
des sentiments d'incertitude et
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
d'imprévisibilité face aux nouvelles
technologies, ce qui provoque l'éloignement des usagers potentiels
(Rogers 1995). Aussi, Bertier et Sohrabi (2004) affirment que la connaissance
est un facteur qui joue un rôle fondamental pour l'acceptation et
l'appropriation d'une technologie.
III SECTION 3 : HYPOTHESES ET CHOIX DES VARIABLES
|
|
III.1 HYPOTHESES
L'hypothèse selon laquelle on fixe a priori un
paramètre de la population à une valeur particulière
s'appelle l'hypothèse nulle et est notée H0. Les autres
hypothèses qui diffèrent de l'hypothèse H0 s'appellent
l'hypothèse alternative (ou contre-hypothèse) et sont
notée 111, 112. C'est l'hypothèse nulle qui est soumise au test
et toute la démarche du test s'effectue en considérant cette
hypothèse comme vraie.
Les caractéristiques propres à
l'individu :
Ø H0 : Il n'y a pas une relation
significative et positive entre les caractères socioculturels à
savoir le sexe, l'âge, le niveau d'instruction, la catégorie
socioprofessionnelle, les connaissances acquises en matière de SFD
bancaires et le niveau de revenu de la population et l'adoption des SFD
bancaires.
Ø H1 : Il y a une relation
significative et positive entre les caractères socioculturels à
savoir le sexe, l'âge, le niveau d'instruction, la catégorie
socioprofessionnelle, les connaissances acquises en matière de SFD
bancaires et le niveau de revenu de la population et l'adoption des SFD
bancaires.
Les caractéristiques propres aux SFD
:
Ø H0 : Il n'y a pas une relation
positive et significative entre la facilité d'utilisation,
l'utilité perçue, le besoin, la sécurité de la
technologie et l'adoption des SFD bancaires.
21 | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
Ø H2 : Il y a une relation positive
et significative entre la facilité d'utilisation, l'utilité
perçue, le besoin d'adoption, la sécurité de la
technologie et l'adoption des SFD bancaires.
III.2 LES VARIABLES DE L'ETUDE ET LEURS MESURES
La revue de littérature nous a permis de dresser toute
une liste de variables, en tentant de ne retenir que les plus essentielles et
les plus pertinentes pour notre recherche.
La variable dépendante est l'adoption des SFD
bancaires. Elle a deux modalités à savoir : 1 pour ceux qui
adoptent et 0 pour ceux qui n'adoptent pas.
Les variables indépendantes sont entre autres,
le niveau d'instruction, l'âge, le sexe, la
catégorie socioprofessionnelle, la facilité d'usage,
l'utilité perçue, la sécurité de la
technologie, le niveau de revenu, le besoin
d'adoption et les connaissances acquises en matière de
SFD bancaires.
22 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Chapitre : Modèle de recherche
Tableau 2 : Tableau récapitulatif de variables de
l'étude
HYPOTHESES
|
VARIABLES
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DEFINITION
|
INDICATEURS
|
ECHELLES DE MESURE
|
H1 : Il n'y a pas une
relation significative et positive entre les
caractères socioculturels à savoir le
sexe, l'âge, le niveau d'instruction, la
catégorie socioprofessionnelle et le niveau de revenu de la population
et l'adoption des SFD bancaires.
|
Le sexe
|
Selon l'OMS le mot "sexe" se réfère
davantage aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui
différencient les hommes des femmes Elle comporte deux modalités
:
0-Homme ; 1- Femme
|
Nombre de femmes, pourcentage de femmes,
Nombre d'hommes, pourcentage d'homme
|
Echelle nominale
|
|
L'âge est la durée écoulée
depuis la naissance. Ses modalités sont définies de la
façon suivante
Les Baby-boomers, nés entre 1946 et 1965 La
génération X, née entre 1966 et 1976 La
génération Y, née entre 1977 et 2004 La
génération Z, née à partir de l'an 2005
|
Pourcentage des baby-boomers, Pourcentage de la
génération X Pourcentage de la génération Y
Pourcentage de la génération Z
|
Echelle intervalle
|
|
Selon l'ONU, le niveau d'instruction d'une personne est
celui qui correspond à la dernière année d'études
accomplies ou au plus haut degré atteint ou suivi à son
terme par cette personne dans le
système d'enseignement ordinaire, d'éducation spéciale
ou d'éducation d'adulte de son État d'origine ou d'un autre
État. Elle a les modalités suivantes :
Aucun, Primaire, Secondaire, Universitaire,
Professionnel, Autres (à préciser)
|
Proportion par modalité
|
Echelle ordinale
|
|
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Chapitre : Modèle de recherche
|
Le niveau de revenu
|
Le revenu est une part de la production qui revient au
sujet économique, individu ou collectivité comme
rémunération de son travail et /ou fruit de son
capital2
|
Pourcentage pour chaque
intervalle
|
Echelle intervalle
|
|
Métier, fonction, charge ; toute occupation qui
procure les moyens d'existence. Elle a plusieurs
modalités : Etudiant, Employé,
Entrepreneur, commerçant, Artisan/ménagère
/agriculteur, Autres (à préciser)
|
Le pourcentage par modalité
|
Echelle ordinale
|
|
Les connaissances acquises en matière SFD
bancaires
|
C'est ce que l'on connaît ; ce que l'on sait, que
l'on a appris sur les SFD bancaires. Elle peut motiver le choix d'utiliser ou
non les SFD bancaires. Les modalités : Ne maitrise pas, Maitrise
moyennement, Maitrise parfaitement.
|
Pourcentage par modalité
|
Echelle ordinale
|
H2 : Il n'y a pas une relation
positive et significative
entre la facilité d'utilisation,
l'utilité perçu, le besoin d'adoption et la
sécurité de la technologie et
l'adoption des SFD bancaires
|
La facilité d'utilisation
|
C'est la facilité avec laquelle une application,
un produit ou un service des TI peut être utilisé
|
Pourcentage par modalité
|
Echelle ordinale
|
|
C'est l'ensemble des moyens techniques,
organisationnels, juridiques et humains mis en
place
visant à empêcher l'utilisation non
autorisée, le mauvais usage, la modification ou le
détournement
|
Pourcentage par modalité
|
Echelle nominale
|
|
Le besoin est un sentiment de manque fondé sur le
désir de posséder tel ou tel bien ou d'obtenir tel ou tel
service.
|
Pourcentage par modalité
|
Echelle nominale
|
|
C'est le degré auquel une innovation est
perçue comme meilleure que l'ancienne (Davis 1989 ; Davis et al.
1989).
|
Pourcentage par modalité
|
Echelle nominale
|
|
Source : Source : Elaboration personnelle
2 SILEM et J. ALBERTINI : Lexique d'économie ;
7e éd, Dalloz, paris cedex, 2OO2, P.585
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Chapitre : Modèle de recherche
Le modèle théorique et la revue de
littérature ont permis d'identifier un ensemble de variables qui
concourent à l'adoption des SFD bancaires. Aussi, elle nous a permis de
définir nos hypothèses de recherche et les variables qui vont
nous permettre de mener cette étude. Elle laisse place au
troisième chapitre qui nous permet de définir notre
méthodologie de recherche.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
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Chapitre 3 : Approche methodologique
CHAPITRE 3 : APPROCHE
METHODOLOGIQUE
Ce chapitre traite de quatre (04) sections. La
première porte sur le positionnement épistémologique et la
seconde sur les méthodes de collecte des données. La
troisième est consacrée aux outils d'analyse des résultats
et en fin la dernière évoque les difficultés
rencontrées. Le type de recherche adopté dans cette étude
est la recherche quantitative. Elle est de type quantitatif dans le sens
où elle établit des relations entre variables par des
estimations.
I SECTION 1 : JUSTIFICATION DE NOTRE POSITIONNEMENT EPISTEMOLOGIQUE
|
|
I.1 LE PARADIGME POSITIVISTE ET L'APPROCHE
HYPOTHETICO-DEDUCTIVE
Le terme épistémologie est apparu au
début du XXe siècle pour désigner une branche de la
philosophie spécialisée dans l'étude des théories
de la connaissance. Un paradigme quant à lui désigne une
constellation de croyances, valeurs, techniques, etc. partagées par une
communauté donnée (Kuhn, 1962, p. 175).
L'épistémologie, la Science de la Connaissance, interpelle
surtout les concepts philosophiques, en s'interrogeant sur ce qui est la
Réalité, la Vérité, la Connaissance, la Cause, la
Loi. Le paradigme épistémologique permet de cadrer les
hypothèses de la recherche, la méthodologie à suivre, les
matériaux à utiliser, les méthodes de justification de la
connaissance... Le positionnement épistémologique permet de
conditionner les choix méthodologiques (déductive ! inductive!
abductive), ces derniers définissent à leur tour les
méthodes de recherche à mobiliser (Qualitatives ! Quantitatives)
et aussi la connaissance à produire.
Dans le cadre de notre étude, nous avons retenu la
méthode du paradigme positiviste. Fondé par Auguste Comte, le
positivisme puise ses fondements des sciences exactes bien qu'un bon nombre de
chercheurs en sciences de gestion ait contribué à son
développement. Pour les positivistes, la réalité existe en
soi, extérieure et indépendante du chercheur, qui d'ailleurs ne
cherche qu'à l'appréhender. La démarche
méthodologique défendue par les partisans du
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
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Chapitre 3 : Approche methodologique
positivisme est de nature déductive ou
hypothético-déductive de type « Si...alors ». Nous
retiendrons celle hypothético-déductive dans le cadre de notre
étude. Ainsi, cette démarche part du général vers
le particulier et consiste à formuler une question de recherche à
partir d'une théorie établie ou un cadre théorique
défini et à formuler sur cette base des hypothèses (des
liens hypothétiques) concernant une situation particulière en vue
de les tester empiriquement (les confirmer ou les infirmer) afin de les
confronter avec la théorie ou un cadre théorique mobilisé
(discussions des résultats obtenus empiriquement à la
lumière des théories mobilisées).
I.2 LES CRITERES DE VALIDITE SCIENTIFIQUE
La distinction science / non-science n'existe que dans le
positivisme, pour lequel toute connaissance produite doit répondre
à une loi universelle avec une validité précise, quel que
soit donc le champ d'application (sciences naturelles, sciences humaines et
sociales, sciences de l'organisation, etc.). Dans ce sens, les critères
de validité scientifique retenus par le positivisme sont précis
et permettent d'apporter la démarcation entre une connaissance
scientifique et celle qualifiée de non scientifique. Ces critères
sont au nombre de trois :
Ø La vérifiabilité :
Une proposition synthétique n'a de sens que si et seulement si
elle est susceptible d'être vérifiée empiriquement ;
Ø La confirmabilité : Elle
renvoie au degré de probabilité avec lequel les
énoncés sont confirmés (généralisation) ;
Ø Et la réfutabilité :
Une théorie est réfutable lorsque certains
résultats peuvent l'infirmer.
Du fait que nos deux (02) hypothèses de recherche sont
constituées de plusieurs variables ; à l'ensemble des
critères de validités ci-dessus nous ajoutons ce qui suit : si
plus de 3/4 des variables d'une thypothèse son valides alors
l'hypothèse est vérifiée.
Nous avons choisi le paradigme positiviste du fait qu'il est
un peu plus souple par rapport aux concepts d'origine et permet la production
de la connaissance par des instruments fiables. La mesure du même
phénomène avec les mêmes instruments plusieurs fois doit
donner le même résultat.
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
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Chapitre 3 : Approche methodologique
II SECTION 2 : METHODE DE COLLECTE DES DONNEES
|
|
II.1 INVESTIGATION EXPERIMENTALE ET ECHANTILLONNAGE PAR
QUOTAS
Ø L'investigation
expérimentale
La recherche expérimentale est le type d'investigation
retenu pour notre étude. Les méthodes expérimentales
scientifiques consistent à tester la validité d'une
hypothèse, en reproduisant un phénomène (souvent en
laboratoire) et en faisant varier un paramètre. Le paramètre que
l'on fait varier est impliqué dans l'hypothèse. Le
résultat de l'expérience valide ou non l'hypothèse. Ici,
nous allons manipuler et contrôler dix (10) variables
indépendantes et observer les variations que ces manipulations
entraîneront sur la variable dépendante.
Ø L'échantillonnage par quotas
L'échantillonnage non probabiliste est celui retenu
dans le cadre de notre étude. IL désigne les techniques
d'échantillonnage selon lesquelles les éléments d'une
population donnée n'ont pas une probabilité connue d'être
sélectionnés dans l'échantillon. iL a plusieurs formes
mais nous nous intéresserons ici à l'échantillonnage par
quota.
L'échantillonnage par quotas est l'une des formes les
plus courantes d'échantillonnage non probabiliste. Il est basé
sur la répartition connue de la population pour un certain nombre de
caractères (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle...).
L'échantillon est construit en respectant la distribution de la
population, il est choisi de façon à constituer une image aussi
fidèle que possible de la population totale.
Il s'effectue jusqu'à ce qu'un nombre précis
d'unités (de quotas) pour diverses sous-populations ait
été sélectionné. Puisqu'il n'existe aucune
règle qui régirait la façon dont il faudrait s'y prendre
pour remplir ces quotas, l'échantillonnage par quotas est
réellement un moyen de satisfaire aux objectifs en matière de
taille d'échantillon pour certaines sous-populations. Les quotas peuvent
être fondés sur des proportions de la population. Dans
l'échantillonnage par quotas, on laisse habituellement à
l'intervieweur le soin de déterminer qui sera
échantillonné. On fait l'hypothèse
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Chapitre 3 : Approche methodologique
que si l'échantillon est représentatif pour les
caractères de contrôle, il le sera aussi pour la variable
étudiée.
Notre choix c'est porté sur l'échantillonnage
par quotas du fait qu'il est généralement moins coûteux. Il
est également facile à administrer, compte tenu notamment du fait
qu'on peut omettre de la procédure les tâches consistant à
dresser la liste de la population entière, à sélectionner
au hasard l'échantillon et à exercer un suivi auprès des
non-répondants. Aussi, Il est une méthode
d'échantillonnage efficace lorsqu'on a instamment besoin d'information
et peut être effectué indépendamment des bases de sondage
qui existent. Il peut être la seule méthode
d'échantillonnage appropriée dans bien des cas où il
n'existe pas de base de sondage convenable pour la population
étudiée. Une fois la dimension du sondage que l'on souhaite
effectuer déterminée, il suffit de calculer le nombre d'individus
de chaque critère choisi.
Les personnes visée par notre recherche sont les
consommateurs et les potentiels consommateurs des produits bancaires. Un
consommateur peut être une personne bancarisé ou non dans le sens
ou les non bancarisés sont des potentiels clients pour les banques ; ils
peuvent ainsi donc devenir bancarisés un jour. Pour estimer la taille de
l'échantillon, nous avons utilisé le logiciel CheckMarket. La
population de la ville de Ouagadougou est estimée à 2 966 307
d'habitants selon l'institut National de la statistique et de la
démographie (INSD 2020). Pour une marge d'erreur de 5% et un niveau de
confiance3 de 95% nous avons 385 comme taille d'échantillon
requise avec un taux de réponse estimé4 à 20%.
Il faut noter que ce questionnaire est soumis aux individus d'au moins 15 ans
du fait qu'en Afrique subsaharienne, plus de la moitié de la population
âgée de 15 ans au moins est abonnée à une offre de
téléphonie mobile ; et c'est l'âge du 1er compte courant,
même si ces derniers peuvent déjà détenir des
produits d'épargne avant 15 ans. Aussi, c'est à cette
période de leur vie qu'ils découvrent l'autonomie de gestion et
où ils vont prendre leurs premières décisions
financières. C'est durant cette période que se situent les plus
grandes transformations de leur vie.
Le caractère choisi dans le cadre de notre
étude est l'accès aux SFD en fonction du sexe. En Afrique et
spécifiquement au Burkina Faso, la proportion d'homme ayant accès
aux SFD est
3 Le niveau de confiance reflète le
degré de certitude de la marge d'erreur. Il est exprimé en
pour-cent et interprète combien de fois le vrai pourcentage de la
population qui choisirait une réponse, est au-dedans de la marge
d'erreur ; en d'autres mots dans quelle mesure faites-vous confiance à
la correction des réponses qu'ont données les répondants
(un niveau de confiance plus haut demande une taille d'échantillon plus
grande).
4 C'est le pourcentage de « personnes qui ont
été demandé de participer à l'enquête »
le feront effectivement. Le taux de réponse dépend de nombreux
facteurs, tels que la méthode de distribution (e-mail, papier,
téléphone, ...), le type de communication (B2B, B2C,), la
qualité de l'invitation, des rémunérations ou pas, etc.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
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Chapitre 3 : Approche methodologique
supérieure à celle des femmes. En effet, selon
la base de données Global Findex, un milliard de femmes, soit plus de 40
% de la population féminine mondiale n'a pas accès à des
services financiers formels. L'écart moyen avec les hommes
s'élève à 9 % dans les pays en développement, mais
il atteint des niveaux bien supérieurs dans certaines régions du
monde, d'après l'édition 2014 de Global Findex. Par ailleurs, les
écarts entre hommes et femmes dans la détention d'un compte
varient entre 8% et 20% selon les pays (BCEAO 2018). Dans ce sens, nous
retiendrons une population de 200 femmes contre 185 hommes.
II.2 LE QUESTIONNAIRE DE COLLECTE DE DONNEES
La collecte des données s'étend sur une
période d'une (01) semaines (du 22 au 31 aout 2020). Le questionnaire
est la technique adoptée pour la collecte des données. Le
questionnaire étant dans le cadre d'une recherche
hypothético-déductive, vise dans une logique statistique,
à valider (ou infirmer) les hypothèses définies
préalablement. Il est constitué de questions fermées
(réponses prédéfinies) et semi-ouvertes (réponses
libres pour permettre d'interpréter plus finement les résultats).
Le questionnaire est globalement composé de vingt une (21) questions.
Nous avons, choisi le questionnaire, plutôt qu'une autre forme
d'enquête, car c'est un outil simple à mettre en oeuvre, à
administrer et à analyser.
Pour le groupage de la variable âge, nous avons
opté de les regrouper en fonction des différentes
générations à savoir : ceux nés avant 1946, les
Baby-boomers, nés entre 1946 et 1965, la génération X,
née entre 1966 et 1976, la génération Y, née entre
1977 et 2004 et la génération Z, née en 2005. Pour ce qui
est de la variable niveau de vie, nous avons retenu comme salaire de base le
salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) fixé à 60.500
FCFA /mois.
L'enquête est réalisée au Burkina Faso de
façon général du fait que le questionnaire est
partagé sur la toile (le réseau LinkedIn, whatsapp et par email).
De façon spécifique elle est réalisé dans la ville
de Ouagadougou du fait que nous y résidons et avons partager le
questionnaire à notre réseau qui est plus ou moin restrain
à la ville de Ouagadougou et du fait du contexte sanitaire actuelle
(Covid 19). Aussi, un prétest du questionnaire visant à
vérifier la validité et la fiabilité de cet instrument de
mesure a été administré à 10 sujets dans l'optique
de s'assurer de la compréhension du fond et de la forme de
questionnaire.
Le questionnaire a été réalisé
sur google forms et l'administration définitive réalisée
via LinkedIn et par mail à chaque sujet de notre échantillon ; ce
qui nous a permis de gagner du temps dans la collecte des réponses. De
plus, il permet à nos sujets de garder leur anonymat
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
favorisant ainsi une grande franchise dans leurs
réponses. Le questionnaire est joint en annexe 3.
II.3 LES LOGICIELS DE TRAITEMENT
Une fois le questionnaire administré, les
données seront exportées de google forms sous format Excel et les
analyses (régression logistique) réalisées avec le
logiciel de traitement économétrique R sous sa version 5.3.3.
Il s'agit principalement de :
Ø La codification des données ;
Ø La vérification des données
collectées ;
Ø La correction des erreurs ;
Ø La réalisation de la régression.
III SECTION 3 : OUTILS D'ANALYSE ET DE TRAITEMENT DES RESULTATS
|
|
L'objectif de notre étude étant de
déterminer les variables significativement liées au choix
d'adoption des SFD bancaires par la population, quatre (04) techniques
d'analyse seront utilisées pour tester les résultats obtenus. Il
s'agit de la description analytique, de l'analyse d'indépendance, et de
l'analyse de régression.
III.1 L'ANALYSE DESCRIPTIVE/UNIVARIEE
Les statistiques descriptives sont la base de toute analyse
de données. En effet, avant d'approfondir l'analyse dans les
détails, il faut commencer par la description globale à l'aide de
ces statistiques. L'analyse descriptive a été utilisée
pour exposer les caractéristiques des variables. Elle donne les
répartitions des enquêtés selon les différentes
variables explicatives.
III.2 LES ANALYSES D'INDEPENDANCE DES VARIABLES
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
C'est l'analyse permettant de faire des comparaisons entre
les variables afin de savoir si les résultats obtenus sont
aléatoires ou s'ils révèlent un sens. Elle permet
également d'évaluer la possibilité de relations entre des
variables d'intérêt. Pour ce faire, nous allons utiliser le test
de khi-carré.
Ø Le test d'indépendance du
khi-carré de Pearson : Le principe du test de Khi-2 est de
prouver l'indépendance entre deux variables. Il sert à
établir s'il y a indépendance ou non entre deux variables. Il est
très simple parce qu'il peut être utilisé lorsque les
variables ne sont que nominales et, de plus, il ne suppose pas que la
population d'où l'échantillon est tiré suit une
distribution normale. On choisit un seuil fixe (ici 5%), et si la
probabilité P associée à la valeur du Khi-2
calculée est inférieure à 5%, on rejette
l'hypothèse d'indépendance des variables concernées.
III.3 L'ANALYSE DE REGRESSION MULTIVARIEE
Les modèles économétriques à
variables dépendantes qualitatives peuvent se présenter sous
plusieurs formes (Amemiya, 1981 ; Griffiths et al, 1993) dont trois sont les
plus couramment utilisées : la fonction de probabilité
linéaire, la forme probit et la forme logit (Amemiya, 1981).
La fonction de probabilité linéaire est
inadéquate pour estimer les modèles de probabilité. Par
ailleurs le choix entre les deux modèles (Probit et Logit) est
difficile.
En effet Griffiths et al (1993) et Amemiya (1981) sont
arrivés à la conclusion que les modèles probit et logit
conduisent aux mêmes résultats et la base de choix entre les deux
modèles est très limitée. La seule différence entre
les deux modèles réside dans la distribution du terme d'erreur
qui suit une loi normale pour le modèle probit et une loi logistique
pour le modèle logit.
Le modèle Logit retenu ici dans le cadre de notre
analyse est estimé par la méthode itérative du maximum de
vraisemblance (annexe 4). Il est retenu parce que le modèle logit est
plus facile à analyser. La variable dépendante étant une
variable aléatoire, le modèle cherche à déterminer
la probabilité Pi que l'enquêté adopte les SFD bancaires,
c'est-à-dire : Pi = Probabilité (adoption = 1). La
décision d'adoption des SFD bancaires intervient seulement lorsque
l'effet combiné des facteurs atteint une valeur à partir de
laquelle il accepte d'adopter ou non les SFD. Pour
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
apprécier la significativité des coefficients
et la qualité de l'estimation, trois tests seront réalisés
:
Ø Test de significativité
Ce test permettra de déterminer le degré de
contribution de chaque variable dans l'explication de l'adoption des SFD
bancaires. L'analyse de la significativité du modèle se fera en
deux étapes : l'analyse du point de vue de la qualité
individuelle des coefficients d'une part et celle de la qualité globale
(c'est-à-dire si l'ensemble des variables explicatives ont une influence
sur la variable dépendante) d'autre part.
Significativité des variables : Le
test classique T de Student permet ici de tester l'hypothèse nulle selon
laquelle le coefficient n est égal à zéro. Ce test
permettra de déterminer le degré de contribution de chaque
variable dans l'explication du choix d'adoption des SFD bancaires.
Significativité globale du modèle :
Le test de Fisher nous permettra de tester la significativité
de l'ensemble des coefficients du modèle.
Ø Test sur les signes
Le signe du coefficient associé à une variable
indique le sens de l'effet de cette variable sur la variable à
expliquer. Il s'agit de vérifier si les signes des paramètres
concordent avec ceux prédits par les hypothèses de base. Ce test
n'a de sens que pour les paramètres significativement différents
de zéro.
Ø Test sur la qualité de
l'estimation
Contrairement aux régressions classiques où un
test unique F suffit pour tester la qualité de l'estimation, pour les
modèles Logit, il n'existe pas de test unique optimal (Amemiya 1981,
p.1503). Ainsi, nous avons choisi le test de ratio du Maximum de vraisemblance
(LR) et le pourcentage de prédictions exactes comme mesures de la
validité du modèle. Nous avons recours à la méthode
du maximum de vraisemblance, car elle est une méthode d'estimation
alternative à la méthode des moindres carrés qui consiste
à trouver la valeur des paramètres qui maximisent la
vraisemblance des données.
Le test du ratio du Maximum de vraisemblance est basé
sur l'hypothèse selon laquelle chaque coefficient estimé est nul,
toutes choses étant égales par ailleurs. Si l'hypothèse
est retenue, on conclut que la variable associée n'a aucun effet sur le
phénomène étudié. Dans ce cas la
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
statistique LR suit la loi de Khi-2 à k degré
de liberté (où k est le nombre de variables introduites dans le
modèle).
LR = -2 [Log L (0) - Log L ()].
Si LR > X2lu dans la table, alors on rejette
l'hypothèse que tous les coefficients n sont égaux à
zéro et on accepte qu'il existe au moins un coefficient
significativement différent de zéro.
Aussi, pour un seuil de significativité égal
à 5% donné, la statistique LR est significative si la
probabilité critique P est inférieure à 5%.
III.4 CHOIX DES VARIABLES POUR LA REGRESSION
La littérature nous a permis de recenser plusieurs
variables susceptibles d'expliquer le choix d'adoption des SFD bancaires.
La variable dépendante notée Y_i est une
variable dichotomique prenant la valeur 1 si l'individu adopte les SFD
bancaires et 0 s'il n'adopte pas.
Les variables explicatives sont choisies sur la base des
hypothèses de l'étude et des besoins du modèle logit en
tenant compte des problèmes d'endogénéité et de
corrélation entre les variables explicatives. Ainsi elles sont
regroupées en fonction de deux (02) catégories de
déterminants de l'adoption des SFD bancaires à savoir celles
liées à l'individu et celles liées aux SFD bancaires.
Ø Variable expliquée
Il s'agit du choix d'adoption des SFD bancaires par la
population. C'est une variable binaire. Le choix d'adoption peut être une
acceptation ou un refus.
Y1=1 si l'individu t adhère / adopte les (aux)
SFD bancaires, ou Y*>0 Y1=0 si non ; ou Y*~ 0
Variables explicatives
La littérature nous a permis de recenser plusieurs
variables susceptibles d'expliquer le choix concernant l'adoption des SFD
bancaires. Les variables indépendantes retenues dans le cadre de notre
étude sont : le niveau d'instruction, l'âge, le sexe, la
catégorie socioprofessionnelle, la
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
facilité d'usage, l'utilité perçue, la
sécurité de la technologie, le niveau de revenu, le besoin
d'adoption, les connaissances acquises en matière SFD bancaires.
IV SECTION 4 : LES DIFFICULTES ET LES SOLUTIONS
|
IV.1 DIFFICULTES RENCONTREES
La principale difficulté rencontrée c'est
situé au niveau de la collecte de données. En effet, le
questionnaire étant réalisé sur google forms, nous l'avons
partagé par email et sur LinkedIn afin de toucher une cible de
qualité. Malheureusement cette technique ne nous a pas permis de toucher
une grande audience. Nous nous sommes retrouvés dans l'incapacité
de toucher les 385 personnes de notre échantillon.
IV.2 SOLUTION AUX DIFFICULTES RENCONTREES
Afin de résoudre la question du remplissage du
questionnaire, nous avons partagé le questionnaire a des personnes
cibles de notre répertoire WhatsApp et Messenger. Aussi, nous avons
demandé à nos proche de partager au maximum le lien du
questionnaire. Grâce à cette stratégie un effectif 409 a
été enregistré sur un objectif de 385.
IV.3 TABLEAU RECAPITULATIF
A travers le tableau récapitulatif suivant (le tableau
3), nous présentons la cohérence et l'adéquation entre le
modèle de recherche, les instruments de collecte de données, les
objectifs de recherche, les hypothèses et les méthodes
d'analyse.
35 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Chapitre 3 : Approche methodologique
Tableau 3 : Tableau de cohérence et
d'adéquation entre les instruments de collecte de l'informations, les
objectifs de recherche, le modèle théorique, les
hypothèses et les méthodes d'analyse
Question générale
de recherche
|
Questions spécifiques
de recherche
|
Les hypothèses
|
Cadre de référence : Théories
et modèles retenus/ Les concepts impliqués
|
Lien avec les instruments de collecte de
l'information
|
Lien avec les Techniques et
méthodesd'analyses
|
« Quel sont les déterminant de l' adoption des
SFD bancaires : cas du
Burkina ».
|
Quelle est la
réaction de la
population face
aux nouvelles
technologies (SFD bancaires) ?
|
H0 : Il n'y a pas une relation significative et positive
entre les caractères socioculturels
à savoir le sexe, l'âge, le niveau
d'instruction, la catégorie
socioprofessionnelle, les connaissances acquises en
matière de SFD bancaires et le niveau de revenu de la population et
l'adoption des SFD bancaires.
|
· Le Modèle d'Acceptation des Technologies (TAM,
Technology Acceptance Model) proposé par Davis en 1986 avec les
variables facilité d'usage et l'utilité perçue ;
· Les facteurs propres aux SFD : la
sécurité de la technologie, le besoin d'adoption et les
connaissances acquises en matière SFD bancaires ;
· Les facteurs liés aux
caractéristiques des individus qui adoptent la
technologie : le niveau d'instruction, l'âge, le sexe, la
catégorie socioprofessionnelle.
|
· Le paradigme positiviste et l'approche
hypothético- déductive
· L'échantillonnage non probabiliste ;
· Sondage par questionnaire ; voir :
· La section 1 du questionnaire joint en annexe
intitulé « caractères propres aux SFD
bancaires » ; les questions 1 à 10.
· La section 2 intitulé
« caractéristiques propres à l'individu
» ; les questions 13 à 21.
|
· Logiciels à, utiliser : Excel, R
· Statistiques descriptives ;
· Analyse quantitatives économétrique :
La régression logistique.
|
Quels sont les
facteurs qui ont une incidence sur
l'adoption des SFD bancaires ?
|
H2 : Il n'y a pas une relation positive et significative
entre la facilité d'utilisation, l'utilité perçue, le
besoin, la sécurité de la
technologie et l'adoption des SFD bancaires.
|
Source : Source : Elaboration personnelle
37 | Page
Chapitre 3 : Approche methodologique
Dans ce chapitre il est ressorti qu'à travers
l'approche hypothético-déductive du paradigme du positivisme nous
allons mener une étude quantitative sur 381 variables. Un certain nombre
d'analyses économétriques nous permettront de retenir le
modèle idéal dans la définition des déterminants
des SFD bancaires au Burkina.
38 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
DEUXIEME PARTIE :
RESULTATS, ANALYSE, SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Deuxieme partie : Résultats, analyse, suggestions
et recommandations
|
39
|
Chapitre 4 : Résultats : analyse descriptive et
bivariée
|
40
|
I Section 1 : Analyse de la statistique descriptive ou
univarié
|
40
|
II Section 2 : Analyse des relations d'association entre les
variables
|
51
|
Chapitre 5 : Analyse des résultats et
vérification des hypothèses
|
58
|
I Section 1 : Estimation des variables du modèle
|
58
|
II Section 2 : Réestimation du modèle
|
64
|
III Section 3 : Vérification des hypothèses
|
71
|
IV Section 4 : Discussion des résultats
|
72
|
V Section 5 : Suggestions et Recommandations
|
74
|
|
39 | P a g e
|
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
La deuxième partie de notre document présente
dans son premier chapitre les résultats de l'étude. Il s'agit
d'une présentation descriptive des données collectés. Le
deuxième chapitre quant à lui traite de l'analyse des
résultats et présente les suggestions et recommandations.
CHAPITRE 4 : RESULTATS : ANALYSE
DESCRIPTIVE ET BIVARIEE
Dans notre revue de littérature, il est ressorti que
l'adoption des SFD bancaires est expliquée par plusieurs variables. Ces
variables sont d'une part liées à l'individu et d'autre part
liée aux SFD bancaires. Dans ce chapitre, nous allons procéder
à la présentation des résultats auxquels nous sommes
parvenus.
I SECTION 1 : ANALYSE DE LA STATISTIQUE DESCRIPTIVE OU UNIVARIEE
|
Les résultats de la statistique descriptive regroupent
l'analyse univariée des données recueillies lors des
enquêtes pour chaque variable. Les données sous forme de tableau
sont jointes en annexe 5.
I.1 CARACTERISTIQUES LIEES A L'INDIVIDUS
Ø Répartition des enquêtés
suivant le groupe d'âge
Figure 3 : Répartition des enquêtés
suivant le groupe d'âge
6% 2%1%
La generation X nee entre 1966 et
91% 1976
Age
Les Baby-boomers nees entre 1946 et 1965
La generation Y nee entre 1977 et 2004
La generation Z nee en 2005
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
40 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
On remarque que dans 91% des cas, les enquêtés
ont un âge compris entre 1977 et 2004 (43 et 16 ans). Ce qui sous-entend
que la population enquêtée est relativement jeune. Ce
résultat est en adéquation avec l'approche théorique
développée par Thompson et Lim (1999) qui affirme avec une
étude menée auprès de gens utilisant Internet, en
démontrant que les internautes âgées de moins de 30 ans
sont plus enclins que les internautes plus âgées à
adhérer au service Internet et l'utilisent plus souvent.
Ø Répartition des enquêtés
suivant le sexe
Figure 4 : Répartition des enquêtés
suivant le sexe
Femme Homme
Le sexe
31%
69%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
L'analyse par sexe des enquêtés montre une
prépondérance masculine. En effet nous avons 69% d'hommes contre
31% qui sont des femmes. Le graphe ci-dessous illustre bien la situation.
Ø Ventilation des enquêtés selon la
catégorie socioprofessionnelle (après regroupement)
Figure 5 : Ventilation des enquêtés selon la
catégorie socioprofessionnelle (après regroupement)
41%
La catégorie socioprofessionnelle
10%
21% 21%
3% 4%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
41 | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Sur les 381 personnes enquêtés, 379 ont
répondu à cette question (voir tableau 2 en annexe 5). La figure
ci-dessus présente la situation des enquêtés en termes de
catégorie socioprofessionnelle. Les résultats nous permettent de
constater que : 41% des enquêtés sont des employés, 21% des
étudiants, 21% des fonctionnaires 10% des entrepreneurs/chef
d'entreprise, 4% de profession libérale et 4% représentant les
autres professions non prises en compte par notre étude.
Ø Ventilation des enquêtés selon le
niveau d'instruction
Figure 6 : Ventilation des enquêtés selon le
niveau d'instruction
DOCTORAT INGÉNIEUR MASTER LICENCE SECONDAIRE
PRIMAIRE
7%
16%
Le niveau d'instruction
45%
24%
8% 0%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
La majeure partie des enquêtés soit 45% ont un
niveau master. 24% ont la licence, 16% ont un niveau ingénieur, 8% ont
un niveau secondaire, 7% le doctorat et enfin 0% ont le niveau primaire.
42 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Ø Le retard dans le paiement des factures et la
satisfaction des besoins de bases assurés par les revenus
Figure 7 : Le retard dans le paiement des factures Figure 8
: La satisfaction des besoins de bases assurés
par les revenus
JAMAIS RAREMENT SOUVENT
34%
Retard dans les paiements des
factures
41%
26%
AUCUN QUELQUES
UN
2%
bases assurés par les revenus
Satisfaction des besoin de
46%
LA
MAJORITÉ
24%
TOUS
28%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Sur l'ensemble des enquêtés, sur la question du
retard dans le paiement des factures, 41% affirment être rarement en
retard dans le paiement des factures contre 34% qui n'ont jamais de retard dans
le paiement des factures. Seulement 26% présentent souvent des retards
dans le paiement des factures.
A la question de satisfaction des besoins de base
assurés par les revenus, 46% des enquêtés arrivent à
satisfaire que quelqu'un de leurs besoins contre 24% qui en assure la
majorité et 28% qui satisfait la totalité de leur besoin. Une
infime partie soit 2% ne satisfont aucun de leurs besoins.
Ø Le degré de satisfaction sur la
situation financière et répartition selon le niveau de
revenu
Figure 9 : Le degré de satisfaction sur la situation
financière Figure 10 : La répartition selon le niveau de
revenu
INFERIEUR A 60 500 F CFA
12%
Répartition des enquêtés suivant
leur niveau de revenu
ENTRE 60500 ET
150 000
31%
15%
ENTRE 150 000 ET 300
000
21%
ENTRER 300 000 ET 500
000
PLUS DE 500
000
21%
Degré de satisfaction sur leur
12%
situation financière
29% 31% 27%
1%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Les résultats de l'enquête ont révelé
que 31% des enquêtés on un revenu situé entre 150 000 et
300 000 FCFA, 21% un revenu situé entre 300 000 et 500 000 FCFA, 21% un
revenu supérieur à 500 000FCFA, 15% un revenu situé entre
60500 et 150 000 FCFA et enfin 12% un revenu inférieur à 60 500
FCFA.
Pour la question de safitisfaction de leur situation
fiancière, 31% affirment être « ni satisfaits insatisfaits
», contre 29% qui ne sont pas satisfait, 27% qui sont satisfaits, 12% qui
ne sont pas
du tout satisfaits et enfin 1% qui sont très satisfaits.
Les figures ci-dessus permettent les différentes répartitions.
Ø Répartition des enquêtés
selon leur pays de résidence
Figure 11 : La répartition des enquêtés
selon leur pays de résidence
Répartition des enquêtés selon leur
pays de résidence (Burkina Faso)
100%
proportion
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
L'ensemble des données retenu pour cette analyse ne
proviennent que de personne résidant sur le territoire burkinabé.
En effet les données collectées ont été
traités afin
d'éliminer les réponses provenant d'autre pays
autre que le Burkina Faso.
I.2 CARACTERISTIQUES PROPRES AUX SFD BANCAIRES
Ø La possession d'un compte bancaire
Figure 12 : La possession d'un compte bancaire
La possession de compte bancaire
NON OUI
5%
95%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
44 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Concernant la possession de compte bancaire, nous constatons que
95% des enquêtés possèdent un compte contre seulement 5%
qui affirme ne pas être en possession de compte bancaire. Le graphique
ci-dessus illustre parfaitement les résultats.
Ø Répartition selon la nature des comptes
bancaire
Figure 13 : la répartition selon la nature des
comptes bancaire
COMPTE D'EPARGNE;COMPTE COURANT POSTAL""
COMPTE D'EPARGNE;COMPTE COURANT (COMPTE ...
COMPTE D'EPARGNE;COMPTE COURANT (COMPTE ...
COMPTE D'EPARGNE;COMPTE COURANT (COMPTE ...
COMPTE D'EPARGNE;COMPTE COURANT (COMPTE ...
COMPTE COURANT (COMPTE CHEQUE)
Nature des comptes bancaire detenue par les
enquêtés
COMPTE COURANT POSTAL
COMPTE D'EPARGNE
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
4%
11%
29%
55%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Sur les 362 individus étant en possession d'un compte
bancaire, la grande majorité des enquêtés soit 55%
disposent de deux (02) types de comptes à savoir les comptes
d'épargne et les comptes courants (compte cheque). 29% dispose d'un
compte d'épargne et 11% d'un compte courant.
Ø Répartition en fonction de la
connaissance du mobile banking
Figure 14 : La répartition en fonction de la
connaissance du mobile banking
Connaissance du mobile banking
83%
17%
Non Oui
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Les résultats sur le tableau ci-dessus nous font
ressortir qu'une grande part de la population enquêté a
connaissance du mobile banking contre 17% qui affirme ne pas en avoir
connaissance.
Ø Répartition en fonction de la
connaissance en matière de service financier digitaux
Figure 15 : La répartition en fonction de la
connaissance en matière de service financier digitaux
Connaissance en matière de SDF
bancaires
30%
57%
14%
Connais moyennement Connais parfaitement Ne connais pas
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
La grande majorité des enquêtés soit 57%
ont une parfaite connaissance des SFD bancaires contre 30% qui affirment avoir
une connaissance moyenne et 14% qui n'ont aucune connaissance en termes de SFD
bancaires.
Ø Répartition en fonction de la
connaissance des applications mobiles bancaires
Figure 16 : La répartition en fonction de la
connaissance des applications mobiles bancaires
10%
52%
Connaissance des applications mobiles
bancaires
0
29%
16%
45%
31%
10%
0% 1% 0%
11%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Il ressort que la grande majorité des
enquêtés soit 52% enquêtés connaissent l'application
coris money, 45% connaissent Ecobank mobile, 31% connaissent My BOA, 29%
connaissent YUP (SGBF), et seulement 11% des enquêtés affirment ne
connaitre aucune des applications de mobile banking. Il faut noter que
l'enquêté avait le choix de choisir plusieurs réponses.
Ø Répartition en fonction de la
fréquence d'utilisation des fonctionnalités des applications de
mobile banking
Figure 17 : La répartition en fonction de la
fréquence d'utilisation des fonctionnalités des applications de
mobile banking
Fréquence d'utilisation des fonctionnalités des
applications de mobile banking
100%
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5 3 0%
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4%
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3% 10%
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6%
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7%
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7%
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90%
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19%
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14%
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92%
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23%
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19%
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20%
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80%
70%
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19%
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15%
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14%
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33%
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17%
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68%
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68%
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60%
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18%
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60%
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57%
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54%
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19%
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29%
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Consultation de solde
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Paiements marchands et de facture
|
Achat de crédits téléphoniques
|
Transfert de fonds vers autres
comptes (banques nationales et sous regionales)
|
Retrait au DAB sans carte (cardless)
|
Souscription au micro-prêt
|
Localiser les agences bancaires et DAB
|
|
Jamais Rarement Souvent Tres souvent
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
La fréquence d'utilisation des SFD bancaires a
été mesurée chez les enquêtés connaissant et
utilisant les SFD bancaires. Il ressort que la consultation de solde est la
fonctionnalité la plus utilisée avec un taux de 19% suivi de
l'achat de crédit téléphoniques et le transfert de fonds
vers autres comptes (banques nationales et sous régionales) avec un taux
de 7% chacun et enfin le paiement marchand et de facture avec un taux de 6%.
47 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Ø Répartition en fonction de
l'évaluation des caractéristiques des applications de mobile
banking
Figure 18 : La répartition en fonction de
l'évaluation des caractéristiques des applications de mobile
banking
Evaluation des caractéristiques des SFD bancaires
4% 4% 4% 5% 7% 9% 9% 7% 9% 12% 4%
Pas du tout important Pas important Ni important, ni pas
important
55%
39%
44%
51% 5
3% 5
0%
24%
31%
21%20%
Important Tres important
60%
0%
40%
20%
Facilité d'usage Sécurité des applications
de mobile banking
Utilisation des solutions de mobile banking Besoin d'adoption
Connaissances acquises en matière de SFD bancaires
1%
12% 1
6%
7%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
La moitié des enquêtés jugent que «
la sécurité des applications de mobile banking »
représente la caractéristique principale. En effet elle a un taux
de 55% pour la catégorie très importante et 24% pour la
catégorie importante. La caractéristique « facilité
d'usage » occupe la deuxième place avec un taux de 44% pour la
catégorie importante et 39% pour la catégorie très
importante. « Le besoin d'adoption » et « la connaissance en
matière de SFD bancaires » ont un pourcentage respectif de 21% et
20% pour la catégorie très importante et 50% et 53% pour la
catégorie importante.
Ø Répartition en fonction de
l'appréciation des caractéristiques des SFD bancaire
Figure 19 : La répartition en fonction de
l'appréciation des caractéristiques des SFD bancaire
FACILITE D'UTILISATION SECURITE DES APPLICATIONS
SIMPLICITE DE LA TECHNOLOGIE
Appréciation de l'importance des
caractéristiques des SFD
bancaires
33%
58%
21%
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
48 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
La sécurité des applications est jugée
comme étant la caractéristique des SFD bancaire la plus
importante avec un taux de 58%, suivi de la facilité d'usage avec un
taux de 33% et de la simplicité de la technologie avec 21%.
Ø Répartition en fonction des
enquêtés prêt à réaliser leur opération
à partir du mobile
Figure 20 : La répartition en fonction des
enquêtés prêt à réaliser leur opération
à partir du mobile
Prêt à faire les opérations
bancaires à partir du téléphone portable
94%
6%
Non Oui
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Prêt de la totalité des personnes
enquêtées soit 94% sont aptes à réaliser leurs
opérations bancaires à partir du téléphone
mobile.
Ø Répartition en fonction des
enquêtés qui utilisent les SFD bancaires
Figure 21 : La répartition en fonction des
enquêtés qui utilisent les SFD bancaires
Utilisation de compte mobile banking
61%
39%
Non Oui
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Les résultats nous montrent que 61% des
enquêtés utilisent les SFD bancaires contre 39% qui ne l'utilisent
pas.
49 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Ø Répartition en fonction du degré
de satisfaction dans l'utilisation des SFD bancaires
Figure 22 : La répartition en fonction du
degré de satisfaction dans l'utilisation des SFD bancaires
Degré de satisfaction dans l'utilisation des SFD
bancaires
65%
6%
29%
Tres satisfait
Moyennement satisfait Non satisfait
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Plus de la moitié soit 65% des enquêtés
affirment être moyennement satisfait dans l'utilisation des SFD
bancaires. Seulement 29% affirment être très satisfait dans
l'utilisation des SFD bancaires contre 6% de personnes non satisfait.
L'analyse descriptive univariée a permis de
présenter de façon détaillée les
caractéristiques propres à l'individu et celles propres aux SFD
bancaires. Cette analyse met en relief la prédominance de certaines
caractéristiques des individus enquêtés telle que le niveau
de revenu moyen (150 000 et 300 000), la dominance du sexe masculin, la
connaissance des applications de mobile banking.... Ainsi, il convient de faire
une analyse beaucoup plus approfondie, nous permettant de tester une
éventuelle relation entre chacune des variables exogènes ou
indépendantes et le choix d'adoption des SFD bancaires. Donc, l'analyse
bivariée, à travers la statistique du Khi-deux, nous fournira les
informations nécessaires pour identifier ces relations.
50 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
II SECTION 2 : ANALYSE DES RELATIONS D'ASSOCIATION ENTRE LES VARIABLES
|
|
II.1 L'INFLUENCE DU SEXE PAR RAPPORT AUX AUTRES
VARIABLES
Ø L'influence du sexe sur la connaissance ou non
du mobile banking H0 : Avoir des connaissances en mobile banking ne
dépend pas du genre
Tableau 4 : Connaissance ou information sur le mobile
banking selon le sexe
Sexe/ connaissance du mobile banking
|
Non
|
Oui
|
Total
|
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Femme
|
31
|
26,05%
|
88
|
73,95%
|
119
|
100%
|
Homme
|
32
|
12,31%
|
228
|
87,69%
|
260
|
100%
|
Total
|
63
|
16,62%
|
316
|
83,38%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson Khi2(1) = 11,1244 P-value=0,001 likelihood-ratio
khi2(1) = 10,5097 P-value = 0,001
1% <5% ; les tests du khi 2 de Pearson et du rapport de
vraisemblance rejettent l'hypothèses nulle d'indépendance entre
le sexe et la connaissance du mobile banking au seuil de 5%. On conclut que le
sexe a une influence sur la connaissance ou non du mobile banking.
Ø L'influence du sexe sur la détention ou
non de compte bancaire H0 : la détention de compte bancaire
n'est pas liée au sexe
Tableau 5 : Détention de compte bancaire selon le
sexe
Sexe/ détention de compte bancaire
|
Non
|
Oui
|
Total
|
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Femme
|
12
|
11,21%
|
107
|
88,79%
|
119
|
100%
|
Homme
|
6
|
2,31%
|
254
|
97,69%
|
260
|
100%
|
Total
|
18
|
4,75%
|
361
|
95,25%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
51 | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Test Pearson Khi2(1) =10,9127 P-value=0,001
likelihood-ratio khi2(1) = 9,9334 P-value = 0.002
2% < 5% ; les tests du khi 2 de Pearson et du khi 2 du
rapport de vraisemblance rejettent l'hypothèse d'absence de relation
entre le sexe et la détention ou non de compte bancaire au seuil de 5%.
Le sexe a donc une influence sur la détention ou non de compte
bancaire.
Ø Influence du sexe sur la connaissance en
matière de SFD bancaires
H0 : la connaissance acquise en matière
de SFD bancaires est indépendamment distribuée selon le genre
Tableau 6 : Connaissance en matière de SFD bancaires
selon le sexe
Sexe/
|
Connais moyennement
|
Connais parfaitement
|
Ne connais pas
|
Total
|
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Femme
|
55
|
46,22%
|
13
|
10,92%
|
51
|
42,86%
|
119
|
100%
|
Homme
|
160
|
61,54%
|
38
|
14,61%
|
62
|
23,85%
|
260
|
100%
|
Total
|
215
|
56,73%
|
51
|
13,46%
|
113
|
29,82%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson Khi2(2) =14,0998 P-value=0,001
likelihood-ratio khi2(2) = 13,6748 P-value= 0,001
1% < 5% ; les tests du Khi 2 de Pearson et du ratio de
vraisemblance rejettent l'hypothèse nulle d'indépendance ente le
sexe et la connaissance en matière de SFD bancaires. Il y a donc une
relation entre le sexe et la connaissance en matière de SFD bancaires
II.2 L'INFLUENCE DU REVENU PAR RAPPORT AUX AUTRES
VARIABLES
Ø Niveau de revenu suivant le sexe
H0 : La distribution du niveau de revenue ne
dépend pas du genre
52 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Tableau 7 : Niveau de revenu suivant le sexe
Revenu/ Sexe
|
Femme
|
Homme
|
Total général
|
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Effectif
|
Proportion
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
27
|
22,7%
|
19
|
7,3%
|
46
|
12,1%
|
Entre [60500 et 150 000]
|
19
|
16,0%
|
37
|
14,2%
|
56
|
14,8%
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
43
|
36,1%
|
76
|
29,2%
|
119
|
31,4%
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
15
|
12,6%
|
63
|
24,2%
|
78
|
20,6%
|
Plus de 500 000
|
15
|
12,6%
|
65
|
25,0%
|
80
|
21,1%
|
Total général
|
119
|
100,0%
|
260
|
100,0%
|
379
|
100,0%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(4) =28,6217 P-value=0,000 likelihood-ratio
khi2(4) = 28,2735 P-value = 0,000
Les tests susmentionnés rejettent l'hypothèse
nulle d'absence de relation entre la distribution du revenu et le sexe. Il y a
donc une relation entre le sexe et le niveau de revenu.
Ø Revenu et catégorie
socioprofessionnelle
H0 : la catégorie socioprofessionnelle
n'a pas d'influence sur le niveau de revenu
Tableau 8 : Le niveau de revenue et la catégorie
socioprofessionnelle
CSP/ Revenu
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
Entre [60500 et
150 000]
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
Plus de
500 000
|
Total général
|
Employe
|
2
|
17
|
44
|
39
|
52
|
154
|
Entrepreneur/chef d'entreprise
|
1
|
5
|
7
|
6
|
19
|
38
|
Etudiant
|
32
|
20
|
20
|
5
|
3
|
80
|
Fonctionnaire
|
0
|
9
|
39
|
27
|
4
|
79
|
Profession liberale
|
0
|
4
|
6
|
0
|
2
|
12
|
Autres
|
11
|
1
|
3
|
1
|
0
|
16
|
Total général
|
46
|
56
|
119
|
78
|
80
|
379
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2 (20) =219,8278 P-value=0,000
likelihood-ratio khi2(20) = 210,4394 P-value = 0,000
53 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Les tests de Khi 2 de Pearson et du rapport de vraisemblance
rejettent l'hypothèse d'indépendance entre la catégorie
socioprofessionnelle et le revenu au seuil de 5%. Il y a donc une relation
entre la catégorie socioprofessionnelle et le revenu.
Ø Niveau de revenu et les tranches
d'années de naissance H0 : le niveau de revenu ne dépend
pas de la génération de l'individu
Tableau 9 : Niveau de revenu selon la
génération
Étiquettes de lignes
|
Les Baby-boomers nees entre 1946 et
1965
|
La generation X nee entre 1966 et 1976
|
La generation Y nee entre 1977 et
2004
|
La generation Z nee à partir de
2005
|
Total général
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
0
|
0
|
45
|
1
|
46
|
Entre [60500 et 150000]
|
0
|
1
|
55
|
0
|
56
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
3
|
11
|
103
|
2
|
119
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
6
|
7
|
65
|
0
|
78
|
Plus de 500 000
|
0
|
3
|
75
|
2
|
80
|
Total général
|
9
|
22
|
343
|
5
|
379
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(12) =26,5730 P-value=0,009 likelihood-ratio
khi2(12) = 31,7225 P-value = 0,002
Les tests de khi 2 de Pearson et du ratio de vraisemblance
rejettent l'hypothèse d'absence de relation entre le niveau de revenu et
la génération. La génération à laquelle
appartient l'individu a donc une influence sur le niveau de son revenu.
Ø Influence du niveau d'instruction sur le revenu
H0 : Le niveau d'instruction n'a pas d'influence sur le revenu
54 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Tableau 10 : Le revenu suivant le niveau
d'instruction
Niveau
d'instruction/ Revenu
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
Entre [60500 et 150 000]
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
Plus de
500 000
|
Total général
|
Doctorat
|
7
|
5
|
9
|
4
|
3
|
28
|
Ingénieur
|
0
|
7
|
17
|
15
|
21
|
60
|
master
|
22
|
22
|
43
|
35
|
47
|
169
|
licence
|
12
|
16
|
36
|
20
|
8
|
92
|
Secondaire
|
4
|
6
|
14
|
4
|
1
|
29
|
Primaire
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total général
|
46
|
56
|
119
|
78
|
80
|
379
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(20) =50,4223;
P-value=0,000; likelihood-ratio khi2(20) = 56,7986 P-value = 0,000
Les deux tests rejettent au seuil de 5% l'absence d'influence du
niveau d'instruction sur le revenu. Le niveau d'instruction influe sur le
revenu.
Ø Influence du niveau de revenu sur l'utilisation
de compte mobile banking H0 : Il n'y a pas de relation entre le niveau
de revenu et l'utilisation de compte mobile banking
Tableau 11 : Utilisation de compte mobile banking suivant le
niveau de revenu
Revenu/ compte mobile banking
|
Non
|
Oui
|
Total général
|
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
19
|
41%
|
27
|
59%
|
46
|
100%
|
Entre [60500 et 150 000]
|
20
|
36%
|
36
|
64%
|
56
|
100%
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
61
|
51%
|
58
|
49%
|
119
|
100%
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
28
|
36%
|
50
|
64%
|
78
|
100%
|
Plus de 500 000
|
20
|
25%
|
60
|
75%
|
80
|
100%
|
Total général
|
148
|
39%
|
231
|
61%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(4) =14,7753 P-value=0,005
55 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
likelihood-ratio khi2(4) = 15,0049 P-value = 0,005
Les deux tests rejettent l'hypothèse nulle d'absence de
relation entre le niveau de revenu et l'utilisation de compte mobile banking au
seuil de 5%. L'utilisation de compte mobile banking a donc un rapport avec le
niveau de revenu.
Ø Utilisation de compte mobile banking selon le
sexe H0 : L'utilisation de compte mobile banking est
indépendante du sexe
Tableau 12 : utilisation de compte mobile banking suivant le
sexe
Sexe/ compte mobile banking
|
Non
|
Oui
|
Total général
|
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Femme
|
60
|
50,4%
|
59
|
49,6%
|
119
|
100,0%
|
Homme
|
88
|
33,8%
|
172
|
66,2%
|
260
|
100,0%
|
Total général
|
148
|
39,1%
|
231
|
60,9%
|
379
|
100,0%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(1) =9,4220; P-value=0,002; likelihood-ratio
khi2(1) = 9,3149 P-value = 0,002
Les tests rejettent l'hypothèse nulle d'absence de
relation entre le sexe et l'utilisation de compte mobile banking au seuil de
5%. Le sexe exerce donc une influence sur l'utilisation de compte mobile
banking.
Ø Utilisation de compte mobile banking et la
génération d'appartenance de l'individu
H0 : l'utilisation de compte mobile banking est
indépendamment distribuée selon la génération
Tableau 13 : Utilisation de compte mobile banking selon la
génération
Age/ utilisation de compte mobile banking
|
Non
|
Oui
|
Total général
|
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Les Baby-boomers nees entre 1946 et 1965
|
7
|
78%
|
2
|
22%
|
9
|
100%
|
La generation X nee entre 1966 et 1976
|
14
|
64%
|
8
|
36%
|
22
|
100%
|
La generation Y nee entre 1977 et 2004
|
126
|
37%
|
217
|
63%
|
343
|
100%
|
La generation Z nee en 2005
|
1
|
20%
|
4
|
80%
|
5
|
100%
|
Total général
|
148
|
39%
|
231
|
61%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
56 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Test Pearson khi2(3) =12,7938 P-value=0,005
likelihood-ratio khi2(3) = 12,6361 P-value = 0,005
Les tests ci-dessus rejettent l'hypothèse nulle
d'indépendance entre les deux variables au seuil de 5%. L'utilisation de
compte mobile banking est donc influencée par la
génération.
Ø Utilisation de compte mobile banking et la
catégorie socioprofessionnelle
H0 : l'utilisation de compte mobile banking est
indépendante de la catégorie socioprofessionnelle
Tableau 14 : Utilisation de compte mobile banking selon la
catégorie socioprofessionnelle
Niveau d'instruction/
utilisation de compte mobile banking
|
Non
|
Oui
|
Total général
|
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Effectifs
|
Proportion
|
Employe
|
50
|
32%
|
104
|
68%
|
154
|
100%
|
Entrepreneur/chef d'entreprise
|
13
|
34%
|
25
|
66%
|
38
|
100%
|
Etudiant
|
34
|
43%
|
46
|
58%
|
80
|
100%
|
Fonctionnaire
|
36
|
46%
|
43
|
54%
|
79
|
100%
|
Profession liberale
|
6
|
50%
|
6
|
50%
|
12
|
100%
|
Autres
|
9
|
56%
|
7
|
44%
|
16
|
100%
|
Total général
|
148
|
39%
|
231
|
61%
|
379
|
100%
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Test Pearson khi2(5) =7,5816; P-value=0,181; likelihood-ratio
khi2(5) = 7,5522 P-value = 0,183
Les tests de khi 2 de Pearson et du ratio de vraisemblance ne
rejettent pas l'hypothèses nulle d'absence de relation entre la
catégorie socioprofessionnelle et l'utilisation de compte mobile banking
au seuil de 5% (voire 10%). Il n'y a donc pas de relation linéaire entre
la catégorie socioprofessionnelle et l'utilisation de compte mobile
banking.
Dans cette partie, nous venons d'analyser les
résultats de notre enquête en étudiant les relations entre
les variables. Ainsi, l'analyse bivariée a révélé
des liens entre ces dernières. Les liens décelés seront
approuvés ou non à l'aide d'une autre analyse plus poussée
à savoir l'analyse multivariée.
57 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
CHAPITRE 5 : ANALYSE DES RESULTATS ET
VERIFICATION DES HYPOTHESES
Après la présentation des résultats, le
but de ce chapitre est de procéder à leurs analyses afin de les
rapprocher de notre cadre théorique et opératoire. Ainsi,
l'estimation économétrique sera utilisée pour l'analyse
des résultats. Nous allons ainsi procéder à une analyse
multivariée ; les variables explicatives étant significatives au
seuil de P<0,05. Il sera aussi question du test de significativité
des coefficients estimés, du test sur les signes, du test
d'adéquation du modèle d'acceptation d'adoption des SFD bancaires
et de la vérification des hypothèses.
I SECTION 1 : ESTIMATION DES VARIABLES DU MODELE
|
|
I.1 REGROUPEMENT DES VARIABLES DE L'ETUDE
Pour mener à bien la régression logistique,
certaines modalités de certaines variables ont été
regroupées pour être conformes aux découpages largement
rencontrées dans l'analyse économique, mais aussi par souci de
faible représentation de certaines modalités. Ces regroupements
ont permis de diminuer le nombre de modalités mais aussi de mettre des
modalités qui se ressemblent et les individus qui les portent devraient
présenter les mêmes comportements quant au sujet de
l'étude. Ci-dessous le tableau récapitulatif des
différents regroupements.
Tableau 15 : Regroupement de certaines variables
Variables
|
Nouvelles modalités
|
Modalités regroupés
|
Utilisation de compte mobile banking
|
Oui
|
Oui
|
|
Non
|
Sexe
|
Homme
|
Homme
|
|
Femme
|
Niveau d'étude
|
Primaire ou secondaire
|
Primaire
|
|
|
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
|
Licence
|
Licence
|
|
Master
|
|
|
Doctorat
|
Catégorie
socioprofessionnelle (CSP)
|
Etudiant
|
Etudiant
|
|
Employé
|
|
|
Fonctionnaire
|
|
Entrepreneur/ chef d'entreprise
|
|
|
|
Retraité
|
|
|
|
|
|
|
Génération de naissance
|
Les Baby-boomers
|
Les Baby-boomers nees entre 1946 et 1965
|
|
La generation X nee entre 1966 et 1976
|
|
La generation Y nee entre 1977 et 2004
|
|
La generation Z nee en2005
|
Revenu
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
|
Entre [60500 et 150 000]
|
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
|
Entrer [300 000 et 500 000]
|
|
Plus de 500 000
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
59 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
I.2 LA MODELISATION ECONOMETRIQUE
Cette partie concerne la régression logistique. La
variable dépendante est l'adoption des SFD bancaires. Les variables
indépendantes sont les caractéristiques
sociodémographiques des individus enquêtés et celles
propres au SFD bancaires. Les variables telles que le revenu, le niveau
d'instruction, la génération d'âge et la catégorie
socioprofessionnelle sont qualitatives ordinales. Les variables de la
régression logistique binaire sont regroupées dans le tableau
ci-dessous
Pour une meilleure interprétation des coefficients et
des Odds ratio, il est nécessaire de définir des
catégories de référence. Les modalités de
référence définies dans le tableau 16 nous permettrons de
réaliser les interpretations. Le tableau expose les variables
indépendantes et les catégories de référence
utilisée.
Tableau 16 : les variables de la régression et les
catégories de référence utilisée
Variables
|
Nombre de modalités
|
Modalité de référence
|
Sexe
|
2
|
Femme
|
Génération d'âge
|
4
|
Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1965
|
Revenu
|
5
|
Inférieur à 60 500
|
Niveau d'instruction
|
4
|
Primaire ou secondaire
|
Catégorie
socioprofessionnelle
|
5
|
Etudiant
|
Connaissance des SFD
|
3
|
Ne connais pas
|
Utilité perçu
|
5
|
Pas du tout important
|
Facilité d'usage
|
5
|
Pas du tout important
|
Sécurité
|
5
|
Pas du tout important
|
Besoin d'adoption
|
5
|
Pas du tout important
|
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
60 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Les résultats de la modélisation pas à pas
sont répertoriées dans le tableau ci-dessous. Ces
résultats portent sur l'analyse multivariée du modèle
d'adoption des SFD bancaires.
Tableau 17 : récapitulatif de la régression
logistique pas à pas
Variables (1) Logit (2) Logit (3) Logit (4) Logit
Sexe(femme)
|
|
|
|
|
Homme
|
0,668***
|
0,681***
|
0,624**
|
0,711***
|
|
(0,249)
|
(0,245)
|
(0,245)
|
(0,242)
|
|
Revenu (inférieure à 60 500 F CFA)
|
|
|
-0,422
|
|
-0 ;423
|
0,092
|
Entre [60500 et 150 000]
|
(0,505)
|
|
(0,513)
|
(0,421)
|
|
1,133**
|
|
1,043**
|
0,508
|
Entre [150 000 et 300 000]
|
(0,485)
|
|
(0,504)
|
(0,363)
|
|
-0,562
|
|
-0,436
|
0,154
|
Entrer [300 000 et 500
|
(0,537)
|
|
(0,547)
|
(0,410)
|
000]
|
|
|
|
|
|
-0,169*
|
|
-0,102
|
0,475
|
Plus de 500 000
|
(0,562)
|
|
(0,561)
|
(0,430)
|
|
Niveau d'étude (primaire ou secondaire)
|
|
Licence
|
1,545***
|
1,462***
|
|
1,547***
|
|
(0,491)
|
(0,463)
|
|
(0,477)
|
Master ou ingénieur
|
1,147**
|
1,162**
|
|
1,089**
|
|
(0,471)
|
(0,453)
|
|
(0,454)
|
Doctorat
|
1,178*
|
1,205**
|
|
1,166**
|
|
(0,609)
|
(0,600)
|
|
(0,590)
|
Tranche d'année de naissance (les baby-boomers nee
entre 1946 et 1965)
|
|
|
1,927
|
1,774
|
1,732
|
1,255
|
La generation X nee entre 1966 et 1976
|
(1,271)
|
(1,143)
|
(1,228)
|
(0,984)
|
|
2,902**
|
2,728**
|
2,766**
|
2,117**
|
La generation Y nee entre 1977 et 2004
|
(1,242)
|
(1,096)
|
(1,170)
|
(0,934)
|
|
4,092**
|
3,748**
|
3,932**
|
3,259*
|
La generation Z nee en 2005
|
(2,040)
|
(1,712)
|
(1,944)
|
(1,742)
|
|
Connaissance des SFD bancaires (ne connais pas)
|
|
|
1,062**
|
2,561**
|
2,541**
|
2,78**
|
Connais moyennement
|
(2,597)
|
(1,567)
|
(1,235)
|
(0,430)
|
|
1,392***
|
1,948**
|
3,566***
|
3,45**
|
Connais parfaitement
|
(1,450)
|
(1,562)
|
(1,724)
|
(1,052)
|
|
Catégorie socioprofessionnelle (Etudiant)
|
|
Employé
|
|
0,399
|
0,472
|
0,544
|
|
|
(0,307)
|
(0,359)
|
(0,361)
|
Fonctionnaire
|
|
0,299
|
0,455
|
0,679
|
|
|
(0,371)
|
(0,406)
|
(0,427)
|
|
61 | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
-0,699
0,137
(0,388)
(0,633)
-1,228
0,140
(0,460)
(0,775)
-0,960
0,214
(0,447)
(0,732)
Entrepreneur/chef d'entreprises
Autres
Ni important, ni pas important
Important, 1,227***
(0,425)
Ni important, ni pas important
Important, 1,321***
(0,475)
Ni important, ni pas important
Important, 1,571**
(0,445)
Ni important, ni pas important
Important, 1,383***
(0,455)
Pas important 0,773
(0,549)
Pas important 0,603
(0,502)
Pas important 0,685
(0,432)
Pas important 0,691
(0,482)
Très important 1,545**
(0,491)
Très important 1,512**
(0,456)
Très important 1,591***
(0,471)
Très important 1,437**
(0,496)
0,178
(0,709)
0,523
(0,609)
0,545
(0,677)
0,546
(0,499)
Sécurité des SFD bancaires (pas du tout
important)
Besoin d'adoption (pas du tout important)
Facilité d'usage (pas du tout important)
Utilité perçu (pas du tout important)
0,345
(0,702)
0,215
(0,612)
1,322***
(0,463)
1,462**
(0,463)
0,412
(0,767)
0,309
(0,562)
1,462***
(0,492)
1,475**
(0,406)
0,788
(0,857)
0,678
(0,732)
1,4674**
(0,499)
1,765***
(0,576)
0,367
(0,567)
0,387
(0,590)
1,567***
(0,400)
1,443**
(0,477)
0,159
(0,639)
0,193
(0,630)
1,467***
(0,513)
1,727**
(0,494)
0,342
(0,569)
0,237
(0,580)
1,477**
(0,578)
1,782***
(0,354)
0,140
(0,769)
0,156
(0,690)
1,097***
(0,653)
1,547**
(0,477)
0,155
(0,657)
0,167
(0,640)
1,345***
(0,503)
1,657**
(0,454)
62 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Constante
|
-3,746***
|
-4,021***
|
-2,396**
|
-3,155***
|
|
(1,344)
|
(1,174)
|
(1,237)
|
(1,017)
|
Observations
|
381
|
381
|
381
|
381
|
Wald Chi2
|
44,16
|
40,86
|
33,90
|
38,00
|
Prob
|
0,0001
|
0,0000
|
0,0007
|
0,0001
|
Pseudo R2
|
0,4402
|
0,4213
|
0,4093
|
0,3912
|
|
Entre parentheses, sont mentionées les erreurs
standards robust, *** p<0.01, ** p<0.05, * p<0.1 Source :
logiciel économétrique
I.3 ANALYSE DU PSEUDO-R2
Le pseudo-R2 est de 0.4402 du modèle logit 1 est le
plus élevé. C'est un résultat acceptable en termes de
qualité d'ajustement du modèle. De ce fait, nous pouvons dire que
les variables indépendantes sont assez pertinentes dans l'explication de
l'adoption des SFD bancaires.
I.4 TEST DE SIGNIFICATIVITE
Ø Significativité des
variables
De l'analyse du tableau, au seuil de 5%, il ressort que
l'ensemble des modalités de la variable « catégorie
socioprofessionnelle » ne sont pas significativement liées
à l'adoption des SFD bancaires. En d'autres termes, elle n'influe pas
sur la probabilité de choix d'adoption des SFD bancaires et n'est donc
pas importante dans le processus de choix d'adoption. Il n'y a pas de relation
d'association linéaire entre la catégorie socioprofessionnelle et
l'adoption des SFD bancaires. Cela peut être vu comme une limite de
l'étude.
Le reste des variables sont significatives au seuil de 5%.
Ø Teste de significativité du
modèle
Au seuil de 5%, l'ensemble des paramètres du
modèle sont globalement significatifs. Mais quelque part les
résultats sont un peu mitigés car il n'y a aucune association
significative entre la catégorie socioprofessionnelle et l'adoption des
SFD bancaires.
63 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Ainsi, le modèle de départ n'est pas
globalement significatif statistiquement et la valeur du R2 faiblement
explicatif expliquent assez bien la variable dépendante malgré la
non significativité d'une des variables. Dans ce sens, nous ne pouvons
pas retenir un tel modèle. Nous allons réestimer les variables
indépendantes significatives afin de confirmer leurs apports dans
l'amélioration du modèle.
II SECTION 2 : REESTIMATION DU MODELE
Les variables précédemment significatives sont
réestimées ici. Les résultats de l'estimation du
modèle logit par la méthode du maximum de vraisemblance
sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 18 : Résultats de l'estimation du
modèle final
Variables Coeff Std Err. Effet marginal Odds Ratio
Sexe(femme)
Homme 0,668** 0,249 0,144 1,950
Revenu (inférieure à 60 500 F CFA)
Entre [60500 et 150 000]
-0,422 0,505 -0,081 0,656
Entre [150 000 et 300 000]
-1,133** 0,485 -0,235 3,102
Entrer [300 000 et 500 000]
-0,562 0,537 -0,110 0,570
Plus de 500 000
-0,169* 0,562 -0,031 1,184
Niveau d'étude (primaire ou secondaire)
La generation X nee entre 1966 et 1976
La generation Y nee entre 1977 et 2004
La generation Z nee en 2005
1,927 1,271 0,308 6,872
2,902** 1,242 0,523 18,21
4,092** 2,040 0,728 59,83
Connaissance en SFD bancaires (ne connais pas)
Connais moyennement 1,062** 2,597 0,145 1,671
Connais parfaitement 1,392*** 1,450 0,315 1,722
Facilité d'usage (pas du tout important)
Pas important 0,773 0,549 0,041 0,067
Ni important, ni pas important
0,179 0,709 0,047 0,023
Important 1,227*** 0,425 0,247 2,539
Tres important 1,545** 0,491 0,197 1,839
Licence 1,545*** 0,491 0,332 4,689
Master ou ingénieur 1,147** 0,471 0,252 3,149
Doctorat 1,178* 0,609 0,258 3,248
Tranche d'année de naissance (les baby-boomers nee
entre 1946 et 1965)
64 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
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Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Ni important, ni pas important
Important 1,321*** 0,475 0,378 2,766
Tres important 1,512** 0,456 0,267 1,945
Ni important, ni pas important
Important 1,571** 0,445 0,258 2,356
Tres important 1,591*** 0,471 0,367 2,945
Ni important, ni pas important
Important 1,383*** 0,455 0,358 2,745
Tres important 1,437** 0,496 0,262 2,391
Constante -3,746*** 1,344 0,024
Pas important 0,603 0,502 0,039 0,024
Pas important 0,685 0,432 0,041 0,032
Besoin d'adoption (pas du tout important)
Pas important 0,691 0,482 0,051 0,043
Sécurité des SFD bancaires (pas du tout
important)
Utilité perçu (pas du tout important)
0,523 0,609 0,032 0,028
0,545 0,677 0,064 0,045
0,546 0,499 0,058 0,056
Observations
|
381
|
381
|
Wald Chi2 (15)
|
44,16
|
44,16
|
Prob
|
0,0001
|
0,0001
|
Pseudo R2
|
0.887
|
0.887
|
|
*** p-value<0,01; ** p-value<0,05; * p-value<0,1
Source : logiciel économétrique
II.1 ANALYSE DU PSEUDO-R2
Le Pseudo-R2 obtenu pour le modèle adéquat est
de 0.887. Cela signifie que le modèle est bien ajusté. De ce
fait, nous pouvons conclure que l'ensemble des variables indépendantes
retenues (Niveau de Revenu, Age, Niveau d'éducation, Sexe,
Facilité d'usage, Utilité perçue, Sécurité
de la technologie, besoin d'adoption et Connaissances en SFD
bancaires) expliquent bien l'adoption des SFD bancaires.
65 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
II.2 TEST DE SIGNIFICATIVITE
Ø Significativité des variables :
Toutes les variables du modèle retenu sont statistiquement
significatives au seuil de 5%. Ainsi, nous rejetons l'hypothèse de
nullité des coefficients associés à ces variables.
Ø Test de significativité global :
Le modèle logit étudié est globalement
significatif avec une p-value largement inférieure au seuil de 5%
fixé.
Ainsi, sur le plan statistique et au seuil de 5%, on note
à la lumière de la valeur du ratio de vraisemblance et de sa
probabilité, que l'ensemble des variables de ce modèle
contribuent à expliquer la probabilité d'adoption des SFD
bancaires. Ainsi au Burkina, le revenu, l'âge, le niveau
d'éducation, le sexe, la facilité d'usage, l'utilité
perçue, le besoin d'adoption, la connaissance en SFD bancaires et la
sécurité de la technologie ont un effet significatif sur
la probabilité d'adoption des SFD bancaires par les individus.
Malgré l'ajustement global du modèle, certaines
observations très mal représentées peuvent influencer
catastrophiquement les résultats de l'estimation. Pour ce faire l'examen
des résidus du modèle s'avère nécessaire.
II.3 ANALYSE DES RESIDUS DU MODELE
L'examen des résidus a de multiples objectifs. Il
permet entre autres de déterminer s'il y'a des observations mal
expliquées (résidus extrêmes) et si certaines observations
influencent catastrophiquement les résultats des estimations (changement
de signe ou de valeurs des coefficients) et biaisent ainsi les analyses. Une
observation est mal expliquée lorsque la valeur du résidu de
Pearson associé est supérieure à 2. Elles deviennent
suspectes lorsque leur nombre dépasse 5% de l'ensemble des observations.
Dans notre cas comme le montre la figure ci-dessous, les résidus ont une
forme assez homogène, seuls quelques points se détachent des
autres.
66 | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Figure 23 : graphe des résidus
standardisés
0 100 200 300 400
index
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
II.4 ANALYSE DES SIGNES DES COEFFICIENTS DES VARIABLES,
LES ODDS RATIOS ET LES EFFETS MARGINAUX
Ø Analyse des signes
Le signe de l'ensemble des variables est conforme aux
prédictions faites dans les hypothèses.
· Le signe positif du coefficient de la variable «
Niveau de revenu » signifie que la
probabilité d'adoption des SFD bancaires augmente si le revenu de
l'individu augmente ;
· Le signe positif du coefficient de la variable
« Age » signifie que plus l'individu est
jeune, plus la probabilité d'adoption des SFD bancaires est
élevée ;
67 | P a g e
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Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
· La liaison entre « Niveau
d'éducation » et le choix d'adopter les SFD bancaires
est une liaison positive. Ceci indique que plus l'individu est instruit, plus
il est susceptible d'adopter les SFD bancaires ;
· La variable « Sexe »
influence positivement la probabilité d'adopter les SFD
bancaires en faveur des hommes. Ainsi, la probabilité d'adoption des SFD
bancaires est plus élevée chez les hommes ;
· Le signe positif du coefficient de la variable «
connaissances acquises en matière SFD bancaires »
signifie que la probabilité d'adoption des SFD bancaires
augmente si l'individu a des connaissances en matière de SFD bancaires
;
· Le signe positif du coefficient de la variable «
Facilité d'usage » signifie que la
probabilité d'adoption des SFD bancaires augmente si l'individu trouve
les SFD bancaires facile à utiliser ;
· Le signe positif du coefficient de la variable «
Utilité perçu » signifie que la
probabilité d'adoption des SFD bancaires augmente si l'individu trouve
que les SFD bancaires lui sont utiles ;
· Le signe positif du coefficient de la variable «
sécurité » signifie que la
probabilité d'adoption des SFD bancaires augmente si l'individu trouve
que les SFD bancaires sont sécurisés.
· Le signe positif du coefficient de la variable «
besoin d'adoption » signifie que la
probabilité d'adoption des SFD bancaires augmente si l'individu
récent le besoin d'adoption.
Ø Interprétation des odds
ratios
Une personne de genre masculin a 1,95 fois plus de chance
d'adopter les SFD bancaires qu'une personne de genre féminin.
Une personne de niveau licence a 4,6 fois plus de chance
d'adopter les SFD bancaires qu'une personne n'ayant pas excédé le
niveau secondaire dans les études.
Une personne qui a un master ou ingénieur a 3,1 plus
de chance d'adopter les SFD bancaires qu'une personne qui s'est limitée
au niveau secondaire.
La génération Y a 18 fois plus de chance d'adopter
les SFD bancaires que le baby-boomers
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Un individu dont le revenu est compris entre 150 000 F CFA et
300 000 F CFA a 3,10 fois plus de chance d'adopter les SFD bancaires qu'un
individu de revenu inférieur à 60 500 F CFA
Un individu ayant un revenu supérieur à 500 000
F CFA a 1,18 fois plus de chance d'adopter les SFD bancaires qu'un individu de
revenu inférieur à 60 500 F CFA.
Un individu ayant une connaissance parfaite en SFD bancaires
a 1,7 fois plus de chance à adopter les SFD bancaires qu'un individu qui
ne connais pas.
Un individu ayant une connaissance moyenne en SFD bancaires a
1,6 fois plus de chance à adopter les SFD bancaires qu'un individu qui
ne connais pas.
Une personne qui trouve que le caractère «
facilité d'usage » est important voir très important a
respectivement 2,5 et 1,8 fois plus de chance d'adopter les SFD bancaires
qu'une personne qui juge cette caractéristique pas du tout
importante.
Une personne qui trouve que le caractère «
utilité perçue » est important voir très important a
respectivement 2,7 et 1,9 fois plus de chance d'adopter les SFD bancaires
qu'une personne qui juge cette caractéristique pas du tout
importante.
Une personne qui trouve que le caractère «
sécurité des SFD bancaires » est important voir très
important a respectivement 2,3 et 2,9 fois plus de chance d'adopter les SFD
bancaires qu'une personne qui juge cette caractéristique pas du tout
importante.
Une personne qui trouve que le caractère « besoin
d'adoption » est important voir très important a respectivement 2,7
et 2,3 fois plus de chance d'adopter les SFD bancaires qu'une personne qui juge
cette caractéristique pas du tout importante.
Ø Interprétation des effets
marginaux
Le fait d'être un homme augmente la probabilité
d'adopter les SFD bancaires de 14,4% par rapport aux femmes ;
Avoir un niveau de revenu compris entre 150 000 F CFA et 300
000 F CFA augmente la probabilité d'adopter les SFD bancaires de 23,5%
comparativement à un individu de revenu inférieur à 60 500
F CFA ;
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Avoir un niveau licence comme instruction augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires de 33,2% comparativement
à un individu n'ayant pas dépassé le niveau secondaire
dans ses études ;
Avoir un niveau master ou ingénieur augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires de 25,2% par rapport à un
individu n'ayant pas dépassé le niveau secondaire ;
Être de la génération Y, augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires de 52,3% comparativement
à un Baby-boomer ;
Être de la génération Z augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires de 72,8% par rapport à un
Baby-boomer. En conséquence :
- Les nouvelles générations sont plus enclines
à d'adopter les SFD bancaires que les anciennes
générations ;
- L'adoption des SFD bancaires est plus fréquente chez
les individus de niveau d'étude élevé ;
- Le genre a une influence sur l'adoption des SFD bancaires
et ce sont les individus de sexe masculin qui sont les plus tournés vers
les compte mobile banking.
- Il y a une faible association entre le niveau de revenu et
l'adoption des SFD bancaires car peu de modalités sont significatives au
seuil de 5%. Cela pourrait s'expliquer que les individus interrogés
peuvent être moins honnêtes quant à l'évaluation de
leur niveau de revenu.
Avoir une connaissance moyenne et une connaissance parfaite
en SFD bancaires augmente la probabilité d'adopter les SFD bancaires
respectivement de 14,5% et 31,5% par rapport à un individu qui n'a
aucune connaissance en SFD bancaires.
Le caractère « la facilité d'usage »
jugé important ou très important pour une personne augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires respectivement de 35,8% et 26,2%
par rapport à un individu sui juge cette caractéristique pas du
tout importante.
Le caractère « utilité perçue
» jugé important ou très important pour une personne
augmente la probabilité d'adopter les SFD bancaires respectivement de
37,8% et 26,7% par rapport à un individu qui juge cette
caractéristique pas du tout importante.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Le caractère « sécurité des SFD
bancaires » jugé important ou très important pour une
personne augmente la probabilité d'adopter les SFD bancaires
respectivement de 25,8% et 36,7% par rapport à un individu qui juge
cette caractéristique pas du tout importante.
Le caractère « besoin d'adoption » jugé
important ou très important pour une personne augmente la
probabilité d'adopter les SFD bancaires respectivement de 35,8% et 26,2%
par rapport à un individu qui juge cette caractéristique pas du
tout importante.
III SECTION 3 : VERIFICATION DES HYPOTHESES
Le but de la vérification des hypothèses est
d'apprécier le degré de validité des hypothèses.
III.1 VALIDITE DE L'HYPOTHESE N°1 :
Sur les cinq (O5) variables de l'hypothèse 1, seule
une (01) d'entre elle n'est pas présente dans le modèle final
à savoir la catégorie socioprofessionnelle. Ainsi, en partant des
critères de validités définies dans le paradigme
positiviste, plus de 3/4 des variables de l'hypothèse 1 sont
validés. Ainsi nous rejetons l'hypothèse H0
selon laquelle il n'y a pas une relation significative et positive
entre les caractères socioculturels à savoir le sexe,
l'âge, le niveau d'instruction, la connaissance acquise en matière
SFD bancaires et le niveau de revenu d'individus et l'adoption des SFD
bancaires. On peut donc conclure que l'hypothèse 1 est
vérifiée.
III.2 VALIDITE DE L'HYPOTHESE N°2 :
Les cinq (O5) variables de l'hypothèse 1, sont
présente dans le modèle final. Toutes les modalités de
l'hypothèse 2 sont significatives au seuil de 5%. Ainsi, en partant des
critères de validités définies dans le paradigme
positiviste, nous rejetons l'hypothèse H0 selon
laquelle il n'y a pas une relation positive et significative entre la
facilité d'usage, l'utilité perçu, la
sécurité de la technologie, le besoin d'adoption et l'adoption
des SFD bancaires. Ainsi nous concluons que l'hypothèse n°2 est
vérifiée.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
IV SECTION 4 : DISCUSSION DES RESULTATS
L'objet de cette partie est de discuter les résultats
obtenus et de les confronter à ceux des études
antérieures.
IV.1 CARACTERES LIES A L'INDIVIDUS
L'âge : il joue positivement sur la
probabilité d'adoption des SFD bancaires. Plus les individus sont jeunes
(génération Z), plus ils sont susceptibles d'adopter les SFD
bancaires. Cette situation peut se justifier si on suppose que l'utilisation de
compte mobile banking est corrélée avec l'âge de
l'individu. À partir d'un certain âge, la probabilité
d'adoption baisse et les jeunes individus sont plus enclins à d'adopter
les SFD bancaires comparativement aux individus âgés. Ce
résultat concorde avec ceux de plusieurs chercheurs tels que Mbiti et
Weil (2011) et YAYA KY et al (2019/1).
Le sexe : à l'issue des
résultats, nous remarquons que la variable « Sexe
» influence positivement la probabilité d'adopter les
SFD bancaires en faveur des hommes. Ainsi, la probabilité d'adoption des
SFD bancaires est plus élevée chez les hommes que chez les
femmes. Ces résultats confirment les recherches de Laforet et Li (2005)
qui montrent un taux d'adoption plus important chez les hommes
que chez les femmes dans une étude sur les
facteurs déterminants de l'adoption et de l'usage du mobile banking en
Chine, suivant une approche genre. Ceci confirme également les
statistiques de Global Findex 2018 qui montrent que la probabilité de
détention d'un compte par les femmes est inférieure de 36 %
à celle des hommes.
Le niveau de revenu : le revenu est un
facteur qui selon nos hypothèses et les recherches d'auteurs
antérieurs tels que Bagchi et al. 2003 ; Carlsson et al. 2006 ; Pohjola
2003 ont une influence sur l'adoption des SFD bancaires. Aussi, l'analyse
bivariés a permis de faire ressortir une dépendance entre cette
variable et le genre en faveur des hommes, le niveau d'instruction en faveur
des plus instruits (master) et l'utilisation du mobile banking en faveur de
ceux qui l'utilisent.
Le niveau d'instruction : Le niveau
d'instruction influe positivement sur la probabilité d'adoption des SFD
bancaires. Tous les répondants ont reçu une instruction peu
importe le
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
niveau. De plus, par rapport aux individus qui ont un niveau
master, le fait d'avoir une éducation professionnelle augmente de 48,21%
la probabilité d'adopter les SFD bancaires En effet, étant
instruit (sachant lire et écrire), il a une facilité à
comprendre avec aisance ce qui se présente à lui.
Les connaissances acquises en matière de SFD
bancaires : le facteur « connaissance en matière de SFD
bancaires » influe positivement sur l'adoption de SFD bancaires. Les
résultats ont fait ressortir qu'une bonne part des individus
enquêtés affirment avoir une connaissance des SFD bancaires et
éprouvent une satisfaction moyenne en terme de leur utilisation. Aussi
l'enquête a permis à aux individus qui n'avaient pas connaissance
des SFD bancaires de se prononcer quant à leur éventuelle
intention de les adopter. Ainsi, nos résultats concordent avec ceux de
chercheurs antérieurs tels que (Rogers 1995) et Bertier et Sohrabi
(2004).
IV.2 CARACTERES PROPRES AU SFD BANCAIRES
Facilité d'usage : les
résultats de notre étude montrent que l'adoption des SFD
bancaires est influencée positivent par la facilté d'usage des
SFDS bancaires. En effet la majeure partie de nos répondants ont
notifié que cette variable a un caractère important, voire
très important. La facilité d'usage est l'une des variables
fondamentales du TAM (Venkatesh et Davis, 1996) et a déjà
été confirmée par plusieurs travaux antérieurs tels
que (Davis et al, 1989 et 2000 ; Venkatesh et Davis, 2000 ; Li et Yeh
(2010)).
La sécurité des SFD bancaires :
Le facteur « sécurité » influe positivement
sur l'adoption des SFD bancaires. Cela implique que les utilisateurs n'ont pas
encore confiance en la sécurité des services financiers digitaux.
La confirmation de cette hypothèse est appuyée par d'autres
auteurs antérieurs : Nasri et Charfeddine (2012) qui montrent que la
sécurité technologique influ sur l'adoption d'un produit
technologique. En effet, la sécurisation des données personnelles
et des transactions effectuées sont des facteurs extrêmement
importants pour l'utilisateur. Il ressort ainsi que la sécurité
est un facteur déterminant de l'adoption.
L'utilité perçue : le facteur
« utilité perçue » influe positivement sur l'adoption
de SFD bancaires. On remarque qu'une part importante de nos répondant
utilisent les SFD bancaire du fait qu'ils y perçoivent une
utilité. Aussi, nos résultats concordent avec ceux de Li et Yeh
(2010) ; Nasri et Charfeddine (2012) et Berthier et Sohrabi (2004) qui
révèlent que l'utilité perçue est un facteur
influençant l'adoption des SFD bancaires.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
Le besoin d'adoption : les résultats
de notre étude montrent que l'adoption des SFD bancaires est
influencée positivent par le besoin d'adoption. Ceci confirme les
résultats d'études antérieur à l'instar de celles
de Berthier et Sohrabi (2004) et Hassinger (1959). Ils affirment que les
individus, même s'ils sont exposés à une innovation, ne s'y
intéressent que si cette dernière répond à leurs
besoins.
V SECTION 5 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
V.1 LES BANQUES
La principale recommandation à l'endroit des banques
est la promotion des SFD bancaires afin de permettre aux clients de mieux
cerner l'objectif, la valeur ajoutée, d'avoir connaissance et
d'être rassuré au niveau de la sécurité quant
à la question des SFD bancaires. Ainsi elles doivent :
Ø Prévoir des séances de formation et de
sensibilisation en interne à l'endroit de ces salariés. Ces
formations et sensibilisations permettront aux salariés d'avoir la
maitrise des outils digitaux afin de mieux cerner, servir et fidéliser
les clients ;
Ø Partager les informations que ce soit technique ou
non, à propos des différentes mesures de sécurité
afin de permettre aux clients de savoir que leurs banques veillent à
protéger leurs systèmes de la meilleure façon qu'elle
soit. Ainsi des stratégies de sensibilisation peuvent être mises
en place dans ce sens pour encourager les clients à adopter les SFD
bancaires. Les problématiques de sécurité (PCI-DSS, 3D
sécures...) et les types des fraudes telles que les escroqueries sur le
Web (phishing) peuvent y être abordées ;
Ø Editer et partager des prospectus et des
mémos permettant au client d'être informé et d'avoir les
informations à proximité ;
Ø Alimenter les médias, les pages web et
réseaux sociaux des banques avec des publicités portant sur la
valeur ajoutée, la sécurité, l'accessibilité et la
facilité d'usage des SFD bancaires.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 4 : resultats analyse descriptive et
bivariée
V.2 L'ETAT ET BCEAO
Ils pourraient mettre en place un certain nombre de mesures pour
facilieré l'adoption des SFD bancaires.
Ø Règlementer l'environnement des services
financiers digitaux ;
Ø Promouvoir la finance digitale ;
Ø Promouvoir et cultiver d'éducation
financière ;
Ø Organiser des panels sur la thématique de
l'inclusion financière, l'interopérabilité et la
digitalisation des SFD.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Ce travail intitulé « déterminants de
l'adoption des SFD bancaires : cas du Burkina Faso avait pour objectif de
ressortir les facteurs qui seraient à la base de l'adoption des SFD
bancaires.
La présente étude a été
structuré en deux (02) grandes parties. La première traite du
cadre opératoire et la seconde nous situe sur les résultats,
analyses et recommandations.
Dans le cadre opératoire sont développées
trois (03) chapitres ; le premier expose le contexte, la problématique
et les objectifs de recherche. Les différents constats ressortis dans le
contexte nous ont amené à nous interroger sur les
déterminants de l'adoption des SFD bancaires. Le deuxième
chapitre se focalise sur le modèle théorique, la revue de
littérature et le développement des hypothèses. Notre
modèle théorique a été inspiré de la
théorie de l'acceptation des technologiques (TAM)
développées par Venkatesh et Davis (1996). Le cadre
théorique définit autour de cette question générale
de recherche nous a permis de définir les hypothèses suivantes
:
Ø H1 : Il n'y a pas une relation
significative et positive entre les caractères socioculturels à
savoir le sexe, l'âge, le niveau d'instruction, la catégorie
socioprofessionnelle et le niveau de revenu de la population et l'adoption des
SFD bancaires.
Ø H2 : Il n'y a pas une relation
positive et significative entre la facilité d'utilisation,
l'utilité perçu, le besoin, la sécurité de la
technologie et les connaissances acquises en matière SFD bancaires de la
population et l'adoption des SFD bancaires.
Le dernier chapitre expose l'approche méthodologique
utilisé. Elle décrit les étapes de la collecte des
données aux processus de traitement. En effet, pour mener à bien
cette recherche, une étude quantitative a été
réalisée au moyen d'une enquête effectué
auprès d'un échantillon composée de 381 individus au
Burkina Faso, et a utilisée comme méthode d'analyse, la
régression linéaire.
La seconde partie (la cadre...) Composé de deux (02)
chapitres. Le premier chapitre porte sur les résultats. Ainsi, nous
avons fait une analyse descriptive de s différentes variable du
modèle afin de faire ressortir les répartitions en fonction des
modalités des variables ; en suite une analyse bivariée
réalisé grâce au test Khi2 a permis de mesurer
l'indépendance entre les différentes variables. Le second
chapitre quant à lui porte sur l'analyse et les recommandations
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Conclusion générale
de l'étude. Ici la régression logistique a
permis de d'identifier les variables contribuants à expliquer le choix
d'adoption des SFD bancaires.
Après analyse des données et en nous limitant
à nos objectifs fixés pour cette étude nous avons obtenues
les résultats suivants :
Nous avons essayé d'identifier dans le cadre de ce
travail les facteurs liés à l'adoption des SFD bancaires. Par
ailleurs, il serait faux de dire qu'ils sont les seuls pouvant expliquer ce
phénomène. En effet, la plupart des études se sont
beaucoup intéressées aux facteurs liés à l'adoption
en laissant dans l'ombre le les facteurs liés à la
non-adoption.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
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Scornavacca E., Barnes S.-J. (2004). « M-banking
services in Japan : a strategic perspective », International Journal of
Mobile Communications, Vol. 2, N°1, 51-66.
Takeshi Amemiya. (1981). Modèles de
réponse qualitative : une enquête. Journal de littérature
économique. Vol. 19, n ° 4, pp. 1483-1536 ;
Yaya KY, François-Seck Fall, Ousmane
Birba. (2019/1). Adoption et impact de l'utilisation du mobile banking sur le
bien être des ménages : le cas de la banlieue de Dakar au
Sénégal
Zahonogo P. (2011). Les déterminants de
l'adoption de la téléphonie au Burkina Faso, Mondes en
Développement, n°153, pp.121-132.
Zeithaml Valarie, Gilly Mary. 1987. « Characteristics
Affecting the Acceptance of Retailing Technologies : A Comparison of Eldery and
Nonelderly Consumers », In Journal of Retailing, vol. 63, n° 1, p.
49-68
Ressource Web
IV | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agrées au burkina
https://www.financialafrik.com/2019/01/03/linclusion-financiere-une-necessite/,visité
le 26 juin 2020
les déterminants de l'adoption du e-banking par les
institutions financières et la clientèle organisationnelle, et
son impact sur l'approche relationnelle: cas de l'internet-banking en Tunisie.
OUSSAMA CHENCHEH (2011), visité le 13 juillet 2020
Facteurs affectant l'adoption des services bancaires par
Internet en Tunisie: une théorie d'intégration du modèle
d'acceptation et une théorie du comportement planifié,
visité juillet-aout 2020
Adoption des services bancaires mobiles au Pakistan : y
a-t-il des différences entre les sexes? Richard Glavee-Geo , Aijaz
Ahmed Shaikh , Heikki Karjaluoto, visité le 22 juillet 2020
Bidiasse, H. & Mvogo, G. (2019). Les
déterminants de l'adoption du mobile money : l'importance des facteurs
spécifiques au Cameroun. Revue d'économie industrielle, 165(1),
85115.
https://www.cairn.info/revue-d-economie-industrielle-2019-1-page-85.htm,
visité juillet-aout 2020
V | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agrées au burkina
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SOMMAIRE iii
SIGLES ET ABReVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
INTRODUCTION GENERALE viii
Premiére PARTIE : CADRE OPERATOIRE
1
Chapitre 1 : Problématique 2
I Section 1 : contexte, problématique et
objectif de recherche 2
I.1 Contexte 2
I.2 Problématique 4
I.3 Objectifs de l'étude 5
I.4 Définition des concepts clés 5
II Section 2 : L'environnement bancaire au Burkina
Faso 7
II.1 L'environnement bancaire 7
II.2 les services financiers digitaux 8
II.3 Les différents types de SFD BANCAIREs et les
fonctionnalités standards 10
III Section 3 : Choix, intérêt et limite
du sujet 11
III.1 Choix du sujet 11
III.2 Intérêt du sujet 11
III.3 Limite de l'étude 12
Chapitre 2 : Modèle de recherche
14
I Section 1 : Le modèle de recherche/
étude théorique 14
I.1 La notion « d'adoption » d'une innovation 14
I.2 Définition du modèle d'acceptation de la
technologie (TAM) 15
I.3 Principes du modèle TAM 15
I.4 Justification du choix du modèle TAM 17
II Section 2 : Revue de littérature
17
II.1 Les caractéristiques propres à l'individu
18
II.2 Les caractéristiques propres aux SFD 19
III Section 3 : Hypothèses et choix des
variables 21
VI | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de
crédit agrées au burkina
III.1 Hypothèses 21
III.2 Les variables de l'étude et leurs mesures 22
Chapitre 3 : Approche méthodologique
26
I Section 1 : Justification de notre positionnement
épistémologique 26
I.1 Le paradigme positiviste et l'approche
hypothético-déductive 26
I.2 les critères de validité scientifique 27
II Section 2 : Méthode de collecte des
données 28
II.1 Investigation expérimentale et
échantillonnage par quota 28
II.2 Le questionnaire de collecte de données 30
II.3 Les logiciels de traitement 31
III Section 3 : Outils d'analyse et de traitement des
résultats 31
III.1 L'analyse descriptive/univariée 31
III.2 Les analyses d'indépendance des variables 31
III.3 L'analyse de régression multivariée 32
III.4 Choix des variables pour la régression 34
IV Section 4 : Les difficultés et les
solutions. 35
IV.1 Difficultés rencontrées 35
IV.2 Solution aux difficultés rencontrées 35
IV.3 Tableau récapitulatif 35
Deuxieme partie : Résultats, analyse,
suggestions et recommandations 39
Chapitre 4 : Résultats : analyse descriptive
et bivariée 40
I Section 1 : Analyse de la statistique descriptive
ou univariée 40
I.1 Caractéristiques liées à l'individus
40
I.2 Caractéristiques propres aux SFD bancaires 44
II Section 2 : Analyse des relations d'association
entre les variables 51
II.1 L'influence du sexe par rapport aux autres variables
51
II.2 L'influence du revenu par rapport aux autres variables
52
Chapitre 5 : Analyse des résultats et
vérification des hypothèses 58
I Section 1 : Estimation des variables du
modèle 58
I.1 Regroupement des variables de l'étude 58
I.2 La modélisation économétrique 60
I.3 Analyse du pseudo-R2 63
I.4 Test de significativité 63
II Section 2 : Réestimation du modèle
64
II.1 Analyse du Pseudo-R2 65
II.2 Test de significativité 66
VII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agrées au burkina
II.3 Analyse des résidus du modèle 66
II.4 Analyse des signes des coefficients des variables, les odds
ratios et les effets marginaux 67
III Section 3 : Vérification des
hypothèses 71
III.1 Validité de l'hypothèse N°1 : 71
III.2 Validité de l'hypothèse N°2 : 71
IV Section 4 : Discussion des résultats
72
IV.1 Caractères liés à l'individus 72
IV.2 Caractères propres au SFD bancaires 73
V Section 5 : Suggestions et Recommandations
74
V.1 Les banques 74
V.2 L'Etat et BCEAO 75
CONCLUSION GENERALE 76
BIBLIOGRAPHIE I
TABLE DES MATIERES VI
Annexes IX
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agréés au Burkina : IX
Annexe 2 : Liste des 75 établissements de microfinances
XI
Annexe 3 : Questionnaire XIV
Caractéristiques propres aux SFD bancaires XIV
Annexe 4 : Méthode d'estimation
économétrique : la méthode du maximum de vraisemblance...
XX
Annexes 5 : analyse descriptive (univariée) XXI
Caractéristiques propres à l'individus XXI
Caractéristiques propres aux SFD bancaires : XXIV
Résumé XXVIII
VIII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agrées au burkina
ANNEXES
ANNEXE 1 : LISTE DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AGREES AU
BURKINA :
Ø Bank of Africa - Burkina Faso (BOA - Burkina Faso) ;
Ø Banque atlantique Burkina Faso (banque atlantique) ;
Ø Banque agricole du Faso (BADF) ;
Ø Banque commerciale du Burkina (BCB) ;
Ø International business Bank (IB Bank) ;
Ø Banque internationale pour le commerce, l'industrie et
l'agriculture du Burkina (BICIA - B) ;
Ø Banque Sahelo-saharienne pour l'investissement et le
commerce - Burkina Faso (BSIC - Burkina Faso) ;
Ø Coris Bank international (CBI) ;
Ø Ecobank - Burkina (ECOBANK) ;
Ø Banque de l'union - Burkina Faso (BDU-BF) ;
Ø Société Générale - Burkina
Faso (SGBF) ;
Ø United Bank for Africa Burkina (UBA Burkina) ;
Ø Wendkuni Bank International (WBI). Dont succursales (2)
:
Ø Orabank Cote d'ivoire, succursale du Burkina ;
Ø CBAO groupe Attijariwafa Bank, succursale du
Burkina.
Liste des établissements financiers a
caractère bancaire (4) dont filiales (3) :
Ø Fidelis finance - Burkina Faso (FIDELIS - finance BF)
;
Ø Société Burkinabè de Crédit
automobile (SOBCA) ;
Ø Société Financière de garantie
interbancaire du Burkina (SOFIGIB). Dont succursales (1)
IX | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Annexe 1 : liste des établissements de crédit
agrées au burkina
Ø Société Africaine de Crédit
Automobile (SAFCA - alios finance), succursale du Burkina.
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Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 2 : liste des 75 établissements de
microfinances
ANNEXE 2 : LISTE DES 75 ETABLISSEMENTS DE
MICROFINANCES
Tableau 19 : Liste des 75 établissements de
microfinances
LIBELLÉ
|
LIBELLÉ
|
LIBELLÉ
|
LIBELLÉ
|
Agence Communautaire pour le
Financement de la Micro Entreprise (ACFIME)
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de TOUGO
|
Caisse Mutuelle du Burkina Faso Bobo-Dioulasso (CMBF
)
|
Caisses des Producteurs du Burkina (CPB)
|
Association Base Fandiman (ABF)
|
Communauté Epargne et Crédit
|
|
Coris Meso Finance (CMF-SA)
|
Etre Comme Les Autres (Epargne
Crédit) (ECLA)
|
Agence de Crédit pour l'Entreprise Privé du
Burkina (ACEP BURKINA)
|
Caisse Ligdi Baore
|
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et
Crédit/ de Koudougou (CODEC-)
|
ETNA MICROFINANCE
|
Atlantic Microfinance For Africa Burkina Faso
(AMIFA-BF)
|
Caisse Communautaire Rurale
LOAGA
|
de
|
Coopérative Diocésaine
d'Epargne et de Crédits (CODEC )
|
Fédération des Caisses Populaires du Burkina
(FCPB)
|
Association de Promotion de la
Finance Inclusive du Burkina (APFI)
|
Caisse Communautaire Rurale
NONGFAIRE
|
de
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et
Crédit/ de
/Bobo (CODEC)
|
Finance Communautaire (FINACOM)
|
Association Inter Instituts
« Ensemble et AVEC » (ASIENA)
|
Caisse Communautaire Rurale
TOULFE
|
de
|
Coopérative Diocésaine
d'Epargne et de Crédits (CODEC)
|
Microfinance pour l'Epargne et le Crédit du Burkina
(FINEC-Burkina SA)
|
Association YIKRI (ASSOCIATION YIKRI)
|
Caisse Communautaire
Rurale de ZINCKO
|
|
Coopérative Diocésaine
d'Epargne et de Crédits (CODEC)
|
La Finance de Proximité (FIPROXI-SA)
|
XI | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 2 : liste des 75 établissements de
microfinances
Coopérative Baïtoul Maal (Baïtoul
Maal)
|
Caisse Communautaire Rurale de
Nagréongo)
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et de
Crédit (CODEC)
|
Groupe d'Accompagnement à
l'Investissement et à l'Epargne SARL (GRAINE
SARL)
|
BAOBAB Burkina Faso (BAOBAB)
|
Coopérative d'Epargne et de Crédit de la Boucle
du Mouhoun
|
Compagnie Financière Africaine (CODEC)
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit « SONG TAABA
»
|
Banque Traditionnelle d'Epargne et de Crédit (BTEC
de
Ouahigouya)
|
Caisse d'Epargne et de Crédit du Secteur Informel,
caisse du
secteur 30
|
Caisse Mutuelle du Burkina Faso Bobo-Dioulasso (CMBF
)
|
Caisses des Producteurs du Burkina (CPB)
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de BOUSSE
|
Caisse Communautaire Rurale de
LOAGA
|
Coris Meso Finance (CMF-SA)
|
Etre Comme Les Autres (Epargne
Crédit) (ECLA)
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de
GOMPONSOM
|
Caisse Communautaire Rurale de
NONGFAIRE
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et
Crédit/ de Koudougou (CODEC-)
|
ETNA MICROFINANCE
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de GOURCY
|
Caisse Communautaire Rurale de
TOULFE
|
Coopérative Diocésaine
d'Epargne et de Crédits (CODEC )
|
Fédération des Caisses Populaires
du Burkina (FCPB)
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de SEGUENEGA
|
Caisse Communautaire Rurale de
ZINCKO
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et
Crédit de
/Bobo (CODEC)
|
Finance Communautaire (FINACOM)
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de SIMA
|
Caisse Communautaire Rurale de
Nagréongo)
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et de
Crédits (CODEC)
|
Microfinance pour l'Epargne et le Crédit du Burkina
(FINEC-Burkina SA)
|
Bâoré Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de SOMIAGA
|
Caisses d'Epargne et de Crédit
Todiyaba de Bottou
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et de
Crédits (CODEC)
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit de Fada
N'Gourma
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de SONGNAABA
|
Caisses d'Epargne et de Crédit Tdiyaba de
Kantchari
|
Coopérative Diocésaine d'Epargne et de
Crédit (CODEC)
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit
Jounlimani
|
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de TANGAYE
|
Caisse pour le Financement des
Activités Agro-pastorales et Artisanale de
Koundougou
|
Coopérative d'Epargne et
Crédit/ Association Femmes de l'Avenir (COOPEC -
AFA)
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit des Eglises des
Assemblées de Dieu de la Patte d'Oie
|
XII | P a g e
Annexe 2 : liste des 75 établissements de
microfinances
Bâoré - Tradition d'Epargne et de Crédit
(BTEC) de THIOU
|
Confédération des Institutions
Financières (CIF)
|
Coopérative d'Epargne et de Crédit
GALOR
|
Mutuelle d'Epargne et de
Crédit des Artisans et Producteur du Burkina
Faso
|
Mutuelle d'Epargne, de Crédit et Prévoyance
« Laafi Sira Kwieogo »
|
Mutuelle d'Epargne, de Crédit et
Prévoyance « Laafi Sira Kwieogo »
|
MICROFINANCE FADIMA
|
Union Régionale des Coopératives
d'Epargne et de Crédit du Centre-Ouest et du
Mouhoun
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit de ASUDEC
|
Promotion du Développement
Industriel, Artisanal et Agricole
|
Microfinance Stern Stewart Burkina
|
Société Burkinabè de
Microfinance
|
Micro finance Plus
|
Société d'Investissement et de
Développement
|
Mutualité Femmes et
Développement
|
Union Régionale des Coopératives
d'Epargne et de Crédit du Nazinon
|
Micro Start
|
Union des Caisses d'Epargne et de Crédit de
l'Oudalan
|
Première Agence de Microfinance du Burkina
Faso
|
Panafrican Microfinance Burkina Faso
|
Institution Evangélique de
Microfinance-appui aux Initiatives de
Développement
|
Union Régionale des Caisses du Bam
|
Pascal Microfinace SARL
|
|
Source : l'Association Professionnelle des Systèmes
Financiers Décentralisés du Burkina Faso (AP/SFD-BF
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
XIII | Page
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires : cas du Burkina
»
Annexe 3 : Questionnaire
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE
Bonjour. Je m'appelle Reine BLEGNE ,
Je mène une étude dans le cadre de la
rédaction de mon mémoire de fin de cycle portant sur le
thème suivant : « Les déterminants de l'adoption des
services financiers digitaux (SFD) bancaires ». Il s'agit de recueillir
des informations concernant les éléments qui sont susceptibles de
guider votre choix dans l'adoption et l'utilisation des SFD bancaires.
Toutefois, il convient de vous notifier que les informations
fournies resteront confidentielles et ne seront utilisées que dans le
cadre de notre étude.
Ce questionnaire est à l'attention des individus de plus
de 15 ans.
Caractéristiques propres aux SFD
bancaires
1. Avez-vous un compte bancaire ?
Oui |__| Non |__|
2. Si oui, quel type de compte ?
Compte d'épargne |__|
Compte courant (chèque) |__|
Compte courant poste |__|
Autre
3. Connaissez-vous ou avez-vous déjà
entendu parler du mobile banking ?
Oui |__| Non |__|
XIV
Annexe 3 : Questionnaire
4. Avez-vous des connaissances en matière de
SFD bancaires ?
Ne connais pas |__|
Connais moyennement |__|
Connais parfaitement |__|
5. Parmi les applications mobiles bancaires suivants
lesquelles connaissez-vous ?
IB Bank mobile|__|
|
|
Ecobank mobile
|
|__|
|
Coris money
|
|__|
|
YUP (SGBF)
|
|__|
|
U Mobile (UBA)
|
|__|
|
My BOA
|
|__|
|
Atlantique mobile
|
|__|
|
Autres
|
|
6- Quelle est la fréquence d'utilisation des
fonctionnalités des applications de mobile banking ? cochez la case
concernée.
|
Jamais
|
Rarement
|
Souvent
|
Souvent
|
Très souvent
|
Consultation de solde
|
|
|
|
|
|
Paiement marchant et de factures (eau,
électricité...)
|
|
|
|
|
|
Achat de crédit téléphonique
|
|
|
|
|
|
Transfert de fonds vers un autres compte (les banques
nationales et sous-région)
|
|
|
|
|
|
Retrait au DAB sans carte (cardless)
|
|
|
|
|
|
La souscription au micro-prêt
|
|
|
|
|
|
Localiser des agences bancaires et DAB
|
|
|
|
|
|
XV | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 3 : Questionnaire
7- Comment évaluez-vous les
caractéristiques des services financiers digitaux ?
|
Pas du tout important
|
Pas
important
|
Ni important, ni pas important
|
Important
|
Très
important
|
Facilité d'usage
|
|
|
|
|
|
Sécurité des applications
mobile banking
|
|
|
|
|
|
Utilité des solutions mobile
banking
|
|
|
|
|
|
Le besoin d'adoption
|
|
|
|
|
|
Les connaissances acquises en matière SFD
bancaires
|
|
|
|
|
|
Localiser des agences
bancaires et DAB
|
|
|
|
|
|
8. Parmi les caractéristiques des SFD
bancaires suivants lesquelles vous semblent les plus
importantes :
Facilité d'utilisation |__|
Sécurisé des applications |__|
Simplicité |__|
9. Parmi les avantages des SFD bancaires suivants,
cochez ceux que vous jugez important :
Indépendance du client vis-à-vis des banques
|__|
Produits adaptés aux clients |__|
Produit très utile pour les utilisateurs |__|
Optimisation des tâches |__|
Facilité d'accès aux services bancaires |__|
10. Etes-vous prêts (es) à faire vos
opérations bancaires à partir de votre téléphone
portable ?
Oui : |__|
Non : |__|
XVI | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
XVII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 3 : Questionnaire
11. Utilisez-vous un compte mobile banking ?
Oui |__| Non |__|
12. Si oui quel est votre degré de satisfaction
en termes d'utilisation des SFD bancaires ?
Très satisfait |__| Moyennement satisfait |__|
Non satisfait |__|
Ne sais pas |__|
B. Les caractéristiques propres à
l'individu
13- Quelle est votre catégorie
socioprofessionnelle :
Sans emploi
Etudiant
Entrepreneur/chef d'entreprise
Employé
|
|__| |__| |__| |__|
|
Artisan/agriculteur
|
|__|
|
|
Profession libérale
|
|__|
|
|
Fonctionnaire
|
|
|__|
|
Employé dans le privé
|
|
|__|
|
Retraité
|
|
|__|
|
Femme au foyer
|
|
|__|
|
Secteur informel
|
|
|__|
|
Commerçant
|
|
|__|
|
Autres (à préciser)
|
|
|
XVIII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 3 : Questionnaire
14- Quel est votre niveau d'instruction ?
|
Je n'ai pas été à l'école
|
|__|
|
Primaire
|
|__|
|
Secondaire
|
|__|
|
Licence
|
|__|
|
Ingénieur
|
|__|
|
Master
|
|__|
|
Doctorat
|
|__|
|
|
15- Connaissez-vous des retards dans le paiement de vos
factures (eau, électricité...) ?
Jamais
|
|__|
|
Rarement
|
|__|
|
Souvent
|
|__|
|
|
16- Vos revenus vous permettent d'assurer quelle part de
vos besoins de base ?
Tous
|
|__|
|
La majorité
|
|__|
|
Quelques-uns
|
|__|
|
Tous
|
|__|
|
|
17- Etes-vous satisfait de votre situation
financière ?
Pas du tout satisfait
|
|__|
|
Pas satisfait
|
|__|
|
Ni satisfait, ni insatisfait
|
|__|
|
Satisfait
|
|__|
|
Annexe 3 : Questionnaire
Très satisfait |__|
18- Quel est votre niveau de revenu ?
Inférieur à 60 500 FCFA |__|
Entre [60500 et 150 000] |__|
Entre [150 000 et 300 000] |__|
Entrer [300 000 et 500 000] |__|
Plus de 500 000 |__|
19- Quel est votre sexe ?
Masculin |__|
Féminin |__|
20- A quel groupe d'âge appartenez-vous
?
Avant 1946 |__|
Les Baby-boomers, nés entre 1946 et 1965 |__|
La génération X, née entre 1966 et 1976
|__|
La génération Y, née entre 1977 et 2004
|__|
La génération Z, née en 2005 |__|
21. Dans quel pays résidez-vous ?
XIX | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Annexe 4 : Methode d'estimation économétrique
:la methode du maximum de vraisemblance
ANNEXE 4 : METHODE D'ESTIMATION ECONOMETRIQUE : LA
METHODE DU MAXIMUM DE VRAISEMBLANCE
L'estimation du modèle logit est faite par la
méthode du maximum de vraisemblance. Cette méthode consiste
à produire des paramètres de la régression logistique qui
rendent maximum la vraisemblance de l'échantillon utilisé. La
vraisemblance d'un échantillon correspond à la probabilité
d'obtenir cet échantillon à partir d'un tirage dans une
population. La vraisemblance d'un échantillon s'écrit simplement
de la façon suivante :
L=?_ip^(y_i ) X?(1-p)?^(1-y_i ).
Le plus souvent, c'est la log-vraisemblance qui est
utilisée pour faciliter les manipulations. Pour l'obtenir, il suffit de
linéariser la vraisemblance et on a la log-vraisemblance de la
façon suivante : LL=?_i?y_i×lnp+(1-y_i)×? ln?(1-p).
La structure du modèle logit est telle que
l'espérance mathématique du terme d'erreur n'est pas forcement
nulle (l'hypothèse de nullité de l'espérance du terme
d'erreur n'est plus valide). Par conséquent, l'utilisation de la
méthode des moindres carrées ordinaires (MCO) est
inappropriée. En revanche la méthode du maximum est
indiquée. Les estimateurs obtenus par cette méthode sont
asymptotiquement sans biais et à variance minimale.
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires : cas du Burkina
»
XX
Annexe 5 : Analyse descriptive (univariée)
ANNEXES 5 : ANALYSE DESCRIPTIVE (UNIVARIEE)
Caractéristiques propres à
l'individus
Tableau 20 : Répartition des enquêtés
selon la catégorie socioprofessionnelle (après
regroupement)
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Employe
|
154
|
41%
|
Entrepreneur/chef d'entreprise
|
38
|
10%
|
Etudiant
|
80
|
21%
|
Fonctionnaire
|
79
|
21%
|
Profession liberale
|
12
|
3%
|
Autres
|
16
|
4%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 21 : Répartition des enquêtés
selon le niveau d'instruction
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Doctorat
|
28
|
7%
|
Ingénieur
|
60
|
16%
|
Master
|
169
|
45%
|
Licence
|
92
|
24%
|
Secondaire
|
29
|
8%
|
Primaire
|
1
|
0%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires : cas du Burkina
»
XXI
Tableau 22 : Le retard dans les paiements des
factures
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Jamais
|
123
|
34%
|
Rarement
|
149
|
41%
|
Souvent
|
95
|
26%
|
Total général
|
367
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 23 : l'appréciation des parts de besoins de
base assurés par les revenus
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Aucun
|
6
|
2%
|
Quelques un
|
171
|
46%
|
La majorité
|
88
|
24%
|
Tous
|
103
|
28%
|
Total général
|
368
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 24 : La degré de satisfaction des
enquêtés de leur situation financière
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Pas du tout satisfait
|
46
|
12%
|
Pas satisfait
|
111
|
29%
|
Ni satisfait ni insatisfait
|
116
|
31%
|
Satisfait
|
102
|
27%
|
Tres satisfait
|
4
|
1%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
XXII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Tableau 25 : La répartition des enquêtés
suivant leur niveau de revenu des enquêteurs
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Inferieur a 60 500 F CFA
|
46
|
12%
|
Entre 60500 et 150 000
|
56
119
|
15%
|
Entre 150 000 et 300 000
|
31%
|
Entrer 300 000 et 500 000
|
78
|
21%
|
Plus de 500 000
|
80
|
21%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 26 : La répartition des enquêtés
suivant le groupe d'âge
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
La generation Z nee en de 2005
|
5
|
1%
|
La generation Y nee entre 1977 et 2004
|
343
|
91%
|
La generation X nee entre 1966 et 1976
|
22
|
6%
|
Les Baby-boomers nees entre 1946 et 1965
|
9
|
2%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 27 : La répartition des enquêtés
selon leur pays de résidence
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Burkina Faso
|
378
|
100%
|
France
|
1
|
0%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 28 : La répartition des enquêtés
suivant le sexe
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Femme
|
119
|
31%
|
Homme
|
260
|
69%
|
Total général
|
379
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
XXIII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
XXIV | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Caractéristiques propres aux SFD bancaires
:
Tableau 29 : La possession d'un compte bancaire
Modalités
|
Nombre
|
Proportion
|
Non
|
18
|
5%
|
Oui
|
362
|
95%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 30 : Connaissance du mobile banking
Modalités
|
Nombre
|
Proportion
|
Non
|
63
|
17%
|
Oui
|
317
|
83%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 31 : Nature de compte bancaire détenue
(après regroupement
Type de compte
|
Nombre
|
Prportion
|
Compte courant (compte cheque)
|
40
|
11%
|
Compte courant postal
|
2
|
1%
|
Compte d'epargne
|
104
|
29%
|
Compte d'epargne;Compte courant (compte cheque)
|
199
|
55%
|
Compte d'epargne;Compte courant (compte cheque);Compte
courant postal""
|
13
|
4%
|
Compte d'epargne;Compte courant (compte cheque);Compte de
virement foner""
|
1
|
0%
|
Compte d'epargne;Compte courant (compte cheque);Compte
entreprise""
|
2
|
1%
|
Compte d'epargne;Compte courant postal""
|
1
|
0%
|
Total général
|
362
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
XXV | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Tableau 32 : Connaissance en matière de services
digitaux financiers bancaires
Modalités
|
Nombre
|
Proportion
|
Connais moyennement
|
52
|
14%
|
Connais parfaitement
|
215
|
57%
|
Ne connais pas
|
113
|
30%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 33 : Connaissance des applications mobiles
bancaires
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Atlantique mobile
|
37
|
10%
|
Coris money
|
196
|
52%
|
BDU
|
1
|
0%
|
YUP (SGBurkina Faso)
|
111
|
29%
|
U Mobile (UBA)
|
60
|
16%
|
Ecobank mobile
|
170
|
45%
|
My BOA
|
119
|
31%
|
IB Bank mobile
|
39
|
10%
|
Bsic Mobil Bank
|
1
|
0%
|
CBAO MOBILE
|
2
|
1%
|
Wbi et Bcb
|
1
|
0%
|
Aucun
|
42
|
11%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 34 : Fréquences d'utilisation des
fonctionnalités des applications de mobile banking
Libellés
|
Jamais
|
Rarement
|
Souvent
|
Tres souvent
|
Total général
|
Consultation de solde
|
29%
|
19%
|
33%
|
19%
|
100%
|
Paiements marchands et de facture
|
54%
|
18%
|
23%
|
6%
|
100%
|
Achat de crédits téléphoniques
|
60%
|
14%
|
19%
|
7%
|
100%
|
Transfert de fonds vers autres comptes (banques nationales et
sous regionales)
|
57%
|
17%
|
20%
|
7%
|
100%
|
Retrait au DAB sans carte (cardless)
|
68%
|
15%
|
14%
|
4%
|
100%
|
Souscription au micro-prêt
|
92%
|
5%
|
3%
|
0%
|
100%
|
Localiser les agences bancaires et DAB
|
68%
|
19%
|
10%
|
3%
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 35 : Evaluation des caractéristiques des
services financiers digitaux
Libellés
|
Pas du tout important
|
Pas
important
|
Ni important, ni pas important
|
Important
|
Très
important
|
Total général
|
Facilité d'usage
|
4%
|
9%
|
4%
|
44%
|
39%
|
100%
|
Sécurité des applications de mobile
banking
|
4%
|
9%
|
7%
|
24%
|
55%
|
100%
|
Utilisation des solutions de mobile banking
|
4%
|
7%
|
6%
|
51%
|
31%
|
100%
|
Besoin d'adoption
|
5%
|
9%
|
12%
|
53%
|
21%
|
100%
|
Connaissances acquises en matière de SFD
bancaires
|
7%
|
12%
|
11%
|
50%
|
20%
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 36 : Appréciation des caractéristiques
des SFD bancaires
Libellés
|
Nombre
|
Proportion
|
Facilite d'utilisation
|
127
|
33%
|
Securite des applications
|
220
|
58%
|
Simplicite de la technologie
|
78
|
21%
|
Total général
|
380
|
100%
|
XXVI | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 37 : Prêt à faire les opérations
bancaires à partir du téléphone portable
Libellés
|
Nombre
|
Proportion
|
Non
|
21
|
6%
|
Oui
|
359
|
94%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 38 : Utilisation de compte mobile banking
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Non
|
148
|
39%
|
Oui
|
232
|
61%
|
Total général
|
380
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
Tableau 39 : Degré de satisfaction dans l'utilisation
des SFD bancaires
Étiquettes de lignes
|
Nombre
|
Proportion
|
Tres satisfait
|
69
|
29%
|
Moyennement satisfait
|
153
|
65%
|
Non satisfait
|
13
|
6%
|
Total général
|
235
|
100%
|
Source : Elaboration personnelle à partir des
données collectées
XXVII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
RESUME
XXVIII | P a g e
Mémoire de fin cycle Theme : « les
déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas du
Burkina »
Ce mémoire contribue à la littérature sur
les services financiers digitaux. Elle consiste en une recherche sur les
déterminants de l'adoption des services de financiers digitaux au
Burkina Faso. Il s'agit ici d'identifier le profil des individus qui adoptent
le mobile banking (ou m-banking).
En partant du taux de bancarisation élargi, 56,8% des
Burkinabè âgés de plus de 15 ans sont exclus de toute
activité financière formelle. Avec la contribution des services
financiers digitaux, ce taux d'exclus connait une réduction et est
estimé à 29,14%. La révolution technologique de
l'information et de la communication (TIC) a ainsi profondément
bouleversé le monde bancaire et a fait naître la banque
électronique. Elle englobe le mobile banking, le SMS banking et la
banque online ou l'internet banking.
Malgré les développements apparents des
systèmes financiers digitaux, très peu de ménages surtout
ceux des zones rurales en profitent au détriment des besoins de base
(nourriture, santé, éducation...).
Au vu de ces différents constats, nous nous sommes
interrogés sur les déterminants de l'adoption des SFD
bancaires.
Pour mener à bien cette recherche, une étude
quantitative a été réalisée au moyen d'une
enquête effectué auprès d'un échantillon
composée de 381 individus au Burkina Faso, et a utilisée comme
méthode d'analyse, la régression linéaire. Les
résultats obtenus démontrent que neuf (09) des dix (10) variables
du modèle influencent significativement et positivement l'intention
d'adoption des SFD bancaires. Ce sont l'âge, le sexe, le niveau de
revenu, les connaissances acquise en matière de SFD bancaires, la
facilité d'usage, l'utilité perçue, le besoin d'adoption,
le niveau d'instruction et la sécurité des SFD bancaires.
|