3.2. DISCUSSIONS DES
RESULTATS
Considérant les objectifs assignés à
notre étude, et après l'analyse des données ci-dessus, les
observations suivantes peuvent-être dégagées : De
manière générale, l'activité de vente de maïs
dans la ville de Kananga est rentable, malgré les tracasseries
administratives ainsi que l'état des infrastructures telles que les
routes des dessertes agricoles, les dépôts et les moyens de
transport. Ce résultat nous permet de confirmé notre
première hypothèse.
L'âge moyen des vendeuses de maïs
enquêtées est de 43 ans ; elles sont majoritairement
mariées ; avec comme niveau d'étude primaire ; elles
sont en majorité logées gratuitement dans des appartements
familiaux, chez leurs enfants, membre de la famille... ; la plupart
d'elles sont dans des églises protestantes, des réveils ;
elles ont fait en moyenne 18ans dans ce commerce, ce qui veut dire que la
majorité d'elles ont intégré ce marché depuis les
années 2002, après la crise des guerres de 2000 ans.
Elles prennent en charges 4 personnes en moyenne, dont elles
scolarisent 2 personnes ; la majorité d'elles préfère
vendre le maïs au lieu de tant d'autres produits par l'amour qu'elles ont
eu en vendant pendant des nombreuses les maïs, elles sont habituées
à vendre le maïs et impossible de vendre autre chose à la
place des maïs ; et par la facilité d'acquisition qu'offre ce
commerce, ceci se justifie par le fait que 80% d'elles achètent les
maïs sur place sans faire des longues distances ni effort.
Parmi les difficultés rencontrées par ces
vendeuses, la majorité d'elles sontConfrontées par la variation
brusque du prix de leurs produits à leurs défaveur,
c'est-à-dire qu'elles achètent les maïs a un prix
élevé et brusquement le prix chute sur le marché, ce qui
leur occasionne des pertes. Mais aussi la déchirure des sacs lors du
transport ce qui se justifier qu'elles utilisent majoritairement comme moyens
de transport le vélo, cette action occasionne la perte des maïs.
86% d'elles n'ont pas eu accès aux crédits pendant les 6 derniers
mois précédent nos enquêtes ; ce qui montre la
non-assistance des microcrédits pourtant faits pour les pauvres.Elles
sont majoritairement membres dans des associations, parmi lesquelles la tontine
domine ; et elles n'épargnent pas en majorité leurs argents,
ce qui peut se traduire par l'insuffisance des moyens et des lourdes charges
familiales qui pèsent sur leurs épaules, et du fait qu'elles
contribuent dans des tontines.Comme tout vendeur rationnel, ces vendeuses
utilisent des stratégies pour vendre rapidement leurs produits et rendre
rentable ou tirer beaucoup de revenus dans ce commerce ; parmi ces
stratégies, les nombreuses d'elles font des cris charmants avec
gentillesse à l'endroit du client, les autres préfèrent
discuter calmement avec les clients, et offrent des petits bonus aux clients.
Et pour tirer beaucoup plus de revenus et rendre rentable ses activités,
la majorité d'elles achètent les maïs dans un grand meka
chez les fournisseurs et viennent vendre aux consommateurs finaux dans des
petits meka et les autres achètent en grande quantité les
maïs pour profiter les différentes bonus possibles.Toutes les
vendeuses enquêtées ne produisent pas les maïs malgré
la fertilité du sol, elles ne font qu'acheter ; Ce qui peut
traduire la pareuse caractérisant depuis longtemps ce peuple. 80% des
vendeuses achètent les maïs sur place dans la ville de Kananga sans
faire des longues distances et il n'y a que 20% qui achètent sur
place.
Ainsi, la rentabilité moyenne des vendeuses qui
achètent sur place est de 4,26%, celle qui dégage une forte
rentabilité affiche 17,87%, et celle qui affiche une rentabilité
faible dégage -9,41%.Les vendeuses qui achètent les maïs
dans les villages environnants affichent une rentabilité moyenne de
30,54%, la plus grande rentabilité qu'elles dégagent est de
34,68% et plus faible est de 25,61%. Etant donné que toute
activité est dite rentable si elle est supérieure ou égale
à 25%, l'achat et vente des vendeuses qui achètent sur place qui
est de 4,26% est inférieure à 25%, nous disons qu'elle n'est pas
rentable.Et celles qui achètent dans des différents villages qui
ont une rentabilité de 30,54% supérieure à 25%, nous
disons qu'elle est rentable.Ainsi, nous voyons que les lieux d'achat des
maïs influence la rentabilité, l'achat dans des villages
influencent positivement la rentabilité et l'achat sur place influence
négativement la rentabilité.
Concernant les déterminants de la rentabilité de
la vente des maïs, les résultats trouvés confirment
partiellement la deuxième hypothèse de départ. En d'autres
termes, des toutes les variables retenue dans cette étude seule le cout
fixe contenant les frais de dépôt, la taxe ainsi que certains
autres frais déterminent le niveau de rentabilité des vendeurs
de maïs de la ville de Kananga.
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