IV. SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONS
R.E : Rentabilité Economique
R.F : Rentabilité Financière
R.C : Rentabilité Commerciale
C.A : Chiffre d'Affaire
C.F : Coût Fixe
C.V : Coût Variable
EBE : Excédent Brut d'Exploitation
MCV : Marge sur Coût Variable
U.KA : Université Notre-Dame du Kasayi
FC : Francs congolais
O.INTRODUCTION
01. ÉTAT DE LA QUESTION
La science ne s'achève pas, au contraire elle se
complète. Dans le cadre de recherche scientifique aucun chercheur ne
peut prétendre tout connaître et tout faire par ses propres
connaissances. Raison pour laquelle différents chercheurs, dans leurs
travaux scientifiques convergent dans leurs réflexions dans le souci de
comprendre l'apport de la femme dans le développement ou les
activités économiques. Ce sujet d'étude a
été abordé aussi par différents chercheurs d'une
manière ou d'une autre. A l'instar de:
· REMO YOSSA MICHEL: dans son travail intitulé
"attitude de la femme vis-à-vis de l'entrepreneuriat cas des femmes
Congolaises " (2012),
Le chercheur voulait connaître les facteurs qui seraient
à la base du choix du domaine d'activité par les femmes
entrepreneurs congolaises et comment elles s'y prennent pour que leurs
activités initiées puissent aller de l'avant. Son étude
à révéler : la disponibilité du capital, les
variables d'âges, l'état civil et le niveau d'études comme
des facteurs qui influencent les femmes entrepreneurs à faire le choix
dans un domaine d'activité avant de se lancer. Et que ces entrepreneurs
ne faisaient aucune étude chiffrée avant de commencer leurs
affaires et n'élaborent pas un budget au début de chaque
exercice, or ces deux éléments sont des normes importantes d'une
bonne gestion. Mais pour que leurs activités initiées puisent
aller de l'avant, ces femmes entrepreneurs tiennent compte d'une
comptabilité journalière afin d'une suivie
régulière de la santé financière, et les
décisions qu'elles prennent dans leurs affaires sont prises en fonction
de leurs expériences personnelles.
· Le groupe de la banque africaine : " autonomiser les
femmes africaines : Indice de l'égalité du genre en Afrique 2015
" qui voulait connaître le rôle de la femme dans le
développement de l'Afrique et les contraintes qui empêchent leurs
activités. Il conclue que les femmes africaines sont très actives
dans la production et l'entreprise. Elles forment l'essentiel de la main
d'oeuvre agricole car ce sont elles qui produisent une grande partie des
denrées alimentaires de l'Afrique, elles sont les propriétaires
et les exploitantes de la majorité des activités du secteur
informel. Cependant dans les activités de production, les femmes
africaines opèrent essentiellement dans le secteur de l'agriculture de
substances et dans les activités marginales de l'économie
parallèle. L'amélioration de la productivité des femmes
est un catalyseur déterminant de la croissance inclusive. Quant aux
difficultés en tant qu'agricultrice, Son étude relève que
les femmes ont moins de terres et leurs propriétés ont tendance
à être plus pauvres que celle des hommes. Leur accès aux
services financiers est plus limité.
· KUEPIE MATHIAS " revenu de ménage et
stratégies de survie des ménages pauvres: une comparaison
Dakar/Bamako ", cherchait à voir si par apport aux ménages dont
les chefs disposent d'un emploi bien rémunéré, ceux dont
les chefs sont mal rémunérés mobilisent plus (ou moins)
les différents catégories d'actifs secondaires et si cette
mobilisation permet d'améliorer leurs situations.
Il a finit par découvrir en particulier le cas des
ménages dont les chefs exercent dans le secteur informel : qu'ils tirent
des revenus maigres ou substantiels de leur activité, ils recourent dans
des proportions comparables au travail des enfants mémé quand ces
derniers sont jeunes. Que les ménages du secteur informel peuvent
générer des revenus substantiels mais rester vulnérables
du fait de multiples aléas qui pèsent sur leurs
activités.
·AWA DIOUF NDIAYE : "les femmes et le
développement local au Sénégal : le rôle des
associations féminines dans le bassin arachidier : l'exemple de DIOURBEL
(2013)"
Son étude voulait savoir si les associations ou les
groupements constituent réellement une solution aux problèmes des
femmes notamment à leur promotion économique, sociale et
politique. C'est donc savoir l'intérêt que les associations ou les
groupes représentent pour les femmes. Parmi les associations il a
classé en 3 grandes catégories : les tontines, les associations
d'entraide et les groupements.
Les résultats ont révélé que les
structures financières tiennent une place importante dans ces relations
et que les rapports déséquilibrés ne sont pas favorables
aux femmes, les financements individuels ou collectifs qui leur sont
accordés demeurent insuffisants et leurs conditions d'octroi ne
répondent pas souvent aux attentes des bénéficiaires.
Pour aller plus loin, l'auteur signale que les femmes ont
essayé différents types d'activité économiques qui
vont dû micro-commerce de case en passant par le
commerce(sédentaire ou non) aux activités de services; ces
activités procurent aux femmes des revenus plus au moins important,
destinés à satisfaire avant tout les besoins courants,
alimentaires, de santé etc..., les gains tirés de ces
activités varient en fonction du type d'activité, son importance
et celle du montant des investissements, de la demande et de
l'ingéniosité de la femme.
Notre étude, est dans la même optique que celles
de nos prédécesseurs : comprendre la féminisation de la
pauvreté, les différentes contraintes qui sont à la base
de celle-ci, mais aussi les stratégies développées par les
femmes pour disparaître cette pauvreté. A la différence de
ces premiers, notre étude procède par une analyse
économique de rentabilité pour comprendre les facteurs qui
bloquent l'épanouissement des vendeuses de maïs et les
stratégies qu'elles utilisent pour vendre, gérer et rester
longtemps dans leurs activités.
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