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Incidence des journées villes mortes sur les activités des entreprises commerciales en ville de Butembo.


par Steeven MATHE KOMBI
Université Officielle de Ruwenzori  - Grade en sciences économiques 2019
  

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I.3. LE COMMERCE33(*)

I.3.1. Définition économique du commerce

Le commerce est défini comme étant un échange des produits et des services en vue de réaliser un bénéfice. Cette définition est courante. Elle comprend les éléments du commerce, mais elle ne met pas l'accent sur tous les éléments de celui-ci. En effet, elle suppose que lesbiens et les services sont déjà disponibles en l'endroit de consommation. Ceci n'est toujourspas vrai parce que dans le monde actuel, la production et la consommation se font parfois dans les endroits du globe forts éloignés.

Ce raisonnement a poussé d'autres auteurs notamment CHALON et BOLLY à définir le commerce comme étant : « l'ensemble des opérations permettant à un produit de circuler du lieu de Production vers le lieu de Consommation». Cette définition sous-entend l'échange parce que la consommation d'une marchandise n'est possible qu'après celui-ci (échange).

Et nous savons du reste que l'opération de circulation est différente de l'échange néanmoins l'une peut arriver avant ou après l'autre. Remarquons que cette deuxième définition ne prend pas en considération le point de vue lucratif qui est le moteur de toute activité économique commerciale. Une troisième définition de ECKESLY et KAUFMAN, tous deux américains, considère le commerce comme étant : « l'échange et la distribution des biens et des services ». Cette définition comprend deux notions du commerce : l'échange et la circulation, mais elle passe sous silence « le profit », le vrai motif qui différencie l'échange et la distribution sociale de l'échange et de la distribution commerciale.

Selon le code de commerce français, le commerce désigne l'activité économique d'achat et de revente de biens et de services, en particulier l'achat dans le but de revendre avec un profit ou un bénéfice. En nous inspirant de ces auteurs, nous pouvons définir le commerce comme: « L'ensemble des opérations lucratives comprenant l'échange et la circulation des biens et services de l'endroit de leur production vers leur lieu de consommation ». Les produits concernés icisont des biens naturels et manufacturés de toute sorte. Ces produits sont appelés communément « marchandises ».

I.3.2. Origine et évolution du commerce

Le commerce est l'une des anciennes et importantes inventions de l'humanité. Il a probablement accompagné l'apparition et les premiers développements de l'agriculture au Néolithique. Certains le considèrent comme l'origine des civilisations de l'écriture, qui aurait pu avoir été inventée (il y a 5500 ans environ) par les commerçants sumériens pour leur comptabilité. L'homme, en tant que être déséquilibrer par une multitude des besoins primaires et secondaires qu'il doit satisfaire pour survivre ou pour vivre. Il a connu l'agriculture, l'élevage et la production industrielle. Il a ainsi accumulé les choses matérielles appelées « biens », susceptibles de satisfaire ses besoins. Les besoins de l'industrie sont très variés.

La connaissance, l'habileté et la force physique dont il dispose ne lui permettent pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour survivre. Une possibilité semblable est imposée aux localités, régions, et même pays par les conditions géologiques du sol et du climat. C'est cette impossibilité qui a poussé l'homme à s'organiser et à diviser son travail. Il s'est appliqué à produire un bien ou un service spécifique en fonction des conditions offertes par le milieu dans lequel il vit. Il consacre ainsi une partie de sa production à la satisfaction des besoins déterminés et échange le reste contre un autre bien et service qu'il désire pour satisfaire le reste de ses besoins.

De là, est venu l'échange. Les échanges n'avaient pas toujours été faciles et rapide. En effet, les hommes ne connaissaient pas la monnaie à l'origine. Ils échangeaient des choses contre les autres, des services contre des choses et vice versa. C'était alors « le troc ». Ce dernier présentait beaucoup d'inconvénients :

ü L'équivalence des prestations ;

ü Le désir réciproque des échangistes ;

ü Les biens échangés n'étaient pas toujours divisibles.

Ces difficultés ont été éliminées au moment où une marchandise a été acceptée et désirée par tout le monde. C'était la monnaie « marchandise » qui avait souvent servi de commune mesure valeur des échanges. Beaucoup de pays avaient leur propre monnaie marchandise mais avec des contacts de civilisations différentes, l'or et l'argent se sont imposés comme monnaie à travers l'univers à cause de leurs qualités : la rareté, l'homogénéité, l'inaltérabilité, la malléabilité, la dureté,...L'existence de la monnaie dite « fiduciaire » a facilité, accéléré et augmenté les échanges entre les personnes, les localités, les régions et les pays.

Aujourd'hui, les biens et services circulent à travers l'univers et le commerce n'a plus qu'une seule barrière. Cependant, étant donné l'inégalité dans les capacités productrices et consommatrices, les Etats sont amenés à instituer certaines techniques tendant à protéger les marchés locaux. Il s'agit du protectionnisme, qui peut se faire par contingentement, le droit des douanes, la production, la prohibition ou le dumping.

* 33 Emmanuel MUSANGO RASYASAKA, Documents Commerciaux, cours inédit,UCG 2015-2016, PP5-28

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