WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Incidence des journées villes mortes sur les activités des entreprises commerciales en ville de Butembo.


par Steeven MATHE KOMBI
Université Officielle de Ruwenzori  - Grade en sciences économiques 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2. L'ENTREPRISE

I.2.1. Notions

D'après D. LARUE et Cie, « l'entreprise est un groupe social qui fait travailler ensemble des hommes qui ont, face au travail, des attitudes différentes, voire opposées »25(*).

Pour Maurice SALLEE26(*), « Ce qui caractérise donc l'entreprise, c'est :

- Un groupement humain organisé et hiérarchisé ;

- La réunion de moyens financiers et d'installations (usines, machines, etc.) ;

- La poursuite d'un but commun : la production pour la vente.

Le même auteur soutient que : « Nous pourrions ainsi définir l'entreprise comme un groupe humain organisé et hiérarchisé, réunissant des moyens matériels et financiers pour produire des biens ou des services en vue de la vente »27(*).

Ainsi l'entreprise peut être conçue comme étant une unité de production de biens et de services qui poursuit un objectif de maximiser du profit en rassemblant et en combinant les facteurs de production : le capital, la nature, le travail,...

I.2.2. Rôle de l'entreprise

Le rôle de l'entreprise est de produire un service ou un produit afin de répondre à un besoin. Dans sa définition, tel est son rôle.

Cependant, selon les experts financiers, l'entreprise ne sert qu'à réaliser des profits. Il est vrai que si l'activité n'est pas rentable, l'entreprise n'ira pas loin.

I.2.3. Types et fonctions d'entreprises

I.2.3.1. Types d'entreprises

Le classement des entreprises s'opère en fonction de plusieurs critères dont : l'activité exercée, la forme juridique et la taille (ou dimension)28(*).

A) Classification suivant l'activité exercée

Ce critère classe les entreprises suivant trois secteurs : Secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

1) Le secteur primaire : il regroupe les entreprises qui exploitent un élément naturel (agriculture, pêche, extraction d'hydrocarbure, carrière, mine, barrage, extraction forestière,...).

2) Le secteur secondaire : ce secteur est constitué des entreprises qui départ des matières premières, grâce à un processus de transformation, livrent un produit fini à la clientèle (industries de transformation).

3) Le secteur tertiaire : il regroupe deux classes :

- Les entreprises réputées administratives ou qui produisent les services (exemple : administration publique, banque, cabinet médical, cabinet d'Avocat,...) ;

- Les entreprises qui mettent à la disposition du consommateur soit un produit à son stade final (sans le transformer elle-même) : entreprises de distributions, soit un service.

L'analyse du revenu de l'intermédiation financière par les sociétés de télécommunication, objet de notre étude appartient au secteur tertiaire ou mieux à la catégorie d'entreprises qui mettent à la disposition du consommateur soit un produit à son stade final.

B) Classification suivant la forme juridique

Nous distinguons deux catégories d'entreprise s selon leur forme juridique : les entreprises privées et les entreprises publiques.

1) Les entreprises privées

Les entreprises privées sont celles qui appartiennent exclusivement à des particuliers. Elles peuvent être individuelles ou sociétaires suivant le choix du / des propriétaire(s).

· Les entreprises individuelles : elles ont un seul propriétaire qui est un particulier (personne physique) responsable des dettes sur ses biens personnels puisque les patrimoines de l'entrepreneur et de son entreprise sont confondus. Les entreprises individuelles sont essentiellement agricoles et/ou de service artisanal.

· Les entreprises sociétaires :

Pour RENAUD V. Cité par VERHULST A. et Cie29(*), « c'est la nature des opérateurs auxquelles la société se livre ou qu'elle a envie de réaliser qui donne son caractère. Le terme dont elle se sert pour spécifier son but, la forme qu'elle revêt ne peut suffire à lui donner le caractère commercial, pour l'acquérir, il faut que les actes de commerce qu'elle a pour objet d'exercer un caractère de permanence tel qu'ils rendaient commerçants les particuliers qui le feraient dans les mêmes conditions ». Il existe donc diverses formes des sociétés parmi lesquelles nous pouvons distinguer :

- Les sociétés civiles : ces sociétés ont pour objet de poser des actes civils et de réaliser accidentellement des bénéfices aux moyens d'opérations purement civiles ;

- Les sociétés commerciales : ce sont celles qui effectuent habituellement des actes énumérés et qualifiés par la loi comme commerciaux. Ces actes revêtent un caractère permanent et successif ainsi que de partager le bénéfice réalisé entre les associés ;

- Les sociétés en participation ou associations momentanées : ces sociétés se font souvent à des moments durs limités et se forment sans faire connaissance aux tiers, ne bénéficient pas de la personnalité juridique et n'existent que dans les rapports entre associés.

Les sociétés sont donc des personnes morales composées en principe d'au moins deux propriétaires qui peuvent être des particuliers et/ou d'autres sociétés. C'est dire que deux ou plusieurs personnes réunissent leurs moyens financiers en vue de créer une entreprise.

2) Les entreprises publiques

Les entreprises privées sont caractérisées par le pouvoir économique qui est exercé au profit d'un groupe d'individus (les propriétaires) au détriment parfois de l'intérêt général.

Dans les entreprises publiques par contre, l'Etat devient entrepreneur afin de garantir l'intérêt général. C'est ainsi que D. LARUE et Cie soutiennent que « le rôle de l'Etat est d'exprimer l'intérêt général, de le promouvoir et de le faire respecter »30(*).

On en distingue :

· Les régies : ce sont les entreprises exploitées par l'Etat. Leur comptabilité est soumise à des règles particulières, leurs recettes et dépenses sont inscrites aux budgets des collectivités publiques intéressées (Exemple : REGIDESO, le Service de Poste et Télécommunication,...) ;

· Les établissements publics, industriels et commerciaux : leur autonomie est plus grande. Ils ont leurs comptabilités propres et sont tenus en principe d'équilibrer leur gestion (Exemple : la GECAMINES) ;

· Les entreprises nationalisées : ce sont des anciennes entreprises privées dont la propriété et la gestion ont été transformées et confiées à l'Etat.

Nous ne saurons pas clôturer cette classification des entreprises suivant la forme juridique sans signaler l'existence d'entreprises semi-publiques. Ces dernières sont celles dans lesquelles coexistent des représentants de l'intérêt privé et des représentants de l'intérêt général. Il s'agit des :

- Sociétés d'économie mixte : leurs capitaux appartiennent en partie à l'Etat et en partie à des personnes privées ;

- Concessions : ce sont des entreprises privées à qui une collectivité publique confie un monopole d'exploitation dans certaines conditions fixées ;

- Les régies intéressées : ce sont des entreprises publiques dont la gestion est confiée à un gérant rémunéré par une participation aux bénéfices ou au chiffre d'affaires.

C) Classification suivant la taille de l'entreprise

Les entreprises peuvent être classées en trois catégories selon leurs dimensions. Ainsi, il est courant de parler de petites, des moyennes ou grandes entreprises. Les critères pour ranger une entreprise dans l'une de ces catégories peuvent être : le montant des capitaux investis, le volume du chiffre d'affaires, l'importance numérique du personnel employé,...

A ce sujet, J.-P. CENDRON et Cie31(*) affirment que : « Toute classification est arbitraire et les limites entre petites, moyennes et grandes entreprises sont différentes selon les secteurs d'activité ». Par exemple, dans les services, la répartition par chiffre d'affaires est plus significative que par effectifs.

Ces auteurs continuent en ces termes : Toutefois, on retiendra la classification suivant le nombre de salariés :

0-9 Salariés : entreprise artisanale

10-49 salariés : petite entreprise

50-1999 salariés : moyenne entreprise

2000 et plus : grande entreprise.

* 25 D. LARUE et Cie, Economie d'entreprise, Ed. Hachette, Paris, 1991, p.8-9

* 26 Maurice SALLEE, Initiation à l'économie générale, Ed. Dunod, Paris, 1984, p.8

* 27 Maurice SALLEE, Op.cit, P.9

* 28 A. VUNOKA, Organisation des entreprises, cours inédit, G1 MASCIE, UNIC-BUTEMBO, 2001-2002

* 29 VERHULST A. et Cie, Comptabilité des sociétés, éd. C.R.P., Kinshasa 1, 1992, p.37

* 30 D. LARUE et Cie, Op. Cit., p. 239

* 31 J-P. CENDRON et alii, Initiation économique et sociale, Ed. NATHAN, Evreux, 1987, p.84

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King