INTRODUCTION
L'amélioration de qualité de vie au travail
(QVT) est sans conteste aujourd'hui l'une des clés de la performance des
organisations moins aussi de la santé et sécurité du
bien-être des travailleurs est la qualité de vie au travail. Cette
orientation capitale doit être un processus continu et adaptatif qui
prend en compte les transformations du travail et de l'organisation du travail.
En effet, face à une industrialisation accrue et à une course
effrénée vers la compétitivité, on peut craindre
que les travailleurs ne soient prisonniers des objectifs de production au
mépris de leur santé. En effet, les maladies professionnelles,
les accidents de travail et les risques psychosociaux qui font
l'actualité, ne sont rien d'autre que la traduction des mauvaises
conditions de travail sur la santé physique et psychologique des
travailleurs (Dongo Rémi K, 2013).
0.1 PRESENTATION DU
SUJET
L'hygiène, la santé et les conditions de travail
sont des notions récentes puisqu'elles sont apparues au
19èmesiècle avec le développement industriel
qui constituera progressivement le droit du travail ; avec des
premières mesures de protection au bénéfice des
travailleurs les plus fragiles. L'amélioration des conditions de travail
est un sujet faisant l'objet des recherches dans plusieurs universités
et des entreprises étatiques et non étatiques car comme nous
l'avons dit ; ce sont des notions récentes.
Ne pouvant rester indiffèrent à ce sujet de
recherche, nous voudrions dans le cadre de ce travail de fin de deuxième
cycle, d'apporter notre pierre de contribution dans ce domaine de la
psychologie du travail à travers la réflexion axée sur le
sujet : « Intervention ergonomique pour
l'amélioration des conditions de travail dans la mine de Kinsenda Copper
Company (KICC) ».
0.1.1 CHOIX DU
SUJET
Le choix de tout travail scientifique se trouve dans l'oeil du
chercheur qui a opté pour un choix judicieux de son étude afin
d'arriver à un résultat escompté.
De ce fait, le choix de ce sujet se justifie en ce sens que
les entreprises cherchant à améliorer leur production ou leur
qualité de vie au travail doivent améliorer leur condition de
travail, ceux qui fait les essentiels de notre travail.
0.1.2 INTERET DE LA
RECHERCHES DU SUJET
Notre travail, présente un intérêt dans la
mesure où il nous permettra d'attirer l'attention des personnels qui
doivent mettre fin aux maladies professionnelle et aux accidents du travail.
Ainsi l'intérêt de notre travail est
motivé par trois éléments ci-après :
Ø L'intérêt personnel
Ø L'intérêt scientifique
Ø L'intérêt social
a. Intérêt
personnel
Ce travail nous aidera entant que chercheur d'approfondir les
connaissances que nous sommes en train d'acquérir c'est-à-dire la
théorie à la pratique. Il va de notre intérêt de
proposer un apport psychologique efficace et des mécanismes rationnels
pour réduire les maladies professionnelles ; mais aussi
améliorer les conditions de vie des travailleurs à travers une
intervention ergonomique.
b. Intérêt
scientifique
Sur le plan scientifique, notre étude comme l'exige la
science, constituera un outil de travail pour les recherches ultérieures
surtout que la science connait une évolution constante. Suite à
la problématique posée et l'hypothèse formulée, ce
travail apportera un plus dans les recherches scientifique.
c. Intérêt
social
Sur le plan social, ce travail trouve sa part du faite que sa
constituera un document consultatif pour les entreprises dans la mesure
où les gestionnaires et les propriétaires y trouveront non pas
tous, mais quelques éléments nécessaires pour
résoudre leurs problèmes en ce qui concerne l'intervention
ergonomique enfin d'améliorer les conditions de vie des travailleurs.
0.2
PROBLEMATIQUE
Au centre de tout travail se trouvent l'homme et la
tâche, mais il faut adapter le travail aux capacités et aux
caractéristiques de l'être humain. D'où l'homme
possède aussi une certaine capacité d'adaptation à la
tâche à effectuer (Commission universitaire pour la santé,
2005).
Notre préoccupation pour l'entreprise (KICC) est de
parvenir à déceler les conditions de travail dans laquelle ses
déroulent les activités des travailleurs, souvent les
travailleurs se plaignent des douleurs et fatigues quand ils sortent du
travail, ainsi que de la chaleur dans le lieu du travail ; et ils disent
que ces douleurs et fatigue ainsi que la chaleur on des risque sur leur
santé, comme par exemple : le maux de tête, palpitation,
vomissement, nausée, difficulté de respiration, trouble de
vue ; la déshydratation qui se manifeste par la sécheresse
de la peau et de sensation de fatigue. Et à la longue se risque
amène quelques travailleurs à des maladies professionnelles.
Voilàpourquoi nous avons jugé bon de faire une étude
ergonomique enfin d'améliorer ces conditions de travail dans cette
entreprise.
Il est vrai que lorsque l'exécution de certaines
tâches ses fait dans des conditions ergonomiques, parce que se faisant
les organisations satisfont beaucoup des besoins fondamentaux. C'est ainsi que
lorsque le travail est organisé d'une façon ergonomique, non
seulement il permet une bonne productivité, mais encore il est et
pourrait constituer lui-même un facteur motivationnel pour les
travailleurs.
La nécessité d'une bonne organisation est
l'apanage de toutes les entreprises conscientes et informées de ses
effets heureux sur les objectifs. Or, au sein d'une structure surtout
industrielle, on ne peut parler d'une bonne organisation du travail que lorsque
celle-ci remplit un certain nombre des conditions ergonomiques qui constituent
les critères d'appréciation organisationnelle d'une
entreprise.
Les conditions de travail jouent un grand rôle sur le
rendement et l'amélioration de la qualité des services rendus. La
performance de l'organisation repose essentiellement sur la performance des
employés. Il est possible pour l'organisation d'avoir les mêmes
technologies et les personnels qualifiées au même titre mais
lorsque leurs conditions de travail sont différentes et bien, les
résultats seront aussi différents. Il est vrai que toute
entreprise progresse grâce à son capital humain bien traité
de façon que tous les personnels se sentent satisfait par les
conditions de travail offertes par l'employeur. Et le développement des
conditions de travail s'aligne avec l'idée de progrès de
l'entreprise.
Face à une concurrence exacerbée et
mondialisée, à des changements technologiques très rapides
et à une demande trop exigeante, le défi à relever par
toute entreprise soucieuse de son devenir est l'acquisition, le maintien et
l'optimisation d'une ressource humaine compétente, évolutive,
créative et motivé.
L'intervention ergonomique dans ces trois modalités
(correction, conception et prospective) est d'avoir trois vues
complémentaires sur l'amélioration du monde par l'humain et pour
l'humain, mais selon des objectifs, des contraintes et des temporalités
différentes. Par comparaison, si l'action de l'ergonome correcteur est
de réduire les dysfonctionnements et d'adapter le système
humain-machine, l'action de l'ergonome concepteur est d'intégrer des
critères relatifs aux besoins d'utilisation tout au long du processus de
conception, et l'action de l'ergonome prospectiviste est d'initier un processus
d'innovation à partir d'une prospection sur l'utilité future d'un
produit ou service qui soit compatible avec des utilisateurs à
définir (Robert J.M et Brangier E. 2009)
Tous les facteurs déterminant des conditions
générales du travail tels que la sécurité, la
santé, l'environnement, la durée, l'hygiène dans le
travail, la température, l'éclairage, la
rémunération, l'équipement de travail, les
matériels, etc., sont là les conditions de travail que
l'entreprise doit absolument respecter si elle veut remplir pleinement son
rôle car dit-on, c'est une bonne organisation du travail qui entraine le
plus souvent une bonne performance.
Voilà à travers notre thème
intitulé : intervention ergonomique pour l'amélioration
des conditions de travail dans la mine de Kinsenda Copper campany (KICC), nous
avons formulé notre problème à travers les questions
suivantes :
v Quelles sont les conditions auxquels les travailleurs de
KICC travaillants dans la mine sont exposés ?
v Quelle intervention ergonomique faut-il utiliser pour
intervenir à l'amélioration de leurs conditions de
travail ?
Voilà quelques questions qui nous permettrons de
passé dans l'hypothèse du travail.
0.2.1 HYPOTHESE DE LA
RECHERCHE
Dans chaque étude scientifique le chercheur est
exigé, avant d'aller sur terrain, de proposer des réponses
provisoires aux questions posées dans la problématique.
L'hypothèse de travail que nous posons en
préalable, et qui servira de fil conducteur à l'ensemble des
développements qui suivront peut se résumer dans la formule
suivante :
ü Les travailleurs de KICC travaillant dans la mine
travaillent dans des mauvaises conditions de travail, ils seraient
exposée aux postures de travail dont les positions seraient les
positions débout qui provoquerait des douleurs, des fatigues et a des
conditions thermiques telles que la chaleur qui serait provoqué par la
température élevé de la mine.
ü L'intervention utiliser serait la conception d'un
système intégrant les facteurs humain.
0.3 OBJECTIFS DE LA
RECHERCHE
Notre étude, qui se situe, en général,
dans le domaine de la psychologie du travail ou des organisations et, en
particulier dans le domaine de gestion des ressources humaines, poursuit deux
objectifs à savoir :
Ø Déceler les conditions de travail pour la
santé et la performance des travailleurs ;
Ø Déterminer l'intervention ergonomique enfin
d'améliorer la qualité de vie au travail.
Etant donné ces objectifs, notre étude permettra
donc de mettre au point une intervention ergonomique.
0.4 DELIMITATION DU
TRAVAIL
Toute recherche scientifique doit être située
dans le temps et dans l'espace. C'est ainsi que sur le plan temporel, notre
étude ira du mois de janvier au mois de septembre 2018. Cette
période qui coïncide avec le temps que nous étudions
à l'université de Lubumbashi.
Sur le plan spatial, notre étude se limite dans la
province du haut Katanga, dans la commune de kasumbalesa
précisément à la cité minière de Kinsenda
Kitotwe dans la mine de Kinsenda Copper company (KICC).
Sur le plan scientifique, notre sujet se situe dans le domaine
de la psychologie du travail et des organisations et aborde l'aspect des
conditions de travail.
0.5 IMPORTANCE DE LA
RECHERCHE
Notre travail est d'un intérêt à la fois
théorique et pratique. Son caractère important tient au fait que
ses résultats pourront intéresser diverses catégories de
personnes :
- Les responsables des entreprises (directeur du personnel,
mieux aussi le directeur des ressources humaines, etc.), chargé
directement de gérer les ressources humaines, pour qu'ils puissent
améliorer les conditions de travailleurs travaillant à la
maintenance et à la mine.
- Des psychologues du travail, des ingénieurs, des
médecins du travail, chargé d'élaborer la
sécurité dans des entreprises, pour qu'ils puissent aussi
intervenir avec de méthode ergonomique.
0.6 ETAT DE LA
QUESTION
Elton Mayo (1932), au western Electric Co, dans l'usine de
Hawthorne, Mayo s'est intéressé ainsi aux conditions
matérielles de travail (éclairage, chauffage, bruit, etc.) et
leur impact sur la productivité. L'auteur et ses équipes partent
du postulat qu'une amélioration de l'éclairage est
présumée causer une production accrue. Or sur le terrain, ils
s'aperçoivent que la productivité s'améliore aussi bien
dans le groupe étudié que dans le groupe témoin et que la
productivité continue à s'améliorer même lorsque
l'on fait diminuer l'intensité de la lumière. Il est
arrivé à la conclusion selon laquelle l'environnement physique
joue un rôle prépondérant dans la productivité, la
fatigue et la santé des travailleurs.
Kabongo Kasongo Kabuka (2004), fait son étude sur les
conditions de travail des employés industriels et les maladies
professionnelles de MECELCO, son problème été de savoir si
les conditions de travail sont favorables aux travailleurs de ladite entreprise
et si ces conditions sont à la base de maladie professionnelle chez le
travailleurs. Il à utiliser comme méthode d'enquête et
technique d'entretien et questionnaire, son hypothèse était que
les conditions de travail des employés industriels serait bonnes. Son
objectif était de déterminer les conditions de travail des
employés, et il est arrivé à conclure que les conditions
de travail ne sont pas favorables aux travailleurs et ces conditions sont
à la base des maladies professionnelles.
Kalombo M. (2004), a fait son étude sur les conditions
de travail à la SNCC, il est parti de l'hypothèse selon
lesquelles : les conditions de travail contribuent au processus
d'adaptation de l'homme au travail ?, ses objectifs était de
décrire les effets des conditions de travail à la SNCC et de
déterminer l'influence des effets de celles-ci sur le processus
d'adaptation de l'homme au travail.
Sadiki Maleya .E (2005), a mené une étude
sur l'étude des conditions ergonomiques et des exigences humaines de
l'emploi dans la perspective psychologique à l'amélioration de la
production du service des ateliers et des offices administratifs dans les
entreprises (cas de la brasimba), son objectif était de décrire
les conditions normales ergonomique et les exigences d'emploi et aussi
vérifier si l'organisation de ces dites conditions et exigences ou
facteurs auxquels doivent répondre les promus pour être
lancés dans la profession, son hypothèse et que l'entreprise
Brasimba embauche en tenant compte des exigences de l'emploi et que les
conditions ergonomiques seraient bien aménagées de sorte que
celui qui est appelé à y exercer son travail le fasse
aisément. L'auteur à utiliser la méthode d'enquête
et l technique de questionnaires où il est arrivé à
conclure que la brasimba mélange de boisson alcooliques et elle
présente des bonnes conditions ergonomiques puis elle tient compte du
profil des sujets exigé par emploi.
Coutarel. F et Johann Petit (2009), leurs recherches ont
montré que le réseau social dans l'intervention ergonomique vise
la transformation de l'organisation du travail et de la conception
déconstruit et construit des réseaux sociaux,
appréhendés en tant qu'outils du changement.
Brangier. E et RobertJ.M (2010,), ont fait une étude
sur la manifeste pour l'ergonomie prospective : anticiper de futures
activités humains en vue de concevoir de nouveaux artéfacts,
leurs objectifs été de débattre de l'avenir de
l'ergonomie, en la situant dans une dynamique temporelle qui envisage son
développement selon le passé, le présent et le futur de
l'activité humaine.
Daniellou.F et all (2011), ont mené une étude
sur l'intervention ergonomique sur les risques psychosociaux dans les
organisations ; l'objectif de cette étude été de
présenter les enjeux théoriques et méthodologique que cela
représente pour l'action ergonomique sur les risques psychosociaux
(RPS), ils ont démontré que la souffrance exprimée par les
opérateurs avec les difficultés de production émanant de
défaillances organisationnelles, et plus particulièrement les
difficultés rencontrées par les salariés pour
« bien faire leur travail ».
Toutes ces études citées ci-dessus
présentent un point de jonction entre elles et notre recherche ;
tous nous étudions les conditions ergonomiques du travail, mais la
différence se situe entre conditions de travail et intervention
ergonomique ainsi que les objectifs poursuivi et les champs d'investigation et
enfin les résultats obtenu. Quant à nous, nous amenons une
étude sur l'intervention ergonomique pour améliorer les
conditions de travail dans la mine de Kicc/Kinsenda (2018), et l'objectifs
poursuivi et de déterminer l'intervention ergonomique enfin
d'améliorer la qualité de vie au travail et déceler les
conditions de travail pour la santé et la performance des travailleurs,
notre champs d'investigation se limite à la commune de Kasumbalesa dans
la cité minière de Kinsenda dans la province du haut Katanga.
0.7 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail comporte
trois chapitres sur lesquels nous annexerons des points et des sous-points.
Le premier chapitre portera sur le cadre théorique,
dans ce chapitre nous définissions des concepts clés pour
éviter les malentendus que pourraient engendrer des
incompréhensions chez nos lecteurs et en passant par l'exposé du
cadre théorique
Quant au deuxième chapitre, il concernera le cadre
méthodologique. Dans ce chapitre, nous y décrivons le champ
d'investigation, la population, l'échantillon d'étude, les
méthodes et techniques de recherche, les procédures, les
techniques de dépouillement et de traitement des données,
ensuite, nous y annexerons les difficultés rencontrées.
Le troisième chapitre portera sur la
présentation des résultats ; leur analyse et leur
interprétation.
Et enfin, nous terminerons par une conclusion et quelques
suggestions.
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Il est important dans le premier chapitre de définir
certains concepts clés qui cadrent avec notre sujet pour permettre les
meilleures compréhensionsde nos lecteurs, en plus, nous parlerons des
quelques théories générales sur l'ergonomie, les
interventions ergonomiques et les conditions de travail.
1.1 Définition des
concepts
1.1.1
Ergonomie
L'association internationale d'ergonomie (AIE) définit
l'ergonomie comme l'étude des facteurs humains est la discipline
scientifique qui vise la compréhension fondamentale des interactions
entre les êtres humains
H.T.Graham et R.Bennet (1992), ils définissent
l'ergonomie comme l'étude de l'ajustement mutuel entre les individus et
leur travail.
Selon J.V Kabambi cité par Tshilonda(2017), formule
une définition complémentaire. Il dit l'ergonomie est
l'étude systématique de la conception du matériel, des
machines, de l'équipement (y compris tout ce qui concerne la conception
des tableaux de contrôle, signaux, commandes), des méthodes de
recherche qui prennent en considération les caractéristiques,
fondamentales, anthropométriques, anatomiques, physiologiques et
psychologiques de l'homme.
Jean Marie Peretti (2013), défini l'ergonomie
comme une étude multidisciplinaire du travail humain pour
remédier à l'inadaptation industrielle, limiter les atteintes
à la santé physique ou mentale, réduire la fatigue
professionnelle.
Quant à nous, nous disons que l'ergonomie est
l'adaptation du travail à l'homme enfin d'arrivé à
améliorer les conditions dans lesquelles l'homme exerce son travail.
1.1.2 Conditions de
travail
P.Jardillier, définit les conditions de travail comme
les rapports entre les hommes et le travail. Par extensions, on parle
même de conditions de vie au travail pour prendre en compte tout
l'environnement dans lequel l'activité des salariés s'exerce.
Dallor.M (1980), dit que les conditions de travail englobent
un certain nombre des moyens que l'employeur doit mettre en marche pour
l'exécution des tâches.
Christian van lierde (2002), les conditions de travail ne se
définissent pas seulement en terme technique et professionnelle, elles
sont également déterminés par l'organisation et
l'aménagement de temps de lieu de travail, l'adaptation de travail
à l'homme, la restructuration des tâches, la participation
employés à l'encadrement.
Quant à nous, les conditions de travail sont des
moyens ou l'employé et l'employeur doivent prendre en compte pour bien
exécuter une tâche.
1.1.3 Mine
Petit Larousse illustré (2017), la mine c'est la gite
de substance minérales ou fossile se trouvant dans le sous-sol ou en
surface, cavité creusée dans le sol pour extraire du charbon, un
minerai ou une substance utile, ou encore l'ensemble des installations
nécessaires à l'exploitation d'un gisement.
Petit Larousse de la langue française (2010), la mine
c'est un terrain d'où l'on peut extraire un métal, une
matière minérale utile, qui s'y trouve sous formes de gisement ou
d'alluvions. Ou encore c'est l'installation de surface, bâtiments de la
mine (machines, d'extraction, ateliers, locaux sanitaires et
administratifs).
Quant à nous, la mine c'est une surface où l'on
exploite le minerai à travers quelques installations (bâtiment,
atelier, etc.).
1.2 Théorie sur
l'ergonomie et son importance
1.2.1 Histoire de
l'ergonomie
Jusqu'ici, on a considéré le professeur Murrel
comme le père de l'ergonomie. C'est vers 1949 qu'il a inventé ce
néologisme pour regrouper toutes les disciplines faisant l'objet de
l'adaptation de la machine à l'homme. Mais en réalité, on
a fait l'ergonomie avant que le mot ne soit en vogue. Tout dernièrement,
on s'est rendu compte que l'ergonomie a existé bien avant 1949 ; En
effet, on a retrouvé dans une revue polonaise « Nature et
industries » (1857) un article intitulé
« Environnement naturel et problème du travail
humain » d'Adalbert Jastrzeboswki qui utilise le premier mot
ergonomie. Ainsi, si Murrel est le père de l'ergonomie, A.Jastrzeboswki
en est le devancier. Entre ces deux auteurs, on ne trouve le
mot « ergonomie » dans aucun texte.
1.2.2 Origines disciplinaires de
l'ergonomie
Il y a des obstacles, dans la pénétration de
l'ergonomie dans l'entreprise, plus psychologique. Chacun donne au mot
ergonomie un sens qui lui est propre et qui découle de la fonction qu'il
exerce : le chef de sécurité verra surtout qu'elle permet
d'éviter les accidents ; le médecin du travail sera sensible
à la protection de la santé physique et mentale des travailleurs,
l'ingénieur de production portera son attention sur la fiabilité
des installations et sur leurs performances, l'agent commercial se limitera
essentiellement aux aspects qui poussent le produit vers le public, etc.
Si ces conceptions s'affrontent et s'excluent, elles risquent
d'aboutir à une forme rétrécie d'ergonomie colorée
par la fonction de celui qui l'a prise en charge. Mais si elles sont
acceptées en tant que différents visages que peut prendre
l'ergonomie, s'il y a dialogue entre les experts, et surtout, si le
travailleurs et ses représentants sont inclus dans la démarche
ergonomique, ces différences au lieu de créer des obstacles, se
révèlent plutôt être une des forces de l'ergonomie
qui fait appel à des multiples connaissances et disciplines pour
concevoir des outils, des machines, des équipements et des installations
adaptés à l'homme.
Parmi les diverses connaissances qui forment le contenu de
l'ergonomie, on peut citer : la médecine du travail, la physiologie
du travail, l'anatomie, l'anthropométrie, la psychologie du travail, les
connaissances techniques de construction des machines ou installations, etc.
Toutes ces notions intégrées font la richesse et
l'intérêt de la pluridisciplinarité de l'ergonomie. Ainsi,
on peut dire que l'ergonomie est pluridisciplinaire, participative et globale.
Mais en raison d'apports disciplinaires diversifiés, il y a risque de
pratiquer une spécialisation trop marquée. Et, il est en effet
dans le cours normal des choses que chaque discipline impose sa méthode
ou focalise son objectif sur ses sujets de prédilection. Ce qui rend
complexe la construction d'une méthodespécifique à
l'ergonomie.
1.2.3 La roue de
l'ergonomie
La roue de l'ergonomie est subdivisée en 3
parties : le centre, le cercle de l'action et le cercle de la
réaction.Au centre se trouvent l'homme et la tâche. Il faut
adapter le travail aux capacités et aux caractéristiques de
l'être humain. Mais l'homme possède aussi une certaine
capacité d'adaptation à la tâche à effectuer.
Pour cette raison, nous trouvons également l'homme dans
le cercle de l'action, qui est le domaine de l'ergonomie, en compagnie des
facteurs : poste de travail, organisation du travail, environnement de
travail et contenu du travail. tous ces facteurs influent sur les
éléments du cercles de la réaction qui doit
impérativement être puissant et équilibré si on veut
obtenir le bien-être au poste de travail et un bon résultat
d'exploitation. Ces deux notions sont inséparables dès qu'il
s'agit d'assurer un succès durable. La fonction de l'ergonomie peut
être mise en évidence à l'aide d'une représentation
simple.
Figure 1 roue ergonomique
Les facteurs importants de l'ergonomie sont:
v L'homme
Nous distinguons entre les caractéristiques
préétablies, qui ne sont pas ou seulement difficilement
modifiables, telles que:Le sexe;L'âge;Les dimensions corporelles
(anthropométrie) la constitution des caractéristiques physiques
et fonctionnelles de l'organisme (physiologie). Et les caractéristiques
qui sont plus ou moins modifiables, telles que:Le niveau de formation;La
dextérité;L'expérience;La condition physique.
Dans la roue de l'ergonomie, les caractéristiques
difficilement modifiables sont à attribuer au centre, tandis que les
caractéristiques modifiables sont plutôt à attribuer au
cercle de l'action:
Tableau 1 : l'aménagement de poste d'une
façon général,
FACTEURS ERGONOMIQUES
|
ASPECTS IMPORTANTS DE L'AMENAGEMENT
|
Le poste de travail
|
Position assise ou debout, les dimensions, les espaces pour
les mouvements et les distances de sécurité, les postures
forcées, le levage de charges, la surveillance et la maintenance des
installations
|
L'organisation du travail
|
Les modes opératoires et les moyens de travail, la
planification du travail et la formation, le temps de travail et les pauses,
l'évaluation du travail et la rémunération, la marge de
responsabilité et de décision
|
Le contenu du travail
|
Trop limité ou trop important ?, la
sous-occupation et la monotonie, le surmenage
|
L'environnement de travail
|
Température, éclairage, bruit, risques
d'accidents, risques de maladie et risques sociaux.
|
v Poste de travail.
- Position assise ou debout?
Cette question est d'une importance fondamentale pour
l'aménagement du poste de travail. Les activités en position
assise se trouvent surtout dans les bureaux et dans l'administration, tandis
que les activités en position debout sont majoritaires dans le domaine
industriel et la vente.
Les activités mixtes en position assise, debout ou en
marche sont idéales, car elles sont bonnes pour la circulation, la
musculature et l'appareil locomoteur. Un poste de travail combiné assis
debout contribue de façon importante au bien-être de la personne.
Les disques intervertébraux sont alimentés en substances
nutritives par les mouvements de la colonne vertébrale, ce qui a pour
effet d'améliorer le rendement.
- Les dimensions
La construction de l'équipement de travail et
l'aménagement des postes se font d'après les lois de
l'anthropométrie et de la physiologie, tant que le mode
opératoire ou le processus de production n'imposent pas de dimensions
particulières.
- Les espaces pour les mouvements et les distances de
sécurité
Les machines et les appareils doivent être conçus
de telle manière que leur utilisation, leur surveillance et leur
maintenance soient aisées. Le poste de travail adapté à la
personne offre suffisamment d'espace pour les mouvements, et présente
les distances de sécurité nécessaires.
- Les postures forcées
Dans la mesure du possible, les postures forcées sont
à éviter. En cas de travail prolongé à
l'écran, du mobilier adapté doit permettre le changement de
position. D'occasionnels exercices de stretching ou de gymnastique pendant le
travail devraient non seulement être tolérés, mais aussi
encouragés.
- Le levage de charges
L'être humain n'est pas un moyen de levage ou de
transport. Le levage fréquent de charges doit être soit
remplacé par une automatisation partielle ou totale du processus, soit
facilité par des aides de levage appropriées
De nombreux accidents avec arrêt de travail sont
consécutifs à des manutentions manuelles ou des postures
inadaptées.
- La surveillance et la maintenance des installations
La productivité d'une installation n'est pas seulement
influencée par la facilité d'utilisation, mais aussi par la
qualité de la surveillance et de la maintenance. La qualité de la
surveillance est avant tout déterminée par la présentation
appropriée des états de fonctionnement (affichage) et par le bon
fonctionnement des éléments de commande (dispositifs de
réglage, poignées) disposés de manière
cohérente et fonctionnelle dans le système. La
disponibilité d'une installation est dans une large mesure fonction de
la maintenance. C'est pourquoi il est important que les installations soient
facilement accessibles pour des travaux de maintenance et que le personnel
disposesuffisamment de place. La disponibilité immédiate des
éléments suivants est également déterminante: aides
de levage, moyens de transport, outils, appareils de contrôle et
pièces de rechange.
v L'organisation du travail
Une organisation du travail adaptée à la
situation et à l'être humain influence notablement le climat
d'entreprise, le rendement des employés et la rentabilité du
processus de travail.
- Les modes opératoires et les moyens de travail
Pour obtenir une production économique, il est
indispensable des choisir des modes opératoires et des moyens de travail
appropriés; ils ont en particulier une grande influence sur le
degré de fatigue et la vitesse avec laquelle elle s'installe. Les modes
opératoires qui demandent une dépense physique fréquente
et répétitive devraient si possible être
mécanisés et automatisés. Des efforts physiques importants
sur une période prolongée causent de la fatigue, ainsi qu'une
baisse de la concentration et du rendement, avec des effets négatifs
directs sur la rentabilité, la sécurité et la
santé.
- La planification du travail et la formation
Un travail efficace et sûr, sans risques d'accident,
passe par une bonne formation. Les informations concernant les risques et les
instructions d'utilisation sont tout aussi importantes que les explications
concernant la qualité et les délais. Si les personnes, les
machines ou les méthodes sont nouvelles, il faut que la formation soit
particulièrement soignée. Dans tous les cas de figure, cette
formation devrait être renouvelée de temps à autre, et sa
mise en pratique vérifiée.
- Le temps de travail et les pauses
L'horaire flexible garantit une certaine marge de manoeuvre
qui permet d'adapterl'horaire de travail aux besoins personnels. Pour des
raisons organisationnelles,techniques ou économiques, il n'est pas
toujours possible d'introduire ce typed'horaire. Les pauses devraient
être adaptées au type d'activité et avoir lieu avantque les
réserves en énergie ne soient trop entamées.
Des recherches en physiologie du travail ont établi que
la fatigue n'augmente pas defaçon linéaire, mais qu'elle
croît d'autant plus rapidement que la personne fatiguéetravaille
longtemps. De même, la récupération est maximale en
début de pause etl'accroissement de la récupération ne
fait que diminuer à mesure que la pauses'allonge. Il en résulte
que, pour une durée totale équivalente, de nombreuses
pausesbrèves permettent d'obtenir une meilleure
récupération et ralentissent davantage laprogression de la
fatigue que des pauses moins nombreuses mais plus longues.
- L'évaluation du travail et la
rémunération
L'évaluation claire et précise du travail et une
rémunération correspondant aurendement est avec l'éloge,
la reconnaissance et l'estime de la personne lesconditions du bien-être,
de la motivation et de la volonté de rendement.
Cette façon de diriger le personnel s'est
révélée être plus efficace, même entemps de
crise, que la pression et la critique.
- La marge de responsabilité et de décision
Pour ne pas entraver la créativité et le sens
des responsabilités par une organisationexagérée du
travail, il convient de supprimer toutes les contraintes qui ne sont
pasabsolument nécessaires, pour les remplacer par des
possibilités de décision. Tant quecela ne porte pas
préjudice à d'autres postes de production, à la
qualité ou aux délais,la personne devrait pouvoir définir
elle-même le déroulement du travail, dans lecadre de ses moyens et
capacités.
Dans de nombreux cas, le regroupement des travaux de
planification, d'exécution etde contrôle représente un
enrichissement du travail avec un effet positif sur leprocessus de production.
L'exécution de plusieurs tâches par rotation périodique
à l'intérieur d'un groupecontribue à diversifier le
travail et encourage l'esprit d'équipe et la coopération.
v Le contenu du travail
Le contenu du travail est en fait un sujet faisant partie du
chapitre sur l'organisationdu travail. Mais comme ce sujet gagne de plus en
plus en importance, il est justifié dele traiter à part et de
façon détaillée.Le contenu du travail peut aussi bien
être trop limité que trop important. Ceci peutentraîner la
sous-occupation ou le surmenage en rapport avec la quantité ou la
qualitédu travail.
- La sous-occupation et la monotonie
La sous-occupation réduit la motivation et la
satisfaction au travail. On rencontreavant tout la sous-occupation dans des
activités monotones, peu stimulantes et peuexigeantes. De telles
activités sont souvent le résultat d'une division extrême
dutravail (taylorisme), qui a tendance à subdiviser les tâches
complexes en de nombreuses étapes intermédiaires (par ex. le
travail à la chaîne).La monotonie conduit rapidement à de
l'indifférence et à une baisse de l'attention.Ces deux facteurs
ont une influence négative tant sur le comportement en matière
desécurité que sur le rendement. La sous-occupation et la
monotonie peuvent êtreréduites, voire supprimées par les
mesures suivantes: la rotation des tâchesl'élargissement des
tâches.
- Le surmenage
Les limites entre sous-occupation, activité
équilibrée et surmenage varient d'unepersonne à l'autre.
Telle activité sera jugée enrichissante par une personne, alors
quepour une autre elle est synonyme de stress et de surmenage. En plus du
stress de lavie professionnelle, il faut aussi tenir compte du stress de la
sphère privée (famille,vie associative, sport, circulation
routière, etc.). La somme de tous les stress ne doitpas atteindre le
niveau, variable d'une personne à l'autre, du stress malsain. On parlede
stress professionnel malsain lorsque les exigences de travail sont
constammentsupérieures aux capacités dont dispose la personne
pour y faire face. Cet état semanifeste par des sensations telles que la
peur, la colère, la fatigue, l'ennui, les mauxde tête et les
douleurs dorsales.
v L'environnement de travail
L'environnement de travail influence dans une large mesure les
conditions de travailet, par conséquent, le bien-être, la
sécurité, la satisfaction au travail, la fatigue, lasanté
et, en fin de compte, le rendement.
L'environnement de travail consiste en: conditions qui sont
imposées par l'exécutiondu travail conditions qui
résultent de l'exécution du travail ou qui sont modifiées
parcette exécution des conditions qui proviennent de «
l'extérieur », c'est-à-dire des postesde travail voisins.
Conditions imposées par l'exécution du travail font partie de
cesconditions, le climat adapté à l'activité et à
la personne, ainsi qu'un éclairage correct.Le climat est
déterminé par la température de l'air, son
déplacement et son humidité,ainsi que par la température
à la surface des locaux et des installations. Le climat dit« de
bien-être » dépend aussi de l'importance des mouvements
physiques et dutravail musculaire.
Ce climat idéal varie avec l'âge, le sexe, la
constitution, la santé, l'alimentation etl'habillement. Le type
d'éclairage, l'intensité lumineuse et l'angle d'incidence de la
lumièredoivent être adaptés aux besoins visuels. Avec des
couleurs, il est possible d'influer sur l'ambiance et sur la façon de
ressentirla température et la distance.
En complément de ce qui précède, il
convient de souligner l'importance de l'ordre etde la propreté dans
l'environnement de travail; ils influencent l'ordre et la propretéau
poste de travail et contribuent de façon non négligeable à
la qualité du travail, aurendement, ainsi qu'à la
sécurité et à la santé(commission universitaire
pour la santé et la sécurité au travail Romande).
1.2.4 Objectifs et
importance de l'ergonomie
L'ergonomie traite de l'adaptation des conditions de travail
aux capacités et caractéristiques de la personne active, et des
capacités d'adaptation de cette personne à sa fonction.
L'ergonomie ne se préoccupe pas seulement de l'adaptation des moyens de
travail aux dimensions corporelles ; elle s'intéresse aussi
à une organisation du travail à mesure humaine, ainsi qu'au
contenu et à l'environnement du travail.
Ainsi, en adaptant le système homme-machine,
l'ergonomie a comme objectifs principaux :
Ø L'augmentation du rendement quantitatif et qualitatif
de l'operateur,
Ø La diminution de la fatigue physique et nerveuse,
Ø L'augmentation de la sécurité physique
et de la satisfaction au travail,
Ø La réduction des risques d'accidents et des
maladies professionnelles,
Ø La diminution des coûts de production,
Ø L'amélioration du confort de l'utilisation.
Dans une entreprise, si l'ergonomie est correctement
appliquée, elle contribue de manière significative
à :
Ø L'amélioration du bien-être des
personnes au travail,
Ø L'augmentation de la productivité,
Ø La promotion de la sécurité au travail
et la protection de la santé.
1.2.5 A quoi sert
l'ergonomie
L'ergonomie sert :
Ø Au bien-être au poste de travail
Des postes et des processus de travail ergonomiques sont
indispensables au bien-être des personnes au travail.
Ø A la Productivité accrue
L'ergonomie présente aussi un intérêt
économique. Des postes de travail et un travail adaptés à
l'homme ont en effet une influence positive sur la motivation et le rendement
des collaborateurs. Si l'ergonomie est correctement appliquée, elle
contribue de manière significative à l'amélioration de la
productivité.
Ø Moins d'accidents et de maladies
L'ergonomie a également des effets positifs sur la
sécurité au travail et la protection de la santé. Car sur
des postes de travail ergonomiques, il y a moins d'accidents et de maladies,
et, par conséquent, moins de journées d'absence. Des solutions
globales en matière de sécurité du travail impliquent
souvent la prise en compte d'aspects ergonomiques.
1.3 Théorie sur
l'intervention ergonomique
L'intervention ergonomique est le nom donné
communément à l'intervention d'un ergonome dans une organisation
(entreprise, association). Elle a pour objectif de contribuer à
répondre à diverses questions liées à la
sécurité des salariés et du public, aux conditions de
travail et aux performances du système. L'ensemble est toujours
lié à la conception d'outils et d'appareils, aux
procédures, aux locaux, à l'organisation du travail, à la
formation, au système de management de la sécurité, au
management en général.
ü La sécurité est la première
préoccupation des ergonomes, surtout dans les métiers à
risques (chimie, nucléaire, aéronautique,...) dans lesquels les
aspects facteurs humains prennent de plus en plus d'importance.
ü Des aspects de santé au travail :
· Sur la santé physique avec les troubles
musculosquelettique (TMS)
· Sur la santé psychique notamment dans le cadre
de situation psychosociale (stress) pouvant engendrer des syndromes
anxio-dépressifs.
· Des aspects de performance du système productif
lui-même, un poste de travail qui n'apporterait pas de plus-value
à la chaine de la valeur disparaitre assez rapidement :
- amélioration de la productivité
- amélioration de la qualité
- amélioration de la fiabilité
- amélioration de la formation (qui peut
évidemment aussi améliorer les conditions de travail, la
sécurité, la santé)
L'intervention en ergonomie vise à
transformer le travail par ses déterminants pour atteindre ces doubles
objectifs de santé et de performance. La simple
application de recommandations ergonomiques générales ne donne
jamais des résultats satisfaisants d'un point de vue ergonomique.
a. Les
éléments fondamentaux
La démarche ergonomique repose sur trois appuis qui lui
permettent une méthodologie industrielle c'est-à-dire à la
fois rigoureuse, pragmatique et reproductible :
ü Approche systémique
L'homme, le poste de travail, l'entreprise, sont des
systèmes. Dans la situation de travail, l'ergonome intervient en prenant
en compte l'ensemble du système (les hommes, la technique, le
social,...), pour appréhender avec un maximum de précision
l'ensemble des interactions entre variables ayant une influence sur la
sécurité, la santé des salariés, la production et
la pérennité de l'entreprise.
Pour simplifier, on peut dire l'ergonome lors de son
intervention prend en compte plusieurs dimension de l'activité
humaine :
- La dimension instrumentale : c'est-à-dire les
choix techniques et économiques, la stabilité du processus, les
variabilités, etc...
- La dimension opérationnelle : cela recouvre
l'ensemble des opérations mises en place par les salariés pour
son activité. Cela concerne à la fois les éléments
observables et les éléments inobservables de son comportement au
travail (mise en place des savoir-faire, capacités
opérationnelles, compétences), des schémas
stratégiques de planification des activités, etc...
b. L'utilisation de
modèles
Chaque acteur de la situation de travail à son propre
« modèle » du réel, sa propre vision.
L'ergonome doit dans un premier temps être en mesure de repérer
ces différents modèles, notamment la distinction entre :
- La tâche, c'est-à-dire ce que l'on demande
à l'opérateur de faire avec quels moyens, en suivant quelles
procédures, et en respectant quelles contraintes,...
- L'activité, compris fait par l'opérateur entre
règles de sécurités et nécessités de la
performance...) pour atteindre les buts fixés par la tâches.
Cette différence entre tâche et activités est fondamentale
dans l'intervention ergonomique. Alors que les entreprises connaissent bien
leurs référentiels, c'est-à-dire ce qui normalement doit
être réalisé, parce que c'est dans la bible de l'entreprise
l'ergonome peut alors construire son propre modèle de l'activité
qui lui permet entre autres de :
· Réduire le nombre d'informations et le champ
d'intervention
· Décrire le modèle peut être un
moyen d'avoir des données chiffrées
· Expliquer les éléments difficilement
compréhensibles pour les non spécialiste
· Simuler le modèle peut être un moyen de
faire des simulations notamment pour préparer les futures
transformations du travail.
c. Les étapes de
l'intervention ergonomique
Il s'agit ici d'une description idéale et
simplifié chaque situation étant originale, les interventions
sont systématiquement adaptées.
ü Analyse et reformulation de la
demande
Lors de cette étape initiale, l'ergonome cherche
à préparer l'intervention à travers un ensemble de prise
de renseignement, il l'analyse la demande dans ses motivation et ses buts, il
précise son positionnement et prépare avec le ou les demandeurs
les éléments constitutifs de son intervention notamment les
règles de fonctionnement : anonymat des sources, restitution aux
opérateurs ayant participé aux observations, accès libre
aux sites, aux personnes, aux documents.
ü Analyse de la tâche
L'ergonome réalise une série d'entretiens avec
les responsables (du site, du projet, de l'atelier, des équipes) pour
connaître leur point de vue sur la question en débat, leur
rôle, les solutions qu'ils ont été refusées. Il
collecte généralement un ensemble de données sociales
(indicateurs fatigue, douleurs, chaleur, emploi, temps de travail, etc...)
ü Analyse de l'activité
Cette troisième étape est la plus facile. Au
cours de celle-ci, l'ergonome isole dans l'activité des
opérateurs, les situationsparticulières le plus difficiles
à ses yeux ou aux dires des opérateurs, celles où se
produisent le plus d'erreurs ou d'accidents...
Dans chacune de ces situation l'intervenant va chercheur
à infirmer ou confirmer ses hypothèses pour mettre à jour
avec certitudes les variables de situation ayant des conséquences
négatives sur le travail. Il pourra dans cette phase mettre en place des
outils d'observation et de relevé extrêmement variées en
fonction des besoins et des hypothèses.
A l'origine, Jastrzebowski a élaboré le mot
ergonomie par l'agrégation d'ergon et nomos pour
définir une science du travail dotée d'une approche globale et
intervenant dans un spectre large de l'activité humaine. Depuis les
définitions se sont succédé en insistant sur l'importance
des connaissances en oeuvre ou en effectuant une synthèse entre les
dimensions scientifiques et technologiques de l'ergonomie, comme le fit la
Société des Facteurs Humains qui proposa de mettre l'accent sur
les aspects physiologiques et psychologiques du travail humain. L'ergonomie
apparaît alors comme une science appliquée pour concevoir et
évaluer les situations de travail. Enfin, l'Association Internationale
d'Ergonomie a largement étendu le périmètre scientifique
et applicatif en faisant de l'ergonomie une discipline d'amélioration du
bien-être et de l'efficacité globale des systèmes.
Globalement, l'ergonomie est une science et technologie qui
étudie l'humain au travail et son milieu de vie en
général, elle regroupe un ensemble de connaissances
multidisciplinaires et suit une approche holistique en tenant compte de
facteurs physiques, cognitifs, sociaux, organisationnels, environnementaux et
autres, elle comporte un volet applicatif qui se traduit par de l'assistance
dans la conception d'outils, de machines, de dispositifs ; elle
s'intéresse aux différentes phases de la vie d'un produit
(spécification, conception, évaluation, utilisation et
maintenance), son but fondamental est la bonne adaptation du travail (pris au
sens large) à l'humain, et cette adaptation peut se faire selon
différents critères (santé, sécurité,
confort, bien-être, rendement, efficacité).
Ainsi définie, l'ergonomie permet de corriger ou de
concevoir des artéfacts (distinction qui avait été faite
par Montmollin qui dissociait ergonomie de correction et ergonomie de
prévention, ce dernier terme ayant évolué en ergonomie de
conception) et elle touche tous les secteurs d'activités humaines.
Jusqu'à maintenant, les problèmes à résoudre et les
projets de conception ont toujours été soumis à l'ergonome
par différents partenaires, qu'ils soient employeurs, syndicats ou
employés, ou encore par différents professionnels tels que les
ingénieurs, les informaticiens, les designers, les architectes, etc.
L'ergonome réagit aux demandes des autres et travaille donc
essentiellement en mode réactif.
Puisqu'il n'est pas le demandeur de l'étude et qu'il
répond souvent de façon ponctuelle à une demande des
autres, il sera très rarement le maître d'oeuvre du projet.
En se limitant à la correction ou à la
conception initiée par les autres, l'ergonomie ne gère pas la
transformation d'une situation du début à la fin. Elle participe
au changement, mais ne le précipite que rarement. L'ergonomie n'est que
de temps à autre force de proposition initiant un projet ... On fait
appel à l'ergonome, mais lui/elle fait rarement le premier pas. Bref, il
y a un très fort déséquilibre entre le nombre de demandes
reçues et le nombre de projets initiés ; la balance des demandes
est essentiellement positive.
Dans cette communication, nous proposons de ne plus nous
limiter aux demandes d'interventions de correction et de conception, mais
toutefois sans jamais les abandonner puisqu'il faudra bien continuer à
répondre à ces demandes.
Nous voulons étendre l'ergonomie à la
prospective afin que l'ergonome puisse travailler en mode proactif, initier des
projets par lui-même, se mettre dans une position de demandeur et
travailler comme maître d'oeuvre du projet. Essayons donc de
réfléchir à l'émergence d'une partie de l'ergonomie
qui se focaliserait sur la prospection de nouveaux besoins, la
prédiction des conduites futures des usagers et « la conception de
futures choses », et reposons alors une question initiée par
Faverge « Dans quelle mesure et à partir de quel modèle
est-il possible de prédire dans une situation sous étude
(Faverge, J.M.(1966)Intervention ergonomique de conception.
1.3.1 L'intervention ergonomique de conception
L'ergonomie de conception correspond à une
modalité d'intervention ergonomique où l'ergonome tente
d'optimiser des choix de conception d'un système en intégrant les
facteurs humains. Par une connaissance des caractéristiques
physiologiques, psychologiques et sociales de l'humain en activité,
l'ergonome intervient pour prévenir les risques, garantir une
performance humaine et technique satisfaisante, et optimiser
l'expérience des utilisateurs. L'intervention conceptrice est donc
proactive et préventive. Les coûts de l'ergonomie de conception
sont, en théorie, moindre que ceux de la correction car elle prend en
charge, par une approche globale, l'ensemble des dimensions humaines de
l'activité.
Ceci étant, l'ergonomie de conception ne joue pas un
rôle central dans la conception même. Cesont les ingénieurs,
les designers, les architectes, les informaticiens...qui occupent la place du
pilote de projet ;l'ergonomie n'est sollicitée qu'à propos de
certainesphases du projet qui concernent les facteurs humains. Eneffet,
l'ergonome interviendra sur l'aménagement despostes, l'organisation des
temps de travail, la préventiondes maladies professionnelles, la
formation des opérateurs,l'interface humain-machine, etc. L'ergonomie
adonc ici un rôle de prescripteur sur les aspects sociotechniquesdu
projet, mais ne détermine pas le projet(Brangier, E. & Bastien,
J.-M. 2006)
Elle tient compte d'une façon globale dès les
stades du projet de construction d'une machine ou équipement ou d'une
installation, de tous les facteurs se rapportant à l'homme au
travail : l'opérateur lui-même et ses relations sociales,
l'outil au sens large du terme, la tâche et son contenu, l'environnement
physique, matériel et social. Chaque situation de travail a ses
caractéristiques propres. Pour cette raison, l'ergonomie de conception
doit tenir compte à la fois des règles et des normes
établies et de l'expérience acquise sur le terrain par les
travailleurs.
1.3.2 Intervention ergonomique
de correction
L'ergonomie de correction se définit comme
étant une modalité d'intervention ergonomique où
l'ergonome modifie des éléments des conditions de travail
existantes après l'expression de problèmes recensés par un
tiers (médecin, directeur du personnel, ingénieur, architecte,
syndicat, ...). Ces derniers font le constat d'un problème dans la
conception et/ou l'organisation puis formulent la demande d'intervention pour
corriger la situation.
L'intervention correctrice est donc réactive. Elle est
également ponctuelle, limitée à certaines zones de
l'activité et, il faut le dire, très courante. Elle solutionne
des problèmes, souvent avec des compromis importants car les contraintes
sont élevées. Elle présente l'inconvénient
d'être particulièrement dispendieuse et l'ergonome exprime souvent
un sentiment de frustration face aux erreurs des concepteurs. Aussi, pour
réduire les coûts des interventions et accroître leur
efficacité, il est recommandé de prendre en compte en amont les
facteurs humains et donc d'avoir une démarche d'ergonomie de
conception.
Cette ergonomie se limite à l'amélioration des
situations de travail existantes. Sans mettre en doute l'utilité et
l'intérêt des actions correctives, il faut bien admettre qu'elles
sont en général moins efficaces et plus coûteuses sur le
plan économique que les interventions au stade du projet qui font partie
de l'ergonomie de conception.
1.3.2 Intervention ergonomique prospective
L'ergonomie prospective correspond à une
modalité d'intervention ergonomique d'anticipation des besoins pour des
produits, des services, des systèmes techniques et des organisations
compatibles avec les caractéristiques humaines et sociales. Les
connaissances et méthodes deplusieurs disciplines sont mises à
profit pour innover parune centration sur les facteurs humains.
L'interventionprospectrice est donc spéculative, imprécise et
inventive.
Elle vise à faire de la prospective sur de nouveaux
besoins, de nouveaux usages, de nouveaux comportementsou de nouvelles formes
d'organisations des activités enconsidérant que l'humain doit y
occuper la place centrale.
Par voie de conséquence, la centration
surl'évolution de l'activité humaine place l'ergonome en
situationde pilote qui initie le projet, en définit le contenuet en
assure la direction, en faisant intervenir d'autres acteursavec lesquels il va
travailler en collaboration. Lescoûts de l'ergonomie de prospection sont
nécessairementévalués en termes de rapport
coûts/bénéfices et le butcommercial est explicite,
même si ce n'est pas le seul.
L'ergonomie prospective se donne donc pour
objectifd'étudier, en relation avec d'autres disciplines, les
causestechniques, sociales, culturelles, économiques qui
oriententl'évolution des situations d'activités humaines
pourdéfinir, concevoir et réaliser des innovations utiles
àl'humain et dont il peut tirer des bénéfices en termes
deconfort, de bien-être et de développement personnel.Laurig
semble être le premier auteur à avoir parléd'ergonomie
prospective en faisant l'opposition entre«l'ergonomie de correction»
qui vise à apporter des correctionssur la base d'études
scientifiques, et l'ergonomieprospective qui apporte une vision sur le concept
et ledesign du futur. L'examen des différences entrel'ergonomie «a
posteriori» et «a priori» a également été
fait pour distinguer correction et prospection.
Demême, la comparaison entre l'analyse
rétrospective etl'analyse prospective permit la distinction entre
lacentration sur les activités passées (arbre des causes,analyse
cognitive de la tâche, études ethnographiques...)et la centration
sur les activités futures (créativité, valeur,étude
des enjeux). L'ergonomie est donc vue comme unescience pouvant déboucher
sur des visions pour l'aveniret, corrélativement, la prospective devrait
faire partie dela mission de l'ergonomie (Brangier, E. & Bastien, J.-M.-C.
2006).
Pour étayer notre réflexion, le tableau
synthétise les caractéristiques des trois modalités
d'intervention de l'ergonomie que nous avons évoquée
ci-dessus :
Tableau 2 : Principale caractéristiques des trois
modalités de l'intervention de l'ergonomie
Source : Robert, J.-M. & Brangier, E. (2009).
1.3.3.1 Evaluation des
interventions ergonomiques
Une intervention ergonomique se termine toujours par une
évaluation ou en d'autres mots, une étude de validité.
Cette évaluation peut se faire suivant la même procédure
que celle utilisée dans le diagnostic ergonomique afin d'évaluer
la portée de l'amélioration. Il faut maintenant s'interroger sur
la nature de cette évaluation et sur les critères habituellement
adoptés. Que l'ergonome appartient à l'entreprise ou qu'il soit
extérieur, il y a toujours la nécessité de prouver
l'efficacité de son intervention. A la limite, il faudra parvenir
chiffrer le gain apporté par l'intervention.
Ainsi, il est nécessaire pour l'ergonome de trouver un
langage qui offre des solutions et non des techniques. L'ergonome doit adopter
l'attitude de l'ingénieur qui cherche à réaliser et non
seulement à comprendre. C'est pourquoi, il faut adopter une attitude
orientée vers les critères d'efficacité. Il y a face
à ces critères, deux attitudes possibles :
v D'une part, l'attitude négative :
Elle consiste à assigner à l'ergonomie un
rôle défensif. Sous cet angle l'ergonomie serait exclusivement
chargée de réduire la peine des travailleurs, de protéger
les travailleurs contre la fatigue qu'engendrent les excès de travail,
d'éviter les accidents et peut être d'augmenter le confort des
travailleurs. Elle refuse à considérer l'ergonomie comme une
contribution à la production.
v D'autre part, l'attitude positive
Elle consiste en une option technique où
l'efficacité doit se situer au niveau du système total. De l'avis
de nombreux spécialistes, cette attitude est plus prometteuse et plus
ouverte au progrès futur.
Les critères de performance doivent s'exprimer en
termes des coûts car le but de l'entreprise est essentiellement
économique. Ainsi, on peut même dire que le but premier de
l'ergonomie doit être la réduction des coûts de production.
En conclusion, pour évaluer une intervention
ergonomique, il faut rechercher la juste mesure, c'est-à-dire un
compromis entre le but final de l'entreprise qui est économique et les
préoccupations d'ordre humanitaire qui, en dernière analyse, sont
aussi économique.
1.4. Théorie sur les
conditions de travail
Dans les explications artisanales, rien n'était pas
pris en considération, l'ouvrier travaillait dans les conditions
établies par les maîtres que le milieu du travail soit chaud ou
froid, le travail doit être exécuté, par la
température du milieu de travail ne doit en aucun cas empêcher le
déroulement des travaux, la durée du travail est fonction de
l'achèvement des tâches exigées par le responsable ou les
passions, elles peuvent aller de 12 à 15heures par jour parfois
même jusqu'à 17 ou 20 heures, pour certains, les risques
d'accidents du travail étaient nombreux et ne dépendant pas de la
prudence de l'ouvrier lui-même dans le sens que ce dernierdevrait
être prudent pour éviter les accidents, pour les maladies
professionnelles on n'y mettait par l'accent ou cette situation était
négligé, le non-respect de l'équipement adapté aux
conditions de travail.
A ce niveau nous voulons signifier que l'avènement de
la législation internationale du travail où le droit
international du travail qui avait et a pour but et objectif la
réglementation du travail salarié et surtout
l'amélioration des conditions générales du travail, pour
assurer la survie et le respect de cette réglementation du travail,
l'ONU a procédé à la création à son sein
d'un organisme spécialisé en matière du travail connu sous
le nom de l'organisation international du travail (OIT) en sigle, ayant son
siège à Genève en Suisse ; les objectifs qui ont
assignée de cette organisation visait surtout l'amélioration des
conditions du travail en générale, ainsi que la justice sociale
dans le monde du travail.
C'est toujours dans le même ordre d'idée que
plusieurs conférences internationales ont contré leurs
intérêts sur l'amélioration des conditions du travail et la
protection des travailleurs.
En république démocratique du Congo, le premier
décret sur le contrat du travail fut promulgué en 1933 et
l'exécution des dispositifs et celle des textes qui les modifient,
étaient confiée aux services qui avancer dans les
attributions :
- Le maintien de l'ordre du travail n'est pas respecté
au Congo tandis que l'élaboration de la législation relevait du
servie des affaires étrangères et de la main d'oeuvre sur le plan
international.
Après la deuxième guerre mondiale,
l'autorité compétente autorise la création d'un service du
travail ayant pour mission l'élaboration des textes de la
législation de travail.
Le décret-loi du 16 mars 1950 institua l'inspiration du
travail, celle-ci devrait veiller à l'application des disparitions
légales en matière d'organisation ce travail et de la protection
des travailleurs dans l'exercice de leurs professions.
En se conformant aux conditions internationales de travail
leurs recommandant la tenue de l'évolution des problèmes de
travail, il fut promulgué le 18 juillet 1963, décret-loi portant
création et organisation de l'inspection de travail, complète
depuis le 05 Août 1965 par l'ordonnance loi n°63/310 institua le
code du travail (Code du travail congolais):
Ce code du travail renferme l'ensemble des ordonnances loi,
décret et arrêtés qui réglementent les conditions de
travail qui s'attachent à la protection du travail en
général.
Dans l'ouvrage intitulé : « Gestion
des ressources humaines une approche globale et
intégrée », nous lisons : l'expression condition
de travail sont extrêmement ambiguë, elle prend tous les sens qu'on
veut attribuer et inclus... tous les éléments qu'on veut bien y
mettre d'une manière très générale et globalisante,
ont l'usage de le définit en les regroupant en cinq blocs
distincts
- Le travail lui-même
- Les avantages sociaux
- L'environnement physique
- L'environnement social
- L'environnement organisationnel
Le Bureau international du travail (BIT) dans l'ouvrage
intitule « introduction à l'étude du
travail » ce qui suit, des multiples facteurs déterminent les
conditions générales de travail : l'emplacement du
bâtiment, le type de construction, l'implantation, la ventilation, la
température, l'éclairage, l'hygiène, la nature des
planches et escaliers, le matériel installé.
La santé est le confort des travailleurs exigent une
ventilation correcte des locaux, ceci montre bien l'importance de la
qualité de l'air, des températures trop élevée et
une ventilations insuffisante réduisent la productivité en
diminuant la vitalité des travailleurs et en augmentant leur confort et
même des risques des maladies, il est évident qu'aucun ouvrier ne
peut exécuter sa tache efficacement s'il n'a pas assez d'espace pour
travailler, pour déposer les outils, les accessoires et pour effectuer
leur déplacement. Il y a trop de difficultés en gênant ces
camarades de travail ou tout autre objet, la posture (ou position débout
pendant un long moment est l'une des causes les plus fréquentes et les
plus facilement évitables de fatigue et d'inconfort.
Améliorer les conditions de travail est une
préoccupation majeure pour plusieurs employeurs. Les objectifs
visés desservent autant les intérêts de l'employeur que
ceux de l'employé : I. le maintien de la santé physique et
mentale ; II. La motivation au travail de l'employé ; III. La
réduction des accidents.
Quelle que soit la démarche à entreprendre, il
importe de décrire les conditions de travail dans toute intervention
ergonomique. Celles-ci peuvent être décrire par le contenu du
travail et les effets qu'il peut avoir sur la santé et sur la vie
personnelle et sociale des travailleurs. Les éléments recouverts
par cette notion sont à la fois physiques (conditions physiques de
travail, milieu ambiant, aménagement du poste, durée et rythmes
de travail, etc.) et psychique (intérêt et perception du travail,
intégration dans un groupe, travail mental, etc.)
Tableau 3. Comme l'indique Jardillier (1979), on distingue
dans les conditions de travail différentes rubriques,
notamment :
Les conditions résultant du travail lui-même
|
-conception du poste de travail
-contenu du travail
-Dépenses physiques et mentales,
-Hygiène et sécurité
|
Les conditions résultant de l'environnement
immédiat :
|
-environnement physique
-environnement psychosocial
-Mode de rémunération
|
Les conditions résultant de l'insertion de l'entreprise
dans son milieu :
|
-Horaire
-Trajet
|
Source : J.P. Citeau, GRH : Principes
généraux et cas pratiques, P. 169.
Avenant que les conditions de travail ne répondent pas
aux besoins sécuritaires des travailleurs, il en résulte de la
gêne, de la pénibilité, de l'inconfort ; et ces
éléments peuvent devenir plus ou moins directement des facteurs
de risque d'accidents du travail ou de maladies professionnelles. Si les
conditions de travail sont bonnes, on constate moins d'absences, de fatigue
physique ou nerveuse, de risques d'accidents ou de maladies, un accroissement
de la production, de bonnes relations subordonné-supérieur
immédiat.
Les conditions de travail ont longtemps été
assignées à des mesures d'ordre ergonomique et
sécuritaire. Les conceptions classiques de sécurité
mettaient l'accent, davantage, sur les mesures de prévention
matérielle et physiologique, dans l'unique souci d'adapter le
matériel ou l'équipement aux exigences physiques des
travailleurs. Cette vision occultait énormément les dimensions
organisationnelle et psychologique et reflétait un handicap de taille
quant à la conception de l'homme au travail.
De nos jours les notions de « conditions de
travail »englobent une multitude d'aspects et de facteurs en
interaction, représentant l'ensemble des caractéristiques
internes et externes dans lequel s'inscrit le travail.
Selon H. Savall les conditions de travail comprennent :
· les conditions intrinsèques du travail
directement liées aux structures et aux processus mis en oeuvre dans la
réalisation d'un travail particulier,
· les conditions extrinsèques du travail
associées aux dispositifs statutaires entourant la relation du
salarié à son travail,
· l'environnement global du travail.
De son côté M. de Montmollin considère que
les conditions de travail expriment tout ce qui caractérise une
situation de travail et favorisent, ou freinent l'activité des
travailleurs, à savoir: les conditions physiques, organisationnelles et
sociales. Enfin pour schématiser globalement ce concept, J. Leplat
considère que les conditions de travail résument l'ensemble des
facteurs, à l'exclusion des caractéristiques individuelles des
travailleurs, qui peuvent influencer les conduites au travail (J.P. Citeau,
2002).
1.4.1 Scenario du
travail
Le grand problème de l'intervention ergonomique est
d'identifier avec précision les différentes inadéquations
entre l'homme et ses activités, ses conditions et ses milieux de
travail.
On peut en suivant un cheminement simple proposé par
Jacques Dumain, qu'il appelle le scénario du travail, détecter
les anomalies possibles dans un système homme-machine. Le schéma
de Jacques Dumaine comprend neuf rubriques. Considérons-les
successivement :
1. Pour qu'un travail s'exécute, il faut qu'il y ait en
présence au moins un individu I disposant d'un équipement E
(outil, matière, machine, objet...) par exemple un mécanicien I
et son équipement E (spane, pince, clés de roux,...)
I E
Individu Equipement
Figure 2 : Equipement
L'individu comporte toutes ses caractéristiques
intrinsèque (aptitudes, effort, adaptation) et l'équipement avec
toutes ses caractéristiques techniques (taille, dimension, grandeur,
etc.)
2. Quand l'individu (un mécanicien par exemple)
commence son travail, apparait la tâche (ou procédure de travail
ou mode opératoire) T qui est la relation homme-Equipement. Celle-ci
peut être représentée par l'intersection de deux facteurs
précédents puisque la tâche est à la fois
déterminée par l'individu et par l'équipement.
I T E
Figure 3 : Tâche
3. Cette tâche se déroule dans le temps suivent
un mode opératoire spécifique : prenons par exemple la
tâche d'un maçon (préparation du mortier, pose de briques,
manutention), elle comporte donc des phases successives de travail liées
aux facteurs temps H
I T E H
Figure 4 : Temps
A cette tâche se rapportent les principaux facteurs
valorisant du travail notamment :
a. Les facteurs motivateurs (réussite personnelle,
reconnaissance publique des mérites, contenus du travail,
responsabilités confiés, progression professionnelle.
b. Les facteurs d'hygiène (sécurité
d'emploi, rapport avec autrui, salaire, condition matérielles,...)
4. Le travail se déroule dans un décor au milieu
environnant Mi dont les caractéristiques dimensionnelles et physique
sont données : c'est l'emplacement du travail (au poste de
travail)
I
T
E
I T E H
Le milieu environnant Mi
Figure 5 : Milieu
A ce milieu environnant correspond les conditions physiques
de la brille dans laquelle évalue le travail
5.
MI
Le travail peut être accompli non plus par un moins deux
individus ayant chacun une tâche et travaillant en équipe. Il
apportait alors un facteur de liaison L entre les deux exécutants qui
doivent coordonner leur travail, chacun de deux individus ayant chacun sa
propre tâches T1 et T2
E
T1
I1
I1
T2
Figure 6 : Liaison
A ce facteur « liaison »
correspondent les informations (signaux, codes, langage, moyens de
communication de l'information) permettant d'accomplir un travail
coordonné.
6. Mais le poste de travail aussi reconstitué n'est pas
totalement indépendant, un autre poste d travail peut se trouver
à proximité et, bien que n'ayant pas le même objectif, peut
influencer le poste précédant au fait de cette proximité.
Ainsi un soudeur L3 travaillent à proximité des maçon,
peut créer un risque (projection d'étincelles) ou une nuisance
(éblouissement des maçon) par interaction de proximité IAP
inversement, les maçon peuvent constituer un risque ou une nuisance pour
le soudeur (projection d'éclats de brique).
Poste P1
E
I1 T1
L
IAP
T2
I2
MI2
I3
T3 E3
Poste P2
H
Interaction de proximité
Ce facteur introduit les notions de risques et de nuisance
réciproques à la proximité de plusieurs postes de
travail.
7. En outre, les deux postes de travail
précédents P1 et P2 situés dans le même atelier AT
peuvent être influencés dans leur déroulement par un autre
poste de travail P3 situé dans un autre atelier de l'usine mais dont
l'influence organisationnelle est déterminante. Par exemple, un magasin
qui doit fournir les outils ou les matériaux, un poste de commandement
qui donne des informations. C'est ce qu'on appelle « interaction
organisationnelle » IAO. Ce facteur introduit l'élément
organisationnel comme étant non seulement une source possible des
risques dans l'exécution d'un travail et une source de nuisances
physiques mais aussi des nuisances morales lorsque des anomalies entrainant des
tensions psychologiques.
USINE
Interaction organisationnelle
Poste P1 ATELIER
Poste P2
I1 T1T1
L
E
T2
I2
T3E3
I3
IAP
IAO MAGASIN
POSTE P3
E4
I4 T4
Figure 8 : interaction
organisationnelle
8. Suivant le moment de la journée de travail, l'homme
se trouvera dans de situations spatiales. En activité à son
poste, en déplacement hors de son poste mais à l'occasion du
travail, en conclusion pour rejoindre ou quitter son poste de travail, les
situations transitoire ST (vestiaire, douche, réfectoire, salle de
repos, etc.). à l'intérieur de l'entreprise, en circulation
(trajet domicile-travail), à l'extérieur de l'entreprise.
9. Enfin, à cette situation spatiale il y a lieu
d'ajouter le déphasage temporel, par rapport aux rythmes biologique
acquis, qui ont comme l'ont démontré les professeur WISNER et
CAZAMIAN, une influence sur la fatigue mentale, donc sur la
réceptivité et sur la défense de l'individu contre les
risques et les nuisances qui se pressent à lui au cours de son travail.
c'est ce que Jacque Dumaine appelle le déphasage chrono biologique
(DC).
CIRCULATION
Dans poste
Hors poste
Hors Atelier
Situations transitoires
Hors usine
Poste P1 ATELIER A1
Poste P2
USINE
T1E1
T2
I1 T1
L
I2
T3E3
IAP
I3
H
IAO ATELIER A2
POSTE P3
I4
T4E4
Autres locaux ST
Figure 9 : Déphasage chrono
biologique
0h 8h 16h 24h
ST= Situation diverses suivant déroulement de la
journée
DC= Déphasage chronobiologique Activité
principale Activités hors entreprise
Suivant le moment de la journée de travail, l'homme se
trouvera dans de situation.
En résumé, ce schéma de
référence regroupe les facteurs principaux du scénario de
travail :
I : les individus
E : les équipements
T : les tâches aux procédures de travail
avec leurs phases successives au cours du temps H
Mi : le milieu environnent du poste
L : les liaisons entre exécutants
IAP : les interactions de proximité
IAO : les interactions organisationnelles
ST : les situations transitoires, spatiales de l'individu
lors de sa journée de travail
DC: le déphasage chrono biologique
C'est donc à travers le scénario de travail
qu'il faut analyser la conception d'installation nouvelle ou la correction
d'installation existante. A travers le développement de ce scenario de
travail, la recherche des anomalies possibles et la conception des corrections
d'installation peuvent être systématisées.
1.4.2 Anomalie et action
possibles
Selon Szekery cité par Tshilonda, toute situation de
risque ou de nuisance correspond à une anomalie dans le modèle
que nous venons de voir. Chaque situation de risque ou de nuisance peut alors
se définir comme une variation ou un dysfonctionnement par rapport
à un modèle idéal imaginable et réalisable. On peut
donc porter du modèle pour déceler les anomalies possibles dans
le cadre d'une création future.
Le tableau ci-après résume les conclusions de
J.Dumaine en ce qui concerne les anomalies et les actions possibles en rapport
avec les facteurs ergonomique identifient dans les scenarios du travail de
J.Dumaine.
Tableau 4 : les anomalies et actions possibles en
fonction des facteurs ergonomiques.
N°
|
FACTEURS ERGONOMIQUES
|
ANOMALIES POSSIBLES
|
ACTIONS POSSIBLES
|
1
|
Individu
I
|
-Aptitude, adaptation et évolution des aptitudes
-déficiences physiques ou mentales
|
-sélection
-orientation
-formation
-Suivi médical et social, ou le recrutement
|
2
|
Equipement
E
|
-Adaptation dimensionnelle de l'équipement à
l'opérateur
-Adaptation fonctionnelle de l'équipement au travail
à exécuter
-Risque spécifiques des équipements et
outillages
-Chois et l'identification des substances et produits
|
-Etude des postures de travail
-Etude d'outillages et produits adaptés
-Méthodes de protection de prévention de
réglementation, etc.
-Identification étiquetage et fiches
réglementation
|
3
|
Tâche T ou procédure de travail
|
-Répétitivité à cycles courts
-Manque d'autonomie individuelle
-Relations de travail
-Absence d'éléments valorisation
-Fatigue physique
-Fatigue mentale ou nerveuse
-Risques liés aux gestes et postures imposées
-Définition ou l'absence de définition de
posture
|
-Enrichissement et restructuration des tâches
-Etude des risques potentiels
-Définition des procédures consignes et
règlements
|
4
|
Milieu
Mi
|
-Eclairage naturel ou artificiel
-Encombrement en termes de visibilité et de
circulation
-Bruits et vibrations
-Atmosphère (vapeurs, fumées et
poussière
-Température et intempéries
-Qualité de l'air
-Etat des surfaces de circulation
-Projections éventuelles des matières
-Aspect des surfaces environnement (laideur, tristesse ou
absence des couleurs)
|
-Etude d'amélioration des conditions physiques du
travail (éclairage, ombre, insonorisation, ventilation,
dépoussiérage et protection diverse)
- Esthétique industrielle et conditions
psychologiques
|
5
|
Liaisons entre l'exécutant
L
|
-Moyens de signalisation optiques ou sonore, les gestes ou les
voix
-Méthodes de transmission d'information (codes ou
langages normalisées)
-Travail isolé et sans liaison
|
-Diverses techniques de rationalisation des liaisons
|
6
|
Interaction de proximité
IAP
|
-Protection et isolation des postes de travail contre les
chutes d'objets, les projections, les éblouissements, les bruits, les
chaleurs, les fumées, les poussières, et les vapeurs
|
-Introduction d'écran, de cloison, des planchers de
masques ainsi que d'autres dispositifs protecteurs
-Insonorisation, l'isolation et la ventilation
|
7
|
Interactions organisationnelles
IAO
|
-Etat des stocks (ruptures de stocks)
-Transmission, information et d'instruction
-Absence d'économie de groupe
|
-Rationalisation des relations organisationnelle et la
-Restructuration des tâches
|
8
|
Situation transitoire spatiales
ST
|
-Encombrement des surfaces de circulation,
-Eclairage ou l'état des surfaces de circulation
|
Cfr Mi
|
9
|
Déphasage chrono biologique
D.C
|
-Périodes de repos
|
-Limitation du travail de nuit
-Programme de reclassement
-Suivi médical
-Hygiène et vie
|
Source : Tshilonda
(2007)
1.5. Le stress au travail
Le stress lié au travail est l'ensemble des
réactions que les employés peuvent avoir lorsqu'ils sont
confrontés à des exigences et à des pressions
professionnelles ne correspondant pas à leurs connaissances et à
leurs capacités et qui remettent en cause leur aptitude à faire
face.
Le stress peut survenir dans des contextes professionnels
très différents, mais il est souvent aggravé lorsque les
employés ont le sentiment qu'ils ne sont pas suffisamment soutenus par
leurs chefs pas beaucoup de prise sur leur travail ou sur la façon de
s'y prendre pour faire face aux exigences et aux contraintes de celui-ci.
Toutefois, lorsque cette pression devient excessive ou
ingérable pour d'autres raisons, elle conduit au stress. Le stress peut
porter atteinte à la santé de l'employé et aux
performances de l'entreprise.
Le stress résulte d'un décalage entre les
demandes et la pression exercée sur une personne d'une part, et les
connaissances et capacités de cette personne, d'autre part. Il remet en
cause sa capacité à accomplir son travail. Le stress survient non
seulement dans des situations où les pressions professionnelles
dépassent les capacités de l'employé, mais aussi lorsque
les connaissances et capacités de celui-ci ne sont pas suffisamment
utilisées et que cela pose un problème. Un travail sain est celui
dans lequel les pressions exercées sur l'employé sont
adaptées à ses capacités et ses ressources, et où
il a suffisamment de prise sur son travail et reçoit un appui suffisant
des personnes qui lui importent. Etant donné que la santé n'est
pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité mais un état de
complet bien-être physique, mental et social (OMS 1986), un environnement
de travail sain est celui dans lequel il n'y a pas seulement une absence de
conditions nocives, mais, au contraire, une abondance de facteurs favorables
à la santé.
Parmi ces facteurs figurent notamment une évaluation
permanente des risques pour la santé, l'accès à une
information appropriée et à une formation sur les questions qui
touchent à la santé, et l'existence, au niveau de l'entreprise,
de pratiques et de structures de soutien favorisant la santé. Un
environnement de travail sain est celui dans lequel la personne
considère que la santé et sa promotion constituent une
priorité et font partie intégrante de la vie
professionnelle(Stavroula Leka Ba MSc,2004)
a. Les causes du
stress au travail
Une mauvaise organisation du travail, c'est-à-dire la
manière dont les tâches et les systèmes de fonctionnement
sont conçus et gérés, peuvent être une cause de
stress professionnel. Des exigences et des pressions excessives ou
ingérables à d'autre égard peuvent être le
résultat d'une mauvaise conception du travail, d'une mauvaise gestion et
de conditions de travail insatisfaisantes. Elles peuvent aussi résulter
du fait que les travailleurs ne reçoivent pas un appui suffisant de
leurs collègues ou n'ont pas suffisamment de prise sur leur travail et
les pressions qu'il occasionne.
Les résultats de la recherche montrent que le type de
travail le plus stressant est celui dans lequel on valorise des exigences et
des pressions excessives ne correspondant pas aux connaissances et aux
capacités des travailleurs et ou ceux-ci ont peu de possibilités
d'exercer un quelconque choix ou contrôle et reçoivent peu de
soutien de leurs collègues. Plus les exigences et les pressions
professionnelles sont adaptées aux connaissances et aux capacités
des travailleurs et moins ceux-ci sont exposés au stress. Plus les
travailleurs ont de prise sur leur travail et sur la manière de
l'exécuter, et plus ils participent aux décisions concernant leur
travail, moins ils ont de risques de subir un stress professionnel.
La plupart des causes de stress au travail sont liées
à la manière dont le travail est conçu et dont
l'organisation ou l'entreprise est gérée. Du fait que ces aspects
du travail sont potentiellement dommageables, on les appelle des risques
liés au stress. Les ouvrages consacrés au stress reconnaissent
généralement neuf catégories de risques liés au
stress, dont la liste figure en dessous. Il faut toutefois garder à
l'esprit que certains de ces risques ne sont pas universels ou peuvent ne pas
être considérés comme dommageables dans certaines cultures
(Stavroula Leka Ba MSc,2004)
Les risques liés au stress :
Ø Contenu du
travail :
o Nature des tâches :
ü monotones, peu stimulantes, perçues comme
dépourvues de sens
ü manque de variété
ü tâches déplaisantes
ü tâches répugnantes
ü Charge de travail, rythme et cadences
ü Avoir trop ou trop peu à faire
ü Travailler avec de fortes contraintes temporelles
ü Horaires de travail
ü Horaires de travail strict immuable
ü Horaires de travail trop longs et incompatibles avec la
vie sociale
ü Horaires de travail imprévisible
ü Systèmes de rotation mal conçus,
ü Participation et contrôle
ü Manque de participation à la prise de
décision
ü Absence de contrôle (par exemple sur les
méthodes de travail, les cadences, les horaires et l'environnement de
travail)
Ø Contexte
professionnel :
o Progression de carrière, statut et salaire
- Précarité de l'emploi
- Manque de perspectives de promotion
- Promotion insuffisante ou excessive
- Travail dépourvu de reconnaissance sociale
- Systèmes de rémunération à la
tâche ou à la pièce
- Systèmes d'évaluation des performances peu
clairs ou inéquitables
- Sur qualification ou sous-qualification pour le poste
- Rôle au sein de l'organisation/entreprise
- Rôle peu clair
- Coexistence de plusieurs rôles incompatibles dans le
cadre d'un même travail
- Obligation d'assumer des responsabilités pour
autrui
- Obligation de s'occuper en permanence d'autres personnes et
de leurs problèmes
- Relations interpersonnelles
- Supervision inadéquate et manque de
considération ou d'appui de la part des chefs
- Mauvaises relations avec les collègues
- Brimades, harcèlement et violence
- Travail isolé ou solitaire
- Absence de procédures convenues pour traiter les
problèmes ou plaintes
- Culture d'entreprise
- Mauvaise communication
- Mauvaise direction
- Manque de clarté concernant les objectifs de
l'entreprise et la structure organisationnelle
- Liens entre la vie professionnelle et la vie privée
- Conflit entre les exigences du travail et celles de la vie
privée
- Manque de reconnaissance des problèmes privés au
travail
- Manque d'appui à la maison pour les problèmes
rencontrés au travail
1.6. L'organisation du
travail
L'amélioration des conditions de travail ne saurait se
limiter aux aspects environnementaux et physiques. Le contenu du travail est un
élément crucial. A partir d'une critique de l'organisation
scientifique du travail, de nouvelles formes d'organisation ont
été expérimentées.
Les inconvénients techniques, sociaux et humains du
taylorisme ont été tôt perçus et soulignés.
En revanche, les inconvénients financiers d'une organisation du travail
taylorienne ont été tardivement pris en compte. Les coûts
sociaux ont fait l'objet d'études depuis les années 1980 avec en
particulier les travaux de Savall et de l'ISEOR. Face à la crise du
taylorisme, face aux coûts sociaux qu'elle sécrète et aux
risques qu'elle comporte, les entreprises se sont attaquées à
l'organisation, au contenu du travail lui-même (Jean Marie Peretti,
2012-2013)
Les formules proposées sont ; la rotation,
l'élargissement, l'enrichissement, les groupes de production (ou groupes
semi-autonome), l'empowerment.
a. La rotation et la
polyvalence
La rotation consiste à faire tourner les ouvriers sur
différents postes. C'est une méthode déjà ancienne.
On fait alterner, par exemple, la fatigue visuelle avec la fatigue physique. La
polyvalence est souvent évoquée comme solution organisationnelle.
Ses atouts sont reconnus. L'enrichissement des tâches qui en
résulte confère davantage de sens au travail et participe ainsi
à la santé des salariés. Cependant, lorsque les
salariés ont l'impression de devenir des pions, transportés d'un
poste à un autre pour répondre aux attentes des entreprises en
termes de flexibilité. En définitive, cela entraine un sentiment
de dévalorisation. L'effet obtenu est contraire à celui qui est
recherché. La polyvalence soulève aussi le problème de la
poly compétence, qui pose à son tour la question de la
reconnaissance, de la qualification et donc de la
rémunération.
b.
L'élargissement
L'élargissement consiste en une recomposition partielle
d'opérations parcellisées. Il y a un allongement du temps de
cycle. Par exemple, l'ouvrier assemble un composant ou même l'ensemble du
produit fini.
c. L'enrichissement de
tâche
L'enrichissement des tâches consiste à donner
plus de responsabilité à l'opérateur en lui confiant des
tâches plus qualifiées, comme l'entretien, des tâches de
réglage et de contrôle de la qualité.
d.
L'empowerment
Cette notion est difficile à traduire. To empower,
c'est donner les pleins pouvoirs pour faire et avoir recours à
l'initiative du salarié. Le personnel est responsabilisé et
motivé. En management, l'empowerment repose sur trois piliers :
vision, autonomie et appropriation, l'équipe concerné sait om
elle va (vision), a une marge de manoeuvre suffisante pour y aller (autonomie)
et se sent légitime pour mener cette action (appropriation)
L'empowerment nécessite un investissement dans le
recrutement et la formation. Ainsi, le rôle du manager est de cadrer
cette pratique en :
ü Préparent et acceptant les risques,
ü Préparant les employés par une
formation
ü Définissant clairement les limites de la
démarche et (notamment financières)
ü Effectuant un suivi individualisé pour chaque
employé
ü Recrutant des employés dignes de confiance.
DIEUXIEME CHAPITRE
CADRE METHODOLOGIQUE
Toutes les recherches ne deviennent scientifiques que quand
nous respectons la méthodologie y relative. C'est ainsi que dans ce
chapitre nous allons décrire le champ d'investigation, l'historique de
l'entreprise, la localisation de l'entreprise, la population de recherche,
l'échantillon de recherche, les méthodes et les techniques
utilisées pour la collecte des données, pour le
dépouillement et le traitement de ces données, la
procédure de collecte des données et les difficultés
rencontrées.
Description du champ d'investigation, notre recherche s'est
effectuée dans la commune de Musoshi-Kasumbalesa, en particulier
à la cité minière de Kinsenda. Ainsi, il s'avère
important de faire une présentation de l'entreprise Kinsenda copper
company (KICC) sur quelque point de vue.
2.1APERCU GEOGRAPHIQUE
La Minière de Musoshi et Kinsenda se situe dans le sud
du Haut-Katanga, la province minière par excellence de la
république démocratique du Congo, district du haut Katanga,
territoire de Sakania, collectivité des Balamba, groupement Kombo en
République démocratique du Congo.La mine de Kinsenda a
commencé en 1977 par l'ouverture de trois inclinés U.O.Z, M.O.Z
et L.O.Z, par les sociétés japonaises suivantes : Noppon
Mining, Mitsubistu, Hitachi, Dowa company
Cette mine avait 4 accès :
Ø Le puis vertical de 0 à 285 m
Ø L'incliné LOZ de 0 à 285 m
Ø L'incliné UOZ de 0 à 285 m
Ø L'incliné MOZ de 0 à 285 m, qui
malheureusement est fermée suite à l'éboulement de
1985.
Pour le moment, l'activité principale est le
pompage ; la mine sort plus de 2000 m/h, soit 48000m/j. elle était
noyée pour la première fois en 1988 et pour la deuxième
fois en 1997 sous la direction de GCM.
v Production réalisée dans le passé
· Japonais de 1977 à 1983 : le tonnage annuel
était de plus de 3000000 tonnes, la teneur moyenne était de plus
de 5% Cu, soit l'équivalent de 2756 à 23358 tonnes de cuivre.
· Canadiens de 1984 à 1987 : le tonnage
annuel était de plus de 380000 tonnes ; la teneur à plus de
5,5% de Cu, soit 24317 à 15356 tonnes de cuivre.
· Gécamines de 1987 à 1989 : le
tonnage annuel était de 367430 à 121133 tonnes. La teneur
à 5,02 à 3% Cu, soit 15356 à 927 tonnes de cuivre
· Sodimico de 2000 à 2001 : le tonnage annuel
était de 15130 à 13138 tonnes. La teneur à 4,81 à
4,77% Cu, soit 728 à 624 tonnes de cuivre
· MMK actuellement KICC, de 2003 à 2012 :
§ Pour le futur, KICC(MMK) compte produire 40000 tonnes
par mois à partir de 2013
§ Construire un concentrateur, les concentrés
oxydés seront traités à la Rwashi Mining, tandis que les
concentré sulfureux seront traité en Zambie
2.2APERCU HISTORIQUE
Tout par de la création du Group Forrest qui a vu le
jour en 1922, au cours de laquelle Malta Forrest crée une
société de transport dans la province du Katanga au sud du Congo
alors du Congo - belge.Cette société de transport s'oriente de
1933 vers l'exploitation minière (Cuivre, manganèse, Or...)
au début de génie-civile et des travaux publics.
En 1968, cette entreprise prendra le statut des
sociétés des personnes à responsabilité
limité après le décès du fondateur Victor Eskanazi
Forrest et George Arthur Forrest deviennent administrateur General.
En 1989, il acquérir une entreprise belge de montage
industriel Baron et Leveque International en sigle «NBLIA »
est une autre entreprise de construction des machines dans le domaine hautement
technologique «La chaussée» qui prendra le nom de
«New la chaussé »
Le Group Forrest continue à se développer en
1922 des menteries et des charbonnages en République Démocratique
du Congo et les Emirat Arabe Unis (EAU) en sigle, la gestion de forme
«Holding » représente aujourd'hui plusieurs
sociétés réparties sur tout le cinq continent.
2.3 NAISSANCE DE LA MINE DE
MUSOSHI ET KINSENDA
La société minière de musoshi et kinsenda
née de l'association du Groupe George Forrest en partenariat par
souscription entre la société développement industriel et
minière du Congo en sigle « SODIMICO » à 20% et
l'entreprise Général Malta Forrest en sigle
« EGMF » à 20%.
Elle a évoluée dans les mains de deux
actionnaires jusqu'à l'arrivée d'un Groupe d'australiens
« C.R.C » qui a racheté les parts de l'entreprise
General Malta Forrest pour la société de développement
industriel et minière du Congo, désignant le Groupe EGMF comme
actionnaire pour assurer la coordination et la bonne marche de l'entreprise
nouvellement crée aux mieux ses intérêts. Lors de la
reprise du projet, MMK avait comme objectif, un projet à court terme
d'installer un four de MVA sur le site de Musoshi permettant de produire 60
tonnes de cobalt et 250 tonnes de cuivre mensuellement.
Le four pyro-métallurgique de Musoshi a
été allumé au mois de juillet 2005. Apres une
période de mise au point, il produit du cuivre titrant 93% en
moyenne.
La société SODIMICO a été
agrée par diffèrent acteurs au cours histoire, en 1967 Nippon
mining campany qui détenait 85% et l'état Congolais 15%, en suite
1987 Le canadiens, en 1987 vers 1999 La GCM, en 1999 vers 2009 sous le nom de
MMK, l'entré de l'entreprise KICC « Kinsenda Copper
Company » crée le 30/04/2010
2.4 DENOMINATION
Elle est constituée sous le régime de la
législation en vigueur dans la république démocratique du
Congo, une société par action à responsabilité
limité sous la dénomination « Kinsenda Copper Campany
S.A » KICC en sigle dont la direction Général se trouve
au N° 1332, Avenue Kabalo, commune de Lubumbashi dans la province du
Katanga en RDC. Le siège social est établi à Kinsanda dans
le territoire de Sakania, il peut être transféré en tout
autre localité de la république démocratique du Congo par
une simple décision du conseil d'administration.
2.5 OBJECTIF DE
L'ENTREPRISE
Lors de sa création, la société MMK Sarl
avait pour objet, directement ou indirectement pour son compte des tiers en
participation avec ceux-ci, en RDC ou à l'étranger,
l'exploitation des mines et carrières, la concentration des minerais, la
production d'alliages ou des métaux, la commercialisation et la vente
des produits issus des activités minières de concentration ou de
production.Elle peut également participer à toutes ses
opérations qui, directement sont en rapport avec cet objet et qui sont
de nature à favoriser l'accroissement et le rapport de son
patrimoine.
Sur le plan technique, les objectives à atteindre lors
de la création de la MMK étaient les suivants :
a. Redémarrage simultané de la mine de Kinsenda
et Musoshi écarté en raison des coûts opératoires
élevés par suite de l'exploitation sur deux sites
éloignés.
b. Installation d'un concassage primaire dans la mine, ainsi
que remonter du minerais par bande transporteuse
c. Installation à Kinsenda d'un nouveau module de
concassage secondaire et tertiaire
d. Reconstruction à Kinsenda d'un concentrateur de type
modulaire adapté à allure d'alimentation, réhabilitation
des éléments du concentrateur existant
e. Alimentation d'un nouveau site à rejeter et des
infrastructures de raccordement aux rails étaient prévu
2.6 EVOLUTION DU PROJET
§ Avec des multiples ré-visitations des contrats
en RDC, le gouvernement congolais a décidé en 2008 de pouvoir
restituer à la Sodimico la concession de la mine de Musoshi avec toutes
ses infrastructures. A cette décision devait en découler les
conséquences directes sur le personnel MMK qui se présentaient au
siège de Musoshi, licenciement massif pour cause de force majeur
décidé par la société est autoriser par le
gouvernement par le truchement du ministère compétant en la
matière en date du 28/02/2011
§ Vers la fin 2008, la société EGMF qui
était en partenariat avec la Sodimico a vendu ses actions au groupe
Métorex et donc, des lors les relations contractuelles qui existaient
entre Sodimico et l'entreprise Groupe Malta Forrest (EGMF), ont
été musée vers des nouvelles bases entre Sodimico et
Groupe Metorex. C'est alors qu'en Janvier 2009, la gestion de la
société MMK est devenue totalement Metorex-Sodimico.
§ Malgré cela, l'employeur a multiplié des
efforts énormes pour tenir jusqu'à l'exploitation des effets de
la crise économique mondiale qui a servi le monde
§ Finalement en date du 02/04/2011, le président
de la RDC, son excellence J.Kabila a signé une ordonnance n°011/028
portant des modifications statutaires de la minière de Musoshi et
Kinsenda, MMK en sigle en Kinsenda copper company (KICC). Etaient
également autorisé en conséquence toutes modifications
découlant du changement de la dénomination.
§ A ce jour, KICC venait de lancer officiellement le
début de ses activités, le 06/06/2011, et le projet a
été lancé pour une durée de vie de plus de 20 ans.
C'est chaque jour qui se passe qu'on voit les travaux prendre une ampleur de
grande envergure.
2.7 MISSION DE
L'ENTREPRISE
L'entreprise Kinsenda Copper Company
« KICC » a pour mission de :
ü Gérer les ressources techniques, humaines,
minérales et financière en vue d'obtenir un rendement efficient
et efficace.
ü Poursuivre son développement.
2.8 MINERALISATION DE LA MINE
DE KINSENDA
La minéralisation du gisement de Kinsenda est faite
essentiellement des minerais sulfuré contenant du cuivre
imprégnant les conglomérats et les grés. Il s'agit
de :
ü La chalcosine
ü La chalcopyrite
ü La bornite
ü La covellite
Quelques oxydes sont parfois rencontré la malachite, la
cuprite, la chrysocale, la gangue est en grande partie.
2.9 LA TECTONIQUE DE LA MINE DE
KINSENDA
Une zone minéralisée de Kinsenda est
traversé au sud par une faille transversale appelé Kamukato qui
est d'orientation Est-Ouest. Il existe également un réseau de
fracture orienté dans la direction Nord-Sud sur une distance de 84 m
dans la mine.
2.10 DESCRIPTION DE LA
POPULATION
Dans toute investigation, le chercheur détermine la
population sur la quelle porte son étude. C'est ainsi que nous nous
proposons d'abord de définir la population d'étude avant de la
décrire ou la préciser.
2.10.1POPULATION D'ETUDE
Alberello et all cité par J.Kalumba (2011),
défini la population comme un ensemble constitué des personnes,
d'individus, d'entité collective, d'objectif matériel ou
immatériel, d'action ou de situation ; préalablement
défini dans les différentes caractéristiques communes.
Lubamba A (2015) défini la population comme
étant un ensemble de personnes, d'objets, d'événements, de
faits, finis ou infinis sur lequel porte l'étude.
Les limites de cette population et ses
caractéristiques sont fonction des objectifs et de l'enquête du
chercheur ce pourquoi, il nous serait pratiquement difficile de pouvoir
travailler avec tous les travailleurs de KICC, car leur nombre
s'élève à 466travailleurs.
Tableau n°4 : Population
d'étude par catégorie professionnelle
Catégorie professionnelle
Effectifs
|
Cadres
20
Agents de maitrises44
Agents d'exécutions393
Expatriés
9
|
Total
466
|
Source : Ressources humaines, Kinsenda copper
company(KICC)
En nous référant au tableau ci-dessus, nous
constatons que notre population est repartie en 4 catégories dont 20
cadres, 44 agents de maitrises, 393 agents d'exécution et 9
expatriés
2.10.2DESCRIPTION DE L'ECHANTILLON
H. Pierron (1990), l'échantillon est un ensemble fini
d'éléments considérés comme extrait d'une
population selon la loi de possibilité déterminée.
L'échantillon c'est un segment ou un sous ensemble représentatif
de la population étudiée.
Dans le cadre de notre étude, l'échantillon
est un petit nombre d'individus, des groupes ou des catégories sociales
appartenant à la population d'enquête est choisie de telle
manière que l'on puisse valablement affirmer les caractères
observés si cet échantillon est égal. Pour mener à
bien notre recherche et aboutir à des résultats fiables, nous
avons choisis le type d'échantillon stratifié
pondéré ou proportionnel. Un échantillon est dit
stratifié lorsqu'il consiste d'abord de diviser la population en
sous-groupes ou strates et choisir en suite l'échantillon au sein de
chacun deux.
Signalons que nous avons préféré
travailler avec 40 travailleurs sur l'ensemble de la population
cibleréparti en deux départements (départements de
maintenance et de mine). Voici comment nous avons obtenu notre
échantillon de recherche à travers un échantillon
stratifié pondérée ou proportionnel.
Nous avons appliqué l'expression statistique
suivante : ni/N qui nous donne le tableau
ci-dessous
Tableau n°5 : Echantillon de recherche
par département
Départements
FréquencesStratificationEchantillon
|
Maintenance 32 x 0,44444
14
Mine 58 x 0,44444 26
|
TOTAL40
|
ni= 40/90 = 0,44444
· ni : effectif de l'échantillon
· N : effectif de la population cible
Commentaire :Le tableau ci-dessus montre
clairement que notre échantillon est constitué de 40travailleurs
dont, 14 au département de maintenance et 26au département de
mine.
Notre échantillon composé de 40 travailleurs
repartir dans différent tableau ci-dessous :
Tableau n°6 : répartition selon le
sexe
Sexe
Effectifs
|
Masculin
40
Féminin
0
|
Total
40
|
Le tableau ci-dessus indique 40 travailleurs tiré de
l'échantillon est composé toujours des sexes masculin
c'est-à-dire pas des femmes travaillant dans la mine
Age
Effectifs
|
20-34 2
35-49 16
50-54 22
|
Total
40
|
Tableau n°7 : répartition selon
l'âge
Ce tableau montre que sur 40 travailleurs, 2 situent entre
20-34 ans, suivi de 16 entre 35-49 ans et enfin 22 se situent entre 50-54 ans.
Tableau n°8 : répartition selon les
catégories
catégorie
Effectifs
|
Licenciés 4
Gradués 8
Brevetés 28
|
Total
40
|
Le tableau ci-dessus indique 4 travailleurs tiré de
l'échantillon est composé de licenciés, 8 sont de
gradués et 28 sont de brevetés.
Tableau n°9 : répartition selon le
nombre d'année
Année
Effectifs
|
1-5 2
6-10 3
11-15
8
16-20 14
20-25 13
|
Total
40
|
Sur cette répartition nous trouvons 2 travailleurs se
situent entre 1-5 ans, 3 entre 6-10 ans, 8 entre 11-15 ans, 14 entre 16-20 ans
et 13 se situent entre 20-25 ans.
2.11METHODES ET TECHNIQUES
2.11.1 Méthode
R. Doron et Porrot (1986), définissent la
méthode comme l'ensemble de règles adoptées durant le
déroulement d'une recherche scientifique.
P.Guillon cité par J.Kambulu (2015), a écrit
que la méthode désigne :
ü Une marche de l'esprit pour parvenir à la
connaissance ou au résultat ;
ü Un ensemble de procédés, de moyens, de
techniques pour aboutir à un résultat.
Lalande cité par J. Kambulu (2015), définit la
méthode comme un programme réglant d'avance une suite
d'opération à accomplir et signalant certains
événements à éviter en vue d'atteindre un
résultat déterminé, l'idée de méthode est
donc d'une direction définissable et régulièrement suivie
dans une opération de l'esprit.
Quant à nous, la méthode est une
démarche à suivre pour arriver à connaitre et à
démontrer la vérité que l'on recherche.
Pour ce travail, nous avons fait recours à deux
méthode, il s'agit de :
v La méthode d'analyse des emplois et la méthode
descriptive
a. Méthode d'analyse des emplois
Cette méthode nous a permis de décrire les
tâches que les travailleurs doivent remplirent dans leur poste de travail
pour éviter de travailler dans des positions qui ne sont pas fiable.
a.1 méthode analytique
C'est une méthode d'analyse réelle des emplois,
elle consiste à appréhender les emplois en leur différents
éléments caractéristiques, les tâches ou les
activités, les responsabilités, les conditions d'exercice ainsi
que les exigences requises. En d'autres termes, cette méthode nous a
permis d'identifier les caractéristiques des emplois centrées
à la fois sur leurs contenus et sur les comportements de leurs
titulaires.
b. Méthode
descriptive
Jean-Louis Del Bayle cité par J.Kambulu(2012) il dit la
méthode descriptive consiste à désigner les
caractéristique d'un phénomène a l'occurrence la situation
ou comportement à le comparer pour désigner les ressemblances et
les dissemblances établir les connexions en vue de décrire les
phénomènes étudier psychologiquement et socialement.
Elle se distingue de la méthode d'analyse, en ce qui
est des études descriptives qui ont pour objectif principal de
décrire, et désigner les modalités de l'objet ou
phénomène. Cette dernière nous a aidés à
identifier quelque élément qui constitue les conditions de
travail. A titre d'exemple : la fatigue, la douleur, la chaleur, le
stress, etc...
2.11.2 Techniques
Par technique, nous devons entendre un instrument, un moyen ou
un outil permettant de récolter ou de produire les données dont
le chercheur a besoin. Pour collecter les données, nous allons recourir
aux techniques suivantes : l'observation, le questionnaire et
l'entretien.
a. L'observation
L'observation selon Daniel Widlocree et All (2001), disent que
c'est un outil d'investigation scientifique consistant en enregistrer par les
sens (la vue, l'odorat, le toucher, le goût et l'ouïe)
systématiquement les caractéristiques et les transformations de
l'objet étudié.Cette technique consiste à observer
l'exécution du travail et noter ce qui se passe sur le lieu du
travail.
Il existe plusieurs sortes d'observation notamment :
Ø L'observation simple : celle qui est
appliquée seule, sans la présence d'une autre méthode, ni
d'un autre instrument.
Ø L'observation directe : elle est visuelle,
parfois auditive sans faire pratiquement appel à d'autres
modalités sensorielles et sans recourir à un instrument
quelconque.
Ø L'observation armée : elle fait appel aux
instruments d'enregistrement tels que le magnétophone et la camera
Ø L'observation limitée : elle une
série d'observation espacée dans le temps, par exemple : 5
min pour 3 heures
Ø L'observation continue : c'est une observation
à longue durée, elle peut porter sur les habitudes d'un
individu
Ø L'observation participante : aussi
qualifiée observation par participation active, elle tient au fait que
le chercheur s'introduit dans le milieu du sujet à observer où il
va recueillir périodiquement des éléments d'information
dont il a besoin.
Pour nous l'observation directe et participante ont
été des instruments permettant à mieux constater ou
observer les conditions dans lesquelles les travailleurs effectuent leurs
travaux.
b. Le questionnaire
Le questionnaire est une liste standardisée des items
que l'on applique à un groupe de sujets dans un domaine bien
déterminé. Le questionnaire nous a permis de collecter les
données à partir des questions.Cette technique consiste à
faire remplir par le salarié un questionnaire portant sur les principaux
aspects du travail (activités, équipement,
responsabilités, etc.) et les conditions dans lesquelles il s'effectue
leur travail (chaleur, température, etc.)
Notre questionnaire renferme un type de questions :
« questions fermées » sont des questions qui
permettent à l'enquêteur d'opérer tout simplement un choix
parmi plusieurs réponses qui sont proposées.Cette technique nous
a permis d'administrer à nos sujets les questions identiques et
recueillir leurs opinions. En effet, nous disons à l'aide de celle-ci
(questionnaire), nous sommes arrivés à trouver les
éléments nécessaires pour notre recherche.
a.1 Quelques étapes qui nous ont permis
d'élaborer notre questionnaire
a. La pré-enquête ;
b. La détermination des thèmes ;
c. Le pré-test ;
d. L'élaboration des items ;
e. La rédaction finale ;
f. L'administration du questionnaire
a. La pré-enquête
Dans cette phase, nous étions en contact avec les
travailleurs qui ont participé à notre recherche pour
découvrir s'ils pouvaient accepter de répondre à nos
items. Nous nous sommes rendu compte qu'ils ont été courtois et
ils ont exprimé leur disponibilité à notre
égard.
b. La détermination des
items
Les items constituent le contenu des questions
c'est-à-dire les axes sur lesquels ont porté les questions
posées aux travailleurs.
c. Le pré-test
C'est une phase qui a consisté à essayer le
questionnaire initial sur un petit groupe des sujets pour savoir s'il
était valide, il s'agissait de la première administration du
questionnaire qui a permis de reformuler et éliminer les questions qui
produisaient des réponses identiques.
d. Elaboration des items
Nous avons élaboré 21 items .
e. La rédaction finale
Les questions retenues ont constitué la version finale
de notre questionnaire.
f. Administration du
questionnaire
Une fois la première forme de questionnaire
arrêté, nous sommes passés au pré-test pour
déterminer la validité des items et leur degré
d'adaptation auprès de certains travailleurs tirés au hasard dans
notre population d'étude.
c. L'entretien
C'est une conversation où deux participants visent un
objectif déterminé que celui d'un simple plaisir de parler. C'est
une technique de causerie orale entres individus en vue d'obtenir ou d'entendre
quelque chose dont on veut connaître.
Elle consiste à recueillir les informations pertinentes
sur l'emploi en interrogeant chacun des titulaires de l'emploi ou plusieurs
titulaires du même emploi ou le supérieur immédiat. Cet
entretien nous a permis d'entrer en contact avec nos sujets enfin de
s'imprégner de la réalité des positions auxquelles ils
sont exposés.
2.12 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
Le dépouillement des données, c'est
réalisé par la technique d'analyse de contenu. Elle a
consisté d'analyser le contenu et déterminer les
catégories de réponses, puis les classer et déterminer
leur fréquences, celle-ci ont été convertir et
vérifiées par les tests statistique de chi-carré.
Ainsi le traitement de données s'est effectué
par la méthode quantitative qui consistait à faire recours au
test statistique d'où nous avons opté le test de khi-carré
qui s'applique à la comparaison des fréquences.
2.13 DIFFICULTES
RENCONTREES
Il n'y a jamais eu de recherche sans difficulté. Cette
recherche n'était pas chose aisée dans le sens où les
transports nous coûté un peu chers pour se
déplacévers le lieu du travail, mais nous avons fait de notre
mieux pour y arrivée et avoir des informations fiable.
TROISIEME CHAPITRE
LES RESULTATS DE LA
RECHERCHE
La finalité d'un travail scientifique est d'apporter
une solution à un problème par la vérification des
hypothèses en employant les méthodes appropriées.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter les
résultats obtenus dans les diffèrent tableaux puis les analyser
et enfin les interpréter. Ainsi chaque tableau sera
précédé d'une question, les réactions des
travailleurs face à cette question y seront notées. Pour analyser
nos données, nous avons opté le chi-carrédont la formule
est la suivante :
X²=
3.1 PRESENTATION DES
RESULTATS
Nous représentons les données dans
différents tableaux suivis des explications, les thèmes qui
regroupent les questions retenues.
Questions n°1 : Dans quelle position
effectuez-vous votre travail ?
Tableau n°7 : Position sur le poste du
travail
Opinions Fréquences
|
Assise 4
Debout 20
Assis-debout 12
Accroupie 4
|
Total 40
|
Ce tableau montre que 4 sujets sur 40 travailleurs effectuent
leur travail en position Assise, 20 sujets sur 40 en position debout, 12 sujets
sur 40 en position Assis-debout et 4 sujets sur 40 position accroupie.En
appliquant la formule du chi-carré, la valeur observe est de 17.6 qui
est supérieure la valeur de la table qui est de 7.81 avec comme
degré de liberté (dl)=4-1= 3, au seuil de signification
sévère de .05. Donc nous rejetons l'hypothèse
c'est-à-dire il y a de différence significatif entre les opinions
des sujets.
Nous constatons dans ce tableau, que plusieurs travailleurs
travaillant dans la mine souterraine effectuent leurs travaux dans de position
debout.
Questions n°2 : La position
à laquelle vous travaillez provoque :
Tableau n°8 : conséquence sur la
position
Opinions Fréquences
|
La fatigue exagérée
26
Des douleurs musculaires 10
L'épuisement 4
|
Total 40
|
Ce tableau montre que 26travailleurs effectuent leurs travaux
dans des positions qui provoquent de la fatigue exagéré, 10
travailleurs leurs positions provoquent des douleurs musculaires et 4 leur
position provoque l'épuisement.Laformule de chi-carré, ayant
comme degré de liberté (dl)=3-1= 2, vu que X²cal= 19.409 est
supérieur à la valeur de la table 5.99 donc nous rejetons
l'hypothèse(H1) c'est-à-dire il existe de différence
significative entre les opinions des sujets.
Nous constatons dans ce tableau, que plusieurs travailleurs
travaillant dans la mine souterraine dans la position dans laquelle ils
travaillent provoquent la fatigue exagérée.
Questions n°3 : L'espace dans
lequel vous travaillez, vous permet de bien effectuez votre travail ?
Tableau n°9 : l'espace du travail
Opinions Fréquences
|
accord total24
accord 5
indécision 6
désaccord 3
désaccord total 2
|
Total 40
|
Il convient dans ce tableau que 24 sont en accord total pour
l'espace de travail, 5 sont en d'accord, 6 sont indécis, 3 sont en
désaccord et 2 sont en désaccord total. En appliquant la formule
du chi-carré, la valeur observée du test est de 41.125, qui est
supérieur à la valeur critique qui est de 9.49 avec comme
degré de liberté (dl)=5- 1=4, au seuil de signification
sévère de .05. Donc nous rejetons l'hypothèse(Ho)
c'est-à-dire il existe de différence significative.
Questions n°4 : Quand vous travaillez sous
la chaleur que sentez-vous ?
Tableau n°10 : conditions
thermique
Opinions Fréquences
|
Fatigue 15
Sommeil 2
Epuisement 15
Faiblesse 6
Maux de tête 2
|
Total 40
|
Il ressort de ce tableau que la plupart des travailleurs de
KICC, soit 15 sentent la fatigue et l'épuisement quant-ils travaillent
sous la chaleur, 15 sentent la faiblesse quant-ils travaillent également
sous la chaleur et 8 sentent le sommeil et le maux de tête.En observant
la valeur obtenu dans le tableau qui est X²cal= 21.75 qui est
supérieure à la valeur de la table qui est de 9.49 avec comme dl=
5-1=4, nous rejetons l'hypothèse c'est-à-dire il n'y a pas une
différence significative.
Questions n°5 : Etes-vous satisfait de
l'heure qui est programmé pour effectuer votre travail, et de bien le
terminé?
Tableau n°11 : conditions d'horaire
Opinions Fréquences
|
satisfaction total 8 satisfaction
20
indécision 6
insatisfaction 4
insatisfaction total 2
|
Total 40
|
Il convient dans ce tableau 20 travailleurs sont satisfait de
l'heure est qui fixé et termine bien leur travaux, 8 sont satisfait
totalement, 6 sont indécis de l'heure fixé et 10 autres sont
insatisfait et 2 sont insatisfait totalement.En observant la valeur du test
chi-carré qui est de 25 supérieure à la valeur dela table
qui est de 9.49 avec comme dl=5-1=4 ; donc nous rejetons
l'hypothèse.
Questions n°6 : Quelle position
préférez-vous quand vous travail ?
Tableau n°12 : Position sur le poste du travail
Opinions Fréquences
|
Assise 25
Debout 5
Assis-debout 9
Accroupie 1
|
Total 40
|
Ce tableau montre que 25 travailleurs
préfèrent travailler dans des positions assise, 9
préfèrent la position assis-debout, 5 préfèrent la
position debout et 1 en position accroupie. En appliquant la formule du
chi-carré, la valeur observe est de 33,6 qui est supérieure la
valeur de la table qui est de 7.81 avec comme degré de liberté
(dl)=4-1=3, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
rejetons l'hypothèse c'est-à-dire il existe de différence
entre les opinions des travailleurs.
Nous constatons dans ce tableau, que plusieurs travailleurs
travaillant dans la mine souterraine préfèrent la position
assise.
Questions n°7 : Dans la mine ou vous
travaillez est-ce que l'air :
Tableau n°13 : conditions physique
Opinions Fréquences
|
Très permanant 7
Permanant 23
assez permanant 6
absent 1
|
Total 40
|
Il convient dans ce tableau que 23 travailleurs disent l'air
est permanant dans la mine, 7 disent encore que l'air est très permanant
dans la mine, 6 disent assez permanant et 1 autres disent que l'air et
absent.La formule du chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=4-1=3, vu que X²cal=27,5 est supérieure
à la valeur de la table qui est de 7.81 donc nous rejetons
l'hypothèse(H1) c'est-à-dire il existe de différence
significative entre les opinions des travailleurs.
La majorité des travailleurs accepte que l'air est
permanente.
Questions n°8 : Que utilisez-vous comme
éclairage lorsque vous descendez dans la mine ?
Tableau n°14 : Milieu du
travail
Opinions Fréquences
|
Eclairage naturel 12
Eclairage artificiel (torche) 28
|
Total 40
|
Ce tableau illustre que 28 travailleurs utilisent comme
éclairage artificiel pour descendre dans la mine et 12 utilisent
l'éclairage naturel.En appliquant la formule du chi-carré, la
valeur observée du test est de 6.4, qui est supérieure à
la valeur critique qui est de 3.84 avec comme degré de liberté
(dl)=2-1=1, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
rejetons l'hypothèse(Ho) c'est-à-dire pas de différence
significative des opinions des travailleurs.
Questions n° 9 : L'endroit où
vous travaillez, vous exposent à de température qui
est :
Tableau n°15 : Condition thermique
Opinions Fréquences
|
Chaude 28
Froide 12
|
Total 40
|
Nous constatons que 28travailleurs affirment que l'endroit
où ils travailleurs les exposent a de température qui est chaude
et 12 nient cette affirmation.En observant la valeur obtenu dans le tableau
qui est X²cal= 6.4 qui est supérieure à la valeur de la
table qui est de 3.84, nous rejetons l'hypothèse c'est-à-dire il
n'y a pas une différence significative entre les opinions des
travailleurs
Questions n°10 : L'équipement
dont vous portez quand vous travaillez provoquent la chaleur ?
Tableau n°16 : l'équipement du travail
Opinions Fréquences
|
accord total 5
accord 25
indécision 7
désaccord 2
désaccord total 1
|
Total 40
|
Nous remarquons ici que 25travailleurs sont d'accord pour le
tenu qui provoque la chaleur, 7 sont indécis, 5 sont en accord total, 2
sont en désaccord et 1est en désaccord total. En observant la
valeur du test chi-carré qui est de 48 supérieure à la
valeur dela table qui est de 9.49 avec dl=5-1=4 ; donc nous rejetons
l'hypothèse selon laquelle, il n'existe pas de différence
significative.
Beaucoup des travailleurs sont d'accord que le tenu provoque la
chaleur lors de l'exécution du travail.
Questions n°11 : L'endroit où
vous travaillez vous exposent aux :
Tableau n°17 : l'espace du travail
Opinions Fréquences
|
Maladies à longue 14
accidents 12
Douleurs musculaire 14
|
Total 40
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que 28 travailleurs
disent que l'endroit les exposent à des maladies a longue et de douleurs
musculaire et 12 autres l'endroit les exposent à des accidents. En
appliquant la formule du chi-carré, la valeur observe est de 0.2001 qui
est inferieure la valeur de la table qui est de 5.99avec comme degré de
liberté (dl)=3-1=2, au seuil de signification sévère de
.05. Nous acceptons l'hypothèse nulle, donc il n'existe pas de
différence significative entre les opinions des travailleurs.
Ici la majorité des travailleurs sont exposée
à des maladies professionnelles et aux douleurs musculaires.
Questions n°12 : Quel moyen de
communication utilisez-vous si vous êtes dans la mine :
Tableau n°18 :communication dans la mine
Opinions Fréquences
|
geste de torche 28
voix 7
clackson 5
|
Total 40
|
Ce tableau montre que la majorité des travailleurs soit
28 utilisent le geste de torche pour communiqué avec les autres et 7
utilisent des voix et 5 le clackson de machine.La formule de chi-carré,
ayant comme degré de liberté (dl)=3-1=2, vu que X²cal=
24.3561 est supérieure à la valeur de la table qui est de 5.99,
donc nous rejetons l'hypothèse(H1).
Plusieurs travailleurs utilisent les torches pour bien se
donnée les signale et bien communiquer.
Questions n°13 : La vapeur qui
sorte de la mine a de conséquence sur votre santé ?
Tableau n°19 :conséquence sur la santé
des travailleurs
Opinions Fréquences
|
Respiration exagérée 10
Fatigue 18
épuisement 12
|
Total 40
|
Ce tableau illustre que plusieurs travailleurs soit 18, la
vapeur a des conséquences et entraine la fatigue chaque jours, 12
l'épuisement et 10 la respiration exagérée.En appliquant
la formule du chi-carré, la valeur observée du test est de
2.6007, qui est inférieure à la valeur critique qui est de 5.99
avec comme degré de liberté (dl)=3-1=2, au seuil de signification
sévère de .05. Donc nous acceptons l'hypothèse(Ho).
Questions n°14 : Que
sentez-vous surtout si vous êtes fatigué quand vous
travaillez ?
Tableau n°20 :conséquences de la
fatigue
Opinions Fréquences
|
Dégoût du travail 23
Le sommeil 10
épuisement 7
|
Total 40
|
Ce tableau affirme que 23 sujets sur 40 travailleurs sentent
le dégoût de travailleurs quand ils ont fatigué ; 7
sujets sur 40 sentent l'épuisement et 10 sujets sur 40 sentent le
sommeil. Nous dirons ici que plusieurs travailleurs ont le dégoût
du travail lorsqu'ils ont fatigué.En observant la valeur obtenu dans le
tableau qui est X²cal= 10.8527 qui est supérieure à la
valeur de la table qui est de 5.99 avec comme dl=3-1=2, nous disons que
l'hypothèse et rejeté c'est-à-dire il n'y a pas une
différence significative entre les opinions des travailleurs.
Questions n°15: Votre travail est source de
stress ?
Tableau n°21 : stress au travail
Opinions Fréquences
|
accord total 5
accord 3
indécision 28
désaccord 2
désaccord total 2
|
Total 40
|
Nous remarquons ici que 28 sujets sur 40 sont indécis
au stress, 3 sujets sur 40 sont en accord pour le stress, 5 sujets sur 40
sont en accord total et 4 sujets sur40 sont en désaccord et en
désaccord total pour le stress.En observant la valeur du test
chi-carré qui est de 63.25 supérieure à la valeur dela
table qui est de 4.49 avec comme dl= 5-1=4 ; donc nous rejetons
l'hypothèse.
La majorité des travailleurs doute pour le stress dans
leur travail c'est-à-dire la majorité ne sont pas stresser.
Questions n°16 : Etes-vous
satisfait de votre salaire ?
Tableau n°22 : conditions de
rémunération
Opinions Fréquences
|
satisfaction total 5
satisfaction 21
indécision 7
insatisfaction 5
insatisfaction total 2
|
Total 40
|
Il convient dans ce tableau que par rapport à la
rémunération de salariés, nous constatons que 21 sujets
sur 40 travailleurs sont satisfait de leurs salaire, 7 sujets sur 40 sont
indécis à leur salaire, 5 sujets sur 40 sont satisfait
totalement aussi l'insatisfait et 2 sujets sur 40 sont dans l'insatisfaction
total de leur salaire. Ici la majorité des travailleurs sont satisfait
de leur salaire de chaque fin du mois.En appliquant la formule du
chi-carré, la valeur observe est de 28 qui est supérieure la
valeur de la table qui est de 9.49 avec comme degré de liberté
(dl)=5-1=4, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
rejetons l'hypothèse c'est-à-dire pas de différence
significative.
Questions n°17 :Comment travaillez-vous par
semaine ?
Tableau n°23 : le travail en équipe
Opinions Fréquences
|
2 ou 3 jours la journée 17
2 ou 3 jours la nuit 13
une semaine la journée 5
une semaine la nuit 5
|
Total 40
|
Nous remarquons dans ce tableau que 17 sujets sur 40
travailleurs travaillez 2 ou 3 jours la journée et, 13 sujets sur 40
travaillent 2 ou 3 jours la nuit et 10 sujets sur 40 travaillent une semaine la
journée et une semaine la nuit du fait qu'ils ont loin de la famille.
Plusieurs travailleur travail 2 ou 3 jours la journée chaque fois.La
formule du chi-carré, ayant comme degré de liberté
(dl)=4-1=3, vu que X²cal=10.8 est supérieure à la valeur de
la table qui est de 7.81 donc nous rejetons l'hypothèse(H1).
Questions n°18 : Aimeriez-vous travailler
pendant :
Tableau n°24 : le travail en équipe
Opinions Fréquences
|
la journée 28
la nuit 8
la journée et la nuit 4
|
Total 40
|
Il convient de signaler dans ce tableau que par rapport au
travail en équipe, nous constatons que 28 sujet sur 40 aiment
travailleur pendant la journée, 8 sujets sur 40 aiment travailler la
nuit et 4 sujets sur 40 combinée tout le deux c'est-à-dire la
journée et la nuit.La valeur observée du test carré est de
24.8062, qui est supérieure à la valeur critique qui est de 5.99
avec comme degré de liberté (dl)=3-1=2, au seuil de signification
sévère de .05. Donc nous rejetons l'hypothèse(Ho).
Nous remarquons ici que la majorité des travailleurs
aimerait travailler pendant la journée pour bien ce reposé la
nuit.
Questions n°19. Comment travaillez-vous ?
à :
Tableau n°25 : le travail en
équipe
Opinions Fréquences
|
2 postes 8
3 postes 32
|
Total 40
|
Nous remarquons dans ce tableau que 32 sujets sur 40
travailleurs travail à 3 postes dans la mine et 8 sujets sur 40
travaillent à 2 postes.En observant la valeur obtenu dans le tableau
qui est X²cal= 14.4 qui est supérieure à la valeur de la
table qui est de 3.84 avec comme dl=2-1= 1, nous disons que l'hypothèse
et rejeté c'est-à-dire il n'y a pas une différence
significative entre les opinions.
Ici beaucoup des travailleurs travail seulement à 3
postes.
Questions n°20 : Le travail que vous effectuez
provoque les bruits ?
Tableau n°26 : condition
sonore
Opinions Fréquences
|
accord total 7
accord 21
indécision 9
désaccord 2
désaccord total 1
|
Total 40
|
Nous remarquons ici que 21 sujets sur 40 des travailleurs sont
en accord que leur travail provoque le bruit, 9 sujets sur 40 sont
indécis, 7 sujets sur 40 sont en accord total, 2 sujets sur 40 sont en
désaccord et 1 sujet sur 40 sont en désaccord total.En observant
la valeur du test chi-carré qui est de 32 supérieure à la
valeur dela table qui est de 9.49 avec comme dl=5-1=4 ; donc nous rejetons
l'hypothèse.
Nous constatons dans ce tableau que plusieurs travailleurs le
travail qu'ils effectuent provoquent des bruits.
Questions n°21 : les outils que vous utilisez
provoquent de vibration ?
Tableau n°26 : condition
physique
Opinions Fréquences
|
accord total 18
accord 10
indécision 5
désaccord 5
désaccord total 2
|
Total 40
|
Nous remarquons ici que 18 sujets sur 40 sont en accord total
pour des outils qui provoquent de vibration, 10 sujets sur 40 sont en accord,
10 sujets sur 40 sont indécis aussi en désaccord et 2 sujets sur
40 en désaccord total. En observant la valeur du test chi-carré
qui est de 19.75 supérieurs à la valeur dela table qui est de
9.49 avec dl=5-1=4; donc nous rejetons l'hypothèse selon laquelle il
n'existe pas de différence significative entre les opinions.
Dans ce tableau on nous comment beaucoup des travailleurs
utilisent de machine qui provoque de vibration.
3.2 INTERPRETATION DES
RESULTATS
Généralement après avoir
présenté et analysé les données d'une recherche, il
est demandé au chercheur de leur attribuer un sens significatif
c'est-à-dire que le chercheur doit donner une signification ou une
explication aux résultats trouvés dans ses investigation, c'est
pourquoi cette étapes est
appelée « interprétation des
résultats ».
Nous soutenons que les travailleurs de la mine de KICC sont
exposés entre autre : aux conditions physiques qui sont lié
à la posture de travail tel que la position debout, à la
température qui est chaude, aux bruits qui sont intense.
L'aération est permanente.Les positions auxquelles ces travailleurs
exerce le travail c'est-à-dire la position débout entraîne
beaucoup plus de déformations aux genoux, il y a la flexion du tronc sur
les membres inférieurs, aussi s'entraîne les troubles
musculo-squelettique (TMS).
Beaucoup des travailleurs aiment travailler pendant la
journée pour bien dormir la nuit chez eux à la maison et les
autres aiment travailler la nuit parce que pendant la journée ils
exercent d'autres métiers (cultiver, etc). D'autres travailleurs
préfèrent travaillez à 3 postes pour bien se reposé
et faire aussi d'autres activités c'est-à-dire ils entrent de 5h
à 13h, les autres entrent de 13h à 21h et enfin les autres de 21h
à 4h du matin.
Quant aux conditions de travail, nous constatons que celle-ci
a de l'impact négatif sur la santé puisqu'un grand nombre des
travailleurs sont soumis à un travail surchargé, bien sûr
leur tâche sont bien reparties d'un poste à un autre, donc les
conditions ne sont pas du tout bonne. Pour preuve vous allez trouver de
personnes allez chaque jours à l'hôpital pour des soins
médicaux et autres font de demandent pour s'absenté au
travail.
KICC octroie à son personnel certains avantages sociaux
un peu complets c'est-à-dire qui parviennent à satisfaire les
travailleurs notamment : les salaires, le transport, les soins
médicaux, la farine chaque fin du mois, etc...
De ce qui précède, nous disons que les
conditions de travail doit être amélioré pour que les
travailleurs arrivent à bien travailler dans des positions fiables et
travailler dans le confort fiable sur le lieu du travail. Cette mauvaise
condition de travail qui est physique occasionne beaucoup de mauxà
savoir : la fatigue, des douleurs musculaires, des maladies, parfois de
stress.Les installations de la mine sont bonnes, mais il faut bien
aménager les outils de travail c'est-à-dire aménagé
les machines qui transportent les travailleur pour le faire descendre dans la
mine parce qu'elle constitue beaucoup de danger surtout lorsque le câble
qui tire la machine (un petit wagon qui marche sur le rail) se coupé.Il
faut aussi mettre beaucoup d'éclairage artificiel, utiliser un bon moyen
de communication, utiliser beaucoup de ventilation pour permettre que l'air
soit permanant dans la mine, diminuer l'intensité de bruit de machines,
etc. Travailler dans de mauvaise condition de travail nécessite une
intervention ergonomique de conception, pour bien aménager le poste de
travail, bien organiser le temps de travail, prévenir le maladies
professionnelle et les accidents de travail. Ce pour pourquoi face à
toutes ces vérifications nous confirmons noshypothèses en disant
que plusieurs travailleurs sont exposé aux postures du travail dont
leur position sont douloureux et fatigante en exerçant le travail en
position debout selon leurs tâche et à de température
exagérée lorsqu'ils se trouvent au fin fond de la mine.
CONCLUSION GENERALE
Nous sommes arrivés au terme de notre recherche dont
l'intitulé est « l'intervention ergonomique pour
l'amélioration de condition de travail dans la mine de Kinsenda Copper
Company » KICC S.A en sigle
Nous nous sommes partis du constat selon lequel : les
travailleurs se plaignaient des douleurs et fatigues quand ils sortaient du
travail, ainsi que de la chaleur dans le lieu du travail ; et ils disaient
que ces douleurs et fatigue ainsi que la chaleur ont des risque sur leur
santé a la longue, comme par exemple : le maux de tête,
palpitation, vomissement, nausée, difficulté de respiration,
trouble de vue ; la déshydratation qui se manifeste par la
sécheresse de la peau et de sensation de fatigue. Et à la longue
ces risques amènent quelques travailleurs à des maladies.
Notre problème était de savoir : Quelles
sont les conditions auxquels les travailleurs de KICC travaillant dans la mine
sont exposés?EtQuelle intervention ergonomique faut-il utiliser pour
intervenir à l'amélioration de leurs conditions de
travail ?
Nos hypothèses étaient formulées en ces
termes : Les travailleurs de KICC travaillant dans la mine,travaillent
dans des mauvaises conditions de travail ils sont exposée aux postures
de travail dont les positions seraient les positions débout qui
provoquerait des douleurs, des fatigues et a de conditions thermiques telles
que la chaleur qui serait provoquait par la température
élevé dans la mine ; l'intervention ergonomique utiliser
serait la conception d'un système intégrant les facteurs humain.
Ces conditions amènes les travailleurs à avoir de maladie.
En entreprenant cette étude, nos objectifs
étaient de :
· Déceler les conditions de travail pour la
santé et la performance des travailleurs ;
· Déterminer l'intervention ergonomique enfin
d'améliorer la qualité de vie au travail.
Pour réaliser notre recherche nous avons fait recours
à deux méthodes et trois techniques à savoir : la
méthode d'analyse des emplois et la méthode descriptive, comme
techniques nous avons utilisé : l'observation, le
questionnaire et l'entretien
Notre population d'étude était constituée
de 466 travailleurs dont nous avons tiré un échantillon des 40
travailleurs au moment de l'étude.
Le traitement des données était fait par le test
statistique de chi-carré qui consisté de faire la comparaison des
fréquences.
En analysant les résultats nous sommesaboutis aux
constats suivant :
Ø La majorité de travailleurs se disent
travailler debout selon leur tâche ce qui provoque des douleurs et des
fatigues ;
Ø Aussi la majorité de travailleurs aiment
travailler dans de position assise qui leur permettront de bien
travailler ;
Ø La température et élevé qui ne
leur permettent pas de bien travailler surtout s'ils se trouvent au fin fond de
la mine pour forer le minerai ;
Ø Plusieurs travailleurs se fatiguent trop s'il y a la
vapeur produite dans la mine
L'intervention ergonomique ne sera pas de faire la correction
des postes de travail mais de faire une intervention de conception pour
aménager les postes de travail, organiser le temps de travail,
etc...Ainsi, nos hypothèses sont confirmées.
Nous suggérons que les
responsables de cette entreprise puissent bien aménager les postes de
travail pour permettre aux travailleurs travaillant debout tout le temps de
changé aussi des positions ; aussi réduire le temps de
travail ou encore multiplier les postes c'est-à-dire au lié de
travailler à 3 postes ils peuvent aller jusqu'à 5 postes pour
éviter que plusieurs travailleurs tombent malade à cause de
mauvaise posture du travail.
Nous n'avons pas nullement pas la prétention d'avoir
tout épuisé dans ce domaine, nous demandons aux autres chercheurs
de nous compléter en étudiants à leur tour des questions
comme :
v Posture forcée comme facteurs ergonomique dans les
entreprises privées ;
v Conditions matérielle des travailleurs dans les
entreprises industrielles de la ville
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
Daniellou.F (1988), Ergonomie et démarche de
conception dans les industries de processus continus, Quelques
étapes clés, le travail humain, tome 51, n°2
Echelard, R. (1968),La sécurité au
travail,Dunod, Paris.
Edholm, O.G (1966),La science du travail
l'ergonomie,Hachette, Paris.
Falzon, P et Teiger,C (1995), « construire
l'activité » in performances humains et techniques,
N° Hors série
Grosjean.V (2005), Le bien-être au travail : un
objectif pour la prévention ?Hygiène et
sécurité au travail, ND2223, INRS
Montmollin.M (1967) Les systèmes
Homme-Machine ; éd. l'harmattan ; Paris : PUF
Perreti, J.M (2012-2013),Gestion des ressources
humaines, 18ème éd, Paris.
Pierre Conso et Farouk , H. (1969),Entreprise en 20
leçon, 4ème éd, Paris.
Regnier, J. (1980),L'amélioration des conditions du
travail dans l'industrie, collection de psychologie, Masson, Paris.
Wisner.A (1962-1995), Réflexion sur l'ergonomie,
Toulouse : Octarès éditions.
Wisner.A (1995),Le diagnostic en ergonomie ou le choix des
modèles opérants, Toulouse : octarès
éditions.
Yves, C (1995), le travail sans l'homme, Paris, la
découverte, Ed
II. REVUES
Brangier .E et Bastien.E (2006), L'analyse de
l'activité est-elle suffisante et/ou pertinence pour innover dans le
domaine des nouvelles technologies ? Toulouse : Octarès,
collection « Entreprise, travail, emploi »
Brangier.E et Bastien.E (2010),Manifeste pour l'ergonomie
prospective anticiper de futures activités humaines en vue de concevoir
de nouveaux artéfacts, Luxembourg, Paris
Coutarel.F et Petit.J (2009), Le réseau social dans
l'intervention ergonomique : enjeux pour la conception
organisationnelle, PUF, Paris
Petit .J (2011), Intervention ergonomique sur les risques
psychosociaux dans les organisations, PUF, Vol 74, Paris
III. DICTIONNAIRES
Petit Larousse de la langue française (2010)
Petit Larousse illustré (2017)
IV. COURS CONSULTER
Kalumba, J. (2017) Organisation des entreprises,
cours inédit, L1 FPSE, UNILU
Kambulu, J. (2015) Méthode de recherche en
psychologie, cours inédit, G2 FPSE, UNILU
Kambulu, J. (2017) Séminaire de recherche
scientifique, cours inédit, L1 FPSE, UNILU
Lubamba, A. (2015) Statistique inductive, cours
inédit, G2 FPSE, UNILU
Tshilonda.K. (2017) Ergonomie, Analyse de l'emploi et
classification professionnelle, cours inédit, L1 FPSE, UNILU
Tshimanga, M. (2018) Physiologie du travail et maladies
professionnelles, cours inédit, L2 FPSE, UNILU
V. MEMOIRES CONSULTER
Kabongo.K (2004), Condition de travail des employés
industriels et les maladies professionnelles, Mémoire de licence,
FPSE, UNILU
Kalombo.K.K, (2004), Conditions de travail à la
société nationale de chemin de fer congolais, Mémoire
de licence, FPSE, UNILU
Sadike.E, (2005), Conditions ergonomiques et des exigences
humaines de l'emploi dans la perspective psychologiques à
l'amélioration de la protection, Mémoire de licence, FPSE,
UNILU
ANNEXES
Calculs statistique du chi carré
Ft=
dl= k-1
Ho= hypothèse nulle
H1= hypothèse alternative
dl= degré de liberté
Seuil de signification : .05
Questions n°1 Dans quelle position
effectuez-vous votre travail
Tableau n°7 : position utilisée pour
effectuer le travail
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Assise 410-636
3.6
Debout 20 10 10
100 10
Assis-debout 12 102 4
0.4
Accroupie 4 10 -6
36 3.6
|
TOTAL 40 40
X²cal= 17,6
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observe est de 17.6 qui est supérieure la valeur de la table qui est de
7.81 avec comme degré de liberté (dl)=4-1= 3, au seuil de
signification sévère de .05. Donc nous rejetons
l'hypothèse c'est-à-dire il y a de différence significatif
entre les opinions des sujets.
Question n°2 : La position
à laquelle vous travaillez sa provoque :
Tableau n° 8: conséquence de la santé
au travail
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
La fatigue exagérée 26
13.33 12.67 160.5289 12.0468
Des douleurs musculaires 10 13.33
-3.33 11.0889 0.8319
L'épuisement 4
13.33 -9.33 87.0489 6.5303
|
TOTAL 40 40
X²cal= 19.409
|
En examinant les données contenues dans ce tableau au
moyen de la formule de chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=3-1= 2, vu que X²cal= 19.409 est supérieur
à la valeur de la table 5.99 donc nous rejetons l'hypothèse(H1)
c'est-à-dire il existe de différence significative entre les
opinions des sujets.
Question n°3 :l'espace dans lequel
vous travaillez, vous permet de bien effectuez votre travail?
Tableau n°9 : l'espace du travail
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
accord total 24 8 16
256 32
accord 5 8 -3
9 1.125
indécision 6 8 -2
4 0.5
désaccord 3 8 -5
24 3
désaccord total 2 8 -6
36 4.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 41.125
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observée du test est de 41.125, qui est supérieur à la
valeur critique qui est de 9.49 avec comme degré de liberté
(dl)=5- 1=4, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
rejetons l'hypothèse(Ho) c'est-à-dire il existe de
différence significative.
Question n°4 : Quand vous travaillez sous la
chaleur que sentez-vous ?
Tableau n°10 : conséquences de la chaleur
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Fatigue 15 8 7
49 6.125
Sommeil 2 8 -6
36 4.5
Epuisement 15 8 7
49 6.125
Faiblesse 6 8 -2
4 0.5
Maux de tête 2 8-6
36 4.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 21.75
|
En observant la valeur obtenu dans le tableau qui est
X²cal= 21.75 qui est supérieur à la valeur de la table qui
est de 9.49 avec comme dl= 5-1=4, nous rejetons l'hypothèse
c'est-à-dire il n'y a pas une différence significative.
Question n°5 : Etes-vous satisfait de
l'heure qui est programmé pour effectuer votre travail et de bien le
terminé ?
Tableau n°11 : condition d'horaire
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
satisfaction total 8 8 0
0 0
satisfaction 20 8 12 144
18
indécision 6 8 -2
4 0.5
insatisfaction 4 8 -4
16 2
insatisfaction total 2 8-6 36
4.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 25
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de 25
supérieure à la valeur dela table qui est de 9.49 avec comme
dl=5-1=4 ; donc nous rejetons l'hypothèse.
Questions n°6 : Quelle position
préférez-vous quand vous travail ?
Tableau n°12 : posture de travail
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Assise 25 10 15
225 22.5
Debout 5 10 -5
25 2.5
Assis-debout 9 10 -1
1 0.1
Accroupie 1 10 -9
81 8.1
|
TOTAL 40 40
X²cal= 33.6
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observe est de 33,6 qui est supérieure la valeur de la table qui est de
7.81 avec comme degré de liberté (dl)=4-1=3, au seuil de
signification sévère de .05. Donc nous rejetons
l'hypothèse c'est-à-dire il existe de différence entre les
opinions des travailleurs.
Question n°7 : Dans la mine ou vous
travaillez est-ce que il y a de l'air ?
Tableau n°13 : condition d'aération
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
Très permanant 7 10 -3 9
0.9
Permanant 23 10 13
169 16.9
assez permanant 6 10 -4
16 1.6
absent 1 10 -9
81 8.1
|
TOTAL 40 40
X²cal= 27,5
|
En examinant les données contenues dans ce tableau au
moyen de la formule du chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=4-1=3, vu que X²cal=27,5 est supérieure
à la valeur de la table qui est de 7.81donc nous rejetons
l'hypothèse(H1) c'est-à-dire il existe de différence
significative entre les opinions des travailleurs.
Question n°8 : Que utilisez-vous comme
éclairage lorsque vous descendez dans la mine?
Tableau n°14 : milieu du travail
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Eclairage naturel 12 20
-8 64 3.2
Eclairage artificiel (torche) 28 20 8
64 3.2
|
TOTAL 40 40
X²cal= 6.4
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observée du test est de 6.4, qui est supérieure à la
valeur critique qui est de 3.84 avec comme degré de liberté
(dl)=2-1=1, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
rejetons l'hypothèse(Ho) c'est-à-dire pas de différence
significative des opinions des travailleurs.
Question n°9 : L'endroit où vous
travaillez, vous exposent à de température qui
est :
Tableau n°15 : condition thermique
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Chaude28 20 8 64
3.2
Froide 12 20-8 64
3.2
|
TOTAL 40 40
X²cal= 6.4
|
En observant la valeur obtenu dans le tableau qui est
X²cal= 6.4 qui est supérieure à la valeur de la table qui
est de 3.84, nous rejetons l'hypothèse c'est-à-dire il n'y a pas
une différence significative entre les opinions des travailleurs.
Question n°10 : L'équipement dont
vous portez quand vous travaillez provoquent la chaleur ?
Tableau n°16 : l'équipement du travail
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
accord total 5 8 -3 9 1.125
accord 25 8 17
289 36.125
indécision 7 8 -1
1 0.125
désaccord 2 8 -6
36 4.5
désaccord total 1 8 -7
49 6.125
|
TOTAL 40 40
X²cal= 48
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de 48
supérieure à la valeur dela table qui est de9.49 avec dl=5-1=4;
donc nous rejetons l'hypothèse selon laquelle, il n'existe pas de
différence significative.
Questions n°11 : L'endroit
où vous travaillez vous exposent aux :
Tableau n°17 : exposition des travailleurs
Opinionsfo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Maladies à longue 14 13.33
0.67 0.4489 0.0337
accidents 12 13.33
-1.33 1.7689 0.1327
Douleurs musculaire 14 13.33 0.67
0.4489 0.0337
|
TOTAL 40 40
X²cal= 0.2001
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observe est de 0.2001 qui est inferieurela valeur de la table qui est de
5.99avec comme degré de liberté (dl)=3-1=2, au seuil de
signification sévère de .05. Nousacceptons l'hypothèse
nulle, donc il n'existe pas de différence significative entre les
opinions des travailleurs.
Question n°12 : Quel moyen de
communication utilisez-vous si vous êtes dans la mine :
Tableau n°18 : communication dans la mine
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
geste de torche 28 13.33
14.67 215.2089 16.1447
voix 7 13.33
-6.33 40.0689 3.0059
clackson 5 13.33
-8.33 69.3889 5.2055
|
TOTAL 40 40
X²cal= 24.3561
|
En examinant les données contenues dans ce tableau au
moyen de la formule de chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=3-1=2, vu que X²cal= 24.3561 est supérieure
à la valeur de la table qui est de 5.99, donc nous rejetons
l'hypothèse(H1).
Question n°13 : La vapeur qui sorte
de la mine a des conséquences sur votre santé ?
Tableau n°19 : conséquence sur la
santé des travailleurs
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
Respiration exagérée 10 13.33
-3.33 11.0889 0.8319
Fatigue 18 13.33
4.67 21.8089 1.6361
épuisement 12 13.33
-1.33 1.7689 0.1327
|
TOTAL 40 40
X²cal= 2.6007
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observée du test est de 2.6007, qui est inférieure à la
valeur critique qui est de 5.99 avec comme degré de liberté
(dl)=3-1=2, au seuil de signification sévère de .05. Donc nous
acceptons l'hypothèse(Ho).
Question n°14 : Que sentez-vous surtout si
vous êtes fatigué quand vous travaillez ?
Tableau n°20 : conséquences de la fatigue
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
Dégoût du travail 23 13.33
9.67 93.5089 7.0149
Le sommeil 10 13.33 -3.33
11.0889 0.8319
épuisement 7 13.33
-6.33 40.0689 3.0059
|
TOTAL 40 40
X²cal= 10.8527
|
En observant la valeur obtenu dans le tableau qui est
X²cal= 10.8527 qui est superieure à la valeur de la table qui est
de 5.99 avec comme dl=3-1=2, nous disons que l'hypothèse et
rejeté c'est-à-dire il n'y a pas une différence
significative entre les opinions des travailleurs.
Question n°15 : Votre travail est source de
stress ?
Tableau n°21 : stress au travail
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
accord total 5 8 -3 9
1.125
accord 3 8 -5
25 3.125
indécision 28 8 20
400 50
désaccord 2 8 -6
36 4.5
désaccord total 2 8 -6
36 4.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 63.25
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de
63.25 supérieure à la valeur dela table qui est de4.49 avec comme
dl= 5-1=4; donc nous rejetons l'hypothèse.
Questions n°16 : Etes-vous satisfait de
votre salaire?
Tableau n°22 : condition de
rémunération
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
satisfaction total 5 8
-3 9 1.125
satisfaction 21 8
13 169 21.125
indécision 7 8
-1 1 0.125
insatisfaction 5 8
-3 9 1.125
insatisfaction total 2 8 -6
36 4.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 28
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observe est de 28 qui est supérieure la valeur de la table qui est de
9.49 avec comme degré de liberté (dl)=5-1=4, au seuil de
signification sévère de .05. Donc nous rejetons
l'hypothèse c'est-à-dire pas de différence
significative.
Question n°17 : Comment travaillez-vous par
semaine ?
Tableau n°23 : travail en équipe
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
2 ou 3 jours la journée 17 10
7 49 4.9
2 ou 3 jours la nuit 13 10 3
9 0.9
une semaine la journée 5 10 -5
25 2.5
une semaine la nuit 5 10 -5
25 2.5
|
TOTAL 40 40
X²cal= 10.8
|
En examinant les données contenues dans ce tableau au
moyen de la formule du chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=4-1=3, vu que X²cal=10.8 est supérieure
à la valeur de la table qui est de 7.81 donc nous rejetons
l'hypothèse(H1).
Question n°18 :Aimeriez-vous travaille
pendant : la journée, la nuit, la journée et la
nuit?
Tableau n°24 : travail en équipe
Opinions fo ft (fo-ft)
(fo-ft)² (
|
la journée 28 13.33
14.67 215.2089 16.1447 la nuit 8
13.33 -5.33 28.4089 2.1312
la journée et la nuit 4 13.33
-9.33 87.0489 6.5303
|
TOTAL 40 40
X²cal=24.8062
|
En appliquant la formule de chi-carré, la valeur
observée du test carré est de 24.8062, qui est supérieure
à la valeur critique qui est de 5.99 avec comme degré de
liberté (dl)=3-1=2, au seuil de signification sévère de
.05. Donc nous rejetons l'hypothèse(Ho).
Question n°19 : comment
travaillez-vous ? à 2 postes ou 3 postes
Tableau n°25 : travail en équipe
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
2 postes 8 20 -12 144
7.2
3 postes 32 20
12 144 7.2
|
TOTAL 40 40
X²cal= 14.4
|
En observant la valeur obtenu dans le tableau qui est
X²cal= 14.4 qui est supérieure à la valeur de la table qui
est de 3.84 avec comme dl=2-1= 1, nous disons que l'hypothèse et
rejeté c'est-à-dire il n'y a pas une différence
significative entre les opinions.
Question n°20 : Le travail que vous
effectuez provoque les bruits ?
Tableau n°26 : Condition sonore
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
accord total 7 8-1 1
0.125
accord 21 8 13
169 21.125
indécision 9 81
1 0.125
désaccord 2 8
-6 36 4.5
désaccord total 1 8-7
49 6.125
|
TOTAL 40 40
X²cal=32
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de 32
supérieure à la valeur dela table qui est de9.49avec comme
dl=5-1=4; donc nous rejetons l'hypothèse.
Question n°21 : Les outils que vous utilisez
provoquent de vibration ?
Tableau n°26 : vibration au travail
Opinions fo ft
(fo-ft) (fo-ft)² (
|
accord total 18 8 10
100 12.5
accord 10 8
2 4 0.5
indécision 5 8 -3
9 1.125
désaccord 5 8
-3 9 1.125
désaccord total 2 8 -6
36 4 .5
|
TOTAL 40 40
X²cal=19.75
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de
19.75 supérieurs à la valeur dela table qui est de9.49 avec
dl=5-1=4; donc nous rejetons l'hypothèse selon laquelle il n'existe pas
de différence significative entre les opinions.
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.1 PRESENTATION DU
SUJET
1
0.1.1 CHOIX DU
SUJET
1
0.1.2 INTERET DE LA
RECHERCHES DU SUJET
1
a.
Intérêt personnel
2
b.
Intérêt scientifique
2
c.
Intérêt social
2
0.2
PROBLEMATIQUE
2
0.2.1 HYPOTHESE DE
LA RECHERCHE
4
0.3 OBJECTIFS DE LA
RECHERCHE
4
0.4 DELIMITATION DU
TRAVAIL
5
0.5 IMPORTANCE DE
LA RECHERCHE
5
0.6 ETAT DE LA
QUESTION
5
0.7 SUBDIVISION DU
TRAVAIL
7
CHAPITRE PREMIER
8
CONSIDERATIONS THEORIQUES
8
1.1
Définition des concepts
8
1.1.1 Ergonomie
8
1.1.2 Conditions de
travail
8
1.1.3 Mine
9
1.2 Théorie
sur l'ergonomie et son importance
9
1.2.1 Histoire de
l'ergonomie
9
1.2.2 Origines
disciplinaires de l'ergonomie
10
1.2.3 La roue de
l'ergonomie
10
1.2.4 Objectifs et
importance de l'ergonomie
16
1.2.5 A quoi sert
l'ergonomie
17
1.3 Théorie
sur l'intervention ergonomique
17
a. Les
éléments fondamentaux
18
b. L'utilisation de
modèles
19
c. Les
étapes de l'intervention ergonomique
19
1.3.1
L'intervention ergonomique de conception
22
1.3.2 Intervention ergonomique de
correction
22
1.3.2 Intervention
ergonomique prospective
23
1.3.3.1 Evaluation des interventions
ergonomiques
25
1.4. Théorie sur les conditions de
travail
26
1.4.1 Scenario du
travail
29
1.4.2 Anomalie et
action possibles
34
Source : Tshilonda (2007)
37
1.5. Le stress au travail
37
a. Les
causes du stress au travail
38
1.6. L'organisation du travail
40
a. La
rotation et la polyvalence
41
b.
L'élargissement
41
c.
L'enrichissement de tâche
41
d.
L'empowerment
41
DIEUXIEME CHAPITRE
43
CADRE METHODOLOGIQUE
43
2.1 APERCU GEOGRAPHIQUE
43
2.2 APERCU HISTORIQUE
44
2.3 NAISSANCE DE LA MINE DE MUSOSHI ET
KINSENDA
45
2.4 DENOMINATION
45
2.5 OBJECTIF DE L'ENTREPRISE
45
2.6 EVOLUTION DU PROJET
46
2.7 MISSION DE L'ENTREPRISE
47
2.8 MINERALISATION DE LA MINE DE KINSENDA
47
2.9 LA TECTONIQUE DE LA MINE DE KINSENDA
47
2.10 DESCRIPTION DE LA POPULATION
47
2.10.1 POPULATION D'ETUDE
48
2.10.2 DESCRIPTION DE L'ECHANTILLON
48
2.11 METHODES ET TECHNIQUES
51
2.11.1 Méthode
51
a. Méthode d'analyse des emplois
52
a.1 méthode analytique
52
b. Méthode descriptive
52
2.11.2 Techniques
52
a. L'observation
52
b. Le questionnaire
53
c. L'entretien
55
2.12 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
55
2.13 DIFFICULTES RENCONTREES
55
TROISIEME CHAPITRE
LES RESULTATS DE LA RECHERCHE
3
3.1 PRESENTATION DES RESULTATS
56
3.2 INTERPRETATION DES RESULTATS
70
CONCLUSION GENERALE
72
BIBLIOGRAPHIE
74
ANNEXES
76
|