CHAPITRE IV. DISCUSSION
4.1. En rapport avec la tranche d'âge et la
fréquence annuelle
A ce point toute notre dimension comparative à d'autres
études faite montre mieux des ressemblances avec les résultats
issus de notre étude.
En rapport avec les années d'étude et la tranche
d'âge, il ressort de nos résultats que la prédominance
annuelle est notée en 2018 avec 43% des cas alors que la faible
fréquence est notée en 2020 avec 23%.
La tranche d'âge comprise entre 20 et 30 ans est la plus
affectée avec 39% contre toutes les autres tranches.
Selon l'étude menée au Mali à
l'hôpital général de Bamako, 96 cas de paludisme chez les
femmes enceintes ont été enregistrés en 2018 et plusieurs
facteurs influencent le pronostic selon les différentes tranches
d'âge.
4.2. En rapport avec la géstité et la
parité
Vu le rapport entre ces deux antécédents, il
ressort des résultats de cette étude que la fréquence
élevée des gestantes affectées par le paludisme ont une
géstité variant entre 6 et 9, soit 29%, cependant les femmes avec
une parité variant entre 3 et 6 sont prédominantes avec 36%,
celles dont la parité est comprise entre 9 et plus représentent
17%.
D'après une étude menée au Nigeria, au
centre de référence de Koustin, 53 cas des femmes enceintes
affectées par le paludisme ont été enregistré de
Juillet au Décembre 2018, ceci montre que ces femmes ont eu des conseils
suffisants au cours des CPN, ce qui diminue la fréquence annuelle de
cette pathologie.
4.3. En rapport avec la clinique
Ce travail montre que femmes enceintes ayant suivi les CPN
sont majoritaires soit 73%, celles n'ayant pas suivi les CPN
représentent 21% des cas et la fièvre reste le maître
symptôme de cette pathologie quasi-présente dans la
majorité des cas de paludisme chez les femmes enceintes. Ce
résultat montre une parfaite cohérence avec la littérature
car la définition pratique du paludisme se base sur la présence
de la fièvre ou l'histoire de fièvre pour évoquer cette
parasitose, ce qui en est le cas dans notre étude.
4.5. En rapport avec L'état civil et la
profession
Ce rapport montre une prédominance des femmes
mariées comme faisant le plus le paludisme soit 35%, ceci tient à
l'argumentaire que ces femmes consultent facilement car il s'agit bien des
grossesses désirées et responsables des ménages, alors que
la faible fréquence des gestantes célibataires pourrait
s'expliquer par le fait que souvent il s'agit des grossesses non
désirées et très souvent elles masquent le tableau
clinique.
Contrairement à la littérature, où on
fait mention de la grande fréquence du paludisme chez les femmes
enceintes par les contraintes économiques, on trouve que tel n'est pas
le cas au cours de notre étude car toutes les professions sont
concernées, qu'il s'agisse des fonctionnaires, des
ménagères sans emploi, la raison y relative serait le facteur
environnemental qui n'est pas propice quelle que soit la profession, chacune
des femmes enceintes est exposée au paludisme.
|