RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, UNIVERSITAIRE ET
RECHERCHES SCIENTIFIQUES
UNIVERSITÉ DU CEPROMAD
UNIC-Goma
B.P 573 Goma
Faculté des Sciences de l'Information
et de la Communication (SIC)
L'Internet et son Impact dans les organisations de
Goma
Cas spécifique de la RVA Goma
Par
HABAMUNGUKITWANDA Samuel
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du Diplôme de Licence en Sciences de l'Information et de
la Communication.
Option : Communication des Organisations
Directeur
Professeur OLIMBAEMEDI Kavain
Co-Directeur
Assistant HANGI KAURWA Morgan
Année universitaire 2014 - 2015
ÉPIGRAPHE
« L'image alerte, l'écrit
persuade ».
Nicolas Hulot, États d'âme
REMERCIEMENTS
Gloire à Dieu Tout - Puissant qui nous a
accompagné durant toute cette période de notre formation, voire
la période durant laquelle nous menions nos recherches et nous
élaborions et présentions ce travail.
Nos dettes morales sont
adressées également à nos Autorités
Académiques pour la formation de qualité qu'elles nous ont
fournie.
Nous remercions tous nos enseignants,
en particulier le Professeur OLIMBA Kavain,Directeur de notre travail et
l'Assistant Morgan HANGI KAURWA qui ont accepté de nous encadrer et
à l'aide de leurs conseils nous avons affronté les
problèmes rencontrés pendant la rédaction.
Notre cher père,
DéograciasKwitondaBiguri qui nous a donné des notions de base
dès notre petite enfance jusqu'à ce niveau présent;nos
frères et soeurs, qui nous ont instruit et éduqué, pour
nous avoir donné leur affection et bonté, nous les remercions
sincèrement.
Nos chers parents spirituels
Bishop KambaleKibi, Pasteur Moses Kipuni, Pasteur Mirembe, Prezio Jacques
Maghululupour leur soutien moral et matériel, nous leur
présentons sincèrement nos sentiments de gratitude ;
Nos reconnaissances s'adressent
évidemment à nos amis(es) Aimé Tshombe, Jean-Louis, Soeur
FaidaKanyere qui nous ont aidé moralement et spirituellement.
Nous remercions vivement nos
grands Amis d'enfance :Bienfait Luseko et BahatiSimba qui nous
ontorientés dans ce domaine informatique.
Nous n'oublions pas d'adresser nos sentiments de gratitude
à nos compagnons de lutte, à savoir: Ephrem Chiruza,
JanuaryWalukumbu, Alice FezaUmande
A tous ceux dont leur trace ne figure pas dans ces lignes,
trouvent ici nos sincères gratitudes.
HabamunguKitwanda Samuel
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
% : Pourcentage
AIG : Aéroport international de Goma
ATC : Air Trafic Control
BNA : Bureau Navigation Aérienne
CEPROMAD : Centre pour la Promotion en Management et
Développement
CO : Communication des Organisations
CSAC : Conseil Supérieur de l'Aviation
DME : Distance measuring equipment
E-mail : Electronic mail
FAA : Federal Aviation Administration
H24 : 24 Heures (de travail)
HJ : Heure de jour
IDF : Infrastructure Development Found
Internet : Interconnected network
ISIG : Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion
m : Mètre
MS Word : Microsoft Word
N° : Numéro
NDB : Non directional Beacom
NTIC : Nouvelles technologies de l'information et de la
communication
OACI : Organisation de l'Aviation Civile Internationale
P : Pages
PIB : Produit intérieur brut
PMAD : Poids maximum autorisé au décollage
PME : Petites et moyennes entreprises
Pp : Pages
RDC : République Démocratique du Congo
RVA : Régie des voies aériennes
SAC : Service d'Aéronautique Civile
SIC : Sciences de l'Information et de la Communication
SPSS : Statistique package of social sciences
Tab. : Tableau
TI : Technologies de l'information
TIC : Technologie de l'information et communication
TV : Télévision
TWR : Tower
UNIC : Université du CEPROMAD
UNIGOM : Université de Goma
VHF : Very High Frequency
VOR : VHF Omnidirectional Range
VTA : Vérificateur de trafic aérien
YA : Yankee Alpha
YD : Yankee Delta
ZP : Zoulou Papa
ZT : Zoulou Tango
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GÉNÉRALE
Internet occupe une place de plus en plus grande dans notre
vie quotidienne tant dans le monde technique que socio administratif.Les
réseaux sociaux sont devenus des véritables lieux de rencontre
entre membres d'un site Internet poursuivant un objectif commun ou appartenant
à une même communauté. Ils font partie d'un environnement
nouveau dans lequel baignent autant d'entrepreneurs, d'hommes politiques,
scientifiques, techniciens, etc.
1.1. PROBLÉMATIQUE
Au cours des années quatre-vingt-dix, l'environnement
de l'entreprise s'est profondément modifié. La concurrence s'est
fortement élargie. L'internet a favorisé l'apparition de nouveaux
marchés, de nouvelles relations entre les entreprises, de nouvelles
formes de gestion des clients ou des usagers. L'introduction des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les
entreprises conduit à s'interroger sur leurs possibles effets sur le
travail et les conditions de sa réalisation. En fait, il convient
plutôt de parler d'interaction entre les technologies et le travail. Car
les nouvelles technologies changent bien sûr la façon de
travailler ; de nouvelles organisations du travail appellent en retour
l'émergence d'outils adaptés à un contexte en
évolution1(*).
Ce qui est apparu ces dernières années, c'est
l'utilisation massive de l'internet dans tous les secteurs de
l'activité. La matière première est devenue de plus en
plus immatérielle :« l'information ». Ce qui
change encore aujourd'hui, ce sont les technologies et les outils permettant de
traiter toujours beaucoup d'informations, et plus rapidement. De cela, les
technologies de l'information apportent parfois de la souplesse et de plus
grandes marges de manoeuvre dans l'organisation du travail : ainsi le courrier
électronique peut être envahissant, mais il peut aussi
réduire le nombre d'interruptions générées par les
appels téléphoniques et permettre un traitement en temps
différé des demandes. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que
l'Internet s'insère dans un contexte socio organisationnel
préexistant. Il ne crée pas par lui-même de nouvelles
formes organisationnelles, mais provoque une réaction de l'organisation
préexistante, qui se voit le plus souvent obligée
d'évoluer. Les NTIC ne sont pas déterminantes, elles constituent
plutôt un catalyseur des changements organisationnels. Les NTIC
apparaissent finalement comme porteuses d'ambivalence. Elles peuvent conduire
à plus d'autonomie, à un enrichissement des fonctions, à
de nouvelles organisations plus flexibles permettant le développement
des compétences individuelles, et créer des opportunités
pour un meilleur équilibre entre le travail et la vie hors
travail2(*).
L'Internet est une technologie relativement récente par
rapport au télégraphe, fax, radios, télévisions...
Elle a connu un succès important dans les différents domaines
d'utilisation. Ce succès s'explique par la facilité de mise en
place et d'utilisation de cette technologie par rapport à certaines
autres NTIC. Il a pu aussi s'intégrer aux autres technologies
grâce à ses propriétés. Il se situe au centre de
plusieurs technologies d'information et de communication. Il a utilisé,
pour son expansion, les moyens matériels et logiciels les plus
récents. Ces moyens, dont les capacités ne cessent de se
développer, sont devenus à la portée de la
quasi-totalité des utilisateurs3(*)
Àla lumière de ce qui précède, les
organisations humanitaires, militaires, culturelles, commerciales y compris la
Régie des Voies Aériennespour son travail de transmission des
données,ne s'échappent pas à cette réalité.
De cela, nous nous sommes posé une question générale de
savoir quel est l'impact de l'usage de l'internet au sein des
organisations ? Les questions spécifiques ci-après,
découlent de ce questionnement général :
- Quel est l'impact de l'internet sur la vie d'une
organisation et/ou sa considération dans les entreprises ?
- Quelles sont les conséquences négatives
liées à l'internet ?
- Les instances juridiques de l'État s'impliquent-elles
dans cette nouvelle technologie de l'information et de la
communication ?
1.2. HYPOTHÈSES
L'hypothèse est un ensemble de propositions
particulières ou un ensemble des réponses provisoires
données aux questions posées dans la
problématique4(*)
Pour arriver à résoudre les différents
problèmes soulevés, nous avons formulé les
hypothèses suivantes:
- L'Internet amènerait une organisation à se
démarquer des autres par sa facilitation du travail dans le traitement
et transmission rapide des informations, et ainsi, l'Internet serait
considéré par ses utilisateurs ;
- Comme toute oeuvre humaine, il est des principes, loi,
règle à respecter. Le contraire provoquerait des méfaits.
Du même angle, la destruction des foyers et des relations, la
délinquance, les fraudes par leshackers (
pirates
informatiques)
seraient une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.
- L'implication des instances juridiques de l'État
liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la
communication serait loin de sa portée si elles le ne
négligeraient ou si elles seraient incapables de LE
contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de
l'internet.
1.3. OBJECTIFS
1.3.1. Objectif global
Déterminer l'apport de l'Internet pour
l'amélioration du traitement et la transmission des données dans
une organisation suite à sa rapidité et la facilité,
d'une part, et dans la sauvegarde des données durant un temps
très long, d'autres part, voilà nos deux préoccupations
qui sous-tendent la réalisation de cette étude.
1.3.2. Objectifs spécifiques
Spécifiquement, notre travail vise :
- À doter les entreprises d'un système de
diffusion et de réception des informations d'une façon à
réduire le temps, la distance et les moyens.
- À analyser l'importance et/ou la considération
qu'apporte l'Internet à une organisation.
- À mesurer le degré d'utilisation des nouvelles
technologies de l'information et de la communication à l'instar de
l'Internet, aujourd'hui indissociable du développement dans presque tous
les domaines.
- À évaluer la ténacité des
conséquences qui découlent de l'utilisation excessive et abusive
de l'Internet
1.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
Étant donné que le monde évolue, et que
les nouvelles technologies font aussi l'objet des transformations, nous avons
mieux jugé d'aborder un sujet d'actualité.
L'Internet entoure l'homme dans sa vie quotidienne sans que
celui-ci ne sache qu'il est dans l'atmosphère NTIC. Aujourd'hui, plus
d'un homme sur quatre dispose d'un portable GSM (global system for mobil),
mais ignore qu'à l'époque du réseau
téléphonique avec fil, il fallait un "câble
opérateur" pour pouvoir passer son appel. Raison pour laquelle, tout au
long de ce travail, nous aurons à dire un mot sur l'Internet qui, de nos
jours, fait partie de notre vie, technologies qui, dans ses divers aspects,
modifient le monde du travail et donnent ainsi lieu à des nouvelles
organisations des métiers et à leurs modifications dans certains
cas. Notre intérêt réside dans l'amélioration de
l'image de l'entreprise par l'usage de l'Internet à même de
faciliter plusieurs travaux au service ou hors service ; et si possible,
ouvrir un monde nouveau à ceux qui ne sont pas informés sur
l'utilisation de l'internet.
1.5. ÉTAT DE LA QUESTION
Le numérique a profondément transformé
nos sociétés. Dans tous les domainesde service, l'impact des
nouvelles technologies de l'information et de la communication est perceptible,
de façon plus ou moins directe, mais toujours bien réelle, voire
omniprésente. En témoignent le développement des
réseaux sociaux numériques et l'évolution des
modalités de circulation, de diffusion, de stockage et de traitement de
l'information, leur intégration dans les techniques de production, leur
utilisation au service d'un management plus efficace, ou encore la mise en
réseau générale du monde favorisée par la
généralisation des échanges électroniques. Les
organisations tant locales qu'internationales n'ontpas évidemment
restées écartées de ces bouleversements.
Cela étant, l'internet, comme domaine trop vaste, a
toujours fait objet de plusieurs recherches et analyses. C'est ainsi que tant
de chercheurs ont,différemment, abordé ce champ.
Géraldine RIEUCAU5(*) (Audition au Conseil d'Orientation de l'Emploi)a
précisé que des travaux menés aux États-Unis ont
montré que dans les premiers temps d'internet, le fait d'utiliser
internet pour chercher du travail n'améliorait pas et même
arrivait à nuireaux caractéristiques données, à
l'efficacité de la recherche d'emploi. Ce constat s'est inversé
par la suite. Les personnes qui cherchent du travail sur internet trouvent
désormais, toutes choses égales par ailleurs, plus vite, plus
facile et à moindre coût que ceux qui recherchent du travail hors
ligne. Cela peut s'expliquer par l'amélioration des outils de recherche
en ligne et par des externalités de réseaux plus importantes
liées à un plus fort taux de connexion à internet.
Dans son mémoire, Michel Matthieu SUNGUMU ANDANTELA
renseigne que les employeurs cherchent la perfection dans leur domaine et ceci
dans le souci d'augmenter la productivité. Ils exigent de leurs
employés des connaissances plus accrues. L'outil informatique, faisant
partie du quotidien de tout travailleur, devient de ce fait, le compagnon
idéal de l'homme dans le monde du travail tout en lui facilitant
certaines tâches qui, jadis, paraissaient comme des corvées.
Grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication
(NTIC), à l'occurrence de l'Internet, les liens entre les entreprises
deviennent de plus en plus étroits et les métiers se
transforment, ainsi le monde du travail devient plus petit grâce aux
rapprochements issus des NTIC6(*).
De son côté, GANSOUWEWE, dans ses écrits,
a réalisé que l'évolution technologique indissociable au
processus de mondialisation a donné naissance à l'ère des
réseaux. Celle-ci sous-tend une globalisation, un rattachement entre eux
des réseaux informatiques et de communication à travers la
planète. Et dans cet enthousiasme, l'humanité, depuis quelques
décennies, n'a cessé de concevoir des solutions pour
améliorer la santé, la productivité et pour faciliter la
communication et l'acquisition de la connaissance. Les pays du Nord se sont
appropriés la technologie, réalisant sans cesse de nouvelles
avancées dans la recherche avec, notamment, dans l'information et la
communication soutenus par l'internet. Leur but : vaincre la distance et
le temps. Il est alors évident que la technologie constitue un vecteur
de développement. Les technologies de l'information et de la
communication sont un exemple illustratif du rôle
prépondérant de la technologie dans le développement d'une
nation. Le téléphone, le fax, la vidéoconférence
et, aujourd'hui, l'Internet sont autant d'outils indissociables au fulgurent
développement de plusieurs pays dits riches. Ne voulant pas rester en
marge de cette technologie de développement, et soucieux
d'émerger du sous-développement, les pays en voie de
développement se sont, à leur tour, appropriés cette
technologie. À l'instar de nombreux pays d'Afrique qui se sont inscrits
dans la logique de la consommation de masse due au phénomène de
la mondialisation, la téléphonie, l'informatique, l'Internet,
font aujourd'hui partie du quotidien. Plus que tous, l'outil Internet reste
celui qui fait le plus parler, surtout au sein de la population jeune de plus
en plus attirée par le net7(*)
1.6. MÉTHODES ET TECHNIQUES UTILISÉES
Une méthode est une marche à suivre rationnelle
de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la
démonstration de la vérité8(*). Ainsi, les méthodes que nous aurons à
utilisées sont :
1.6.1. Méthodes
Pour notre étude, nous utiliserons la méthode
fonctionnelle, historique, statistique et analytico- synthétique.
1.6.1.1. Méthode fonctionnelle
Par cette méthode, le système
d'équipements utilisé chez la plupart des entreprises de la ville
de Goma n'est pas équilibré. Ainsi, il ya présence des
ordinateurs, mais absence des programmes appropriés, soit
présence des dictaphones numériques, mais anciens
matériels de traitement de son, soit présence des outils
appropriés, mais absence d'une main d'oeuvre compétente. Ce qui
représente un ensemble non organisé.
En outre, Selon KISANGANI ENDANDA, le fonctionnalisme est une
méthode où le savant, pour comprendre les situations que traverse
une société donnée, se la représente comme un
ensemble organisé, un système totalement intégré.Se
basant sur ce même auteur, chaque composante, chaque
élément du système occupe une place et joue un rôle
ou une fonction qui contribue à maintenir ou à ébranler
l'équilibre du système9(*).
1.6.1.2. Méthode historique
Cette méthode nous permettra de saisir et de comprendre
l'évolution de l'internet dans les entreprises de Goma.
L'intérêt qu'ils y apportent, l'apport de cet outil internet, les
stratégies mises au point, les conséquences qui en
découlent depuis les années précédentes.
1.6.1.3. Méthode statistique
Cette méthode nous permettra de bien présenter
les informations recueillies dans des entreprises de Goma, de transformer les
opinions de différents utilisateurs de l'internet ou interviewés,
en terme chiffré.
1.6.1.4. Méthode analytico-
synthétique
Elle nous sera utile pour analyser et interpréter les
données et les informations recueillies au sujet de l'apport de
l'internet afin d'en tirer de conclusions.
1.6.2. Techniques de
recherche
Roger MICHELLI définit la technique comme une
démarche utilisée dans la récolte des
données10(*). Dans
notre recherche, nous aurons à recouvrir à la technique
d'observation, d'interview, de questionnaire et de documentation.
1.6.2.1. Technique d'observation
Cette technique nous permettra d'observer le comportement des
médias de la ville de Goma, d'observer les matériels
utilisés et les réactions face à l'usage de l'internet.
1.6.2.2. Technique d'interview
SelonLarousse, « l'interview est un
entretien avec une personne pour l'interroger sur ses actes, ses idées,
etc. »11(*).
Cette communication verbale entre l'enquêteur et l'enquêté
nous permettra de recueillir les informations brutes pour l'élaboration
de notre étude.
1.6.2.3. Technique de questionnaire
Dans notre recherche, nous nous servirons du questionnaire
adressé aux agents et entrepreneurs d'une entreprise. Nous aurons
à utiliser le questionnaire auto administré et le questionnaire
d'interview.
1.6.2.4. Technique documentaire ou
indirecte
Grâce à cette technique, nous aurons à
consulter un certain nombre de documents renfermant les données
nécessaires pour notre travail.
1.7. DÉLIMITATION DU SUJET
La délimitation du sujet est une limite dans le temps
et dans l'espace de notre sujet. Dans le cas de notre travail, le cadre
temporel va de 2009 à 2014, et le cadre spatial se veut la ville de
Goma.
1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail porte sur l'impact de l'usage de
l'internet au sein des organisations de Goma. Notre recherche est
constituée du premier chapitre qui est l'introduction
générale ; le deuxième chapitre parle du cadre
théorique et conceptuel.Dans le troisième chapitre, nous allons
nous focaliser sur la Régie des Voies Aériennes (RVA) constituant
notre milieu d'étude.Le chapitre quatrese basera sur l'analyse des
données et discussion des résultats.En fin, la conclusion
générale bouclera notre recherche.
1.9. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
La plupart de bibliothèques de Goma sont moins
équipées, surtout concernant la Faculté des Sciences de
l'Information et de la Communication (SIC).Peu d'ouvrages figurent sur les
répertoires. Aussi, le moyen financier pose souvent problème.
CHAPITRE DEUXIÈME : CADRE THÉORIQUE ET
CONCEPTUEL
1.1.1. 2.1.
DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Une définition est une
proposition qui
dit ce qu'est une chose ou ce que signifie un mot. C'est le fait de
déterminer les caractéristiques d'un concept, d'un mot, d'un
objet, etc., ensemble des propriétés essentielles de quelque
chose12(*). De part notre
travail, nous allons définir : l'Internet, l'Impact et
l'organisation.
2.1.1. Internet
L'internet est le
réseau
informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de
réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de
réseaux aussi bien publics que privés, universitaires,
commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés, en 2014, en
47 000
réseaux
autonomes. L'
information est
transmise par l'internet grâce à un
ensemble
standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet
l'élaboration d'applications et de services variés comme le
courrier
électronique, la
messagerie
instantanée, le
World Wide Web et
le
pair-à-pair (chaque
client est
aussi un
serveur, On
parle de
noeud)
2.1.2. Impact
Entrer en collision, heurter.Avoir des conséquences,
des répercussions sur quelque chose, affecter, influencer. Impact c'est
l'effet produit par quelqu'un ou quelque chose sur quelqu'un ou quelque
chose13(*).
2.1.3. Organisation
Une organisation est un groupement d'individus qui se
proposent des buts déterminés. Elle est synonyme d'association,
entreprise, société, etc14(*).
1.1.2. 2.2.
THÉORIE SUR L'INTERNET
Dans cette section nous allons parler l'historique de
l'Internet, le commerce électronique, Informatisation du travail et
Internet et Entreprise.
2.2.1. Historique de l'internet
Internet est le
réseau
informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de
réseaux, sans centre névralgique, composé de millions de
réseaux aussi bien publics que privés, universitaires,
commerciaux et gouvernementaux, eux-mêmes regroupés, en 2014, en
47 000
réseaux
autonomes. L'
information est
transmise par Internet grâce à un
ensemble
standardisé de protocoles de transfert de données, qui permet
l'élaboration d'applications et de services variés comme le
courrier
électronique, la
messagerie
instantanée, le
pair-à-pair et
le
World Wide Web.
Un réseau informatique est un ensemble d'
équipements reliés
entre eux pour échanger des informations. Par analogie avec un
filet (un
réseau est un « petit rets », c'est-à-dire un
petit filet), on appelle
noeud l'extrémité
d'une connexion, qui peut être une intersection de plusieurs connexions
ou équipements (un
ordinateur, un
routeur, un
concentrateur, un
commutateur).
2.2.2. Commerce électronique
Le commerce électronique est la vente ou l'achat de
marchandises ou de services effectués sur des réseaux
informatiques au moyen de méthodes spécifiquement conçues
pour la réception ou la passation de commandes. Même si les
marchandises ou les services sont commandés par voie
électronique, le paiement et la livraison n'ont pas besoin d'avoir lieu
en ligne15(*).
La téléphonie mobile, Internet et d'autres
formes de technologies de l'information et de la communication (TIC)
présentent des avantages considérables pour les activités
commerciales courantes de bon nombre de petites et moyennes entreprises (PME)
des pays en développement. Ils ont déjà permis des gains
de productivité dans plusieurs secteurs. En outre, les gouvernements
doivent faire en sorte que les utilisateurs bénéficient non
seulement de leur connexion à Internet, mais aussi de tous les
progrès technologiques qui peuvent accélérer la
circulation des données et contribuer a réduire les couts pour le
consommateur.
1) Commerce électronique et
PME
Dans les pays développés aussi bien que dans les
pays en développement, les PME représentent la majorité
des entreprises et emploient la majorité des travailleurs dans le
secteur manufacturier et les services. Les PME desservent principalement le
marché intérieur, et leur contribution au PIB, bien qu'elle soit
normalement très faible, peut varier beaucoup selon la valeur des biens
ou des services qu'elles produisent. Alors que la proportion de la maind'oeuvre
formelle employée dans les PME du secteur manufacturier est
inférieure à 6% en Azerbaïdjan, au Bélarus (Russie
Blanche) et en Ukraine, elle dépasse 50% dans d'autres pays en
développement tels que le Ghana, la Turquie et l'Équateur. Les
recherches indiquent que les pays ayant un large secteur des PME tendent aussi
à bénéficier de la contribution élevée des
PME au PIB16(*).
Une étude de la Conférence des Nations Unies sur
le commerce et le développement (CNUCED) a montré que les PME,
tout en étant généralement en retard dans le domaine des
TIC, sont celles qui ont le plus à gagner de l'accroissement de la
productivité obtenu grâce au commerce électronique. Mais
elles risquent concrètement de manquer des occasions d'améliorer
à la fois leur productivité et leur rentabilité en ne
s'engageant pas dans le commerce électronique. Les PME ont
également un rôle important à jouer dans l'économie
des pays en développement, car c'est dans ces pays qu'elles peuvent
retirer le plus d'avantages du commerce électronique. La mesure dans
laquelle elles utilisent les TIC dépend à la fois de leur secteur
et de leur taille. En général, les PME tournées vers
l'exportation ou l'importation et celles qui font partie du secteur touristique
sont plus incitées à investir dans l'adoption des TIC17(*).
Le commerce électronique a été
salué par beaucoup comme une possibilité pour les pays en
développement de prendre pied plus solidement dans le système
commercial multilatéral. Il peut jouer un rôle important en aidant
les économies en développement à mieux tirer parti du
commerce. Contrairement aux conditions imposées pour gérer une
entreprise à partir d'un bâtiment physique, il n'exige pas
d'entrepôts, d'assurance ou d'investissements dans une infrastructure de
la part du détaillant. La seule condition préalable est une
devanture Web bien conçue pour toucher la clientèle. Le commerce
électronique permet en outre de réaliser des marges
bénéficiaires plus élevées, car le coût
d'exploitation de l'entreprise est sensiblement inférieur.
Un autre avantage du commerce électronique est qu'il
permet d'offrir à la clientèle un service meilleur et plus
rapide. Dans certains cas, les clients peuvent accéder directement
à leur compte personnel en ligne et éviter d'appeler l'entreprise
au téléphone, ce qui économise du temps et de l'argent. Et
l'ajout de services en ligne tels que la livraison exprès en 24 heures
peut aussi avoir des avantages commerciaux. À cela peuvent s'ajouter des
services de suivi de la livraison qui permettent aux clients de vérifier
en ligne où se trouvent leurs colis. Cela aide l'entreprise à
satisfaire sa clientèle moyennant très peu d'efforts.18(*)
2) Passer commande sur un site
web
Afin de vous permettre d'évoluer en toute confiance sur
son site, le prestataire a l'obligation de vous informer de la marche à
suivre pour passer commande, étape par étape. Notez que si vous
contractez à des fins professionnelles, le prestataire peut
déroger à cette obligation.
Généralement, la procédure de commande se
déroule comme suit :
Pour commencer, vous pouvez trouver le bien ou le service que
vous désirez en consultant, le cas échéant (la date
à laquelle une opération doit être réalisée),
un catalogue en ligne, disponible sur le site du prestataire (Un prestataire
est une personne ou une entreprise capable d'offrir un service appelé
prestation) et reprenant par rubriques l'ensemble des biens et services offerts
en vente. La consultation de ce catalogue est parfois facilitée par
l'utilisation d'un moteur de recherche. Au fur et à mesure de vos
recherches, vous pouvez sélectionner un ou plusieurs articles, qui
s'accumulent dans votre «panier d'achats».
Une fois votre choix arrêté, vous pouvez
décider d'amorcer le processus de conclusion du contrat, en cliquant sur
une icône spécifique. Vous êtes alors invité à
suivre un itinéraire qui, dans le meilleur des cas, est soigneusement
découpé en étapes, chaque passage à l'étape
ultérieure étant conditionné par votre approbation,
exprimée par un clic sur l'icône appropriée. A chaque
instant, si vous le désirez, vous avez la possibilité
d'interrompre la procédure et de revenir en arrière, sans
conclure le contrat. Ainsi, pas à pas, vous allez remplir le formulaire
de commande, introduire vos données à caractère personnel,
choisir votre mode de paiement et de livraison, etc. En cours de route, vous
pouvez accéder à une foule d'informations, concernant les
conditions générales de vente, les tarifs et délais de
livraison, les taxes éventuelles, la protection de vos données
à caractère personnel, etc.
Il faut toutefois noter que la loi prévoit
désormais l'interdiction du précochage sur Internet. En effet, il
est interdit à l'entreprise, lors de la conclusion du contrat sur
internet, d'avoir recours à des options par défaut que vous
devriez refuser pour éviter tout paiement d'un ou de plusieurs produits
supplémentaires. Il est en effet pratique courante, lors de la vente par
internet, que l'entreprise, lors de l'offre en vente de produits
supplémentaires cocher préalablement les cases prévues
à cet effet, de sorte que si le consommateur n'est pas vigilant ou
oublie de supprimer les croix, il commande sans le vouloir des produits qu'il
ne souhaite pas en réalité. Pour éviter cette pratique, un
système opt-in (option d'adhésion à, accepter librement)
est instauré pour ces produits. Le consommateur devra par
conséquent choisir activement lui-même un produit
supplémentaire, de sorte qu'il fasse sa commande consciemment et sans
influence injustifiée19(*).
Une fois tous les éléments du contrat
déterminés, de nombreux sites prévoient qu'un
récapitulatif de l'opération apparaît à
l'écran. Il est vivement recommandé de vérifier une
dernière fois l'exactitude des données, avant de valider
définitivement la commande, en cliquant sur l'icône prévue
à cet effet. Ce n'est qu'au terme de ce processus que la commande est
enregistrée. Parfois, une page web s'affiche à l'écran
pour vous confirmer l'enregistrement de votre commande.
De nombreux prestataires fournissent sur leur site des
informations destinées à vous familiariser avec l'achat en ligne.
La page d'accueil présente parfois une «visite guidée»
du site proposant une simulation de commande. Souvent, on peut également
trouver une foule d'informations sur le fonctionnement du site, les
modalités d'achat, les solutions en cas de problèmes, les astuces
de navigation, etc., dans une rubrique d'aide, accessible depuis la page
d'accueil, ou en bas de chaque page.
En outre, le prestataire peut facilement réduire les
risques en plaçant, tout au long du processus de commande, depuis la
sélection d'un article jusqu'à la validation de la commande, des
boutons de correction, de modification, d'annulation, de suppression des divers
éléments de la commande. Ainsi, vous pouvez modifier votre
commande à tout moment, si vous détectez une erreur ou simplement
si vous changez d'avis.
3) Gagner sa vie en vendant des objets sur
Internet
Il existe de nombreux sites permettant à chacun de
mettre en vente des biens et services divers, aux enchères ou à
prix fixe. eBay (eBay est une entreprise américaine de courtage en
ligne, connue par son site web de ventes aux enchères du même nom)
en est un exemple bien connu. Certains parviennent même à retirer
des gains importants des ventes qu'ils concluent sur ce genre de
plate-forme.
4) On ne peut pas tout vendre et tout acheter sur
Internet
D'abord, certains biens sont illicites, comme les biens
contrefaits ou les biens volés. Vendre ou acheter de tels biens est un
délit pénal. Ensuite, la fourniture de certains biens (alcool,
tabac, médicaments, armes...) ou services (banque, assurance, voyages
organisés, courtage matrimonial...) est réglementée.
Veillez donc à vous renseigner pour vérifier que vous avez le
droit de vendre ou d'acheter de tels biens ou services.
2.2.3. Informatisation du travail
Les débats qui entourent les effets des technologies de
l'information sur les conditions de travail font ressortir de nombreuses images
contradictoires. Ceux qui ont une perception négative entrevoient une
ère de l'information caractérisée par un chômage
massif et des conditions de travail inhumaines pour ceux qui continueront
d'avoir un emploi. Ceux qui ont une perception positive sont d'avis que ces
technologies constituent l'occasion de créer une économie
postindustrielle de travailleurs qualifiés. Ces débats reprennent
des thèmes déjà abordés il y a plus de deux
décennies. Deux questions restent toutefois à
résoudre : le rythme des changements et la façon dont le
passage à une économie de plus en plus technologique axée
sur les services a affecté le contenu des emplois et la
sécurité d'emploi.
Les discussions relatives aux nouvelles technologies de
l'information (TI), que la majorité des gens associent aux ordinateurs
personnels, partent généralement du principe que l'adoption et la
diffusion de ces technologies se font rapidement et ne cessent de
s'accélérer, ce qui donne lieu à des répercussions
importantes pour les travailleurs, les entreprises et l'économie dans
son ensemble. En fait, la technologie semble avoir modifié l'industrie
canadienne de façon considérable.
À partir de deux cycles de l'Enquête sociale
générale (ESG), le présent article porte sur les
changements qui ont touché les connaissances informatiques entre 1989 et
1994, ainsi que sur l'utilisation accrue de l'ordinateur en milieu de travail.
Il aborde en outre la question des effets de la technologie sur le contenu des
emplois et la sécurité d'emploi20(*).
2.2.4. Internet et Entreprise
Les puissantes fonctionnalités d'Internet peuvent
engendrer de nouvelles pratiques sociales particulièrement originales et
intéressantes21(*).
1) Des entreprises plus
compétitives
Les entreprises qui s'équipent aujourd'hui en
matière de réseaux électroniques et qui
systématisent l'usage d'Internet en leur sein se donnent un avantage
compétitif certain :
- Accroissement de l'efficacité en interne, stimulation
du travail de groupe et réduction des coûts ;
- Approche stratégique renouvelée,
conquête de nouveaux marchés et cybermarketing planétaire
;
- Intelligence économique, maîtrise de
l'information et interventions plus opportunes ;
- Nouveaux partenariats ;
- Etc.
Mais tout cela n'est possible que si on adopte une attitude
résolument novatrice. Il faut changer ses modes d'organisation,
abandonner certaines structures trop hiérarchiques ou pyramidales,
accepter plus de spontanéité et de mobilisation de la
créativité de ses personnels et de ses équipes, oublier
les frontières par trop protectrices. Il faut encore investir en outils
et équipements appropriés et surtout former les personnels
à ces nouvelles approches (ce qui ne va pas sans quelques
difficultés).
2) Des emplois perdus, d'autres
gagnés
Globalement, on peut attendre des nouvelles technologies de
l'information et d'Internet qu'ils changent la structure et la
répartition des emplois dans un pays ou une zone donnée.
Il est clair que beaucoup d'emplois traditionnels relevant de
certaines formes antérieures d'organisation et de travail vont
disparaître, notamment dans tout ce qui relève des
opérations d'intermédiation aujourd'hui remplacées par
l'informatique et les communications électroniques (secrétariat,
dactylographie,..).
Mais dans le même temps on voit apparaître de
nouveaux métiers liés au développement des NTI, comme on
voit se spécialiser, dans l'entreprise, certaines personnes et certaines
équipes autour des usages d'Internet. Il est difficile d'établir
aujourd'hui un bilan complet de ces transformations, mais on commence à
déceler certains signes avant-coureurs d'une réelle mutation.
Enfin, il faut mentionner les créations d'emploi
engendrées indirectement par la conquête de nouveaux
marchés du fait d'une compétitivité accrue.
3) De
nouvelles modalités d'enseignement
Dans le domaine éducatif, on peut et on doit attendre
beaucoup d'une généralisation des usages d'Internet.
C'est d'abord la possibilité de donner un accès
plus large, plus universel aux sources de savoir. Les responsables
américains en décidant d'équiper toutes les Écoles
en accès efficaces au réseau ont bien compris que cette
façon d'agir au niveau de l'éducation, c'est donner un avantage
certain à long terme à l'économie
américaine22(*).
Outre de nouvelles possibilités d'accès à
l'éducation et au savoir, Internet permet de repenser
l'éducation, l'enseignement, la pédagogie : enseignement à
distance, formation in situ (dans l'entreprise ou à domicile), formation
tout au long de la vie, tutorat électronique, collectifs
d'apprentissage, etc. C'est sur ce terrain qu'il faut s'attendre dans un proche
avenir à des innovations majeures, remettant profondément en
cause les dispositifs d'éducation et d'enseignement
hérités d'un XIXème siècle positiviste et
productiviste. Encore faut-il que les milieux enseignants se mettent
réellement à utiliser Internet et à en tirer des
conséquences dans leur façon de faire : de nombreux rapports,
notamment européens, soulignent le caractère fortement
conservateur de ces milieux enseignants.
4) Un nouveau regard sur la vie
publique et la démocratie
Aujourd'hui les discussions sur les forums
électroniques comme dans la presse se focalisent tout
particulièrement sur la question de la nouvelle citoyenneté dans
la société de l'information. Se pose désormais de
façon cruciale la question de l'influence d'Internet sur le
développement démocratique et sur les règles du jeu de la
vie publique. Il est difficilement acceptable aujourd'hui qu'un gouvernement
puisse limiter les conditions d'accès au réseau
électronique ou exercer certaines formes de censure. Ce qui est vrai
d'un gouvernement l'est tout autant d'un acteur qui aurait une position
dominante exclusive (un monopole de fait de tel ou tel opérateur du
secteur informatique).
5) Internet au service du
développement durable
Il est intéressant de noter un effet incontestable
d'Internet dans le domaine du développement durable
(sustainabledevelopment). Du fait même de la structure en réseau
de la "toile", du fait aussi de la facilité de communication par voie
électronique, Internet est un vecteur privilégié de
promotion de la notion de développement durable. De nombreux sites
permettent de donner accès à de riches informations utiles en la
matière ; des forums se multiplient qui aident à
concrétiser les plans d'actions pour le développement durable.
En d'autres termes, Internet apparaît clairement comme
un moyen de promotion d'idées et de projets sur lesquels se
dégagent aujourd'hui de larges consensus politiques mais qui ne trouvent
pas toujours de concrétisations pratiques du fait des pesanteurs
techniques, administratives ou purement humaines.
2.2.5. Utilisation de l'Internet
2.2.5.1. Importance de l'internet dans la gestion
et sauvegarde des données numériques
Comparaison des données diffusées et
gardées à l'internet et celles gardées dans des armoires
physiques.
Tableau n°1 :
Armoire virtuel et armoire physique
Armoire virtuelle
|
Armoire physique
|
Audience à tous :
Tout le monde, dont son appareil est connecté à
l'internet, peut suivre l'information postée à l'internet peu
importe son rang social ou son âge
|
Audience limitée :
Seules les gens autorisées peuvent avoir accès
aux données
|
Information disponible à tout moment :
Les données postées à l'internet peuvent
être suivi par toute personne dont son appareil est connecté
à l'internet, aussi longtemps que le serveur hébergeant le site
de l'organisation est en marche. C'est un avantage, car, bien qu'on ait
raté les exposés pendant les heures prévues, on pourra
trouver ces données à l'internet. En outre, on peut suivre une
information quelque soit sa période de publication. À condition
que cette information ne soit pas encore écrasée.
|
Données à un temps limité :
Les papiers et autres objets servant de concernés les
données imprimées ont un temps limité pour être
capable de sauvegarder les éléments. Et plus vite, suite à
la rouille, l'incendie et autres catastrophes les données peuvent se
détériores perdre.
|
Information disponible à tout lieu :
Pour suivre l'information publiée à l'internet,
peut importe là où on se trouve ou on se dirige. La seule
condition est que l'appareil soit connecté à l'internet.
|
Des zones spécifiques : Les récepteurs
radio et TV captent l'information dans une zone fixe. L'éloignement peut
couper le signal à d'une chaine.
|
Source : Notes du cours des réseaux sociaux, L2
SIC, UNIC Goma, p23
2.2.5.2. Les raisons d'ouvrir un site internet
Plusieurs raisons poussent quelqu'un d'ouvrir un site
internet : personnelles et professionnelles23(*) :
- Raisons personnelles : Les raisons personnelles de la
création du site internet sont souvent le partage des informations
personnelles, divertissements, centres d'intérêts
- Raisons professionnelles : Les raisons professionnelles
de l'ouverture d'un site internet suivent un but politique, scientifique,
informatif, commercial, etc.
TROISIÈME CHAPITRE :
DESCRIPTION DU MILIEU
D'ÉTUDE
1.1.3. 3.1. HISTORIQUE DE LA RVA
3.1.1 Appellation et objectifs de la RVA
La RVA (Régies des Voies Aériennes) est une
entreprise paraétatique en République Démocratique du
Congo, elle oeuvre dans le domaine du ministère de transport et
communication, afin de maitriser le contrôle et la gestion de l'espace
aérien de la RD Congo. La RVA a été implantée
à cause de la circulation aérienne présentant un moyen
tout à fait complexe et sécuritaire par rapport à d'autres
moyens de transport.
Tout au début, cette tâche avait
été confiée aux contrôleurs de trafic aérien
(ATC : Air Trafic Control) qui guident les aéronefs au sol et en
l'air. Bien entendu, ce service, probablement complexe a fait à sorte
que les aéronefs soient dotés d'une division ou d'un service
technique selon qu'il s'agissait d'un aéroport international. Cela
étant, la communication entre la tour de contrôle et les
aéronefs devrait de plus en plus efficace d'où un apport d'une
aide nécessaire à la navigation aérienne.
Notons également que la mission de la RVA est complexe,
étant donné que cette entreprise réalise les tâches
importantes suivantes parmi tant d'autres :
- Construire, aménager, entretenir et exploiter les
aéroports et leurs dépendances. Elle veille au bon fonctionnement
des équipements de la navigation aérienne, de
télécommunication, de balisage et de fourniture d'énergie
électrique
- D'assurer la formation et la performance,
c'est-à-dire faire le recyclage du personnel de l'aéronautique
civile
- De percevoir en son compte des taxes et redevances
instituées par les Gouvernement sur les aéroports et leurs
dépendances.
3.1.2. Historique de la RVA
La RVA est une autorité aéroportuaire de
gestion aérienne en République Démocratique du Congo. Elle
est une entre publique qui a pour ancêtre le SAC (Service
d'Aéronautique Civile). Le SAC quant à lui, constituait la
huitième direction de transport et communication, la quelle
dépendait à son tour de travaux publics jusqu'à 1961
lorsque la reforme de février avec l'éclatement de sixième
direction en trois ministères dont les travaux publics, pont et
chaussées, poste et télécommunications ainsi que les
transports et communications.
Ainsi furent retirés du ministère des travaux
publics les services de l'aéronautique et la météorologie
qui furent attachés à celui de transport et communication. Cette
reforme consacrant également la création de la communication dite
« politique aérienne » dont le but principal
était de formuler les propositions en matière d'aviation civile
au Gouvernement. C'est cette commission qui deviendra le Conseil
Supérieur de l'Aviation (CSAC) en 1966, une structure qui existe
jusqu'aujourd'hui.
Il vient ensuite les moments où les accords
étaient signés d'une part avec la FAA (Federal Aviation
Administration) est une agence gouvernementale chargée des
règlementations et des contrôles concernant l'aviation civile aux
États-Unis. Elle dépend du département des Transports des
États-Unis) et d'autre part la SOFREAVIA SERVICE qui est un organisme
français chargé de l'aéronautique. A la fin de ces
accords, ces deux organismes devraient mettre à la disposition de
l'État Congolais des techniciens destinés à lancer et
à organiser la régie nouvellement créée.
La Régie des Voies Aériennes a été
créée par l'ordonnance loi n°072-13 du 21 février
1972. Elle obéit à la loi cadre n°078/002 du 06 janvier 1978
portant disposition applicables des ordonnances n°078/200 du 05/05/1978 et
n°82/1981 du 04/12/1982 portant respectivement statut d'une entreprise
publique et nomination d'un conseil d'administration des entreprises
nationales. La RVA a son siège établie à
Kinshasa/N'Dolo.
Trois temps forts nous donnent l'évolution de la
RVA :
- 1925 - 1960 : L'Aéronautique civile est sous
l'administration coloniale belge
- 1960 - 1967 : Elle passe sous celle du Gouvernement
Congolais avec la célèbre reforme de 1961
- Création de la RVA sous l'ordonnance loi
n°078-03 du 21 février 1972
1.1.4. 3.2. AÉROPORTS ET
AÉRODROMES GÉRÉS PAR LA RVA
3.2.1. Carte des aéroports sous la
RVA
http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf
visité le 7 juillet 2015
3.2.2. Carte de navigation
http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf
visité le 7 juillet 2015
Tableau n°2 : La
RDC, sous la gestion de la RVA, gère 54 aéroports et
aérodromes:
N°
|
Aéroports
|
Dimensions (m)
|
Coordonnées
|
Altitude (m)
|
Heure de fonctionnement
|
Position centre/ville
|
|
01.
|
Kinshasa/N'djili
|
3300 x 60 (Après
|
04°23'08.11809''S
|
310
|
H24
|
25 Km au SE
|
|
|
|
décalage du seuil de
|
015°26'40,884325''E
|
|
|
|
|
|
|
piste 24 à 1400 m)
|
|
|
|
|
|
02.
|
Lubumbashi
|
240 x 50 (Après
|
011°35'28,62039''S
|
1308
|
H24
|
8,7 Km NE
|
|
|
|
décalage du seuil
|
027°31'51,23356''E
|
|
|
|
|
|
|
07 décalé à 800 m)
|
|
|
|
|
|
03.
|
Kisangani/Bang.
|
3500 x 45
|
00°28'54,04167''N
|
432
|
HJ
|
12 Km au SE
|
|
|
|
|
0025°20'16,67355''E
|
|
|
|
|
04.
|
Goma
|
2650 x 45
|
01°40'15,07536''S
|
1538
|
HJ
|
2 Km au N
|
|
|
|
|
029°14'18,25374''E
|
|
|
|
|
05.
|
Gbadolite
|
3200 x 65
|
04°15'00 W
|
460
|
HJ
|
1 Km au NE
|
|
|
|
|
020°58'00 E
|
|
|
|
|
06.
|
Mbuji-Mayi
|
2000 x 45
|
06°07'00 S
|
677
|
H24
|
2 Km SE
|
|
|
|
|
023°34'00 E
|
|
|
|
|
07.
|
Mbandaka
|
2200 x 45
|
00°01'21.148255''N
|
319
|
HJ
|
6,5 Km SE
|
|
|
|
|
018°17'19.520005''E
|
|
|
|
|
08.
|
Kananga
|
2800 x 45
|
05°54'00.2980''S
|
653
|
HJ
|
7 Km à l'Est
|
|
|
|
|
022°28'09.1219''E
|
|
|
|
|
09.
|
Kinshasa/N'dolo
|
1300 x 30
|
04°19'00S
|
290
|
HJ
|
4 KM au SE
|
|
|
|
|
015°19'00E
|
|
|
|
|
10.
|
Kalemie
|
1750 x 30
|
05°52'31.89351''S
|
778
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
029°14'57.72674''E
|
|
|
|
|
11.
|
Kolwezi
|
1750 x 30
|
10°46'00S
|
1526
|
HJ
|
9 Km à l'Est
|
|
|
|
|
025°30'00E
|
|
|
|
|
12.
|
Bukavu
|
2000 x 45
|
02°1832.34591S
|
1724
|
HJ
|
35 Km au N
|
|
|
|
|
028°4831.74612E
|
|
|
|
|
13.
|
Lodja
|
1620 x 30
|
03°25'00S
|
502
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
023°27'00E
|
|
|
|
|
14.
|
Gemena
|
2200 x 45
|
03°16'00N
|
420
|
HJ
|
1 Km au NE
|
|
|
|
|
019°46'00E
|
|
|
|
|
15.
|
Isiro
|
2500 x 45
|
02°49'36N
|
743
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
027°35'17E
|
|
|
|
|
16.
|
Kindu
|
2200 x 45
|
02°55'09.26776''S
|
496
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
025°54'55.33798''E
|
|
|
|
|
17.
|
Bandundu
|
1450 x 45
|
03°18'00 N
|
324
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
017°23'00E
|
|
|
|
|
18.
|
Kikwit
|
1750 x 45
|
05°02'00S
|
479
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
018°47'00E
|
|
|
|
|
19.
|
Kisangani/Simi
|
2200 x 45
|
00°31'00N
|
393
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
025°0917'E
|
|
|
|
|
20.
|
Moanda
|
1480 x 45
|
05°56'00N
|
27
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
012°21'00E
|
|
|
|
|
21.
|
Matadi
|
1580 x 30
|
05°48'00N
|
340
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
013°26'00E
|
|
|
|
|
22.
|
Boma
|
1100 x 20
|
05°52'00S
|
8 m
|
HJ
|
-
|
|
|
|
|
013°04'00E
|
|
|
|
|
23.
|
Bunia
|
1850 x 30
|
01°33'56.86687''N
|
1254
|
HJ
|
-
|
|
24.
|
Tshikapa
|
1600 x 45
|
06°26'00S
|
486
|
HJ
|
-
|
|
|
|
020°48'00E
|
|
|
|
25.
|
Bumba
|
1600 x 45
|
02°11'00N
|
361
|
HJ
|
-
|
|
|
|
022°33'00E
|
|
|
|
26.
|
Lisala
|
2200 x 50
|
02°10'00N
|
460
|
HJ
|
-
|
|
|
|
021°29'00E
|
|
|
|
27.
|
Kamina/Ville
|
1450 x 20
|
08°44'00S
|
1120
|
HJ
|
-
|
|
|
|
024°59'00E
|
|
|
|
28.
|
Kongolo
|
1900 x 20
|
05°24'00S
|
564
|
HJ
|
-
|
|
|
|
027°00'00E
|
|
|
|
29.
|
Libenge
|
2100 x 50
|
03°38'00N
|
343
|
HJ
|
-
|
|
|
|
018°18'00E
|
|
|
|
30.
|
Kabalo
|
1450 x 50
|
06°05'00S
|
561
|
HJ
|
-
|
|
|
|
026°55'00E
|
|
|
|
31.
|
Kalima
|
1190 x 30
|
02°33'00S
|
541
|
HJ
|
-
|
|
|
|
026°37'00E
|
|
|
|
32.
|
Lusambo
|
1100 x 50
|
04°58'00S
|
429
|
HJ
|
-
|
|
|
|
023°23'00E
|
|
|
|
33.
|
Manono
|
1400 x 50
|
07°17'00S
|
633
|
HJ
|
-
|
|
|
|
027°24'00E
|
|
|
|
34.
|
Buta Zega
|
2100 x 30
|
02°49'00N
|
420
|
HJ
|
-
|
|
|
|
024°47'00E
|
|
|
|
35.
|
Abumumbazi
|
1200 x 30
|
03°41'00N
|
457
|
HJ
|
-
|
|
|
|
022°09'00E
|
|
|
|
36.
|
Ikela
|
1100 x 30
|
01°12'00S
|
391
|
HJ
|
-
|
|
|
|
023°17'00E
|
|
|
|
37.
|
Tembo
|
1100 x 60
|
07°42'00S
|
645
|
HJ
|
-
|
|
|
|
017°21'00E
|
|
|
|
38.
|
Kahemba
|
900 x 30
|
07°20'00S
|
1044
|
HJ
|
-
|
|
|
|
019°01'00E
|
|
|
|
39.
|
Inongo
|
1380 x 40
|
01°57'00S
|
317
|
HJ
|
-
|
|
|
|
018°17'00E
|
|
|
|
40.
|
Kenge
|
900 x 30
|
04°50'00S
|
551
|
HJ
|
-
|
|
|
|
017°02'00E
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41.
|
Beni/Mavivi
|
1300 x 30
|
00°35'00N
|
1072
|
HJ
|
-
|
|
|
|
029°28'00E
|
|
|
|
42.
|
Tshumbe
|
1300 x 20
|
04°06'00S
|
#177;350
|
HJ
|
-
|
|
|
|
024°22'00E
|
|
|
|
43.
|
Punia
|
1140 x 30
|
01°22'00S
|
531
|
HJ
|
-
|
|
|
|
026°20'00E
|
|
|
|
44.
|
Ilebo
|
1250 x 32
|
00°19'00S
|
442
|
HJ
|
-
|
|
|
|
020°36'00E
|
|
|
|
45.
|
Nioki
|
1430 x 40
|
02°43'00S
|
318
|
HJ
|
-
|
|
|
|
017°41'00E
|
|
|
|
46.
|
Kabinda
|
1500 x 30
|
06°07'00S
|
843
|
HJ
|
-
|
|
|
|
024°20'00E
|
|
|
|
47.
|
Lubudi
|
1200 x 20
|
09°56'00S
|
1384
|
HJ
|
-
|
|
|
|
026°00'00E
|
|
|
|
48.
|
Kiri
|
1450 x 30
|
012°07'00S
|
310
|
HJ
|
-
|
|
|
|
019°01'00E
|
|
|
|
49.
|
Basankusu
|
1450 x 50
|
01°13'00N
|
371
|
HJ
|
-
|
|
|
|
019°48'00E
|
|
|
|
50.
|
Boende
|
1400 x 30
|
00°14'00S
|
356
|
HJ
|
-
|
|
|
|
020°52'00E
|
|
|
|
51.
|
Butembo
|
800 x 30
|
-
|
-
|
-
|
-
|
52.
|
Rusthuru
|
900 x 23
|
00°47'00S
|
1140
|
HJ
|
-
|
|
|
|
029°16'00E
|
|
|
|
53.
|
Shabunda
|
1000 x 40
|
02°41'00S
|
-
|
HJ
|
-
|
|
|
|
027°20'00E
|
|
|
|
54.
|
Kasongo
|
970 x 40
|
04°32'00S
|
-
|
HJ
|
-
|
|
|
|
026°37'00E
|
|
|
|
Source :
http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf
visité le 7 juillet 2015
1.1.5. 3.3.
L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE GOMA (AIG)
3.3.1. Historique de l'AIG
Quatre étapes caractérisent l'histoire de
l'évolution de l'aéroport international de Goma
- De 1948, l'idée remonte l'administration coloniale
d'aménager une piste non revêtue sur laquelle devrait se poser de
petits aéronefs dont le poids ne dépassait pas 5,7 tonnes
- Réaménagement et à l'asphaltage de la
piste déjà existant en 1959. Ces travaux ont permis à cet
aérodrome de recevoir les petits et moyens courriers tels que le DC3 et
DC4
- En 1966 est celle du prolongement de la piste de 300m, elle
passe de 1500 à 2000m, l'aéroport capable d'accueillir le DC6 et
les autres du même tonnage.
- Construction d'un aéroport international dans la
région de l'ancien Kivu. La zone de Rutshuru était choisie pour
abriter ces installations aéroportuaires de dimensions internationales.
Mais, juste au début, les travaux étaient interrompus et
transférés à Goma.
- Deux raisons ont poussées à cela. La zone de
Rutshuru étant située dans la cuvette, les environnantes
représentant un danger permanent pour la circulation aérienne, en
plus le brouit des aéronefs constituent un élément
dangereux à l'environnement du parc.
Les travaux ont débuté à Goma en Mars
1976 et ont duré 19 mois. L'aérodrome est complètement
modifié en mars 1978, c'est l'inauguration même de
l'aéroport international de Goma qui venait d'adapter toutes les normes
conforme à l'aviation civile internationale.
3.3.2. Situation géographique de
l'aéroport international de Goma
L'aéroport international de Goma est situé
à l'est de la RD Congo, dans la province du Nord-Kivu, plus
précisément dans la ville de Goma sur dont les coordonnées
sont
1°40'15,07536''
S et 29°14'18,25374'' E. L'aéroport international de Goma se
trouve dans la commune de Karisimbi à une distance de 2 km du centre
ville de Goma parallèlement à la route qui mène vers
Rutshuru à l'Est et à l'Ouest par les quartiers Murara, Virunga
et Majengo ; au Sud par le quartier Mikeno (Birere) et au Nord par le
quartier Majengo.
Signalons que lors de l'éruption du volcan Nyiragongo
en 2002, l'aéroport de Goma a été ravagé par la
lave et la piste était réduite de 3000 m à 2000 m.
Le tronçon rénové par l'Allemagne mesure
500 m. En ajoutant 160 m remis à niveau par l'État congolais, la
piste mesure désormais plus de 2660 m24(*).
3.3.3. Quelques installations et bâtiments de
l'aéroport international de Goma
L'aéroport international de Goma possède 8
bâtiments :
- Bâtiment de la centrale d'énergie
électrique
- Bâtiment anti-incendie
- Bâtiment météo
- Bâtiment moyens généraux
- Aérogare passagers
- Hangar de petits porteurs
- Le bloc administratif
L'aéroport possède aussi un château d'eau
et les stations VOR (VHF Omnidirectional Range-VHF : Very High
Frequency-), DME (Distance measuringequipment), NDB (Non directionalBeacom). En
dehors de l'aéroport, la RVA possède aussi des camps d'habitation
des travailleurs et stations :
- Camp DUMEZ : On y trouve des maisons d'habitation pour
les agents de la RVA
- Centre d'émission radio qui est à Katindo
près de l'Hôtel la Frontière Goma
- Camp NDB : Ici on trouve l'équipement NDB ainsi
que des maisons d'habitations, ce camp se trouve au bord du lac Kivu à
coté de l'Hôtel Ihusi
3.3.3.1. Équipement radio électrique
Pour mener à bien sa mission, la RVA utilise les aides
radio à la navigation aérienne, à l'approche et à
l'atterrissage des aéronefs. En outre, elle utilise des émetteurs
et récepteurs connexes pour les réseaux fixes de
télécommunication aéronautique.
La RVA utilise aussi les groupes électrogènes et
les équipements d'aide à la navigation aérienne, nous
citons : le VHF Omnidirectional Range, le Distance measuringequipment, Non
directionalbeacom, Locators, ILS... les ILS sont des radios baliseurs servant
aux atterrissages de précisions pour les aéronefs qui
atterrissent pendant les mauvais temps ou la nuit. Ces équipements
permettent aux avions de connaitre l'axe radio électrique qui
coïncide avec l'axe noir de la piste. Ils permettent aussi aux
aéronefs de connaitre la pente descente pour arriver à mettre la
roue à la zone de toucher de la piste.
1.1.6. 3.4.
Fonctionnement de la Régie des Voies Aériennes Goma
3.4.1. Organigramme de la RVA
Goma
Commandant (YD)
AssistJuridiq
Div St Coo
Coord. Ex
DivAd
S.Adm
B.Adm
S.Social
B.Social
S.Méd
B.Méd
B.Pharm
Di.Fin
S.Com. Gn
B.Clt&frss
S.Cmp Ana
B.Paie
B.Produ
S.Budg
B.Budg
B.Trésor
B.Charg
B.Concil
S.Trésor
Di.Circ.Aér
S.Circ.Aér
B.TWR
S.Expl.Tél
BNA
B.Stat
S.S.I.S
B.Ant.Inc
B.Observ
BTA
B.Télex
S.Météo
B.Gégl
B.Prév
B.Calcul
Di.Tech
S.NAVAIDS
B.NAVAIDS
S.Balisag
B.Balisag
S.Télécom
B. Télécom
S.Télécom
B. Télécom
Di.MG
S.Entretien
B. Entretien
B.Approv
S.Entretien
B. Entretien
B.Approv
Di.Sur&PG
S.Sureté
B.Sureté
S.Police
B.Police
S.Enq et inv
B. Enq et inv
Div.Facil
S.Falit
B.Falit
Di.Com
S.Recouvr
B.recouv
S.Factur
B.Factur
Cellule VTA
Cellule VTA
CommandantAdj (YA)
Secrétaire
Cellule Informatiq
L'organigramme de l'aéroport international de Goma est
du type pyramide et voici sa présentation.
Légende :
- Yankee Delta : Commandant de l'Aéroport
- Yankee Alpha : Commandant Adjoint de l'Aéroport
- AJ : Assistant Juridique
- CI : Cellule Informatique
- Div St Coo : Division staff de coordination
- DivAd : Division administrative
- DiFin : Division de finance
- DiCircAér : Division de circulation aérienne
- DiTech : Division technique
- DiMG : Division des Moyens Généraux
- DiSurg&PG : Division de sûreté et
police
- DiFal : Division de facilitation
- DiCom : Division de commerce
- SAdm : Service administratif
- SSoc : Service social
- SMéd : Service médical
- Scom : Service commercial
- SCmpAn : Service comptable et analytique
- SBudg : Service de budget
- STré : Service de trésorerie
- SCircAér : Service circulation aérienne
- sExpl : Service d'exploitation
- SSa : Service de sécurité et
Anti-incendie
- SMét : Service de météo
L'aéroport international de Goma est dirigé par
le Commandant d'Aéroport, nommé Yankee Delta (YD), secondé
par son Adjoint, le Yankee Alpha (YA) qui sont tous nommés par le
Directeur Général de la RVA.
3.4.2. Organisation fonctionnelle de
différentes Divisions
3.4.2.1. Yankee Delta
Il est le Commandant de la RVA Goma et représente le
Directeur Général de la RVA, il est le garant de la RVA
Goma ; il contrôle et supervise toutes les activités au
niveau de l'aéroport. Ses attributions :
- Chapeaute toutes les activités de
l'aéroport,
- Convoque toutes les réunions de directions au sein de
la RVA Goma,
- Représente la RVA et dirige l'entreprise.
3.4.2.2. Yankee Alpha
Il est l'Adjoint du Commandant de la RVA Goma, il
exécute ses fonctions en son absence.
3.4.2.3. Division Staff Coordination (DSC)
Cette division est composée des coordonnateurs qui
assistent le Commandant et son Adjoint dans la gestion quotidienne de
l'aéroport. C'est en effet, les Commandants qui coordonnent toutes les
activités de division. En cas d'urgence et à l'absence du
Commandant et de son Adjoint, la Division Staff Coordination exerce le pouvoir
de la RVA Goma :
- Superviser les services de relève
- Autoriser les accès ponctuels des personnes et des
véhicules aux zones réservées (tarmac, aérogares,
salon d'honneur)
- Assurer le paiement des taxes et des redevances
aéronautiques sur base de formulaires de trafic
- Rédiger le rapport des activités
journalières de l'aéroport
3.4.2.4. Division administrative (DIVAD)
Cette division est supervisée par un chef de division
administrative qui reçoit les rapports émanant des services
à sa compétence qui sont :
1) Le service administrative ou service du personnel qui a
pour rôle :
o Orienter les courriers aux bureaux concernés pour
disposition
o Vérifier le traitement du dossier avant la
transmission
o Assurer la discipline et l'ordre dans le service
o Calculer le salaire et les autres avantages accordés
par la hiérarchie
o Mettre en application les codes du travail, la convention
collective et tous les instruments émanant de la hiérarchie
o Contrôler les mouvements du personnel
(présence, absence, congé, mutation ...)
o Assurer la rémunération du personnel
o Gérer les conflits au lieu du travail
o Assurer la sécurité de l'emploi
2) Le service social s'occupe de :
o La gestion de la cantine
o La gestion des problèmes sociaux
o La gestion des activités sportives
o La gestion de l'assistance aux familles
éprouvées et leurs dépendants
o Organiser, avec la division facilitation les
activités culturelles
3) Le service médical
Ce service est chapeauté par le chef de service
médical du centre au dispensaire de la RVA. Il s'occupe de la
santé des agents et est constitué de deux bureaux :
Pharmacie et nursing. Attributions !
- Élaborer des réquisitions médicales
- Assurer la surveillance de fourniture et matérielles
des malades
- Assurer les soins médicaux
- S'occuper des achats des produits pharmaceutiques
3.4.2.5. Division circulation aérienne
Cette division s'occupe du contrôle et de la
réglementation de la circulation aérienne. Elle comprend quatre
services :
- Service circulation aérienne :
o Bureau tour de contrôle (TWR), avec son code ZT :
Zoulou Tango,
o BNA, Aéroport A
BNA, Aéroport B
TWR, Aéroport B
TWR, Aéroport A
Aéronef de l'Aéroport A vers
l'Aéroport B
BNA
BNA
Bureau Navigation Aérienne (BNA), avec son code
ZP : Zoulou Papa,
o Bureau statistique
- Service d'exploitation et télécommunication
aéronautique : Bureau Trafic Aérien et Bureau
Télex
- Service de météorologique : Bureau
observation, Bureau prévision et Bureau Calculateur
- Service de lutte contre l'anti-incendie et sauvetage :
Bureau anti-incendie et le bureau de réglementation
1) Attributions
- Police aéronautique, c'est-à-dire
contrôler la validité des documents des aéronefs et
personnel d'appoint des aéronefs. Le personnel d'appoint est
constitué par :le pilote, copilote, chef de base, chef de trafic,
mécanicien.
- Faciliter les opérations préalables à
l'exécution d'un plan de vol dans le cadre de la police
aéronautique.
Le Bureau de Navigation Aérienne (BNA) contrôle
les documents de l'aéronef ci-après :
- Le certificat de navigabilité de l'aéronef
- La licence de station radio de l'aéronef
- La licence de l'équipage
- La licence du personnel de l'exploitation au sol
- L'autorisation de circulation au dessus du territoire de la
RD Congo au cas où l'appareil a une immatriculation
étrangère
Dans le cadre des opérations préalables
à l'exécution d'un vol. Le commis piste accueille l'exploitant
pour le remplissage du plan de vol et du formulaire de trafic.
2) Plan de vol
Contrant entre le pilote commandant de bord de
l'aéronef avec les organes de contrôles de la circulation
aérienne. Le plan de vol sera déposé 30 minutes avant le
décollage.
Le plan de vol est un document standard ou international du
modèle OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale). Il est
rempli par le pilote et approuvé par le commis piste.
3) Formulaire de trafic
Document commercial sur lequel on calcule les redevances
(redevance de route, fret, stationnement, passagers, d'atterrissage et
formulaire de trafic) à payer par l'exploitant pour les services pour
les services qui seront rendus à son aéronef pendant le vol et
avant le vol.
4) Transmission de l'information : De
l'exploitant ou pilote à la Tour de contrôle
L'exploitant retire le plan de vol le formulaire de trafic
chez le VTA (vérificateur de trafic aérien) qu'il va
remplir.L'exploitant se dirige vers le commis piste (agent du Bureau de la
NavigationAérienne-BNA) pour l'approbation et remplissage du plan de
vol. Le commis piste transmet par Motorola (radio) le plan de vol vers la TW
(tours de contrôle) sous ces mots :
- (ZT) Zoulou Tango de (ZP) Zoulou Papa, Réponse de
ZT : Transmettez
- Transmission du plan de vol de 9QCHS l'Antonov 26, ETD
(Heure estimée de départ) 08h30 (exprimée en temps
universel), niveau de vol IFR (à très haute altitude),
destination Bukavu, Durée de vol 15 minutes, premier aéroport de
dégagementGoma, deuxième aéroport de dégagement XXX
(aéroport proche de Kavumu/Bukavu), terminer. Réponse de
ZT: Message reçu ou copié
5) Transmission de l'information de la tour
de contrôle vers le BNA
- ZP de ZT, réponse : A
l'écoute
- 9QCHD décolle en provenance de Kisangani à
11h00 (GMT), niveau de vol VFR, temps de vol estimé 50 minutes.
Réponse de ZP: Copié
6) Information sur le vol d'un
aéronef
- Les langues utilisées en aviation civile :
Anglais, Français et Polonais
- Deux règles de vols : (1) règle de vol
à vue (VFR : Visual flight rules), c'est-à-dire il vol
à basse altitude.(2) règle de vol aux instruments (IFR :
Instrument flight rules), il vole à une haute altitude.
- Types de vol : Vols commerciaux, humanitaires,
militaires, privés, sanitaires
7) Poids de l'aéronef
Leger : de 2 à 12 tonnes, Moyen : de 12
à 74 tonnes, supérieur : de 74 à 100 tonnes.
8) Niveau de vol de l'aéronef
Niveau de vol est l'altitude au niveau moyen de la mer jusque
là se trouve l'aéronef. Il existe deux niveaux de vol en
aviation :
- Niveau paire c'est quand l'avion quitte de l'Est à
l'Ouest. Exemple Kigali-Goma
- Niveau impaire c'est quand l'avion quitte de l'Ouest
à l'Est. Exemple Goma-Kigali
9) Immatriculation des aéronefs en
RDC
Le certificat d'immatriculation de l'aéronef est un
document qui n'a pas de validité.
Exemple :
- 9QC (lu : Nine/neufQuebec Charli) pour les avions qui
font les opérations commerciales.
- 9T (Lu : Nine/neuf Tango) pour les avions militaires
- 9XR : Marque rwandaise
- 9UB : Marque burundaise
- 5X : Marque ougandaise
- TN : Congo Brazza
- F : France
- C : Canada
- ZS : Afrique du Sud
- TL : Centre Afrique
- 5Y : Kenya
10) Route aérienne des
aéronefs
Les routes aériennes sont des lignes imaginaires
tracées par l'organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI)
selon les différentes altitudes codifiées ou identifiées
en caractères de 5 ou 6 chiffres et lettres mélangés. Il
existe des routes nationales et des routes internationales.
Exemple : UG450F
- Route internationale : Lubumbashi - Bangui - Europe
appelée
- Route national : Goma- Kindu
3.4.2.6. Division de finances
Cette division est chargée des affaires
financières de l'aéroport. La Difincomprend 4 services :
- Service de comptabilité générale avec
le bureau de paie par banque, bureau fiscalité : Rôle,
élaborer les états financiers
- Service de comptabilité analytique avec le bureau
produits, bureau charges, bureau concile : Rôle, examiner si
l'entreprise est rentable
- Service budget et contrôle avec bureau budget :
Rôle, veuille au respect des crédits alloués à
chaque compte.
- Service trésorerie avec le bureau de
trésorerie : Rôle, apprêter le fonds nécessaire
pour le bon fonctionnement de l'entreprise.
La division de finances est chargée de l'affaire
relative à la gestion financière de l'aéroport : la
comptabilité, trésorerie et budgétaire. Elle établi
le rapport du trésor, élabore les états de synthèse
sur les balances mensuelles et trimestrielles d'exercice comptable provenant du
grand livre.
3.4.2.7. Division technique
C'est la division qui s'occupe de la maintenance des
équipements et de toutes les installations technique et radio
éclectique de l'aéroport : énergie, balisage,
télécommunication et aide à la navigation aérienne.
Elle a à son sein quatre services :
- Service Navaids avec son bureau Navaids: maintien des
équipements
- Service balisage aide à la navigation avec son bureau
balisage
- Service de télécommunication avec son bureau
de télécommunication
- Service énergie, maintien le circuit
électrique d'éclairage de la piste, avec son bureau
énergie.
3.4.2.8. Division des Moyens généraux
Elle s'occupe de l'infrastructure : La construction, la
conception et entretien des installations aéroportuaires ainsi que
l'exploitation du charroi automobile. Les moyens généraux
s'occupe de l'entretient et le nettoyage de la piste et la
propriété de la cours de l'aéroport. Cette division permet
à la RVA de fonctionner normalement à travers les tâches
dont elle s'occupe. Elle a trois divisions :
- Service d'entretien avec le bureau d'entretien pour
l'aéroport ; il veille sur la propreté et l'hygiène
des installations et des bâtiments ainsi que la réalisation des
projets dans le cadre de génie civile. Ce service utilise la main
d'oeuvre journalière qu'il repartie en différents domaines.
- Service d'approvisionnement pour alimenter les
différentes divisions ou services de la RVA en produits selon les
états de besoin et stock les biens.
- Service de charroi automobile, pour les l'entretien des
engins roulants de la RVA pour différents déplacements des agents
au service de la RVA. Ce service a à son sein le bureau de garage qui
assure l'entretien des véhicules et l'équipe des chauffeurs.
3.4.2.9. Division sureté et police
La division sureté et police a pour mission de
sécuriser les biens et les personnes dans toutes les installations
aéroportuaires. Ce sont les bâtiments, les matériels, les
passagers, les exploitants et les usagers et, cela, à la
réglementation de l'OACI (Organisation de l'Avion Civile Internationale)
en rapport avec cette matière. Partant de cette mission, la police a mis
des différentes barrières notamment, assurer le contrôle
des véhicules avant d'avoir accès au parking : cette
division comprend les services :
- Service de sureté : pour la sureté des
installations aéroportuaires, appliquer la réglementation des
accès dans des zones réservées de l'aéroport,
organiser la fouille de sécurité à chaque départ
d'aéronef, de garder la sécurité de personne et de leurs
biens dans les installations aéroportuaire et ses annexes, veiller
à l'exécution des instructions en vigueur en matière
d'accès.
- Service d'enquête qui intervient en cas d'infractions
- Service police : assure la sécurité des
personnes et de leurs biens ainsi que les aéronefs
Entrée Principal de l'aéroport
Barrière avant le parking
Entrée Aéro départ
Entrée Enregistrement
Entrée fouille
Entrée Aéro arrivée
Services de l'État
Zone publique
Zone réservée
Parking
Source : Service de la
police
3.4.2.11. Division facilitation
Cette division a à son sein le service de facilitation.
Facilite l'accueil des passagers, la communication au départ et
à l'arrivée des aéronefs, la délivrance des
macarons et des vignettes d'accès à l'aéroport. La
facilitation s'occupe de l'accueil, de logement des agents de la RVA en
mutation, en mission de service, elle s'occupe de l'information aux passagers,
aux exploitants sur les heures de départ et d'arrivée des
aéronefs et aussi toute personne nécessitant un service.
3.4.2.12. Division de commerce (DICO)
La DICO était un service de la division administrative,
elle a été séparée de celle-ci en 1997. C'est la
division qui s'occupe de la facturation et du recouvrement des recettes
auprès des clients. Elle a pour mission d'entrer en contact avec
l'exploitant de l'aéronef et percevoir des taxes, des redevances
instituées par le Gouvernement en relation avec l'utilisation des
infrastructures aéroportuaires. La DICO est composée de deux
services :
- Service recouvrement : il s'occupe des recouvrements
des taxes et des redevances
- Service facturation : il est chargé de
l'établissement des factures à adresser aux exploitants des
aéronefs.
3.4.2.13. Délégation syndicale
Son rôle :
- Participer aux règlements des problèmes qui
posent le maintien de la discipline, du travail du personnel
- D'assurer la sécurité technique,
l'hygiène et la salubrité sur le lieu de travail ainsi que la
santé de tout agent
- Elle représente l'ensemble des travailleurs
1.1.7. 3.5. Redevances
Les tarifs que nous allons évoquez ci-dessous sont
susceptibles d'être révisés (à la hausse ou à
la baisse) à tout moment pour tenir compte de différents
paramètres intervenant dans leurs calcules ou en fonction des
opérations prises par la RVA en matière de la politique
tarifaire.
3.5.1. Redevances d'aéroports
Pour l'établissement des redevances d'atterrissage, de
stationnement et de routes, le poids de l'aéronef pris en
considération pour le calcul et le poids maximum du constructeur PMAD
(poids maximum autorisé au décollage). Le PMAD est à
arrondir à la tonne supérieure. Les redevances
aéronautiques sont à la charge du propriétaire de
l'aéronef. Elles ne peuvent être empruntées à un
exploitant différent propriétaire qu'après
déclaration à la RVA signé conjointement par le
propriétaire et l'exploitant. Les compagnies non agrées paient au
comptant toutes ces redevances tandis que les compagnies agrées
règlent leurs factures à la fin du mois.
Les différences redevances perçues par la
Régie des Voies Aériennes sont soit liées directement ou
indirectement à l'exploitation de l'aéronef.
3.5.1.1. Redevances d'atterrissage
Calculées suivant le PMAD (Poids maximum
Autorisé au Décollage)
1) Redevance d'atterrissage pour les trafics domiciles
- Jusqu'à 25 tonnes : 1,6$/tonne. R=PMADx1,6$
- De 26 à 75 tonnes : 3,2$/tonne.
R=40+(PMAD-25)x3,5$
- Au-delà de 75 tonnes : 4,4$/tonne.
R=200[+(PMAD-75)x4,4$]
Note: Majoration
Compte tenu de la contrainte une représente une
prolongation d'ouverture, la redevance d'atterrissage est majorée de 20%
pour tout aéronef qui effectue un atterrissage en dehors des heures
normales d'ouverture d'aérodrome.
Exemption
La redevance n'est pas due aux aéronefs qui, ayant
quitté l'aéroport pour une destination donnée, sont
conduit à effectuer un retour forcé en raison d'incidents
techniques ou de circonstances atmosphériques défavorables.
2) Redevance d'atterrissage pour les trafics
internationaux
- Jusqu'à 25 tonnes : 4$/tonne. R=PMADx4$
- De 26 à 75 tonnes : 8$/tonne.
R=100+(PMAD-25)x8$
- Au-delà de 75 tonnes :11$/tonne.
R=500[+(PMAD-75)x11$]
Note: exoneration
Les aéronefs spécifiquement
réquisitionnés par les Forces Armées de la RD Congo et la
présidence de la RD Congo. Les aéronefs qui, ayant quitté
l'aéroport pour une destination donnée, sont conduit à
effectués un retour forcé en raison d'incidents techniques ou de
circonstances atmosphériques défavorables.
3.5.1.2. Redevances de
balisage lumineux
Cette redevance s'applique aux aérodromes
équipés d'une installation de balisage lumineux. La redevance est
due à tout aéronef qui effectue un mouvement (atterrissage ou
décollage) sur un aérodrome dont le balisage a été
allumé. Et ce, de nuit ou par une mauvaise visibilité, soit
à la demande du Commandant de bord, soit pour des raisons de
sécurité, sur l'ordre de l'Autorité Responsable du
fonctionnement du balisage. Le taux est fonction du type de balisage
installé sur la plate-forme.
Tableau n°3 :
Redevance balisage
Redevance balisage
|
Tariff par movement en $ usd
|
Balisage simple
|
249
|
Balisage catégorie I
|
260
|
Balisage catégorie II
|
300
|
3.5.1.3. Redevances stationnement avion
La redevance par stationnement est due par tout aéronef
stationnant sur les aires de trafic (poste de stationnement sur le trafic) ou
dans les hangars de maintenance mis à la disposition de la RVA en zone
technique ou entretien. Elle est calculée par tonnage et par heure de
stationnement. Le poids pris en compte est le poids maximal du constructeur
autorisé au décollage (PMAD) porté sur le certificat de
navigabilité de l'appareil. La durée de stationnement est
décomposée pour tout aéronef entre l'heure d'atterrissage
et l'heure de décollage.
Franchise : Trafic domestique, une franchise de deux
heures est accordée. Au-delà de cette durée, toute heure
commencé est due. Pour le trafic international, aucune franchise n'est
accordée. Toute heure commencée est due. La perception minimale
est d'une heure.
Tableau n°4 :
Redevancestationnement
Redevancestationnement
|
Tariff en $ usd
|
Sur les aires trafic (tarmac)
|
0,2$/tonne/heure
|
Hangar technique/entretien
|
0,12$/tonne/heure
|
Calculs des redevances de stationnement
ST=0,2$*poids de l'avion*nombre d'heures de stationnement
Heure de st= 2360-H d'arrivée+H de départ
Exemple1 : Un Antonov 26, poids 24 tonnes, arrive
à Goma le 10/06/2015 à 11h30 pour décoller le 12/06/2015
à 8h00. Quelles sont ses heures de stationnement et sa redevance due.
Heure de St=2360-1130-0830=2030 (ou 20h30) = 21h.
Redev St. = 0,2$*24*21=100,8$
Exemple2 : Un Antonov 26, poids 24 tonnes, arrive
à Goma le 11/06/2015 à 09h20 pour décoller le 20/06/2015
à 13h00. Quelles sont ses heures de stationnement et sa redevance
due.
Jours de stationnement 8 ; H de ST = 24h*8=192
heures. H de stationnement = 2360-0920+1300=2740=28h. Heures totales de
stationnement = 28h+192h=220h. Red St=0,2$*220*24=1056$
3.5.1.4. Redevances passager
Pour l'utilisation des installations aménagées
pour l'embarquement, le débarquement et l'accueil des passagers et du
public.
Tableau n°5 :
Redevance passage
Redevance passage
|
Tariff en $ usd
|
Trafic domestique
|
15$ par passager embarquant
|
Trafic international
|
25$ par passager embarquant
|
3.5.1.5. Redevances fret
Pour l'utilisation des installations aménagées
pour l'embarquement, le débarquement des frets
Tableau n°6 :
Redevance fret
Redevance fret
|
Tariff en $ usd
|
Trafic domestique
|
0,009$ par Kg de fret embarqué ou
débarqué en provenance d'un aérodrome non
géré par la RVA
|
Trafic international
|
0,036$ par Kg de fret embarqué ou
débarqué
|
3.5.1.6. Redevances
sécurité
Calculées individuellement et ceci pour les
aéronefs de plus de 20 places sur les vols domestiques au départ.
Tableau n°7 :
Redevancesécurité
Redevancesécurité
|
Tariff en $ usd
|
Redevance
|
5$ par passager embarquant
|
3.5.1.7. Redevance sureté
Vise de façon générale à
contribuer à améliorer les conditions de sureté sur les
plates-formes. Les sommes perçues aident à financer les
investissements en matière de sureté.
Tableau n° 8 :
Redevancesureté
Redevancesureté
|
Tariff en $ usd
|
Trafic domestique : passager embarquant l'aéroport
ou aérodrome
|
3$ par passager embarquant
|
Trafic international ; passager embarquant
l'aéroport international et assimilé
|
6$ par passager embarquant
|
Trafic international des passagers embarquant sur un vol
international
|
10$ par passager embarquant
|
3.5.1.8. IDF
Infrastructure DevelopmentFound (Fonds de développement
des infrastructures) de l'aéroport. C'est ce qu'on appelle Go Pass pour
les passagers et IDF fret pour les frets. Calculé selon que
l'aéronef fait son trafic domestique (aéroport national et
aéroport international) ou trafic international.
Tableau n° 9 :
IDEF Passager
IDEF Passager
|
Tariff en $ usd
|
Trafic domestique (vol national)
|
3$ par passager embarquant ou débarquant en provenance
de l'aéroport non géré par la RVA
|
Trafic international (vol international)
|
IDF fret domestique (vol nat.)
|
0,009$ par Kg de fret embarqué
|
IDF fret internat. (vol intern.)
|
0,005$ par Kg de fret embarqué
|
IDF fret internat. (vol intern.)
|
0,07$ par Kg de fret débarqué
|
3.5.1.9. Redevance de service de navigation
aérienne (route et survol)
La redevance de route est perçue pour l'usage des aides
et services en route fournis par la RVA en espace supérieur (>Fly
Level 245) et ou espace inférieur (<Fly Level 245) quelque soit le
point de départ (ou point d'entrée) et destination (ou point de
sortie) dans l'espace aérien congolais. Les vols en provenance de ou
à destination des aéroports non géré par la RVA ne
sont pas exonérés du paiement de redevance route. La redevance
s'applique aux vols VFR comme aux vols IFR. Le montant à payer est
déterminé par la formule ci-après :
R : Redevance
Tu : Taux unitaire
D : Distance parcourue en Kg
PMAD : Poids Maximum Autorisé au Décollage
Le taux unitaire est de :
a) Espace supérieur (>FL 245) 45$ : service de
contrôle en route
b) Espace inférieur (<FL 245) 25$ : Service
d'information
3.5.2. Redevances extra aéronautique ou domaniales
3.5.2.1. Occupation des locaux
Tableau n°10 :
Boutiques, bars, buffets, restaurants, kiosques
Type de surface
|
Aéroport intern.
|
Aéroport nat. 1ère classe
|
Aéroport nat. 2e classe
|
Aerodrome
|
Boutiques en zone réservée
|
12,5$
|
9$
|
7,5$
|
5$
|
Boutique en zone privée
|
9$
|
6$
|
5,5$
|
3$
|
Intérieur aérogare : bars, buffets,
restaurants, kiosques
|
12$
|
10$
|
8$
|
6$
|
Kiosque extérieur érigé par la RVA
|
7,5$
|
6$
|
5$
|
3$
|
Kiosque extérieur érigé par le client
perception minimum
|
1,5$
100$
|
1$
84$
|
0,8$
70$
|
0,5$
50$
|
Tableau n°11 :
Bureau, locaux, entrepôts, ateliers, hangars
Type de surface
|
Aéroport intern.
|
Aéroport nat. 1ère classe
|
Aéroport nat. 2e classe
|
Aerodrome
|
Bureau, locaux
|
7$
|
6$
|
4,5$
|
3$
|
Entrepôts, ateliers
|
3$
|
2,5$
|
2$
|
1$
|
Hangars
|
2$
|
1,6$
|
1,5$
|
1$
|
3.5.2.2. Autres espaces et locaux pour redevances
extra aéronautique
- Occupation des terrains nus
- Installations des stockages et distribution de carburant
- Vitrines
- Publicité
- Distribution automatique
- Redevance commerciale
- Titre d'accès en zone réservées (badges
et vignettes)
- Tarif du stationnement des véhicules dans le parking
- Assistance anti-incendie
- Comptoir d'enregistrement
- Prise des vues
- Formation
- Statistique trafic
- Information aéronautiques
CHAPITRE V. ANALYSE, PRÉSENTATION ET
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
1.1.8. 4.0. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons présenter les variables
ressorties de notre enquête. Premièrement, nous
présenterons notre population d'étude, détermination de la
taille d'échantillon et outils techniques utilisés et
deuxièmement de l'interprétation des résultats de
l'enquête menée auprès du personnel de la RVA.
1.1.9. 4.1. POPULATION D'ÉTUDE
V.1.1. Présentation de la population
d'étude
La population de notre étude est constituée de
tous les agents de la Régie des Voies Aériennes (RVA) Goma qui
est une entreprise qui oeuvre dans plusieurs domaines : l'administration,
finances, police, sécurité, technique, approvisionnement des
outils, le commerce, circulation aérienne, météorologique.
La RVA a, au total, 189 agents dont 173 permanents et 16 temporaires.
4.1.2. Détermination de la taille
d'échantillon
Selon le professeur Docteur NTABE NAMEGABE (2014),
dans son cours de recherche action : la détermination de la taille
de l'échantillon se calcul en utilisant la formule de LYNCH ou FISHER.
Dans ce présent travail, nous allons utiliser la formule de LYNCH qui
est comme suit :
Avec :
n = taille d'échantillon
N = Nombre d'habitants (population)
P = Prévalence attendue, comme cette prévalence
est inconnue, nous prenons p = 50%
d = marge d'erreur que nous décidons de choisir soit
5% (0.05)
z = valeur de la déviation standard qui est de 1.96
Nous avons alors :
4.1.3. Outils techniques
utilisés pour la récolte et le traitement des
données
Nous avions utilisé les logiciels SPSS et MS Word pour
bien traiter nos données portant du questionnaire.
4.1.3.1.
Déroulement de l'enquête proprement dite
Le questionnaire a été
administré sous forme d'interview à la quelle le répondant
a fourni des éléments de réponses relatifs à
l'utilisation de l'outil internet au sein de l'entreprise Régie des
Voies Aériennes. Un questionnaire a été utilisé
pour interroger 127 sujets notre échantillon.
4.1.3.2. Traitement et
analyse des données avecSPSS
Après collecte des données
quantitatives, les informations récoltées ont été
saisies et analysées en utilisant le logiciel SPSS. La saisie du travail
a été élaborée en utilisant le logiciel Word.
1.1.10. 4.2. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON
Ici il sied de présenter le résultat de
l'enquête menée au personnel de la Régie des Voies
Aériennes dans différents tableaux selon les opinions de notre
échantillon comme spécifié ci-haut.Ce point constitue la
partie pratique par laquelle nous présentons et analysons les
résultats obtenus auprès de 127 enquêtés de notre
recherche.
4.2.1. Identification des répondants
Tableau n°13 :
Répartition de nos enquêtés selon le genre
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Féminin
|
86
|
67,7
|
Masculin
|
41
|
32,3
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que 86 soit 67,7%
des nos répondants sont des femmes et 41 sujet soit 32,3% des hommes.
Tableau n°14 :
Représentation de nos enquêté selon leur tranches
d'âge
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
18 à 30 ans
|
35
|
27,6
|
31 à 40 ans
|
83
|
65,4
|
Plus de 41 ans
|
9
|
7,1
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que 83 sujets soit
65,4% de nos enquêtés sont dans la tranche l'âge de 31
à 40 ans, 35 sujets soit 27,6% ont l'âge compris entre 18 et 30
ans et 9 sujets soit 7,1% ont plus de 41 ans.
Tableau n°15 :
Nos enquêtés selon leurs niveaux d'étude
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
D6N
|
26
|
20,5
|
Université
|
98
|
77,2
|
Autre formation
|
3
|
2,4
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : A la lumière de ce tableau, nous
remarquons que la majorité des agents de la RVA, 98 sujets soit 77,2%,
sont universitaires et 26 soit 20,5% sont D6N (Diplôme d'État en
6e année Secondaire) et ceux qui ont fait autres formations
sont 3 sujets soit 2,7%.
Tableau n°16 :
Nos enquêtés selon leurs domaines de service
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Administration
|
27
|
21,3
|
Technique
|
61
|
48,0
|
Sécurité
|
23
|
18,1
|
Finance
|
4
|
3,1
|
Moyens Généraux
|
8
|
6,3
|
Division Commerciale
|
4
|
3,1
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Ce tableau nous montre que 61 sujets soit
48,0% sont des techniciens, 27 sujets soit 21,3% oeuvrent dans
l'administration, 23 sujets soit 18,1% de la sécurité, les Moyens
généraux 8 sujets soit 6,3%, finance 4 sujets soit 3,1% et
division de commerciale 4 sujets soit 3,1%.
Tableau n°16 :
Nos enquêtés selon l'ancienneté au service
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
1 à 4 ans
|
28
|
22,0
|
5 à 10 ans
|
60
|
47,2
|
11 à 20 ans
|
31
|
24,4
|
Plus de 21 ans
|
8
|
6,3
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Ce tableau nous montre que la
majorité des agents de la RVA qui ont déjà
réalisé entre 5 et 10 anssont 60 sujets soit 47,2%, ceux ayant
totalisé entre 11 à 20 ans au service de la RVA sont 31 sujets
soit 24,4%. Nos répondants entre 1 à 4 ans d'ancienneté
sont 28 sujets soit 22,0% et ceux qui ont plus de 21 ans sont 8 sujets soit
6,3%.
1.1.11. 4.3. PRÉSENTATION DES
RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
Voici ci-dessous les opinions de notre échantillon
d'une manière logique selon les différentes questions soumises
à nos enquêtés suivies des commentaires avant
d'interpréter les résultats.
Tableau n°17 :
Avez-vous fait la formation en informatique?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
70
|
55,1
|
Non
|
57
|
44,9
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Ce tableau nous dit que 70 sujets soit
55,1% de nos répondants ont fait la formation en informatique alors que
ceux qui n'en ont pas fait sont 57 sujets soit 44,9%.
Tableau n°18:
Pourquoi vous n'avez pas fait la formation en Informatique?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pas nécessaire
|
23
|
18,1
|
Pas du temps
|
34
|
26,8
|
Total
|
57
|
44,9
|
Absentions
|
70
|
55,1
|
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que 70 sujets soit
55,1% de nos répondants se sont abstenus car ils ont fait la formation
en informatique. 34 sujets soit 26,8% de nos répondants ont
affirmé qu'ils n'avaient pas du temps de suivre la formation en
informatique et en fin 23 sujets soit 18,1% ont dit que la formation en
informatique n'était pas nécessaire.
Tableau n°19:
Avez-vous un ordinateur pour vos services?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
75
|
59,1
|
Non
|
52
|
40,9
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : À la lumière de ce tableau,
nous constatons que 75 sujets soit 59,1% de nos répondants ont des
ordinateurs pour leurs services contre52 sujets soit 40,9% qui n'en n'ont pas
ce qui peut handicaper et alourdir leurs services.
Tableau n°20:
Pourquoi n'avez-vous pas d'ordinateur pour vos services?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pas nécessaire
|
17
|
13,4
|
Pas d'ordinateurs suffisants
|
32
|
25,2
|
Autre
|
3
|
2,4
|
Total
|
52
|
40,9
|
Absentions
|
75
|
59,1
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Selon ce tableau, 75 sujets
enquêtés soit 59,1% se sont abstenus parce qu'ils possèdent
des ordinateurs pour leurs services. 32 sujets soit 25,2% n'ont pas
d'ordinateurs parce que, affirment-ils, que ces outils sont insuffisants dans
l'entreprise; 17 sujets soit 13,4% ont dit que l'ordinateur n'est pas
nécessaire pour leurs services et 3 sujets soit 2,4% ont répondu
autrement.
Tableau n°21: Vous
connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone)?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
119
|
93,7
|
Non
|
8
|
6,3
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que 119 sujets
soit 93,7% des agents de la RVA se connectent à l'internet par
ordinateur, tablette, Smartphone ou téléphone et 8 sujets soit
6,3% ne se connectent pas à l'internet.
Tableau n°22: Que
vous fournit la connexion internet?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Actualité
|
44
|
34,6
|
Courriers électroniques (E-mails)
|
70
|
55,1
|
Divertissement
|
3
|
2,4
|
Autre
|
2
|
1,6
|
Total
|
119
|
93,7
|
Absentions
|
8
|
6,3
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Ce tableau nousprouve que la plus part des
agents de la RVA, 70 sujets soit 55,1%, utilisent la connexion internet pour la
transmission des E-mails (lettres administratives, rapport
d'activités ; 44 sujets soit 34,6% l'utilisent pour
l'actualité ; 3 sujets soit 2,6% de nos répondants se
divertissent à l'internet et 2 sujets soit 1,6% ont répondu
autrement.
Tableau n°23: Opinion
des enquêtés face à l'importance de l'internet à la
RVA
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Faciliter le travail
|
115
|
90,5
|
Augmenter les recettes
|
4
|
3,1
|
Faire tomber l'entreprise
|
5
|
4
|
Informer les clients
|
3
|
2,4
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : La lecture de ce tableau stipule que
l'internet facilite le travail à la RVA, affirment115 sujets
enquêtés soit 94,5%, faire tomber l'entreprise d'après 5
sujets enquêtés soit 4%, l'augmentation des recettes selon 4
sujets soit 3,1% et en fin, l'internet informe les clients d'après
sujets soit 2,4%.
Tableau n°24:
Pourquoi, certains agents ne se connectent pas à l'internet?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Ignorance
|
113
|
89,0
|
Escroquerie
|
9
|
7,1
|
Pas important
|
4
|
3,1
|
Autre
|
1
|
0,8
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : L'ignorance pousse certaines personnes de
ne pas se connecter à l'internet, selon 113 sujets enquêtés
soit 89,0% de nos enquêtés ; 9 sujets soit 7,1% ont
affirmé que certains ne se connectent pas à l'internet pour
éviter l'escroquerie ; 4 sujets soit 3,1% de nos répondants
ont dit que l'internet n'est pas importants et 1 sujet soit 0,8% ont
évoque autres causes.
Tableau n°25: Opinion
de l'échantillon face aux dangers de l'internet
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Délinquance
|
47
|
37,0
|
Fraude
|
11
|
8,7
|
Détruire les foyers et relations
|
67
|
52,8
|
Autre
|
2
|
1,6
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : À la lumière de ce tableau,
nous constatons que le danger de l'internet sont la destruction des foyers et
relations, d'après 67 sujets soit 52,8%, la délinquance selon 47
sujets soit 37,0% d'enquêtés, la fraude pour 11 sujets soit 8,7%
et autres dangers évoqués par 2 sujets soit 1,6%.
Tableau n°26: Selon
vous, l'État (instances juridiques) s'implique-t-il dans
(contrôle) ce domaine?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
5
|
3,9
|
Non
|
122
|
96,1
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que les instances
juridiques de l'État ne s'impliquent pas dans le contrôle de ce
qui se passe à travers cette nouvelle technologie de l'information et de
la communication, témoignent 122 sujets enquêtés soit 96,1%
par contre 5 sujets soit 3,9% constate que l'État s'y implique.
Tableau n°27:
Pourquoi l'État ne s'implique pas dans le contrôle de
l'internet?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pouvoir limité
|
9
|
7,1
|
Négligence
|
67
|
52,8
|
Incompétence
|
45
|
35,4
|
Autre
|
1
|
0,8
|
Total
|
122
|
96,1
|
Absentions
|
5
|
3,9
|
Total
|
127
|
100,0
|
Source : Données de notre enquête sur SPSS
récoltée auprès de notre population d'étude,
Septembre 2015.
Commentaire : de ce tableau, il se note que 67 sujets
soit 52,8% de nos répondant témoignent que l'État
néglige et n'arrive pas à dénicher les aspects immoraux
qui sont publiés sur la toile, en outre, abordant le même logique
45 sujets soit 35,4%parlent de l'incompétence de l'État, limite
du pouvoir de l'État selon 9 sujets soit7,1%et 1 sujet soit 0,8% de nos
enquêtés a évoqué autre cause.
A la lumière de ce qui précède, pour
clore ce chapitre, voici ci-dessous une interprétation statistique
susceptible aux deux variables « niveau d'étude » et
« domaine de service ».
4.2.3. Interprétations
statistiques « Test de KHI2 »
Les résultats issus du test de Khi2 nous permet de
constater queles variables « niveau
d'étude » et « domaine de
service » de nos enquêtés ont des liens
d'association avec la variable « se connecter à
l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) » étant donné que la
valeur du khi deux calculé est supérieure au khi deux de la
table.Autrement dit nous avons rejeté l'hypothèse
d'indépendance de sous échantillon. Ceci nous permet d'affirmer
que le fait de se connecter à l'internet via les appareils
électronique est associable auniveau d'étude et domaine de
service. Comme le confirme les tableaux suivants :
Tableau n°28: Vous
connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone)? * Niveau d'étude
Tableau croisé
|
|
Niveau d'étude
|
Total
|
D6N
|
Université
|
Autre form
|
Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur,
tablette, Smartphone, téléphone)?
|
Oui
|
Effectif
|
19
|
97
|
3
|
119
|
% du total
|
15,0%
|
76,4%
|
2,4%
|
93,7%
|
Non
|
Effectif
|
7
|
1
|
0
|
8
|
% du total
|
5,5%
|
0,8%
|
0,0%
|
6,3%
|
Total
|
Effectif
|
26
|
98
|
3
|
127
|
% du total
|
20,5%
|
77,2%
|
2,4%
|
100,0%
|
KHI-DEUX=23,565, Degré de
liberté (ddl)=2, P=0,00025(*)
|
Source : Données de notre enquête sur
SPSS
Commentaire : De ce tableau nous remarquons que le niveau
d'étude joue sur le fait de se connecter ou non à l'internet.
Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter
à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) et niveau d'étude de l'enquêté est
de 23,565 à 2 degré de liberté. Or à ce
degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5%
notre seuil de significativité. Cela nous pousse à rejeter
l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et par
là confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables
croisées. En d'autres termes, le fait de se connecter à
l'internet est lié au niveau d'étude.
Tableau n°29:Vous
connectez-vous à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone)? * Domaine de service
Tableau croisé
|
|
Domaine d'étude de l'enquêté
|
Total
|
Admin
|
Techn
|
Sécur
|
Finan
|
Moy.Gén
|
Div Com
|
Vous connectez-vous à l'internet (par ordinateur,
tablette, Smartphone, téléphone)?
|
Oui
|
Effectif
|
26
|
61
|
16
|
4
|
8
|
4
|
119
|
% du total
|
20,5%
|
48,0%
|
12,6%
|
3,1%
|
6,3%
|
3,1%
|
93,7%
|
Non
|
Effectif
|
1
|
0
|
7
|
0
|
0
|
0
|
8
|
% du total
|
0,8%
|
0,0%
|
5,5%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
6,3%
|
Total
|
Effectif
|
27
|
61
|
23
|
4
|
8
|
4
|
127
|
% du total
|
21,3%
|
48,0%
|
18,1%
|
3,1%
|
6,3%
|
3,1%
|
100,0%
|
KHI-DEUX=28,184Degré de liberté (ddl)=5
P=0,000
|
Source : Données de notre enquête sur
SPSS
Commentaire : Ce tableau nous permet de constater que le
domaine de service influence le fait de se connecter ou non à
l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se
connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) et domaine de service de l'enquêté est de
28,184 à 5 degré de liberté. Or à ce degré
le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de
significativité. Cela nous pousse à rejeter l'hypothèse
d'indépendance de sous échantillon et par là
confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables
croisées. Autrement dit, le fait de se connecter à l'internet est
lié au domaine de service.
1.1.12. 4.4. INTERPRÉTATION DES
RÉSULTATS
Dans ce point, nous allons affronter les résultats
obtenus auprès de nos enquêtés et les hypothèses
émises à l'introduction de notre travail.
Eu égard aux résultats présentés
et analysés ci-haut, rappelons que cette étude relève
de « l'Internet et son Impact dans les organisations de Goma,
Cas spécifique de la Régie des Voies Aériennes (RVA)
Goma ».
Toutefois, il est utile de signifier que la pertinence de
l'usage de la connexion Internet au sein des organisations regorge une logue
liste des avantages dans presque tous les domaines de la vie en faveur de
l'entreprise et son public cible par rapport aux innovations actuelles.
En effet, les résultats de cette recherche indiquent
que notre échantillon était constitué de 127 sujets tous
agents au sein de la RVA Goma, dont 67,7% de femmes et 32,8% des hommes
(tab.13). Parmi eux 64,4% ont l'âge variant, 27,6% sont entre 18 et 30
ans, 27,6% et 7,1% leur âge est plus de 41 ans (tab.14).
A la lumière du tableau n°15, nous remarquons que
la majorité des agents de la RVA, soit 77,2%, sont des universitaires et
20,5% sont D6N (Diplôme d'État en 6e année
Secondaire) et ceux qui ont fait autres formations sont 2,7%. Nous remarquons
que 48,0% de notre population d'étude sont dans le domaine technique,
21,3% oeuvrent dans l'administration, ceux des Moyens généraux
évoluent à 6,3%, nos répondants dans le domaine de finance
et commerciale sont égaux, soit 3,1% pour chaque secteur. Pour la
majorité de nos répondants, soit 47,2% leur ancienneté
varie entre 5 et 10 ans, 24,4% ont totalisé entre 11 à 20 ans du
service de la RVA, 22,0% ont entre 1 à 4 ans d'ancienneté et 6,3%
ont plus de 21 ans d'ancienneté (tab.16).
À la question « d'avoir fait la formation en
informatique », les avis de nos enquêtés sont
mentionnés dans le tableau n°17 qui nous prouve que 55,1% ont fait
cette formation et 44,9% disent le contraire. Cette réalité est
prouvée par le tableau n°18 où55,1% de nos
enquêtés se sont abstenus par ce qu'ils ont fait la formation en
informatique. Par contre, 26,8% ont affirmé qu'ils n'ont pas du temps
pour faire la formation en informatique et en fin 18,1% ont dit que la
formation en informatique n'était pas nécessaire. A la
lumière de ce qui précède, 59,1% de nos répondants
ont des ordinateurs et 40,9% de l'échantillon n'en n'ont pas. Ce qui
prouve qu'à la RVA tous les bureaux n'ont pas d'ordinateurs (tab.19).
Cette réalité est visible dans le tableau n°20 où la
majorité de ceux qui n'ont pas d'ordinateurs soit 25,2% ont
affirmé que ces outils sont insuffisants, 13,4% ont dit que l'ordinateur
n'est pas nécessaire pour leurs services.
S'agissant de la connexion internet, les résultats du
tableau n°21 montrent 93,7% des agents de la RVA se connectent à
l'internet pardifférents outils : ordinateur, tablette, Smartphone
ou téléphonecontre 6,3% qui ne se connectent pas à
l'internet.
A ce qui concerne les avantages qu'ont les utilisateurs de
l'internet à la RVA, les opinions de l'échantillon prouvent en
suffisance que beaucoup l'utilisent pour la transmission de leurs courriers
électroniques (les E-mails) à 55,1%, découverte de
l'actualité à 34,6% indique le tableau n°22. Cet avantage
est visible dans le tableau n°23 l'internet facilite le travail dans une
organisation à 90,5%, augmente les recettes et informe les clients. Les
résultats de ces deux tableaux confirment notre hypothèse selon
laquelle l'internet amène l'organisation à se démarquer
des autres par sa facilitation du travail, dans le traitement et transmission
rapide et simples des informations.
Ce pourquoi, en voyant notre originalité de
réseau des réseaux pour la bonne évolution de l'entreprise
89,0% de notre échantillon conclu, pendant nos enquêtes,
que : « ne pas avoir l'habitude de se connecter à
l'internet est lié à son l'ignorance » indique le
tableau n°24.
En revanche, la façon de s'échanger sur
l'internet aurait également des dangers tel que la destruction des
foyers et relations à 52,8%, la délinquance (surtout pour les
adolescents) à 37,0% et la fraude à 8,7% indique le tableau
n° 25. De ces résultats des désavantages, nous confirmons
notre deuxième hypothèse selon laquelle la destruction des foyers
et des relations, la délinquance, les fraudes par leshackers (
pirates
informatiques)
seraient une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.
Cependant, de ces inconvenants liés à
l'immoralité d'origine personnelle, sociale ou d'ordre organisationnel,
voir tableau n°26, montre d'ambleur comment les enquêtés
témoignent que l'État ne s'implique pas au contrôle de ce
média de mass d'après 96,1% pour les enquêtés,
l'État aurait une négligence à 52,8% incompétence
à 35,4%, pouvoir limité à 7,1% indique le tableau
n°27. Les résultats de ces tableaux n°26 et n°27
confirme notre troisième hypothèse qui stipule que l'implication
des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle
technologie de l'information et de la communication serait loin de sa
portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient
incapables de le contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans
l'utilisation de l'internet.
S'agissant de l'Interprétation statistique du test
de KHI2 selon le tableau n° 28 nous remarquons que le niveau
d'étude joue sur le fait de se connecter ou non à l'internet.
Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se connecter
à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) et le niveau d'étude de l'enquêté
est de 23,565 à 2 degré de liberté. Or à ce
degré le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5%
notre seuil de significativité. En ceci, nous rejetons
l'hypothèse d'indépendance de sous échantillon et par
là confirmé qu'il y a un lien d'association entre les variables
croisées.
En outre, le tableau n°29 nous permet de constater que le
domaine de service influence le fait de se connecter ou non à
l'internet. Ainsi, la valeur du Khi-deux issu du croisement des variables se
connecter à l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) et domaine de service de l'enquêté est de
28,184 à 5 degré de liberté. Or à ce degré
le p-value est de 0,000 largement inférieur à 5% notre seuil de
significativité. Par conséquent nous rejetons l'hypothèse
d'indépendance de sous échantillon et confirmons qu'il y a un
lien d'association entre les variables croisées. Autrement dit, le fait
de se connecter à l'internet est lié au domaine de service.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Nous voici au terme de notre travail portant sur :
« L'Internet et son Impact dans les organisations de Goma, Cas
spécifique de la Régie des Voies Aériennes (RVA)
Goma ».
Pour mener cette étude, nous nous sommes posé
trois questions :
- Quel est l'impact de l'internet sur la vie d'une
organisation et/ou sa considération dans les entreprises ?
- Quelles sont les conséquences négatives
liées à l'internet ?
- Les instances juridiques de l'État s'impliquent-elles
dans cette nouvelle technologie de l'information et de la
communication ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
émis des hypothèses suivantes, que nous avions
vérifiées tout au long de notre investigation à l'aide des
méthodes et techniques choisies :
- L'Internet amènerait une organisation à se
démarquer des autres par sa facilitation du travail dans le traitement
et transmission rapide des informations,et ainsi, l'Internet serait
considéré par ses utilisateurs ;
- Comme toute oeuvre humaine, il est des principes, loi,
règle à respecter. Le contraire provoquerait des méfaits.
Du même angle, la destruction des foyers et des relations, la
délinquance, les fraudes les hackers (pirates informatiques) seraient
une liste non exhaustive dangers liés à l'internet.
- L'implication des instances juridiques de l'État
liée dans cette nouvelle technologie de l'information et de la
communication serait loin de sa portée si elles le ne
négligeraient ou si elles seraient incapables de LE
contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans l'utilisation de
l'internet.
Il convient de rappeler que nous nous sommes fixé comme
objectif de:Déterminer l'impact de l'Internet pour l'amélioration
du système de traitement et transmission des données dans une
organisation suite à sa rapidité et la facilité,
d'une part, et dans la sauvegarde des données durant un temps
très long, d'autres part, voilà nos deux préoccupations
qui sous-tendent la réalisation de cette étude.
Pour la récolte des données suivant les
objectifs à atteindre et les informations à recueillir, les
méthodes fonctionnelle combinées aux approches historiques,
statistique et la méthode analytico- synthétique nous ont
été utiles ensemble avec les techniques d'observation,
d'interview, de questionnaire, Technique de documentation nous ont permis de
récolter, auprès des nos enquêtés, des opinions
nécessaires en rapport avec notre objet d'étude. Les logiciels
SPSS et MS Office (Word) nous ont été indispensables pour la
saisie, le dépouillement et l'analyse statistiques des
résultats.
A l'issu du dépouillement, les principaux
résultats obtenus auprès de 127 sujets enquêtés au
sein de la Régie des Voies Ariennes (RVA) sont les suivants :
- A la lumière de ce qui précède, 59,1%
de nos répondants ont des ordinateurs et 40,9% de l'échantillon
n'en n'ont pas. Ce qui prouve qu'à la RVA tous les bureaux n'ont pas
d'ordinateurs (tab.19). Cette réalité est visible dans le tableau
n°20 où la majorité de ceux qui n'ont pas d'ordinateurs soit
25,2% ont affirmé que ces outils sont insuffisants, 13,4% ont dit que
l'ordinateur n'est pas nécessaire pour leurs services.
- S'agissant de la connexion internet, les résultats du
tableau n°21 montrent 93,7% des agents de la RVA se connectent à
l'internet par différents outils : ordinateur, tablette, Smartphone
ou téléphone contre 6,3% qui ne se connectent pas à
l'internet.
- A ce qui concerne les avantages qu'ont les utilisateurs de
l'internet à la RVA, les opinions de l'échantillon prouvent en
suffisance que beaucoup l'utilisent pour la transmission de leurs courriers
électroniques (les E-mails) à 55,1%, découverte de
l'actualité à 34,6% indique le tableau n°22. Cet avantage
est visible dans le tableau n°23 qui témoigne que l'internet
facilite le travail dans une organisation à 90,5%, augmente les
recettes et informe les clients. Les résultats de ces deux tableaux
confirment notre hypothèse selon laquelle l'internet amènerait
l'organisation à se démarquer des autres par sa facilitation du
travail, dans le traitement, transmission rapide et simples des informations.
- En revanche, la façon de s'échanger sur
l'internet regorge également des dangers tel que la destruction des
foyers et relations à 52,8%, la délinquance (surtout pour les
adolescents) à 37,0% et la fraude à 8,7% indique le tableau
n° 25. De ces résultats des désavantages, nous confirmons
notre deuxième hypothèse selon laquelle la destruction des foyers
et relations, la délinquance, les fraudes par les hackers (
pirates
informatiques)
seraient une liste non exhaustive des dangers liés à l'internet.
- Cependant, nos enquêtés témoignent dans
le tableau n°26 que l'État ne s'implique pas au contrôle de
ce média de mass d'après 96,1% pour les enquêtés,
l'État aurait une négligence à 52,8% incompétence
à 35,4%, pouvoir limité à 7,1% indique le tableau
n°27. Les résultats de ces tableaux n°26 et n°27
confirme notre troisième hypothèse qui stipule que l'implication
des instances juridiques de l'État liée dans cette nouvelle
technologie de l'information et de la communication serait loin de sa
portée si elles le ne négligeraient ou si elles seraient
incapables de le contrôler. Ceci impliquerait son faible pouvoir dans
l'utilisation de l'internet.
Les résultats issus du test de Khi2 nous permet de
constater queles variables « niveau d'étude » et
« domaine de service » de nos enquêtés ont des
liens d'association avec la variable « se connecter à
l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone,
téléphone) » étant donné que la valeur du
khi deux calculée est supérieure au khi deux de la
table.Autrement dit nous avons rejeté l'hypothèse
d'indépendance de sous échantillon. Ceci nous permet d'affirmer
que le fait de se connecter à l'internet via les appareils
électronique est associable auniveau d'étude et domaine de
service. Comme le confirme les tableaux suivants Eu égard de
ces résultats, nous considérons que nos objectifs sont atteints
et que les hypothèses au préalables sont confirmées.
En terme, le domaine de l'internet étant très
vaste, nous ne nous prétendons pas avoir tout épuisé. Nous
ouvrons les horizons et encourageons d'avance, tout chercheur qui voudra nous
compléter ou approfondir cette recherche.
RECOMMANDATIONS
A l'issue de ce travail et compte tenu des observations
faites, nous pouvons nous permettre de formuler les recommandations
suivantes:
- À la Régie des Voies Aériennes Goma
Nous recommandons d'augmenter les ordinateurs car plus de 40%
des agents n'en n'ont pas, alors que la RVA est une grande entreprise de
technique et communication, c'est un dérapage et un déraillement
non négligeable. Par ce que plus de la moitié de ce 40% ont
témoigné que les ordinateurs sont insuffisants. De rendre
effectif la connexion internet à tous ses agents en vue de faciliter la
communication de l'internet et externe et d'autres services. De conscientiser
ses agents sur l'utilisation de l'internet qui n'est pas un outil de
divertissement mais un outil du travail et de l'information. De recruter un
personnel qui a au moins atteint le niveau universitaire ayant des
avancées dans le domaine de l'informatique.
- Au Gouvernement Congolais (Central et Provincial)
Que le Gouvernement Congolaisrecycle les agents au sein du
ministère de Média et Télécommunication dans le but
d'augmenter la capacité du contrôle et gestion du domaine de
l'internet. Ainsi, les instances juridiques auraient augmenté leur
pouvoir de manager les conséquences liées à l'internet.
- Aux chercheurs, étudiants et élèves
Que les chercheurs, les étudiants, les
élèves s'en servent de ce condensé des données pour
enrichir leurs travaux. D'utiliser l'internet pour des faits utiles, notamment
un centre des bibliothèques, un centre de rencontre, un centre du
savoir, un centre de nouer les relations et de gagner la vie. D'utiliser les
logiciels récents qui faciliteront leurs travaux à l'instar de MS
Office, SPSS.
- Aux parents en responsables des familles
D'instruire leurs enfants, dès le bas âge, sur
l'utilisation positive et profitable de l'internet et ainsi d'éviter la
délinquance que l'internet provoquerait, de lutter conter et
réduire le nombre de hackers et fraudes.
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
1.1.13. I. OUVRAGE, NOTES DE COURS ET MÉMOIRE
1. ACOE_ (Audition au Conseil d'Orientation de l'Emploi) de
Géraldine RIEUCAU à partir des travaux de Géraldine
Rieucau et Emmanuelle MARCHAL, le 18 novembre 2014.
2. DAMAK,B., l'internet au service de l'expert
comptable, Mémoire,Université de SFAX pour le Sud, 2004
3. CHIMERE, D., Cours d'initiation à la recherche
scientifique, Cours inédit, G2 ISIG-Goma, 2010-2011.
4. MWEZE CHIRHULWE NKINGI,D., Histoire de la
communication, cours, Facultés Catholiques de Kinshasa, 1995.
5. Elie Michel « Le fossé numérique.
L'Internet, facteur de nouvelles inégalités ? »,
Problèmes politiques et sociaux,in « La Documentation
française », n° 861, août 2001.
6. GANSOUWEWE, Influences socio-éducatives de
l'Internet sur les jeunes scolarisés des enseignements secondaires de
Cotonou, mémoire online, inédit, 2006-2007
7. Graham, S., Lowe,Travail et informatisation,
Alberta-Canada,1997
8. Grawitz, M. et Pinto, méthodes des sciences
sociales, 3e Ed, Paris, Dolloz, 1964
9. OMARI SAIDY, J.C., Intégration des nouvelles
technologies de l'information et de la communication dans les entreprises
médiatiques, mémoire, inédit, UNIC Goma, 2009 -
2010.
10. MICHEL, J., l'impact d'internet sur le
développement culturel, social et économique, BELGRADE, MAI
1997
11. MARTHOZ, J.P.,Et maintenant, le monde en bref,
les médias et le nouveau désordre mondial, Paris, 2000
12. KISANGANI, E., Initiation à la Recherche
Scientifique, cours, G2, UNIGOM,2011-2012.
13. SUNGUMUANDANTELA, M.M.,Les nouvelles organisations et
transformations du travail: Les métiers face aux nouvelles technologies
de l'information et de la communication : Mémoire online,
Université Protestante au Congo, inédit, 2007
14. Notes du cours des « réseaux
sociaux », L2 SIC, UNIC Goma, 2014-2015.
15. OMC, Le commerce électronique dans les pays en
développement possibilités offertes aux petites et moyennes
entreprises et difficultés rencontrées, 2013.
16. PARAIRE Philip et Allié, Géant de
Communication, Livre de 10 à 15 ans, Morris HACHETTE
17. MASSANT, R., Guide pour les utilisateurs
d'Internet, Bruxelles, Centre de Recherches Informatique et Droit,2011.
1.1.14. II. DICTIONNAIRES
- Petit ROBERT,Paris, Le Robert, 1990
- LAROUSSE, Mini dictionnaire de Français, Edition
2004.
- Micro ROBERT, Canada, Montréal, le Robert,
1991.
1.1.15. III. WEB
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Explication
-
http://www.rva-rdc.com/doc/ais.pdf visité le 7 juillet 2015
- Larousse online,
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/définition/22700?q=Définition#22580
visité le 11 septembre 2015.
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_de_t%C3%A9l%C3%A9vision
Liste des tableaux
Tableau n°1 : Armoire virtuel et armoire
physique
20
Tableau n°2 : La RDC, sous la gestion de
la RVA, gère 54 aéroports et aérodromes:
25
Tableau n°3 : Redevance balisage
42
Tableau n°4 : Redevance stationnement
42
Tableau n°5 : Redevance passage
43
Tableau n°6 : Redevance fret
43
Tableau n°7 : Redevance
sécurité
43
Tableau n° 8 : Redevance
sureté
43
Tableau n° 9 : IDEF Passager
44
Tableau n°10 : Boutiques, bars, buffets,
restaurants, kiosques
45
Tableau n°11 : Bureau, locaux,
entrepôts, ateliers, hangars
45
Tableau n°13 : Répartition de nos
enquêtés selon le genre
48
Tableau n°14 : Représentation de
nos enquêté selon leur tranches d'âge
48
Tableau n°15 : Nos enquêtés
selon leurs niveaux d'étude
48
Tableau n°16 : Nos enquêtés
selon leurs domaines de service
49
Tableau n°16 : Nos enquêtés
selon l'ancienneté au service
49
Tableau n°17 : Avez-vous fait la
formation en informatique?
50
Tableau n°18: Pourquoi vous n'avez pas fait la
formation en Informatique?
50
Tableau n°19: Avez-vous un ordinateur pour vos
services?
50
Tableau n°20: Pourquoi n'avez-vous pas
d'ordinateur pour vos services?
51
Tableau n°21: Vous connectez-vous à
l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)?
51
Tableau n°22: Que vous fournit la connexion
internet?
51
Tableau n°23: Opinion des
enquêtés face à l'importance de l'internet à la
RVA
52
Tableau n°24: Pourquoi, certains agents ne se
connectent pas à l'internet?
52
Tableau n°25: Opinion de l'échantillon
face aux dangers de l'internet
53
Tableau n°26: Selon vous, l'État
(instances juridiques) s'implique-t-il dans (contrôle) ce domaine?
53
Tableau n°27: Pourquoi l'État ne
s'implique pas dans le contrôle de l'internet?
53
Tableau n°28: Vous connectez-vous à
l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? *
Niveau d'étude
54
Tableau n°29: Vous connectez-vous à
l'internet (par ordinateur, tablette, Smartphone, téléphone)? *
Domaine de service
55
TABLE DES MATIÈRES
Table des matières
ÉPIGRAPHE
i
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
iii
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION
GÉNÉRALE
1
1.1. PROBLÉMATIQUE
1
1.2. HYPOTHÈSES
3
1.3. OBJECTIFS
3
1.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
4
1.5. ÉTAT DE LA QUESTION
4
1.6. MÉTHODES ET TECHNIQUES
UTILISÉES
6
1.7. DÉLIMITATION DU SUJET
8
1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
1.9. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
9
CHAPITRE DEUXIÈME : CADRE
THÉORIQUE ET CONCEPTUEL
10
2.1. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE
10
2.2. THÉORIE SUR L'INTERNET
11
TROISIÈME CHAPITRE :
22
DESCRIPTION DU MILIEU D'ÉTUDE
22
3.1. HISTORIQUE DE LA RVA
22
3.2. AÉROPORTS ET AÉRODROMES
GÉRÉS PAR LA RVA
24
3.3. L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE GOMA
(AIG)
27
3.4. Fonctionnement de la Régie des Voies
Aériennes Goma
30
3.5. Redevances
40
CHAPITRE V. ANALYSE, PRÉSENTATION ET
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
46
4.0. INTRODUCTION
46
4.1. POPULATION D'ÉTUDE
46
4.2. PRÉSENTATION DE
L'ÉCHANTILLON
48
4.3. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE
L'ENQUÊTE
50
4.4. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
56
CONCLUSION GÉNÉRALE
59
RECOMMANDATIONS
62
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
63
I. OUVRAGE, NOTES DE COURS ET MÉMOIRE
63
II. DICTIONNAIRES
64
III. WEB
64
Liste des tableaux
65
TABLE DES MATIÈRES
66
Annexe
* 1GANSOUWEWE, Influences
socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes scolarisés des
enseignements secondaires de Cotonou, mémoire online, inédit,
2006-2007
* 2 GANSOUWEWE, IDM
* 3Bacem DAMAK, L'INTERNET AU
SERVICE DE L'EXPERT COMPTABLE, Mémoire online
* 4 CHIMERE, D., Cours
d'initiation à la recherche scientifique, Cours inédit, G2
ISIG-Goma, 2010-2011 :10.
* 5 Audition au Conseil
d'Orientation de l'Emploi de Géraldine RIEUCAU à partir des
travaux de Géraldine Rieucau et Emmanuelle MARCHAL, le 18 novembre 2014.
* 6Michel Matthieu
SUNGUMUANDANTELA, Les nouvelles organisations et transformations du
travail: Les métiers face aux nouvelles technologies de l'information et
de la communication, Mémoire online, Université Protestante
au Congo, 2007
* 7GANSOUWEWE, Influences
socio-éducatives de l'Internet sur les jeunes scolarisés des
enseignements secondaires de Cotonou, mémoire online,
inédit, 2006-2007
* 8CHIMERE, D., Op.cit:
11.
* 9 KISANGANI, E., UNIGOM,
Initiation à la Recherche Scientifique, cours, G2,
2011-2012 :73.
* 10 Roger MUCHELLI,
cité par MUKUMBIKANYA BATABARO, op.cit :7.
* 11 LAROUSSE, Mini
dictionnaire de Français, Edition 2004 :120.
* 12 Larousse online,
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/définition/22700?q=Définition#22580,
visité le 11 septembre 2015.
* 13 Dictionnaire Micro
Robert, Nouvelle édition, Montréal, Canada,
1991 :653
* 14 Idem, p 878
* 15 OMC : Organisation
Mondiale du Commerce, Le commerce électronique dans les pays en
développement possibilités offertes aux petites et moyennes
entreprises et difficultés rencontrées, 2013 :1
* 16 OMC, Op.cit. 2013 :
p2
* 17 IDEM
* 18OMC, Op.cit.
2013 :2
* 19Regis MASSANT, Guide
pour les utilisateurs d'Internet, Centre de Recherches Informatique et
Droit,Bruxelles, 2011 :169
* 20Graham S. Lowe(University
of Alberta-Canada),Travail et informatisation, Albetra Canada,
1997 :2
* 21Jean MICHEL, l'impact
d'internet sur le développement culturel, social et
économique, Belgrade, mai 1997 :8
* 22Jean MICHEL,
Op.cit :11
* 23 Dominique Mweze Chirhulwe
Nkingi, Histoire de la communication, cours, Facultés
Catholiques de Kinshasa, 1995 :190
* 24
http://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/rdc-nouvelle-piste-pour-la-roport-de-goma-espoir-de-d-veloppementvisité
le 7 juillet 2015
* 25Dans un
test statistique,
la valeur-p (en anglais p-value) est
la probabilité d'obtenir la même valeur (ou une valeur encore plus
extrême) du test si l'
hypothèse
nulle était vraie. Contrairement à ce qui est parfois
écrit, la valeur-p n'est pas la
probabilité que l'hypothèse nulle soit
vraie.
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