WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Accord-cadre d'Addis Abeba. Analyse de l'incidence sur la RDC six ans après.


par Modeste Keta ibutshi
Université Nationale Pédagogique  - Licence 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur l'« Accord cadre d'Addis-Abeba : analyse de l'incidence sur la RDC six ans après », il cherchait à comprendre l'incidence ou l'impact de l'accord cadre d'Addis-Abeba sur la République Démocratique du Congo, six années après la signature de ce dernier, c'est-à-dire les fruits qu'auraient porté ledit accord.

Ainsi, notre analyse a tourné autour des questions ci-après : sur base de quoi l'accord cadre d'Addis-Abeba était-il signé ? Quel est l'impact de l'accord cadre d'Addis-Abeba en RDC 6 ans après ?

Pour répondre anticipativement à ces questions, nous avons considéré les hypothèses suivantes : le leitmotiv de cet accord serait, la paix, la sécurité et la coopération, en vue de trouver la paix, la sécurité et la stabilité à l'Est de la RDC et dans la région de grand lacs. Ensuite, la communauté internationale serait employée à rééquilibrer les forces militaires se faisant face sur KIVU, des troupes qui aurait permis la constitution d'une brigade d'intervention, placée sous l'autorité de la MONUSCO et destinée à renforcer la lutte contre les groupes armés et en priorité contre le M-23 qui aurait finalement été défaite en quelques mois.Quel qu'aurait été ce succès, la mise en application de l'accord cadre serait en panne. Selon le secrétaire général des nations unies, M. Bank Moon, « le désarmement des Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) serait au point mort, le rapatriement des ex-combattants du M-23 n'aurait guère progressé et le plan national de Désarmement Démobilisation et Réintégration (DDR), n'aurait pas encore été entièrement financé, ni mis en oeuvre»

Ces hypothèses ont été soutenues par la méthode systémique, celle-ci s'est faite accompagnée de la technique documentaire et virtuelle posté sur internet.

Dans sa subdivision, notre travail a compris trois chapitres :Le premier chapitre intitulé « considérations générales » traite des généralités sur les concepts de base de notre sujet, quelques théories ayant trait au sujet.Le deuxième chapitre titre « analyse du contenu et de la structure de l'accord », aborde ici la structure de l'accord c'est-à-dire les différentes parties de l'accord ainsi que l'analyse des divers engagements des parties prenantes.Le troisième chapitre porte sur « l'analyse sur l'impact de l'accord-cadre d'Addis-Abeba sur la RDC ». En ce niveau notre analyse est concentrée sur trois points différents : Analyse critique des différents points de l'accord ; Lecture sur les réalisations des engagements des différentes parties ; Enjeux défis et perspectives.

Après analyse et traitement des nos données, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle, l'accord cadre d'Addis-Abeba, en raison de sa superficialité et de ses contradictions internes, semble voué à l'échec à l'instar des arrangements diplomatiques antérieurs dont elle ne fait que reprendre les termes et répéter les principes. Sa qualification défectueuse des faits aboutit à des pistes de solutions inadéquates, imprécises et répétitives qui se sont avérées inefficaces dans un passé récent. N'ayant pas pu établir les causes réelleset précises de la persistance et de la récurrence des violences et de l'insécurité dans la région ni les responsabilités, l'Accord cadre n'a été en mesure de formuler que des propositions vagues, générales et répétitives, qui semblent consacrer le statu quo.

Quant au mécanisme externe de suivi que préconise l'Accord-cadre, il semble parallèle au rôle de la MONUSCO et du représentant du Secrétaire général de l'ONU. Et surtout il ne peut se substituer à l'Etat congolais qui a déjà démontré ses limites et ses insuffisances dans la gouvernance et dans sa capacité à restaurer la paix et la stabilité.

Ne disposant pas des moyens de sa politique, l'Etat congolais déstructuré ne semble donc pas en mesure de s'acquitter efficacement des engagements auxquels il souscrit dans l'Accord. L'applicabilité de l'Accord s'en trouve amoindrie. Quant aux Etats de la sous Région dont certains sont accusés de soutenir les mouvements politico-militaires qui déstabilisent la région, ils n'ont pas été capables d'honorer les engagements du pacte signé en décembre 2006 dans le cadre de la CIGRL. Les groupes armés étrangers qui écument l'est de la RDC sont composés des Ugandais pour la LRA et l'ADF/NALU et Rwandais pour les FDLR qui regagneraient leur pays s'il s'y organisait la réconciliation nationale et la démocratie. La persistance et la récurrence des violences et de l'instabilité dans l'est de la RDC semblent mieux servir les intérêts et leurs visées hégémoniques et économiques du Rwanda et de l'Ouganda. Aussi l'Accord-cadre en lui-même semble-t-il voué à l'échec. Les frontières de la RDC sont devenues une passoire : leur porosité laissepasser n'importe quel groupe d'aventuriers étrangers en mal d'espace vital ou de ressources vitales. Les éleveurs Mbororo en font partie.

Ce travail n'est pas parfait, il peut contenir des insuffisances dans son élaboration, dans ses analyses et dans ses critiques. L'auteur n'avait aucune intention de nuire, il semble avoir présenté la vérité telle qu'il l'a trouvée et sollicite l'indulgence du lecteur pour toute imperfection et reste ouvert à toutes les remarques et suggestions constructives pour sa future amélioration.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"