La problematique de la participation communautaire dans les soins de sante primaire au niveau de la zone de santé de Birambizo cas spécifique de l'aire du centre santé de référence de Kibirizi de janvier 2013-juin 2014par Jules KAMBALE VINDU SIVYOLO Institut supérieur d'administration et développement - Licence 2013 |
b.4. Les critères de recrutement du RECOPour faire parti des éligibles dans les RECO, il faut : Ø Habiter l'Aire de Santé, la rue, l'avenue/village ; Ø Etre honorable, crédible dans la rue, l'avenue et le village ; Ø Etre capable de communiquer, de convaincre, de mobiliser les habitants du village/rue et de persuader la communauté ; Ø Savoir lire et écrire ; Ø Connaître la langue locale ; Ø Etre disponible ; Ø Avoir le sens de responsabilité et être un leadership ; Ø Avoir un esprit d'auto promotion. b.5. La validation de mandatLe mandat est de 3 ans une fois renouvelable. Sur base du PV des élections, les relais communautaires sont notifiés par l'AT/Bourgmestre, mais installé par le chef du village/quartier. b.6. Les différents moyens de motivation du relais communautaireØ Election par la population du village/rue. Cela témoigne la confiance, l'honneur et le crédit populaire. Ø Le mandat accordé par la population. Ø La notification et l'installation par l'autorité politico-administrative locale (Chef du village, de la rue, du quartier, du groupement ...). Ø Les formations. Ø Les supervisions. Ø La participation aux activités des enquêtes, recensement et JNV. Ø La participation aux monitorages, aux microprojets initiés au niveau des communautés. Ø Le pourcentage de bénéfice rétrocédé par le centre de santé dans la vente des moustiquaires ou d'autres intrants du genre. Ø Participer à la micro- planification à la base39(*). b.7. La vision de l'approche relais communautaire en RD Congob.7.1. ContexteDes enquêtes réalisées par les Ministère de la santé en 1998 avec l'appui de l'OMS, ainsi que celles réalisées par le Ministère du Plan et de la Reconstruction avec l'appui de l'Unicef en 2001, ont abouti à une consultance sur les stratégies susceptibles de réduire la mortalité et la morbidité en RDC. D'où les recommandations d'agir selon trois stratégies principales suivantes : Ø renforcement des capacités des services de santé Ø renforcement des capacités du personnel de santé dans la planification et gestion des interventions. Ø Renforcement des liens entre le service de santé et les communautés. La revue annuelle nationale de 2002 du Ministère de la santé a recommandé la reforme de COSA en véritable organe de développement de l'aire de santé et mettre en place sur l'ensemble d'aires de santé de 500 zones de santé de la RDC40(*). b.7.2. RelationsLa cellule d'Animation Communautaire est constituée par l'ensemble de relais du village ou de la rue. La CAC constitue la structure de base pour l'animation du village / rue, un délégué de la cellule d'animation communautaire (CAC) est choisi pour représenter le village au comité de développement de l'aire de santé (CODESA). Chaque CODESA est composé en moyenne de 20 à 25 représentants de villages / rues correspondant au nombre des villages /rues dans l'aire de santé. La CAC de chaque village transmet son rapport d'activités au CODESA qui fera la synthèse de l'aire de santé pour transmettre une copie au bureau central de la zone de santé. Les membres de CODESA se réunissent une fois par mois pour analyser les résultats réalisés, dégager les forces et les faiblesses pour planifier les actions correctrices. Les décisions sont appliquées au CS par l'équipe du CS, tandis que celles qui concernent la population sont appliquées par les CAC. * 26. 39 ASSUKULU MAKYAMBE Noé, Op.cit, p38. * 27. 40 ASSUKULU MAKYAMBE Noé , Op.cit, p46. |
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