CHAPITRE IV : DISCUSIONS
IV.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES
ENQUETEES
Les caractéristiques sociodémographiques de la
population d'étude. Parmi les 50 femmes interviewées, 42 ont
accepté de demander à leurs partenaires s'ils accepteraient aussi
de participer à l'étude. Au total, 50 femmes et 10 partenaires,
ont été interviewés. L'âge moyen des femmes
était 24-29 ans et celui des hommes 30-35 ans. La majorité des
personnes interviewées étaient catholiques. La moitié des
femmes et des hommes n'ont atteint que le niveau scolaire secondaire et
universitaire. Les hommes ont déclaré avoir un emploi.
IV.2 CONNAISSANCE DE CONJOINT SUR LA CPN
Le résultat du tableau 2 montre que la majorité
des enquêtes hommes ont déjà entendus parler de la CPN avec
leur épouses comme source d'information et dont son avantage et le
traitement de pathologie et ou leur mari savent qu'elles peuvent aller
à la CPN quand elles veulent, le niveau de connaissance des conjoints
sur la CPN. Les résultats révèlent que de manière
globale, des hommes ont déjà entendus parler de la CPN et ils ont
comme source d'information leurs épouses. Ce résultat du tableau
2 est proportionnel à une étude quia été mener par
OMS GENEVE en 2009. sur l'implication des hommes dans la CPN le
résultat de cette recherche on montré qu'au total, peu des
partenaires ont aussi déclaré que c'était parce que
c'était leur responsabilité en tant que père du
bébé et pour soutenir leurs épouses. De manière
générale, la majorité des femmes et de leurs partenaires
estiment que c'est une bonne chose que les partenaires accompagnent leurs
femmes à la CPN. Les femmes estiment que la présence du
partenaire était bénéfique c'est une bonne chose pour la
santé de la femme, de l'enfant et du partenaire. Ainsi, 32,8% des femmes
ont déclaré que la présence des partenaires permettait au
couple d'être conseillé et testé ensembles et 18,7% des
femmes ont déclaré que cela permettait au partenaire d'en savoir
plus sur son était de santé ainsi que celui de la mère et
du bébé. Les autres raisons citées par les femmes incluent
que le mari saura où sa femme est si elle rentre tard, qu'il peut
s'occuper de sa femme en l'accompagnant et que c'est une preuve d'amour
d'accompagner sa femme. Même si les réponses des hommes sont
similaires à celles des femmes, contrairement aux femmes, les hommes
n'ont pas mis l'accent dans leurs réponses sur le VIH/SIDA. Les hommes
ont eu plus tendance à parler de l'état de santé du couple
et de l'enfant en général, pour assister leurs femmes en cas de
besoin et pour que la femme sache que son mari se sent concerné par la
grossesse mais aussi pour que le staff du centre de sante sache que la femme a
un mari. Cependant au niveau de la communauté, il existe des attitudes
stigmatisantes envers les partenaires qui accompagnent leurs femmes à la
CPN. Les femmes de la communauté pensent que ces partenaires sont
ensorcelés, dominés par leurs femmes ou que le couple est
séropositif et les hommes de la communauté pensent aussi que ces
partenaires ont été ensorcelés ou dominés par leurs
épouses et se moquent de ces partenaires. Cela dit, les femmes
interviewées ont une perception positive des services reçus lors
des CPN et déclarent être satisfaites voire très
satisfaites des soins reçus et avoir de bonnes ou excellentes relations
avec les prestataires (92,3%). La majorité estime qu'il y a assez de
place pour leur attente
Implication des Partenaires des Femmes Enceintes au Burundi
(13)
partage du statut : Cette étude a
révélé qu'une proportion non négligeable de femmes
enceintes et de partenaires ont déclaré que les partenaires
accompagnaient leurs conjointes aux visites de CPN parce que leur
présence était demandée par les prestataires. Dans le
contexte cette requête pourrait être interprétée
comme une obligation. De même. Les résultats du projet ASSIST
dans d'autres pays ont montré que l'invitation aux partenaires
était une méthode efficace pour inciter les partenaires à
accompagner leurs épouses à la CPN. Cependant des
évidences anecdotiques ont indiqué que ces lettres pouvaient
engendrer de mauvaises réactions de la part des partenaires voire une
violence conjugale. Il est donc important d'explorer d'autres moyens de
convaincre les partenaires d'accompagner leurs femmes à la CPN.
Implication des Partenaires des Femmes Enceintes au Burundi (14)
Cette étude a également démontré
qu'une barrière significative à l'implication des partenaires S
réside dans les attitudes stigmatisantes des
hommes et des femmes de la communauté envers les partenaires qui
accompagnent leurs femmes. Un partenaire qui veut accompagner sa femme à
la CPN se trouve confronté au regard stigmatisant des hommes et des
femmes de sa communauté. Il est donc important de développer des
stratégies culturellement appropriées pour s'adresser à
cette barrière importante. Les résultats de cette étude
ont montré que l'implication des autorités locales telles que les
chefs religieux et les chefs collinaires pourrait aider à inciter les
partenaires à accompagner leurs épouses (15)
IV.3 IMPLICATION DES CONJOINTS DANS LA CPN
Le résultat du tableau 3 montre que la totalité
des enquêtés hommes savent le CS que fréquente leurs
épouses et dont leurs femmes sont habitué à commencer la
CPN1 au CH. CHAHI au deuxième trimestre de la grossesse et ils
rappellent souvent à leurs épouses de prendre le
médicament et leur assure le frais de suivi de la grossesse.
Cette étude est comparable à celle mener au
Burundi sur l'implication des hommes dans la CPN qui a démontré
que plus de 80% des partenaires des femmes enceintes ont déjà
accompagné leur femmes la visite de CPN dans les sites ASSIST de
l'étude. Les autres signes de l'implication des partenaires incluent
les discussions sur le contenu de la CPN et leur apport financier. Les facteurs
les plus souvent cités par les femmes comme raison de la présence
des hommes à la CPN incluent : leur présence est demandée
par les prestataires pour se faire dépister ou par amour ou
préoccupation pour leur femme ou leur famille ou parce qu'il a
reçu une invitation. Pour les hommes, il s'agit d'en savoir plus sur la
santé de la mère et du bébé, de se faire
dépistés et conseillés, et parce que leur présence
est demandée par les prestataires.
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