EPIGRAPHE
« Sous l'ancien régime comme de nos jours, il y
avait ville, village ni petit Hameau en France, hôpital, fabrique,
couvrant, ni collège qui peut avoir une volonté
indépendante dans ses affaires particulières, ni administres
à volonté ses propres bien. Alors comme aujourd'hui »
IN MEMORIUM
A toi mon père bien aimé défunt
Espérant MUELA, toi qui nous a précédé dans
l'au-delà, en attendant la Résurrection le jour de
l'avènement de notre seigneur Jésus-Christ, sans avoir
goûté aux fruits de mes études selon la volonté
divine, mais contre toutes mes prévisions ; trouve ici l'expression de
mes souvenirs paternels
Que ton âme repose en paix
NKOLE MUELA Arcel
DEDICACE
A ma très chers maman Christine, et A maman Evelyne
ALOKA, pour toutes les peines endurées, toutes les privations et
sacrifices consenties pour faire de moi un homme important dans la
société. Trouve ainsi dans ce modeste travail l'expression de
mon amour. Que notre Dieu puisse encore te fasse vivre encore très
longtemps sur cette terre.
A mon très chers frère Roland, et ma très
chère soeur Evelyne NKULU, Que dire de vous, sinon que je vous dois
tout. Vous êtes ma fierté .puisse ce jour solennel être pour
vous non seulement une occasion de réjouissance, de fierté mais
aussi de témoignage de toute mon affection et de tout mon attachement
profond. Que Dieu vous garde encore longtemps auprès de nous et que
l'avenir soit pour vous soulagement et satisfaction.
A mes frères et soeurs Dodo , Bijou , Bijou kalangawo,
Gustave longombe, Flavie , Florance , Trésor muela, Julie muela,
Merveille , Guy matondo et Henriette, Tsongo, Emilie wando, Nadège
,Marianne matondo ,Carrelette sheka , Isaac ntambwe, Chantal Bapinoto,
Nadège, Ruth B. pour tant de confiance, d'amour, de patience, et
d'encouragement.
Puisse Dieu vous accorde une santé de fer afin
qu'ensemble nous jouissions du fruit de ce travail.
Au prof Grégoire BANTU. Ce travail est le
vôtre.
A mes tantes et oncles, cousines et cousins et toute la
famille, qui m'ont soutenu pendant tout mon parcours. Puisse ce travail
être un sujet de joie et de soulagement pour vous.
NKOLE MUELA Arcel
AVANT-PROPOS
Dans le cadre de notre formation d'Ingénieur en
Conception et administration réseaux à l'institut
supérieur de commerce de Lubumbashi, nous avons rédigé un
mémoire de fin d'études portant sur la mise au point d'un
système de téléphonie sur le réseau IP de la
Direction Générale des Douanes et Accises Katanga.
Conscient des évolutions et des mutations dans le
domaine des Technologies de l'information et des communications, vecteurs de
croissance et de développement à l'échelle mondiale, et
des enjeux vitaux à réduire la facture téléphonique
et assurer une communication entre ses agents, DGDA affirme la
détermination à orienter sa stratégie vers les nouvelles
Technologies de l'information et des communications dans le cadre de
perfectionner le recouvrement et versement au trésor public, dans toutes
leur totalité et dans le meilleur délai, tous les impôts et
taxes perçus.
Tout d'abord, nous tenons à adresser nos plus vifs
remerciements à Mr Léon NGOY, Professeur à la
faculté sciences informatique de l'institut supérieure de
commerce de Lubumbashi, pour avoir dirigé ce mémoire avec
beaucoup d'efforts et de patience, son soutien moral, sa compréhension
et ses encouragements constants. Ses idées et son dynamisme furent
indispensables à l'aboutissement de ce travail.
Nous remercions tout particulièrementRoland SHINGA pour
nos fréquentes discussions sur de nombreux sujets dans la vie, mais
aussi pour leur implication dans nos travaux.
Nous exprimons notre profonde gratitude à Monsieur
Mick, Professeur à la et Monsieur Idriss KYONI, assistant à la
Polytechnique UNILU, pour nous avoir soutenus tout le long de nos
études, et plus particulièrement pendant les moments
difficiles.
Il sera injuste d'oublier Mr Daudet KALENGA, agent à
la Division de l'informatique de la DGDA/Lubumbashi qui nous a aidés
à obtenir les données du cadre de référence.
Chers frère, merci pour tout.
A tous les personnels de l'institut supérieur de
commerce
Merci pour l'encadrement, la formation et
surtout la franche collaboration.
Pour terminer, Je remercie vivement du
fond de mon coeur ma propre famille : Trésor MWELA,GUYSTAVELONGOMBE,
Bijou MWELA, Marianne Matondo, Flavie MWELA, Guy KALUMBU et tout
particulièrement ma mère Christine MBOMBO et mon frère
Roland SHINGA pour leurs sacrifices et leurs encouragements.
NKOLE MUELA Arcel
LISTE
DES ABREVIATIONS
API: application programing
AWID: architecture for Voice
BTS : Base Trasreceiver Station,
CUCM: Cisco unified call manager
CISCO : Cisco système, société
américaine spécialisée dans les équipements
réseaux
CSMA/CD : Carrier Sense Multiple Access/Collision
Détection
DHCP : Dynamics Host Configring Protocol,
FTP : File Transmission Protocol
GSM : Global Services Multi media,
Http : hyper text transmission Protocol
IEEE : Institute of Eléctrical and
Eléctronic Engeneers.
ISO : International Standards Organization
ITU : Organisation internationale des
télécommunications.
IP : Internet Protocole
IGMP : internet group management
LAN: Local Area Network, Réseau local
MCU : multipoint control unit
MGCP : media Gateway control Protocol
MGC: media Gateway control
PSTN : Public Switched Téléphone
Network
QOS : Quality Of Service
RTP : real time Protocol.
RTCP : real time control Protocol
RAS : registration admission statuts
SAP : session announcement informe dès
l'ouverture d'une session
SIP : session initial Protocol
TOIP : téléphonie over IP
VAD : Voice activity détection, un
système de détection des silences.
VOIP : Voice internet Protocol
WAN : World Area Network, réseau
étendu
LISTE DE FIGURES
Figure 1 : présente la classification des couches
dans le modèle OSI
Figure 2 Présente la topologie physique du
réseau de la DGDA/EP. Ville
Figure 3 : Présente la topologie logique du
réseau de la DGDA/Lubumbashi
Figure 4 : Présente la paquetisation de la voix
et réseau à commutation des paquets
Figure 5 : Présente l'Architecture
matérielle d'une zone H.323.
Figure 6 : Illustre une communication SIP
Figure 7: Déploiement de la plateforme de
téléphonie IP
Figure 8 : Simulation du réseau dans Cisco packet
tracer
Figure 9 : Configuration de base du routeur du bloc
administratif de Lubumbashi
Figure 10: Caractéristiques physique du Cisco Call
Manager
Figure 11 : Caractéristiques physique du Cisco Unity
Connections
Figure 12 : Interface en ligne de commande d'administration
du serveur.
Figure 13: Interface graphique d'administration du
serveur.
Figure 14: Activation des services dans le CUCM.
Figure 15: Paramètres d'accès à la
configuration du serveur
Figure 16 : Création de localisation.
Figure 17 : Annuaire téléphonique de
test.
Figure 18 : Soft phone Cisco.
Figure 19 : Ajout d'un téléphone dans
CUCM.
Figure 20 : Configuration du téléphone.
Figure 21 : Ajout de Cisco Unity dans CUCM.
Figure 22 : Configuration de message en attente.
Figure 23 : Configuration du pilote de messagerie
vocale.
Figure 24 : Profil de la messagerie vocale.
Figure 25 : Configuration des ports de la messagerie
vocale.
Figure 26: Intégration du CUCM dans le Cisco
Unity.
Figure 27 : Création d'un utilisateur dans
CUCM.
Figure 28: Activation du renvoie des appels dans
CUCM.
LISTE DES TABLEAUX
1. Tableau des matériels réseaux avec
intégration de la
téléphonie.................22
2. Tableau des matériels de mise à
niveau du réseau et la téléphonie sur
IP......44
INTRODUCTION GENERALE
La communication a connue l'histoire aussi ancienne que
l'histoire de l'humanité. Jadis, l'homme a eu besoin de
communiqué, il mit au point des codes, des alphabets, des langues,
paroles, gestes de mains, signaux de fumée, tam-tam, sifflet et document
écrit Pour communiquer.
Tout était bon pour faire véhiculer
l'information. De nos jours, l'homme par l'évolution de la technologie,
peut toutefois communiquer sans utiliser les moyens de communication
cités ci-haut, Par le biais de l'internet qui est
considéré comme étant le réseau spécial dans
l'information, grâce aux progrès réalisés dans la
transmission de voix et données passant par le protocole IP(internet
protocole) qui est l'un des protocoles permettant d'interconnecter
différent systèmes informatiques et constitue ainsi des
réseaux compatibles internet.
La téléphonie IP qui est un service fourni par
des réseaux informatiques, permet de communiqué oralement tout en
permettant d'effectuer d'autres tâches sur le système informatique
des personnes en communication.
Outre, la téléphonie IP vise à la
réduction de coût de la communication dans les entreprises
où les agents et les cadres effectuent des appels entre
différents bureaux de l'entreprise et partage l'information à
moindre coût sans se soucier du temps de communication.
Le déploiement de la téléphonie IP fait
référence au processus de mise en place d'infrastructures pouvant
permettre la communication téléphonique IP, sa mise en service
et son maintien en état d'utilisation sur des infrastructures
déployées avec les technologies de grande performance, offertes
par Cisco qui est un leader mondiale des équipements réseaux de
routeurs et commutateurs de grande performance c'est une entreprise
américaine spécialisée dans les matériels
réseau, en assurant l'administration et la supervision du réseau
en rapport avec les applications de téléphonie IP. Autrement
mettre en place un nouveau système de communication voix et
données, donc les appels téléphoniques sont
acheminés par le chemin de données qui vise à
réduire le coût de la communication dans l'entreprise où
les agents et cadres ont besoin d'effectuer des appels entre les
différents bureaux de l'entreprise et partager l'information en ayant
des téléphone IP ou des soft phones IP à installer sur les
ordinateurs de bureaux, l'entreprise bénéficiera des services de
communication en matière de télécommunication.
D'où l'intitulé du présent travail de fin
d'étude `'DEPLOIEMENT D'UN SYSTEME DE TELEPHONIE IP AU SEIN D'UN RESEAU
D'ENTREPRISE AVEC LES TECHNOLOGIES CISCO.'' (CAS DE LA DIRECTION GENERALE DE
DOUANES ET ACCISES / EP.LUBUMBASHI).
La direction générale de douanes et accises /
EP. Lubumbashi(DGDA) en sigle est une institution publique composée en
son sein des personnels qui cherchent à communiquée plus et
à un cout des appels vraiment dérisoire sans se soucier du temps
de communication et l'instabilité de ces certains services de
télécoms.et tout cela dans une sécurité maximale et
sur une plate-forme répondant mieux à leur besoin de
communiqué quel que soit l'endroit où un de ses collègues
peuvent se trouver, et cette institution pourra toujours en profiter sur une
communication unifiée où données et voix transitent sur un
seul support.la téléphonie IP est une réponse efficace
pour la réduction de coût engendrer en utilisant les techniques
classiques de mobile .la voix transportée sur un réseau intranet
IP(LAN) de données déjà en service .
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix porter sur ce sujet, n'est pas un hasard, mais
plutôt un constat fait au sein de la DGDA/Lubumbashi, et cela pendant
notre séjour de stage au sein du département de l'informatique ou
encore l'inspection de l'informatique. Où La transmission des consignes
prioritaires dans ce département et dans l'ensemble de l'entreprise
met beaucoup de temps car chaque employé utilise son moyen qu'il peut ou
n'est pas couvrir en cas de nécessité. C'est de ce constat qu'est
né notre choix.
Ce sujet poursuit 3 intérêts : scientifique,
propriétaire et professionnel.
a. INTERET PERSONNEL
Le
présent travail nous aidera à approfondir les connaissances sur
la téléphonie (la voix sur ip)
b . INTERET
SCIENTIFIQUE
A travers ce sujet, nous voulons, nous adapter à la
nécessité de l'enseignement supérieur et universitaire en
République Démocratique du Congo, qui veut qu'à chaque fin
decycle.Et les chercheurs qui viendront après nous puissent s'en servir
comme documentation de référence dans le cadre de la
téléphonie sur IP. Il pourra plus tard être au profit de la
future génération ou aux future chercheurs qui pourraient le
consulté comme document supplémentaire sur les
éléments qui caractérisent la communication unifiée
(voix et données) sur un même support de transport entre les
agents et les cadres de la direction générale des douanes et
accises /Lubumbashi.
c. INTERET PROPRIETAIRE
Sur le plan propriétaire, nous pensons que le
présent travail va permettre à la direction
générale des douanes et accises /Lubumbashi ville (DGDA) en sigle
à être doté d'une technologie moderne, et dans
l'intérêt d'aider cette dernière de diminuée la
facture de contrats téléphoniques avec les techniques classiques,
pour communiquer à un moindre coût au sein de l'entreprise entre
cadres et agents. Ce travail permettra un bon échange d'information,
c'est-à-dire la communication entre cadres et agents au sein de
l'entreprise pourra être adapté à l'évolution des
nouvelles technologies, ce qui est la tâche réservée
à la fin du premier cycle universitaire. Concernant la communication, le
déploiement d'un système de téléphonie IP avec les
technologies Cisco résoudrait les problèmes qui se posent.
2.
ETAT DE LA QUESTION
Pour nous, c'est une recension des écrits ou revue de
la littérature, l'état de la question c'est la révision
systématique et complète de la littérature disponible sur
tous les aspects conceptuels et méthodologies d'une recherche qu'on
prépare.
Dans l'élaboration de notre travail, nous avons
consultés les travauxsuivant qui sont proche de notre nous avons pu
consulte le travail de Kasongo mukalayi qui a parlé sur la conception et
mise en place d'un réseau de téléphonie sur IP et un
réseau des données dans une institution publique de
l'Université Méthodiste au Katanga, de Kalenga wa kalenga alex
qui lui a touché la voip avec la technologie Mikrotik ,avons aussi
revu le travail de Mulumba kalumbu qui a pu parler sur comment faire des appels
sur internet gratuitement mais lui il a opter avec Skype, la probabilité
de communiquer gratuitement sur internet de Kapinga mwamba de
l'Université Méthodiste du Katanga en fin nous avons
consulté le travail de Mbala mulenda de l'Université
Liberté lui qui a parlé sur la comment intégrer la voix
dans un réseau des données. Comme point forts, ils ont
interconnecté 3 sites distants, alors que nous, nous interconnectons
juste les bureaux d'un seul site qui est (LA DGDA/ Lubumbashi). Mais ils ont
séparés les deux réseaux c'est-à-dire, ils ont mis
appart le réseau pour le trafic de la voix, et de l'autre part le
réseau de partage des données.et ils ont travaillé sur
les logiciels open source .
.
Dans notre travail, nous nous baserons particulièrement
sur la mise en place d'un système de communication de la
téléphonie sur IP basé sur une solution
propriétaire et le tout dans un environnement intranet avec la
maturité de la solution Cisco et l'emploie bien avant de cette solution
dans le réseau de la DGDA, apparaissent des solutions de communications
performantes avec comme logiciel Cisco Unified call manager.
A chaque fin de Cycle des études universitaires, tout
étudiant soit capable d'établir et de défendre son travail
de fin de cycle et les chercheurs qui viendront après nous puissent s'en
servir comme documentation de référence dans le cadre de la
téléphonie sur IP. Il pourra plus tard être au profit de la
future génération ou aux future chercheurs qui pourraient le
consulté comme document supplémentaire sur les
éléments qui caractérisent la communication unifiée
(voix et données) sur un même support de transport entre les
agents et les cadres de la direction générale des douanes et
accises /Lubumbashi.
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
a.
Problématique
C'est une représentation du problème sous
différentes aspects, elle est une observation permettant de poser des
questions pertinentes et à déterminer les variables à
étudier et ainsi que mettre au point des méthodologies
réalistes.
A ce propos, pierre Larousse définit la
problématique comme étant « l'ensemble des questions
qu'une science ou une philosophie se pose relativement à un domaine
particulier ».
Nous avons constatés qu'au sein de la Direction
Générale des Douanes et Accises /Lubumbashi (DGDA) en
sigles, la transmission des consignes et instructions prioritaires souffre
d'une lenteur ,du fait que chaque employé doit utiliser son propre moyen
de communication et à ses propre frais qu'il peut ou ne pas être
en mesure de couvrir en cas de nécessité . Cela a comme
conséquence, la baisse de la performance de
l'organisation .à l'égard de ce problème
soulevé, quelques questions seront exploitées dans notre travail
à savoir :
Ø Que faire pour résoudre les problèmes
de la DGDA cités ci-haut ?
Ø Si la ToiP est la solution adéquate, quel
service implémenté pour résoudre les problèmes
de la DGDA /Lubumbashi ?
Ø Comment appliquerai un système de
communication unifié après étude ?
b.
Hypothèse
Selon pierre Larousse, « l'hypothèse est
la proposition de réponses aux questions que l'on se pose à
propos de l'objet de la recherche, proposition formulée en des termes
tel que l'observation et l'analyse pouvant fournir une
réponse » .Certes, il serait nécessaire
d'étudier l'infrastructure existante sur le site de notre
investigation afin de passer à l'étude de faisabilité.
Quant aux contraintes liées aux besoins et à la nouvelle
infrastructure.
La Direction Générale des Douanes et Accises
(DGDA/Lubumbashi) a un vaste réseau informatique dédié au
Système Douanier Informatisé (Sydonia world) qui est
jusqu'à présent sous utilisé. Notre étude se
propose, de ce fait, d'intégrer un système de
téléphonie IP dans cet environnement.
Evidemment la mise en place d'un système de
téléphonie IP facilitera et optimisera le système
existant en nous faisant gagner dans le temps de transmission des consignes au
sein de ladite entreprise.
C'est évidemment cet aspect financier qui est à
l'origine de la téléphonie sur IP (Internet Protocol). Car c'est
une révolution au niveau des tarifs qui s'annoncent
démesurément bas. Il est toutefois possible de fusionner,
grâce à la VOIP (Voice Over Internet Protocol) le trafic des
données et de la voix en un réseau unique et cela permet de
réduire considérablement les frais engendrés en utilisant
les techniques classiques.
3. METHODE ET
TECHNIQUE
A ce propos, Bernard Pinto et Grawiz confèrent cette
définition à la méthode : « Ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, à les
vérifier, à les démontrer.1(*)
Nous avons utilisés entre autre :
a. La méthode
Descriptive
Elle nous a servi à décrire les concepts de
base, les notions connexes et concepts sous-jacents. Liés à
l'intitulé du sujet à traiter en vue de conduire à
l'appréhension et à la compréhension de
l'exposé.
Nous avons utilisés les techniques que voici :
a. La technique
d'observation :
Est une technique qui permet au chercheur de comprendre les
faits à partir de la vue .elle a pour but de facilité au
chercheur d' observer afin de comprendre les fonctionnements et les
réactions de ce qui l' entoure à l' aide de son organe de sens
.elle nous a permis d' entrée en contact directe avec la direction
générale des douanes et accises /Lubumbashi pour comprendre les
difficultés et agir en leur faveur.
b. La technique de
l'interview libre :
Elle est un moyen de communication par excellence entre
l'enquêteur et l'enquêté. C'est une technique qui a pour
rôle d'organiser un rapport de communication verbale entre deux
personnes, l'enquêteur et l'enquêté afin de comprendre le
fait.et c'est à l'enquêteur de recueillir certaines informations
auprès de l'enquêté concernant un projet précis.
Nous avions utilisés l'interview libre sur quelques
personnels de la direction générale des douanes et
accises/Lubumbashi(DGDA) en sigle pour l'historique et administrateur
réseau pour connaitre les fonctionnements de leur réseau en place
et le genre d'équipements utilisés dans ladite institution, la
hiérarchisation des postes.
L'interview a été effectuée sur les
personnels que voici :
Ø L'administrateur réseau,
Ø le chargé de la maintenance et du bureau
technique.
Pour ne citer que ceux -là.
4. DELIMITATION DU
SUJET
La délimitation du sujet est un principe directeur dans
la rédaction d'un travail scientifique.
Le sujet sera traité du point de vue spatiale ainsi
qu'à sa matérialisation pour besoin d'étude de
déploiement. Comme tout travail ou projet scientifique l'exige, toute
oeuvre doit être réalisée avec une précision et
devra être délimité, ainsi notre travail est
délimité du point de vue spatial, typologique et
temporel :
Sur le plan spatial, notre travail s'étale dans la
ville de Lubumbashi précisément à la direction
générale des douanes et accises /EP Lubumbashi(DGDA) en sigle,
sise l'avenue Lumumba n°1 en diagonal du bâtiment INSS. Dans la
Commune de Lubumbashi, au quartier Makutano, dans la Ville de Lubumbashi.
Questionde bien mener son projet et parce que c'est un champ réduit qui
nous permettra de bien étudier en profondeur cette institution en vue
d'aboutir à un résultat.
Ø Sur le point typologique :Nous abordons un sujet
qui permet à ladite entreprise de faire des économies en interne,
qui est en fait de réduire le coût de communication par rapport
à la technique classique au sein de cette institution .et
réduire le coût d'achat de plusieurs équipements ou
supports de transmission en faisant transiter tout sur un même support
c'est -à-dire voix et données transiteront sur un même
support.
Ø Sur le point temporel : Sur ce point, nous
considérons la période qui va du mois de novembre de l'an deux
mille quatorze, et s'étendra jusqu'au mois de novembre de l'an deux
mille quinze.
5. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Notre travail comprend quatre chapitres.Dont le premier donne un
aperçu sur les Généralités et connexes,
ledeuxième chapitre basé sur l'ETUDE DE L'EXISTANT ET
SPECIFICATIONS DES BESOINS sur la présentation de la Direction
générale des douanes et accises. Le troisième chapitre
parlera sur l'ETUDE DU FUTUR SYSTEME et en fin Le
quatrième chapitre sera basé sur l'implémentation
de la solution. Puis s'ensuivra une conclusion.
.
Ø CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION 1. DEFINITION DES CONCEPTS FONDAMENTAUX ET
CONNEXES
- Déploiement : C'est l'action
de mettre en place une structure ou une infrastructure
matérielle/physique ou logicielle/programme sous une plate-forme
spécifique en vue d'une administration système.
- Système :
- Téléphonie : est un service fourni par
des réseaux informatique .Elle permet de communiquer oralement et
visuellement en temps réel, tout en permettant d'effectuer d'autres
tâches sur les systèmes informatiques des personnes en
communication.
- IP : est l'abréviation de « Internet
Protocol» l'un des protocoles permettant d'interconnecter
différents systèmes informatiques et constituer ainsi des
réseaux compatibles Internet.
- Réseau local : Un
réseau local, souvent désigné par l'
acronyme
anglaisLAN
de Local Area Network, est un réseau informatique tel que les
terminaux qui y participent ordinateurs, etc.) s'envoient des trames au niveau
de la couche deliaison sans utiliser de routeur intermédiaire. On
définit aussi le LAN par l'ensemble des stations qui reçoivent
une trame diffusée. C'est généralement un réseau
à une échelle géographique relativement restreinte, par
exemple une salle informatique, une habitation particulière, un
bâtiment ou un site d'entreprise. On interconnecte les réseaux
locaux au moyen de routeurs.1(*)
- Entreprise : ce concept fait allusion à une
société publique ou privée, un service ou une organisation
donnée.
SECTION 2. NOTIONS GENERALES SUR LA MATIERE A ETUDIER
Un réseau permet
de partager des ressources entre des ordinateurs: données ou
périphériques (imprimante, connexion Internet, sauvegarde sur
bandes, scanner, ...). Le transfert d'information entre deux logiciels
informatiques sur deux équipements réseaux différents se
base sur deux modèles théoriques: le modèle OSI ou le
modèle TCP/IP. Ces deux modèles sont plus théoriques que
pratiques. Chacun inclut plusieurs couches et chaque couche doit envoyer
(recevoir pour l'autre ordinateur) un message compréhensible par les
deux parties.
I.2.2.
LE MODELE OSI
Le modèle OSI (Open System Interconnexion
Model) défini en 1977 régit la communication entre deux
systèmes informatiques selon sept niveaux. A chaque niveau, les deux
systèmes doivent communiquer "compatibles". En matériel
réseau, nous n'utilisons que les couches inférieures, jusqu'au
niveau 3. Ces niveaux sont également appelés couches.
L'OSI est un modèle de base normalisé par
l'International Standard Organisation (ISO)2(*) est représenté par la liste des couches
que voici :
· Niveau 7 (application): gère le
format des données entre logiciels.
· Niveau 6 (présentation): met
les données en forme, éventuellement de l'encryptage et de la
compression, par exemple mise en forme des textes, images et vidéo.
· Niveau 5 (session): gère
l'établissement, la gestion et coordination des communications.
· Niveau 4 (transport): s'occupe de la
gestion des erreurs, notamment avec les protocoles UDP et TCP/IP.
Niveau 3 (réseau): sélectionne
les routes de transport (routage) et s'occupe du traitement et du transfert des
messages: gère par exemple les protocoles IP (adresse et le masque de
sous-réseau) et ICMP. Utilisé par les routeurs et les Switch
mangeables.
· Niveau 2 (liaison de données):
utilise les adresses MAC. Le message Ethernet à ce
stade est la trame, il est constitué d'un en-tête et des
informations. L'en-tête reprend l'adresse MAC de départ, celle
d'arrivée plus une indication du protocole supérieur.
· Niveau 1 (physique): gère les
connections matérielles et la transmission, définit la
façon dont les données sont converties en signaux
numériques: ça peut-être un câble coaxial, paires sur
RJ45, onde radio, fibre optique, ...
A chacun de ces niveaux du modèle OSI, on encapsule un
en-tête et une fin de trame (message) qui comporte les informations
nécessaires en suivant les règles définies par le
protocole réseau employé. Le protocole est le
langage de communication (la mise en forme) utilisé pour le transfert
des données (actuellement TCP/IP mais d'autres ont été
utilisés comme (antérieur à Windows 98, Novell IPX, ...),
la partie qui est rajoutée à chaque couche est sur fond blanc. La
partie en grisée est celle obtenue après encapsulation
(intégration) du niveau précédent. La dernière
trame, celle qu'on obtient après avoir encapsulé la couche
physique, est celle qui sera envoyée sur le réseau.
Seuls les trois premiers niveaux du modèle OSI
(jusqu'aux routeurs et Switch de haut de gamme) sont utilisés,
éventuellement jusqu'au niveau 4 pour certains Switch manageables et
firewall.
I.2.3.
LE MODELE TCP/IP
Le modèle TCP/IP s'inspire du modèle OSI auquel
il reprend l'approche modulaire mais réduit le nombre à quatre.
Les trois couches supérieures du modèle OSI sont souvent
utilisées par une même application. Ce n'est pas le cas du
modèle TCP/IP. C'est actuellement le modèle théorique le
plus utilisé.
De nouveau, on ajoute à chaque niveau un en-tête,
les dénominations des paquets de données changent chaque fois:
· Le paquet de données est appelé
message au niveau de la couche application.
Le message est ensuite encapsulé sous forme de
segment dans la couche transport. Le message est donc
découpé en morceau avant envoi pour respecter une taille
maximum.
· Le segment, une fois encapsulé dans la couche
Internet, prend le nom de datagramme.
Enfin,
on parle de trame envoyée sur le réseau au niveau de la couche
accès réseau.
Les couches du modèle TCP/IP sont plus
générales que celles du modèle OSI.
I.2.3.1. COUCHE APPLICATION 3(*)
La Couche Application reprend les applications standards en
réseau informatique et Internet:
· SMTP: "Simple Mail Transport
protocole" gère le transfert de mails entre serveurs.
· POP: « (Post Office Protocol
littéralement le protocole du bureau de poste) » gère le
transfert des mails entre un serveur de messagerie et un ordinateur client.
· TELNET: connexion sur une machine
distante (serveur) en tant qu'utilisateur.
· FTP (File Transfert Protocol),
transfert des fichiers via Internet et beaucoup d'autres.
I.2.3.2. COUCHE TRANSPORT
La Couche transport permet le transfert des
données et les contrôles qui permettent de vérifier
l'état de la transmission.
Les protocoles des couches suivantes permettent d'envoyer des
données issues de la couche application. On ne définit pas
réellement les logiciels qui communiquent, mais des numéros de
ports associés au type d'application.
La couche transport gère deux protocoles de transport
des informations, indépendamment du type de réseau
utilisé:
· TCP est orienté connexion (il
vérifie la bonne transmission de données par des signaux
d'accusés de réception du destinataire), il assure ainsi le
contrôle des données.
· UDP, archaïque et non
orienté connexion, n'assure aucun contrôle de transmission des
données.
Ces deux types de réseaux (orienté connexion ou
pas) sont une notion utilisée pour les firewalls. Si vous fermez un port
en TCP, l'envoi d'un message ne renvoie pas de signal de retour, faisant croire
que l'adresse IP est libre, non utilisée. En UDP au contraire, un port
fermé ne renvoie pas d'informations, faisant croire à une adresse
IP utilisée.
I.2.3.3. COUCHE INTERNET
La couche INTERNET est chargée de
fournir le paquet des données. Elle définit les datagrammes et
gère la décomposition / recomposition des segments. La couche
Internet utilise cinq protocoles, seuls les trois premiers sont importants.
1. Le protocole IP (Internet Protocol):
gère les destinations des messages, adresse du destinataire.
2. Le protocole ARP (Adresse
Résolution Protocol): gère les adresses des cartes réseaux
et la correspondance avec l'adresse IP. Chaque carte a sa propre adresse MAC
d'identification.
3. Le protocole ICMP (Internet Control
Message Protocol) gère les informations relatives aux erreurs de
transmission. ICMP ne les corrige pas, il signale uniquement que le message
contient des erreurs.
4. Le protocole RARP (Reverse
AddressRésolution Protocol) gère l'adresse IP pour les
équipements réseaux qui ne peuvent en récupérer une
automatiquement par lecture d'information dans un fichier de configuration ou
via un serveur DHCP. Lorsqu'un équipement réseau démarre,
le gestionnaire réseau lit l'adresse IP à utiliser, ce qui est
impossible pour certains équipements qui ne possèdent pas de
disques durs (principalement les terminaux).
5. Le protocole IGMP (Internet Group
Management Protocol) permet d'envoyer le même message à des
ordinateurs qui font partie d'un groupe. Il permet aussi à ces
machines.
De s'abonner et se désabonner d'un groupe. La
principale application HARDWARE de l'IGMP se retrouve dans les SWITCH
manageables. Ce protocole permet de regrouper des stations.4(*)
I.2.3.4. COUCHE ACCES RESEAU
La couche Accès réseau
spécifie la forme sous laquelle les données doivent
être transmises. Elle prend en charge les notions suivantes:
· type de réseaux (Ethernet, Token Ring, ...),
· transfert des données ;
I.3
LES TYPES D'ORDINATEURS CONNECTENT, TYPES DE RESEAUX
Un réseau permet de connecter,
entre-deux des ordinateurs de tous types (PC, Mac, ...) pour partager des
ressources.Deux types d'ordinateurs sont utilisés sur un réseau:
leserveuretleclient. Le serveur partageses
ressources (fichiers, périphériques de stockage,
périphériques d'impression, ...). Les clients utilisent ces
ressources.
Trois types de réseaux sont utilisés:
1. les "Peer to Peer" ou réseau
points à points. Chaque ordinateur connecté est
à la fois client et serveur. C'est la méthode de partage la plus
simple pour les versions de Windows standards. Ce terme est aussi
utilisé par extension pour le partage de musiques et fichiers divers
entre ordinateurs.
2. Les réseaux client-serveurutilisent
un ordinateur central (appelé serveur). Les droits d'accès des
utilisateurs se connectant à partir d'ordinateurs clients permettent de
sécuriser les données. Différents
périphériques augmentent encore cette sécurité, le
gestionnaire réseau (un système d'exploitation
dédié) peut être Linux, Windows NT serveur, Windows 2000 -
2003 À 2008, 2012 ... 5(*)
3. Les réseaux Wan (World Area
Network) sont des réseaux internationaux permettant d'interconnecter des
réseaux et serveurs entre eux. Internet est un réseau de ce type.
Les coûts et difficultés de mise en oeuvre, la
sécurité et la gestion sont proportionnels. Nous ne voyons que
les équipements, les considérations Peer To Peer, serveurs ou Wan
sont déterminées par le système d'exploitation et
l'utilisation, par le matériel réseau.
I.3.1
LE TYPE DE SERVEURS.
Dans l'informatique, on distingue trois types de serveurs:
· Un serveur de fichier enregistre et
distribue les documents et fichiers partagés par les utilisateurs. Les
configurations ne sont généralement pas très grosses.
· Un serveur d'application permet
d'utiliser un programme sur un serveur à partir de tous les postes
clients simultanément, principalement des applications qui utilisent des
bases de données (gestion de fabrication, commerciale,
comptabilité, stock, ...). Ces applications doivent être
programmées pour gérer les partages. Les configurations de ces
serveurs sont généralement plus importantes (par exemple des
multiprocesseurs).
· Un serveur d'impression partage des
imprimantes. Actuellement, différents modèles sont directement
connectés à un réseau Ethernet, des boîtiers
spécifiques sont également commercialisés.
En pratique, un serveur reprend souvent les trois
applications.
I.4.
CARACTERISTIQUE D'UN RESEAU
Les réseaux locaux sont des
infrastructures complexes et pas seulement des câbles entre stations de
travail. Si l'on énumère la liste des composants d'un
réseau local, on sera surpris d'en trouver une quantité plus
grande que prévue:
1. Le câblage constitue
l'infrastructure physique, avec le choix entre paires
téléphoniques, câble coaxial ou fibre optique. Il
détermine le type de concentrateurs (Switch, HUB, point d'accès
Wifi, ...) utilisé. Ces équipements constituent les noeuds dans
le cas de réseaux en étoile.
2. La méthode d'accès
décrit la façon dont le réseau arbitre les
communications des différentes stations sur le câble: ordre, temps
de parole, organisation des messages. Elle dépend étroitement de
la
Topologie et donc de l'organisation spatiale des stations les
unes par rapport aux autres. La méthode d'accès est
essentiellement matérialisée dans les cartes d'interfaces, qui
connectent les stations au câble.6(*)
3. Les protocoles de réseaux sont des
logiciels qui "tournent" à la fois sur les différentes stations
et leurs cartes d'interfaces réseaux. C'est le langage de communication.
Pour que deux structures connectent sur le réseau, ils doivent "parler"
le même protocole.
4. Le système d'exploitation du
serveur réseau, souvent nommé gestionnaire du réseau, est
installé sur le ou les serveurs. Il gère les partages, droits
d'accès, ... Pour Microsoft, on retrouve Windows NT serveur, Windows
2000 serveur, Windows 2003, 2008, 2012. Ce sont des versions
spécifiques. Linux est utilisé sous différentes versions
serveurs. Novell Netware est un système dédié
principalement efficace comme serveur de fichier.
5. Le système de sauvegarde est un
élément indispensable qui fonctionne de diverses manières
soit en recopiant systématiquement tous les fichiers du ou des serveurs,
soit en faisant des sauvegardes régulières, éventuellement
automatisées.
6. Un pont, un routeur ou
passerelle constituent les moyens de communication qui
permettent à un de ses utilisateurs de "sortir" du réseau local
pour atteindre d'autres réseaux locaux ou des serveurs distants,
Internet ou autres.
7. Le système de gestion et d'administration
du réseau envoie les alarmes en cas d'incidents, comptabilise
le trafic, mémorise l'activité du réseau et aide le
superviseur à prévoir l'évolution de son réseau.
Cette partie est typiquement software.
I.5
SECURITE ET ADMINISTRATION
Un des aspects important d'un réseau informatique est
la centralisation de l'administration des données. Ceci permet de
sauvegarder et sécuriser les données sur une seule machine. La
sécurité reprend un ensemble de mesures contre les intrusions et
virus, la gestion des privilèges et droits d'accès, la sauvegarde
quotidienne des données, des équipements redondants en cas de
panne, ...
Il n'y a pas de solutions idéales pour la
sécurité des réseaux (et pour la sécurité
informatique en général). Trois solutions sont envisageables: les
solutions matérielles, des solutions basées sur Linux et des
solutions basées sur Windows ou des programmes rajoutés sur ces
stations Windows. Le mélange de plusieurs solutions est possible dans
certains cas.
Certaines solutions sont d'ailleurs complémentaires.
Sur un gros réseau "sensible", mettre un VPN hardware n'est pas
suffisant. Une sécurité logicielle complémentaire incluant
des contrôles d'accès au niveau administration serveur (serveur,
dossier, droits d'accès) et logiciels de sécurités
vérifiant le trafic sur le réseau interne n'est pas superflu.
7(*)
· Les firewalls sont
intégrés dans certains routeurs mais des logiciels assurent
(presque) des fonctions équivalentes, souvent intégrés
dans l'anti-virus au niveau des stations.
Selon l'application, le niveau de sécurité
souhaité, le nombre d'utilisateurs, ... et les budgets, la conception du
réseau utilisera une solution logicielle ou hardware ou une combinaison
de ces solutions. D'autres programmes de gestion réseaux (logiciels)
permettent de gérer les trafics, les utilisateurs, ... En clair, par
hardware, vous pouvez bloquer l'accès complet à un serveur, par
software, autoriser seulement une partie des ressources d'un serveur. Les
solutions des droits d'accès intègrent le plus souvent les
deux.
CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT ET SPECIFICATIONS DES
BESOINS
SECTION 1. PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE
La Direction Générale des Douanes et Accises de
la République Démocratique du Congo, est un
service public créé par le Décret n°09/43 du 03
décembre 2009 du Premier Ministre. Elle est placée sous
l'autorité directe du Ministre ayant les finances dans ses attributions.
Elle exerce ses missions sur base des instruments juridiques dont :
1. Le Code des douanes, élaboré
conformément à la Convention de Kyoto Révisée (CKR)
qui est une convention internationale d'harmonisation et de simplification des
régimes douaniers. La Convention de Kyoto Révisée est le
fondement des régimes douaniers modernes et efficaces du 21ème
siècle.
2. La loi sur les accises locales
3. Le tarif des droits et taxes à l'importation
et à l'exportation Harmonisé désignation et de
codification des marchandises qui est le langage universel du Commerce
mondial.
4. Le nouveau cadre organique n°011/06
du 25 janvier 2011.
5. Le Règlement d'administration du personnel
Décret n°11/08 du 02/ 2011 du Premier Ministre.
6. L'arrêté Ministériel
n°050 CAB/MIN/FINANCES/2011 du 15/09/2011 fixant les
délimitations des subdivisions douanières emplois et fonctions au
sein du cadre organique de la Direction Générale des Douanes et
Accises.
a. Présentation
Dirigée par un Directeur Général,
assisté de deux Directeurs Généraux Adjoints, la Direction
Générale des Douanes et Accises sont constituées :
1. D'une administration centrale comprenant des directions
centrales ci-après : Direction des ressources humaines, Direction de la
réglementation et de la facilitation, Direction de la lutte contre la
fraude.
Direction du tarif et des règles d'origine, Direction
de la valeur, Direction des autres produits d'accises, Direction des huiles
minérales, Direction des recettes du trésor, Direction des
finances internes, Direction des équipements et logistique, Direction
des statistiques et documentation et études économiques,
Direction des affaires juridiques et contentieuses, Direction des
systèmes et technologies d'information, Direction de l'audit interne,
Direction de reformes et modernisation.
2. Des Directions provinciales
Ci-après : Kinshasa Ville ; Kinshasa Aéroport ; Bas
Congo ; Equateur ; Province Orientale ; Nord Kivu ; Kasaï Oriental ;
Kasaï occidental ; Sud-Kivu ; Katanga ; Bandundu ; Maniema.
3. D'un Bureau de coordination
4. Des services centraux ainsi qu'une brigade
de douane qui est un corps spécialisé constitué d'un
personnel en uniforme à une organisation et une discipline
paramilitaire ;
5. De Missions de représentation.
b. Historique
L'Administration Douanière Congolaise remonte de
l'époque coloniale, c'est-à-dire avec l'histoire de l'occupation
étrangère de l'Afrique puis à celle de l'Etat
Indépendant du Congo. Une structure douanière fut mise sur pied
à l'époque pour permettre à l'Etat de réaliser des
recettes nécessaires à l'occupation et à l'exploitation du
territoire.
Après l'indépendance en 1960, l'Administration
Douanière Congolaise a été mise sous tutelle du
Ministère des Finances sous l'appellation de « l'Administration des
Douanes et Accises, » A.D.A en sigle. Celle-ci fonctionnait comme une
Direction de ce Ministère.
L'Administration des Douanes et Accises ont été
érigées en Office au terme de l'ordonnance numéro 79/114
du 15 mai 1979 portant création et statut d'un établissement
public dénommé « Office des Douanes et Accises, » en
sigle OFIDA. Cet Office était soumis à la loi numéro
78-002 de janvier 1979 portant disposition générale applicable
aux entreprises. De ce fait, il devient un service public à
caractère administratif, économique et financier, doté de
la personnalité juridique.
Il se substitue enfin à l'ancienne Administration des
Douanes et Accises et est classé dans la catégorie A, groupe II,
conformément à l'ordonnance numéro 78-457 du 6
décembre 1978, fixant les allocations des membres des Conseils
d'Administration, des Commissaires aux comptes ainsi que le traitement des
Délégués généraux des entreprises
publiques.
Au terme des prescrits du décret numéro 09/43 du
03 décembre 2009 portant création et organisation de la Direction
Générale des Douanes et Accises qui stipule dans son article
premier, qu'il est créé, au sein du Ministère des
Finances, un service public doté de l'autonomie administrative et
financière dénommée « DIRECTION GENERALE DES DOUANES
ET ACCISES/EP.VILLE, » en sigle DGDA. Le décret
précité érige l'Office des Douanes et Accises en une des
Directions du Ministère des Finances avec les mêmes missions et
attributions qui lui étaient dévolues.
La DGDA a pour mission de :
1. La perception des droits, taxes et redevances à
caractère douanier et fiscal, présents et à venir, qui
sont dus, soit du fait de l'importation ou de l'exportation des marchandises de
toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en
entrepôt douanier ;
2. La perception des droits et accises et de consommations,
présentes et à venir ;
3. La classification des marchandises ;
4. La détermination de l'origine des marchandises ;
5. La détermination de la valeur en douane des
marchandises à l'importation et l'exportation ;
6. Le contrôle des prix ex-usine des produits soumis aux
droits d'Accises ;
7. La conception et la mise en oeuvre des mesures visant la
facilitation et la sécurisation des échanges commerciaux, ainsi
que celles relatives à la production locale des produits soumis aux
droits d'accises ;
8. Le renforcement des capacités du personnel aux
techniques modernes de gestion dans le domaine des douanes et accises ;
9. La protection de l'espace économique national en
particulier par l'application des normes aux frontières ;
10. L'application des législations connexes aux
frontières concernant la protection de l'environnement
conformément aux conventions internationales ;
11. La protection de la société par la lutte
contre le trafic illicite des marchandises dangereuses et des déchets
toxiques, des produits qui appauvrissent la couche d'ozone;
12. La mise en oeuvre des mesures de protection de la chaine
logistique internationale ;
13. La participation à la politique
d'intégration du pays dans les communautés économiques
régionales ;
14. La surveillance des frontières nationales et des
fabriques des produits soumis aux droits d'accises ;
15. La lutte contre le blanchiment d'argent ;
16. La recherche et la constatation des infractions en
matière des douanes et accises et aux législations connexes ;
17. La lutte contre la contrefaçon et autres atteintes
aux droits de la propriété industrielle, intellectuelle et
artistique ;
18. L'établissement et la publication des statistiques
du commerce extérieur sur la base des données
récoltées lors du dédouanement des marchandises.
Au regard des missions confiées à la DGDA, voici
les objectifs qui lui sont fixés :
1. Perfectionner le recouvrement et versement au trésor
public, dans toutes leur totalité et dans le meilleur délai, tous
les impôts et taxes perçus ;
2. Imaginer de nouvelles procédures et perceptions ;
3. Minimiser les pertes et fraudes dans le domaine de douane
;
4. Elargir le champ de perception et de contrôle, en
demeurant dans les prérogatives de la DGDA ;
5. Moderniser le travail ;
6. Avoir une douane de proximité.
c.
Situation géographique
La DGDA a un vaste réseau informatique qui sert au
circuit de dédouanement des marchandises à l'importation comme
à l'exportation. Comme notre travail est géographiquement
limité dans la Province du haut Katanga et précisément
dans la ville de Lubumbashi.
d. Organisation
La Direction provinciale du Katanga. Elle est l'une des
grandes directions en terme des recettes, elle est chapeautée par un
Directeur Provincial communément appelé D.P.
Ce dernier est secondé par des Sous-directeurs,
notamment:
Ø Sous-direction de l'Administration et Finances
(SDAF), qui s'occupe de l'administration et des finances, chapeautée par
un Sous-directeur, elle regorge les divisions ci-après :
· Division de comptabilité, -division de
l'informatique,
· Division des services généraux.
Ø Sous-direction des Douanes et Accises (SDDA), qui
s'occupe des affaires douanières et de la production locale. Elle
renferme en son sein les divisions suivantes : -division des douanes,
· Division des accises, -division des contentieux,
-division des statistiques,
· Division de valeur, -division de contrôle
à posteriori et sélectivité.
Ø Sous-direction des Produits Pétroliers (SDPP),
qui s'occupe des tous les processus de dédouanement ayant trait aux
produits pétroliers, il gère aussi des divisions, et s'occupe de
tous les entrepôts pétroliers qui font les
dédouanements.
Ø Sous-directeur de Brigade (SDB), qui gère les
processus de dédouanement en matière de
sécurité.
Ø Sous-direction du guichet unique (SDGU), elle est
né avec l'avènement de l'informatisation du processus de
dédouanement et renferme en elle les divisions suivantes :-division de
la prise en charge, -division de vérification, -division des imports et
exports, division des recettes, division de la modification ou contre
écriture.
Ø Sous-direction de KASUMBALESA, c'est l'une des plus
importantes sous-directions parce que pour le moment, presque toutes les
marchandises passent par cette frontière, on y retrouve plusieurs
services entre autres :-la prise en charge, -brigade, -recette,
-vérification et contre écriture. Tous ces services sont
directement sous la dépendance du Sous-directeur de KASUMBALESA.
Ø Les sous-directions suivantes ainsi que les
Divisions, représentent la DGDA là où elles sont
implantées. Elles exercent la quasi-totalité des activités
douanières. Il s'agit de :
· Sous-direction de Kolwezi, sous la
responsabilité d'un sous-directeur.
· Sous-direction de TENKEFUNGURUME, sous la
responsabilité d'un sous-directeur.
· Sous-direction de Kalemie, sous la
responsabilité d'un sous-directeur.
· La Division de l'Aéroport LUANO, sous la
responsabilité d'un chef de division (inspecteur).
· La Division de SAKANIA-MOKAMBO, sous la
responsabilité d'un chef de division (inspecteur).
· Les entrepôts douaniers, sous la
responsabilité des Chefs de division.
Une division est constitué de :
Ø Un Chef de division ;
Ø Un ou plusieurs Contrôleurs ;
Ø Un ou plusieurs Vérificateurs ;
Ø Un ou plusieurs Vérificateurs Assistants
...
Un chef de division dépend directement d'un
Sous-directeur, et le sous-directeur dépend du Directeur Provincial.
Avec l'informatisation des processus de dédouanement, toutes les
Sous-directions et les Division forment un réseau bien
élaboré et dont les rôles sont bien
spécifiés.
Dans ce nouveau système, la Division de
l'informatique est la pièce maitresse, car elle gère la base
de données (utilisateurs y compris) et le réseau informatique de
la province, et veille au bon déroulement du système dans son
entièreté.
Nous présenterons à la figure 2 l'organigramme
de la DGDA, et parlerons de la Division de l'informatique qui nous a
reçus pendant notre stage, et qui nous a aidés à
réaliser ce travail.
d.1
L'ORGANIGRAMME DE LA DGDA /KATANGA
Source : Secrétariat de la DGDA
Légende
o Emploi de commandement
o Emploi de collaborateur
o Emploie d'exécution
SECTION 2. ANALYSE DE L'EXISTANT ET INDENTIFICATION DES
BESOINS
Une bonne compréhension de l'environnement informatique
aide à déterminer la portée du projet
d'implémentation de la solution. Il est essentiel de disposer
d'informations précises sur l'infrastructure réseau physique
ainsi que son fonctionnement logique. En effet, ces informations affectent une
grande partie des décisions que nous allons prendre dans le choix de la
solution et de son déploiement.
a. Système
existant
Sydonia veut tout simplement dire « système
douanier informatisé, et en anglais c'est Automated System
for Custom Data, ASYCUDA en sigle. C'est un logiciel
client/serveur qui permet aux douaniers de stoker et manipuler les
données ayant trait avec les processus de dédouanement.
En 1980, le premier logiciel Sydonia a été
conçu pour les pays membres de la CDAO (communauté des pays
d'Afrique de l'ouest) grâce à l'Organisation Mondiale de la Douane
qui avait un but statistique leur permettant de faire la compensation.
Ce logiciel a été amélioré et est
arrivé dans notre pays sous la version 2.7, qui a aussi
été améliorée vers la version ++, actuellement, la
province du Katanga utilise Une autre version qui a été mise en
place depuis septembre 2014, qui est la version « world
».
· Matériels
Type de matériels Informatiques utilisé à la
DGDA- Haut Katanga précisément le bureau de Lubumbashi.
La DGDA E.P VILLE utilise des ordinateurs clients de marque
Dell et HP. Le provider Vodacom assure la connexion série ou
l'interconnexion de tous les réseaux locaux géographiquement
éloigné de la douane, et les connectent au serveur principal
à Kinshasa ;Le provider est placé â une antenne VSAT
comme une ligne de secours, qui passe par le satellite, et qui est relié
au modem par un câble coaxial, ce modem permet de transformé les
signaux analogique (ondes) en signaux numérique que traite la
machine ; et la liaison principale est celle de BackBone qui passe par les
BTS de Vodacom, un routeur Cisco série 2900 qui est la passerelle ou
passe la connexion de la liaison BackBone vers les antennes Vodacom au serveur
principal à Kinshasa, et un routeur Cisco série 180 qui est
utilisé comme 2ème liaison en cas de
disfonctionnement de la liaison BackBone ; et un petit routeur Mikrotik
qui donne la connexion internet, tous ces matériels sont pris en charge
par le fournisseur d'accès (Vodacom).
· Utilisateurs
Le réseau informatique provinciale est implanté
actuellement sur plusieurs bureaux qui se connectent au serveur Sydonia world,
à Kinshasa via L'interconnexion entre blocs se fait avec des routeurs
et Switch de marque Cisco, et Mikrotik. Ici la liaison câble coaxiale est
utilisée pour relier les routeurs aux Switch et vers les terminaux. Et
Lubumbashi est considéré comme centre d'interconnexion avec les
autres sites en province.
La plus grande activité douanière est à
Lubumbashi avec un grand nombre d'ordinateurs par rapport aux autres sites.
· Réseau
. ARCHITECTURE PHYSIQUE DU RESEAU
DE LA DGDA /EP.LUBUMBASHI
Titre Figure 2 : Présentation de la
topologie physique du réseau de la DGDA/EP. Ville
Source : service informatique de la DGDA
b. Applications utilisées
Le système Sydonia World est du type client/serveur,
les serveurs tournent sous Linux RedHat Enterprise et la base de données
est sous Oracle. Actuellement la version du client Sydonia World en RD Congo ne
marche que sur des clients Windows XP, Windows Vista 32bits et Windows7 32bits,
ces différents poste de travail. Le réseau ne dispose pas d'une
politique antivirus global, chaque ordinateur a un antivirus pour sa
protection, ainsi les sites sans internet souffre d'une manque des mise
à jours des antivirus.La bande passante en local sur chaque site est de
100Mbps et pour qu'un seul ordinateur du réseau se connecte sur le
serveur avec une réplication à 100%.La DGDA/EP.VILLE a des
Licences XP Pro et chaque année paye des licences antivirus pour ces
ordinateurs clients, le serveur étant isolé du reste du
réseau par un pare-feu. Pour que le système World tourne sur un
ordinateur, celui-ci doit être sur une session administrateur,
d'où la difficulté de mettre une politique de restriction au
niveau session. Cela entraine que chaque utilisateur peut installer chaque
logiciel à volonté sans que l'Administrateur réseau ne
soit informé. Hors-mis le trafic Sydonia world qui est prioritaire sur
le réseau, nous avons le trafic internet (http) dans certains bureaux
qui ont accès à internet.
Titre Figure 3 : Présente la topologie
logique du réseau de la DGDA/Lubumbashi
Source : service informatique de la DGDA
c. Critiques de l'existant
Vu ce qui précède, la DGDA possède bel et
bien un réseau informatique, ce qui nous facilitera la tâche dans
notre travail qui consiste au déploiement d'un système de
téléphonie sur IP. Qui devra jouer un grand rôle du point
de vue de la communication et la transmission de consigne prioritaires en son
sein.
Nous citons les points forts du réseau :
Ø Existence d'un câblage réseau
Ethernet
Ø Existence de deux connections internet et par VSAT
pour un souci de redondance en cas de perturbation sur l'une des connexions.
La DGDA/Lubumbashi possède plusieurs utilisateursenson
sein, dans les différents bureaux qui souffre d'une lenteur dans la
transmission des consignes prioritairesen utilisant la technique classique dont
ils peuvent ou ne pas couvrir en cas de besoins ,d'où ils doivent
communiquer tous ensemble et se transmettre les consignes et instructions
prioritaires même à distance en gagnant dans le temps et à
moindre cout.
SUGGESTION
Que les responsables de l'inspection de l'informatique de la
DGDA Lubumbashi orientent un regard à nos suggestions ; Apres
analyse et critique du réseau existant, nous avons constaté que
le réseau de la DGDA a bel et bien besoin d'être optimisé
d'où : La Mise en place d'un système de la
téléphonie sur IP, optimisera le système existant en
nous faisant gagner dans le temps et dépenses au sein de la dite
entreprise.
CHAPITRE III : ETUDE DU FUTUR SYSTEME
Dans ce chapitre lié aux notions de la
téléphonie sur IP, nous avons définis la voix,et
décrire les principes de la voip,les caractéristiques, ainsi que
le fonctionnement de la voix dans un réseau des données.
Dans les entreprises aujourd'hui, la
télécommunication occupe une part non négligeable de
dépenses. Aussi était-il devenu avantageux de réaliser un
réseau privé pour assurer le transport conjoint de la voix et des
données entre divers établissements d'une entreprise.
SECTION I. CONCEPTION LOGIQUE
La téléphonie sur IP désigne le moyen
d'acheminer les appels téléphoniques sur un réseau des
données IP, faire migrer l'ensemble des services de
téléphonie d'entreprise sur le réseau IP d'entreprise qui
contribue à réduire les frais généraux de
l'entreprise puisque ses appels transitent par le réseau des
données et non plus sur celui de l'opérateur
téléphonique.
a. Topologie du réseau
Après avoir parcouru l'existant, nous modifierons son
architecture physique afin de permettre une bonne intégration de la ToIP
dans un réseau des données.
Nous avons constaté que Vodanet offre un service de
niveau 2 sur le modèle OSI, ceci avec comme avantage que chaque site se
trouve au même niveau de liaison de données sur un même
support physique. Cela a pour inconvénient que toute personne se
trouvant sur la même liaison et ayant vos adresses IP peut s'introduire
sur votre réseau. Afin de palier à ce désagrément
et rendre le réseau encore plus fiable, sécurisé et
maintenable, nous proposons la topologie reprise sur cette figure,avec
celle-ci, le réseau Vodanet sera isolé du réseau local de
la DGDA. La transmission des données d'un bureau à un autre et
vers Kinshasa, se fera via des tunnels sécurisés
configurés dans les routeurs Cisco. Le contrôle de l'accès
au réseau et la gestion de la qualité de service sera
configuré dans les Switch Cisco Catalyst qui ont aussi un module
d'alimentation en énergie électrique des téléphones
IP. L'avantage de cette alimentation en énergie électrique est la
réduction de la consommation en puissance puisque le Switch se trouve
généralement dans un rack alimenté par des bons onduleurs,
à chaque moment le téléphone ne sera jamais
éteint.
b. Présentation
de la solution
Avec la banalisation des réseaux haut débit, le
nombre d'applications possibles a considérablement augmenté. Les
applications de ToIP sont une de nouvelles possibilités offertes.
Le développement de la ToIP a entraîné les
concepteurs de plates-formes de programmation à développer des
API (Application Programming Interface) spécifiques à la voix sur
IP. L'intégration de nouveaux besoins dans une plate-forme de
développement permet d'attirer les concepteurs de logiciels qui doivent
intégrer des fonctions de voix sur IP dans leurs applications.
Les API de ToIP peuvent être utilisées dans de
nombreuses applications, la plus simple étant les
téléphones logiciels (soft phones).
· Généralités
D'une manière générale, le principe de la
téléphonie sur le réseau de données par paquets
consiste à partir d'une numérisation de la voix en
téléphonie numérique, c.à.d. Compresser ensuite
éventuellement le signal numérique correspondant (pour diminuer
son débit, donc la quantité d'informations à transmettre),
à découper le signal obtenu en paquets de données, enfin
à transmettre ces paquets sur un réseau de données
utilisant la même technologie. La transmission de la voix sur les
réseaux de donnée se fait comme suit.
Le microphone ou le combiné téléphonique
qui capte le son et le transforme en signal électrique à
l'arrivée, les paquets transmis sont réassemblés, le
signal de données ainsi obtenu est décompressé puis
converti en signal analogique pour restitution sonore à
l'utilisateur.
· Protocoles
Deux approches de la voix sur IP doivent être
distinguées :
La première, à l'instar d'ATM et du Frame Relay
consiste à transporter la voix traditionnelle sur un réseau IP,
nous l'appellerons voix sur IP (VoIP. Voice over IP). La seconde utilise le
protocole IP de bout en bout, les téléphones (IP phone) sont
directement connectés à un LAN IP, c'est la
téléphonie sur IP (ToIP. Telephony over IP).
S'appuyant sur une technologie en mode non connecté, la
voix sur IP nécessite l'utilisation de protocoles complémentaires
pour le transport de données temps réel afin d'assurer la
resynchronisation des paquets, de garantir la priorité des flux
multimédia et la gestion de la congestion du réseau.
Ces protocoles sont essentiellement :
Ø RTP (Real Time Protocol, RFC 1889 et RFC 1890) qui
assure l'horodatage et le contrôle de séquencement des paquets
;
Ø RSVP (Resource réservation Protocol de l'IETF,
Q.397 de l'UIT) qui autorise, pour les flux multimédias, une
réservation de ressources réseau de bout en bout. Ce protocole
permet la cohabitation de flux multimédia et de flux sporadiques non
prioritaires ;
Ø MPPP (Multilink PPP. extension de la RFC 1717) qui
assure la segmentation des paquets de données longs (jumbogram) en
petits paquets et autorise le multiplexage de ces paquets avec des paquets
temps réel (Multilink fragmentation and interleaving).
Ø L'ensemble s'intégrant dans un modèle
architectural décrit par l'UIT, le modèle H.323. Ce modèle
permet l'établissement de communication entre terminaux IP/IP (IP phone)
et des terminaux IP/Traditionnel. H.323 détermine les protocoles de
signalisation interne au réseau et assure la conversion de signalisation
vers les réseaux publics.8(*)
Plusieurs raisons conduisent à transmettre la voix sur
des systèmes à commutation de paquets:
Ø Dans une infrastructure d'interconnexion, les canaux
voix ne sont pas utilisés en permanence;
Ø le caractère half-duplex d'une conversation et
les temps de silence qui entrecoupent la conversation permettent de
récupérer la bande allouée à une communication
téléphonique.
Pour cela, on peut garantir aux paquets, un transfert
respectant les contraintes temporelles du transfert isochrone, il est alors
possible d'utiliser un réseau à commutation de paquets pour
transmettre la voix, garantit une utilisation optimale de la bande,
une administration unifiée du réseau, une
réduction des coûts (la voix étant
transportée selon la tarification de la donnée,
généralement forfaitaire) et la suppression des
coûts de l'infrastructure téléphonique si l'entreprise
disposait d'un réseau voix et d'un réseau données
séparés. Pour des raisons d'efficacité le protocole UDP
(User Data gram Protocol) s'impose pour le transfert des flux multimédia
:
Ø pas d'ouverture, ni de fermeture de session ;
Ø pas d'acquittement, ni de reprise sur erreur ;
Ø pas de contrôle de flux et de congestion ;
Faible temps de latence. Le protocole SIP (Session Initiation
Protocol) beaucoup simple que H.323 pourrait, à terme, remplacer H.323.
Les messages SIP sont au format texte, ce qui confère au protocole une
grande évolutivité.
À l'instar d'H.323, SIP s'appuie sur les protocoles
temps réel (RTP et RTCP), il peut éventuellement être
utilisé pour obtenir une certaine qualité de service sur le
réseau. Le protocole SAP (Session Announcement Protocol)9(*) informe de l'ouverture d'une
session multimédia en mode multicast ou non et le protocole SDP (Session
Description Protocol) fournit la description des sessions multimédia.
Basé sur le modèle client-serveur, SIP distingue
deux types d'agent : les clients et les serveurs. Les clients sont les
équipements à l'origine des appels SIP (téléphone
IP) ou des passerelles voix. Les passerelles voix SIP ont les mêmes
fonctionnalités que les passerelles H323.
Les agents serveurs sont des équipements classiques
qui regroupent les services offerts par SIP. Ce sont :
Ø les serveurs d'enregistrement utilisés pour la
localisation des utilisateurs (Registar). Les serveurs d'enregistrement
contiennent toutes les caractéristiques des agents SIP autres que les
passerelles ;
Ø les serveurs de délégation (Proxy
Server) qui gèrent les clients SIP, reçoivent et transmettent les
requêtes au serveur suivant (next-hop server). Le SIP Proxy' a un
rôle similaire au Gatekeeper d'H.323. Un SIP Proxy peut interroger un SIP
Registar ou un DNS pour acquérir les informations d'acheminement de la
signalisation et des communications ;
Ø les serveurs de redirection (Redirect Server) qui,
sur requête, transmettent l'adresse du next-hop server à l'agent
client.
Ø Les messages SIP sont de deux types, les
requêtes et les réponses. Les primitives de requêtes sont
:
Ø REGISTER, ce message est émis par un agent
pour informer un serveur SIP Register sur sa localisation;
Ø INVITE, message d'ouverture de session, émis
par un client. Ce message peut être transmis directement à l'agent
appelé ou à un serveur Proxy pour acheminement ;
Ø BYE, émis par tout agent client pour mettre
fin à une session en cours ;
Ø CANCEL annule une session, ne peut être
utilisé que pendant la phase d'ouverture ;
Ø OPTIONS, message d'obtention des capacités
(caractéristiques) d'un terminal, similaire à H.245.
Les messages de réponse sont aussi au nombre de six,
nous avons :
· INFORMATIONAL, simple message de service ;
· SUCCESSFULL, message indiquant que l'action a
été menée à bien (succès)...
· REDIRECTION, une autre action doit être conduite
pour valider la requête,
· CLIENT FAILURE, message signalant une erreur de
syntaxe, la requête ne peut être traitée,
· SERVER FAILURE, message signalant une erreur sur un
agent serveur,
· GLOBAL FAILURE, erreur générale, la
requête ne peut être traitée par aucun serveur.
Le client appelant envoie une requête INVITE au serveur
proxy auquel il est relié. Ce message contient l'adresse connue du
destinataire. Le Proxy' Server interroge le Location Server (DNS, ou autre) qui
lui fournit la nouvelle adresse, le Proxy' redirige la requête vers la
nouvelle adresse de l'appelé (INVITE). Le poste appelé sonne et
le poste appelant reçoit un message de retour de sonnerie (SIP 180).
L'appelé décroche signifiant ainsi son acceptation de la
communication, le système émet alors un message SIP 200 (OK).
L'appelant acquitte le message d'acceptation. Les terminaux H.323 sont
raccordés directement au LAN IP. Ils ont la capacité
d'établir des communications voix, vidéo et/ou données en
temps réel avec tout terminal de la zone H.323 ou non en mode point
à point, multipoint ou diffusion. L'appel est réalisé
selon le protocole Q.931 (protocole D du RNIS). Les protocoles mis en oeuvre
par un terminal H.323
Enfin, le MCU (Multipoint Control Unit) gère
l'établissement, le mixage et la diffusion des conférences. La
voix est transportée en mode datagramme sur UDP tandis que la
signalisation est transportée en mode connecté sur TCP. Les
spécifications H.323 correspondent aux niveaux session et
supérieurs du modèle de référence
Titre Figure 4 : présente la
paquetisation de la voix et réseau à commutation des
paquets
Source : données internet,
www.voip .com,Http://amadousarr.free.fr/cisco/memoirevoip
Pour garantir le transport de la voix, les systèmes
d'interconnexion de réseaux voix/données doivent assurer :
Ø Un débit minimal garanti, les flux voix ne
devant jamais occuper plus de 50% de la bande passante du support ;
Ø Un transfert dans un délai aussi réduit
que possible par priorisation des flux voix ;
Ø La maîtrise de la gigue dans le réseau
;
Ø La reprise sur erreur n'ayant aucun sens pour les
flux temps réel et malgré une faible sensibilité de la
voix aux erreurs, un transfert correct de la voix nécessite un taux
d'erreur relativement faible ;
Ø Pour garantir une utilisation optimale de la bande
passante, un système de détection des silences doit être
implémenté pour ne pas perturber l'interlocuteur distant, durant
la récupération de bande (détection et
récupération des temps de silence), il convient, localement, de
restituer un bruit de fond. À cet effet, des paquets
spécialisés (paquets de silence) seront émis par la
source.Afin d'optimiser l'utilisation de la bande passante, les techniques de
compression de voix sont implémentées dans tous les
systèmes voix/données. Ces techniques apportent une
réduction importante de la bande utilisée en contrepartie d'un
temps de traitement non négligeable.
La voix analogique est numérisée, les techniques
utilisées sont spécifiques, il ne s'agit pas réellement de
compression des données voix, mais d'un codage spécifique
réducteur de bande. Des techniques plus élaborées
s'appuient sur les caractéristiques du spectre de fréquence de la
parole. Ces systèmes analysent la voix et réalisent une
prédiction linéaire du signal de voix à partir des quatre
derniers échantillons (vecteur). Ils comparent le vecteur obtenu
à une table de vecteurs pré établie, seul l'index
d'entrée dans la table et une information d'amplitude sont
envoyés au récepteur. Ce dernier reconstitue le signal d'origine
à partir du vecteur et d'une série de filtres modélisant
le conduit vocal de l'interlocuteur.
Dans un réseau voix/données, deux modes
d'établissement des communications sont envisageables. Le premier, le
plus simple consiste à transporter la signalisation de manière
transparente. C.à.d. Les informations de signalisation ne sont alors
interprétées par les passerelles voix/données et sont
acheminées comme de simples données. Cette opération
conduit à une décompression et à un ré
-compression de la voix. Indépendamment des délais introduits, ce
mode d'établissement des communications par les opérations de
compression et de décompression altère fortement la
qualité de la voix et limite le nombre de bonds dans le réseau.
Dans le deuxième mode, dit non transparent, l'acheminement de la
communication est réalisé par les passerelles voix/données
qui interprètent la signalisation et assurent alors le routage de la
communication. Le signal de voix n'a pas à être
décompressé et recompressé. L'élongation du
réseau n'est alors limitée que par les temps de transfert et de
traitement.
LIMITATION ET CORRECTION DE LA
GIGUE
Le temps total de transfert ou temps de bouche à
oreille intervient dans l'interactivité de la communication
téléphonique, alors que la variation de ce temps ou gigue est un
processus réducteur de la qualité auditive de la
communication.
La gigue dans un réseau voix/données à
deux origines. La première est liée aux délais variables
de traitements des données par chaque élément du
réseau. Elle dépend de la charge de celui-ci et du
dimensionnement du réseau (files d'attente). La seconde est liée
directement à la nature des flux. Compte tenu de la
spécificité de différents flux, dans les
équipements voix/données les flux voix et données sont
séparées et mis, en attente de traitement, dans des files
d'attente différentes.
Le traitement de la voix bénéficie d'une
priorité absolue, tant qu'un paquet voix est présent, la file
d'attente donnée est bloquée. Ce n'est qu'en l'absence de voix,
ou entre deux paquets voix que les paquets données sont traités
et émises. Les paquets de voix sont émis avec une période
de récurrence constante, cependant l'insertion d'un paquet de
données engendre un retard dans rémission du paquet voix suivant.
Ce retard dépend de l'instant d'arrivée du paquet voix et de sa
taille.
Pour limiter la gigue, les paquets de données devront
être aussi petits que possible (fragmentation des paquets de
données en présence de paquets voix). Chaque noeud
intermédiaire franchi introduit, en présence de données,
une variation de délai de transit. La gigue totale résulte de la
somme des variations de délais introduits par chacun des noeuds. En
sortie du réseau, la passerelle voix/données doit insérer
un buffer pour corriger cette gigue. Si le buffer de gigue résout le
problème de variation des délais, il allonge le temps de
transfert de bout en bout.
TRAITEMENT DES TELECOPIES
La voix, même dégradée en qualité,
est reconnaissable, il n'en est pas de même des données de
télécopie. La solution généralement adoptée
consiste à reconnaître les modulations, détecter la
porteuse, la démoduler et transmettre les données
numériques issues du Fax comme une donnée ordinaire. Le
système récepteur opérera à l'inverse en ré
modulant avant de remettre le signal au terminal destinataire.
TRAITEMENT DE L'ECHO
Le poste de l'usager est raccordé par deux fils (boucle
locale), la liaison distante comporte généralement quatre fils
(paire émission et paire réception). Un transformateur
différentiel assure le passage de deux à quatre fils.
Si l'adaptation d'impédance est mal
réalisée, une partie de l'énergie est
réfléchie : c'est l'écho.
L'écho local est peu gênant à partir d'un
certain délai de transmission, fonction de la distance séparant
les deux téléphones IP, l'écho distant peut devenir
gênant et constitue un véritable trouble de la conversation.
S'il ne peut être évité, il convient de
l'éliminer, les annulateurs d'écho effectuent cette fonction. Les
annulateurs d'écho construisent un modèle mathématique de
la voix sur une voie, et réinjectent ce signal en opposition sur l'autre
voie.10(*)
TRAITEMENT DE SILENCE
Lors d'une conversation seule une personne parle, son ou ses
interlocuteurs écoutent et sont donc silencieux. Durant ces silences, le
seul signal présent correspond aux bruits d'ambiance. Le signal de
parole pouvant être au niveau de puissance, spectre de fréquence,
il est alors possible de détecter les silences et de ne rien transmettre
durant ces instants. Cependant, l'absence de bruit chez le correspondant
distant peut lui faire croire que son interlocuteur a raccroché. Pour
éviter ceci et recréer l'ambiance d'une communication
téléphonique classique, des paquets spécifiques peuvent
alors être émis pour signaler au système destinataire le
silence. Celui-ci génère alors un bruit de fond, le traitement
des silences après l'étape de numérisation
classique, la voix est analysée pour calculer le signal d'annulation
d'écho. Afin de récupérer de la bande passante, le
système de traitement des silences ou VAD (Voice Activity
détection) détecte les silences, la voix est ensuite
compressée. Enfin, l'ensemble des informations est mis en paquets
(paquets de voix ou paquets de silence). Les paquets de silence ne transportent
aucune donnée, ils ne sont utilisés que pour signaler une absence
de paquets voix, et non une perte, et permettre au destinataire de
générer un bruit aléatoire de fond.Deux protocoles
complémentaires ont été adjoints à UDP, le premier
RTP (Real Time Protocol) a essentiellement pour objet de fournir les
informations nécessaires à la correction de gigue. Le second,
intégré dans RTP. RTCP (Real Time Control Protocol) fournit
périodiquement des informations sur la qualité du
réseau.
La recommandation H.323 définit un modèle
architectural pour assurer le transport de la voix sur un réseau en mode
paquets de type IP, c'est-à-dire sans qualité de service.
L'architecture H.323 comprend diverses fonctionnalités (ou
éléments).
Titre Figure 4 : présente l'Architecture
matérielle d'une zone H.323.
Source : données
internet,Http://amadousarr.free.fr/cisco/memoirevoip
TitreFigure 5 : illustre une communication
SIP
Source :
internet,Http://amadousarr.free.fr/cisco/memoirevoip
Un autre protocole entre en compétition, le MGCP (Media
Gateway Control Protocol) encore plus simple. Il centralise «
l'intelligence » et peut donc être intégré à
des terminaux peu intelligents (clients légers).
Le MGCP définit plusieurs entités. La passerelle
de signalisation (SG, Signalling Gateway) assure la mise en relation de la
signalisation du réseau téléphonique traditionnel11(*), avec la signalisation
utilisée dans le réseau en mode paquets. La passerelle
média (MG, Media Gateway) réalise la paquetisation des signaux
voix. Enfin, le contrôleur de passerelle média (MGC, Media Gateway
Controller), coeur du système, pilote les différentes
passerelles. sur IP. Si la téléphonie sur IP a fait naître
l'espoir d'interopérabilité des systèmes, le
développement de signalisations propriétaires sur IP,
l'opposition H.323 et SIP font reculer cet espoir.Cependant, le choix se fera
autour de H.323 ou de SIP. H.323 bénéficie de son
antériorité et d'un fonctionnement assuré.
SECTION II. CONCEPTION PHYSIQUE
Titre Figure 6 : Schéma du déploiement de la
téléphonie.
Source : capture écran
La Call Manager sera installé sur le site principal qui
est Lubumbashi, les autres sites seront connectés à Lubumbashi
via la liaison des données et nous mettrons sur chaque routeur de site
une passerelle vers le réseau téléphonique classique (GSM)
afin de permettre les appels vers l'extérieur ainsi que les appels
d'urgence entre site en cas de coupure de la liaison des données.
CHAPITRE IV : IMPLEMENTATION DE LA SOLUTION
Dans ce chapitre, nous avons eu à faire une
étude comparative de plateforme ToIP,et des quelques logiciels
propriétaires, nous avons eu aussi à faire le cahier
décharge pour le déploiement de la ToIP et réalisation de
celle-ci, nous avons finis par une simulation dans Cisco packet tracer et par
l'installation et la configuration du serveur de la téléphonie
sur IP.
En outre, nous avons fait l'étude et
l'implémentation de la solution que nous avons opté qui est bien
sûr la solution de mise en place d'un système de la
téléphonie sur IP avec comme logicielpropriétaire Cisco
Unified Call Manager .Le contrôle de l'accès au réseau et
la gestion de la qualité de service sera configuré dans les
Switch Cisco Catalystqui ont aussi un module d'alimentation en énergie
électrique des téléphones IP. L'avantage de cette
alimentation en énergie électrique est la réduction de la
consommation en puissance puisque le Switch se trouve
généralement dans un rack alimenté par des bons onduleurs,
à chaque moment le téléphone ne sera jamais
éteint.
IV.1
ÉTUDE COMPARATIVE DES PLATEFORMES TOIP
Avec la banalisation des réseaux haut débit, le
nombre d'applications possibles a considérablement augmenté. Les
applications de ToIP sont une de nouvelles possibilités offertes.
Le développement de la ToIP a entraîné les
concepteurs de plates-formes de programmation à développer des
API (Application Programming Interface) spécifiques à la voix sur
IP. L'intégration de nouveaux besoins dans une plate-forme de
développement permet d'attirer les concepteurs de logiciels qui doivent
intégrer des fonctions de voix sur IP dans leurs applications.
Les API de ToIP peuvent être utilisées dans de
nombreuses applications, la plus simple étant les
téléphones logiciels (soft phones).
VI.2
QUELQUES LOGICIELS PROPRIETAIRES VOIP:
Les grands équipementiers de réseaux de
télécommunications ainsi que divers éditeurs de logiciels
proposent des solutions de téléphonie sur IP basées sur
leurs propres technologies, pour divers segments de marché (entreprises,
opérateurs):
Ø 3CX: logiciel propriétaire, protocole
propriétaire.
Ø EyePCommunicator: soft phone commercial avec
protocole standard ouvert SIP par eyeP Media.
Ø Gizmo Project: logiciel propriétaire,
protocole standard ouvert SIP
Ø Google Talk: logiciel propriétaire, protocole
standard ouvert Jabber/Jingle.
Ø Microsoft NetMeeting (abandonné): logiciel
propriétaire, protocole standard ouvert H.323.
Ø Cisco Call manager: logiciel propriétaire,
protocole standard ouvert H.323.
Ø Skype: logiciel propriétaire, protocole
propriétaire.
Ø Teamspeak (audioconférence): logiciel
propriétaire, protocole propriétaire.
Ø Windows Live Messenger: logiciel propriétaire,
protocole propriétaire.
Ø Yahoo! Messenger: logiciel propriétaire,
protocole propriétaire.
Pour ne citer ceux-là.
LOGICIELS LIBRES DE LA
VOIP
La désignation Open Source (Code source libre en
français) s'applique aux logiciels dont la licence respecte des
critères précisément établis par l'Open Source
Initiative.
Voici les principaux critères:
· la libre redistribution;
· un code source disponible;
· les travaux dérivés possibles.
IV.3.
CHOIX DE LA PLATE FORME
Afin de répondre aux besoins spécifiques de la
Direction Générale des Douanes et Accises/EP. ville, nous avons
étudié la possibilité de faire un compromis entre
l'environnement existant et la panoplie de solutions qu'offre le marché.
Les contraintes fondamentales qui ont guidé notre choix sont :12(*)
· la plupart des routeurs et équipements
réseaux sont de marque CISCO,
· la nécessité de migration progressive
sans interruption de service,
· l'interopérabilité et
l'homogénéité avec l'existant.
Ces constats nous obligent à adopter une solution qui
allie à la fois performance, compatibilité et facilité de
mise en oeuvre.
Nous avons par ailleurs fait une étude des solutions
existantes dans le domaine de la téléphonie IP et nous en avons
comparé les trois qui semblaient approcher nos besoins : Alcatel,
Siemens et Cisco.
Notre choix s'est porté sur la solution Cisco qui a
passé tous les tests de compatibilité avec l'existant et qui, de
surcroît, offre une solution de bout en bout « tout Cisco »
complètement IP, de la gestion de la qualité de service au niveau
des équipements d'accès jusqu'autransportet à
l'intégration de la voix, de la donnée sur l'ensemble des
supportsexistants. Par ailleurs, la solution de communication IP CISCO offre la
meilleure ergonomie, Est compatible avec les systèmes d'exploitation
existants (serveur et client Windows, linux) et est maintenue par plusieurs
ingénieurs hautement qualifiés, intégrés au sein du
centre d'assistance technique du conducteur. Ces critères de performance
et les contraintes d'existant nous a donc conduit au choix d'une solution
CISCO.
La solution de téléphonie IP chez Cisco se nomme
Awid (Architecture for Voice, Vidéo and Integrated Data).
Nous utiliserons la norme H.323 pour notre architecture avec
les éléments ci-dessous :
Ø Les terminaux de type H.323 peuvent être
intégrés dans des ordinateurs personnels ou implantés dans
des équipements autonomes tels que des ip-phones où des
vidéophones.
Ø Le Gatekepeer agit comme un moniteur de tout appel
H323 dans la partie du LAN qu'il gère. Il fournit deux services
principaux : la gestion des permissions et la résolution d'adresses. Le
Gatekepeer est aussi responsable de la sécurité.
Quand un client H323 veut émettre un appel, il doit le
faire au travers du gatekeeper. C'est alors que celui-ci fournit une
résolution d'adresse du client de destination. Dans le cas où il
y aurait plusieurs gateways sur le réseau, il peut rediriger l'appel
vers un autre couple Gateway/gatekeeper qui essaiera à son tour de
router l'appel. Pendant la résolution d'adresse, le gatekeeper peut
aussi attribuer une certaine quantité de bande passante pour l'appel. Il
peut agir comme un administrateur de la bande passant disponible sur le
réseau.
Le gatekeeper répond aux aspects suivant de la
téléphonie IP :
· Le routage des appels : le gatekeeper est
responsable de la fonction de routage. Non seulement, il doit tester si l'appel
est permis et faire la résolution d'adresse mais il doit aussi rediriger
l'appel vers le bon client ou la bonne passerelle.
· Administration de la bande passante : le gatekeeper
alloue une certaine quantité de bande passant pour un appel et
sélectionne les codecs à utiliser. Il agit en tant que
régulateur de la bande passante pour prémunir le réseau
contre les goulots d'étranglement.
· Tolérance aux fautes, sécurité
: le gatekeeper est aussi responsable de la sécurité dans un
réseau de téléphonie IP. Il doit gérer les
redondances des passerelles afin de faire aboutir tout appel. Il connaît
à tout moment l'état de chaque passerelle et route les appels
vers les passerelles accessibles et qui ont des ports libres.
Dans un réseau de téléphonie IP, il peut
y avoir beaucoup de Gateway. Le gatekeeper, de par ses fonctionnalités
de routage et de sécurité, doit gérer ces Gateway pour
faire en sorte que tout appel atteigne sa destination avec la meilleure
qualité de service possible.
IV.4.
CAHIER DE CHARGE DU DEPLOIEMENT
IV.4.1. Objectifs
L'objectif de ce travail est de mettre en place une solution
de téléphonie sur IP dans un intranet et également
réfléchir sur des techniques d'appels sur IP.
Ce travail permettra aux utilisateurs d'effectuez
· Des appels gratuits entre les différents blocs
;
· Des messages vocaux en cas d'absence lors de l'appel
;
· Des transferts d'appel vers d'autre poste.
IV.4.2. Equipements nécessaires
Cisco propose plusieurs architectures de
téléphonie sur IP et par rapport à la DGDA/EP. ville, vu
que tous ses Techniciens sont sur le bloc central de l'entreprise qui est le
bloc administratif, nous avons choisi d'utiliser l'architecture
centralisée de traitement des appels de déploiement avec branches
à distances. Tout le traitement d'appel se fait au niveau du bloc
central.
Nous utiliserons le Call Manager qui fournit des
fonctionnalités de control d'appel et, lorsqu'il est utilisé en
conjonction avec des IP-Phone ou une application soft phone, il a les
fonctionnalités de manière distribuée et
évolutive.
Pour la nouvelle architecture réseau qui accueille la
voix et les données, la DGDA EP. Lubumbashi devra procéder
à une mise à jour de son réseau informatique en :
Ø ajoutant des Switch Poe qui ont comme grand avantage
d'être administrable et fournissent une tension d'alimentation aux
matériels Poe juste pour éviter qu'il y ait des alimentations sur
chaque téléphone IP ;
Ø Remplaçant ses routeurs par des routeurs Cisco
2900 série ayant un IOS supportant la voix.
Pour mettre en place notre système
téléphonique, nous auronsbesoin des équipements repris
dans le tableau1 par bloc pour un totale de vingt-deux
téléphones dont treize IP Phones et neufs soft phone Cisco IP
Communicator à installer sur les ordinateurs, un serveur de traitement
d'appel Cisco Unified Call Manager de Version 7, quatre Switch Cisco Catalyst
avec intégré pour l'alimentation en énergie
électrique des téléphones IP et la gestion de la
qualité de service,un routeur Cisco pour le routage des appels et des
données sur le réseau.
Titre Tableau 1 illustre les matériels
réseaux avec intégration de la
téléphonie
Source : Données de terrain
IV.5 DEPLOIEMENT DE LA PLATE FORME DE TELEPHONIE IP
Pour notre déploiement, nous nous baserons au
schéma de la figure 7.Le call manager sera installée au bloc
principal qui est le bloc administratif, et les autres blocs seront
connectés via la liaison des données.
TitreFigure 7:Déploiement de la plateforme
de téléphonie IP
Source : capture d'écran
IV.6.
REALISATION DE LA PLATE DE LA TELEPHONIE SUR IP
Après notre étude théorique, nous avons
créés un labo virtuel pour tester la solution avant son
implémentation.
Nous avons utilisé deux plateformes de virtualisation
à savoir VMWARE 7 pour l'installation des serveurs et d'un ordinateur
sous XP en virtuel, GNS3 pour l'émulation du réseau de la
DGDA/EP.VILLE avec un routeur virtuel ayant un IOS réel.
Le réseau virtuel étant configuré et le
serveur installé, nous passons :
· à la configuration du serveur ;
· à la configuration des services de
traditionnelle téléphonie ;
· à la configuration de la conférence ;
· à la configuration de la messagerie vocale ;
· à la configuration du routeur.
Après toutes ces étapes, nous passons à
l'installation du logiciel téléphone IP et aux différents
tests.
IV.7CONFIGURATION DU ROUTEUR DE LA TELEPHONIE
Nous utiliserons le routeur Cisco 2811, des Switch
génériques que Cisco Packet Tracer nous propose, les
différents hôtes et autres équipements pour simuler le
réseau informatique de la DGDA/Lubumbashi.
Nous débuterons par mettre en place notre topologie
après avoir fait la topologie, nous procèderons à la
configuration des routeurs, nous commencerons par le celui du bloc
administratif Lubumbashi.
Sur le routeur de Lubumbashi, nous allons d'abord configurer
le serveur NTP afin de permettre aux équipements Cisco de synchroniser
leurs horloges et calendriers, ensuite le Routage, puis l'activation du CDP
(Cisco Discovery Protocol) afin de permettre aux matériels Cisco de ses
découvrir sur le réseau et nous finirons par l'activation du DHCP
(Dynamique Host Configuration Protocol) qui distribuera automatiquement les
adresses IP aux téléphones et ordinateurs. La figure 8 :
illustre la configuration du routeur du bloc administratif.
Titre Figure 9 : configuration de base du
routeur du bloc administratif de Lubumbashi
Source : capture d'écran
La configuration basic se fera comme suit :
Interface FastEthernet0/0
IPaddress 192.168.100.254 255.255.255.0
Duplex auto
Speed auto
Interface Serial0/0
NoIPaddress
Clock rate 2000000
Interface FastEthernet0/1
IPaddress 10.77.20.2 255.255.255.0
Duplex auto
Speed auto
Interface Serial0/1
Noipaddress
Shutdown
Clock rate 2000000
Interface Serial0/2
Noipaddress
Shutdown
Clock rate 2000000
Interface Serial0/3
noipaddress
shutdown
clock rate 200000
ip route 0.0.0.0 0.0.0.0 10.77.20.1
ip http server
noip http secure-server
La configuration du réseau fini, nous passons à
la configuration de la téléphonie.
IV.8
INSTALLATION ET CONFIGURATION DES SERVEURS DE TELEPHONIE
Performance de la machine physique utilisée
Nous configurons le serveur de Gestion d'Appel avec les
caractéristiques suivantes pour son bon fonctionnement :
· 4 GB de mémoire RAM ;
· 4 Processeur, comme notre machine hôte
était puissante nous avons choisis 4 Processeurs ;
· 1 disque dur de 500 GB ;
· 1 carte réseau FastEthernet ;
· 1 lecteur DVD pour l'installation du système.
Nous avons fait recours au simulateur VMWARE pour
l'installation des serveurs de téléphonie. Ce serveur connu sous
la dénomination de CISCO UNIFIED CALLMANAGER (CUCM) est un logiciel
intégré dans RedHat Linux Enterprise et peut s'installer sur
différente plateforme serveur physique qui prend en charge RedHat
Enterprise (Dell, HP, IBM). Il y a aussi, dans la famille des Call manager, une
version légère appelé Call Manager Express qui lui est
installé dans des routeurs Cisco. Pour notre travail, nous n'utiliserons
pas Call Manager Express parce que limité en capacité et
fonctionnalité.
Concernant notre projet, nous aurons à installer deux
serveurs l'un pour la gestion des appels et des utilisateurs (Cisco Unified
Call Manager), l'autre pour la messagerie vocal (Cisco UnityConnection).
Avant de procéder à l'installation des serveurs,
nous donnons à nos machines virtuelle VMWARE les caractéristiques
minimum d'un serveur réel comme illustré dans les figures 9 et 10
:
Titre Figure 10: Caractéristiques physique
du Cisco Call Manager
Source : capture
d'écran
Titre figure 11 Caractéristiques physique
du Cisco Unity Connections
Figure 11 : Caractéristiques physique du
Cisco Unity Connections
Source : capture d'écran
Afin que notre serveur de messagerie vocale fonctionne
correctement sur la machine virtuelle, nous lui attribuons les
caractéristiques suivantes :
· 3,7 GB de mémoire RAM,
· 4 Processeur ;
· 1 disque dur de 72 GB ;
· 1 carte réseau (soit Gigabit ou FastEthernet) ;
· 1 lecteur DVD pour l'installation du système ;
a)
Installation et Configuration du serveur
Nous avons pris soin de faire communiquer nos serveurs avec
notre réseau créé dans Cisco packettracer. L'installation
du système d'exploitation se fait au même moment que celui du
serveur d'appel ou de messagerie vocale. L'installation finie, nous pouvons
manager le serveur directement sur le serveur en ligne de commande (figure 11)
qui est plus complexe que la configuration par interface web
Titre Figure 13: Interface graphique d'administration
du serveur.
Source : capture d'écran
Avant toute chose, il faut procéder à
l'activation des certains services dans le serveur :
· Cisco call manager,
· Cisco TFTP,
· Cisco IP Voice Media Streaming App,
Titre Figure 14: Activation des services dans le
CUCM.
Source : capture d'écran
Les services étant activé comme le montre la
figure 13, nous passons à la configuration des autres paramètres
et fonctionnalités du serveur.
Pour notre central téléphonique, nous n'avons
pas fait recours au DNS pour la résolution des noms en adresse IP et
nous devons aussi remplacer dans notre serveur l'IP du serveur à la
place des noms dans les adresses, cela en allant dans System/Enterprise
paramètreet changer partout où il y a des noms par l'IP du
serveur comme illustré sur la figure 15.
Titre Figure 15 : Paramètres
d'accès à la configuration du serveur
Source : capture d' écran
Nous allons configurer la localisation des utilisateurs dans
CUCM, nous irons dans : system/Région/Add New pour ajouter une nouvelle
localisation. La figure 16 nous montre la configuration des localisations.
Titre : Figure 16, Création de
localisation.
Source : capture d'écran
Après avoir effectué ces paramétrages de
base, nous configurons les paramètres de routage des appels dans le
CUCM. Le premier paramètre sera l'annuaire téléphonique
(Directory Numbers) via le menu Call routing/Directory Numbers/add new
du CUCM. Pour notre test, nous avons comme le montre la figure 17
utilisé une numérotation à 4 chiffres.
Titre : Figure 17 , Annuaire
téléphonique de test.
Source :capture d'écran
b)
Configuration des téléphones
L'annuaire configuré, nous passons
à l'ajout des téléphones dans CUCM et pour cela nous avons
besoin du nom du téléphone.
Nous utilisons pour le test des téléphones
logiciels (soft phone) de CISCO IP COMMUNICATOR (figure 18) à installer
sur notre ordinateur virtuel et sur l'ordinateur physique car tous communiquent
via le réseau installé sur PACKET TRACER STUND
Titre : Figure 18 , Soft phone
Cisco
Source : capture d'écran
Initialement le téléphone n'a aucune
configuration, il doit être paramétré dans le CUCM afin de
recevoir via TFTP tous les paramètres dont il a besoin (date, annuaire,
autres fonctionnalités).
Nous rentrons dans le CUCM au menu Device/phone/Add
New pour ajouter un téléphone et lui attribuer un
numéro de téléphone comme illustrer sur la figure 19 :
Titre : Figure 19, Ajout d'un
téléphone dans CUCM.
Source : capture d'écran
Afin que le téléphone récupère sa
configuration, nous le configurons en lui indiquant le paramètre du
serveur TFTP (figure 20).
Titre : Figure 20, Configuration du
téléphone.
Source : capture d'écran
Une fois que l'IP du serveur TFTP est ajouté au
téléphone, celui-ci se synchronise avec le dit serveur et
télécharge sa configuration et est prêt à être
utilisé.
C)
Configuration de la messagerie vocale
La messagerie vocale permettra d'envoyer à une personne
un message vocale quand il est absent de son bureau ou occupé. La mise
en place de la messagerie vocale fait intervenir CISCO UNITY CONNECTION qui est
chargé de l'enregistrement de messages vocaux. Il sera couplé au
CUCM.
Avant toute configuration, nous devons activer dans CUCM et
Cisco Unity les services Standard AXL API Access puis nous passons à la
configuration proprement dite.
La configuration de la messagerie commence par
l'interconnexion de ces deux serveurs. Dans CUCM nous ajoutons l'Unity comme
suit : System/Application server/Add New choisir Cisco
UnityConnection (figure 21).
Titre : Figure 21 : Ajout de Cisco Unity dans
CUCM.
Source : capture d'écran
Sur la figure 21, nous constatons qu'il faut renseigner les
paramètres réseau et le compte administrateur de Cisco Unity dans
le CUCM, puis nous passons à la configuration des attributs de la
messagerie vocale.
Le fonctionnement de la messagerie vocale requiert cinq
paramètres pour son activation à savoir : Message Waiting, Voice
Mail Pilot, Voice Mail Profile, Voice Mail Port et le Line Group. Nous
débutons notre configuration par le message waiting (message en attente)
qui se configure via le menu Voice Mail/Message WaitingLavec
deux options un message ON et OFF comme sur la figure 22.
Titre : Figure 22 , Configuration de message en
attente.
Source : capture écran
Nous passons à la configuration de pilote de messagerie
vocale par le menu Voice Mail/Voice Mail Pilot/Add New par
défaut Cisco a deux pilotes de messagerie vocale configuré que
nous n'allons pas utiliser. Lors de la configuration de notre pilote, nous lui
attribuons le statut de pilote par défaut comme sur la figure 23.
Titre : Figure 23 Configuration du pilote de
messagerie vocale.
Source : capture écran
Le pilote configuré, nous passons à la
configuration du profil de la messagerie vocale dans Voice Mail/Voice
Mail Profile/Add New. Il faut renseigner le nom du profil, puis le
numéro du pilote de la messagerie et on enregistre la configuration
comme sur la figure 24.
Titre : Figure 24, Profil de la messagerie
vocale.
Source : capture écran
Nous passons à la configuration du port de messagerie
vocale dans le menu Voice Mail/Cisco Voice Mail Port
étant donné que nous travaillons avec une licence de
test, nous ne pouvons configurer que deux ports l'un pour le message entrant et
l'autre pour le message sortant comme illustré par la figure 25.
Titre : Figure 25 : Configuration des ports de
la messagerie vocale.
Source : capture écran
Nous allons sur le Cisco UnityConnection pour intégrer
le CUCM via le menu TelephonyIntegrations/Phone System/Edit/Add New
nous intégrons le CUCM comme illustré par la figure
26.
Titre : Figure 26,Intégration
du CUCM dans le Cisco Unity.
Source : capture écran
Nous créons les utilisateurs dans le menu User
Management/End User Add New après on lui attribue un
téléphone et un numéro (figure 27).
Titre : Figure 27 : Création d'un
utilisateur dans CUCM
Source : capture écran
Pour renvoyer les appels lorsque le téléphone
sonne sans réponse pour un temps donné, il faut aller dans le
menu Device/Phone afficher les téléphones
enregistrés sur le CUCM et activer le renvoie des appels vers la
messagerie vocale pendant un temps déterminé lorsque le
téléphone sonne sans réponse (figure 28).
Titre : Figure 28: Activation du renvoie des
appels dans CUCM.
Source : capture
écran
IV.6.
ETUDE ECONOMIQUE
Pour une entreprise moyenne, le coût d'un système
de téléphonie classique se décompose en : investissements
relatifs à l'acquisition système, aux terminaux, au câblage
et opération de maintenance, supervision, support fourni aux
utilisateurs, coûts de projet, coûts d'études, abonnements.
Le basculement en Téléphonie sur IP peut
permettre de réduire les opérations de maintenance, supervision,
support fourni aux utilisateurs, coûts de projet, coûts
d'études, abonnements grâce à la mutualisation avec le
réseau de données, au niveau des infrastructures (diminution du
nombre d'abonnements et LAN unique), des upgrades matériels et des
déménagements.
Un autre poste important de dépenses, celui lié
au trafic, peut être également sensiblement réduit
grâce à une solution de Téléphonie sur IP permettant
de réaliser des économies sur les communications. Si le
coût d'un seul appel est devenu négligeable, le coût du
volume global de communications est significatif, notamment dans le cas de
communications internationales Pour évaluer l'acquisition du
système, nous avons fait recours à quelque site internet de vente
en ligne du matériel. Les prix dans notre évaluation ne tiennent
pas compte du frais de transport, de dédouanement du matériel du
vendeur à l'acheteur.
Pour les trois blocs de la DGDA/Lubumbashi, nous
évaluerons l'acquisition des matériels permettant la mise
à niveau du réseau et l'intégration du système de
téléphonie comme repris dans le tableau 2.
Tableau 2 : Matériel pour mise à
niveau du réseau et la téléphonie sur IP.
N°
|
Matériels
|
Caractéristiques
|
Quantité
|
P.U($)
|
P.T($)
|
1
|
Cisco Media Convergence Server (serveur de physique
téléphonie)
|
7835-H2
|
1
|
7809.66
|
7809.66
|
2
|
Cisco Unified Communications Manager (Logiciel serveur de
téléphonie
|
(v. 7.0) - License - 2500 Seat
|
1
|
7995.00
|
7995.00
|
3
|
Cisco Catalystswitch
|
2960S 48 GigEPoE 370W, 2 x10G
|
1
|
3398.00
|
3398.00
|
4
|
Cisco Catalystswitch
|
2960S 24 GigEPoE 370W, 2 x 10G
|
1
|
2308.00
|
2308.00
|
5
|
Cisco Catalystswitch
|
2960S 24 GigEPoE 370W,
|
1
|
2308.00
|
2308.00
|
6
|
Routeur
|
CISCO2851-CCME/K9
|
1
|
4040.00
|
4040.00
|
7
|
Téléphone IP
|
Cisco 7940G VoIP Phone
|
14
|
154.95
|
2169.3
|
8
|
Téléphone IP
|
Cisco 7975 VoIP Phone
|
8
|
349.95
|
2799.6
|
Total
|
32827.5
|
Avec : P.U. ($) prix unitaire en dollars américain et
P.T. ($) prix total en dollars américain.
CONCLUSION GENERALE
Conscient de l'évolution et des mutations dans le
domaine des technologies de l'information et communications, vecteurs de
croissance et de développement à l'échelle mondiale, et
des enjeux vitaux à réduire la facture téléphonique
et assurer une communication entre ses agents, DGDA affirme la
détermination à orienter sa stratégie vers les nouvelles
Technologies de l'information et des communications dans le cadre de
perfectionner la transmission des consignes prioritaires entre agents et
partager l'information , dans toutes leur totalité et dans le meilleur
délai.
Dans notre travail, nous nous sommes particulièrement
intéressés sur la mise en place d'un système de
communication ToIP basée sur une solution propriétaire et le
tout, dans un environnement intranet.
En effet, avec la maturité de la solution Cisco et
l'emploi bien avant de cette solution dans le réseau de la
DGDA/LUBUMBASHI, apparaissent des solutions de communication performantes et
moins coûteuses. Après analyse technique et économique, le
projet peut être réalisé en partie. Dans une
première phase, l'on devra acquérir le serveur de
téléphonie, le configurer et le déployer avec des Soft
phones. Ensuite le projet s'occupera du remplacement et configuration des
Switch et routeurs ainsi que la migration des soft phones vers les IP Phone sur
les grands postes.
Vu que nous étions limités par les
capacités de notre simulateur, nous avons implémenté les
fonctions suivantes : les appels entre terminaux, la messagerie vocale.
Avec la nouvelle architecture réseau proposée,
le réseau de la DGDA /Lubumbashi pourra répondre aux
critères d'un réseau informatique d'entreprise, le trafic des
données et de la voix Pour seulement un investissement de 32827.5$
américain, elle permettra à ses employés de communiquer
pendant les heures de service sans faire recours à leur
téléphone GSM et ne payer que la facture du réseau des
données. Ce montant peut être encore réduit si elle se
décide de n'utiliser que les soft phones cela avec désavantage
que lorsque l'ordinateur est éteint on ne peut pas aussi appeler le
téléphone installé sur celui-ci et lorsqu'on
réinstalle le système d'exploitation d'un ordinateur il faudra
réinstaller aussi le téléphone et modifier ces
paramètres dans le serveur.
BIBLIOGRAPHIE
1. Claude SERVIN, Réseaux et
Télécom, Edition Dunod, Paris, ISBN 2 10 0079867, 2003.
2. DESS IIR-Option Réseau, La Voix sur IP : Quelles
solutions pour l'entreprise, 2003.
3. Ramesh KAZA et Salman ASADULLAH, CISCO IP TELEPHONY
: Planning, Design, Implementation, Operation, and Optimization, Cisco
Press, Février 2005.
4. France Télécom, Livre
blanc-Téléphonie IP, Juin 2004.
5. Franck SALQUE et Xavier BRUNS, La
Téléphonie Sur IP, Edition M2SIR, Décembre 2004.
6. Vincent GRIVEL, La VoIP dans un environnement
WAN, Projet CFC du 19 mai au 9 juin 2008.
7. Guide AFUTT, Voix et téléphonie sur
Ip, AFFUT, 2006.
8. Cisco Systems Inc, Cisco Unified Communications Manager
Administration Guide, 2005.
9. Cisco Press, Cisco IP Telephony Volume 1 CIPT1 Student
Guide V.4.1, CLS Production service, Aout 2005.
10. Dennis HARTMANN, Implementing Cisco Unified
Communication Manager part1 (CIPT1), Cisco Press, mai 2008.
11. Guy PUJOLLE, Les Réseaux, Edition
Eyrolles, Septembre 2006.
WEBOGRAPHIE
-
12. http://chohmann.free.fr/maintenance/mtbf_mttr.htm,
consulté le 10/09/2017.
13. http://amadousarr.free.fr/cisco/memoirevoip.pdf,
consulté le 17/04/2017.
14.
http://blog.wikimemoires.com/2011/03/etude-comparative-des-plateformes-voip-et-asterisk/,
consulté le 20/04/2017.
15.
http://aldevar.free.fr/data/14-Telephonie/dimensionner%20PABX.pdf,
consulté le 20/08/2017.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
Erreur ! Signet non
défini.
IN MEMORIUM
II
DEDICACE
III
AVANT-PROPOS
IV
LISTE DES ABREVIATIONS
V
LISTE DE FIGURES
VI
INTRODUCTION GENERALE
1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
a. INTERET PERSONNEL
2
b . INTERET SCIENTIFIQUE
2
c. INTERET PROPRIETAIRE
3
2. ETAT DE LA QUESTION
3
3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
4
a. Problématique
4
b. Hypothèse
5
3. METHODE ET TECHNIQUE
5
a. La méthode Descriptive
6
a. La technique d'observation :
6
b. La technique de l'interview
libre :
6
4. DELIMITATION DU SUJET
6
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I : GENERALITES
8
SECTION 1. DEFINITION DES CONCEPTS FONDAMENTAUX ET
CONNEXES
8
SECTION 2. NOTIONS GENERALES SUR LA MATIERE A
ETUDIER
8
I.2.2. LE MODELE OSI
9
I.2.3. LE MODELE TCP/IP
10
I.3 LES TYPES D'ORDINATEURS CONNECTENT, TYPES DE
RESEAUX
12
I.3.1 LE TYPE DE SERVEURS.
13
I.4. CARACTERISTIQUE D'UN RESEAU
13
I.5 SECURITE ET ADMINISTRATION
14
CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT ET SPECIFICATIONS
DES BESOINS
16
SECTION 1. PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE
16
a. Présentation
16
b. Historique
17
c. Situation géographique
19
d. Organisation
19
d.1 L'ORGANIGRAMME DE LA DGDA /KATANGA
22
SECTION 2. ANALYSE DE L'EXISTANT ET INDENTIFICATION
DES BESOINS
23
a. Système existant
23
b. Applications utilisées
24
c. Critiques de l'existant
25
SUGGESTION
26
CHAPITRE III : ETUDE DU FUTUR SYSTEME
28
SECTION I. CONCEPTION LOGIQUE
28
a. Topologie du réseau
28
b. Présentation de la solution
29
LIMITATION ET CORRECTION DE LA GIGUE
34
TRAITEMENT DES TELECOPIES
35
TRAITEMENT DE L'ECHO
35
TRAITEMENT DE SILENCE
35
SECTION II. CONCEPTION PHYSIQUE
37
CHAPITRE IV : IMPLEMENTATION DE LA
SOLUTION
38
IV.1 ÉTUDE COMPARATIVE DES PLATEFORMES
TOIP
39
VI.2 QUELQUES LOGICIELS PROPRIETAIRES VOIP:
39
IV.3. CHOIX DE LA PLATE FORME
40
IV.4. CAHIER DE CHARGE DU DEPLOIEMENT
42
IV.4.1. Objectifs
42
IV.4.2. Equipements nécessaires
42
IV.5 DEPLOIEMENT DE LA PLATE FORME DE TELEPHONIE
IP
44
IV.6. REALISATION DE LA PLATE DE LA TELEPHONIE SUR
IP
44
IV.7 CONFIGURATION DU ROUTEUR DE LA TELEPHONIE
45
IV.8 INSTALLATION ET CONFIGURATION DES SERVEURS DE
TELEPHONIE
46
Performance de la machine physique
utilisée
46
a) Installation et Configuration du serveur
48
b) Configuration des téléphones
51
C) Configuration de la messagerie vocale
53
IV.6. ETUDE ECONOMIQUE
57
CONCLUSION GENERALE
59
BIBLIOGRAPHIE -
60
* 4. PINTO, B. et GRAWITZ, M., Les
Méthodes en sciences sociales,
* 1DANIEL KATUALE,cours
Réseaux et Télématique Upl 2014-2015 p50
* 2FELIX MUKENDI,cours
d'Initiation aux Réseaux informatiques,Upl 2012-2013 page 53.
* 3FELIX MUKENDI, cours
d'Initiation aux Réseaux informatiques, Upl 2012-2013, page 34.
* 4 PATIEN KABAMBA,cours des
Réseaux et Télématique, Upl 2014-2015, page 43.
5 FELIX MUKENDI,cours Initiation aux Réseaux
informatiques, Upl 2012-2013, page 25.
* 5NGOY MUTUALE, cours
Administration client/serveur, UPL 2014-2015, page 44
* 6NGOY MUTUALE,cours
Administration client/serveur, Upl 2014-2015 ,page 41.
* 7NGOY MUTUALE,cours
Administration client/serveur, Upl 2014-2015, page 31
* 8Guy PUJOLLE, Les
Réseaux, Edition Seyroles, Septembre 2006.
*
9http://blog.wikimemoires.com/2017/08/23 à 12h35'
* 10Claude SERVIN,
idem.
*
11Http://amadousarr.free.fr/cisco/memoirevoip.pdf, consulté
le 10/08/2017, à 13h37'.
*
12Http://blog.wikimemoires.com/2011/03/etude-comparative-des-plateformes-voip-et-asterisk/,
consulté le 13/09/2017 à 13h45'
|