II.1.2. Relief et géomorphologie
Le relief de la région de Bangangté appartient
au vaste ensemble dénommé plateau Bamiléké.
À partir de la carte topographique de Bafoussam en NB-32-XI au 1 :200
000 et 3 AB au 1 :50 000 et des études de maîtrise de Tchindjang
(1996) il en ressort que cette région se situe sur la retombée
orientale de ce plateau Bamiléké. Cette retombée est
marquée par un escarpement moins vigoureux de 100 à 200 m de
commandement. En effet, le plateau Bamiléké descend en une
succession de pallier vers la rivière Noun à l'Est ou vers la
ville de Tonga (au Sud-Est du plateau). L'altitude décroît
progressivement de Bangangté (1 500-1
3 Mesmin TCHINDJANG, Le rebord du plateau
Bamiléké autour de Bangangté, Mémoire de
Maîtrise en Géographie physique, sept 1985, Yaoundé, 125
pages
41
600m) vers Banékané (au sud-Est) où les
altitudes comprise entre 1200 et 1350m individualisent un paysage de
plateau.
II.1.2.1. La position géographique
En plus des facteurs susmentionnés, l'altitude est
aussi un des facteurs à ne pas négliger dans l'accès
à l'eau potable. La ville de Bangangté est située à
1 350 m d'altitude voir 1 450 m à certains endroits (quartier VIII).
Certains quartiers sont situés sur le flanc des collines ou versants
où l'on enregistre des pentes allant de 10 à 20 degrés
d'inclinaison : c'est le cas des quartiers I, II, IV et VIII. Tous ces facteurs
sont des éléments qui contribuent à la rareté de la
ressource. Au quartier I, ces éléments se justifient par
l'absence des puits dans les zones à fortes pentes : c'est le cas des
blocs 4 et 5. Dans les rares secteurs, ces puits sont très profonds. En
ce qui concerne les puits, leurs profondeurs varient entre 30 et 35
mètres à certains endroits et de 80 à 100 mètres
pour ce qui est des forages. Et malgré ces profondeurs, ils tarissent
tous en saison sèche4 (photo 4).
Photo 4: Puits dans une concession au
quartier I à Bangangté
4 Enquête de terrain
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