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Question du terrorisme et son impact sur la sécurité internationale. Cas de l'organisation de l'état islamique.( Télécharger le fichier original )par ildephonse Nyembo universite de Kalemie - Licence 2016 |
I.2. LA SECURITEArnold WOLFERS définit la sécurité comme étant l'absence de menaces sur les valeurs centrales, de peur que ces valeurs centrales ne fassent l'objet d'une attaque. (18(*)) Gérard CORNU définit la sécurité comme étant une situation ou de ce qui est à l'abri des risques (s'agissant des risques concrets, agression ; accidents ; atteints, matérielles) et pour prévenir ces risques il faut les mesures et moyens de protection tendant à prévenir la réalisation de ces risques. (19(*)) BUZAN dit que la sécurité est l'ensemble de toutceux qui concerne la poursuite de la liberté de toute menace (20(*)). Par ailleurs, le concept « sécurité » est encore défini comme une situation où l'on n'a aucun danger à craindre (21(*)) Tenant compte des précédentes définitions et nous basant sur notre sujet, nous définissions la sécurité comme étant l'état de tranquillité où l'on n'a aucun danger tant sur le plan politique, social, environnemental, économique voire militaire. I.3. ORGANISATIONUne organisation est la manière dont un Etat, une collectivité, un établissement public ou une entreprise est organisée.(22(*)) Emile DURKHEIM définit l'organisation comme étant l'ensemble de son ouvre, comme une structure générale d'ordre plus ou moins élaborés, ceux qui le conduit à la hiérarchisation des sociétés des plus simples aux plus complexes.(23(*)) WAX WEBER dit que l'organisation peut être définie comme l'ensemble d'individus et de moyens en vue d'un fin dans son texte consacré au métier et la vocation d'homme politique il ne cesse d'évoquer les partis ou syndicats entant qu'organisations politiques. Qaunt à nous, sommes de l'avis d'Emile Durkheim nous considérons avec lui, une organisation comme étant une structure générale d'ordre plus ou moins élaborée, ce qui le conduit à la hiérarchisation des sociétés des plus simples aux plus complexes. I.4. ETATGeorges SOREL, estime que l'Etat est une expression de la réalité politique et source impersonnelle du droit public, est une institution relativement récente qui, même de nos jours, tient sous sa domination un territoire limité. (24(*)) Carre de MALBERG définit l'Etat comme une communauté d'hommes fixée sur un territoire propre et possédant une organisation d'où résulte pour le groupe envisagé dans les rapports avec ses membres une puissance suprême d'action de commandement et de coercition, il souligne ainsi la double acceptation de la notion d'Etat, qui correspond à un mode d'organisation sociale territorialement défini et a un ensemble d'institution caractérisés par la détention du monopole de l'édiction de la règle de droit et de l'emploi de la force publique. (25(*)) DEMOSTHENE BWILANE définit l'Etat comme une grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. (26(*)) Jean BODIN constate pour sa part l'existence d'un pouvoir public jouant le rôle d'unificateur de l'ordre social, il conçoit l'Etat comme le siège de la puissance souveraine et à ce titre il le différencie de la société. (27(*)) MAX WEBER pour lui, l'Etat est une institution qui, sur un territoire donné, dispose du monopole de la violence physique légitime ; cela signifie que les individus reconnaissent l'autorité de l'Etat en acceptant de lui obéir. Cette autorité est charisme du dirigeant ou dans les sociétés modernes, sur la rationalité mise en oeuvre par la légalité et la bureaucratie. * 18Wolfers « National security as on ambignous symbol » in international security (1992) P. 131 * 19CORNU G. « Security and self-reflections of a fallen realist » in K. Krause at M Williams critical studies, ... P 83-190 * 20BUZAN B., people, states and fear, ... P 190 * 21 Larousse illustre, op cit P 1258 * 22 Ibidem, P 982 * 23 E. Durkheim, organisation structurel, PUF, 286, P 101, 1972. * 24Sorel G., les préjugés contre la violence, (1908), P. 151 bordeaux. * 25 C. de Malberg, détention du monopole, 203, P 36, éd Morgan, l'ondre, 1986 * 26Bwilane, organisation d'un Etat, ed. Moisson, Paris, 1990, P. 38 * 27 Bodin, la souveraineté de l'Etat, ed Armand colin, Paris ........... P 22 |
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