EPIGRAPHE
« Il faut terroriser les
terroristes »
CHUCK HAGEL
NYEMBO ILDEPHONSE
Démosthène
DEDICACE
Je dédie ce travail
a ;
Mes tutelles
Mon frère Jules Kalilo,
qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues
années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans
la vie. Que Dieu fasse de sorte que ce travail porte son fruit ; merci
pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de
vous.
Ma soeur Mireille Feza, qui a
oeuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les
sacrifices consentis et précieux conseils, pour toute son assistance et
sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle
gratitude sans vous deux je n'aurais certainement pas fait d'études
longues. Soyez remerciés par cette trop modeste dédicace.
Nous évoquons la
mémoire de ma défunte mère Mayundo Madeleine, ma
mère je sais comment tu aurais été fier de moi, pour la
réussite de mes études, mais laisse-moi te dire merci pour tout
ton soutien et ton affection avant ton départ d'ici, bas. Pour moi tu
es et tu demeureras toujours dans mon coeur, que la terre te soit
légère. A titre posthume je vous dédicace aussi ce
travail.
A Marceline Bwilane, trouve
dans ce travail l'expression de mon effort pour arriver à te donner un
bon exemple de réussite intellectuelle et sociale. Bon vent à toi
et longue vie.
NYEMBO ILDEPHONSE
Démosthène
REMERCIEMENT
Ce dit travail scientifique sur la
question du terrorisme et son impact sur la sécurité
international cas du groupe de l'organisation de l'Etat islamique n'est qu'une
conjugaison d'efforts de plusieurs personnes.
A cet effet, nul oeuvre n'est
exaltante que celle réalisée avec le soutien moral et financier
des personnes qui ont participé, encouragé de près ou de
loin.
Que les autorités
académiques de l'université de Kalemie en général,
celles de la faculté des sciences sociales en particulier et
singulièrement celles du parement des relations internationales puissent
trouver dans ce travail de fin de cycle l'expression de notre profonde
gratitude pour s'être dérangés à la ferveur de notre
instruction, et nos multiples occupations pour nous bourrer d'un bagage
intellectuel magistral qui nous rendra utile dans la nation congolaise.
J'aimerais également
remercier mon directeur KIPIMO Emmanuel pour l'élaboration de ce
travail, l'aide m'est fut précieuse du début à la fin, il
se montré infatigable, travaillant sans relâche pour permettre me
d'honorer mes engagements vis-à-vis de ce travail de fin de cycle.Avec
une bonne humeur à toute épreuve, il a su surmonté les
crises successives et d'empêcher le chao de s'installer dans ce
présent travail.
A vous CLETO KINGALA, KYUNGU
KENYELE Papy pour avoir considérablement améliorer ce travail en
arrangeant les données et en corrigeant les multiples moutures du
manuscrit.
Nos vifs remerciements s'adressent
aussi à nos frères et soeurs, cousins et cousines, oncles et
tantes : KALUMBI SUZANA, Chantal LUZINGA, Guislain MALUFU, MWAYONI
MISENGA, Helene FEZA, Christine YOHARI, KALILO MWEWA, NGOY BALABALA,
MWANAMBAYO AMANI Le Génie, KALEND TSHINYAM Patrick, MUSONGELA Biscoll,
Dominique KALEND, ARUNA Le Bon, Aloïse, KILIKI BATUBWA, Willy MCASW,
Francine BWILANE, KAMANDA ASOSILA, Tonton Paulin, EMERION MINDJE.
NYEMBO ILDEPHONSE
Démosthène
A mes neveux et
nièces : Jeannot, Divine SOMP, KALUMBI MAMERE, Alexandre Le Grand
KADJIKU, Félix NGOY, Alphonsine KINGALA, Fanny KALILO, Romanos MBAYO,
MADO, Ildephonse le Petit, Badeux, Ritha, Jean-Pierre, Esther, Hans KALILO
MORGENTHAU, JASON KALILO et Gaudelive.
Ne pas se souvenir de nos
compagnons de lutter serais considéré comme un
péché contre les normes académiques, nous pensons
à : Victor MULANG, Augustin ZONGWE, Bosex MALOBA, Siméon
KABUNDA, NYEMBO WA NYEMBO, Talainse KATAYA, Christian MBIYA, Jenny BAGUMA,
Nelly NGONGO et Louis MASUDI.
Permettez-moi de conclure par une
remarque personnelle peu avant de commencer la rédaction de ce travail,
j'ai eu l'immense chance d'avoir un frère Jules KALILO et son
épouse Mireille FEZA pour leur savoir-faire et de leur bon sens d'avoir
agi lucidement à mes besoins, c'est à eux que nous devons le
plus, leur affection et leur appui m'ont permis de réussir.
Ceci est le fruit de tous vos
efforts conjugués.
NYEMBO ILDEPHONSE
Démosthène
SIGLE ET ABREVIATION
DAESH : Acronyme de l'Etat Islamique en Arabe
E.I. : Etat Islamique
E.I.I : Etat Islamique d'Irak
E.I.I.L : Etat Islamique d'Irak et du Levant
FMI : Fond Monétaire International
ONU : Organisation des Nations Unies
USA : Etats Unis d'Amériques
UE : Union Européenne
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la
Science et la Culture
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU
SUJET
Les atrocités commises par
les Djihadistes de l'organisation de l'Etat islamique (en Irak et en Syrie)
autoproclamé par Aboubakar Al-Baghdadi offrent l'opportunité aux
pays touchés et à ceux qui sont ciblés de menaces d'unir
leurs efforts et de l'attendre sur une vaste stratégie régionale
d'endiguement qui pourrait débaucher dans une vaste offensive militaire
de leurs part destiné à éradiquer cette mouvance
djihadiste qualifiée par Chuck Hagel, secrétaire d'Etat
américain à la défense de : « Groupe
Terroriste le plus sophistiqué et le mieux financé que tous ceux
que nous ayons connu jusque-là, il va au-delà de tout autre
groupe terroriste » (1(*))
Cette déclaration est
passée presque inaperçu aux yeux des analystes, mais le 20
Août 2014 le pape François Iera déclaré
que : « ce que fait l'Etat islamique constitue une agression
injuste, il est licite d'arrêter l'agression injuste en évaluant
tous les moyens nécessaires pour y parvenir ». Une telle
occurrence est suffisamment rare dans l'histoire pour être notée.
Bien qu'il ait nuance son propos en affirmant que lutter contre une agression
injuste ne devait pas aboutir à l'occupation des territoires ; il a
indubitablement encouragé certains Etats occidentaux jusque-là
réticents à s'engager d'une manière ou d'une autre dans la
lutte contre les djihadistes de l'Etat islamique. (2(*))
Ce faisant devant des
déclarations de ce genre sur le plan international, nous nous proposons
d'orienter nos analyses dans l'élaboration du présent travail sur
un sujet d'actualité sous l'intitulé de :
« Question du terrorisme et son impact sur la sécurité
internationale ». (Cas de l'organisation de l'Etat Islamique).
0.2. PROBLEMATIQUE
Pour ce qui est de la
définition de ce concept, la problématique est l'ensemble des
questions que se pose un chercheur.
Les relations internationales
traversent des moments très difficiles et confus de son histoire, depuis
un certain temps, on constate sur la scène internationale, à
côté des acteurs et leaders étatiques c'est-à-dire
politiques, traditionnels, coutumiers er religieux, l'apparition d'un nouveau
genre des menaces ; de nouveaux types d'acteurs sont des mouvements
terroristes dont l'impact est souvent caractérisé par des
attentats de tout genre à savoir : l'attentat à la bombe,
l'attentat à la voiture piégée, l'attentat des
camicoses...
Etant
généralisé à travers le monde, ces
événements malheureux demeurent donc un fléau très
difficiles à éradiquer mettant en péril la paix au plus
haut degré mondial et compromettant toute une sécurité
internationale, garant de la paix internationale de ce qui
précède, quelques préoccupations qui constituent notre
problématique peuvent être soulevées, d'où les
interrogations suivantes :
- L'Etat islamique est-ce un
mouvement ou des mouvements terroristes ? quelles sont ses composantes et
qui sont ses leaders ?
- L'Etat islamique constitue-t-il
une menace et quel est l'impact sur la sécurité
internationale ?
- Quelles sont les actions
menées contre ces menaces pour le maintien de la paix et de la
sécurité internationale ?
Ce sont là des questions
sur base desquelles nos analyses se focaliseront pour dégager les
résultats.
0.3. HYPOTHESE
Pour ce qui est de la
définition de ce concept, plusieurs chercheurs ont pu lui donner un sens
sans jamais arriver à proposer une définition qui soit
universellement admise. D'où, nous proposons les quelques
définitions que voici : généralement, les
hypothèses se présentent comme étant des réponses
provisoires que les chercheurs se proposent de donner aux questions qu'ils se
sont posés de leurs objets d'étude.
DUVERGER Maurice dit que
l'hypothèse est généralement la proposition de
réponses aux questions que l'on se pose sur l'objet de la recherche,
proposition formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse
puissent la vérifier.(3(*))
QUIVY R. et VANCAMPEHAUDT L. les
définissent aussi dans leur « manuel de recherche en science
sociale » comme des propositions de réponses aux questions que
se pose le chercheur. Elles constituent en quelque sorte le travail de recueil
et d'analyse des données et devront en revanche être
testés, corrigées et approfondies par lui.(4(*))
Quant à nous, nous adoptons
la définition de Quivy et Vancampehaudt dans la mesure où elle
nous permet d'abord de donner une réponse qui soit provisoire et qui
sera par la suite testée, corrigée et même approfondie par
le chercheur.
Il est vrai que l'organisation de
l'Etat islamique serait une menace d'un nouveau genre au monde, cette
organisation de l'Etat islamique est constituée des mouvements
terroristes et son impact sur la sécurité internationale serait
vieux de plusieurs années que nous ne pouvons remonter à un
passé plus lointain de son évolution. Néanmoins,
l'année 2011 serait le début d'un ensemble
d'événements explicatifs dont différents attentats
perpétrés par ce mouvement terroriste qu'est l'organisation de
l'Etat islamique.
L'extrémisme serait
l'idéologie du groupe et de ses composants qui est toute une
idéologie contraire à celle prônée par l'Islam.
L'Etat islamique est le plus grand ennemi de l'islam. L'organisation de l'Etat
islamique serait une inquiétante hybride des partis totalitaires
fanatises, d'organisations criminelles lucratives, des entrepreneurs de guerre
ayant placé la marque terroriste qui tiendrait pouvoir sur un territoire
d'alliance avec des débris du régime Al-Qaïda sous
l'autorité suprême du grand leader terroriste OUSAMA BIN LADEN et
celui de SADDAM HUSSEIN, ainsi qu'avec des chefs des tribus quartiers sumites
rejetant le pouvoir ou sectaire chiite, cette organisation de l'Etat islamique
serait également un mouvement terroriste allié aux
différents régimes dictateurs ou despotes dans l'acquisition des
bombes et armes de destructions massives. (5(*))
L'impact manifeste de ce mouvement
terroriste qui est l'organisation de l'Etat islamique ne serait que les
atrocités grandioses et croissantes des djihadistes plongeant
différentes nations dans des situations de désarroi, de guerres
d'horreurs et des crimes sans précédent. Il serait
également des attentats provoquant d'énormes dégâts
matériels et des pertes par milliers en vies humaines qu'aucun peuple ne
peut s'en ressaisir à sa surveillance. De sérieux efforts
devraient être entrepris et fournis pour sauver les civils innocents de
ces atrocités. La lutte contre ces mouvements terroristes devrait
être plus urgente qu'aucune nation n'est légalement tenue
d'attendre être attaquée avant de prendre les mesures
nécessaires pour assurer sa légitime défense. En plus, il
faudrait monter des stratégies tant politiques que militaires d'asphyxie
contre l'Etat islamique en tarissant les revenues des puits de pétrole
mais encore en dénichant tout circuits en rapport avec le réseau
terroriste à travers mécanismes de rapprochement de leurs des
garanties politiques dans différents régions comme Irak, la
Syrie, la Jordanie, etc.
0.4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix de notre sujet n'est pas
un fait du hasard, il en découle de notre volonté de pouvoir
s'intéresser des actualités internationales surtout les
réalités affreuses du terrorisme dans le monde. Dès la
conception du présent sujet, nous avons toujours été
animés d'un esprit de curiosité scientifique qui nous porte
sensiblement à comprendre et à expliquer les
phénomènes terroristes un véritable casse-tête des
grandes puissances mondiales. Pour ce faire, nous avons de
préférence, voulu accorder une importance très
particulière à l'étude de ce sujet d'actualité en
ces jours pour sanctionner notre parcours de ce premier cycle.
L'intérêt
porté à ce sujet peut s'étendre à plusieurs
niveaux, mais dans le cadre de ce travail, nous en retiendrons un, à
savoir le niveau scientifique. Ce sujet est une ébauche des
préoccupations futures pour toute question sensible soulevée par
des événements terroristes dont les retombées
n'épargnent aucun coin du monde ainsi que du rôle que doit jouer
la sécurité internationale pour des éventuelles
implications.
0.5. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question est
cette partie du travail où le chercheur fait allusion aux travaux
antérieurs pour éviter des redites. C'est ici où il doit
faire toute sorte de démarcation entre les recherches antérieures
et la sienne.
THYTHY NSUMBU TSHIKALA, dans
mémoire intitulé « l'apport des USA dans la
lutte contre le terrorisme international »(6(*)) s'est efforcé de
démontrer l'insécurité qui sévit au sein de la
société internationale en générale et qui menace
l'intégrité territoriale des USA. Il aboutit au résultat
selon lequel USA doit tenir compte des composantes de la politique
étrangère dans la détermination de l'ennemi. Le terrorisme
en occurrence
MAHMOUD EL KHADIR, dans son
mémoire intitulé « le terrorisme des causes et
les remèdes » (7(*)) s'est préoccupé aux causes qui donnent
l'impulsion au terrorisme au lieu de l'arrêter et le fait que le monde de
production actuel, qui repose sur le développement de la croissance pour
des uns et la misère pour des autres.
Quant à nous, nous situons
notre apport au niveau des explications de différentes atrocités
perpétrées par l'organisation de l'Etatislamique. Nous situons
ainsi notre originalité au niveau des multiples menaces qui font peur
à la sécurité internationale.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
A. METHODE
Plusieurs auteurs ont tenté
de définir chacun le concept de « méthode »
sans jamais arriver à parler un même langage c'est-à-dire
à proposer une définition qui est admise partout dans le monde.
D'où, l'utilisation de ces quelques définitions de la
méthode dans ce travail.
Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ
définissent la méthode comme étant l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuive, les
démontre et les vérifie.(8(*))
René QUIVY et Louis
VANCAMPEHAUDT définissent la méthode comme étant
« une voie mentale comprenant un ensemble d'opérations
intellectuelles de traitement des données relatives à une
réalité sociale étudiée en fonction des objectifs
bien précis, opérations qui pour être véritablement
scientifiques et efficaces doivent tout au long de ce traitement, tenir compte
de l'objectif scientifique et social poursuivi par l'étude. (9(*))
La méthode ainsi
définie, la complexité de notre recherche nous oriente à
opter pour la systémique et l'analytique.
1. Méthode
systémique
C'est un sentiment de
curiosité mêlée d'irritation, devant sa globalité,
sa complexité, elle prend un compte les relations, les interactions
entre les éléments qui le compose. (10(*)) dans le cas qui est de notre,
cette méthode va nous permettre de connaitre les composants de
l'organisation de l'Etat islamique.
2. Méthode
analytique
Est définie comme une
analyse systématique des toutes les informations ainsi que les
données récoltées.(11(*))
Cette méthode nous permet
d'analyser les différentes actions menées par l'Etat islamique
dans la mise en oeuvre des violences internationales et brutalités
génocidaires pour imposer leur volonté et voir la main mise sur
les ressources naturelles. Elle permettra également d'analyser les
réactions de la sécurité internationale contre les menaces
de l'organisation de l'Etat islamique.
B. TECHNIQUES
Ce sont des voies
supplémentaires qui nous permettent de palier à la récolte
des données qui n'ont pas trouvé leur explication à
travers la méthode. C'est ainsi que nous avons reconnu.
1. La technique
documentaire
Elle a été la plus
capitale dans la collecte des données nécessaires et a
engendré en nous le goût à la lecture pour cette technique,
nous avons fréquenté les bibliothèques de la place et
avons consulté différents ouvrages et revues relatifs à
notre sujet. Concrètement, nous avons fait recours aux mémoires,
TFC, aux différentes informations diffusées à la
télé et sites web se rapportant à l'information
terroriste.
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
Délimiter un travail, c'est
le faire temporellement et spatialement, afin d'éviter d'aboutir
à des résultats non concordant avec le timing et l'espace dont il
fait l'objet d'étude.
Temporellement, la
considération prendra comme années de références de
2011 à 2014, la prise en compte de l'année 2011 se justifie par
le fait que l'organisation de l'Etat islamique a été mise dans la
liste noir de l'ONU, dans le cadre de la résolution 170 du conseil de
sécurité de l'ONU à cause de ses menaces dans le monde et
l'année 1014 marque les atrocités croissantes commises par
l'organisation de l'Etat islamique.
Spatialement, notre environnement
sociopolitique se focalisera sur les événements terroristes de la
Syrie et de l'Irak.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Il est impératif qu'un
travail scientifique ait une subdivision pour s'en rendre compte de son
contenu, c'est ainsi que hormis l'introduction et la conclusion, nous avons
structuré notre travail en trois chapitres. :
- Le premier que nous avons
intitulé considération conceptuelle est celui dans lequel nous
donnerons une portée définitionnelle scientifique à chaque
concept de base. Nous allons en suite évoquer les théories
générales de terrorisme et de la sécurité
internationale ;
- Le deuxième que nous
dénommons la présentation du cadre d'étude de l'Irak, de
la Syrie et de l'organisation de l'Etat islamique ; présentera
cette organisation terroriste sur le plan structurel et fonctionnel. Nous
évoquerons aussi son histoire et son mode de recrutement ;
- Le troisième en fin
intitulé l'impact des actions terroristes de l'organisation de l'Etat
islamique sur la sécurité internationale. Analysera les
conséquences de ce mouvement terroriste sur la scène
internationale et les stratégies de la communauté internationale
pour éradiquer les menaces de ce mouvement.
Chapitre Ier : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Pour une meilleure façon
d'amorcer notre étude, il s'avère impérieux d'apporter un
peu d'éclaircissement sur chacun des concepts de notre étude et
de frôler sur toutes les notions théoriques afférentes.
SECTION I : DEFINITION
DES CONCEPTS DE BASE
Dans le but de cerner la
portée de notre étude, la définition des concepts parait
une étape importante dans la mesure où elle nous permet de fixer
ceux qui nous lirons d'abonder dans le même sens de compréhension
que nous. Car, un mot peut avoir plusieurs sens et prêter à
confusion. D'où, la nécessité de l'appréhender dans
les perspectives de chaque étude.
Ainsi, dans le domaine de la
science, il est difficile aux auteurs de se fixer, se mettre d'accord sur une
définition pour qu'elle soit universellement admise par tous.
D'où le nombre des définitions. (12(*))
I.1. TERRORISME
Le terrorisme est l'ensemble
d'attentats et de sabotages commis par une organisation pour créer un
climat d'insécurité et impressionner ou renverser le pouvoir
établi. (13(*))
Ainsi Raymond ARON définit
le terrorisme comme une action dont les effets psychologiques sortent hors des
propositions avec ses résultats purement physiques. Nous nous rendons
bien compte qu'il met plus l'accent sur l'aspect physique des attaques
terroristes. (14(*))
Paul WILKINSON quant à lui,
le terrorisme est l'usage systématique de la violence par de petits
groupes conspiration dont le but est d'influencer des positions plutôt
que de défaire matériellement l'ennemi, pour lui, l'intention de
la violence terroriste est psychologique et symbolique. (15(*))
DEMOSTHENE BWILANE, définit
le terrorisme comme une lutte menée sur la durée pour atteindre
des objectifs qui utilisent des moyens comme des attentats contre la vie et les
biens des gens en perpétuant tout particulièrement des crimes
graves. (16(*))
Anne Marie La Rose définit
le terrorisme comme tout acte illicite de violence grave commis par un individu
ou un groupe d'individus, agissant à titre individuel ou avec
l'approbation, l'encouragement, la tolérance ou le soutien d'un objectif
idéologique, et susceptible de mettre en danger la paix et la
sécurité internationale. (17(*))
Cette dernière
définition, celle d'Anne Marie La rose cadre avec notre étude
car, nous considérons avec elle le terrorisme comme tout acte illicite
de violence grave commise par un individu ou un groupe d'individus, agissant
à titre individuel ou avec l'approbation, l'encouragement, la
tolérance ou le soutien d'un objectif idéologique, et susceptible
de mettre en danger la paix et la sécurité internationale.
I.2. LA SECURITE
Arnold WOLFERS définit la
sécurité comme étant l'absence de menaces sur les valeurs
centrales, de peur que ces valeurs centrales ne fassent l'objet d'une attaque.
(18(*))
Gérard CORNU définit
la sécurité comme étant une situation ou de ce qui est
à l'abri des risques (s'agissant des risques concrets, agression ;
accidents ; atteints, matérielles) et pour prévenir ces
risques il faut les mesures et moyens de protection tendant à
prévenir la réalisation de ces risques. (19(*))
BUZAN dit que la
sécurité est l'ensemble de toutceux qui concerne la poursuite de
la liberté de toute menace (20(*)).
Par ailleurs, le concept
« sécurité » est encore défini comme
une situation où l'on n'a aucun danger à craindre (21(*))
Tenant compte des
précédentes définitions et nous basant sur notre sujet,
nous définissions la sécurité comme étant
l'état de tranquillité où l'on n'a aucun danger tant sur
le plan politique, social, environnemental, économique voire
militaire.
I.3. ORGANISATION
Une organisation est la
manière dont un Etat, une collectivité, un établissement
public ou une entreprise est organisée.(22(*))
Emile DURKHEIM définit
l'organisation comme étant l'ensemble de son ouvre, comme une structure
générale d'ordre plus ou moins élaborés, ceux qui
le conduit à la hiérarchisation des sociétés des
plus simples aux plus complexes.(23(*))
WAX WEBER dit que l'organisation
peut être définie comme l'ensemble d'individus et de moyens en vue
d'un fin dans son texte consacré au métier et la vocation d'homme
politique il ne cesse d'évoquer les partis ou syndicats entant
qu'organisations politiques.
Qaunt à nous, sommes de
l'avis d'Emile Durkheim nous considérons avec lui, une organisation
comme étant une structure générale d'ordre plus ou moins
élaborée, ce qui le conduit à la hiérarchisation
des sociétés des plus simples aux plus complexes.
I.4. ETAT
Georges SOREL, estime que l'Etat
est une expression de la réalité politique et source
impersonnelle du droit public, est une institution relativement récente
qui, même de nos jours, tient sous sa domination un territoire
limité. (24(*))
Carre de MALBERG définit
l'Etat comme une communauté d'hommes fixée sur un territoire
propre et possédant une organisation d'où résulte pour le
groupe envisagé dans les rapports avec ses membres une puissance
suprême d'action de commandement et de coercition, il souligne ainsi la
double acceptation de la notion d'Etat, qui correspond à un mode
d'organisation sociale territorialement défini et a un ensemble
d'institution caractérisés par la détention du monopole de
l'édiction de la règle de droit et de l'emploi de la force
publique. (25(*))
DEMOSTHENE BWILANE définit
l'Etat comme une grande fiction à travers laquelle tout le monde
s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. (26(*))
Jean BODIN constate pour sa part
l'existence d'un pouvoir public jouant le rôle d'unificateur de l'ordre
social, il conçoit l'Etat comme le siège de la puissance
souveraine et à ce titre il le différencie de la
société. (27(*))
MAX WEBER pour lui, l'Etat est une
institution qui, sur un territoire donné, dispose du monopole de la
violence physique légitime ; cela signifie que les individus
reconnaissent l'autorité de l'Etat en acceptant de lui obéir.
Cette autorité est charisme du dirigeant ou dans les
sociétés modernes, sur la rationalité mise en oeuvre par
la légalité et la bureaucratie.
I.5. ETAT ISLAMIQUE
L'Etat islamique est
définit comme étant une organisation armée djihadiste
salafiste qui a proclamé le 29 juin 2014 l'instauration d'un califat sur
les territoires Irakiens et Syriens qu'elle contrôle (28(*))
CHUCK Hagel, secrétaire
d'Etat Américain à la défense, définit l'Etat
islamique comme étant un groupe terroriste le plus sophistiqué et
le mieux financé que le monde n'a jamais connu jusque-là, il va
au-delà de tout autre groupe terroriste. (29(*)).
Barack OBAMA et François
HOLLANDE définissent aussi l'Etat islamique comme un groupe terroriste
qui cautionne les meurtres d'innocents et il égorge tous ce qui passent
sur leurs chemins (30(*)).
Tenant compte aux dernières
définitions, et en respectant l'idéologie et l'objectif de l'Etat
Islamique, la première définition est celle qui cadre notre
étude, la définition qui dit que c'est une organisation
armée djihadiste salafiste qui a proclamé le 29 juin 2014
l'instauration d'un califat sur les territoires Irakiens et Syriens qu'elle
contrôle.
SECTION II :
CONSIDERATION THEORIQUE
II.1. PRESENTATION
THEORIQUE
II.1.1. OBJECTIF DU
TERRORISME
L'action terroriste vise à
terroriser, c'est-à-dire à induire un rapport de force par la
terreur et la peur, c'est pour cela qu'elle est universellement
pratiquée, que ce soit par l'Etat ou par les groupes d'opposition, mais
un massacre ou un génocide, des camps d'extermination, une
stratégie d'extermination, une stratégie d'enlèvement et
de disparition massive, la torture et l'emprisonnement sont aussi des
opérations visant à terroriser des populations, et pire, à
les rayer d'une carte contrairement aux actes terroristes, ces formes de
violence se font de préférence sans
« publicité » de la part de leurs auteurs, il suffit
de constater le black-out entourant certaines régions où
sévissent des « guerres oubliées » et la
répression faite contre ceux qui les dénoncent (31(*)). Ces crimes souvent
ignorés au moment où ils se produisent font beaucoup plus de
victimes globalement que les actions terroristes qui mobilisent actuellement
tant de discours et de moyens. Quelle différence entre les deux,
alors ?
Les actions terroristes
ciblées par « la guerre contre le terrorisme » ont
une autre finalité : être vues, connues, reconnues. Elles
sont conditionnées par l'existence des médias, des lobbys, des
autorités, tout un public qu'on espère choquer, impressionner,
manipuler, orienter (32(*)).
Trois objectifs
caractérisent le terrorisme de façon conjointe et à des
proportions variables suivant les cas ; il s'agit de :
- Attirer l'attention de
façon spectaculaire et violente sur un rapport de forces perçues
de façon manichéenne : victimes, innocents
persécuteurs injustes, sauveteurs, l'exigence d'être reconnus,
identifiés, par une signature, un nom, d'exister fut-ce de la
façon la plus négative qui soit, ce qui semble plus enviable que
de ne pas exister ou de rester niés par le rapport de forces
antérieures.
La mise en image symbolique de la
force et plus spécifiquement de la force de destruction dont disposent
les auteurs d'actes terroristes, que ce soit le résultat d'une
stratégie collective ou d'actes plus individuels.
Le contre-terrorisme policier,
visant à arrêter des criminels, ne s'embarrasse évidemment
pas d'une logique de visibilité, par contre les gouvernements qui se
prêtent à la « guerre contre le terrorisme »
dans les médias, collaborent à la théâtralisation
tragique recherchée par les auteurs d'actes terroristes, le triangle
dramatique s'y joue alors à bureaux fermés, les intervenants
échangeant leurs rôles sans discontinuer victimes se retournant
contre leurs bureaux et devenant bourreaux à leur tour pour sauver des
victimes (33(*)).
II.1.2. CAUSES DES ACTES
TERRORISTES
Primo, il faut faire une
différence de sens qui est entre comprendre les causes du terrorisme et
l'approuver.Ce qui est pourtant élémentaire et essentiel.
Donc, on va s'interroger sur les
causes du terrorisme notamment de l'après-guerre froide, qui se sont
fortement multipliées : la pauvreté, le chômage,
l'analphabétisme, l'injustice, l'humiliation, la naïveté du
pouvoir, la démagogie, la faiblesse du pouvoir et aussi la
mondialisation qui a aussi fourni au terrorisme tous les moyens techniques dont
il a besoin, pour se concrétiser et s'étendre.
Parallèlement, la politique étrangère des Etats-Unis
d'Amérique qui nous paraît injuste, arrogante et guerrière,
est accusée d'être aussi la cause du terrorisme.
a) La doctrine de la
mondialisation repose sur les quatre points suivants :
1) Ouverture des frontières
afin de libéraliser le commerce et la finance ;
2) Dérèglementation
et privatisation ;
3) Recul des défenses
publiques et impôts au profit des activités
privées ;
4) Primauté des
investissements internationaux et des marchés financiers en somme le
déclin du politique et de l'Etat au profit des intérêts
privés (34(*)). En
libérant les mouvements des capitaux de tout contrôle
étatique, cette politique déplace le pouvoir économique de
la sphère publique, des Etats à la sphère privée de
la finance internationale les fonds de pension, fonds de spéculation
banque, assurances contrôlent une masse de liquidités de l'ordre
de 90.000 milliards de dollars, supérieur au produit mondial d'une
année (35(*)). Il
n'y a donc pas des nations qui peuvent résister à leurs
pressions, ainsi leur capacité de nuisance est très forte comme
en témoigne les différentes crises qui ont frappé
l'économie d'un nombre très grand de pays émergeant
(36(*)). C'est donc une
logique de fructification rapide des patrimoines financiers qui
caractérise ; désormais, le système ; cette
cause sans limite ou profit à court terme épuise la nature,
multiplie les déchets, détruit les régulations de la
biosphère et menace le destin des générations futures. La
mondialisation est devenue insensée au sens propre, puisque l'instrument
économique se substitue à la finalité au lieu de
servir ; les frontières entre le moral et l'immoral, le
légitime et l'illégitime disparaissent. Cependant, toutes les
conditions étaient requises pour provoquer le désespoir, puisque
« Quand on sème le désespoir, on récolte
fatalement la violence »(37(*)).
b) La
pauvreté
Le chômage, la
marginalisation et l'injustice entre les individus et les régions, une
population qui vit dans la misère est fragilisée ; elle
succombe facilement à la démagogie de l'extrémisme et
à ses promesses chimériques et bascule dans le
terrorisme(38(*)).
c) La naïveté
du pouvoir
Qui ne croit pas que tout pays est
sous menace, interne ou externe, qui le guette quelque part et que le malheur
n'arrive qu'aux autres il ne s'y attend pas, donc ne se prépare pas au
pire.
d) La faiblesse du
pouvoir
Ne s'étant pas
préparé au pire, le pouvoir démuni se trouve affaibli et
ne faire face à toute éventualité. Alors le terrorisme
agit, redouble d'effort, se réjouit des coups qu'il a portés au
pouvoir et fait avancer ses pions pour atteindre ses objectifs ultimes :
vaincre le pouvoir, abolir l'Etat et changer la société qu'il
croit impie.
e)
L'humiliation
Le capitalisme
néo-libéral se présente comme l'horizon
indépassable de l'humanité (d'où « la fin de
l'histoire » chère à Francis FUKUYAMA) et
prétend donc, s'imposer à tous (39(*)) mais derrière sa prétendue, diffusion
des droits de l'homme et de la démocratie ; la
société occidentale s'emploi moins d'universaliser ses valeurs
que son propre nihilisme qui se produit par le cynisme du plus fort,
l'avidité du profit, l'émiettement individualiste. Les Etats-Unis
se comportent de plus en plus comme une puissance impériale imposant
unilatéralement sa volonté à des Etats vassaux.
Un exemple particulièrement
flagrant nous est donné par l'organisation interne du FMI (Fonds
monétaire international). Cet organisme particulièrement
puissant, puisqu'il dicte aux pays pauvres les politiques à suivre
à travers les plans d'ajustements structurels, n'a d'international que
le nom ! Voilà pourquoi ?
Il a été
créé selon les règles établies par le trésor
américain, et l'on serait étonné de le voir prendre des
décisions qui contreviendraient aux intérêts des
Etats-Unis. Avec 17,5% des droits de veto, ce pays y dispose d'une
minorité de blocage sur toutes les décisions importantes qui ne
peut être prises qu'à une majorité de 85% des voix
(40(*))
f)
L'analphabétisme
Selon l'UNICEF, il y a plus de 130
millions d'enfants d'âge scolarisable, ne sont plus scolarisés
presque de 30.000 enfants dans le monde qui sont armés dans les guerres
civiles et 250 millions d'enfants de moins de 14 ans (scolarisés et non
scolarisés) travaillent, souvent dans des conditions dangereuses ou
malsaines pour permettre à leurs familles de survivre(41(*)).
g) La politique
étrangère des Etats-Unis
Au lendemain des
événements du 11 septembre 2001, la maison blanche a choisi
« la lutte contre le terrorisme » comme étant le
principe majeur de sa politique étrangère, tout en oubliant que
cette politique est accusée d'être la cause principale du
terrorisme. Un simple regard depuis la fin de la deuxième guerre
jusqu'à nos jours conduit à constater la réalité de
cette politique totalement agressive. Les Etats-Unis, pour ceux qui ne
l'auraient pas encore compris, sont les leaders par excellence du monde dit
« libres » ce sont eux qui accordent la confiance ou les
refuse à telle organisation internationale, quelques que soient les
parties contractantes leurs services de renseignements ont participé
toujours au nom du sacro-saint principe de la
« Sécurité Nationale Américaine »
(42(*)) au renversement de
régimes réformateurs et démocratique issus du suffrage
universel au Chili, en Grèce, en Indonésie, en Bolivie, en
Haïti. Ces mêmes services américains ont contribué
à des actions de déstabilisation contre des gouvernements
légitimes à Cuba, en Angola, au Mozambique, en Ethiopie, au
Cambodge, au Timor oriental, au Liban, au Pérou, Congo
démocratique (ex-zaïre), au Yémen du sud, aux îles
Fidji ; parallèlement, les Etats-Unis ont depuis la fin de la
seconde guerre mondiale, mené des interventions militaires directes,
terrestres ou aériennes contre le Viêt-Nam, le Laos, le Liban,
Grenade, Panama, la Lybie, la Somalie, l'Irak...
Grosso modo, quelle que soit
l'administration en place démocrate ou républicaine, le
locataire de la maison blanche poursuit la même politique
étrangère.
II.1.3. TYPOLOGIE DU
TERRORISME
D'une façon
générale, il existe six courants :
II.1.3.a. Terrorisme d'Etat
Il se développe pendant la
guerre froide, essentiellement mis en oeuvre dans les pays
latino-américains alors soumis à des dictatures mais aussi
à des pays comme la Grèce de 1967 à 1974, ou encore
d'Indonésie et la Coré du sud, le terrorisme d'Etat constitue
l'un de plus important car il consiste en mobilisation générale
de la société dans une guerre contre l'ennemi intérieur,
la sécurité nationale qui constitue l'ossature idéologique
du terrorisme d'Etat trouve son origine dans les doctrines comme celle de Maroc
ou de Truman ; cela débouche une politique de contre-insurrection,
dont les mouvements les plus forts sont des coups d'Etats fomentés avec
l'aide d'autres Etats puissants en guise d'exemple, nous pouvons parler de
l'intervention américaine contre les régimes progressiste
d'Arvenz ou Guatemala (1954) et de l'ISAAC Goulart au Brésil (1964), de
Salvador Allende au Chili (1973) et contre les régimes instables
d'Uruguay (1973) avec guérilla des Tupa Maros et d'Argentine
(1976)(43(*))
II.1.3.b. Le terrorisme
religieux
C'est le terrorisme à
motivation religieuse, ou motiver par des convictions religieuses.
Anciennement, il s'est exercé par des groupes stem ou l'organisation
Irgoun Zwaileoumi contre les britanniques durant la lutte pour
l'indépendance d'Israël (44(*)) .
Ainsi les musulmans de l'Inde font
l'objet de plusieurs attentats terroristes menés par les Bouddhistes.
Par ailleurs, on a souvent
parlé du terrorisme « islamique » après
événements du 11 septembre 2001, qui ont été
l'occasion pour les Etats-Unis et certains Etats occidentaux d'assimiler
l'Islam à la violence et au terrorisme. (45(*))
Mais, pouvons-nous imaginer un
article ou une compétence sur le terrorisme et le catholicisme ? ou
encore, le terrorisme israélien et le judaïsme ? nous voyons
bien ce qui arrive au Pays-Bas, en Irlande, en Serbie... mais personne n'a
osé lié le terrorisme au christianisme et encore moins
judaïsme(46(*)).
II.1.3.c. Le terrorisme
d'extrême gauche
Il est lié à des
mouvements révolutionnaires qui ne visent pas seulement à
renverser les gouvernements, mais aussi l'ordre juridique et social du pays.
On écrit à titre
d'exemple :
- La fraction armée rouge
et le mouvement du 2 juin en Allemagne fédérale ;
- Les brigades rouges en
Italie ;
- L'action directe en
France ;
- Les cellules communistes
combattantes en Belgique ;
- Le 17 novembre et Ela à
la Grèce ;
- Le Dev sol à la
Turquie ;
- Le sentier lumineux au
Pérou ;
- Les Khmers rouges au
Cambodge.
II.1.3.d. Le terrorisme
d'extrême droite
La menace de violence de
l'extrême-droite existe dans des de nombreux pays depuis plusieurs
décennies, des groupes néo-fascistes et néo-nazis sont
actifs aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du sud, en Amérique du sud
ainsi qu'en Europe et dans l'ancienne union soviétique (47(*)).
En Allemagne par exemple, le
désenchantement général à l'égard des
principaux partis politiques, les pressions exercées sur
l'économie par la réunification des taux de chômage
élevés et l'arrivée des certaines de milliers d'immigrants
ont créé un climat dans lequel l'extrémisme violent
d'extrême-droit est florissant.
II.1.3.e. Le terrorisme d'une
question particulière
Les extrémistes faisant
partie de groupes voués à une question particulière
constituent une autre source croissante de violence terroriste. L'escalade
récente des attentats dirigés contre du personnel médical,
des cliniques et des hôpitaux par des militants anti-avortement aux
Etats-Unis et contre des chercheurs scientifiques, des laboratoires et
d'établissements commerciaux par les défenseurs des droits des
animaux en Grande-Bretagne, donne une idée de la nature des motivations
en cause même si ce groupe d'extrémistes vise à modifier
des politiques ou des pratiques précises, plutôt que l'ensemble du
régime socio-politique, on ne devrait pas sous-estimer leur
capacité de mettre en danger la vie et le bien-être social et
économique (48(*)).
II.1.3.f. Le terrorisme de
minorités ethniques
C'est celui qui est lié
avec les visées autonomistes ou séparatistes, communautés
culturelles avec langues, traditions, parfois religions distinctes de celle de
l'Etat nationales c'est notamment le cas de l'Ira en Irlande qui combatte
l'autorité britannique en Irlande dans le but de réaliser l'union
et l'indépendance de cette dernière, de l'Etat qui lutte contre
l'Espagne à fin d'obtenir l'indépendance du Pays basque.
II.2. LA THEORIE DE LA
SECURITE INTERNATIONALE
La théorie de la
sécurité internationale est d'une émanation
réaliste de HANS MORGENTHEAU dont l'objectif est de chercher à
connaître les causes de l'insécurité et chercher comment
les annihiler. Les causes de l'insécurité sont constituées
par des menaces à la sécurité d'un Etat49(*). Nous présentons cette
théorie en développant sommairement les visions et les
stratégies de la sécurité.
II.2.1. VISION DE LA
SECURITE
II.2.1.a. Vision
réaliste de la sécurité
Dans la vision réaliste de
la sécurité, 3 auteurs ont mis leurs contributions ; il
s'agit de Thomas Hobbes, Arnold Wolfers et Kenneth Woltz50(*)
Thomas Hobbes, qui fait de la
rivalité, la méfiance et la fierté, les trois motifs de
guerre qui font prendre aux hommes l'offensive pour de profit,
sécurité et réputation, tous les réalistes sont
d'accord pour voir dans la recherche de la sécurité l'un des
(objects) éternels ; de la politique extérieure des
Etats.
Arnold estime que de toute
évidence, il n'est pas vrai que ces nations subordonne toutes les autres
valeurs à la maximisation de leur sécurité même s'il
ne fait guère de doute que la plupart des nations ; la plupart du
cas ce sont préoccupé et ont raison de se préoccuper d'un
éventuel manque de sécurité et ont accepté de faire
des sacrifices en vue de son remplacement : de l'autre Kenneth
n'hésite pas à affirmer que la sécurité est l'objet
premier des Etats. Celui que le système international encourage les
Etats à satisfaire parce que ce n'est qu'en condition que leur survie
soit assurée que les Etats cherchent à satisfaire d'autres buts
tels que la tranquillité, le profit ou la puissance.
II.2.1.b. Vision constructive
de la sécurité
C'est à Karl Deutsh qui
revient la vision constructiviste, en argumentant comme suit, non seulement
l'unification politique n'est pas en soi garante de sécurité mais
surtout, la sécurité définie de façon positive
comme attente de changement pacifique, est tout à faitenvisageable entre
deux ou plusieurs Etats-Nations souverains ; c'est-à-dire en
état d'anarchie ceci se fait grâce à un processus
d'apprentissage social s'effectuant au niveau des peuples et de leurs flux de
communication de toute nature, et non grâce à un éventuel
équilibre au niveau des rapports interétatiques. En communiquant
les besoins et les intentions d'une société nationale à
une autre, ces interactions transe-sociétales renforcent sans
d'identité collective faisant ainsi émerger un sentiment de
communauté, synonyme de valeurs partagés et de loyauté
réciproque, de sympathie et confiance mutuelle. 51(*)
II.2.2. LES STRATEGIES DE
LA SECURITE
Toutefois, la
sécurité ne doit pas être arrêtée au seul
aspect militaire ; différentes dimensions sont également
à connaître, nous avons la sécurité par la
défense nationale, la sécurité collective, la
sécurité par l'alliance défensive et la
sécurité par l'équilibre des forces.
II.2.2.a. La
sécurité par la défense nationale
Dans cette stratégie de la
théorie de sécurité un Etat doit se fier à sa force
armée sans pour autant faire recours aux étrangers pour assurer
sa sécurité.
II.2.2.b. La
sécurité collective
Elle considère la paix
mondiale comme une et indivisible, la sécurité collective
fonctionne contre l'agression et au profit du triomphe du droit
international.En temps de paix, les Etats sont superposés être
des amis, et lors qu'arrive ou survient quand même la guerre d'agression
les amis se liguent contre l'unique agresseur. 52(*)
II.2.2.c. La
sécurité par l'alliance défensive
Ici nous voyons la manière
dont les Etats se coalisent pour affronter un Etat bien déterminé
faisant l'objet d'une agression contre la paix.
II.2.2.d. La
sécurité par l'équilibre des forces
L'équilibre des forces est
ainsi institué comme une structure décentralisée
destinée à assurer l'ordre. Historiquement, la notion de
l'équilibre des forces apparaît en 1648 avec le traité de
Westphalie : l'ordre public Européen reconnait la nouvelle
réalité de l'équilibre des forces.
Chapitre II :
PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
SECTION I : L'IRAK ET
LA SYRIE
II.1. LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE
DE L'IRAK
L'Irak est un pays du
Proche-Orient situé au nord de la péninsule arabique. L'Irak est
le terme qui vient du perse : ERAK qui signifie littéralement
« basse terre » et parfois appelé
« BILAD » ou « RAFIDAIN »
littéralement « Pays de deux fleuves » entre tigre
et Euphrate. Et BAGDAD en est la capitale. D'une superficie de 435.052Km²,
cet Etat se situe à l'Ouest de l'Iran, au Nord-Est de la Jordanie,
à l'Est de la Syrie, au Sud-Est de la Turquie, au Nord-Est de
l'Arabie-Saoudite, au Nord-Ouest du Koweït.
Les ressources naturelles sont
pétrole, gaz, phosphate et soufre, mais il détient de plus
grands réserves de pétrole et par conséquent, membre de
l'OPEP.
L'Irak couvre une grande partie de
la Mésopotamie, le berceau de grande civilisations parmi les plus
anciennes, la population irakienne est composée de dix ethnies dont les
Sunnites, les Chiites, les Kurdes, Shabaks, Turkmènes, Yezidis, Failis,
Sabiens-mandeens, assyriens, les Chaldéens ; langues
principales : Arabe, Kurde, Turc dont landue officielle est l'Arabe.
Ce territoire fut longtemps partie
de l'empire Ottoman occupé par le Royaume-Uni après la
1ère guerre mondiale, puis placé sous un régime
de mandat britannique de Mésopotamie ; l'occupation britannique fit
pale en 1920 à une violente insurrection proclamée en 1921. Le
royaume d'Irak obtient sa pleine indépendance. En 1932 la monarchie dure
jusqu'en 1938 puis plusieurs gouvernements se succédèrent par des
coups d'Etat, l'Irak oscillant entre les influences antagonistes occidentales
et anti-occidentales dans le contexte de la guerre-froide et le parti Baas
prend de plus en plus d'importance et permet l'arrivée au pouvoir de
Saddam Hussein en 1979. 53(*)
Depuis lors, l'Irak a connu trois
guerres très meurtrièresdes répressions sanglantes dont
celles des Kurdes et des Chiites et plus de dix ans d'embargo. Son
régime laïc, fondé à la fin des années 1960
par les Baas, a été aboli par l'invasion de la coalisation
menée par les Etats-Unis en 2003, ce régime en dépit de
son caractère dictatorial présent dans la majorité des
Etats du Moyen-Orient semble avoir été populaire chez la plupart
des sunnites, traditionnellement nationalistes, mais minoritaires au sein de la
population irakienne.
Depuis l'invasion, l'Irak a
été de facto sous tutelle de la coalisationinternationale, les
Kurdes ont obtenu l'autonomie d'une région au Nord du pays, la
laïcité a disparu et la politique a été donnée
par les affrontements intercommunautaires ponctués de nombreux attentats
et cause l'immigration des minorités chrétiennes. Le gouvernement
est actuellement dirigé par NourialMaliki à la tête d'une
coalisation Chiite. Dans un effort de répartition des rôles entre
les trois personnes, l'exécutif est partagé entre 3 personnes, le
président est FhoadMassoumest Kurde, le 1er ministre est
Chiite et le président du parlement Sunnite et chacune de ces 3
têtes est entourée de deux adjoints déterminant de deux
personnalités religieuses de la communauté Chiite :
l'Avotallah Al Al-sastani et Moqtada Al Sandra.
I.2. LA REPUBLIQUE SYRIENNE
La Syrie est un pays qui se trouve
dans le continent d'Asie, dans la région de Moyen-Orient ayant une
superficie de 185.180Km² dont la population s'élève à
20 millions d'habitants, 52% des habitants vivent en zone rurale et 48% en
milieu urbain.
L'Arabe est la langueofficielle
parmi les langues minoritaires : l'arménien, le turkmène et
le kurde sont aussi parlés, l'arménien est encore utilisé
dans certains villages du Qalamain comme Moalonla. L'anglais est
généralement parlé dans le milieu touristique. La capitale
est Damas, à l'extrémité orientale de la France e,
superficie, à cinq voisins frontaliers, la Turquie au Nord, l'Irak
à l'Est et au Sud-Est, la Jordanie au sud, le plateau du Galon au
Sud-Ouest, le Liban à l'Ouest.
La Syrie a eu
l'indépendance le 17/04/1946, elle est désertique sur une bonne
moitié de son territoire, elle offre une diversité de paysages
surprenantes pour le visiteur ; les hautes montagnes en neiges jusqu'au
printemps, d'aimables collines plantés de verges, d'austères
paysages basaltiques, et une cote qui atteint toute sa splendeur au nord de
Lattaquié. Ces sources naturelles sont : pétrole, phosphate,
chrome, manganèse, fer, rock sel, marbre, gypse, énergie
hydrocarbure.
La Syrie est avant tout
continentale. La topographie du pays présente une région
montagneuse fertile sur une étroite côte
méditerranéenne qui court sur 183Km et le long de la
frontière libanaise, une vaste plaine cultivée d'oasis dans le
triangle Est. La Syrie est barrée de montagnes, notamment une haute
chaine de montagne qui sépare la côte du reste du pays et prolonge
l'anti Liban.54(*)
SECTION II : L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE
II.1. HISTORIQUE
C'est dans l'invasion de l'Irak
par les Etats-Unis en 2003 que l'organisation qui est connue aujourd'hui sou le
nom d'Etat Islamique trouve ses racines. Le Jordanien Abou Moussab
AL-ZARQAOUI en est vraisemblablement à l'origine lors qu'il
réunit autour de son mouvement TAWHID WAL Djihad des combattants venus
lutter dans de pays pour chasser les américains, mais aussi ceux qu'il
perçoit comme leurs alliés, les chiites irakiens. Dès
2014, le sunnite prend la tête de la branche locale d'Al-Qaida en 2007,
un an après sa mort le mouvement djihadiste prend pour appellation
« l'Etat islamique » en Irak, EII en sigle. Affaibli par
l'offensive américaine, celle-ci bénéficie d'un nouvel
élan en 2010 avec l'arrivée à sa tête de l'Irakien
Aboubakr Al-Baghdadi. 55(*)
En 2013, au mois d'avril, l'Etat
islamique irakien s'émancipe de la nébuleuse Al-Qaïda et
annonce sa fusion avec le front Al-Nostra, groupe djihadiste présent en
Syrie pour devenir l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL). Mais Al-Nosra
refuse cette alliance, et les deux mouvements s'engagent dans une guerre
fratricide. Néanmoins comme le souligne Christophe Ayad, chef du service
international du monde : « Face à une menace
extérieure, ils se retrouveront sans groupes d'Al-Nosraà l'Etat
islamique depuis les victoires de ce dernier en Irak ». 56(*)
II.2. OBJECTIF
Comme le nom du groupe djihadiste
le suggère, son objectif prioritaire territorial est la création
d'un califat en d'autres termes, il souhaite la mise en place d'un Etat
gouverné par un chef politique et religieux unique actuelle bouBakr
Al-Baghbdadi, selon la loi islamique, la charia. Le 29 Juin 2014, l'Etat
islamique a proclamé le rétablissement de ce dernier dans les
zones de Syrie et d'Irak qu'ils contrôlent détruisant notamment
à coup de bulldozers la frontière Irako-Syrienne. C'est à
ce moment que l'EIIL a officiellement pris le nom d'Etat Islamique et de la
Syrie le regroupe a promis de « Brise les
frontières » de la Jordanie et du Liban et de
« Libérer la Palestine » ainsi l'actuel djihad local
pourrait s'étendre plus largement y compris à l'occident. Le
porte-parole de l'Etat Islamique Abou Mosa, déclaré à
MedyanDairiel, journaliste pour le magazine américain vice
« si Dieu le veut nous leverons le drapeau d'Allah sur la maison
blanche ».
Les actions menés par
l'Etat islamique sont notamment le mode opératoire, la lutte
armée, guérilla, attentats suicides et les prises d'otage dans
les zones d'opérations telles que : Irak, Syrie, Liban et Lybie y
compris Arabie-Saoudite et les philippines depuis 2006. 57(*)
II.3. DEVISE ET IDEOLOGIE
II.3.1. DEVISE
La devise de l'Etat islamique est
« La-Ilaha-Illa-Allah » ce qui signifie en
français : « Il n'y a de dieuque Dieu ».
II.3.2. IDEOLOGIE
Leurs idéologies sont
multiples en titre du sommaire, il y a salaphismedjihadiste, panislamisme,
anti-shiisme, Takifirisme, anti-occidentalisme.
II.4. EFFCTIF
Il est extrêmement
compliqué de déterminer le nombre de combats enrôlés
au sein de l'Etat islamique. La première difficulté réside
dans le décompte des véritables membres de l'EI et ses
alliés ou sympathisants. Ainsi en Irak, d'anciens membres du
régime baassistes se sont alliés aux djihadistes actuels.Selon
des experts du renseignement cités par le New-York times :
« entre 10.000 et 17.000 combattants » seraient
actuellement « affiliés à l'Etat islamique ».
Mais cette estimation est considérée comme basse en puissance
spécialistes qui évoquent une montée en puissance depuis
l'offensive de juin « avant la prise de Mossoul, l'EI comptait
environ 20.000 hommes en Irak et en Syrie, expliquait fin juillet 2014 dans la
croix, Romain Caillet, chercheur et consultant en affaires islamiques,
installé au Liban58(*) Etant donné que l'EI libère des
nombreux prisonniers et qu'il a bénéficié de ralliements,
il a sans doute environs 250.000 hommes à l'heure actuelle. La CIA
estime quant à elle que le groupe djihadiste compte quelques 31.000
combattants en Irak et en Syrie. Une des plus grandes des observateurs
réside par ailleurs dans la forte capacité de recrutement de
l'Etat islamique ; tant dans les zones conquises qu'à
l'étranger59(*)
Grâce à la
communication de l'EI qui a investi largement les réseaux,
l'organisation à l'image de marque et elle est devenue l'organisation la
plus populaire auprès des combattants étrangers dont 2000
Européens. Certaines estimations élèvent ce chiffre plus
haut. L'EI s'appuie sur tuitter et sur d'autres canaux de communication plus
classique. Elle possède un forum Al mimbar ; labo officiel
d'Al-fargan de production des vidéos.Ces moyens de communication
permettant aux moudjahidans de partager leur joie et de ne pas avoir à
douter la BBC, Al Arabia Al Jazeera ...
La production vidéo
présente sur terrain des distributions des nourritures et une certaine
assistance sociale pour s'assurer du soutien des civils permettant aux
djihadistes de se confondre dans la population. La diffusion des vidéos
avec certaines images violentes s'inscrivent dans la logique de la terreur pour
inciter les militaires adverses à la désertion. La diffusion
des discs de clip qui mettent en avant, les actions des combattants sur terrain
glorifiant la faveur et la détermination des militaires qui sont
prêts à mourir en martyrs est une stratégie de
communication pour l'encouragement et le recrutement. Une autre facette du
djihad postmoderne customisés jeunes générations
passe par la diffusion de nombreuses vidéos pour susciter
l'engouement à des fins de propagandes et de recrutement dans le
monde.
II.5. FINANCEMENT
L'organisation de l'Etat islamique
est souvent présentée comme le groupe terroriste le plus riche du
monde. Il revendique soit une fortune de près de 2 milliard de dollars,
soit 12 milliard d'Euros dans un premier temps. Dans des pays du golfe, aurait
été sa principale source de financement selon les accusations des
autorités irakiennes. Aujourd'hui, l'Etat islamique est tout du Rackat
(une forme de financement appelée Impôt révolutionnaire)
dans les zones qu'il contrôle en Irak, puis de la saisie de puits de
pétrole et du pillage des terroristes conquis. Il a aussi
bénéficié de l'argent de rançons versées
pour libérer les otages.
II.5.1. Les dons
L'organisation de l'Etat islamique
ne manque pas de partisans et sympathisants dans la péninsule arabique,
mais aussi dans l'ensemble du monde Arabe et jusqu'en occident. Et un sondage
certes discuté, révélait récemment le taux
d'espions positifs vis-à-vis de l'Etat islamique dans plusieurs pays.
Cependant, certains dont arrive par voies détournées
« les pays du golf via leurs dirigeant politiques et les appareils
d'Etat ou avec des fortunes privées, soutiennent depuis le début
l'insurrection syrienne contre le président Bachar Al Assad.
Les rebelles islamiques sont
largement aidés par l'agent venant du Qatar, des Emirats Arabes-unis,
d'Oman, d'Arabie-saoudite ou du Koweït. C'est d'ailleurs, souvent par ces
pays, place-forte-bancaire, que transitent les fonds60(*). Certains des groupes
bénéficiaires se sont alliés officiellement ou non
à l'Etat islamique. Ils jouent donc le rôle de façade pour
l'EI et peuvent recevoir des fonds de mécènes du golf sans que
ceux-ci ne soient menacés des représailles pas leurs
gouvernements ou les pays occidentaux.
II.5.2. Le pétrole
ou or noir
C'est dans les territoires
contrôlés par ses hommes que l'Etat islamique et son drapeau noir
doit trouver des ressources. Or, il se trouve justement que c'est en territoire
sunnite, entre Bagdad, Mossoul et la frontière syrienne que les finement
de pétrole sont les plus importants ; là aussi que les
installations d'extraction et les raffineries ont été les plus
développés sous régime de Saddam Hussein qui, lui aussi
originaire de cette région de Tikrit. Or, aucun embargo
réellement efficace n'est appliqué sur le pétrole extrait
dans les territoires contrôlés par l'Etat islamique.
L'ambassadrice de l'union
européenne en Irak dénonçait clairement de pays
européens d'avoir acheté l'or noir des
terroristes : »malheureusement des Etats membres de l'union
européenne achètent ce pétrole ». 61(*)
« Pas d'achat direct,
évidemment, mais des intermédiaires peu scrupuleux qui voient
là une belle occasion de s'enrichir rapidement, car le pétrole
extrait dans les territoires des djihadistes est vendu par eux à des
prix défiant toute concurrence : autour de 35 USD le baril selon
les experts des énergies. Pour ne pas se faire attraper, ces
intermédiaires mélangent ensuite ce pétrole à des
hydrocarburesbruts issus d'autres origines et les proposent aux industriels
d'occident, mais aussi de Turquie ou de Syrie ». 62(*). Des volumes certes
réduits par rapport à ceux produits avant les conflits en Irak et
en Syrie, mais qui restent très lucratifs : « entre
40.000 et 60.000 barils de pétrole sortent des puits
contrôlés par DAESH (acronyme de l'Etat islamique en Arabe), un
trafic qui a généré en 2013 entre 500 et 800 millions de
dollars pour les contrebandiers » estimation faite par Samuel
Courent, expert de sahelistande la Lybie, au Mali, au coeur du nouveau Djihad.
Sur les deux milliards de dollars de budget annuel de l'Etat islamique le
pétrole représente donc de 25 à 40% des revenus. Mais les
raffineries présentes sur place permettent aussi aux islamités de
disposer de carburant à très bas prix pour leurs
véhicules.
II.5.3. Les rançons
des étages libérés
L'or noir (pétrole) ne
suffit toutefois pas à subvenir à tous les besoins d'un tel
terroriste, de sa population et d'importantes troupes avec notamment les achats
d'armes et entrainement des combattants. Pour compléter les
entrées financières, les djihadistes ont rapidement pensé
à un essor habituel chez les terroristes depuis des décennies.
S'ils ont exécuté certains otages occidentaux en
médiatisant ces assassinats, d'autres personnes capturées peuvent
servir des sources de revenus. Plusieurs libérations d'individus
isolés ou de groupes se sont produites dont les allemands et
américains, mais aussi des turcs. Si les Etats dont sont originaires,
les prisonniers ayant échappé à un sort funeste nient
avoir versé la moindre rançon, certains experts sont
sceptiques.
SECTION III :
ORGANISATION FONCTIONNELLE
Dans cette section nous
présentons l'organisation fonctionnelle de l'organisation de l'Etat
islamique sur le plan structurel, religieux, opérationnel et
politique.
III.1.SUR LE PLAN STRUCTUEL
En dépit de
l'opacité de l'organisation djihadiste dirigé par Abou Bakr
Al-Baghdadi et selon les informations ayant pu être recueillies, l'Etat
islamique est organisé de la manière suivante :
· Le Chef
A la tête de l'Etat
islamique, on retrouve Abou Bakr Al-Baghdadi, né à Awwad Ibrahim
Ali Al-Badri Al-Samarrai au nord de l'Irak, en 1971. Il a été
élevé dans une famille sunnite pratiquante, il a obtenu son
doctorat en études islamiques de l'université islamique de Bagdad
avant de commencer sa carrière comme chef religieux. Il a
été sur les radars internationaux pour la première fois
après l'invasion américaine en Irak en 2003. Des rapports
soulèventqu'il aurait été détenu au camp Bucca par
les forces armées même si la date exacte et la nature de son
arrestation sont inconnues, on sait qu'il aurait été
emprisonné en 2004 ou en 2005 et a été
libéré en 2009. 63(*)
· Les
députés
Aux côtés du chef se
trouvent deux députés dont ABOU MUSHM Al-Turknani qui
régit les opérations en territoires irakiens et ABOU ALI
AL-ANBANI qui s'occupe du territoire syrien. Ces deux hommes auraient
été des gouverneurs locaux et coordonnent avec les conseils et en
régissent la bureaucratie de l'Etat islamique. Si le chef devait mourir,
l'un des députés lui succéderait. En plus des
députés, d'autres structures aident à diriger l'Etat
islamique ; même si on dispose de peu d'information à propos
de leurs leaders principaux, le cabinet principal conseille Al-BAGHDADI
à propos de décisions de l'Etat alors que le conseil consultatif
le conseille sur les affaires juridiques. L'Etat islamique considère
que l'influence de la loi islamique est la seule loi applicable. 64(*)
L'Etat islamique est divisé
en sept vilayets ou provinces avec un gouverneur local pour chaque. Ces
gouverneurs travaillent avec des leaders locaux qui se rapportent aussi aux
dépités pour toute initiative que ce soit pour réparer un
nid de poule ou encore couper les mains d'un voleur. C'est à ce plan que
l'horrible réalité de l'Etat islamique devient plus
évidente. Avec son nombre de conseils en charge des finances, des
stratégies médias et de l'action militaire, c'est une
société civile semi-fonctionnelle qui impose des lois brutales et
sévères à toute la population. Il peut sembler
étrange qu'un groupe qui a crucifié des gens gère aussi un
bureau de poste ou distribué des contraventions de stationnement, mais
le maintien des services est un moyen de garder le contrôle sur la
population.
LE CHEF
ABOU BAKR AL-BAGDADI
DEPUTE SYRIEN
ABOU ALI AL-ANBARI
DEPUTE IRAKIEN
ABOU MUSLIN AL-TOURKAMI
CABINET
CONSEIL CONSULTATIF
LES GOUVERNEURS
ET
CADRES INTERMEDIAIRES
LEADERS LOCAUX
251658240ORGANIGRAMME
251657216
III.2. SUR LE PLAN
RELIGIEUX
1) LE CALIFE :
ABOU BAKR AL-BAGHDADI dirige
à la fois le groupe djihadiste et le califat qu'il a proclamé sur
les territoires irakiens et syriens dont l'Etat islamique s'est emparé.
Il s'est donné le titre de « CALIFE » un
régime politique islamique disparu il y a près d'un
siècle. Il se considère ainsi le chef de tous les musulmans dans
le monde dont il exige l'Allegiance et obéissance.
2) LES ADJOINTS
- ABOU MUSLIM AL-TOURKAMi est
considéré comme adjoint de baghdadi responsable de l'Irak
où le groupe a lancé une vaste offensive et s'emparer de
territoires au nord et à l'ouest de Bagdad ;
- ABOU ALI AL-ANBARI, est lui
responsable de la Syrie où le groupe contrôle également de
larges zones dans le nord et le nord-est du pays. Son commandant militaire Omar
Ali SHISHANI est le plus haut commandant militaire de l'Etat islamique. Ce
Tchetchen est e plus reconnaissable à partir de son épouse barbe
rousse.
3) LE PORTE-PARLE
ABOU MAHOMED Al Adnari est le
porte-parole du groupe et l'un de ses hauts responsables. Il s'exprime dans de
longs messages audio-diffusés par l'Etat islamique qui n'a en revanche
jamais publié des photos de lui.
4) LE CONSEIL DE LA
CHOURA
Ce conseil serait composé
de hauts responsables de l'Etat islamique qui conseillent Baghdadi et
appliquent ses ordre. Cependant, certaines informations indiquent que le chef
en personne de BAGHDADI dispose de son propre cabinet. Il y aurait d'autres
conseils qui traitent des questions spécifiques notamment militaire,
sécuritaire, financière et médiatique. Le conseil
consultatif lui conseille sur les affaires juridiques, il pourrait être
à l'origine des décisions concernant la décapitationdes
journalistes étrangers.
5) LES WILAYAS
L'Etatislamique divise les
territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak en willayas
(régions administratives) qui sont dirigés par les gouverneurs et
ont leurs structures militaires et administratives. 65(*)
III.3. SUR LE PLAN
OPERATIONNEL
Sur le plan opérationnel,
nous présenterons des opérations de l'EI sur les territoires
qu'il contrôle en Irak et en Syrie.
III.3.1. EN IRAK
La création de l'Etat
islamique remonte en 2006 lorsqu'Al-Qaïda forme avec 5 autres djihadistes
le conseil consultatif des moudjahidines. Progressivement, la branche irakienne
d'Al-Qaïda était absorbée dans l'Etat islamique ; son
chef Abou Al-Baghdadi et mirent l'Etat islamique en Irak en 2007, et pour
preuve AYEM, AL-ZAOU AHIRI annonce que : ``Al-Qaïda en Irak n'existe
plus'' ; les combattants de ce mouvement ont rejoint pour la plupart
l'Etat Islamique d'Irak. 66(*)
Le 29 juin 2014, l'Etat islamique
annonce l'établissement du califat dans le territoire sous son
contrôle et ABOU BARK se proclame calife successeur de Mahomet sous le
nom d'Ibrahim. L'organisation prend ainsi le nom d'Etat islamique et est
considéré comme le mouvement djihadiste le plus violent avec BOKO
HARAM. Il est accusé par l'ONU, la ligue arabe, les USA et l'union
européenne d'être une organisation terroriste responsable des
crimes de guerre de nettoyage éthique et des crimes contre
l'humanité. Depuis août 2014 une coalisation internationale
intervient militairement contre cette organisation et la coalisation
était de 22 pays. Tandis que l'Etat islamique était
également composé de 5 autres groupes djihadistes irakiens avec
une trentaine de tribus sunnites représentant environ 70% de la
population de la province d'Al-Anba (Ouest d'Irak)67(*)
III.3.2. EN SYRIE
A partir de 2013, l'Etat islamique
en Irak et au levant (EIIL) intervient dans la guerre civile syrienne. Des
nombreux combattants d'Al-Nostra et la plupart de djihadistes étrangers
rallient rapidement ce mouvement. Parmi ces combattants étrangers
figurent les occidentaux musulmans que de l'EIIL s'implantent dans le
Centre-Est du pays en particulier à JIRABLOUSE et à RAQQA. Elle
possèderait en Syrie de 70.000 hommes en juillet 2013. En Syrie, les
forces d'Etat islamique en Irak et au Levant, sont commandées par Abou
MOUHAMED. Un autre chef irakien CHAKER WAHIYIB combattant également en
Syrie.
Outre l'Est du pays, l'Etat
islamique contrôle principalement la campagne orientale du gouvernement
de Raqqa et celui de DEIR-EZOR ainsi qu'une partie de celui d'HASSAKE (Nord-Est
du pays).
Après avoir
consolidé ses annexions, elle s'étend le sud en direction de la
frontière jordano-irakienne et vers le nord sur une partie du Kurdistan
syrien. Sur son front ouest, l'Etat islamique progresse également et
bascule les forces du front islamique et s'empare des villes de Turkmène
et d'Akharin en direction de la grande ville d'ALEP.68(*)
Le 24 juillet, les djihadistes
prennent l'assaut à la base de la division du 07 au nord de Raqqa. Les
forces du régime assadistes perdent ainsi un des leurs derniers
bastions dans le gouvernement de Raqqa. Un mois plus tard, le 24 Août, la
base aérienne de Tabqa (province de Raqqa) est à son tour prise
d'Assaut par les djihadistes au terme d'une bataille particulièrement
violente. Après plusieurs jours de combats et la prise de plusieurs
villages, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au levant atteignent
la ville de Cobanet dont ils prennent la partie sud.
III.4. SUR LE PLAN
POLITIQUE
III.4.1. POLITIQUE
INTERIEURE
L'Etat islamique prétend
être un Etat théocratique prôna un régime basé
sur une interprétation rigoureuse de la chariat (la loi islamique).
Dirigé par Abou Bakr Al-Baghdadi qui s'est proclamé calife et
appela tous les sunnites à lui prêter allégeance, l'Etat
islamique rejette la démocratie, la laïcité et le
nationalisme qualifiés d'ordures de l'occident.
L'Etat a mis en place des
ministères pour l'éducation, santé, eau,
électricité, affaires religieuses et défenses. Depuis le
départ des américains de l'Irak, l'Etat islamique
considère l'Iran comme son principal ennemi et se montre
particulièrement hostile aux chiites le 11 juin 2014, à Mossoul,
l'Etat islamique en Irak et au levant rend public une charte de 16 articles
régissant la vie à l'intérieur de la ville. Parmi les
points de cette charte, il menace les opposants de l'Homicide, la crucifixion,
l'imputation des bras ou des jambes ou l'exile. Certains de ses points
sont :
- L'alcool, le tabac et la drogue
sont interdits (art 8) ;
- Toutes les manifestations
publiques considérées comme contraires à l'islam sont
interdites (art 10) ;
- L'Etat islamique en Irak et au
levant promet la destruction de statut édifié avant
l'avènement de l'islam (art 13) ;
- Les femmes ne peuvent sortir que
vêtues d'un Icabe et accompagnées de leurs membres de famille (art
14)
- L'Etat islamique attend imposer
aussi ses vues en matière d'enseignement dans le territoire qu'il
contrôle, il a déjà interdit les cours d'histoire, de
philosophie et de chimie ;
- L'enseignement de
théories de Charles Darwin est prohibée et sous prétexte
d'éliminer l'ignorance ;
- La biologie moderne est bannie
des salles classe au profit de sciences religieuses ;
Auprès de la population,
l'Etat islamique prend le relai de services publics et des Etats absents au
défaillants et distribuer de la nourriture aux habitants. Des mesures
sont prises pour faire vendre des pains à prix modiques et l'eau est
fournie gratuitement aux agriculteurs. En novembre 2014, le groupe annonce
qu'il va frapper de la monnaie sous forme de l'or, de l'argent et cuivre.
III.4.2. POLITIQUE
EXTERIEURE
L'organisation de l'Etat islamique
face à leur objectif d'établir le califat, les djihadistes
promet que ;l'ombre de ce drapeau s'entendrajusqu'à ce qu' il
couvre la terre, du nord au sud et de lest a ouest,mettant un terme à la
fausseté et a la tyrannie de Jahieiyali qui veut dire en Français
l'État puissant antérieur a l'Islam qui est USA, de prendre les
territoires dans plusieurs pays en Asie, en Europe, en Afrique
et même en Amérique où il veut hisser son drapeau
à la maison blanche.69(*) Compte tenu de leur rêve de succès,
l'organisation de l'Etat islamique est capable de tuer tous ceux qui les
combattent ou ; tout celui qui se mettrait sur leurs chemins, l'OEI
exprime leur sort.
Dans un message publié le
22 septembre 2014, ABOU MOUHAMED Al Adnani, porte-parole de l'Etat islamique
appelle aux membres des citoyens de la coalition ce qui suit :
« si vous pouvez tuer un incroyant américain ou
européen en particulier, le méchant ou les sales français
ou un australien ou canadien ou tout citoyen de pays qui sont entrés en
conflit contre l'Etat islamique, alors compter sur Allah et tuez-le de
n'importe quelle manière. Si vous ne pouvez pas trouver d'engrain
explosif ou de munitions, alors isoler l'américain infidèle, le
français infidèle ou n'importe quel se des alliés,
écrasez-lui la tête à coup de pierres, tuez-le avec un
couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide,
étouffez-le ou empoisonnez-le »70(*).
Fin octobre 2014, le
président de la CICR Peter MORER souligne : « en
Irak et en Syrie, nous négocions avec toutes les autorités y
compris l'Etat islamique » affirma que l'Etat islamique n'est pas une
organisation avec ne direction clairement identifiée qui dispose d'une
porte à laquelle on peut frapper en Irak et en Syrie. Ces
négociations font en partie avec les tributs qui nous amènent
auprès des interlocuteurs qui sont considérés comme les
représentants de l'Etat islamique71(*).
Chapitre III: L'IMPACT DES
ACTIONS TERRORISTES DE L'ETAT ISLAMIQUE SUR LA SECURITE INTERNATIONALE
Dans ce chapitre, il est question
d'abord de présenter les actions terroriste de l'organisation de l'Etat
islamique et en suite de montrer la position de la communauté
internationale face à ces actions terroristes.
SECTION I : LES
ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE EN IRAK ET EN
SYRIE
I.1. EN IRAK
L'Etat islamique pourrait avoir
commis des crimes de guerres, des crimes contre l'humanité et un
génocide selon un rapport des nations-unies publié le jeudi, 19
septembre 2014. Ce rapport du haut-commissariat des nations-unies aux droits de
l'homme (HCDH) s'appuie sur des entretiens approfondies d'attaques entre juin
2014 et novembre 2014. Il documente sur un éventail de violations
commises par l'Etat islamique contres de nombreux groupes ethniques et
religieux en Irak, dont le génocide.
Le rapport met aussi en exergue
des violations y compris des meurtres, des tortures et sécurité
irakienne et des milices qui leurs sont associés. Le rapport
documenté des abus généralisés commis par l'EIIL
dont des meurtres, tortures, viols, esclavages sexuels, conversion
forcée et enrôlement des enfants. Tous ces abus indique-t-il
pourraient constituer des crimes contre l'humanité et/ou des crimes de
guerre. Toutefois, le schéma manifeste des attaques contre les Yezidis
entant que groupe suggère fortement que l'Etat islamique pourrait avoir
perpétré un génocide.
L'EI a aussi accentué sa
pression dans le gouvernorat d'Al anbar et dans les zones limitrophes du
gouvernorat de Salah dine. Les terroristes se sont emparés de
l'écluse de Thar thar en Irak ; à la suite d'une attaque
déclenchée par une voiture piégée qui a fait de
dizaines de morts et de blessés parmi les soldats irakiens. Les
commandants de la 1ère division et de la
1ère brigade ont été tués au cours de
cette attaque. Des dizaines de soldats irakiens et miliciens chiites ont
été encerclés au bord du lac de thar thar et
massacrés par les combattants de l'EI.
A Bagdad, la situation
sécuritaire s'est à nouveau détériorée. Les
attentats, les explosions, les assassinats, les enlèvements et des
cadavres inconnus torturés et jetés au bord de la route ont
réapparu. Ce nombre des attentats ont augmenté, mais le jour le
plus sanglant est le 27 décembre 2014 au cours duquel 8 voitures
piégées ont explosé quasi simultanément dans la
partie Ouest de Bagdad faisant de très nombreux morts et
blessés. Avant que l'on connaisse le bilan complexe des morts des
attentats du 27 décembre à Bagdad, ces attentats ont fait dans le
6 gouvernorats 772 morts contre 323 en mars soit +239% d'augmentation. Le
membre des tués se reparti ainsi : Al Anbar 222 (77) ;
Salahuldein 225 (90) ; Nivenel 163 (83) ; Kirkuk 59 (54) ; Dyala
7 (22) et Bagdad 96 (48).
I.2. EN SYRIE
L'organisation de l'Eta islamique
s'il recule en Irak, progresse en Syrie. L'abus de l'Etat islamique est orageux
et cruels, tel est le cas de capture des femmes et des hommes à Damas
dont les garçons de plus de 12 ans ont été
séparés de leurs mamans, les maris de toutes ces femmes ont
été amenés plus loin et abattus comme « Butin de
guerre », certaines femmes et filles qui se sont ensuite
réussi d'échapper ont décrit avoir été
ouvertement vendues ou remises en « cadeaux » à des
membres de l'organisation de l'Etat islamique. Les femmes enceintes sont
éventrées disant les femmes sont porteuses des enfants
infidèles72(*).
La participation de l'organisation
de l'Etat islamique à la guerre civile syrienne a permis à cette
organisation d'assurer un ravitaillement en armes via le pays voisin, ce qui a
significativement amélioré sa situation en Irak.
En mai 2014, l'EIIL a lancé
une offensive vaste sans pareil contre les rebelles syriens dans les
gouvernorats de DEIR EZ-ZOR qui leur permet de reprendre pied dans cette
région frontalière de l'Irak. Les Kurdes syriens étaient
encerclés dans Kabore, qui, avec leur posture tragique chose
d'archétypique, du jamais vu depuis Stalingrad et le Ghetto de
Varsovie. Ce sinistre liste des morts. Il convient d'y ajouter les actions et
les viols des mariages forcés que les jeunes filles et femmes sous le
joug de l'Etat islamique.
SECTION II : LA
POSITION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE FACE AUX ACTIONS TERRORISTES DE
L'ORGANISATION D'ETAT ISLAMIQUE
II.1. POSITION DE L'IRAK ET DE
LA SYRIE
II.1.1. POSITION DU
GOUVERNEMENT IRAKIEN
Le gouvernement irakien à
de pleine panique face à la terreur de l'organisation de l'Etat
islamique, un mouvement d'une ampleur inédite sur tous les quatre coins
du monde. Le gouvernement irakien demande de l'aide à de grandes
puissances qui feront de sorte que ces horreurs des atrocités commises
par l'organisation de l'Etat islamique arrivent à sa fin. Le
gouvernement irakien demande aux USA qu'ils lui portent allégeance face
à cette organisation de l'Etat islamique, bien que la politique
extérieure des USA a comme objectif primordial d'anéantir le
terrorisme, comme ils avaient fait avec le leader d'Al-Qaïda OUSSAMA en
envoyant ses commandos d'élite de SEAL TEAM six pour qu'ils aient
trouvé ce leader et le tuer ; dans le cadre qui est de notre les
USA refusent de mettre en péril la vie de ces combattants en les
envoyant sur le sol irakien pour combattre.BARRACK OBAMA le président
des USA dit : « Ce problème est le vôtre,
quand même nous enverrons seulement les formateurs de vos
militaires ». 73(*)A la cherche de l'acte pour combattre l'EI,
1er ministre irakien Haider Al Abadi s'est rendu à Moscou
pour demander une aide militaire russe face aux djahadistes du groupe Etat
islamique qui s'est emparé de Ramadi, une ville stratégique
à moins de 100 Km de la capitale Bagdad. M. Abadi, à la
tête d'une délégation importante doit rencontrer le
président russe Vladimir Poutine pour faire le point sur les relations.
Cette visite d'une journée intervient alors que l'armée irakienne
aidée de milices chiites, propose une contre-offensive pour prendre
Ramadi, le chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar (Ouest).
74(*)
II.1.2 POSITION DE
GOUVERNEMENT SYRIEN
L'organisation de l'Etat islamique
a réussi à tenir en échec le gouvernement et leur
armée instaurant les chaos et la terreur dans la région. Face
à cette marginalité de l'EI, Bachar Al-Assad le président
syrien et son gouvernement considère cette menace comme une lourde
charge. Sans de l'aide, nombreuses victimes seront exécutées par
l'EI. C'est ainsi que le gouvernement qui oublie les milliers de morts. Les
millions de réfugiés et l'enracinement d'une secte dont la
transformation progressive en Etat, attire sa radicalité et sa violence
toujours plus de combattants venant précisément des pays qui
prétendent l'éradiquer.
A cause de cette ignominie
beaucoup de pays occidentaux veulent se coaliser en cachant leurs ambitions,
tout en évitant que leur défaite ne soit un repas quotidien. Au
vue de cette humiliation terroriste, la population syrienne accuse le
gouvernement de Bachar Al Assad d'avoir mis leurs plans d'opération
devant les caméras de l'Etat islamique. Le monde à l'envers on se
plus qui fait confiance à qui. Les américains persuadés de
leur échec refusent de faire aucun effort pour le syrien ; de
l'autre côté, la France appuie les ont dits de la population tout
en mettant pression à un Etat souverain que son président
démissionne de sorte qu'elle intervienne. C'est à cause de
propositions méprisables que le gouvernement syrien tournera le
dosà ces fameuses puissances ; et elle trouve l'asile en Iran,
où la chance de les aider est vivante75(*).
II.2. LA POSITION DE L'ONU
La position de l'ONU est de lutter
contre le terrorisme et contre la propagande de l'Etat islamique.
II.2.1. LUTTE CONTRE LA
PROPAGANDE DE L'E.I.
Pour lutter contre le groupe
terroriste de l'Etat islamique, le garant de maintien de la et de la
sécurité a déclenché l'alerté tout en
organisant un forum sur le rôle des médias pour combattre le
terrorisme. Les hauts responsables de l'ONU ont appelé la
communauté internationale à lutter plus efficacement contre la
propagande de l'Etat islamique d'Irak et du levant (EIIL) destinée
à recruter des combattants étrangers. Lors de ce forum
organisé au siège de l'ONU par la ligue des Etats arabes, le
secrétaire général adjoint des nations unies aux affaires
politiques, Jeffrey Felt man, a jugé indéniable l'utilisation
efficace par ces groupes des médias sociaux « pour diffuser
leur propagande et recruter dans leurs rangs comme combattants terroristes
étrangers des jeunes hommes et jeunes femmes vulnérables de
toutes les régions du monde »76(*). Entre le début de l'année 2014 et fin
2014 on estime à environ 70% de l'augmentation du nombre de combattants
terroristes étrangers à travers le monde.
« Avec leur message de
haine, les extrémistes violents attaquent directement la
légitimité de la charte des nations unies et les valeurs de paix,
de justice et de dignité humaine sur lesquelles sont fondés cette
charte et les réactions internationales », a souligné
M. Feltman qui a jugé « indéniable » que les
« messages manipulateurs des extrémistes violents sur Twitter,
You Tube et autres médias sociaux ont un pouvoir de séduction
auprès des jeunes en quête d'aventure »77(*). Le secrétaire
général adjoint a estimé que la communauté
internationale devait « développer une vision claire et la
communiquer » auprès des jeunes pour offrir une alternative
aux « messages extrémistes et destructeurs qui font la
promotion de la violence et des destructions ». il a rappelé
que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a
annoncé son intentionde présenter plus tard année 2014 un
plan d'action pour prévenir l'extrémisme violent, incluant
notamment une stratégie de communication impliquant les acteurs des
médias sociaux, les gouvernements et la société
civile.78(*)
« Nous ne pouvons
prévenir l'extrémisme violent que si nous cherchons le soutien de
la société civile toute entière », a dit M.
Feltman, précisant que cela comprenait les leaders religieux, la
jeunesse et les femmes ainsi que les médias. Il a également
jugé nécessaire d'améliorer la gouvernance et de veiller
au respect des libertés d'expression et d'information.79(*)
II.2. LUTTE CONTRE LE
TERRORISME
Le chef du directorat du
comité des nations unies contre le terrorisme (CTED), Jean Paul Labarde
a indiqué que son comité intensifierait ses efforts pour
encourager les Etats membres à lutter contre le terrorisme en impliquant
tous les acteurs, y compris les médias. Selon lui, il est important de
rappeler que parallèlement à capacité des groupes
terroristes à recruter des jeunes « nous avons vu comment les
gens ont uni leurs forces pour s'exprimer contre ces terroristes »
prenant pour exemple la campagne Bring Back on Girls sur les médias
sociaux qui a appelé à la libération des jeunes filles de
Chibok enlevées au Nigéria par BokoHaram80(*).
II.3. LA PREOCCUPATION DES
PUISSANCES OCCIDENTALES
La préoccupation des
puissances occidentales et de combattre l'EI qui est un mouvement terroriste le
plus puissant au monde et à anéantir ce mouvement.
Si les puissances occidentales
soutiennent les Etats de la région et les factions armées
combattront sérieusement une intervention directe, autant en raison du
risque d'enlisement sur le terrain que face à celui de voir une telle
action perçue par certains comme une ingérence
étrangère et une tentative d'invasion.
En favorisant le ralliement de
certaines tribus et fonctions armées à l'organisation de l'Etat
islamique aux antipodes de l'objectif poursuivi, la préoccupation de
puissance occidentale est fondée sur 4 raisons pour que l'occident reste
engagé au Moyen-Orient. Ces raisons sont les suivantes :
- Les intérêts
économiques qu'elle y possède.
- La défense des valeurs
auxquelles elle est attachée. Et que le chaos mettra
inévitablement en danger ;
- Le prix du pétrole
toujours dépendant de la situation de cette région, malgré
le potentiel du schiste ;
- La prolifération
nucléaire
Les américains se
cantonnent à la formation des forces irakiennes sans intervention au sol
(no boots on the ground)
CRITIQUE ET SUGGESTIONS
Bien qu'étant
organisé, l'organisation de l'Etat islamique affiche une mauvaise allure
à l'égard de la sécurité internationale, ceci est
justifié par la prise des enfants âgés de 6 ans, que l'Etat
islamique transforme en soldats du futur d'ailleurs, c'est une situation
alarmante vis-à-vis de l'UNESCO et l'UNICEF. Si le pillage, les
décapitations, viols et tant d'autres atrocités sont devenus
omniprésent sur le sol Irako-syrien c'est compte tenu de l'inaction de
la communauté internationale.
A l'ère actuelle, le
terrorisme est une menace incurable qui frapperait tout ceux voudrons s'imposer
sur leurs chemins.
Le raid que la communauté
internationale prétend faire pour calmer cette dernière qui est
l'organisation de l'Etat islamique, à notre faveur nous dirons seulement
que la communauté internationale veut mettre pause aux atrocités
et non à sa péroraison.
Aujourd'hui les relations
internationales traverse un moment douloureux et la politique
étrangère des Etats unis qui veut anéantir le terrorisme
à tout prix, cette idée ne prendra pas son ticket en bombardant
le terrorisme, parce que parmi les terroristes il y aussi les civiles otages,
qui, selon l'organisation de l'Etat islamique sont considérés
comme leurs rançons. Pour quoi la communauté internationale
aura-t-elle peur de mettre en disposition une troupe de combattants sur sol
Irako-syrien en raison de libérer les otages et être convaincu que
ces égorgeurs sont disparus, ainsi pour un remède qualificatif,
nous suggérons les pistes de solutions suivantes :
- La communauté
internationale s'attaque aux causes en luttant contre la pauvreté, la
marginalité et la corruption ; la guerre contre la terreur
claironnée depuis 2001 marque le pas, parce qu'elle place la lutte sur
le plan militaire avant le plan idéologique. Or la terreur n'est pas un
territoire à conquérir mais une terre, la perdition pour gagner
aujourd'hui cette guerre ce n'est pas tant des armes et des
soldats qu'il faut mettre sur le terrain, mais des idées et des
idéaux dans les médias ;
- Que soit mise sur pied la
relance de la croissance génératrice, d'emplois, mais la mise en
oeuvre de dignité comme le terrorisme s'organise, devient de plus en
plus performant et continue sa besogne. Il faut donc, sans hésiter le
contre-attaquer en mettant en oeuvre les moyens sécuritaires
légaux que tout Etat respectable doit toujours avoir disponibles et en
mesure de frapper vite et fort toute menace pour la contenir avant de l'achever
avant nous, de pays démocratiques victimes du terrorisme n'ont pas
hésité à employer la manière forte et pitié.
Mais ce sont les plus décidés, les mieux formés et
entrainés, les plus têtus et les mieux équipés qui
remportent la victoire. Il faut coûte que coûte maitriser le
terrorisme en employant tous les moyens légaux et les méthodes
réglementaires pour assurer l'IRAK et SYRIE d'un avenir incertain,
obscur et rétrograde.
CONCLUSION GENERALE
Les préoccupations majeures
qui ont tourmenté notre entendement consisté à
étudier la question du terrorisme et son impact sur la
sécurité internationale cas de l'organisation de l'Etat
islamique.
A première vue, il a fallu
nous interroger au départ comme suit :
· L'Etat islamique est-ce un
mouvement ou des mouvements terroristes ? quelles sont ses composantes et
qui sont ses leaders ?
· L'Etat islamique
constitue-t-il une menace et quel est l'impact sur la sécurité
internationale ?
· Quelles sont les actions
menées contre ces menaces pour le maintien de la paix et de la
sécurité internationale ?
A ces questions, nous avons
répondu provisoirement que l'organisation de l'Etat islamique serait un
mouvement terroriste allié aux différents régimes
dictateurs ou despotes dans l'acquisition des bombes et armes de destruction
massives. Ses leaders sont OUSSAMA BIN LADEN, SADDAM USSEIN et aussi les chefs
des tribus et quartiers sunnites rejetant le pouvoir ou sectaire chiite.
L'organisation de l'Etat islamique serait une menace inquiétante hybride
des partis totalitaires fanatisés, d'organisations criminelles
lucratives et entrepreneur de guerre ayant placé la marque terroriste
qui tiendrait pouvoir sur un territoire d'alliance avec des débris du
régime Al-Qaïda.
Nous avons fait recours à
la méthode analytique et systématique et aux techniques
documentaires. Après la collecte des informations et le traitement de
toutes les données comme nous venons de le démontrer au dernier
chapitre, nous sommes arrivés à confirmer nos hypothèses
selon lesquelles l'Etat islamique est un mouvement terroriste et que l'inaction
de maintien de la paix et de la sécurité internationale aide au
succès de l'Etat islamique.
BIBLIOGRAPHIE
A/ ARTICLE
1. CHUCK HAGEL, cité par
Laurent Lagneau, Amériques et moyen orient, 22.08.2014 in
Share
2. PAPE François
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souveraineté de l'Etat, ed Armand colin, Paris ........... P 22
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10. B. OBAMA et F. Hollande, de
Barack Obama à François Hollande, le choix des mots pour
désigner les djihadistes ne dort rien au hasard in Sud-ouest
11. Laura LHOIR Sudouest ;
éd. B. Frankel, 2005, London
12. L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme Mahdi El Mandja
6ème édition : Napach El Jadida 2004
13. Peter Martin et Harald Shumann
traduit l'Allemagne par Adram ASASS Ali, édition Coseil national des
cultures
14. La crise Mexique (1994),
crise financière du Sud-Est (1997) Tailland, Indonésie,
Malaisie, Brunei (même si son soltan est classé le
4ème ou le 5ème parmi les milliardaires du
monde) et le Japon.
15. Jamie et Hejailane
secrétaire général du conseil de coopération du
Golfe, lors d'un entretien avec la revue : Jeune
Afrique/intelligent N°2150, du 25 au 31 mars 2002. P. 91
16. La guerre américaine
contre le monde islamique ; Youssef Al Quaradawi édition Alwan
Maghribia 2002, P. 21
17. L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme- média El Mondjra
6ème édition : Najah El Jadida 2004 P. 38
18. terrorisme international
mémoire en relations internationales, ISES, 2008
19. Publication du service canadien
du renseignement de sécurité P.S
20. Tempsrel.nouvelobs.com, 29 juin
2014
21. Libération :
l'Etat islamique n'est pas qu'une « bande
armée par Jean Pierre Perrin »
22. « Middle East press
alarmed by fall of Massul » BBC news in juin 2014
23. Michaël Stephen, royal
united service, Ed Qatar, 2003.
24. Jana Hybaskova, commission des
affaires étrangères, Bruxuelles,
25. Francis Perrir, média
stratégies et politiques énergétiques
B/ OUVRAGE
1. DUVERGER M, les chercheurs
en sciences sociales, pour PUF, 1964, P. 390
2. QUIVY R. et Vancampehaudt L.
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3. QUIVY R et VANCAMPEHAUDT, L.
Op.cit, P. 103
4. Roger PINTO et Madeleine
GRAWITZ, méthode des sciences sociales,ed Bordas, Paris, 1983, P.
10381
5. Emmanuel Kipimo, cours de
relations internationales II, deuxième graduat
6. K. WaltzTheory of
international polts, op cit, P 26, l'analyse de Waltz n'est rien une
réponse à l'essai de Wolfers ; Waltz ignore Wolfers qui
n'est évoqué dans aucun de ses ouvrages sur une
redécouverte de l'essai de Wolfs voir D. Baldwin.
7. K. Deutsch, Paltcal
community and the North Atlantic area, princeton university, pressn 1957, P
5
8. K. Booth,
« security and emancipation » reviow of information
stuies, 17 (4), octobre, 1991 P 313-26
9. Raymond ARON, cité par
CHAGNOLLAUD JP, les relations internations, un mode en pente, Paris,
G81 G. CORNU « Security and self-reflections of a fallen
realist » in K. Krause at M Williams critical studies, ... P
allimard, 1976, 2 tomes
10. B. BUZAN, people, states and
fear, ... P 190
11. G. Sorel, les
préjugés contre la violence, (1908), P. 151 bordeaux.
12. C. de Malberg,
détention du monopole, 203, P 36, éd Morgan, l'ondre,
1986
13. Max WEBER cité par
Denis H, histoire des idées sociales, éd. Pajot valle,
P.318
C/ MEMOIRE
1. THYTHY NSUMBU TSHIKALA,
l'apport des USA dans la lutte contre le
2. MAHMOUD EL KHADIR, le
terrorisme des causes et les remèdes mémoire en relations
internationales, ISES, 2008
D/ ENCYCLOPERIE, DICTIONNAIRE,
REVUE, SITE WEB
1. Encyclopédie
Microsoft encarta 2006
2. d Larousse illustré,
dictionnaire, ed Larousse, Paris 19, P ? 1329
3. Larousse illustre,
dictionnaire encyclopédique ; éd. Larousse 1975, 17
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4. ic Larousse illustre, op cit P
1258t
5. Revue prologues, MouaradBoukella
Op cit P.22
6. La crise Mexique (1994), crise
financière du Sud-Est (1997) Tailland, Indonésie, Malaisie,
Brunei (même si son soltan est classé le 4ème ou
le 5ème parmi les milliardaires du monde) et le Japon.
7. Jamie et Hejailane
secrétaire général du conseil de coopération du
Golfe, lors d'un entretien avec la revue : Jeune
Afrique/intelligent N°2150, du 25 au 31 mars 2002. P. 91
8. Abdel Hadi Boutaleb,
édition Ezzamane 2001 P65 en Arabe.
9. ZAKI Loid,
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électronique.
10. Revue Jeune
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d'avoire-soli-l-islam.php.
15. Interview tiré
principalement du site ww.libération.fr
16. L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme op cit 91.
17. Encyclopédie Microsoft
Encarta op cit
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calife du jihad RFI, 8 Août 20014
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29. Browser/Snaps/hot/ONV.html
30. www.google.cd/gwt/x?
31.
www.cemonde.fr
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
SIGLE ET ABREVIATION v
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PRESENTATION DU SUJET
1
0.2.PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESE
2
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.5. ETAT DE LA QUESTION
4
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
5
0.6. DELIMITATION DU SUJET
6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
Chapitre Ier : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
8
SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE
BASE
8
I.1. TERRORISME
8
I.2. LA SECURITE
9
I.3. ORGANISATION
10
I.4. ETAT
10
I.5. ETAT ISLAMIQUE
11
SECTION II : CONSIDERATION
THEORIQUE
12
II.1. PRESENTATION THEORIQUE
12
II.1.1. OBJECTIF DU TERRORISME
12
II.1.2. CAUSES DES ACTES TERRORISTES
13
II.1.3. TYPOLOGIE DU TERRORISME
16
II.1.3.a. Le Terrorisme d'Etat
16
II.1.3.b. Le Terrorisme
religieux
17
II.1.3.c. Le Terrorisme d'extrême
gauche
17
II.1.3.d. Le Terrorisme d'extrême
droite
18
II.1.3.e. Le Terrorisme d'une question
particulière
18
II.1.3.f. Le Terrorisme de minorités
ethniques
18
II.2. LA THEORIE DE LA SECURITE
INTERNATIONALE
19
II.2.1. VISION DE LA SECURITE
19
II.2.1.a. Vision réaliste de la
sécurité
19
II.2.1.b. Vision constructive de la
sécurité
19
II.2.2. LES STRATEGIES DE LA SECURITE
20
II.2.2.a. La sécurité par la
défense nationale
20
II.2.2.b. La sécurité
collective
20
II.2.2.c. La sécurité par
l'alliance défensive
20
II.2.2.d. La sécurité par
l'équilibre des forces
20
Chapitre II : PRESENTATION DU CADRE
D'ETUDE
21
SECTION I : L'IRAK ET LA
SYRIE
21
II.1. LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE
L'IRAK
21
I.2. LA REPUBLIQUE SYRIENNE
22
SECTION II : L'ORGANISATION DE L'ETAT
ISLAMIQUE
24
II.1. HISTORIQUE
24
II.2. OBJECTIF
24
II.3. DEVISE ET IDEOLOGIE
25
II.3.1. DEVISE
25
II.3.2. IDEOLOGIE
25
II.4. EFFCTIF
25
II.5. FINANCEMENT
26
II.5.1. Les dons
27
II.5.2. Le pétrole ou or
noir
27
II.5.3. Les rançons des
étages libérés
28
SECTION III : ORGANISATION
FONCTIONNELLE
28
III.1.SUR LE PLAN STRUCTUEL
28
ORGANIGRAMME
30
III.2. SUR LE PLAN RELIGIEUX
31
III.3. SUR LE PLAN
OPERATIONNEL
32
III.4. SUR LE PLAN POLITIQUE
33
III.4.1. POLITIQUE INTERIEURE
33
III.4.2. POLITIQUE EXTERIEURE
34
Chapitre III : L'IMPACT DES ACTIONS
TERRORISTES DE L'ETAT ISLAMIQUE SUR LA SECURITE INTERNATIONALE
36
SECTION I : LES ACTIONS TERRORISTES DE
L'ORGANISATION DE L'ETAT ISLAMIQUE EN IRAK ET EN SYRIE
36
I.1. EN IRAK
36
I.2. EN SYRIE
37
SECTION II : LA POSITION DE LA
COMMUNAUTE INTERNATIONALE FACE AUX ACTIONS TERRORISTES DE L'ORGANISATION D'ETAT
ISLAMIQUE
38
II.1. POSITION DE L'IRAK ET DE LA
SYRIE
38
II.1.1. POSITION DU GOUVERNEMENT IRAKIEN
38
II.1.2 POSITION DE GOUVERNEMENT SYRIEN
38
II.2. LA POSITION DE L'ONU
39
II.2.1. LUTTE CONTRE LA PROPAGANDE DE L'E.I.
39
II.2. LUTTE CONTRE LE
TERRORISME
40
II.3. LA PREOCCUPATION DES PUISSANCES
OCCIDENTALES
41
CRITIQUE ET SUGGESTIONS
42
CONCLUSION GENERALE
44
BIBLIOGRAPHIE
45
TABLE DES MATIERES
48
* 1 CHUCK HAGEL, cité par
Laurent lagneau, Amériques et moyen orient, 22.08.2014 in
Share
* 2 PAPE François
Ier, la lutte contre l'Etat islamique, in www.monde.fr
* 3 DUVERGER M, les
chercheurs en sciences sociales, pour PUF, 1964, P. 390
* 4 QUIVY R. et Vancampehaudt L.
Manuel de recherche en sciences sociales, Bardos, Paris 1988, P. 103
* 5 Lafourcade,f, le chao
irakien si clé pour comprendre, éd. La découverte,
Paris 2007
* 6THYTHY NSUMBU TSHIKALA,
l'apport des USA dans la lutte contre le terrorisme international
mémoire en relations internationales, ISES, 2008
* 7MAHMOUD EL KHADIR, le
terrorisme des causes et les remèdes mémoire en relations
internationales, ISES, 2008
* 8Roger PINTO et Madeleine
GRAWITZ, méthode des sciences sociales,ed Bordas, Paris, 1983, P.
103
* 9 QUIVY R et VANCAMPEHAUDT, L.
Op.cit, P. 103
* 10Encyclopédie
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* 11 Larousse illustré,
dictionnaire, ed Larousse, Paris 19, P ? 1329
* 12 Larousse illustre,
dictionnaire encyclopédique ; éd. Larousse 1975, 17
P. 1329
* 13 www.google.com
* 14 Raymond ARON, cité
par CHAGNOLLAUD JP, les relations internations, un mode en pente, Paris,
Gallimard, 1976, 2 tomes
* 15Paul WILKINSON, cité
par CHAGNOLLAUD, idem, P 224
* 16 DEMOSTHEN Bwilane,
utilisation d'explosifs des terroristes, edmaisson, 1996, P 38
* 17 ANNE MARIE LA Rose,
Dictionnaire de droit pénal international, PUF 1ere
éd, Paris 1998, P 96
* 18Wolfers
« National security as on ambignous symbol » in
international security (1992) P. 131
* 19CORNU G.
« Security and self-reflections of a fallen
realist » in K. Krause at M Williams critical studies, ... P
83-190
* 20BUZAN B., people, states
and fear, ... P 190
* 21 Larousse illustre, op cit
P 1258
* 22 Ibidem, P 982
* 23 E. Durkheim,
organisation structurel, PUF, 286, P 101, 1972.
* 24Sorel G., les
préjugés contre la violence, (1908), P. 151 bordeaux.
* 25 C. de Malberg,
détention du monopole, 203, P 36, éd Morgan, l'ondre,
1986
* 26Bwilane, organisation
d'un Etat, ed. Moisson, Paris, 1990, P. 38
* 27 Bodin, la
souveraineté de l'Etat, ed Armand colin, Paris ........... P 22
* 28 Max WEBER cité par
Denis H, histoire des idées sociales, éd. Pajot valle,
P.318
* 29 CHUK KAGEL, Il faudra
s'attaquer à l'Etat islamique, le 22/08/2014 In Share
* 30OBAMA B. et F. Hollande, de
Barack Obama à François Hollande, le choix des mots pour
désigner les djihadistes ne dort rien au hasard in Sud-ouest
* 31 Laura LHOIR
Sud-ouest ; éd. B. Frankel, 2005, London
* 32 Idem
* 33L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme Mahdi El Mandja
6ème édition : Napach El Jadida 2004
* 34 Peter Martin et Harald
Shumann traduit l'Allemagne par Adram ASASS Ali, édition Conseil
national des cultures en Kuwait 2002, P.119 en Arabe
* 35 Revue prologues,
MouaradBoukella Op cit P.22
* 36 La crise Mexique (1994),
crise financière du Sud-Est (1997) Tailland, Indonésie,
Malaisie, Brunei (même si son soltan est classé le
4ème ou le 5ème parmi les milliardaires du
monde) et le Japon.
* 37 Jamie et Hejailane
secrétaire général du conseil de coopération du
Golfe, lors d'un entretien avec la revue : Jeune Afrique/intelligent
N°2150, du 25 au 31 mars 2002. P. 91
* 38 Abdel Hadi Boutaleb,
édition Ezzamane 2001 P65 en Arabe.
* 39 ZAKI Loid,
résistances et réticences PP. 16-17 version
électronique.
* 40 Revue Jeune
Afrique/l'intelligent n° 2150 Op.cit P. 9
* 41Le quotidien
AcharkAlawsak, N° 8408 du 05.12.2001 en Anglais
* 42 Interview tiré
principalement du site www.libération.fr
* 43L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme op cit 91.
* 44 Encyclopédie
Microsoft Encarta op cit
* 45 La guerre
américaine contre le monde islamique ; Youssef Al Quaradawi
édition Alwan Maghribia 2002, P. 21
* 46 L'humiliation à
l'ère du méga impérialisme- média El Mondjra
6ème édition : Najah El Jadida 2004 P. 38
* 47 Publication du service
canadien du renseignement de sécurité P.S
* 48 Idem
* 49 Emmanuel Kipimo, cours
de relations internationales II, deuxième graduat
* 50 K. WaltzTheory of
international polts, op cit, P 26, l'analyse de Waltz n'est rien une
réponse à l'essai de Wolfers ; Waltz ignore Wolfers qui
n'est évoqué dans aucun de ses ouvrages sur une
redécouverte de l'essai de Wolfs voir D. Baldwin.
* 51 K. Deutsch, Paltcal
community and the North Atlantic area, princeton university, pressn 1957, P
5
* 52 K. Booth,
« security and emancipation » reviow of information
stuies, 17 (4), octobre, 1991 P 313-26
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53Tempsrel.nouvelobs.com, 29 juin 2014
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* 57 Libération :
l'Etat islamique n'est pas qu'une « bande armée par
Jean Pierre Perrin »
* 58 « Middle East
press alarmed by fall of Massul » BBC news in juin 2014
* 59 Methon,R.
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* 60Michaël Stephen,
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