UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI
FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE
L'EDUCATION
Département de Psychologie
IMPLICATION DES SALARIES DE L'ENTREPRISE CHEMAF, DANS
LA REALISATION DES OBJECTIFS ORGANISATIONNELS
Par MBOLYO CHEMBE
Matthieu
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du grade de licencié en psychologie.
Option : Psychologie
du Travail
JUILLET 2015
UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI
FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET
DES SCIENCES DE L'EDUCATION
Département de
psychologie
IMPLICATION DES SALARIES DE L'ENTREPRISE CHEMAF DANS LA
REALISATION DES OBJECTIFS ORGANISATIONNELS
Par MBOLYO CHEMBE
Matthieu
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du grade de licencié en psychologie.
Option : Psychologie
du Travail
Directeur : TSHILONDA KASOL'A
Professeur
Année
académique 2014-2015
EPIGRAPHE
«Lorsque
vous travaillez pour les autres, faites-le avec autant d'ardeur que si
c'était pour vous-même.»
Confucius.
IN MEMORIUM
Il n'y a pas de fin, il n'y a pas de début, juste un
amour infini de la vie. C'est par la mort parfois qu'un homme montre qu'il
était digne de vivre. « Francis Ponge »
A vous mes très chers pères MBOLYO
CHEMBE, MWELA CHEMBE Marcel et à monsieur KATEMPA
BULANGILILO, que le destin nous a arraché brusquement
à notre affection, trouver ici le couronnement de tant d'efforts
consentis. Ces mots ne sont que marque pour exprimer ma détresse.
A Dieu mes pères bien aimés, paix à vos
âmes et que la terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère.
DEDICACE
A toi ma très chère Maman KIPAMBA
KALABA Jeanne, qui jours et nuits a lutté à mes
côtés de par ses louables conseils et son oublie pour
soi-même afin que je puisse réaliser ce travail. Mon coeur ne
trouve pas un seul mot juste pour vous exprimer fidèlement mon
émotion.
A vous papa Justin NGOSA, Maman
Rachel, papa Alexandre KIPOKA pour votre soutien
matériel, financier, moral et spirituel à l'élaboration de
ce mémoire de fin d'études universitaires et à toute la
famille na NGOSA.
REMERCIEMENTS
A toi éternel notre Dieu pour le don précieux de
la vie et l'amour immense nous ayant accompagné pour réaliser ce
travail.
Nous voici au bout de notre deuxième cycle
universitaire que nous avons embrassé avec foi, amour et
détermination, c'est pourquoi nous tenons à présenter nos
remerciements avec gratitude et reconnaissance.
Nos remerciements s'adressent particulièrement au
Professeur TSHILONDA KASOL'A Célestin pour
avoir accepté la direction de ce travail, lui qui n'à jamais
cessé de nous prodiguer des conseils, son encouragement qui, nonobstant
ses multiples occupations.
Nous exprimons notre reconnaissance envers tous les
salariés de l'entreprise CHEMAF et toutes les autorités
académiques ainsi que tous les professeurs, chef de travaux, et des
assistants et en particulier l'Assistant Ignace Ngoy, Emery de
la faculté de Psychologie et des sciences de l'éducation.
A vous mes frères et soeurs MWELA CHEMBE
Marcel, KABULO MULESHI Alphonsine, KIPAMBA KALABA Jeanne, MWABU
SEBENTE Véronique, MBOLYO BWALYA, KIBWE, KISHIMBA Eugénie,
NSONGA, pour votre encouragement et votre soutien tant moral que spirituel.
Il nous serait ingrat de notre part de ne pas remercier le
responsable de la famille Grand-mère na NGOSA, oncle Maurice CHOLA,
Maman MPUNDU MATIPA, PAPA MUMBA MALAMA Dominique, Père
Alexis pour votre soutien tant matériel, financier, spirituel
et moral.
A toi Clotilde SADIKI pour ton soutien Mon
coeur ne trouve pas un seul mot juste pour t'exprimer fidèlement mon
affection.
A vous mes cousins et cousines : Gloria, Noblesse,
Matthieu, Salomon, TABITA, MONGA TEMFWE Raphael, Daniel TEMFWE, LUMBWE Jean,
Trésor MATIPA, François KAPOMA, MWILAMBWE KAPOMA, Hope KAPOMA,
David MATIPA.
A monsieur l'Administrateur du territoire de Kasenga
Crispin MUMBA KINDWE et tous les chefs de différents
services et en particulier à papa KIJANA, pour votre
soutien tend moral financier et spirituel à l'élaboration de ce
travail.
Nous pensons à nos amis et compagnons de lutte avec qui
nous avons connu les moments difficiles à toi : KYUNGU
Clément, KALENGA Cédric, KYUNGU Pierre, MUSANGU Louise, Julien
KASANYA, ASINA MIGO Fifi, Astrid CHABALA, DIDIER LUBUNZE, Danny MUSHOTA,
Clément KENKELE, Paul SALUMU.
A nos amies et connaissances, André Jeune Boss,
MUPATWA TOMO, Augustin CHOLA, Félicien KATEBE, Charlie KILUBA, KHUWA
MUPELE, CHONDWA Jean, LUMBWE FAIDA, KWESELE RATIS, Elias NSHIMBI, Nathalie,
Patient, KAFUNGA MUNDAFI, MUBAMBE Omer, CHABALA Samuel, NSHIMBA NGOY
John-William, pour votre soutient tant soit peu sur le plan moral et
spirituel.
A vous mes enseignants : Mr KATWISHI MFUYA Norbert, BANZA
KABILA, KANSUMBA MUKELENGE, MUKINDA Norbert, MUYUMBA Pacifique, KAOMA KILUFYA,
Henry KIBAYE, KITENGE Dénie, CONGO MULUBWA, MPASA Martin, et Mamy
KAUNDA.
Que tout ce qui nous aime, tous ceux qui nous ont
apporté quelques secours et dont nous n'avons pas cité le nom,
recevez ici l'expression de notre sincère attachement et que l'Eternel
vous bénissent dans vos diverses tâches pour que vous soyez
toujours les artisans d'un amour héroïque.
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
La revue des études antérieures est une
étape très importante d'un travail scientifique. Elle consiste
à interroger la littérature existante dans le domaine de
recherche. Elle est d'une importance dans la mesure où elle facilite la
saisie des pensées développées par d'autres chercheurs en
vue de compléter l'information et les données
récoltées.
Ainsi, la présente étude n'a pas la
prétention d'être la première. Nos
prédécesseurs ont déjà abordé le
problème que nous avons analysé, mais sous d'autres angles tels
que :
NKULU MUTAMBA a traité sur « la motivation du
personnel et son incidence sur le rendement dans une
entreprise ».1(*)
Son problème était de savoir si le personnel de la SNCC est
motivé au travail et voir l'incidence de cette motivation sur le
rendement. Son hypothèse était conçue en ces termes :
« la motivation du personnel utilisée par la SNCC avait une
incidence négative considérable sur la productivité dans
cette entreprise ».
Pour vérifier cette hypothèse, il a recouru
à la méthode descriptive et aux techniques de questionnaire en
poursuivant l'objectif d'étudier la motivation utilisée par la
SNCC pour leur personnel. Après les enquêtes, il est arrivé
aux résultats suivants : la motivation du personnel de la SNCC
avait une incidence négative sur le rendement des travailleurs car, plus
la motivation diminue, plus le rendement diminue aussi.
KALALA MUKALAY a mené son étude sur
« l'organisation du travail et motivation du personnel de la
direction provinciale des impôts Katanga »2(*), l'auteur a voulu examiner si
l'organisation du travail est un facteur de motivation du personnel de la
direction provinciale des impôts. En guise de réponse provisoire,
il avait formulé son hypothèse comme suite : l'organisation
du travail à la direction provinciale des impôts/Katanga serait un
facteur de la motivation du personnel. Il avait comme objectif de
décrire l'organisation du travail à la dite entreprise de l'Etat
pour vérifier son hypothèse et atteindre son objectif, il a fait
recours à la méthode descriptive soutenue par les technique
d'interview, documentaire et celle du questionnaire.
Après analyse et traitement de donnée il a
abouti aux résultats suivants : les sujets interrogés sont
motivés par la manière dont le travail est organisé. Ainsi
son hypothèse était confirmée.
LUKULA MUHINDO dans son étude intitulée
« la Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD »
s'est préoccupé d'étudier la politique salariale au sein
de cette régie financière.
Il voulait connaître les conditions salariales qui
pouvaient pousser le personnel de la DGRAD à une bonne mobilisation des
recettes de l'Etat et atteindre ainsi ses objectifs. A l'issue de sa recherche,
l'auteur a constaté que cette politique salariale constituait un des
obstacles que connaissaient les agents de cette régie financière.
Il a aboutit aux résultats suivants : Les salaires et primes
payés ne permettaient pas aux agents de faire face à la situation
socio-économique en perpétuelle dégradation.
LUTUMBA quant à lui, dans son étude menée
sur la « Motivation au travail, facteur de rendement »
s'est attelé à démontrer que la motivation est une source
d'augmentation du rendement. Elle stipule ou suscite un bon comportement. Elle
dirige les conduites et nourrit la tendance à persévérer.
Après analyse et traitement des données il
convient à aboutir aux résultats ci-après : la
rémunération n'est pas un élément de la motivation
au travail mais plutôt celui de satisfaction des besoins et que
l'étude des conditions dans lesquelles vivent, l'employé
maintient la motivation au travail qui engendre une meilleure production.
0.2. PROBLEMATIQUE
Les personnes à tous les niveaux sont l'essence
même d'une organisation et une totale implication de leur part permet
d'utiliser leurs aptitudes au profit de l'organisation ». L'ISO 9001-2000
exige que les compétences du personnel soient connues et
évaluées pour s'assurer que la réalisation de leurs
activités est faite avec efficacité. De plus, le personnel doit
avoir conscience de l'importance de leurs activités et de leurs
contributions à la réalisation des objectifs.
L'implication décrit entre l'organisation et les
personnes, l'implication du personnel devient une nécessité
incontournable, avec les évolutions de travail, les
compétences relationnelles constituent un véritable enjeu
pour les entreprises, et ces compétences sont étroitement
liées à l'engagement des personnes dans l'entreprise.3(*)
On ne peut pas impliquer les personnes : ce sont elles qui
décident de s'impliquer en raison de facteurs qui leurs sont propres.
L'organisation, elle ne peut que créer les conditions pour favoriser
leur implication. L'implication est à rapprocher de la
motivation et de la satisfaction :
L'implication est la cause de la motivation et la
conséquence de la satisfaction.4(*)
Avec la complexité des situations de travail, en
gestion des ressources humaines, il ne faut pas seulement prendre en
considération ce qui concerne ce qui touche au travail mais
aussi tout ce qui est extérieur au travail.
Tout dépend des personnes et de leurs
représentations du travail ainsi que ce qu'elles en attendent. Ce qui
est valable aujourd'hui ne le sera pas forcément demain, puisque tout
change en permanence.
Pour que la démarche qualité soit un
succès, la participation engagée du maximum de salariés
est primordiale. La mobilisation des salariés de l'organisme,
certes complexe à assurer, est la meilleure garantie de
réussite.
L'implication dépend de nombreux facteurs tels
que le développement des compétences, le niveau de
satisfaction, la réponse aux attentes individuelles, le style de
leadership, la reconnaissance, la récompense, la formation, etc.5(*)
Pour atteindre notre but, nous nous sommes posé les
questions suivantes :
Ø Les salariés de CHEMAF sont-ils
impliqués dans la réalisation des objectifs fixés par
l'entreprise ?
Ø S'ils sont réellement impliqués, quels
facteurs sont à la base de cette implication ?
Ce sont toutes ces préoccupations qui feront l'objet de
cette recherche.
0.3. HYPOTHESE DE
RECHERCHE
Comme toute investigation nécessite un problème,
tout problème nécessite une solution. Une réponse
anticipative soit elle ou le chercheur doit une tentative d'explication ou des
réponses provisoires formulées au début de la recherche,
en vue de l'orienté.
L'hypothèse se définit comme étant une
proposition d'une réponse à la question posée. Selon P.
RONGERE, l'hypothèse est une proposition aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels
que l'observation et l'analyse puisse fournir une réponse.6(*)
Comme l'exige la recherche scientifique les questions qui
ont été posées dans la problématique
nécessitent des réponses provisoires qui seront
vérifiés au cours de la recherche. Dans cette étude, nous
postulons que :
Ø « L'implication des salariés
à la CHEMAF serait un facteur déterminant pour l'atteinte des
objectifs organisationnels».
Ø Les facteurs qui sont à la base de
l'implication seraient, entre autres : la motivation salariale, les
avantages sociaux, relations interpersonnelles, les conditions de travail, les
récompenses, la reconnaissance, la formation et la considération
au travail.
0.4. OBJECTIF
L'engagement permet aux employés d'être
impliqué, il favorise également un sentiment de bien-être
psychosocial au travail, Enfin il permet la mobilisation des
employés.
Ce qui contribue à la réalisation des objectifs
de l'organisation en terme de productivité, de rentabilité et de
performance ; car les entreprises les plus performante se distingue par
leurs ressources humaines,...plus on a des employés motivés,
équilibrés et satisfaits plus l'organisation arrive à
atteindre son objectif.
Mentionnons que dans notre travail nous poursuivons deux
objectifs :
Ø Déterminer le niveau de l'implication des
salariés oeuvrant au sein de l'entreprise CHEMAF.
Ø Identifier les déterminants de l'implication
dans cette entreprise qui est CHEMAF.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Tout travail d'un chercheur avéré doit avoir un
caractère scientifique pour qu'il soit vérifié,
accepté et justifié, à la portée de tout le monde.
Notre choix est porté sur « L'implication des salariés
dans la réalisation des objectifs organisationnels ». Cas
spécifique de l'entreprise CHEMAF. Nous avons choisi ce sujet parce que
sans motivation et satisfaction du personnel sur tout le plan, il est
impossible de s'attendre à une réalisation des objectifs dans une
entreprise, un meilleur rendement ou un résultat positif.
a) Intérêt sur le plan Académique et
Scientifique
Nous ne faisons pas ce travail pour seulement l'obtention de
diplôme mais pour qu'il soit une bougie pour les autres chercheurs qui
viendront après nous. Les hommes passent mais l'histoire qu'ils ont
écrite reste comme un monument. Nous voulons que ceux qui viendront
après nous, trouvent une documentation fiable, nécessaire et
utile qui les aidera à parachever leurs investigations, nous ne voulons
pas qu'ils commencent dans le vide. Que ce document soit un modèle pour
eux.
b) Intérêt sur le plan pratique et social
Ce travail scientifique veut montrer comment les
salariés s'impliquent pour réalisé leurs tâches
confier par l`entreprise, leur comportement en milieu professionnel et de la
manière dont l'entreprise chémaf arrive à remplir les
facteurs de motivation pour son Personnel dans la politique d'accroître
son rendement et sa productivité.
0.6. METHODES ET
TECHNIQUES
a) LA METHODE
Dans l'optique qui est la nôtre, nous avons fait
recours à la méthode descriptive qui consiste à
décrire les caractéristiques d'un phénomène en
l'occurrence le comportement, à le comparer pour dégager les
ressemblances et les dissemblances établies enfin, les connexions en vue
d'exprimer les phénomènes étudiés cette description
est quantitative et explicative. La méthode d'enquête et la
méthode comparative.
b) LES TECHNIQUES
La méthode étant plus ou moins abstraite, la
technique apparaît comme un moyen palpable pour effectuer bien une
recherche scientifique. Elle appuie les méthodes comme outil pour la
récolte des données.
Tout en sachant que la technique de recherche est un
procédé opératoire, rigoureux, bien défini,
transmissible, susceptible d'être appliquée à nouveau dans
les mêmes conditions adaptées au problème et
phénomène en cause. Les techniques ne sont donc que des outils
mis à la disposition de la recherche et organisés par la
méthode dans ce but.7(*)
Ainsi, les techniques de questionnaire, d'entretien et de
documentation se sont avérées utiles dans notre recherche.
0.7. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Compte tenu de possibilité, moyens limités et
surtout le temps imparti, nous ne pourrions pas mener des recherches d'une
manière vague et absurde, alors que le champ d'investigations est vaste.
Quant à nous, nous nous sommes limités dans l'espace et dans le
temps pour ne pas nous embrouiller et nous perdre dans une forêt
d'investigation sans issue.
a) Sur le plan spatial, compte tenue de l'intérêt
qu'affiche notre sujet nous avons choisie comme cadre d'investigation
l'entreprise minière CHEMAF situé sur l'avenue USOKE, dans la
commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Katanga,
République Démocratique du Congo.
b) Dans le temps : cette recherche scientifique
s'étend sur une période allant du 2011-2013. Ce temps nous a
permis de récolter les données qui ont constitués notre
travail.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail comprend trois chapitres dont :
Le premier chapitre porte sur les considérations
théoriques (Définition de concepts de base, implication au
travail, implication organisationnelle, motivation au travail, satisfaction au
travail, performance organisationnelle) ;
Le second chapitre traite sur les considérations
méthodologiques (présentation du champ d'investigation,
historique
de l'entreprise, statut juridique , situation géographique de
l'entreprise ,
mission sociale de l'entreprise ,
organisation
et fonctionnement des services , population et échantillon,
méthodes et techniques, et les difficultés
rencontrées) ; et, enfin le troisième chapitre parle de la
présentation, l'analyse et interprétation de résultats.
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Dans ce chapitre, nous présentons quelques notions de
base sur lesquelles porte notre recherche. Il s'agit de : l'implication au
travail, la motivation au travail, la satisfaction au travail et la performance
organisationnelle.
1.1. IMPLICATION AU
TRAVAIL.
1.1.1. NOTION
L'implication se définit comme l'attachement au
travail, comme l'identification du salarié à son emploi, à
son rôle professionnel. La part que tient le rôle professionnel
dans cette image de soi est la base de l'implication dans le travail.8(*)
Levy-leboyer définit l'implication comme étant
l'attachement de l'homme au travail, l'identification au rôle de
travailleur comme variable influente sur les motivations au travail. Il s'agit,
selon lui, de bien explorer ainsi le lien entre l'homme et le travail, les
attitudes à l'égard du travail, c'est-à-dire l'orientation
de la pensée, les dispositions profondes de son être qui guide les
conduites dans cette situation, l'état d'esprit qui est devant les
valeurs qui y sont sollicitées.9(*)
Selon Lodal et kejner les degrés auxquels une personne
s'identifie psychologiquement à son travail ou l'importance que prend le
travail dans l'image totale qu'elle a d'elle-même constituent la
motivation. L'implication apparaît comme une structure mentale
canalisatrice des investissements, des énergies. Selon le point de vue
structural de l'implication au travail, l'implication dans le travail est un
concept multidimensionnel et peut ainsi être défini comme le
degré auquel l'individu s'identifie à sa tâche, à
l'intention d'y être actif et considéré ses
activités comme important pour lui.10(*)
L'implication est donc un comportement qui a pour but
d'orienter, de canaliser de l'énergie et des comportements de recherche
de satisfaction des besoins. Ainsi, nous l'avons évaluée par les
comportements tels que les absences, les recherches d'information, la lenteur
au travail, les conversations informelles (causeries) qui montrent que les
agents n'attachent pas beaucoup d'importance à leur travail.
L'implication doit être différenciée de la
satisfaction. La satisfaction est un produit de l'expérience
concrète de la relation psychique entre l'individu et la situation de
travail. L'implication préside à cette relation en
déterminant le type d'attente à l'égard de la vie que
l'individu place sur la situation de travail.
En ce qui concerne le lien entre satisfaction et implication,
on constatera d'abord que l'implication précède la satisfaction.
Par ailleurs, une forte implication peut déclencher de fortes
insatisfactions si les attentes ne sont pas comblées.
L'implication accroît ou diminue finalement les chances
de ressentir la satisfaction. C'est d'ailleurs un de ses effets non
négligeable pour l'organisation. Liens entre implication et
motivation ; la motivation est la mise en mouvement, l'implication donne
le sens et la direction à ce mouvement.
1.1.2. LES DETERMINANTS DE
L'IMPLICATION :
On peut distinguer 3 types de déterminants :
individuels, culturels et organisationnels.11(*)
Ø Les déterminants individuels
sont liés à la personnalité, à l'estime de
soi et à l'histoire du sujet. Ce sont des aspects relativement stables
de la personnalité ; on trouve des personnes qui s'impliquent
naturellement.
Les déterminants individuels tournent autour de deux
notions :
Le besoin d'accomplissement (ou de réussite). Ce besoin
est fortement lié au besoin d'être efficient, compétent.
Le besoin d'être « acteur », d'être
à la source des évènements que l'on vit. Les gens se
déterminent comme « actifs » ou « passifs ». Dans le
premier cas, ils pensent avoir un réel pouvoir sur
l'événement et aiment agir sur leur vie. Les autres sont «
passifs », pensent que les choses leurs sont imposées de
l'extérieur et qu'ils ont peu de pouvoir de les changer, alors ils ne
font rien. Les premiers sont très impliqués, les autres non.
Ø Les déterminants culturels
sont en rapport avec les systèmes de valeurs rencontrés
dans les entreprises : les valeurs des métiers de soins ne sont pas les
mêmes que celles de la grande distribution ou de l'administration.
Ø Les déterminants
organisationnels concernent la relation de l'homme à son
travail dans une organisation qui peut soit faciliter, soit bloquer
l'implication. Les défis proposés, les moyens mis à la
disposition, le système de récompense, l'autonomie, sont autant
de facteurs liés à l'implication. Les expériences
vécues dans le travail vont stimuler ou au contraire détourner
l'implication du salarié vers un autre but.
1.1.3. LES EFFETS DE L'IMPLICATION AU TRAVAIL
Selon Allen et Meyer,
l'implication a des effets certains sur la qualité du travail mais peut
donner le meilleur comme le pire. En effet, un salarié impliqué
et créatif peut sortir complètement des prescriptions
données par l'organisation et devenir un électron libre qui
démotive son environnement.12(*)
Un des moyens pour garantir l'efficience de l'entreprise
consiste à exploiter au maximum les connaissances des collaborateurs.
Encourager la concertation et l'implication dans l'entreprise répond
à cette nécessité.
La satisfaction : Il existe
un lien fort entre motivation, implication et satisfaction au travail.
L'implication détermine des attentes de satisfaction et une forte
implication peut engendrer de fortes insatisfactions si les attentes ne sont
pas comblées : on est d'autant plus déçu qu'on attendait
beaucoup. Inversement, si les attentes sont comblées, la satisfaction
sera d'autant plus grande que la personne est impliquée.
1.1.4. IMPLICATION
ORGANISATIONNELLE
C'est le fait d'être concerné par tout ce qui
touche à l'emploi et le souhait de la réussite de l'organisation.
Elle conduit à un besoin de s'accomplir dans le travail et d'y
actualiser ses capacités. Toutefois, les effets de l'implication sur
l'efficience peuvent être limités par l'organisation même.
Des tâches trop fixées ne favorisent pas la
créativité des individus qui se sentent impliqués.
(Morrow, 1983)
De même lorsque le rythme de travail est imposé,
il n'y a pas de place pour les variations individuelles dues à une plus
ou moins grande implication. L'implication a un effet d'autant plus grand sur
la performance que le travailleur est autonome et a un rythme libre. Il s'agit
du besoin d'accomplir les buts de l'entreprise que le travailleur identifie
plus ou moins à ses buts personnels. Il est d'autant plus grand que
l'individu accepte, intériorise les buts et valeurs de l'entreprise et
estime que son rôle est de contribué à ces buts
indépendamment de ses objectifs personnels. Il peut y avoir conflit
entre buts de l'organisation et buts personnels. Ce qui conduit le travailleur
à accepter un sacrifice momentané de ses propres attentes. Dans
ce cas l'effet de l'engagement serait de maintenir la motivation du travailleur
lorsque les buts personnels ne sont pas satisfaits (momentanément) par
l'organisation (ex. retard, iniquité des primes, promotions).
1.1.5. THEORIES SUR
L'IMPLICATION
En abordant l'implication comme concept qualifiant le lien
unissant un individu à une organisation et que cette relation
individu-organisation reste tributaire de transactions permanentes entre les
parties, de l'adhésion aux valeurs et objectifs et des
opportunités (ce que l'organisation propose et qui puisse
répondre aux attentes); la théorie de l'équité
d'Adams (1963,1965), et la théorie de l'échange sociale (Blau,
1964; Goudner, 1960) constitueront notre cadre théorique.13(*)
La théorie de l'équité
affirme que les individus préfèrent en
général une condition d'équité, c'est à dire
avoir le sentiment d'être traités d'une façon juste et
impartiale par rapport aux autres dans leur relation d'échange avec
l'organisation.14(*)
En effet l'organisation devrait répondre aux besoins et
aux attentes des individus qu'elle emploie, afin d'éviter de leur faire
éprouver des frustrations. Ainsi, un individu engagé dans une
relation d'échange avec d'autres personnes ou avec une organisation
évalue l'équité du traitement ou des gains qu'il retire de
cet échange en comparant son rapport contribution rétribution
à celui de ses collègues ou à celui de toute personne ou
groupe avec qui la comparaison est possible et logique.
La théorie de l'équité est fondée
sur le rapport intrants-extrants en milieu de travail. Les intrants consistent
essentiellement en ce que l'individu apporte à l'organisation, comme la
compétence, l'engagement et le rendement. Les extrants sont tout ce que
l'individu reçoit de l'organisation en échange de sa
contribution, comme le salaire, la reconnaissance, les défis et la
progression de sa carrière, ce qui n'est pas exclusivement
financière. Il s'agit d'une norme de mérite : l'individu va
percevoir une situation juste dans la mesure où ce qu'il obtient par
rapport à ce qu'il engage est proportionnel à ce que l'autre
partie obtient par rapport à ce qu'elle a engagé. La perception
d'iniquité serait à la source d'attitudes aversives et de
comportements d'ajustement adoptés au travail.
La théorie de l'équité met l'accent sur
des dimensions importantes de la vie organisationnelle: la comparaison à
autrui (Louche, 2005). En général, cette théorie semble
prédire adéquatement le comportement dans les cas de sous
distribution (Mowday, 1979). C'est tout l'intérêt des
modèles "cognitifs" comme la théorie de l'équité.
Ils partent du principe que chacun d'entre nous réagit non pas à
un environnement objectif, mais à celui qu'il perçoit, à
la manière dont il interprète l'ensemble de la situation dans
laquelle il travaille.
La théorie de l'échange sociale
est l'un des
cadres de
référence employés pour comprendre la nature des rapports
entre le climat d'organisation et les attitudes ( implication, engagement) des
employés envers le travail et l'organisation (Eisenberg et al.,1986;
Settoon , Brennet et Liden,1996). Selon cette perspective, les acteurs qui
perçoivent que leur organisation contribue à leur
perfectionnement personnel et les soutient développent un sentiment
d'obligation moral basé sur le besoin de réciprocité
envers l'organisation. Elle appréhende l'implication dans une
perspective instrumentale basée sur l'appréciation du
différentiel contribution-rétribution. Selon cette
hypothèse, l'individu calcule son lien à l'organisation
(Commeiras, 1994, cité par Pailot, 1996)15(*)
Les acteurs développent alors une série
d'attitudes et d'actions qui sont favorables au fonctionnement (Heisenberg et
Coli, 1990). Dans le cas d'une implication affective caractérisé
par le besoin de faire des efforts pour la réussite de l'organisation et
la volonté d'y rester, cette perspective reste pratique.
1.2. MOTIVATION AU
TRAVAIL.
1.2.1. NOTION
Définir la motivation au travail relève du
défi tant les avis, les opinions, les analyses, les pratiques
managériales divergent sur un sujet combien important pour
l'entreprise.16(*)
D'après R. Francis, la motivation au travail ne peut
être séparée de la question d'efficience au travail.
L'efficience est une composante comportementale de la motivation. Il faut donc
retenir que la motivation est « une tension effective, toute
aspiration, tout besoin susceptible de déclencher et soutenir une
action ».17(*)
Selon J. Rochette la motivation est « un moteur
capable de susciter un comportement. C'est donc une place qu'explique pourquoi
l'individu se met en action. On peut dire qu'au départ l'individu
ressent un manque. Ce manque suscite la volonté de contrôler en
répondant à son besoin »18(*)
Parmi des nombreuses définitions nous pouvons retenir
la suivante « la motivation est un espoir que l'ouvrier a au sein
d'une entreprise pour un but donner ».
La motivation est donc un facteur social de la gratification.
Il est reconnu également que l'enthousiasme de certains travailleurs
peut se transmettre aux autres de telle sorte que la motivation totale du
groupe est plus haute que la somme des motivations individuelles. C'est une
force de motivation et qu'elle peut avoir comme conséquence une
augmentation de l'effort productif.
1.2.2. MOTIVATION
Selon C. LEVY, la motivation est un processus qui implique la
volonté d'effectuer une tâche ou d'atteindre un but.19(*) Donc un triple choix, faire un
effort, soutenir cet effort jusqu'à ce que l'objectif soit atteint, y
consacrer l'énergie nécessaire.
Il souligne encore que motiver c'est « créer
et entretenir l'implication, l'ardeur au travail, la volonté pour
chacun, de faire au mieux, de se perfectionner constamment, de respecter les
objectifs assistés »
Pour YOUNG, la motivation c'est un processus qui stimule une
action, soutien une activité dans une direction et régularise le
modèle de cette activité.20(*) La motivation est donc le moteur qui fait fonctionne
l'être humain dans l'accomplissement de la tâche qu'on lui a
confié dans une entreprise ou dans une société quelconque.
Voici quelques facteurs de motivation au travail proposé par
YOUNG : la promotion professionnelle, le salaire qui, de sa part est un
facteur motivationnel mais d'ordre économique.
I.2.3. QUELQUES THEORIES SUR LA
MOTIVATION AU TRAVAIL
Dans cette partie du premier chapitre de notre travail, il
s'agit de faire une revue générale de la littérature
portant sur la motivation au travail. Comme nous l'avons annoncé, la
motivation au travail est un concept qui intéresse tout le monde de nos
jours, les travailleurs et les employeurs ainsi que les chercheurs.
1°) Les théories des besoins
Maslow développe le premier modèle
théorique qui sera appliqué plus tard et abondamment dans les
organisations. Il propose une théorie de hiérarchie des besoins
à partir d'observations cliniques (Maslow, 1943).21(*)Cette théorie apporte
une réponse à la question, qu'est-ce qui motive? Quels sont les
facteurs de la motivation? La motivation de tout individu serait
suscitée par la volonté de satisfaire des besoins (force
interne). Dès lors que l'individu a cette volonté, il agit, il
est motivé. Maslow observe que l'individu hiérarchise ses besoins
et cherche à les satisfaire selon un ordre de priorité croissante
: (1) besoins physiologiques, (2) besoins de sécurité, (3)
besoins d'amour (de rapports sociaux, d'affection, d'appartenance à un
groupe), (4) besoins d'estime (de reconnaissance), (5) besoins de
réalisation de soi ou d'actualisation de soi (de progresser, de se
développer, de s'épanouir). La motivation à assouvir un
type de besoin se prolonge tant que l'individu n'est pas parvenu à le
satisfaire.
Lorsqu'il arrive à ses fins, il trouve comme nouvelle
motivation le désir de satisfaire une nouvelle classe de besoin, et
ainsi de suite jusqu'au cinquième niveau de la hiérarchie, celui
du besoin de réalisation de soi.
A) Spécificité de besoin selon
Maslow :
1) Besoins physiologiques : manger, dormir, besoins qui
visent à assurer la survie ;
2) Besoins de sécurité : se sentir
raisonnable à `abri des menaces et de s dangers
présents ;
3) Besoins d'appartenances : donner et recevoir de
l'affection, avoir des contacts intimes et enrichissants avec des amis, faire
partie intégrante du groupe.
4) Les besoins d'Estimes : utiliser et développer
notre potentiel et nos talents ;
5) Besoins d'accomplir ou de réalisation : la
réussite professionnelle et aussi de devenir un jour chef
d'entreprise.
2°) THEORIES DE PROCESUS DE LA MOTIVATION
Les théories de processus de la motivation
répondent à la question « comment les employés
sont-ils motivé ? ». Ces théories décrivent
et analysent la manière dont les facteurs personnels ou interne à
l'employé interagissent les uns sur les autres et s'influencent
mutuellement pour donner lieu à certaines sortes de conduite et conduire
à la motivation.
3°) THEORIE DES ATTENTES
Victor H. Vroom, cité par J.M. Peretti, lui soutien que
la motivation dépend des attentes individuelles, c'est-à-dire
l'idée qu'on se fait du résultat qu'on obtiendra à l'issue
de l'acte qu'on pose.22(*)
A la base de cette théorie se trouvent quatre
hypothèses sur les causes du comportement des employés.
Premièrement c'est une combinaison des forces chez
l'employé ni l'environnement pris de façon séparée
ne détermine la conduite.
Deuxièmement, les employés prennent des
décisions quant à leur propre comportement.
Troisièmement, des employés attendent plusieurs
sortes des résultats de leur travail comme par exemple la
sécurité de l'emploi, des promotions, un bon salaire et les
possibilités de se surpasser.
Et enfin, les employés font un choix entre plusieurs
possibilités selon la façon dont ils perçoivent qu'un
comportement donné entrainera le résultat désiré.
Les employés ont tendance à faire les choses qu'ils
perçoivent leur procurer les récompenses souhaitées et
ils évitent de faire des choses qu'ils perçoivent comme peuvent
entrainer des résultats indésirables.
Cette théorie des attentes soutient que les
employés ont leur propre besoin et leurs idées à eux quant
à ce qu'ils attendent de leur travail (récompense). Ils agissent
à partir de ces besoins et ces idées quand ils prennent des
décisions concernant l'entreprise dans laquelle ils entrent et à
l'intensité de l'effort qu'ils auront à fournir dans le
travail.
4°) LES THEORIES DE LA JUSTICE ORGANISATIONNELLE
ET DE L'EQUITE
La théorie de l'équité a connu ses
principaux développements au début des années 1960 avec
les travaux d'Adams. Un nouvel écho lui est donné depuis le
milieu des années 1980 sous l'impulsion des travaux de Greenberg sur le
concept de justice organisationnelle.
La théorie de l'équité (Adams, 1963,
1965) explique la motivation au travail par la disposition de l'individu
à comparer sa situation personnelle à celle d'autres
personnes.23(*) Cette
hypothèse prend appui sur les travaux de Festinger sur la comparaison
sociale (1954). Adams se réfère aussi à la théorie
de la dissonance cognitive de Festinger (1957) dont l'hypothèse
fondamentale est que l'existence d'une dissonance entre ce qui est perçu
et ce qui est désiré est source de tension psychologique,
entraînant de la part de l'individu des comportements qui visent à
réduire cette tension et cette dissonance. Ainsi, l'individu observe son
environnement professionnel pour savoir s'il est traité avec
équité dans son entreprise. Si l'individu, à l'issue de
cette comparaison, est insatisfait de sa situation, l'iniquité qu'il
perçoit crée chez lui une tension qu'il va chercher à
réduire. Cette tension le conduit à déclencher son
comportement vers un but, à déployer les efforts
nécessaires pour réduire le sentiment d'iniquité qui
l'anime. Il est motivé.24(*)
Selon cette théorie, l'individu tend à
évaluer ses contributions (input) en faveur de son organisation de
travail (performances, niveaux de formation, de compétence,
ancienneté, efforts, etc.). Il évalue aussi les avantages
(outcomes) qu'il retire de son emploi (salaire, conditions de travail, statut,
reconnaissance, promotions, etc.). Puis, il compare ces deux
éléments : « avantages retirés de
l'emploi (Ap) » sur « contributions en faveur de l'entreprise (Cp)
». Chaque individu élabore un ratio correspondant à cette
comparaison : Ap/Cp. L'individu poursuit ce processus de comparaison en
évaluant le ratio "avantages retirés de l'emploi sur
contributions en faveur de l'entreprise" qu'il perçoit chez d'autres
personnes considérées comme points de repère. L'individu
élabore ses ratios selon son système de perception, ils sont donc
subjectifs. Chaque personne accorde un poids différent à tels ou
tels avantages et contributions et détient des informations plus ou
moins limitées. Lorsque l'individu perçoit une
égalité entre ses ratios, il éprouve un sentiment
d'équité. Il perçoit alors que les avantages qu'il retire
de son emploi (salaire...), relativement à ses contributions (efforts)
sont justes au regard des avantages et contributions des personnes avec
lesquelles il se compare.
1.3. SATISFACTION AU
TRAVAIL
La satisfaction au travail et en milieu industriel demeure un
point capital et un facteur à la base de l'augmentation de la
productivité et surtout la notation du rendement constaté chez
les travailleurs dans les entreprises.
Il existe une multitude de recherches sur ce sujet. On a
longtemps pensé, et malheureusement beaucoup le croient encore, que la
satisfaction au travail entraine obligatoirement la performance.
Conséquemment, en rendant les employés heureux, les profits de
l'entreprise devaient s'accroître. Ce type de raisonnement pèche
en tentant de trop rationaliser le comportement des gens au travail. Entre
autre ; les partisans de l'école des relations humaines proposent
généralement un modèle ou la production augmente avec le
niveau de satisfaction.
Production maximale
Production Minimale
Minimale maximale
Satisfaction
au travail
Source : Dion Gérard. Dictionnaire Canadien des
relations du travail, deuxième édition, Ste-Foy, PUL, 1986, p.
89
La satisfaction au travail peut se définir comme un
état d'esprit face à chacune des dimensions qui compose celui-ci
et relativement à ce dernier pris comme un tout. Elle est définie
par Dion25(*) comme
un : « Etat affectif résultant de la concordance
entre ce qu'un individu s'attend de recevoir de son travail-contenu de la
tâche, relations de travail, salaire, occasion de promotion et toute
autre condition de travail-et l'évaluation de ce qu'il en reçoit
effectivement. »
Outputs
Organisation
Inputs
A partir du modèle suivant on identifie ce qu'un
individu donne à une organisation comme des inputs (apport de l'individu
à l'organisation) et ce qu'il reçoit de celle-ci comme des
outputs (ce que l'entreprise doit au travailleur) ce que l'entreprise doit au
travailleur.
Il s'avère utile de noter que toute entreprise vise la
réalisation d'un nombre d'objectifs dont la rentabilisation des recettes
profits reste un élément indispensable contribuant à son
épanouissement. Ainsi cette rentabilité n'est possible que
lorsque les travailleurs sont bien motivés à exercer leurs
aptitudes et aussi du traitement de tout un chacun dans leur organisation.
A l'inverse, la satisfaction contribue à diminuer
l'absentéisme. Yates et Jones, 1998 ont montré une diminution de
l'absentéisme après avoir proposé à des
salariés des motifs de satisfaction.26(*)
Même si la satisfaction agit sur l'absentéisme,
l'absentéisme est davantage influencé par d'autres facteurs comme
par exemple l'existence de normes informelles de groupes. Ainsi, si
l'entreprise paye jusqu'à 10 jours d'absence dans l'année, il
n'est pas impossible qu'un groupe de travail crée une norme de 6 jours
d'absence dans l'année. Mathieu & Kohler (1990) ont mis en
évidence ce genre de norme en étudiant le taux
d'absentéisme de personnes avant et après leur intégration
dans un groupe de travail dont les membres avaient l'habitude d'être
souvent absent : parmi les personnes ayant des absences faibles initialement,
tous, après avoir intégré le groupe, ont augmenté
leurs absences.27(*)
1.3.1. LES BESOINS.
Il existe plusieurs formes des besoins :
Ø Les besoins innés qui sont essentiellement
physiologiques (la faim, soif et la pulsion sexuelle) ;
Ø Les besoins acquis ou appris par l'expérience
(pause-café, lecture, loisirs, sport, jeux....)
La satisfaction au travail dépend à la fois des
attitudes de la personne à l'égard de sa situation de travail
global (entreprise, chef, collègue, et camarades de travail...),
l'intérêt pour le travail augmente lorsque le travailleurs trouve
dans ce qu'il fait le genre de satisfaction.
1.3.2. FACTEURS DE
SATISFACTION AU TRAVAIL
Les facteurs de satisfaction au travail révèlent
des aspects de l'activité du travail qui se rapporte au besoin
individuel d'expression de soi dans le travail.
Dans certains cas, le prestige accordé au travail
semble être un facteur important de satisfaction. On constate que qu'il y
a des gens qui sont mal payés mais continuent à travailler parce
qu'ils exercent une fonction noble.
Un autre facteur de satisfaction au travail est le
degré d'intégration des groupes de travail. Il est fonction de la
nature de la tâche et de la nécessité plus ou moins grande
à recourir au travail d'équipe et à la coopération.
Il est difficile d'agir sur ses facteurs pour augmenter le degré de
satisfaction au travail. Toutes fois, quelques modifications de structure
peuvent aboutir à des résultats tels que :
Ø Augmenter la liberté de contrôle des
individus sur tel aspect de leur travail,
Ø Organiser les tâches en favorisant la
constitution d'une équipe,
Ø Améliorer les différentes
manières de prestige que l'on peut tirer de son emploi.
Cependant, la satisfaction au travail provient partiellement
de la possibilité pour l'individu d'appliquer ses valeurs à sa
situation de travail. Les valeurs que les individus cherchent dans leurs
emplois sont multiples, certains accordent une grande importance à la
sécurité d'autres aux revenues, d'autres aussi à la
promotion.
Beaucoup des recherches montrent que la satisfaction au
travail et le moral des travailleurs sont liés à des nombreux
autres facteurs que la rémunération. Ces facteurs non
économiques qui déterminent la satisfaction au travail sont par
exemple : la condition de travail, la considération et la justice,
le règlement de réclamation et la stabilité de
l'emploi.
Cependant, il ne faut nullement pas croire que les
employés ne sont pas intéressés par l'augmentation des
salaires. Les employés se soucient également d'avoir un bon chef,
ainsi les facteurs sociaux influencent sur la production, la qualité du
travail et l'absentéisme de l'individu. L'employé désire
travailler dans un groupe qu'il accepte dont il se sent membre. La
participation est à la base des intérêts qui est une forme
de motivation.
Il existe d'autres formes de satisfaction au travail
liées à la motivation : le salaire de base sur le besoin, le
salaire en fonction de la production, les méthodes de
rémunération adéquate, la motivation intrinsèque,
les valeurs sociaux aux méthodes de payement...
1.4. PERFORMANCE
ORGANISATIONNELLE
Une des croyances les plus partagée chez les
psychologues est celle qui consiste à voir un lien + entre la
satisfaction et la performance au travail. En fait cette idée
très répandue pose quelques problèmes.
Premièrement, il existe autant de recherches qui
montrent que la satisfaction prédit la performance que de recherches qui
montrent l'absence de lien. Etant donné le grand nombre d'étude
sur ce domaine, la méta-analyse est l'outil idéal pour tirer des
conclusions fiables de ce genre de recherches. Or, elles montrent que le lien
entre les deux concepts est très faible.
Mais le problème principal de ces travaux est qu'ils
sont principalement de nature corrélationnelle ce qui exclue
l'étude d'un lien de causalité entre les deux variables. Les
rares études qui utilisent la méthodologie adéquate (la
méthode expérimentale) pour tester ce lien montrent que c'est la
performance qui prédit la satisfaction (Jacobs, Solomon, 1977). Ces
auteurs montrent que plus la performance est forte plus elle
génère de la satisfaction mais seulement si la performance est
reliée à une augmentation de la rémunération.
Autrement dit lorsque ma performance est liée à ma
rémunération (paye à la pièce), alors
j'infère de la satisfaction de l'augmentation de ma
performance.28(*)
1.4.1. NOTION
Pour C. Guillevic cité par le Kalumba Ngoy, la
performance est le résultat des conduites au travail. C'est aussi la
traduction totale ou partielle de la compétence dans une tâche
donnée.29(*)
En psychologie, la performance est définie comme un
exploit révélant une tendance populaire, ce terme signifie mettre
en oeuvre et réaliser une activité destinée à
accomplir une tâche, une action orientée vers un but. La
performance renvoie ainsi à un processus.
Selon Legendre cité par Kalumba Ngoy, la performance
est un résultat obtenue par une personne à une activité
lors de la réalisation d'une tâche spécifique dont
l'exécution obéit à des règles
particulières.30(*)
Pour C.B. Allègre et E. Andréassian,
définissent la performance comme un résultat de la mise en oeuvre
d'une ou plusieurs compétences appliquées à une
tâche professionnelle.31(*)
Et N. Sillamy définit la performance comme la mise en
oeuvre d'une aptitude et le résultat de cette action, à partir
duquel on peut déduire les possibilités d'un sujet dans un
domaine particulier.32(*)
En résumé, nous pouvons dire que la performance
à des significations qui, à la fin, rejoignent celles
attribués au terme rendement et en différent. Les deux construits
font référence à l'obtention d'un résultat à
la réussite, celle-ci étant déterminée par rapport
à un critère.
1.4.2. EVALUATION DE LA
PERFORMANCE
Selon R. Moulinier, l'évaluation de la performance est
la clé de voûte du management des ressources humaines car elle
joue dans beaucoup de domaines allant du recrutement jusqu'à la
rémunération.33(*)
L. Sekiou et al. Définissent l'évaluation de la
performance comme un ensemble des procédures systématiques
destinées à juger les qualifications et les mérites des
membres de l'organisation.34(*)
On peut définir l'évaluation des performances
des salariés comme un acte qui consiste à mesurer ou à
porte un jugement sur la valeur relative de la contribution spécifique
d'un salariés à l'organisation. La mesure de cette contribution
n'est possible que lorsque les comportements sou les résultats sont
standardisés. L'évaluation des performances individuelles est
une composante essentielle du processus de gestion à l'intérieur
d'une organisation et fait partie intégrante du rôle de tout
gestionnaire. Elle se situe au coeur même de l'ensemble des
activités ayant trait à la gestion des ressources humaines.
1.4.3. PERFORMANCE
ORGANISATIONNELLE
Selon S. Saint Onge et M. Magnan, la valeur d'une organisation
est générée en développant, en produisant et en
livrant des services et des produits pour lesquels les clients sont prêts
à payer à un prix permettant de faire une marge
bénéficiaire intéressante.35(*)
La mesure de la performance organisationnelle s'avère
une capacité de l'organisation à créer de la valeur pour
les partenaires ou parties prenantes.
Ø Pour les investisseurs, la performance
organisationnelle se traduit en une augmentation de la valeur boursière,
à défaut de quoi ils investiront ailleurs ;
Ø Pour les employés, la qualité du climat
de travail s'avère une facette important de la performance d'une
firme ;
Ø Pour les consommateurs, ce sera la qualité des
produits et des services offerts alors que pour les citoyens, les contributions
de l'organisation au développement de la communauté et à
l'environnement social et physique seront prises en compte.
1.4.4. LES HORIZONS DE
GESTION DES PERFORMANCES INDIVIDUELLES
R. Simons cité par S. saint - Onge et M. Magnan,
distingue quatre horizons permettant aux dirigeants de faire le pont entre les
mesures de performance organisationnelles découlant de la chaîne
de valeur organisationnelle et la gestion des performances
individuelles.36(*)
a) L'horizon de contrôle : qui englobe les
ressources humaines, matérielles et financières dont le personnel
dispos. Il reflète le poste occupé par un employé et les
facteurs de création de valeur sous son contrôle.
b) L'horizon imputabilité : qui reflète les
responsabilités particulières dont les employés sont
redevables. Il s'agit des comportements attendus des employés ;
c) L'horizon d'influence : représente les efforts
qu'un employé doit déployer pour obtenir les informations qui lui
sont nécessaires pour s'acquitter de ses responsabilités ainsi
que l'ampleur des efforts qu'il doit déployer pour influencer le travail
des autres employés.
d) L'horizon d'appui : représente l'ampleur de
l'aide et des contributions qu'un employé peut s'attendre à
obtenir de collègues d'autres départements.
DEUXIEME CHAPITRE
CONSIDERATION
METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter le
champ d'investigation,
la population cible et l'échantillon d'étude, les méthodes
et les techniques de recherche ainsi que les difficultés
rencontrés.
2.1. PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
Le choix l'entreprise chemaf comme notre champ d'investigation
n'est dû au hasard, mais au fait que cette nous est accessible. Il se
justifie aussi par le fait que cette entreprise renferme en son sein un nombre
considérable d'ouvriers.
Avant d'entamer la description proprement dite de notre champ
d'investigation, nous tenons à informer que l'entreprise chemaf est
implantée dans la ville de Lubumbashi, chef lieu de la province du
Katanga l'une de provinces de la République Démocratique du Congo
qui dispose de grandes potentialités du sol et du sous-sol.
2.1.1. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
L'entreprise Chemical of Africa « CHEMAF »
en sigle, est située au N°144 Avenue USOKE quartier industriel dans
la commune de Kampemba, l'une de commune de la ville de Lubumbashi.
Cette entreprise est située au Nord-est du centre ville
de Lubumbashi, elle est entourée par le quartier KABETSHA, le camp
SNCC/TSHAMILEMBA, l'entreprise générale Malta Forest (EGMF) et
aussi de plusieurs autres entreprises.
2.1.2. HISTORIQUE DE
L'ENTREPRISE
Sous l'appellation d'African Pharmacy, l'histoire de chemaf
remonte il y a trente ans, soit depuis 1982. En 1994, un changement de la
dénomination intervient. On passe de l'African Pharmacy à Katanga
Pharmacy. Rien n'a changé les activités mais seulement on met
l'accent sur l'intensification de la vente des médicaments. Suite
à quelques tracasseries, l'entrepreneur, Monsieur SHIRAZ VIRJI s'est
retiré du Congo laissant néanmoins quelques activités
courantes être exécutées par ses représentants
jusqu'à 1998. Lors de la réglementation des activités.
C'est juste au début de cette année que furent
entamées les activités de la construction de chemaf à
Lubumbashi (usine de traitement de minéraux) chose qui se produira 4 ans
plus tard à Kolwezi où chemaf est venue remplacer Katanga
Pharmacy en 2002. Son usine pharmaceutique (SHALINA) est installée en
inde d'où elle exporte les produits vers les pays Africaines.
2.1.3. MISSION SOCIALE ET
OBJET
Sa mission à l'époque était l'achat des
malachites qui devrait être taillés et exportés afin de
promouvoir les produits Shalina. Et maintenant la mission qu'a cette entreprise
est d'exporter les produits pharmaceutiques de l'Inde vers les pays Africains,
de traiter et commercialiser le cuivre et autres matières
premières. Ainsi, les objectifs de cette entreprise sur le plan social
sont :
Ø Résorber le chômage de la province et
par ricochet celui de tout le pays ;
Ø Attirer les opérateurs économiques
désireux d'exploiter ;
Ø Contribuer à l'éradication du
banditisme dans la ville par l'occupation de la plus part des jeunes
désoeuvrés ;
Ø Accorder des dons en médicaments Shalina aux
centres de santé de la périphérie et ;
Ø Construire une clinique Shalina à
Lubumbashi.
2.1.4. STATUT JURIDIQUE
La société Chemicol of Africa
« chemaf » est une société par action
à responsabilité limitée (Sprl). Société de
droit Congolais immatriculé au registre de commerce de Lubumbashi sous
le N°84547 et ayant son siège au N°144 de l'Avenue USOKE,
commune de Kampemba à Lubumbashi en République
Démocratique du Congo, représentée par Monsieur SHIRAZ
VIRGI président directeur général.
D'autre part, elle régie par l'arrêté
ministériel N°150/CAB/MINHYDRP/01/2003 du 05 mai 2003 portant
autorisation de traitement de
l'hétérogénéité dans la province du Katanga
au profit de la société Chemical Of Africa SPRL.
2.1.5. FONCTIONNEMENT
a) Fonctionnement de chemical of africa
Etant donné que la chemical of africa est une
entreprise minière, son activité consiste en l'achat de
l'hétérogénéité auprès des
négociants qui, eux les achètent aux creuseurs et exploitants
miniers artisanaux, elle reçoit aussi les produits qui sont
achetés à Kolwezi où elle a une représentation.
b) Structure organisationnelle
L'entreprise CHEMAF est organisée de la manière
suivante :
1) Le président directeur
général (PDG) : celui-ci est l'autorité
supérieur de a société, il a la charge de la supervision
et la gestion de toute l'entreprise.
2) Le secrétariat : c'est un
service qui s'occupe des toutes activités de la coordination
administrative de la direction générale. Il s'occupe aussi des
correspondances de l'entreprise en liaison avec les autres entreprises.
3) Le service informatique : ce service
s'occupe des statistiques du rendement et de la production de l'entreprise en
liaison avec les secteurs de l'entreprise.
4) Le directeur des finances : cette
entité est dirigée par un chef de division qui a pour rôle
de superviser toutes les sections qui constituent le service de
comptabilité. Il est chargé des opérations de l'entreprise
et fait le suivi de toutes les dépenses et encaissement de fonds, il
remplace le directeur général en son absence.
5) Le service du personnel : ce service
est chargé de la gestion et de l'administration du personnel, il est un
élément moteur de l'entreprise.
Ø il centralise les activités de
l'entreprise ;
Ø il prévoit relativement l'activité
d'exploitation ;
Ø il s'occupe des projets d'investissements ;
Ø il veille à la prévision des
dépenses et des recettes ;
Ø il veille à la section financière
à court terme ;
Ø il contrôle les opérations et les
situations de la trésorerie ;
Ø il s'occupe de la politique de l'emploi, de la
gestion prévisionnelle des effectifs et de qualification ;
Ø il s'occupe de la politique des
rémunérations, des modulations individuelles et
sélections ;
Ø il s'occupe également de la politique
d'information, de communication des ressources humaines.
6) Le service d'importation et d'exportation :
ce service consiste à recevoir des minerais exploités
par la société des différents sites (firmes) on amasse et
on fait le mélange en vue de les emballer hermétiquement pour les
expédier vers l'extérieur du pays.
7) Le service de génie-civil : ce
service s'occupe des agents ayant la spécialisation en
maçonnerie, menuiserie, on y trouve aussi les soudeurs des ferrailleurs,
des monteurs pour les installations des usines et ateliers.
8) Le service d'analyse (laboratoire) :
ce service consiste à analyser des produits que les particuliers
amènent pour déceler la qualité des produits avant de les
acheter.
9) La cellule d'exploitation : cette
cellule s'occupe de la distribution, du ravitaillement des produits de
l'entreprise CHEMAF et d'acheminer au broyage pour le quartage (rendre en
poudre en vue d'avoir une même qualité d'analyse au laboratoire).
Elle s'occupe également des produits déjà traités
en processus afin de les acheminer au secteur d'hydrolyse, après
contrôle les produits en conformité avec les règlements de
la société.
10) Service de maintenance : il s'occupe
de tous les matériels dans l'entreprise et son entretien.
11) La cellule affaires sociales : cette
cellule s'occupe de la distribution et du ravitaillement en produits
alimentaires, farine et autres, en plus elle a les équipes des cuisines
qui préparent pour les travailleurs chaque jour. Ce service se divise en
trois secteurs à savoir :
a) La section administration du personnel :
cette section est chargée de :
v la mise à jour des dossiers administratifs, du
maintient de la discipline au sein de l'entreprise.
v Le remplissage des formalités de recrutement,
d'embauche, l'établissement du contrat de travail, le visa de travail
à l'inspection du travail ;
v L'application concrète des textes légaux et
règlementaires ;
v L'appréciation du personnel dans l'exécution
du travail ;
v Les traitements de toutes les correspondances de service de
transport administratif de service ;
v L'assistance au chef de certains documents de gestion tels
que la convention collective de l'entreprise, le recueil des avantages de
l'entreprise, les notes d'instructions ainsi que le code du travail.
b) La section sociale et relations publiques :
cette section s'occupe de l'établissement des dépenses,
caisses des agents de tous les cas sociaux intervenant dans la famille de
l'agent (mariage, décès, soins médicaux, voyage, mission
de service, etc.). elle s'occupe également de la déclaration de
l'institut national de sécurité sociale, elle achète des
lunettes médicales pour les agents.
c) La section paie ou calcul de
rémunération : elle s'occupe :
Ø du calcul de salaire du personnel ;
Ø de la déclaration de la contribution
professionnelle de rémunération (DCRP) au service de
contribution.
Ø Du rapport de service dans le domaine
salarial ;
Ø De la déclaration de versement à
l'institut national de préparation professionnelle (INPP). Donc c'est
une section mère dans la mesure où elle effectue le calcul de
décompte fiscal des agents retraités, agents
révoqués, licenciés et tous les autres services.
12) Le service médical : ce
service s'occupe des soins de santé des travailleurs permanents et
journaliers dotés d'un médecin pour les interventions et des cas
graves.
13) Le service de
sécurité : ce service est là pour la
sécurité de biens et pour l'établissement de l'ordre dans
les installations, il s'occupe également du gardiennage de tout outil
qui se trouve dans les installations.
14) Le gérant : il contrôle
les services qui se trouvent au sien de la société et fait
rapport au moment opportun au PDGI.
15) Le service de comptabilité :
il s'occupe des toutes les opérations comptables de la
société. Le comptable signe conjointement avec le directeur
financier toutes les dépenses et élabore le budget. C'est donc
lui qui justifie toutes les entrées et sorties de fonds.
16) Notons par ailleurs que chemaf est
considérée comme la troisième personnalité dans la
structure de l'EMAK avec sa qualité de fondateur.
Le service de caisse : après
avoir fait l'analyse, les résultats sont transférés
à la caisse. Si les résultats sont positifs, le premier est
établi par le comptable. Le bon contient la teneur et le montant
à payer ainsi que le numéro du fournisseur. Il sied de signaler
que pour l'instant chemaf à sa propre concession et gère tous les
travailleurs ou creuseurs.
ORGANIGRAMME DE CHEMAF
P.D.G
Réception
Secrétariat
Directeur financier
Comptabilité
Import et export
Réclamation
Directeur administratif
Directeur technique
GERANT
Caisse
Service du personnel
Cellule affaires sociales
Service maintenance
Service médical
Génie civil
Informatique
Car washing
Garage
Exploitation
Laboratoire
2.2. POPULATION ET
CHANTILLON
2.2.1. POPULATION CIBLE
Pour N. BERTHIER : « la population
d'étude est l'ensemble d'individus des unités satisfaisant
à une définition commune et constitue la collection à
laquelle on s'intéresse ».37(*)
Pour DENNISH ET WRONG, définissent la population comme
un ensemble donnant lieu à des mesures ou des estimations
stratégiques.38(*)
Nous définissons la population comme étant un
ensemble d'objets ou des personnes visé par l'investigateur (chercheur).
C'est pourquoi la population est un concept vraiment large dans le sens
qu'elles ne concernent pas seulement les êtres humains et les animaux,
mais l'ensemble de tout ce qui existe peuvent être visé par une
recherche. D'où la population est un univers concerné par
l'enquête.
Notre population cible est celle composée des
employés de l'entreprise CHEMAF dont l'effectif s'élève
à 245 travailleurs repartis selon les différentes
catégories professionnelles que voici :
Tableau n°1. : Répartition de la
population selon le sexe et catégorie professionnelle.
Sexe
Catégorie
|
Homme
|
Femme
|
Fréquences
|
Agents exécutions
|
125
|
25
|
150
|
Cadres et maîtrises
|
75
|
10
|
85
|
Direction
|
8
|
2
|
10
|
Total
|
208
|
37
|
245
|
Il ressort des données contenues dans ce tableau que
sur 245 agents, il 150 agents d'exécutions, 85 cadres et maîtrise,
et 10 cadres de direction, selon le sexe nous avons 208 homes et 37 femmes.
2.2.2. ECHANTILLON D'ETUDE
Selon Duverger, l'échantillon est un nombre
limité d'éléments d'un ensemble tel que l'on pourrait,
à partir de l'observation ou l'analyse de ces éléments
porter un jugement sur la totalité de l'ensemble.39(*)
Pour Kambulu Nshimba, l'échantillon est un segment ou
un sous-groupe ou une répartition de la population sur laquelle le
chercheur mène ses investigations.40(*)
Nous pouvons définir l'échantillon comme
étant une partie de la population mère ou de l'univers
d'enquête à laquelle on limitera l'observation.
Dans cette enquête, notre échantillon est
composé de 65 sujets, tous sont les agents de l'entreprise CHEMAF.
Tableau N° 2 : Répartition de
l'Echantillon d'étude
Catégorie professionnelles
|
Effectifs
|
Agents d'exécution
|
45
|
Cadres et Maîtrises
|
15
|
Direction
|
5
|
Total
|
65
|
Il ressort de ce tableau que sur un total de 65 agents de la
CHEMAF de notre échantillon il ya 45 sujets des agents
d'exécutions, 15 sujets sont des agents cadres et maîtrises et 5
sujets sont des agents de direction (cadre de direction).
2.3. METODES ET
TECHNIQUES.
a) Méthodes
Toute recherche se fonde sur une méthode de travail. En
effet, pour atteindre les buts ou les objectifs assignés à notre
étude et pour vérifier notre hypothèse, le chercheur doit
emprunter certaines vois, ce sont les méthodes.
Pour Lukoba Chabala » la méthode et
l'ensemble de règles et des principes qui organisent le mouvement de la
connaissance, c'est-à-dire des relations entre les objectifs de
recherche et le chercheur.41(*)
Ø Méthode descriptive :
Pour W.G. Pambu, définit la méthode descriptive
comme une démarche qui consiste à décrire les
caractéristiques d'un phénomène en l'occurrence le
comportement, à le comparer pour dégager les ressemblances et les
dissemblances établies enfin, les connexions en vue d'exprimer les
phénomènes étudiés cette description est
quantitative et explicative.
Ø Méthode comparative.
Selon Grawitz, M., la méthode comparative est
l'opération par laquelle on relie plusieurs objets dans un même
acte de penser pour en dégager les ressemblances et les
différences.
Cette méthode a facilité l'analyse de la
relation entre l'implication et la performance organisationnelle dans
l'entreprise CHEMAF.
Ø Méthode d'enquête.
Pour R. Ghilionk et B. Matalo cité par Mulombo WA
Mputu, pour eux la méthode d'enquête est une méthode qui
interroge un certain nombre d'individu en vue d'une
généralisation et elle consiste donc à suscité un
ensemble de discours individuel, à les interpréter et à
les généraliser. Cette méthode a donné à
notre investigation une « base fondamentale et
immuable ».42(*)
b) Techniques
Les techniques sont considérées comme l'ensemble
des moyens et procédés qui permettent à un chercheur de
rassembler les informations originales ou de secondes mains sur un objet
donné.43(*)
C'est ainsi que dans le cadre de notre travail nous avons
utilisé les techniques suivantes :
Ø La technique documentaire :
Elle nous a permis de fouiller systématiquement les
documents en rapport avec notre sujet de recherche, ainsi les ouvrages, les
journaux, les revues scientifique, les mémoires, les publications, les
thèses,...
Ø La technique d'entretien ou
d'interview.
Nous avons mené un entretien avec les responsables de
quelques services, sections, division, de l'entreprise chemaf et avec quelques
membres de leur personnel pour écouter leur émotion bouche
à l'oreille pour approuver l'implication de ceux-ci.
Ø Le questionnaire.
Cette technique nous a permis de récolter les
données inhérentes à notre travail en vue de
concrétiser le sondage, sur la réalité de la situation de
travail.
a) Analyse de contenue :
L'analyse des données a été
effectuée par l'analyse de contenue. Et le dépouillement des
protocoles pris sur les sujets ou remplis par eux-mêmes sous notre aide
s'est réalisé par l'analyse de contenue de leurs réponses.
Dans ce cas, le questionnaire d'enquête a
été destiné aux salariés de l'entreprise Chemaf.
Ainsi, l'analyse de contenue à consisté à lire et relire
verbalement (les protocoles des réponses des sujets), afin de
déceler les idées principales émises, celles-ci
été regroupées en sous-thèmes significatifs par
rapport à l'objet d'étude. Cela nous a permis de quantifier les
réponses des enquêtés et de les analyser d'avantage en
utilisant le test statistique non paramétrique qui est le
Chi-carré de Karl Pearson : X2 Avec fe= et dl = (K-1) (r-1)
Légende :
Ø X2 : Chi-carré,
Ø fo : fréquence observée ;
Ø fe : fréquence théorique ;
Ø N : effectif total ;
Ø K : nombre de catégorie
Ø r : nombre de rang ;
Ø k : nombre de colonne.
2.4. DIFFICULTES
RENCONTRES.
Il est évident que tout travail scientifique soi
buté à certaines difficultés, mais il relève de la
compétence du chercheur de les surmonter. Nous avons connus les
difficultés ci-après :
Ø L'accès difficile aux sujets ciblé par
notre recherche ;
Ø Le refus de répondre à nos
préoccupations pour peur de leurs chefs,
Ø Le report des rendez-vous par les responsables
à qui nous avons été confiés pour
l'encadrement ;
Ø voilà les difficultés aux quelles nous
s'est butée notre intervention.
Malgré toutes ces difficultés, nous avons
persévéré et lutté jusqu'à avoir les
données nécessaires à l'élaboration de notre
travail.
TROISIEME CHAPITRE
PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons d'abord présenter et
analyser les résultats de notre étude. Ensuite, nous passerons
à l'interprétation des résultats obtenus. Et enfin, nous
allons formuler quelques recommandations.
3.1. PRESENTATION ET
ANALYSE DES RESULTATS
Pour collecter nos données, nous nous sommes servis
d'un questionnaire de recherche administré aux salariés de
l'entreprise Chémaf.
Notons qu'après la présentation des
données, nous allons procéder à l'analyse et
l'interprétation des résultats. Cette phase qui consiste à
donner un sens aux résultats afin de les rendre compréhensibles.
La démarche consistera aussi à la confrontation des
résultats obtenus et les prédictions exprimées au niveau
de l'hypothèse principale.
Les différentes réponses recueillies aux
diverses questions de notre étude seront présentées dans
les tableaux qui faciliteront l'analyse.
Après le dépouillement, nous avons pu regrouper
les résultats en trois (3) thèmes suivants :
Ø Objectifs organisationnels ;
Ø Condition de travail ;
Ø Implication des salariés.
3.1.1. OBJECTIFS
ORGANISATIONNELS
Depuis que CHEMAF a commencé ses activités
d'extraction minière et de traitement des minerais à petite
échelle, la société s'est fixée comme objectifs de
produire des métaux de cuivre et de cobalt à valeur
ajoutée.
CHEMAF veille aussi au respect de l'environnement et cherche
à minimiser l'impact sur l'environnement grâce à une
planification efficace. En outre, l'entreprise reconnais à quel point
il est important de fournir aux employés un environnement de travail
sûr et sain dans le cadre de toutes les activités de
l'entreprise.
La priorité est de soutenir des projets autonomes qui
donnent aux communautés locales les moyens d'agir pour améliorer
leurs conditions de vie. Jusqu'à présent, nous avons investi dans
des projets d'infrastructure, de santé et d'éducation.
L'investissement le plus important a concerné le centre ophtalmologique
de SHALINA. Il s'agit d'une organisation à but non lucratif au service
du grand public qui offre des soins ophtalmologiques gratuits pour tous.
L'une des meilleures manières pour l'entreprise de
contribuer au développement de la République Démocratique
du Congo est de développer une entreprise dynamique et durable.
En 2011, la production de l'usine d'extraction par voie
électrolytique était de 20 191 tonnes de cathodes de
cuivre, conforme avec les spécificités de
la catégorie A du LME (London Metal Exchange, Bourse des
métaux de Londres), à l'aide des technologies d'extraction par
solvant et par voie électrolytique. En 2011, la production de cobalt
sous forme de cobalt hydroxyde était de 2 155 tonnes.
En 2013, Chemaf a produit 20191 tonnes de cathodes de cuivre
et 2 155 tonnes de cobalt sous forme d'Hydroxyde. Chemaf dispose d'un
programme d'exploration bien développé et défini qui
constitue une base solide pour une croissance à long terme. Chemaf fait
preuve d'innovation et améliore en permanence ses processus afin
d'accroître la capacité de production de ses installations.
L'objectif à long terme de la société est
d'accroître sa présence en République Démocratique
du Congo, en s'imposant comme un des principaux producteurs de cuivre et
de cobalt. Le programme actuel permettra à la société de
renforcer sa structure d'intégration verticale et d'accroître sa
capacité de production. D'ici 2016, l'objectif est d'atteindre une
production annuelle de 50 000 tonnes de cathodes de cuivre et de
6 000 tonnes de cobalt.
3.1.2. IMPLICATION DES
SALARIES
Les résultats en rapport avec les facteurs
d'implication des salariés de l'entreprise CHEMAF nous ont
été fournis par la question N°2 du questionnaire.
Question : Parmi tous ces facteurs
qu'est-ce qui vous fait impliquer dans votre travail ?
Tableau N°3. Facteurs d'implication.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Salaire
|
0
|
6
|
23
|
29
|
44,62
|
Condition de travail
|
0
|
1
|
4
|
5
|
7,69
|
Bonne relation avec le chef
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1,54
|
Avantages sociaux
|
0
|
0
|
4
|
4
|
6,15
|
Considération au travail
|
5
|
8
|
13
|
26
|
40
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 29 participants soit 44,62%
disent que les facteurs qui leurs implique c'est le salaire, 26 participants
soit 40% parle de la considération au travail, 5 autres participant soit
7,69% parlent de condition de travail, 4 participants souligne aussi des
avantages sociaux et 1 participants soit 1,54% nous évoque de bonne
relation avec le chef.
Les résultats en rapport avec la représentation
du travail pour la vie des salariés de l'entreprise CHEMAF nous ont
été fournis par la question N°3 de notre guide d'entretien
ou questionnaire.
Question : Que représente
le travail pour votre vie sociale entant que travailleur de
chémaf ?
Tableau N°4. La représentation du travail
pour la vie des salariés.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Moyen de satisfaction
|
1
|
5
|
22
|
28
|
43,08
|
Une occupation
|
0
|
5
|
17
|
22
|
33,85
|
Prestige social
|
0
|
1
|
3
|
4
|
6,15
|
Moyen de cohabiter
|
0
|
0
|
2
|
2
|
3,08
|
Autres réponses
|
4
|
4
|
1
|
9
|
13,85
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Dans la totalité de nos participants nous trouvons que
28 participants soit 43,08 % pour eux le travail est représenté
comme un moyen de satisfaction de besoins, 22 autres participants soit 33,85
nous parles d'une occupation, 4 participants soit 6,15% parle que le travail
pour eux c'est un prestige social, 2 participants soit 3,08 eux
considèrent le travail comme un moyen de cohabiter avec les autres, et 9
participants soit 13,85% s'abstiennent.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°4 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Quels sont les faits
incitateurs de votre travail quotidien ?
Tableau N°5. Eléments incitatifs des
salariés au travail.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
Agent d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Bonne perspective de carrière
|
2
|
10
|
17
|
29
|
44,62
|
Peur de manquer l'emploi
|
1
|
3
|
13
|
17
|
26,15
|
Rémunération perçue
|
0
|
2
|
9
|
11
|
16,92
|
Avantages sociaux
|
0
|
0
|
2
|
2
|
3,08
|
Autres réponses
|
2
|
0
|
4
|
6
|
9,23
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Commentaire : il ressort de ce tableau que, 29
participants soit 44,62% estiment qu'il ya le faits qui les incite de
travailler et d'espérer que une bonne perspective de carrière, 17
autres participants soit 26,15% parle qu'ils ont peur de manquer un emploi, 11
participants soit 16,92 aussi nous parle de la rémunération
reçue ce qui les incites de travailler, 2 autres soit 3,08% parle des
avantages sociaux et 6 participants soit 9,23% s'abstiennent.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°8 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Quels sont les
facteurs qui vous motivent d'exercer vos fonctions ?
Tableau N°6. Facteurs motivationnels.
Catégories
Réponses
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Stabilité de l'emploi
|
5
|
7
|
11
|
23
|
35,38
|
Salaire reçu
|
0
|
5
|
25
|
30
|
46,15
|
Condition de travail
|
0
|
0
|
6
|
6
|
9,23
|
Avantage
|
0
|
3
|
3
|
6
|
9,23
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Cette matrice explique 30 participants soit 46,15% pour eux
les facteurs qui leurs motivent pour exercer leurs fonctions est le salaire
reçu, 23 participants soit 35,38% parle de stabilité de l'emploi,
6 participants soit 9,23% parle de condition favorable de travail et 6 autres
participants soit 9,23% nous parle des avantages sociaux.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°9 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : quels sont les causes
qui peuvent justifier la non motivation des agents de la chemaf ?
Tableau N°7. La démotivation des
salariés de chémaf.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
Fréquences
|
%
|
L'insuffisance du salaire
|
0
|
3
|
14
|
17
|
26,15
|
Le retard dans le paiement
|
0
|
3
|
7
|
10
|
15,38
|
La non attribution des avantages
|
0
|
1
|
3
|
4
|
6,15
|
Autres réponses
|
5
|
8
|
21
|
34
|
52,31
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Ce tableau indique que 1 participants soit 26,15% pour eux les
causes de la démotivation est l'insuffisance du salaire, 10 participants
soit 15,38% disent que c'est le retard dans le paiement de salaire qui peut
justifié la démotivation, 4 participants soit 6,15% parle de la
non attribution des avantages sociaux et 34 autres participants s'abstiennent
pour expliquer les causes qui peuvent justifier la démotivation des
agents.
3.1.3. CONDITION DE TRAVAIL
Les conditions de travail sont d'une manière
générale l'environnement dans lequel les employés vivent
sur leur lieu de
travail.
Elles comprennent la pénibilité et les risques du travail
effectué ainsi que l'environnement de travail (bruit, chaleur,
exposition à des substances toxiques, les délais de production ou
de ventes d'un produit, etc.).
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°5 de notre questionnaire.
Question : De quelle
manière estimez-vous votre poste de travail ? Tableau
N°8. Perception du poste de travail pour les salariés.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Satisfaisant
|
5
|
11
|
15
|
31
|
47,69
|
Assez satisfaisant
|
0
|
0
|
9
|
9
|
13,85
|
Plutôt insatisfaisant
|
0
|
1
|
9
|
10
|
15,38
|
Non satisfaisant
|
0
|
3
|
12
|
15
|
23,08
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Les données obtenus dans ce tableau témoignent
que 31 participants soit 47,69% disent qu'ils estiment mieux leur poste de
travail, 15 autres participants soit 23,08% dise que leur poste de travail est
assez satisfaisant, 10 participants soit 15,38% répondent que leur poste
de travail est plutôt insatisfaisant à la réalisation des
tâches et 9 autres participants soit 13, 38% dise qu'ils ne sont pas
satisfait à leur poste de travail.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°10 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Comment
appréciez-vous l'allure du travail dans votre entreprise ?
Tableau N°9 : L'opinion sur l'allure du
travail dans l'entreprise.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Très bonne
|
2
|
8
|
6
|
16
|
24,62
|
Assez bonne
|
3
|
3
|
25
|
31
|
47,69
|
Moyenne
|
0
|
2
|
14
|
16
|
24,62
|
Mauvaise
|
0
|
2
|
0
|
2
|
3,08
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Les résultats de ce tableau indiquent ce qui
suit : sur 65 participants 31 participants soit 47,69% répondent
que l'allure du travail est bonne, 16 autres participants soit 24,62 parle
l'allure est très bonne, 16 participants aussi soit 24,62 dise que
l'allure est moyenne et 2 autres participants soit 3,08% dise que l'allure du
travail est mauvaise.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°6 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Comment jugez-vous
l'exécution de vos tâches après avoir été
payé convenablement ?
Tableau N°10. Jugement du travail après
paiement du salaire.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
Agent d'exécution
|
Total
|
%
|
Très favorable
|
2
|
10
|
28
|
40
|
61,34
|
Favorable
|
3
|
4
|
13
|
20
|
30,77
|
Défavorable
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Non concerné
|
0
|
1
|
4
|
5
|
7,69
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Il ressort de ce tableau ce qui suit : sur 65
participants nous avons trouvés que 40 participants soit 61,34% jugent
l'exécution des tâches très favorable après avoir
été payé, 20 autres participants soit 30,77% estiment bien
leur exécution des tâches et 5 soit 7,69 n'émettent pas des
jugements.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°1 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Comment
appréciez-vous le salaire perçu à la fin du
moi ? Tableau N°11 Opinion sur l'appréciation du
salaire perçu.
Réponses
catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Très suffisant
|
3
|
3
|
3
|
9
|
13,85
|
Suffisant
|
2
|
4
|
11
|
17
|
26,15
|
Moyennement suffisant
|
0
|
4
|
20
|
24
|
36,92
|
Insuffisant
|
0
|
4
|
11
|
15
|
23,08
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Dans la totalité de nos participants il ya 9
participants soit 13,85 apprécient très favorablement le salaire,
17 autres participants soit 26,15% dise que le salaire est suffisant, 24
participant soit 36,92% parle que le salaire est moyennement suffisant et 15
autres participants soit 23,08% n'apprécient pas bien le salaire
perçu à la fin du moi.
Les résultats de ce tableau ont été
fournis par la question N°7 de notre guide d'entretien ou
questionnaire.
Question : Comment
appréciez-vous la manière dont le salaire est payé
? Tableau N°12. Opinion sur les facteurs de détermination
du salaire.
Réponses
Catégories
|
Direction
|
Maitrise et cadre
|
A d'exécution
|
fréquences
|
%
|
Proportionnellement au niveau d'étude
|
1
|
7
|
26
|
34
|
52,31
|
Proportionnellement à l'ancienneté
|
0
|
4
|
3
|
7
|
10,77
|
Rendement
|
2
|
2
|
5
|
9
|
13,85
|
Responsabilité
|
2
|
2
|
8
|
12
|
18,46
|
Aucune réponse
|
0
|
0
|
3
|
3
|
4,62
|
Total
|
5
|
15
|
45
|
65
|
100
|
Ce tableau nous montre que sur 65 participants, 34
participants soit 52,31% parle que le salaire est payé en fonction du
niveau d'étude, 7 participants soit 10,77% parle que le salaire est
payé en fonction de l'ancienneté, 9 participants soit 13,85%
parle que le salaire est payé en fonction du rendement, 12 participants
soit 18,46% parle que le salaire est payé en fonction de
responsabilité donné et 3 autres participants soit 4,62%
n'émettent pas leurs opinions sur ces points.
3.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS
Après avoir présenté et analysé
les résultats obtenus auprès de 65 participants, tous
salariés de chémaf, nous allons maintenant procéder
à l'interprétation des résultats en se basant sur les
notions et théories auxquelles nous avons fait allusion dans ce
travail.
J. Dewey (1939) et Thorndike (1940) cité par Abraham
Maslow, dans son ouvrage intitulé « devenir le meilleur de
soi-même » ont distingué un aspect primordial de la
motivation qui a été totalement négligé par la
majorité des psychologues, en l'occurrence, la possibilité
d'atteindre le but ou les objectifs recherchés. Dans l'ensemble, nous
désirons de manière consciente ce pourrait se situer à
notre portée.44(*)
Il est crucial de tenir compte de facteur pour comprendre les
différences de motivation parmi les classes sociales et les castes d'une
population donnée et dans des cultures et des pays.
En référence aux facteurs d'implication au
travail, les salariés pensent qu'il ya des facteurs qui, leurs impliques
dans la réalisation des objectifs assignés par l'entreprise. (cfr
tableau n°3).
Ainsi, nous pouvons dire que les salariés de chemaf ont
une représentation positive du travail. (cfr tableau n°4)
c'est-à-dire, ils ont une bonne représentation de leur travail
entant que salariés ou travailleurs de CHEMAF.
En ce qui concerne les faits incitateurs au travail, en
fonction de ceux-ci, les salariés pensent qu'il ya les fait qui, les
incitent pour qu'ils puissent bien travailler et garder leur poste de travail.
Et même une bonne cause de motivation étroite qui les pousse
à bien fonctionner comme il se doit. (Cfr tableau 5 et 6).
Au vu des informations obtenus sur la non motivation des
salariés de cette entreprise, il ressort qu'il ya des causes qui peuvent
justifier la non motivation des salariés de cette entreprise. En raison
d'être mal payé un salaire insuffisant peut causer la
démotivation chez un salarié. (cfr tableau n°7)
La théorie de l'équité affirme que les
individus préfèrent en général une condition
d'équité, c'est à dire avoir le sentiment d'être
traités d'une façon juste et impartiale par rapport aux autres
dans leur relation d'échange avec l'organisation. Ensuite la
manière dont les salariés estiment leurs postes de travail, les
postes de travail correspond mieux aux travailleurs et aussi à leurs
niveaux d'étude moins d'en être eux dise qu'il ne le correspond
pas. (Cfr tableau n°8)
Par ailleurs, il est à signaler que les travailleurs de
l'entreprise chémaf apprécient l'allure de travail, donc il ya
une bonne manière de travailler dans cette tutelle privée. Par
conséquent l'employeur doit tenir la même allure de travail pour
maximiser la production dans son entreprise et pour réaliser à
long terme. (Cfr tableau n°9).
Quand un salarié se sent alaise à
l'exécution des objectifs assignés par l'entreprise il ya une
meilleure productivité et un bon rendement dans l'entreprise et
même une bonne condition de travail. (Cfr Tableau n° 10).
Partant de l'appréciation des salariés de
l'entreprise chémaf quant au salaire perçu à la fi du
mois, le salaire est satisfaisant pour le travailleur. Ces derniers
apprécient positivement le salaire qu'ils perçoivent (Cfr tableau
n°11).
Nous avons constaté que l'entreprise chémaf fait
en sorte que ses salariés puisse s'impliqué d'avantage dans leurs
réalisation des tâches assignés par celle-ci.
Enfin, nous pouvons dire que les salariés de
l'entreprise chémaf s'impliquent beaucoup dans la réalisation des
objectifs fixés par celle-ci. Conscient, cela nous amène à
affirmer que les facteurs qui sont à la base de la satisfaction seraient
la motivation salariale, les conditions de travail, la considération au
travail, les avantages sociaux et les bonnes relations avec le chef.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre recherche scientifique, laquelle
a porté sur : l'implication des salariés de l'entreprise
chémaf dans la réalisation des objectifs organisationnels, cette
dernière était notre champ d'investigation.
En menant notre recherche nous nous sommes
préoccupés sur les questions suivantes :
Ø Les salariés de CHEMAF sont-ils
impliqués dans la réalisation des objectifs fixés par
l'entreprise ?
Ø S'ils sont réellement impliqués, quels
facteurs sont à la base de cette implication ?
En vue de répondre à nos préoccupations,
nous avons formulé notre hypothèse de travail comme suit:
« L'implication des salariés à la Chemaf serait un
moyen efficace pour l'entreprise d'atteindre les objectifs. Et les facteurs qui
sont à la base de l'implication seraient la motivation salariale, des
avantages sociaux, de bonnes relations avec le chef, leurs collègues,
les conditions de travail et la considération au travail.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre les
objectifs assignés, nous avons utilisé les méthodes :
la méthode descriptive, comparative et la méthode d'enquête
et l'analyse de documentation, l'entretien et le questionnaire comme
techniques.
L'intérêt que nous avons porté sur ce
sujet est, qu'il intéresse les gestionnaires des entreprises de
Lubumbashi et en particulier les gestionnaires de l'entreprise CHEMAF qui
doivent tenir compte de l'implication des leurs travailleurs pour une bonne
productivité. L'intérêt social se justifie par le fait que
sans implication des travailleurs il n'ya pas une réalisation des
objectifs. Plus les travailleurs s'impliquent plus il ya réalisation des
objectifs.
Et comme résultat obtenu, nous ne pouvons dire que les
salariés de l'entreprise CHEMAF s'impliquent beaucoup plus dans la
réalisation des objectifs organisationnels, il ya réellement les
facteurs qui font que ses salariés soient impliqués dans leurs
réalisations des objectifs assignés par l'entreprise.
En somme, nous avons remarqué que notre
hypothèse a été confirmée par l'étude sur le
terrain. C'est pourquoi nous suggérons à l'entreprise CHEMAF de
bien veiller sur ces aspects suivants : la motivation salariale, les
avantages sociaux, relations interpersonnelles, les conditions de travail et la
considération au travail pour que les travailleurs puissent ses
donnés plus au travail.
Ainsi nous laissons le champ ouvert
à d'autres chercheurs qui pourront nous compléter.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
Adams, J. S. (1963), « Toward an understanding of
inequity », Journal of Abnormal and Social Psychology, vol. 67
Allègre, C.B. et Andréassian, gestion des
ressources humaines. Bruxelles, éd,. De Boeck univesité
Allen, N. J., Meyer, J. P., (1996), Affective,
continuance, and normative commitment to the organization: An examination
of the construct validity, Journal of Vocational Behavior
C. Levy, (1984), la crise de motivation, PUF,
paris
Dennish ET Wrong, (1967), la population et la
société, éd., France Empire, paris
Dion Gérard, (1986), Dictionnaire Canadien
des relations du travail, 2ème édition, Ste-Foy,
PUL,
Duverger M, (1972), méthodes de
sciences, PUF, paris
Festinger, L. (1954), « A Theory of social comparison
processes », Human Relations, vol.7, n°2
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occupy. Psycho Londres, 26
Maslow, A. (1943), « A theory of human
motivation », The Psychological Review, vol.50, n°4
N. Berthier : (1962), le sondage d'opinion,
éd, paris,
Patrice Roussel, (1999), La motivation au travail -
concept et théories,. PDF
Peretti J,. (2005), gestion de ressources humaines,
éd,. Librairie Vuibert, paris XII
R. Moulinier, (2005) évaluation du personnel,
paris : chiron
R. Simons cité par S. saint - Onge et M. Magnan
(2007l), la gestion de performance des organisations et des personnes.
In S. Saint-Ogan et V. Haines (eds) gestion de performances au travail, bilan
des connaissances, pp. 12-52. Bruxelles : De Boeck
Saint-Ogan. S., (2007), rémunération des
performances : bilan de connaissances et voies de recherche. Gesrtion
des performances au travail, éd., Bruxelles, De Boeck
Sekiou, L., Blondin, L., Fabi, B., (2004) gestion de
ressources humaines. 2 éd., 4ème tirage
200 ; Bruxelles, De Boecc
YOUNG (1972), motivation et comportement individuel,
PUF, paris,
II. THESES
Kalumba Ngoy (2010-2011), gestion des performances au travail.
Thèse de doctorat, Unilu,
III. NOTES DE COURS
Kambulu Nshimba (2003-2004) « question
spéciales de statistiques », cours inédit UNILU
extension de Kolwezi de FPSE g3 psychologie
Lukoba Chabala (2007-2008) « méthode de
recherche scientifique », cours inédit, G1 psycho, UNILU
IV. MEMOIRE
Kalala Mukalay (2002), « L'organisation du travail
et motivation du personnel de la direction provinciale des impôts
Katanga », mémoire inédit de licence, FPSE/Unilu
Nkulu Mutamba (2002), « la motivation du
personnel et son incidence sur le rendement dans une entreprise ».
Mémoire inédit de licence, FPSE/Unilu,.
V. WIBLIOGRAPHIES
R. Francis (1936) « motivation et
efficience » in http//www.univ.neu.fr Rtml,. P. 12
www.mémoireoline.come//climatorganisationnel
et implication dans l'emploi.
www.googlescolar.com/satisfaction,
au travail
www.googlescar.com performance
au travail//fr.
ANNEXE. QUESTIONNAIRE DE
RECHERCHE
Catégorie :
Niveau d'étude :
État civil :
Sexe :
Mr et Mme,
Dans le cadre scientifique, et en vue de réaliser notre
travail de fin de deuxième cycle universitaire, nous avons
élaboré un questionnaire pour lequel nous sollicitons votre
opinion.
Nous vous garantissons l'anonymat et d'avance, nous vous
remercions pour votre coopération.
Consigne : cochez la case qui correspond à votre
réponse et si vous avez à ajoutez, faites-le librement.
1. Comment appréciez-vous le salaire perçu
à la fin du moi ?
Très suffisant
|
|
Suffisant
|
|
Moyennement suffisant
|
|
Insuffisant
|
|
2. Parmi tous ces facteurs qu'est-ce qui vous fait impliquer
dans votre travail ?
Le salaire
|
|
Les conditions de travail
|
|
Bonne relation avec les chefs
|
|
Les avantages sociaux
|
|
La considération au travail
|
|
3. Que représente le travail pour votre vie sociale entant
que travailleur de chémaf ?
Un moyen de satisfaction des besoins de première
nécessité
|
|
Une occupation qui permet d'éviter le chômage et
tous ses méfaits.
|
|
Un prestige social.
|
|
Un moyen de cohabiter avec les autres.
|
|
Autres réponses
|
|
4. Quels sont les faits incitateurs de votre travail
quotidien ?
Bonne perspective de carrière
|
|
La peur de manquer l'emploi
|
|
La rémunération perçue.
|
|
Avantages sociaux
|
|
Autres réponses
|
|
5. De quelle manière estimez-vous votre poste de
travail ?
Satisfaisant
|
|
Assez satisfaisant
|
|
Plutôt satisfaisant
|
|
Non satisfaisant
|
|
6. Comment jugez-vous l'exécution de vos tâches
après avoir été payé convenablement ?
Très bonne
|
|
Assez bonne
|
|
Mauvaise
|
|
Aucun jugement
|
|
7. Comment appréciez-vous la manière dont le
salaire est payé ?
Proportionnellement au niveau d'étude
|
|
Proportionnellement à l'ancienneté
|
|
Rendement
|
|
Responsabilité
|
|
Aucune réponse
|
|
8. Quels sont les facteurs qui vous motivent d'exercer vos
fonctions ?
La stabilité de l'emploi
|
|
Le salaire reçu
|
|
Les conditions favorables de travail
|
|
Les avantages perçus dans le cadre du travail
|
|
9. Quels sont les causes qui peuvent justifier le non motivation
des agents de la chémaf ?
L'insuffisance du salaire
|
|
Le retard dans le paiement
|
|
Le non attribution des avantages sociaux
|
|
Autres réponses
|
|
Très bonne
|
|
Assez bonne
|
|
Moyennement bonne
|
|
Mauvaise
|
|
10. Comment appréciez-vous l'allure
ANNEXES TEST CHI-CARRE
Tableau N°3. Facteurs d'implication dans la
réalisation des objectifs.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Salaire
|
29
|
13
|
16
|
256
|
19,69
|
|
Condition de travail
|
5
|
13
|
-8
|
64
|
4,92
|
|
Bonne relation avec le chef
|
1
|
13
|
-12
|
144
|
11,08
|
54,92
|
Avantages sociaux
|
4
|
13
|
-9
|
81
|
6,23
|
|
Considération au travail
|
26
|
13
|
13
|
169
|
13
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
|
X2cal=54,92
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : il n'ya pas des
facteurs d'implication
Ø Hypothèse alternative : il ya des
facteurs d'implication.
Ø Seuil de signification :
X2&.01
Ø Choix du test : Chi-carré
Ø Calcul proprement dit :
Ø Décision statistique
dl= (k-1)= 5-1= 4
dl= X2 &.01= 13,28
X2obs=54,92 > X2&.01= 13,28 Nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : il ya les facteurs
d'implication dans la réalisation des objectifs organisationnels.
Tableau N°4. Représentation du travail
pour la vie de travailleurs de chémaf.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Moyen de satisfaction
|
28
|
13
|
15
|
225
|
17,31
|
|
Une occupation
|
22
|
13
|
9
|
81
|
6,23
|
|
Prestige social
|
4
|
13
|
-9
|
81
|
6,23
|
40,31
|
Moyen de cohabiter
|
2
|
13
|
-11
|
121
|
9,31
|
|
Autres réponses
|
9
|
13
|
-4
|
16
|
1,23
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
40,31
|
X2cal=40,31
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : les salariés
n'ont pas une représentation positive de leur travail
Ø Hypothèse alternative : les
salariés ont une représentation positive de leur travail.
Ø Seuil de signification :
X2&.01
Ø Choix du test : Chi-carré
Ø Calcul proprement dit :
Ø Décision statistique
dl= (k-1)= 5-1= 4
dl= X2 &.01= 13,28
X2obs=40,31> X2&.01= 13,28 Nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : les
salariés ont une représentation positive de leur travail.
Tableau N°5. Eléments incitateurs des
salariés pour travailler toujours
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Perspective de carrière
|
29
|
13
|
16
|
256
|
19,69
|
|
Peur de manquer l'emploi
|
17
|
13
|
4
|
16
|
1,23
|
|
Rémunération perçue
|
11
|
13
|
-2
|
4
|
0,31
|
34,31
|
Avantages sociaux
|
2
|
13
|
-11
|
121
|
9,31
|
|
Autres réponses
|
6
|
13
|
-7
|
49
|
3,77
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
34,31
|
X2cal=34,31
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : il n'ya pas les faits
qui les incitateurs dans la réalisation des objectifs
organisationnels.
Ø Hypothèse alternative : il ya des faits
incitateurs dans la réalisation des objectifs organisationnels.
Ø Seuil de signification :
X2&.01
Ø Choix du test : Chi-carré
Ø Calcul proprement dit :
Ø Décision statistique
dl= (k-1)= 5-1= 4
dl= X2 &.01= 13,28
X2obs=34,31>X2&.01=13,28 nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : il ya de faits
qui les incitent dans la réalisation des objectifs organisationnels.
Tableau N°6. Facteurs motivationnels.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Stabilité de l'emploi
|
23
|
16,25
|
6,75
|
45,56
|
2,80
|
|
Salaire reçu
|
30
|
16,25
|
13,75
|
189,06
|
11,63
|
27,39
|
Condition de travail
|
6
|
16,25
|
-10,25
|
105,06
|
6,48
|
|
Avantages sociaux
|
6
|
16,25
|
-10,25
|
105,06
|
6,48
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
27,39
|
X2cal=27,39
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : il n'ya pas des
facteurs qui leurs motivent pour exercer leur fonction.
Ø Hypothèse alternative : il ya des
facteurs qui leurs motivent pour exercer leur fonction.
- Seuil de signification : seuil
X2&.01
- Choix du test : Chi-carré
- Calcul proprement dit :
- Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=27,39>X2&.01= 11,34 Nous
rejetons l'hypothèse nulle
- Conclusion : Il ya des facteurs qui
leurs motivent pour exercer leur fonction.
Tableau N°7. La démotivation.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
L'insuffisance du salaire
|
17
|
16,25
|
0,75
|
0,56
|
0,03
|
|
Le retard dans le paiement
|
10
|
16,25
|
-6,25
|
39,06
|
2,40
|
33,26
|
non attribution des avantages
|
4
|
16,25
|
-12,25
|
150,06
|
9,23
|
|
Autres réponses
|
34
|
16,25
|
17,75
|
351,06
|
21,60
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
33,26
|
X2cal=33,26
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : il n'ya pas des causes
qui justifient la démotivation des agents de la chémaf.
Ø Hypothèse alternative : il ya des
causes qui justifient la démotivation des agents de la chémaf.
- Seuil de signification : &.01
- Choix du test : Chi-carré
- Calcul proprement dit :
- Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=27,39 >X2&.01=11,34 Nous
rejetons l'hypothèse nulle
- Conclusion : Il ya des causes qui
justifient la démotivation des agents de la chémaf.
Tableau N°8. Perception du poste
de travail
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
satisfaisant
|
31
|
|
14,75
|
217,56
|
19,54
|
|
Assez satisfaisant
|
9
|
|
-7,25
|
52,56
|
3,23
|
25,27
|
Plutôt satisfaisant
|
10
|
|
6,25
|
39,06
|
2,40
|
|
Non satisfaisant
|
15
|
|
-1,25
|
1,56
|
0,10
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
25,27
|
X2cal=25,27
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : le poste de travail ne
pas satisfaisant aux salariés
Ø Hypothèse alternative : le poste de
travail satisfaisant aux salariés.
Ø Seuil de signification :
X2&.01
Ø Choix du test : Chi-carré
Calcul proprement dit :
Ø Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=25,27> X2&.01= 11,34 nous
rejetons l'hypothèse nulle parce que chi-carré calculer est
supérieur aux valeurs critiques.
Ø Conclusion : le poste de
travail est satisfaisant aux salariés.
Tableau N°9. L'opinion sur l'allure du travail
dans l'entreprise chémaf.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Très bonne
|
16
|
16,25
|
-0,25
|
0,06
|
0,00
|
|
Assez bonne
|
31
|
16,25
|
14,75
|
217,56
|
13,39
|
25,89
|
Moyennement bonne
|
16
|
16,25
|
-0,25
|
0,06
|
0,00
|
|
Mauvaise
|
2
|
16,25
|
-14,25
|
203,06
|
12,50
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
25,89
|
X2cal=25,89
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : les salariés
n'apprécient pas l'allure du travail dans leur entreprise.
Ø Hypothèse alternative : les
salariés apprécient l'allure du travail à l'entreprise
chémaf.
- Seuil de signification : &.01
- Choix du test : Chi-carré
- Calcul proprement dit :
- Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=25,89> X2 &.01=11,34 nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : les
salariés apprécient l'allure du travail à l'entreprise
chémaf.
Tableau N°10. Jugement du travail.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Très favorable
|
40
|
16,25
|
23,75
|
564,06
|
34,71
|
|
Favorable
|
20
|
16,25
|
3,75
|
14,06
|
0,86
|
55,92
|
Défavorable
|
0
|
16,25
|
-16,25
|
204,06
|
12,56
|
|
Non concerné
|
5
|
16,25
|
-11,25
|
126,56
|
7,79
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
11,14
|
X2cal=55,92
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : les salariés de
chemaf ne jugent pas bien l'exécution de leurs objectifs après la
motivation.
Ø Hypothèse alternative : les
salariés de chemaf jugent très bien l'exécution de leurs
objectifs après la motivation.
- Seuil de signification : X2&.01
- Choix du test : Chi-carré
- Calcul proprement dit :
- Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=55,92 > X2&.01=11,34 nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : les
salariés de chemaf jugent très bien l'exécution de leurs
objectifs après la motivation.
Tableau N°11. Opinion sur l'appréciation
du salaire.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Très suffisant
|
9
|
16,25
|
-7,25
|
52,56
|
3,23
|
|
Suffisant
|
17
|
16,25
|
0,75
|
0,56
|
0,34
|
7,37
|
Moyennement suffisant
|
24
|
16,25
|
7,75
|
60,06
|
3,70
|
|
Insuffisant
|
15
|
16,25
|
-1,25
|
1,56
|
0,10
|
|
Total
|
65
|
|
|
|
|
X2cal=7,37
|
Calcul de la fréquence théorique
Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : les salariés
n'apprécient pas le salaire perçu à la fin du mois.
Ø Hypothèse alternative : les
salariés apprécient le salaire perçu à la fin du
mois.
Ø Seuil de signification : seuil
sévère X2&.01
Ø Choix du test : Chi-carré
Ø Calcul proprement dit :
Ø Décision statistique
dl= (k-1)= 4-1= 3
dl= X2 &.01= 11,34
X2obs=7,37<X2&.01=11,34 Nous
acceptons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : Les
salariés n'apprécient pas le salaire perçu à la fin
du mois.
Tableau N°9. Opinion sur les facteurs
détermination du salaire.
Catégories
|
Fo
|
Fe
|
Fo-Fe
|
(Fo-Fe)2
|
|
?
|
Proportionnellement au niveau d'étude
|
31
|
13
|
18
|
324
|
24,92
|
|
Proportionnellement à l'ancienneté
|
9
|
13
|
-4
|
16
|
1,23
|
|
Rendement
|
10
|
13
|
-3
|
9
|
0,69
|
33,15
|
Responsabilité
|
12
|
13
|
-1
|
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Aucune réponse
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65
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17,2
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X2cal=33,15
|
Calcul de fréquences théorique Fe=
Voici les étapes de décision statistique
:
Ø Hypothèse nulle : les salariés
n'estiment pas que le salaire soit bien payé.
Ø Hypothèse alternative : les
salariés estiment qu'ils soient bien payés.
- Seuil de signification : X2&.01
- Choix du test : Chi-carré
- Calcul proprement dit :
- Décision statistique
dl= (k-1)= 5-1= 4
dl= X2 &.01= 13,34
X2obs=33,15 >X2&.01=13,34 nous
rejetons l'hypothèse nulle
Ø Conclusion : les
salariés estiment qu'ils soient bien payés.
TABLE DES MATIERES
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
I
Par MBOLYO CHEMBE Matthieu
I
Option : Psychologie du
Travail
I
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
II
FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE
L'EDUCATION
II
Département de psychologie
II
Par MBOLYO CHEMBE Matthieu
II
Option : Psychologie du
Travail
II
Année académique
2014-2015
II
EPIGRAPHE
III
Jamais
l'oiseau ne fait son nid sur l'arbre dénudé.
III
IN MEMORIUM
IV
DEDICACE
V
REMERCIEMENTS
VI
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESE DE RECHERCHE
5
0.4. OBJECTIF
5
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
0.6. METHODES ET TECHNIQUES
7
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
8
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
CHAPITRE PREMIER
9
CONSIDERATIONS THEORIQUES
9
1.1. IMPLICATION AU TRAVAIL.
9
1.1.1. NOTION
9
1.1.2. LES DETERMINANTS DE L'IMPLICATION :
11
1.1.3. LES EFFETS DE L'IMPLICATION AU TRAVAIL
12
1.1.4. IMPLICATION ORGANISATIONNELLE
12
1.1.5. THEORIES SUR L'IMPLICATION
13
1.2. MOTIVATION AU TRAVAIL.
15
1.2.1. NOTION
15
1.2.2. MOTIVATION
16
I.2.3. QUELQUES THEORIES SUR LA MOTIVATION AU
TRAVAIL
16
1.3. SATISFACTION AU TRAVAIL
21
1.3.1. LES BESOINS.
23
1.3.2. FACTEURS DE SATISFACTION AU TRAVAIL
24
1.4. PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE
25
1.4.1. NOTION
26
1.4.2. EVALUATION DE LA PERFORMANCE
27
1.4.3. PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE
27
1.4.4. LES HORIZONS DE GESTION DES PERFORMANCES
INDIVIDUELLES
28
DEUXIEME CHAPITRE
30
CONSIDERATION METHODOLOGIQUE
30
2.1. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
30
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
30
2.1.2. HISTORIQUE DE L'ENTREPRISE
30
2.1.3. MISSION SOCIALE ET OBJET
31
ORGANIGRAMME DE CHEMAF
36
2.2. POPULATION ET CHANTILLON
37
2.2.1. POPULATION CIBLE
37
2.2.2. ECHANTILLON D'ETUDE
38
2.3. METODES ET TECHNIQUES.
39
a) Méthodes
39
b) Techniques
40
2.4. DIFFICULTES RENCONTRES.
42
TROISIEME CHAPITRE
43
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
43
3.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
43
3.1.1. OBJECTIFS ORGANISATIONNELS
44
3.1.2. IMPLICATION DES SALARIES
46
3.1.3. CONDITION DE TRAVAIL
51
3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
56
CONCLUSION
59
BIBLIOGRAPHIE
61
ANNEXE. QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE
63
ANNEXES TEST CHI-CARRE
65
TABLE DES MATIERES
75
MBOLYO CHEMBE Matthieu, Fils de Papa MWELA CHEMBE Marcel et de
Maman KIPAMBA KALABA Jeanne.
Parcours scolaires : Ancien écolier de L'Ecole
Primaire CISANIKO, Ancien Elève de L'Institut Kansofwe (KASENGA, RD.
Congo).
Etudes Universitaires : Gradué en Psychologie
Générale et Licencié en Psychologie Du travail et des
Organisations à l'Université de Lubumbashi.
Celui
qui sait obéir saura ensuite commander. Et
l'homme
supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique, et
ensuite parle conformément à ses actions.
* 1 NKULU MUTAMBA, la motivation
du personnel et son incidence sur le rendement dans une entreprise.
Mémoire inédit, deuxième licence, Unilu, FPSE,
2007.
* 2 KALALA MUKALAY.
L'organisation du travail et motivation du personnel de la direction
provinciale des impôts Katanga, mémoire inédit de licence,
FPSE/Unilu, 2002.
* 3
www.googlescolar.com//
buvetteetudiants.com (c) tous droits résérvés
* 4Maurice Thévenet
« impliquer les personnes dans l'organisation »,
site web : www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/thevenet_bis.html.
* 5
www.google.cd/yaakoubi-khelifa.
Implication du personnel dans une démarche qualité un moyen de
garantir la compétitivité de l'entreprise.
* 6 P. Rongere. Méthode
des sciences sociales, Paris, éd., Dalloz, 1997, P., 20.
* 7 Edmond PALUKU MULIRO, IRS
cours inédit, G1 ISMGL/Goma 2009-2010
*
8http://andre.font.free.fr/Font/implication.htm
* 9LEVY- LEBOYER, C (1974),
Psychologie des organisations, PUF
* 10Lodal, T. M., Kejner, M.
(1965), The definition and measurement of job involvement, Journal of
applied psychology, 49, pp. 24-33
* 11
www.google.fr/déteminant/de
l'implication du salarié dans une entreprise
* 12 ALLEN, N. J., MEYER, J.
P., (1996), Affective, continuance, and normative commitment to the
organization: An examination of the construct validity, Journal of
Vocational Behavior, 49, 252-276.
* 13
www.mémoireoline.come//climat
organisationnel et implication dans l'emploi.
* 14 Adams cite par,
Paul-Phoenix AGONDJO MIBOMWA, dans son travail intitulé : Climat
Organisationnel et Implication dans l'Emploi.
* 15 Idem
* 16Patrice ROUSSEL, La
motivation au travail - concept et théories, 1999. PDF., P.03.
* 17 R. Francis
« motivation et efficience » in http//www.univ.neu.fr Rtml,
1936. P. 12
* 18 J. Rochette, motivation in
industry, in occupy. Psycho Londres, 1952, 26, P, 86-95
* 19 C. LEVY, la crise de
motivation, PUF, paris 1984, P. 31-34
* 20 YOUNG, motivation et
comportement individuel, PUF, paris, 1972, P. 39
* 21Maslow, A. (1943), « A
theory of human motivation », The Psychological Review, vol.50, n°4,
p.370-396.
* 22 Peretti J,. gestion de
ressources humaines, éd,. Librairie Vuibert, paris XII, 2005, P. 68.
* 23Adams, J.S. (1963), «
Toward an understanding of inequity », Journal of Abnormal and Social
Psychology, vol.67,N°5, p.422-436.
* 24Festinger, L. (1954),
« A Theory of social comparison processes », Human Relations, vol.7,
n°2, p.117-140.
* 25 Dion Gérard
Dictionnaire Canadien des relations du travail, 2ème
édition, Ste-Foy, PUL, 1986
* 26
www.googlescolar.com/satisfaction,
au travail
* 27 IDEM
* 28
www.googlescar.com performance
au travail//r.
* 29 KALUMBA NGOY, gestion des
performances au travail. Thèse de doctorat, Unilu, 2010-2011. P.24
* 30 KALUMBA NGOY, gestion des
performances au travail. Thèse de doctorat, Unilu, 2010-2011. P.25
* 31 Allègre, C.B. et
Andréassian, gestion des ressources humaines. Bruxelles, éd,. De
Boeck univesité. P.24.
* 32 IDEM
* 33 R. Moulinier,
évaluation du personnel, paris 2005 : chiron, P. 23
* 34Sekiou, L., Blondin, L.,
Fabi, B., gestion de ressources humaines. 2 éd., 4ème
tirage 200 ; Bruxelles, De Boecc.p.304, 2004.
* 35 Saint-Ogan. S.,
rémunération des performances : bilan de connaissances et
voies de recherche. Gesrtion des performances au travail, éd.,
Bruxelles, De Boeck. 2007. Pp 17-24.
* 36 R. Simons cité par
S. saint - Onge et M. Magnan, la gestion de performance des organisations et
des personnes. In S. Saint-Ogan et V. Haines (eds) gestion de performances au
travail, bilan des connaissances, pp. 12-52. Bruxelles : De Boeck 2007.
* 37 N. BERTHIER : le
sondage d'opinion, éd, paris, 1962, P.6
* 38 DENNISH ET WRONG, la
population et la société, éd., France Empire, paris 1967,
P. 69
* 39 Duverger M,
méthodes de sciences, PUF, paris, 1972, P.87.
* 40KAMBULU NSHIMBA, question
spéciales de statistiques, cours inédit UNILU extension de
Kolwezi de FPSEE g3 psychologie. 2003-2004.
* 41 LUKOBA CHABALA,
méthode de recherche scientifique, cours inédit, G1 psycho,
UNILU, 2007-2008. P12
* 42 MULOMBO WA MPUTU,
gestion et planification des ressources humaines, cours inédit,
L1 psycho, Unilu, 2013-2014
* 43LUBAMBAKIBAMBE,
statistique descriptive, cours inédit, UNILU, FPSE,
2009-2010
* 44 Abraham Maslow, devenir le
meilleur de soi-même, besoins fondamentaux, motivation et
personnalité, nouveaux horisons-ARS, Paris, quatrième tirage,
2013, p 53.