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Impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnerables dans une situation d'urgence cas de 7eme arrondissement de la ville bangui


par Carlos Edgard NADJIND0
Université de Bangui FASEG(Faculté des Sciences Economiques et de Gestion); (LERSA)Laboratoire d’Economie Rurale et du Sécu - Professionnel en Action Humanitaire et Développement (AHD) 2018
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE BANGUI REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Unité - Dignité - Travail

1

Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG)

SOUTENANCE DE MÉMOIRE
Master II Professionnel en Economie et Gestion
Option : Action Humanitaire et Développement (AHD)
Promotion 2017 - 2018

THEME

IMPACT DE L'ASSISTANCE ALIMENTAIRE SUR LES POPULATIONS
VULNERABLES DANS UNE SITUATION D'URGENCE CAS DE 7EME
ARRONDISSEMENT DE LA VILLE BANGUI

Par :

Carlos Edgard NADJINDO
Sous la direction de Monsieur le:

Professeur Emmanuel MBETID BESSANE

Tel : (236) 72057265 / 75075297 e-mail : carlosnadjindo@ yahoo.fr

2

Sommaire

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I : RAPPORT DE STAGE

I. Description de l'organisation de World Vision

II. Déroulement du stage
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR

ASSISTANCE ALIMENTAIRE

I. approche conceptuelle

II. Etat des connaissances

CHAPITRE III : EVALUATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE SUR LES POPULATIONS VULNERABLES DE 7ème ARRONDISSEMENT ET MESURE

D'IMPACT EN SITUATION D'URGENCE

I. Évaluation de la vulnérabilité alimentaire avant et après l'assistance

II.2 Bilan et enseignement a tiré de l'analyse

CONCLUSION GENERAL

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Dédicace

Je dédie ce mémoire à la famille NADJINDO et à notre défunt frère Sadrac Evariste

4

Remerciements

La rédaction de ce mémoire m'a permis de trouver de nouvelles perspectives professionnelles et ma m'a ouvert les yeux sur les opérations humanitaires en matière de Food Assistance et ma donnée envie d'y réaliser plus d'expérience professionnelle afin de pouvoir concrétiser mon travail.

Je tiens à remercier mon directeur de mémoire Professeur Emmanuel MBETID BESSANE Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG), Directeur du Laboratoire d'Economie Rurale et du Sécurité Alimentaire (LERSA) de l'Université de Bangui pour son encadrement sur ces apports méthodologiques, les conseils bibliographiques et les corrections instructive pour la réalisation de ce travail.

Je tiens à remercier tout corps professoral de la FASEG pour leur encadrement durant notre cursus universitaire.

Je tiens à exprimer mes s'incères remerciement à Mr Pascal BIMENYMANA, Directeur de la Réponse de WV CAR de m'avoir accepté dans son Organisation durant les 6 mois de mon stage.

Je désire souligner l'apport de notre tuteur de stage Mr Nestor KANTORE, Ressource Manager de Food Assistance qui a eu la gentillesse de m'encadrer tous ces mois.

Aussi nous tenons à exprimer notre gratitude au Directeur des Operations de WV CAR Dr Charles BAKOUM pour son encouragement dans réalisation des différentes tâches.

Je tiens également à remercier les staffs WV CAR, en particulier ceux du programme Food Assistance qui ont pris leurs temps, confiance à me faire comprendre de façon concrète et opérationnelle comment gérer une assistance

aliment d'urgence. Sur terrain d'être efficace et outiller des expériences
professionnelles à la réalisation de ce document.

J'adresse mes plus s'incères remerciement à tous mes proches amis, en particulier ceux AHD pour l'intérêt que vous portez au travail que j'ai pu réaliser.

Enfin, mes remerciement du fond de coeur à ma famille : Samuel, Rose, Ghislaine Priscilla, Sainte Rachel, Rosine, Cyriaque, Prince Parfait Junior, Odlo et mes neveux Bryant, Otniel pour votre soutien moral et financiers.

Liste des sigles et abréviations

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CAD : Comité d'Aide au Développement

CMAM : Community-based Management of Acute Malnutrition

CRAA : Convention Relative à l'Assistance Alimentaire

DIH : Droit International Humanitaire

EHA : Eau Hygiène Assainissement

EPEV : Eau pour la Paix, Eau pour la Vie

EU : Union Européenne

HCR : Haut Commissariat aux Réfugiés

IDP : Personne Déplacée Interne

IPC: Integrated Food Security Phase Classification

LERSA : Laboratoire d'Economie Rurale et du Sécurité Alimentaire OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques OCHA : Bureau Des Affaires Humanitaires Des Nations Unies

ODD : Objectif Développement Durable

OIT : l'Organisation Internationale du Travail

OMC : Organisation Mondiale du Commerce

OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement

OMS : Organisation Mondiale de la Sante

ONG : Organisation Non Gouvernementale ONU : Organisation des Nations Unies PAM : Programme Alimentaire Mondial

RCA : République Centrafricaine

RGPH : Récemment Générale de la Population Humaine

SAM : Malnutrition Aiguë Sévère

UN : Nation-Unies

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

USAID : Agence des Etats Unis pour le Développement International

USDA : Département de l'Agriculture des États-Unis

WARO : Bureau Régional de l'Afrique de l'Ouest

WV CAR : World Vision Central African Rupublic

WVI : World Vision international

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Résumé

Ce mémoire de master est réalisé entre la recherche et le professionnalisme d'exposer les effets d'une assistance alimentaire dans la période d'urgence en République Centrafricaine. A l'issue de cette intervention des Organisations Non Gouvernementale, World Vision Centrafrique en vers les populations les plus vulnérables en insécurité alimentaire par le biais de la distribution des coupons alimentaires permettant d'échanger directement avec les denrées alimentaire sur le marché.

Étant comme objectif de ce travail, d'analyser les impacts de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables en situation d'urgence dans le 7e arrondissement de Bangui ; ce qui est important à savoir c'est l'aboutissement de cette assistance de voir ce qui à changer ou améliorer sur les populations les plus vulnérables ; dans le cas contraire quelle stratégie doit-on emprunter pour atteindre les objectifs fixés. Nous avons mis en valeur une méthodologie afin de mesurer les impacts sur les populations vulnérables. Pour la réalisation de ce travail par une recherche bien documentée sur l'assistance alimentaire ; une enquête auprès des ménages (bénéficiaires) du projet MOU MABOKO afin d'apprécier sur eux par rapport à ce projet ; nous avons aussi échangé verbalement avec les staffs impliqués dans le programme Food Assistance, ces informations recueillis ont été générer pour la réalisation de ce précieux document.

Mots clés : impact, assistance alimentaire, population, vulnérable, urgence.

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summary

This master thesis is made between research and professionalism to expose the effects of food assistance in the emergency period in the Central African Republic. At the end of this intervention by Non-Governmental Organizations, World Vision Central Africa aims to reach the most vulnerable populations in food insecurity through the distribution of food coupons allowing to exchange directly with foodstuffs on the market. As the objective of this work, to analyze the impact of food assistance on vulnerable populations in an emergency situation in the 7th district of Bangui; what is important to know is the outcome of this assistance to see what needs to change or improve on the most vulnerable populations; if not, what strategy should be used to achieve the objectives? We have developed a methodology to measure impacts on vulnerable populations. For the realization of this work through a well-researched research on food assistance; a survey of the households (beneficiaries) of the MOU MABOKO project in order to assess them in relation to this project; we also exchanged verbally with the staff involved in the Food Assistance program, this information collected was generated for the realization of this valuable document. Key words: impact, food assistance, population, vulnerable, emergency.

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INTRODUCTION GENERALE

Contexte et justification

La faim est une manifestation de l'insécurité alimentaire, Il faut continuer à accroître la productivité de l'agriculture et les disponibilités alimentaires en vue d'une sécurité alimentaire à long terme si l'on veut réduire les risques de la famine pour l'avenir. Grâce à des programmes visant à éliminer directement la faim, que l'on pourra soulager dans l'immédiat les centaines de millions d'affamés de la planète et ceux qui le seront certainement demain.

L'alimentation ne doit pas être un moyen d'accompagnement mais de subsistance de vie humaine, aujourd'hui plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde entier. La mobilisation des ressources est un souci pour les ONG humanitaire, de répondre aux multiples besoins des personnes vulnérables. Dans les pays en crise, la menace de l'insécurité alimentaire est toujours présente, ce qui est causée par des catastrophes naturelles, des conflits, la pauvreté, la précarité économique, manque de logements, exclusion et perte des récoltes ce qui provoquent la faim.

La faim est indissociable de la vie humaine, dans les pays non développement, elle constitue un obstacle au développement et elle continue à faire gaffe dans les pays frappés par des catastrophes naturelles ou des conflits armés, l'accès à la nourriture est difficile, ce qui affaiblie plusieurs pays du monde. Aujourd'hui dans les actualités de crise humanitaire, on ne cesse de parler de l'assistance pour sauver des vies de personnes touchées par des crises, l'accent est beaucoup plus mis sur l'assistance alimentaire pour soulager la souffrance de ceux qui sont dans le besoins.

La convention relative à l'aide alimentaire de 1999, visant à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale et à améliorer la capacité de la communauté internationale à répondre aux situations d'urgence alimentaire et aux autres besoins alimentaires des pays en développement, souhaitant améliorer l'efficacité, l'efficience et la qualité de l'assistance alimentaire destinée à préserver la vie et à alléger les souffrances des populations les plus vulnérables dans les situations d'urgence, en renforçant la coopération et la coordination internationales, notamment entre les parties et les parties prenantes. Reconnaissant que les populations vulnérables ont des besoins alimentaires et nutritionnels particuliers.

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Affirmant c'est aux État qu'incombe la responsabilité première d'assurer leur sécurité alimentaire nationale et, par conséquent, la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate énoncé dans les directives volontaires à l'appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), adoptées par le Conseil de la FAO en novembre 2004.1

Situé au centre de l'Afrique, la République Centrafricaine couvre une superficie de 622.984 km2 et une population de 5.745.135 habitant en 2018. Le pays est respectivement limité à l'ouest par le Cameroun, au nord par le Tchad, à l'est par le Soudan et Soudan du Sud, et au sud par la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo au Sud.2

La récente crise de fin 2012, qui a mis la Républiques Centrafricaine (RCA) dans le chaos, touche fortement aussi la Ville de Bangui et ses 8 arrondissements.

Rappelons, lors de la conférence de Bruxelles qui s'est tenue le 17novembre 2016, pour le soutien de la RCA au financement de plan de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA), le Coordonnateur humanitaire en RCA, Mr Fabrizio Hochschild, a incité les bailleurs à augmenter le financement de l'action humanitaire pour accompagner la stabilisation sous peine de priver la moitié de la population d'une assistance vitale. A cette période, deux million cinq cents mille (2.500.000) de la population est touchée par l'insécurité alimentaire, trois cents quatre-vingt-cinq mille (385.000) personnes déplacées augmentent le nombre des réfugiés Centrafricain de quatre cents soixante-dix mille (466.000) de la population ayant besoin d'une aide humanitaire.3 En 2017 le besoin reste multiple dans tous les secteurs, cinq cents quatre-vingt-neuf mille (589.000) personnes ont des besoins critiques immédiats du à un choc humanitaire, un million six cents quatre-vingt-dix-neuf mille (1 699 000) personnes ont des besoins aigus liés à leurs vulnérabilités chroniques, deux cents soixante-deux mille (262 000) personnes ont des besoins d'appui au retour à la réintégration et réinstallation. L'expérience des acteurs humanitaires en RCA

1 Convention relative à l'assistance alimentaire, confirmant la Convention relative à l'aide alimentaire, 1999.

2 République Centrafricaine-population data

3 Bulletin humanitaire nO17/novembre 2016. OCHA

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démontre que les besoins au sein de ces trois secteurs peuvent être concomitants dans une même communauté ou localité du pays4.

Le 7ème arrondissement est l'un des huit (8) arrondissements qui étaient sous l'emprise des groupes armés, particulièrement les ex-Séléka et les anti-Balaka menant des multiples exactions, des viols, des tueries ainsi que des pillages. La population a perdu ses ressources, la pauvreté s'aggrave s'est retrouvée dans une situation de l'insécurité alimentaire.

Cette crise qui afflige le pays touche aussi le 7ème arrondissement et fragilise la population, créant des problèmes alimentaires et nutritionnels. Suite à cette situation, l'accès à la nourriture est ardu. Avec l'augmentation de la population et l'exode rural qui ont pour cause la recherche de la sécurité qui manque dans certaines régions.

Voici les raisons qui nous ont poussé à choisir notre thème sur : «l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables dans une situation d'urgence: cas de 7ème arrondissement de Bangui».

Ce choix va nous amener à ressortir le problème posé afin de rechercher des solutions pour son épanouissement.

Problématique

Plusieurs aides ont été faites par des organisations humanitaires ces derniers temps, malgré tout la situation reste tendue, la moitié de la population Centrafricaine est exposée à l'insécurité alimentaire.

La RCA fait face à une crise alimentaire à la suite des changements politiques, institutionnels intervenus depuis le 24 mars 2013. Ces événements intervenus à la suite des attaques rebelles ayant conduit la chute du régime en place, ont entraîné une dégradation de la situation sécuritaire et alimentaire.

Le déplacement de la population à la recherche d'abri, le pillage des biens et des champs ainsi des autres moyens d'existence a entraîné une réduction de la production agricole, dont dépend 70% de la population. La crise a par ailleurs réduit les activités génératrices de revenus ainsi que l'accès marchés, ralentisse l'économie et hausse le prix des denrées alimentaires. A la période de soudure, en février-mars

4 Aperçu des besoins humanitaires. (OCHA, 2018)

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2014, les humanitaires constatent une hausse de la malnutrition et un risque élevé de replonger dans la crise alimentaire.

Selon les analyses faites sur la sécurité alimentaire et moyens d'existence (SAME), 1,3 million de personnes connaissent une situation d'insécurité alimentaire modérée et sévère. C'est notamment le cas pour la moitié des déplacés, En janvier 2014, la majorité des ménages et des marchés disposent d'un stock alimentaire ne dépassant pas un mois (1) en moyenne. L'insécurité alimentaire risque de persister et de s'aggraver tant que les violences continuent de perturber le cours normal des activités agricoles et économiques du pays (notamment les flux commerciaux). L'assistance alimentaire, ainsi que le suivi et la prise en charge de la malnutrition sont considérés comme des mesures prioritaires.5

Quand on parle de l'insécurité alimentaire en RCA, les gens pensent premièrement dans l'arrière-pays sans ignorés la vulnéraire urbaine, hors dans certains arrondissements de la ville de Bangui, il y a aussi une grande menace de l'insécurité

Si nous essayons de pénétrer les quartiers de 7ème arrondissement en faisant une analyse sur l'alimentation de la population, nous saurions d' avantages. il est essentiel de prévenir et d'assister les ménages souffrants de la faim. Malgré les efforts des ONG en partenariat avec l'Etat Centrafricain pour améliorer l'accès à la nourriture, le besoin s'exprime d'avantage et le coût de vie est cher dans la Ville de Bangui ainsi qu'aux alentour. Dans ce contexte que nous allons dans le cadre de notre étude essayer d'apporter des éléments de réponses aux questions suivantes :

Quelles est l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables en situations d'urgence de 7ème arrondissement de Bangui ? Quelle mesure pourra-ton prendre pour soulager la faim chronique ? C'est sur ses interrogations que nous tenterons de mener notre étude.

5 République Centrafricaine conflit, conflit décembre 2013-février 2014.

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Objectifs de l'étude

L'objectif général de notre étude est d'analyser les impacts de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables en situation dans le 7ème arrondissement de Bangui.

De cet objectif général précède deux objectifs spécifiques :

? Analyser la situation alimentaire avant l'assistance ? analyser la situation alimentaire après l'assistance

En fin de mesurer l'impact de l'assistance alimentaire sur la population vulnérable de 7e arrondissement.

Méthodologie

Pour réaliser bien mener cette étude, nous avons adopté une démarche méthodologique qui consiste à faire une recherche bibliographique, une enquête, l'entretiens ainsi qu'une recherche webographique. La recherche documentaire consiste à la consultation des documents convenables à l'assistance alimentaire. Ainsi que, l'entretien quant à lui permet de questionner verbalement avec les populations assistées et un entretien avec les acteurs de l'assistance alimentaire et pour plus d'éclaircissements.

Recherche bibliographique

Lorsqu'on débute une réflexion sur un sujet, même si l'on a quelques idées, on doit se documenter pour acquérir une meilleure connaissance. C'est la raison pour laquelle la recherche documentaire constitue une étape cruciale dans la réalisation de notre travail de mémoire.

Enquête

Elle est une technique de recueil des données effectuées par le biais de l'application d'enquête auprès d'un échantillon d'individus. L'enquête permet de connaître les opinions, les attitudes et les comportements des populations étudiées. Nous avons mené une enquête auprès des ménages bénéficiaires de 7ème arrondissement pour apprécier la condition d'accessibilité à la nourriture avant et après l'assistance

Intérêt

L'intérêt de notre étude vise à plusieurs cibles. Mener cette étude représente une opportunité de consolidation de notre connaissance et la pratique professionnelle du métier d'un humanitaire et non seulement pour le plaisir de l'obtention d'un diplôme supérieur en Action Humanitaire et Développement. Cette étude permet de montrer la qualité de la formation qu'offre le Laboratoire d'Economie Rurale et de Sécurité Alimentaire (LERSA), par la formation professionnelle des acteurs humanitaires et de développement. De mettre la lumière sur la contribution de l'ONG World Vision CAR à l'adoucissement des effets pervers de l'insécurité alimentaire des ménages touché par la crise.

Plan de travail

Le plan de cette étude s'articule autour de trois (3) chapitres, chaque à chapitre comporte deux sections, en plus une introduction générale et une conclusion générale. Le premier chapitre sera consacré au rapport de stage. Le second chapitre dressera le cadre conceptuel et revue de la littérature sur assistance alimentaire. Et le troisième chapitre, évaluation de la situation alimentaire sur les populations vulnérables de 7ème arrondissement et mesure d'impact en situation d'urgence. Pour améliorer la réponse à leurs besoins en se focalisant spécifiquement la nécessité en situation d'urgence.

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CHAPITRE I : RAPPORT DE STAGE

Introduction

Dans ce chapitre nous verrons brièvement la présentation de l'organisation d'accueil en premier lieu et en second lieu, les activités que nous avons accomplies pendant notre stage de 6 mois dans l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) World Vision Central African Rupublic (WV CAR), dont nous sommes accueillis au département des opérations.

I. Description de l'organisation de World Vision

I.1 World Vision internationale

Fondée le 22 septembre 1950 par Robert Bob Pierce. World Vision ou Vision Mondiale est une ONG humanitaire chrétienne qui dispose de bureau dans 100 pays sur le plan international avec un siège basé à Monrovia aux États-Unis, sous la responsabilité du président Kevin Jenkins.

I.1.1 Historique de World Vision Internationale

World Vision est un organisme humanitaire a vocation chrétienne qui travaille auprès des enfants, des familles et de leurs communautés dans le monde entier à atteindre leur plein potentiel en abordant les causes profondes de la pauvreté et de l'injustice. World Vision a commencé avec un missionnaire américain le révérend Robert Pierce Bob dans son passage en Asie précisément en Chine, une enseignante Tena qui lui présente une enfant battue et abandonnée. Hoelkedoer n'ayant pas de moyens pour s'occuper de l'enfant, elle demande à Pierce : « Que pouvez-vous faire pour elle ? ». Il donne son dernier billet, essayant d'aider un enfant dans un pays avec seulement 5 $ et s'est engagé à envoyer le même montant chaque mois pour l'aider à prendre soin de l'enfant. La pauvreté, la souffrance humaine et la situation des enfants orphelins interpellent Pierce, et il promet de se mobiliser à son retour aux États-Unis pour répondre à ces besoins. Pour ce faire, il prend des photos et les envoie aux États-Unis. C'est ainsi, qu'en 1950 Pierce a fondé World Vision International.

Comment World Vision International a évolué?

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I.1.2 Évolution

World Vision International a commencé avec le parrainage d'un enfant, avant d'arriver à 3,8 millions d'enfants en 2012.

- 1960 : World Vision International travaille dans 7 pays - 13 215 enfants sont parrainés ;

- 1970 : World Vision International travaille dans 21 pays - 32 000 enfants parrainés ;

- 1980 : World Vision International travaille dans 40 pays - 193 000 enfants parrainés ;

- 1990 : World Vision International travaille dans 82 pays - 883 583 enfants parrainés ;

- 2000 : World Vision International travaille dans 90 pays - 1,5 million d'enfants parrainés ;

- 2012 : World Vision International travaille dans 97 pays - 3,8 millions d'enfants parrainée.

World Vision International (WVI) est une organisation chrétienne oecuménique qui vient en aide chaque année à plus de 100 millions de personnes sur les 5 continents, à travers des programmes d'aide humanitaire d'urgence, de développement à long terme et de plaidoyer. L'ONG humanitaire est signataire du code de conduite de la Croix-Rouge garantissant notamment la neutralité et l'indépendance de ses actions : elle est au service de tous les peuples, sans distinction de race, d'origine, de genre ou de religion.

Première ONG de parrainage d'enfants au monde (en 2016, 3,9 millions d'enfants parrainés dans 97 pays contre 32 000 enfants dans vingt pays en 1970), WVI préfère transmettre des compétences plutôt que des biens matériels, afin de permettre aux populations bénéficiaires de devenir autonomes. Dans l'aide au développement (1 500 programmes dans le monde en 2010), WVI apporte son expertise dans quatre domaines principaux : accès à l'eau potable, alimentation, éducation et santé.

World Vision travaille en collaboration avec l'ONU et ses agences comme l'Organisation mondiale de la santé et l'Organisation internationale du travail pour

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des projets de développement. Elle est le premier distributeur de denrées alimentaires fournies par le Programme alimentaire mondial. Elle a collecté 2,61 milliards de dollars en 2010.

I.1.3 Certifications de World Vision Internationale

WVI a reçu des certifications de bonne gestion par des organismes indépendants comme Better Business Bureau et Charity Navigator .

L'association est signataire du code de conduite de la Croix Rouge et du Sphère Project, gages de l'indépendance notamment lors des interventions d'urgence. World Vision International a un statut consultatif et travaille en étroite collaboration avec les différentes agences de l'Organisation des Nations unies, dont le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), l'Organisation internationale du travail (OIT), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et FONDS DES NATIONS UNIES POUR L'ENFANCE (UNICEF)

Ces statuts consultatifs permettent à l'ONG WVI d'assister et de prendre la parole lors des réunions et sommets internationaux, de consulter et amender les rapports écrits et oraux et de contacter les représentants de pays.

I.1.4 Financement

Le parrainage d'enfant constitue la plus grande partie de ressources de WVI. Ces fonds collectés permettent aux bureaux de programme nationaux, de financer les bureaux de soutiens. D'autre proviennent de l'USAID, de l'Union Européenne, du gouvernement Canadien, Australien, son partenariat s'est élargies vers Operae Partners, Paribas, Leasing Solutions, la Fondation Bel et Mondial Assistance.

En 2013, 5 868 556 € ont été collectés en faveur des communautés participant aux programmes de développement.

I.1.5 Vision et déclaration de mission World Vision Internationale

? Notre vision pour chaque enfant, la vie dans sa plénitude, ? Notre prière pour tous, la volonté d'y parvenir ;

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WVI est un partenariat international des chrétiens dont la mission est de :

· notre seigneur et sauveur Jésus-Christ en travaillant avec les plus pauvres et les opprimés ;

· pour promouvoir la transformation humaine ;

· rechercher la justice et témoigner des bonnes Nouvelles du Royaume de Dieu. WVI couvre sa mission par un engagement intégrer et holistique.

I.1.5.1 Les quatre aspirations de World Vision Internationale

Un monde meilleur pour les enfants, est au coeur des opérations de WVI, c'est ainsi qu'émane les inspirations suivantes :

· Les enfants sont en bonne santé ;

· Les enfants sont éduqués pour la vie ;

· Les enfants connaissent l'amour de Dieu et de leur prochain ;

· Les enfants reçoivent l'attention, sont protégés et acteurs.

I.1.5.2 Principes et valeurs de World Vision internationale

I.1.5.3 Principes fondamentaux de World Vision Internationale

L'organisation WVI n'a pas des principes humanitaires propres en elle, mais elle adhère tout simplement aux principes humanitaires comme les autres ONG. Elle a fondamentalement quatre (04) principes qui la guident dans ses actions à savoir les principes :

· Humanité : qui consiste à prévenir et alléger la souffrance humaine

· Neutralité : à l'interdiction des acteurs humanitaires à ne pas prendre parti pendant les hostilités ou se lancer dans des polémiques de nature politique, raciale, religieuse ou idéologique.

· Impartialité : l'action doit être menée uniquement sur la base des besoins, en donnant la priorité aux situations de détresse les plus urgentes sans faire de distinction entre nationalités, races, genres, religions, croyances, classes ou opinions politiques.

· Indépendance : l'action doit être indépendante de toute visée politique, économique, militaire ou autre dans les zones où elle est mise en oeuvre.

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I.1.5.4 Valeurs fondamentales de World Vison International

- Nous sommes Chrétiens ;

- Nous nous engageons auprès des pauvres ;

- Nous valorisons l'homme ;

- Nous sommes des intendants ;

- Nous sommes des partenaires ;

- Nous sommes répondants.

I.2 World Vision Central African Republic

I.2.1 Contexte et justification de la mission

La RCA connait des crises depuis plusieurs années, dégénérées ce dernier par des mouvements armés, créer des déplacements de la population, ces crises ont des effets négatifs sur la population de Bangui tout comme dans le reste des régions la violence s'intensifie.

Ceux-ci se traduisent par le non-respect de droit international humanitaire (DIH). Les ménages sont victimes des pillages, des braquages, des tueries toutes les activités ont été pulvérisées après ces violences, les ménages n'arrivent pas à satisfaire leur besoin alimentaire puisqu'ils ont perdu le maximum de leurs ressources et avec l'augmentation des prix des denrées alimentaires sur le marché ainsi que les ménages n'ont pas suffisamment de nourriture pour leur propre consommation et sont exposés à l'insécurité alimentaire, sans une assistance d'urgence en alimentation ils ne peuvent s'en sortir.

WVI a entamé son intervention en 2014 en réponse à la crise multisectorielle en RCA pour aider les populations vulnérables en se basant sur les enfants et leurs communautés.

I.2.2 Domaines d'intervention

WV CAR dans son programme accorde la priorité à l'amélioration du bien-être des enfants particulièrement les plus vulnérables, elle cible enfants en premier temps dans son programme de développement et veut renforcer la capacité des familles, communautés locales et partenaires afin de s'attaquer avec eux aux causes profondes de la pauvreté.

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Elle prend en compte plusieurs aspects, de produit et sévices vitale comme l'eau la nourriture, la prise en charge médicale sans la distinction ou l'inégalité, la discrimination ethnique, la violence qui vont nuire le bien-être de l'enfant.

I.2.2.1 Food Assistance et sécurité alimentaire

La satisfaction de besoin alimentaire de la population Centrafricaine est très faible depuis le déclanchement de la crise militaro-politique dans l'étendue du territoire pour plusieurs causes à savoir : l'insécurité, une baisse de la production, les faibles revenus des ménages, des déplacements de la population dans différentes localités du milieu rural et urbain, perte des ressources, pauvreté et précarité économique.

WV CAR dans le domaine de la sécurité alimentaire souhaite à ce que les activités agricoles reprennent son cours comme normal en commençant par la production, en passant par la transformation, la distribution, la consommation jusqu'à la gestion. WV CAR dans ses projets, elle répond aux besoins humanitaire urgent en réduisant la souffrance, en respectant la dignité et suivant la vie des personnes déplacées et les membres de la communauté d'accueil de :

- mobiliser et sensibiliser des communautés - identifier et enregistrer des bénéficiaires - procurer et distribuer les semences

Et pour contribuer à atteindre les dix-sept (17) objectifs de développement durable (ODD) 25 septembre 2015 à l'horizon 2030 en particulier objectif numéro deux (2) « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir agriculture durable ».

I.2.2.2 Santé et Nutrition

La vie des enfants dans la plénitude est au centre des opérations de WV CAR. Ce programme est intégré pour lutter contre la mortalité infantile :

- Contribuer au traitement nutritionnel d'urgence des enfants de 6 à 59 mois,

- Contribuer aux besoins nutritionnels des enfants de 6 à 59 mois à travers l'alimentation supplémentaire

- Améliorer l'accès à la nourriture aux élèves grâce au programme d'alimentation scolaire (cantine scolaire).

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WV CAR lutte contre la mortalité des enfants de moins de cinq ans établissant un programme en faveur de la santé materno-infantile par le biais notamment de son action sur le terrain.

I.2.2.3 Protection de l'enfance

Le conflit en République Centrafricaine détruit le tissu social des communautés, ce contexte est l'une des sources de la crise. Dans un souci de la protection de la sûreté, la dignité et les droits des personnes affectées par les conflits armés.

WV CAR est engagée pour la protection et l'assistance des personnes déplacées et vulnérables la famille, communauté, acteur national acquièrent pour compétence pour l'amélioration des violences et mariages des enfants et contre d'autres abus pour :

- Amener et renforcer la capacité des enfants incluent dans les groupes armés (par l'amélioration des revenus de la famille, soutenir le système éducatif, prise en charge psychosociale, sensibilisation des communautés sur l'importance de l'éducation).

- Protéger le droit et les enfants à accroitre l'accès aux moyens de subsistances (établir et soutenir les clubs de la paix des enfants de mener une vie normale).

I.2.2.4 Eau, Hygiène et Assainissement

Avant la crise Centrafricaine les conditions d'approvisionnement en l'eau potable était un peu rare, on y ajoute le conflit armés de 2013 ; la situation est plus déplorable encore jusqu'à ce jour.

Dans les régions les plus touchées par la crise ; l'assainissement n'est pas convenable réplique un défi par manque de latrine et toilette, la gestion adéquate des déchets solides. L'instabilité avec le conflit dans les zones rurales empêche l'intervention humanitaire, ceci constitue un blocage à la couverture d'accès en eau et assainissement. C'est ainsi que WV CAR dans le cadre WASH lance en 2018 un projet intitulé « eau pour la paix, eau pour la vie » financé par le Fond Békou, dans un but de rendre l'eau et assainissement de base dans les zones prioritaires en RCA.

21

22

23

I.2.2.5 Promesse 2030 de World Vision International

Dans sa politique d'intervention désire obtenir de changement d'ici 2030 par des impératifs et stratégies suivant des mesures tels que mentalités et comportements pour l'atteindre.

? Impératifs stratégiques :

- Approfondir notre engagement envers les enfants les plus vulnérables ;

- Focaliser notre ministère pour avoir un plus grand impact ;

- Collaborer et mener un plaidoyer en faveur d'un impact plus large ;

- Assurer un financement de grande qualité et durable ;

- Vivre notre foi et notre appel Chrétien avec audace et humilité.

? Mentalités etcomportements :

- Unité et Confiance

- Intendance judicieuse

- Regarder vers l'extérieur

- Vérité à temps opportun et avec amour

I.2.2.6 Élaboration de la stratégie de WV CAR 2018 - 2021

WV CAR dans sa promesse 2030 fixe ses priorités de 2018-2021en RCA dans plusieurs domaines à savoir :

? Focus des programmes et projets sur :

- Les enfants les plus vulnérables à travers les populations déplacées internes

et des communautés hôtes par des stratégies de survie (Distribution de

nourriture, voucher), et protection de leurs droits

- Les causes profondes de la vulnérabilité à travers des modèles de relèvement

des populations touchées par le conflit

- Renforcement des capacités du staff

? Principes : flexibilité, cohérence

? Processus :

- Niveau national : Évaluation contexte/Financement, choix des modèles, choix

aires géographiques,

- Niveau local : Évaluation du contexte local, bénéficiaires cibles, adapter les

modèles, mettre en oeuvre

I.2.2.7 MODELES

> Modèles de survie :

EHA en urgence, espaces amis des enfants (CFS), protection de l'enfant en urgence ; santé/nutrition en urgence, CMAM (Community-based Management of Acute Malnutrition), distribution de nourriture

> Modèles de relèvement

Food/cash for assets and work (nourriture/argent contre bien et travail), eau Hygiène Assainissaient (EHA), soutien santé mentale & psychosocial (Mental health& psychosocial support), protection de& Plaidoyer, violence Basée sur le Genre.

> Prospérité et développement : Graduation model6. I.3 Structure de World Vision Central African Rupublic

· La direction de la Réponse

Le rôle de la direction nationale consiste à guider, développer et gérer la mise en oeuvre du ministère du bureau d'Afrique l'ouest et s'assurer surtout que ce soit un ministère de haute qualité sur le plan de son impact sur les populations bénéficiaires, du coût des investissements et de la compatibilité par rapport aux politiques, protocoles, et normes de WVI. Le directeur national supervise toutes les directions. Il préside le comité de direction.

· La direction des Opérations

Elle est chargée de coordonner et de traduire dans la réalité des programmes d'activité de développement de chaque projet spécial, ainsi que les plans d'action qui les accompagnent, conformément à la politique de WVI en matière de développement. Elle est dirigée par le directeur des opérations, qui a sous sa supervision hiérarchique, Manager du parrainage et les deux manager de zone.

· La direction de l'engagement chrétien

C'est la direction qui est chargée de veiller à la conformité des opérations et des activités de WV CAR et à l'identité de l'organisation. Elle s'occupe également du développement spirituel du personnel et des relations avec les églises.

6Ressources Humaines, World Vision CAR

? La direction des finances

Elle s'occupe de la définition et de la mise en oeuvre des stratégies et des politiques financières de WV CAR. Elle est dirigée par un directeur, qui a sous sa supervision le senior Finance Officer ainsi qu'une équipe de comptables chargés des opérations financières et du rapportage.

? La direction du support services SupplyChain

Elle s'occupe de la définition et de la mise en oeuvre des stratégies et des politiques administratives de WV Sénégal. Elle est dirigée par une directrice qui a sous sa supervision l'administrator Coordinator.

? La direction de l'audit

C'est la direction qui est chargée de veiller à la conformité des opérations et des activités de WV CAR. Elle est dirigée par un directeur au niveau régional qui a sous sa supervision des équipes d'audit basées dans les pays de la sous-région. Elle peut intervenir sur demande spéciale du bureau de CAR en fonction de son calendrier d'audit publié au début de chaque année fiscale.

? La direction du ministry quality

Elle est chargée de l'élaboration de la stratégie du bureau national alignée à celle du WARO et du partenariat et s'assurer de la qualité des programmes et élabore tous les outils nécessaires permettant aux agents de faire un travail efficace et efficient.

? Le Département de la communication et plaidoyer

Il est de créer les stratégies de communication, élaborer et mettre à jour des supports de communication, communication événementielle, concevoir et organiser des événements internes (arbre de noël, voyages...) et externes (gala, tournois, exposition...), gérer le site internet et réseaux sociaux, recherche de dons matériels et alimentaires, gestion administrative, gestion des dons financiers, définition d'une stratégie de plaidoyer, gérer les relations médias (presse, radio, tv), développement du plaidoyer partenaire entreprise, développer une activité de plaidoyer sur la thématique des enfants des rues, organisation d'évènements de sensibilisation, sous l'autorité de la Direction Régionale de la communication et plaidoyer, le département est dirigée en RCA par une spécialiste en communication et plaidoyer.

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? Le Département de la sécurité

Il a pour mission de donner des conseils, des consignes, des orientations et des directives en matière de la sécurité et aussi sur les questions inhérentes à la protection des biens, des staffs et des programmes de l'organisation. Il conseille aussi les staffs sur les questions relatives à la sécurité et de proposer des recommandations en vue d'atténuer et d'améliorer la sécurité de l'organisation et du personnel. Il alerte les staffs sur les menaces et risques présents et future. Il rapporte au Directeur Régional des Ressources Humaines à WARO.

? Le Secrétariat

Il est chargée de mettre le calendrier du Directeur de la Réponse à jour ; gérer le planning et courriers du Directeur de la Réponse ; réceptionner des courriers (lettres, billets) enregistrer et portés à la connaissance du Directeur de la Réponse pour sa lecture; réceptionner des factures, offres, porté à la connaissance du Manager de finance pour son approbation et orientation, ensuite enregistrer, photocopier et dispache au responsable de la logistique ou personne désignée pour qu'elle soumet au paiement, photocopie pour l'archivage ensuite dispache aux personnes concernées ou désignés.

Elle travaille en étroite collaboration avec le people and Culture Director du WARO et s'assure que les pratiques et procédures des ressources humaines s'alignent avec les valeurs fondamentales, la mission et la réglementation en vigueur dans le pays. Elle est dirigée par un directeur7.

I.4 Zone d'intervention

WV CAR intervient dans la capitale Bangui et plusieurs préfectures à savoir :

- Ouham (Batangafo) ; Ouham Pendé (Koui, Paoua, Bocaranga, Bozoum,

Ngaoundaye) ; Ombella-M'poko (Yaloke, Bossembele, Boali, Damara et Bimbo) ; Nana Mambéré (Bouar) ;Ouaka (BambariYppi) ; Sangha-Mbairé (Nola, Bayanga). (Voir annexe 2, cartes de l'intervention WV CAR)

7 Direction des ressources humaines WV CAR.

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II. Déroulement du stage

II.1 Objectif du stage

L'objectif de notre stage est de compléter nos connaissances et avoir des expériences dans le domaine humanitaire pour réaliser et de soutenir le mémoire de master 2 professionnelle en Action Humanitaire et Développement.

D'une manière professionnelle, le stage nous permet d'acquérir des expériences et compétences justifiées dans le cas de recrutement qu'on ait une évaluation positive qui réponde et justifie nos compétences pour un poste à pouvoir.

Pour WV CAR, ce stage est d'effectuer dans le cadre de la promotion de l'emploi des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, afin de donner, l'occasion d'acquérir une expérience pratique et d'augmenter la chance pour l'obtention d'un emploi.

II.1.1 Présentation de zone d'étude

Bangui est limitée à l'Ouest, au Nord par la sous-préfecture de Bimbo. La chaine de Gbazabangui, franchit le fleuve au seuil de SAFARI OTHEL à l'Est et longe la route Bangui/damara. Le climat de Bangui est de type équatorial, la population est estimée à 600.000 habitants. Elle regorge huit (8) arrondissements parmi lesquels nous avons le 7ème qui est cible de notre étude.

II.1.1.1 Situation géographique

Le 7earrondissement de Bangui est situé sur la rive droite du fleuve Oubangui. Il couvre une superficie de plus de 1 792 ha = 17,92 / km2 localisée avec une coordonnée de 4° 22' 32? nord, 18° 36' 12? et une population de 46 708 hab. (RGPH 2003), densité 2 606 hab/km2. En 2006 la population est estimée à 50847 habitants dont 50, 29% d'homme et 49% de femmes (monographie du 7ème arrondissement, édition 2006).

Le 7e arrondissement de Bangui est une subdivision administrative de la ville, située dans la partie Est de la capitale centrafricaine.

Il s'étend du quartier Ndrès au nord aux rives du fleuve Oubangui au sud. A l'ouest il est limité par le 1er arrondissement et la colline des panthères. L'enclave du camp militaire Kassaï dépend du 1er arrondissement. Il est traversé au sud par la route de Ouango et au centre par la route de Kassaï.

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Figure 1 : carte des arrondissements de Bangui

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/7e_arrondissement_de_Bangui

II.1.1.2 Découpage administratif

Le 7ème arrondissement est constitué de 39 quartiers recensés en 2003 : Ambassade, Gbadouna, Gbangouma 1, Gbangouma 4, Gbangouma St Paul, Gbottoro, Gokoma, Kami, Ketegba 1, Ketegba, Ketegba 2, KoyouKombeleKombele, Lobaye 1, Magombassa, MalaGbangouma 5, Ndotene, Ngaraba 5, Ngaragba 4, NgaragbaYambela, Ngatoua, Ngbarekangue, Ngoungbe, Nguerengou, Nguitto 1, Nguitto 2, Nguitto 5, Ouadda, Ouango 6, Ouango-Kodjo, Ouapiabodet, Pata,

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Sabanga, Saint Paul 2, Sao-Paris-Congo, Sounga, Taoka Saint Paul, Timodo, Yongoro.

II.1.1.3 Édifices et monuments

- Archevêché de Bangui

- Église Sainte Anne de Kteassaï

- Paroisse Saint Paul des rapides

- Séminaire Saint Paul des rapides

- SOS Villages d'enfants de Ouango

- Cimetière des Ndrès

- Maison d'arrêt centrale de Ngaragba

II.1.1.4 Éducation et santé

Il dispose de plusieurs établissements scolaires dont : lycée Pie XII, lycée des Rapides et les écoles : Ngaragba, Colomb, Saint-Paul, SOS, Sao. Il compte plusieurs formations sanitaires, dont le centre de santé urbain de Ouango8.

Mais par un constat réel sur les enquêtes dans cet arrondissement résultent un faible taux d'instruction, un bon nombre des enfants ne fréquentent pas l'école à exemple de quartiers Ndrès 1 suite à l'enregistrement des ménages recensés pour le projet MOU MABOKO 7 sur 41 ménages enregistrés 15/41 des enfants qui sont inscrites à l'école et de quartier Nguito 2, 17/41 des enfants qui sont inscrites à l'école.

II.1.1.5 Caractéristiques socio-économique

Le 7e arrondissement communal dispose d'un potentiel basé sur la pêche, le commerce.

? Pêche

Elle représente une activité non négligeable du fait de la présence du fleuve Oubangui. La pêche permet aux populations d'avoir des revenus substantiels et

8Recensement général de la population et de l'habitat, 2003

diversifiés de leur alimentation à travers l'auto consommation, une partie qu'ils emmènent souvent sur le marché.

· Petit commerce

Le commerce constitue la moyenne partie de revenus pour les ménages. Tous les produits dérivés des activités agronomiques, sylvicoles et bien d'autres produits importés font l'objet de transactions commerciales, mais le caractère informel de ces transactions rendent de plus en plus difficile le contrôle des prix par l'autorité de l'État.

II.2 Les activités réalisées pendant le stage

II.2.1 Tâches confiées

· Participation à l'identification et l'enregistrement des bénéficiaires qui doivent recevoir les vivres et les non vivres en utilisant convenablement le système LMMS ;

· Assurer que les kits de distribution soient complets avant le départ pour terrain ;

· Sensibiliser les bénéficiaires sur les dates de distribution et tout éventuel changement sur les rations alimentaires à recevoir par les ménages en commun accord avec les comités de bénéficiaires ;

· Assurer la qualité des données pour la soumission des rapports hebdomadaires durant le cycle de vie du projet Food Assistance ;

· Appuyer l`équipe dans la maitrise du système LMMS ;

· Appuyer l`équipe dans la maitrise du système CCTS, gestion de l'informatique et rapportage ;

· Maitrise de processus d'archivage des rapports de distribution (département CTS) ;

· Faire le suivit des échanges des coupons au moment de la distribution a fin d'évité les cas de fraude ou trafic des coupons ;

· Strict application des valeurs fondamentales de WVI dans l'exercice de toutes les activités ;

· Participer à des séances de renforcement de capacités sur la gestion d'assistance alimentaire.

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II.2.2 Activité réalisées niveau administratif

Dans le cadre de notre stage, nous avons réalisé des activités suivantes :

- Orientations dans l'ensemble des départements et nous sommes avisés sur la diplomatie d'assistance alimentaire de WV CAR;

- Assistance en faveur des sinistrés de d'inondation de 3e arrondissement ;

- Assister à l'année fiscale de WV CAR sur le plan international de septembre 2018 ;

- Contribuer à la rédaction du rapport des activités du projet ;

- Participation au traitement des dossiers du recrutement (Ressources humaines).

- Assister au lancement des projets nouveau projets : « eau pour la paix, eau pour(EEPEV) la vie en RCA, « Bocaranga life saving », « protection de l'enfance-UNICEF ».

II.2.3 Les activités réalisées dans la zone de stage

Nous avons réalisé plusieurs activités sur terrain au cours de notre stage et sont détaillées comme suivent :

- Identifier et enregistrer des bénéficiaires qui doivent recevoir des vivres et non

vivres en utilisant le système LMMS

- Assurer des kits de distribution avant le départ sur terrain

- Participation à la réunion entre les autorités locales et WV CAR

- Participer à la réception des coupons chez le bailleur (PAM)

- Préparation des coupons

- Participation à la distribution des coupons alimentaires aux bénéficiaires

- Suivi des échanges des coupons pendant la distribution.

- Contribuer à l'inventaire et commande des articles du magasin Food

Assistance

- Application strict de la valeur fondamentale de WVI dans toutes les activités.

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Dans le département des Ressources humaines nous avons participé au traitement des dossiers de recrutement des nouveaux staffs selon la politique du recrutement de WVI.

II.2.4 Difficultés rencontrées durant le stage

Tout effort pour obtenir un bon résultat ne passe pas sans entrave. Durant notre stage nous avons été à quelques controverses.

- La disponibilité des enceins mémoire sur Food Assistance de WV CAR

- Les véhicules ne sont pas à tout moment disponibles pour certaines activités sur terrains

- Accès à certain données du projet.

Conclusion

En somme, nous avons dans ce chapitre présenté WVI et WV CAR, avec le détail sur notre stage. Les 6 mois passés au sein de l'ONG World Vision International nous a permis d'obtenir une expérience professionnelle, compréhensive dans les interventions humanitaire ainsi que d'appréhender le métier d'un humanitaire de manière pratique sur le terrain.

Ce stage renforce nos connaissances théoriques acquises au court de notre formation professionnelle en Action Humanitaire et Développement à l'Université de Bangui et de faire valoir. Confirmant la réponse à l'exigence académique, nous avons confronté la théorie et réalité professionnelle sur terrain. De plus de nos connaissances, nous avons touché du doigt dans le domaine humanitaire durant ce stage. World Vision nous donne l'opportunité a développé ce que nous avons comme connaissance.

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CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR ASSISTANCE ALIMENTAIRE

Depuis plusieurs années déjà résonnent à nos oreilles la notion de l'assistance alimentaire, elle est une préoccupation qui est au centre des débats de la contribution à la sécurité alimentaire de la population mondiale, ceci est dans le but de combattre la faim.

La convention relative à l'assistance alimentaire confirmant leur engagement à l'égard des objectifs toujours valables de la convention relative à l'aide alimentaire de 1999, visant à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale et à améliorer la capacité de la communauté internationale à répondre aux situations d'urgence alimentaire et aux autres besoins alimentaires des pays en développement. Ce chapitre mettra la lumière sur la nomenclature de l'assistance alimentaire et les différentes approches attaché à l'assistance alimentaire.

I. approche conceptuelle

Une recherche scientifique nécessite une compréhension des concepts, afin d'éviter toute confusion, il est important de définir les concepts clés du sujet d'étude.

Ceci étant pour nous de définir les concepts suivants : impact, assistance alimentaire, population vulnérable, situation d'urgence. Ces mots constituent le socle de la compréhension d'élaboration de notre étude.

I.1 Définition des concepts

I.1.1 Impact

Cette locution vient du verbe « impacter », d'après le dictionnaire petit Larousse français (Ed. petit Larousse 2017) du latin impactum, de impigere, heurter c'est le fait pour un corps, un projectile de venir en frapper un autre ; c'est un choc : l'impact a été très violent.

En économie, ce mot se définit comme effet d'une décision ou d'une activité sur l'économie nationale ou régionale (Combe 1971). L'impact de la recherche sur le développement économique. L'évaluation anticipée de la résultante de réactions diverses se développant dans un milieu d'impact et de transmission9.

9Perroux, 1964.

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I.1.2 Assistance alimentaire

Le concept « assistance » se rapporte à toute intervention qui vise à apporter des secours aux victimes des catastrophes naturelles ou humaines.

L'assistance alimentaire fait référence à un ensemble d'interventions conçues pour fournir un accès à la nourriture aux populations vulnérables et en insécurité alimentaire.

Elle inclut des instruments, tels que distributions de nourriture en nature, coupons ou transferts monétaires, visant à assurer l'accès à une nourriture d'une quantité, d'une qualité et d'une valeur définie. Ces instruments peuvent servir à des fins spécifiques, telles que la nutrition, l'éducation ou la réduction des risques de désastre. » (Programme Alimentaire Mondial, 2010).

L'assistance alimentaire humanitaire vise à garantir la consommation de denrées alimentaires suffisantes, sûres et nourrissantes dans l'attente, au cours, et dans le sillage d'une crise humanitaire, lorsque la consommation alimentaire serait autrement insuffisante ou inadéquate pour éviter une mortalité excessive, des taux d'urgence de malnutrition aiguë, ou des mécanismes d'adaptation nuisibles. Il s'agit notamment de garantir la disponibilité de nourriture, l'accès à des denrées nourrissantes, une bonne connaissance de la nutrition et des pratiques alimentaires appropriées. L'assistance alimentaire peut faire intervenir la fourniture directe de denrées alimentaires, mais peut faire appel à une large panoplie d'outils, notamment le transfert ou la fourniture de services pertinents, d'intrants ou de matières premières, d'argent liquide ou de bons, de compétences ou de connaissances». (Commission Européenne, 20103)10.

L'assistance alimentaire regroupe un ensemble relativement vaste d'interventions, aux modalités pratiques sensiblement différentes selon le contexte, les besoins et capacités locales et les objectifs fixés à l'intervention.

À l'exemple des 5 grands types d'interventions d'assistance alimentaire :

? Les distributions alimentaires ? Les cantines

? Les distributions de coupons

10Assistance alimentaire, manuel pour les professionnels de terrain, Département scientifique et technique, Action Contre la Faim France 2014.

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? Les transferts monétaires

? Les distributions d'articles non alimentaires.

I.1.3 Population

Le concept de population provient du terme latin populatio. Dans son usage plus habituel, le mot désigne l'ensemble de personnes habitant sur terre ou n'importe quelle division géographique de celle-ci. Il permet aussi de désigner l'ensemble de bâtiments et d'espaces d'une ville et le rapport action, effet de peupler.

En écologie, la population est un ensemble d'individus de la même espèce occupant la même zone géographique. En sociologie, par contre, il s'agit d'un ensemble d'individus ou de choses soumis(es) à une évaluation statistique par le biais de la réalisation d'un sondage. (Le dico des définitions).

I.1.4 Vulnérable

Selon le dictionnaire petit Larousse, un vulnérable c'est quelqu'un qui est exposé à recevoir des blessures, des coups : La cuirasse des chevaliers laissait peu d'endroits vulnérables. En d'autre terme qui, par ses insuffisances, ses imperfections, peut donner prise à des attaques : une argumentation vulnérable.

La vulnérabilité peut être définie comme un degré élevé d'exposition d'une personne au risque de perdre ou de ne pas atteindre une situation de bien être en combinaison avec une capacité réduite de se protéger. Exemple d'un vulnérable : un conflit armé et ou d'une catastrophe naturelle.

Donc on peut dire tout simplement que un vulnérable se rapporte à une personne résiliente.

I.1.5 Situation

Ensemble des conditions matérielles ou morales dans lesquelles se trouve une personne à un moment donné.

Elle se traduise par une bonne ou mauvaise telle que : situation affreuse, avantageuse, critique, cruelle, déplorable, épouvantable, exceptionnelle, favorable, mauvaise, pénible; être dans une fâcheuse, une fausse, une triste situation.

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I.1.6 Urgence

Elle est définie comme le caractère de ce qui est pressé, de ce qui ne peut souffrir d'aucun retard, exemple de l'urgence d'une solution à la crise. C'est une situation qui peut entraîner un préjudice irréparable s'il n'y est porté remède à bref délai et qui permet au juge de prendre certaines mesures par une procédure rapide.

I.2 Autour des approches

En ce qui concerne le domaine de l'assistance alimentaire, il est marqué depuis les décennies des catastrophes naturelles et humaines sur le plan international, régional et national pour l'aide alimentaire au pays qui souffre d'insécurité alimentaire.

Aujourd'hui, est primordiale pour une repose d'urgence humanitaire particulièrement pour les secours alimentaire d'urgence dans les pays en développements pour le développement et pour l'amélioration générale des conditions de vie de la population, les niveaux nutritionnels de la population notamment des ménages les plus vulnérables des communautés.

I.2.1 Assistance alimentaire pour maintenir et améliorer la vie

I.2.2 Base de l'assistance alimentaire

Les gouvernements nationaux sont responsables de la sécurité alimentaire de chacun des citoyens. Les déclarations internationales qui affirment le droit à la nourriture ne prétendent pas que les États doivent répondre directement aux besoins et au droit de chacun en cette matière. Par contre, l'État doit faciliter les efforts de chacun pour subvenir à ses besoins alimentaires en créant un environnement permettant à tous d'atteindre la sécurité alimentaire. Ainsi, en dernier ressort, ce sont les politiques de soutien à la formation de revenus, par exemple, par la création et le maintien d'emplois dans le secteur agricole, où vivent la majorité des pauvres dans les pays en développement, de même que dans les secteurs formels et informels, qui permettront à moyen et long terme de réduire la pauvreté et d'assurer une sécurité alimentaire durable. Un développement à larges assises a pour effet non seulement de relever les revenus par habitant, ce qui soulage la malnutrition chronique, mais de créer des infrastructures en matière de transport, de commercialisation et d'entreposage qui permettent une réponse plus rapide aux pénuries alimentaires transitoires (Gerrard, 1986).

Toutefois, lorsque des individus ne peuvent pas subvenir à leurs besoins alimentaires pour des raisons qu'ils ne maîtrisent pas (âge, handicap, perte de revenu, famine, catastrophe ou discrimination), le droit à l'alimentation signifie que l'Etat doit matériellement leur apporter la nourriture (Pinstrup-Andersen, Nygaardet Ratta, 1995) ou les ressources qui leur permettront d'accéder aux disponibilités alimentaires.

Conformément à leurs obligations, la plupart des gouvernements ont en fait fourni, ou essayé de fournir, une assistance alimentaire aux personnes incapables de se procurer leur propre nourriture. Les ressources apportées par l'aide alimentaire internationale ont complété les ressources nationales lorsque celles-ci se sont avérées insuffisantes. Même dans ce cas, ce sont les programmes nationaux d'assistance alimentaire qui ont véhiculé l'aide alimentaire jusqu'aux pauvres.

I.2.3 L'assistance alimentaire pour le développement humain

La faim est indissociable d'autres facteurs qui limitent le potentiel humain: insalubrité, mauvaise hygiène, analphabétisme, manque de services d'éducation et de santé. L'assistance alimentaire ciblée, comme la distribution d'aliments nutritifs par des centres appropriés, permet non seulement de nourrir immédiatement ceux qui ont faim, mais aussi d'attirer les mères et les enfants vulnérables dans les dispensaires, de donner aux femmes pauvres le désir et la possibilité de suivre des cours d'alphabétisation et de santé génésique, d'inciter les parents à laisser leurs filles aller à l'école, d'aider les communautés qui veulent améliorer leur approvisionnement en eau et leur équipement sanitaire, et d'améliorer la qualité et l'influence de l'éducation nutritionnelle. Ainsi conçue, l'assistance alimentaire est un pré investissement en capital humain, un moyen d'aider les pauvres à tirer parti de l'assistance nationale et extérieure tout en évitant les dangers de la dépendance à long terme.

L'assistance alimentaire pour accroître la production agricole et créer des revenus

Il y aura toujours un problème mondial d'alimentation tant que certaines catégories de la population de la planète n'auront pas les revenus suffisants pour avoir accès à la quantité de nourriture permettant de satisfaire leurs besoins. Dans la plupart des cas (notamment dans les zones rurales où les autres sources de revenu sont rares), l'agriculture est la meilleure, sinon la seule, solution pour lutter contre l'insécurité alimentaire. Premièrement, l'agriculture permet de produire des denrées en qualité et

en quantité voulues; et, deuxièmement, elle procure emplois et revenus aux pauvres, ce qui accroît leur pouvoir d'achat.

L'assistance alimentaire peut être un catalyseur de l'amélioration de la productivité agricole dans les deux sous-secteurs de l'alimentation et de l'exportation. La dénutrition se traduit par des pertes substantielles de productivité car elle réduit l'efficacité du travail et des décisions prises en matière de revenu pour se protéger de l'accès limité aux disponibilités alimentaires.

Dans de nombreux pays en développement, les agriculteurs ruraux confrontés à un besoin immédiat de liquidités (pour acheter différentes catégories de produits alimentaires ou pour rembourser un emprunt), ont souvent recours à la vente d'une partie de leurs réserves déjà insuffisantes. Il leur arrive même de vendre les semences de la campagne suivante.

Un ménage qui emploie la presque totalité de ses ressources pour assurer sa sécurité alimentaire immédiate devient extrêmement vulnérable à l'insécurité alimentaire future. L'assistance alimentaire permet, dans de telles circonstances, d'éviter la vente de maigres actifs, de réserves alimentaires et de semences, et donc d'assurer une meilleure récolte lors de la campagne suivante.

L'agriculture ne se limite bien évidemment pas aux zones rurales. De plus en plus, l'agriculture urbaine (et périurbaine) devient une source de revenus supplémentaires pour un grand nombre de citadins. L'assistance alimentaire aux pauvres des villes peut favoriser la croissance de l'agriculture urbaine, et contribuer à réduire l'insécurité alimentaire.

Le rôle des femmes dans l'assistance alimentaire.

Les femmes ont un rôle essentiel à jouer dans la victoire sur la faim (Quisumbing 1995). C'est en grande partie sur elles que repose la sécurité alimentaire des ménages et l'expérience montre que, quand les ressources sont entre leurs mains, elles bénéficient davantage à la nutrition des enfants que lorsqu'elles sont confiées aux hommes. Selon Pena, Webb et Haddad (1994), les femmes tendent plus que les hommes à consacrer un certain revenu à l'alimentation de la famille. Ainsi, mettre les ressources à la disposition des femmes, c'est investir dans la sécurité alimentaire.

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Quand le développement vise les femmes, ses avantages ne se limitent pas aux femmes: ils s'étendent aux familles et à la communauté tout entière.

L'assistance alimentaire n'est qu'une des ressources destinées à favoriser le progrès dans les ménages qui souffrent de la faim, mais elle atteint souvent les femmes de ces ménages plus efficacement que les apports de capitaux qui représentent près de 95% de l'assistance totale au développement. L'assistance alimentaire pourrait être d'un grand secours aux femmes nécessiteuses. L'assistance alimentaire est une sorte de guichet de ressources pour les pauvres parmi les pauvres, et en particulier les femmes.

L'assistance alimentaire (AA) dans une situation d'urgence, n'est pas une affaire interne pour un pays repéré dans un tel cas, mais émane au niveau international pris en compte par conseil des Nations Unies pour prendre des mesures.

I.2.2.1 Convention relative à l'assistance alimentaire

Les parties à la présente convention, confirmant leur engagement continu à l'égard des objectifs toujours valables de la convention relative à l'aide alimentaire de 1999, visant à contribuer à la sécurité alimentaire mondiale et à améliorer la capacité de la communauté internationale à répondre aux situations d'urgence alimentaire et aux autres besoins alimentaires des pays en développement. Souhaitant améliorer l'efficacité, l'efficience et la qualité de l'assistance alimentaire destinée à préserver la vie et à alléger les souffrances des populations les plus vulnérables, en particulier dans les situations d'urgence, en renforçant la coopération et la coordination internationales, notamment entre les Parties et les parties prenantes.

Encourageant les gouvernements des pays qui souffrent d'insécurité alimentaire à élaborer et à mettre en oeuvre des stratégies nationales destinées à s'attaquer aux causes profondes de cette insécurité au moyen de mesures à long terme, ainsi qu'à assurer des liens adéquats entre les activités de secours, de redressement et de développement.

Se référant au droit international humanitaire et aux principes humanitaires fondamentaux que sont l'humanité, l'impartialité, la neutralité et l'indépendance, référant aux principes et bonnes pratiques pour l'aide humanitaire, approuvés à Stockholm le 17 juin 2003.

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Reconnaissant que les Parties ont leurs propres politiques en matière d'octroi d'assistance alimentaire dans les situations urgentes et non-urgentes. Considérant le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation adopté à Rome en 1996, ainsi que les cinq Principes de Rome pour une sécurité alimentaire mondiale durable énoncés dans la Déclaration du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire de 2009, et en particulier l'engagement de parvenir à la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale et l'effort continu pour réduire la pauvreté et éradiquer la faim, qui a été réaffirmé par l'assemblée générale des Nations Unies dans sa déclaration du Millénaire.

Considérant les engagements pris par les pays donateurs et bénéficiaires en vue d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement en appliquant les principes énoncés dans la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement de l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) adoptée

en 2005.

Déterminées à agir conformément à leurs obligations dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en particulier à toute discipline de l'OMC en matière d'aide alimentaire.

I.2.2.2 Les objectifs de la convention relative à l'assistance alimentaire

La présente Convention a pour objectifs de sauver des vies, de réduire la faim ainsi que d'améliorer la sécurité alimentaire et l'état nutritionnel des populations les plus vulnérables en :

? répondant aux besoins alimentaires et nutritionnels des populations les plus vulnérables au moyen des engagements pris par les parties de fournir une assistance alimentaire qui améliore l'accès à des aliments adéquats, sûrs et nutritifs, et qui en favorise la consommation;

? faisant en sorte que l'assistance alimentaire fournie aux populations les plus vulnérables soit adaptée, opportune, efficace, efficiente et fondée sur les besoins et des principes communs;

? facilitant l'échange d'information, la coopération et la coordination, de même qu'en offrant un forum aux débats en vue d'améliorer l'utilisation efficace, efficiente et cohérente des ressources des Parties pour répondre aux besoins (article 1 de CRAA).

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I.2.2.3 Principes d'assistance alimentaire

Selon l'article 2 de CRAA, les parties devraient toujours respecter les principes qui suivent lorsqu'elles fournissent et livrent une assistance alimentaire aux populations les plus vulnérables :

> fournir une assistance alimentaire seulement lorsqu'il s'agit du moyen le plus efficace et le mieux adapté pour répondre aux besoins alimentaires ou nutritionnels des populations les plus vulnérables,

> fournir une assistance alimentaire en tenant compte des objectifs de réhabilitation et de développement à long terme des pays bénéficiaires, tout en soutenant l'objectif plus large d'assurer la sécurité alimentaire, lorsque cela est approprié,

> fournir une assistance alimentaire d'une manière qui protège les moyens de subsistance et renforce l'autonomie et la résilience des populations vulnérables et des collectivités locales, qui prévient état ténue les crises de sécurité alimentaire, et qui permet de se préparer et de réagir à celles-ci,

> fournir une assistance alimentaire d'une façon qui permet d'éviter la dépendance et de réduire au minimum l'impact négatif direct et indirect sur les bénéficiaires et toute autre personne,

> fournir une assistance alimentaire d'une façon qui n'entraîne pas d'effets défavorables sur la production locale, les conditions du marché, les structures de commercialisation et le commerce, ou sur le prix des biens de première nécessité pour les populations vulnérables,

> fournir une aide alimentaire exclusivement sous forme de dons, lorsque cela est possible.

C'est dans le même objectif de lutter contre la faim par le biais d'une assistance en : distribution générale de vivre et distribution des coupons alimentaires selon le contexte.

I.2.2.4 Principes d'une assistance alimentaire efficace

> dans le but d'accroître la somme disponible pour financer l'assistance alimentaire destinée aux populations vulnérables et de promouvoir l'efficience, réduire autant que possible les coûts associés,

> chercher activement à coopérer, à coordonner et à échanger l'information pour améliorer l'efficacité et l'efficience des programmes d'assistance

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alimentaire ainsi que la cohérence entre l'assistance alimentaire et les domaines et instruments de politique connexes,

> acheter les aliments et les autres composantes de l'assistance alimentaire sur les marchés locaux ou régionaux, lorsque cela est possible et approprié,

> fournir de plus en plus une assistance alimentaire déliée en espèces, lorsque cela est possible et correspond aux besoins,

> monétiser l'aide alimentaire seulement lorsqu'un besoin précis le justifie, et pour améliorer la sécurité alimentaire des populations vulnérables; fonder la monétisation sur une analyse objective et transparente du marché et éviter tout détournement commercial,

> faire en sorte que l'assistance alimentaire ne soit pas utilisée pour promouvoir les objectifs de développement des marchés des parties,

> éviter dans la plus large mesure possible la réexportation de l'aide alimentaire, sauf pour prévenir une situation d'urgence ou pour y réagir; réexporter l'aide alimentaire seulement d'une manière qui permet d'éviter tout détournement commercial,

> reconnaître, s'il y a lieu, que c'est aux autorités compétentes ou aux parties prenantes concernées qu'incombent la tâche et la responsabilité premières d'organiser, de coordonner et de mettre en oeuvre les opérations d'assistance alimentaire.

I.2.2.5 Principes relatifs à la fourniture de l'assistance alimentaire

> cibler l'assistance alimentaire en fonction des besoins alimentaires et nutritionnels des populations les plus vulnérables,

> faire participer les bénéficiaires, et les autres parties prenantes concernées s'il y a lieu, à l'évaluation des besoins des bénéficiaires ainsi qu'à la conception, à la mise en oeuvre, à la surveillance et à l'évaluation de l'assistance alimentaire,

> fournir une assistance alimentaire qui satisfait aux normes applicables en matière de sécurité sanitaire et de qualité, et qui respecte les habitudes alimentaires locales et culturelles ainsi que les besoins nutritionnels des bénéficiaires. Respecter la dignité des bénéficiaires de l'assistance alimentaire.

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I.2.2.6 Principes de responsabilisation en matière d'assistance alimentaire

En matière d'assistance il y'a ce des responsabilités à prendre, pour permettre que les activités soient bien mises en oeuvre et trouver les bons résultats pour des perspectives améliorantes.

? prendre des mesures précises et adéquates pour renforcer la responsabilisation et la transparence des politiques, des programmes et des opérations d'assistance alimentaire,

? surveiller, évaluer et communiquer, sur une base régulière et transparente, les résultats et l'impact des activités d'assistance alimentaire afin de développer davantage les pratiques exemplaires et de maximiser leur efficacité.

Ceci dans un but d'affaiblir les causes de l'insécurité alimentaire (pauvreté et précarité économique, manque de logements à prix modique, exclusion sociale, perte des connaissances et habilités alimentaires, etc.) et de jeter un éclairage sur les mesures de se donner l'occasion de réfléchir ensemble à des solutions possibles.

I.2.2.7 Pays admissible, populations vulnérables admissibles, produits admissibles à l'aide alimentaire

Dans le cadre d'une aide publique aussi le respect de la procédure nécessaire dans la mise en oeuvre des activités.

? L'expression « pays admissible » s'entend de tout pays inscrit sur la Liste des bénéficiaires de l'aide publique au développement établie par le Comité d'aide au développement (CAD) de l'OCDE, ou de tout autre pays désigné dans les règles de procédure et de mise en oeuvre.

? L'expression « populations vulnérables admissibles » s'entend des populations vulnérables de tout pays admissible.

? L'expression « produits admissibles » s'entend des produits destinés à la consommation humaine qui sont conformes aux politiques et aux dispositions législatives nationales pertinentes du pays où se déroulent les opérations, y compris, le cas échéant, aux normes internationales applicables en matière de sécurité sanitaire et de qualité des aliments, ainsi que des produits qui contribuent à la satisfaction des besoins alimentaires et à la protection des moyens de subsistance dans les situations d'urgence et de redressement

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rapide. La liste des produits admissibles est fournie dans les Règles de procédure et de mise en oeuvre.

? Les activités admissibles aux fins de l'exécution de l'engagement annuel minimum d'une partie conformément à l'article 5 du CRAA sont conformes à l'article premier et comprennent au moins les activités suivantes :

- la fourniture et la distribution de produits admissibles;

- la fourniture de fonds en espèces et de bons d'achat alimentaire;

- des interventions nutritionnelles.

Ces activités admissibles sont décrites de manière plus détaillée dans les règles de procédure et de mise en oeuvre.

Les coûts associés admissibles aux fins de l'exécution de l'engagement annuel minimum d'une Partie conformément à l'article 5 sont conformes à l'article premier et sont limités aux coûts directement liés à la prestation des activités admissibles, comme le précisent les Règles de procédure et de mise en oeuvre.

I.2.2.8 Engagement

Dans le cas ou le projet est prévu de réaliser, cour d'une période dès le début des activités le parties doivent s'entendre sur certaine engagement.

? Conformément à l'article 5 pour atteindre les objectifs de cette convention, chaque partie accepte de prendre un engagement annuel en matière d'assistance alimentaire, établi en conformité avec ses lois et règlements. L'engagement pris par chaque partie est appelé « engagement annuel minimum ».

? L'engagement annuel minimum est exprimé en termes de valeur ou de quantité, comme le précisent les règles de procédure et de mise en oeuvre. Pour exprimer son engagement, une partie peut utiliser une valeur ou une quantité minimales, ou encore une combinaison de ces deux éléments.11

11 Convention relative à l'assistance alimentaire, 2012.

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II. Etat des connaissances II.2.1 Au niveau international

On estime qu'aux États-Unis12, le pays le plus riche du monde, le nombre des affamés qui était de 20 millions en 1985, a atteint 30 millions en 1990 (First World Hunger, cité par le Bread for the World Institute, 1996). Sur 13.6 millions d'enfants de moins de 12 ans, près d'un tiers sont affamés ou risquent de l'être (Bread for the World Institute, 1996).

Le Gouvernement des Etats-Unis a mis au point un ensemble de programmes fortement structurés pour lutter contre l'insécurité alimentaire intérieure. L'assistance alimentaire moderne a commencé dans les années 30. Le Département de l'agriculture des Etats-Unis (USDA), principal véhicule de l'assistance alimentaire fédérale, gère 16 programmes d'assistance alimentaire dont les objectifs sont d'améliorer l'état nutritionnel par l'accès à une alimentation de plus grande qualité, de donner de meilleures habitudes alimentaires aux enfants de la nation, et d'aider ses agriculteurs en fournissant un débouché pour la distribution des denrées alimentaires achetées dans le cadre des services de support des agriculteurs (USDA, 1996). Plus de 45 millions de personnes en moyenne par mois, soit un Américain sur cinq, bénéficient aujourd'hui de programmes de nutrition. Le Programme de tickets d'alimentation à lui seul, touche près de 27 millions de personnes chaque mois, dont plus de la moitié sont des enfants, et 7 pour cent des personnes âgées.

L'USDA travaille en association avec les États dans tous ses programmes. Le Gouvernement fédéral prend en général à sa charge les coûts alimentaires des programmes et partage les coûts administratifs avec les États. Ceux-ci sont chargés de décider des conditions d'admission des personnes nécessiteuses au bénéfice de ces programmes ainsi que de la prestation des services.

Les crédits alloués aux programmes d'assistance alimentaire de l'USDA se sont élevés à près de 38 milliards de dollars EU pour l'exercice budgétaire 1995. Ces programmes ont été conçus comme des filets de sécurité devant permettre aux

12 Vaincre la faim aux Etats-Unis

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personnes à faible revenu de faire face à leurs besoins nutritionnels essentiels; ils se présentent sous des formes variées, et diffèrent par leur taille, les avantages distribués et la population ciblée. Trois programmes, le Programme de coupons d'alimentation, le Programme national de repas à l'école et le Programme spécial d'alimentation complémentaire destiné aux femmes, aux nourrissons et aux jeunes enfants (WIC), comptent pour 88 pour cent des dépenses totales d'assistance alimentaire.

Le Programme de coupons d'alimentation constitue la pièce maîtresse des programmes d'assistance alimentaire de l'USDA; il complète le pouvoir d'achat des ménages à faible revenu en distribuant des allocations mensuelles sous forme de coupons ou de cartes de transfert électronique d'allocation qui sont utilisables dans les magasins d'alimentation de détail agréés. Le Programme de coupons d'alimentation est un droit, depuis 1974 en ce sens que toute personne remplissant les conditions requises a droit aux coupons d'alimentation est le seul programme alimentaire conçu pour faire face aux besoins nutritionnels des ménages à faible revenu.

Le programme national de repas à l'école distribue des repas subventionnés aux écoles publiques et privées à but non lucratif ainsi qu'aux établissements de soins pour enfants. Les enfants à faible revenu reçoivent des repas gratuits ou à prix réduits. Ce programme, comme celui des coupons d'alimentation, est un droit pour tous ceux qui remplissent les conditions requises.

Le Programme WIC a pour objectif d'améliorer la santé des personnes à risque sur le plan nutritionnel, femmes enceintes ou accouchées à faible revenu, nourrissons et enfants jusqu'à cinq ans, en leur apportant des aliments d'appoint nutritifs (lait, jus, oeufs, céréales et haricots), une éducation et une aide nutritionnelle comme complément des soins de santé. C'est le seul programme alimentaire fédéral qui cible la vulnérabilité nutritionnelle, en même temps que le revenu. Chaque dollar dépensé par le programme WIC pour les femmes enceintes permet d'économiser 3,50 dollars de Medicaid et de frais d'éducation spéciale en augmentant le poids à la naissance et la durée de la grossesse. Au contraire des programmes de coupons d'alimentation et de nutrition scolaire, le WIC ne constitue pas un droit. Il est tributaire

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des crédits budgétaires votés chaque année et il ne peut aujourd'hui prendre en charge que 72 pour cent des personnes concernées.

Outre les programmes gouvernementaux, il existe environ 150 000 institutions privées qui distribuent l'équivalent de 3 à 4 milliards de dollars de produits alimentaires aux personnes qui ont faim.

On peut tirer un certain nombre d'enseignements des 20 à 30 années d'expérience de programmes alimentaires qui pourraient servir dans les pays en développement. Tout d'abord, même dans des pays comme les États-Unis, des sous-groupes de la population sont souvent menacés de faim et d'insécurité alimentaire. Les programmes alimentaires ciblés comme les coupons d'alimentation et le WIC constituent des moyens efficaces d'atteindre ces groupes vulnérables. D'ailleurs, les données sur l'ensemble du pays montrent que, pendant la période allant de 19651966 à 1977-1978, le régime alimentaire des ménages à faible revenu bénéficiant de coupons alimentaires s'est davantage amélioré que celui des autres groupes de revenus. Cibler l'aide sur le revenu et ou le risque nutritionnel permet d'atteindre plus efficacement les ménages et les individus vulnérables.

II.2.2 Offensive contre la faim et la pauvreté

Au Brésil, le gouvernement de l'État du Goias, en collaboration avec les ONG et la société civile, a mis en place, depuis le début de 1995, un Programme d'aide pour les familles nécessiteuses, qui présente de multiples aspects. L'État consacre quatre(4) pour cent de son budget au programme qui a pour objectifs de lutter contre la pauvreté, de se libérer de la faim, d'améliorer la santé, et de fournir un toit aux plus pauvres. C'est peut-être l'action coordonnée la plus importante qui ait été entreprise pour combattre la faim au Brésil; elle est un bon exemple des corrélations qui existent entre la santé, l'éducation et la sécurité alimentaire. Par l'intermédiaire du Secrétariat spécial de solidarité humaine, 19 secrétariats d'État (dont ceux de l'éducation, de la santé et du développement urbain) collaborent avec 232 conseils municipaux, 4 800 organismes non gouvernementaux et 11 000 volontaires, pour encourager les vaccinations des enfants, la fréquentation des écoles et la création d'emplois. L'eau et l'électricité sont gratuites pour les familles dont les revenus sont inférieurs à 100 dollars EU par mois.

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La nourriture est au centre du programme tout entier. Avec le slogan «la garantie de nourriture, un droit fondamental», l'État distribue des colis alimentaires gratuits à toutes les familles dont les revenus déclarés mensuels sont inférieurs à 100 dollars. Mais, pour recevoir les colis alimentaires, les enfants des ménages à faible revenu doivent montrer leurs certificats de vaccination et de fréquentation scolaire. Ce programme a donc assuré la sécurité alimentaire immédiate par la distribution directe de nourriture et par des transferts de revenus comme l'exemption de paiement des services publics de base, mais également celle du futur par l'amélioration de la santé des adultes de demain, la création d'emplois et le développement du capital humain. C'est dans des cas pareil quand parle des programmes d'alimentation directe qui consistent aux transferts de la nourriture directement à la population cible. Ils comprennent les repas scolaires, les colis alimentaires des centres de santé ainsi que les programmes d'alimentation en établissement, les soupes populaires et les cantines spéciales.

Un plan pilote de subvention des prix des aliments, ciblé géographiquement, a été mis en application dans trois provinces des Philippines en 1983-1984. Il visait les ménages ayant des enfants d'âge préscolaire et souffrant de malnutrition. Il semble que ce plan ait réussi à atténuer la malnutrition dans les sept villages qui y ont participé. Il consistait à réduire les prix du riz et de l'huile de cuisine et à dispenser une éducation nutritionnelle. Les sept villages avaient été choisis en raison de l'incidence élevée de la malnutrition et de la pauvreté. Le ciblage étant géographique, tous les ménages des villages sélectionnés, pour y appliquer les prix réduits, remplissaient les conditions requises. Chaque ménage a reçu une carte de ration indiquant son quota mensuel de riz et d'huile, calculé en fonction de la taille de la famille. La ration de riz bénéficiant d'un prix réduit représentait la moitié de la consommation normale de la plupart des ménages, mais la ration d'huile dépassait le volume ordinaire acheté auparavant. Selon une étude de l'IFPRI (Garcia et Pinstrup-Andersen, 1987), l'élément subvention du plan a provoqué une hausse des dépenses alimentaires et de l'énergie achetée et consommée des ménages, ainsi que de la consommation énergétique de la plupart des individus composant les ménages. Les adultes ont bénéficié des parts les plus larges, mais le poids moyen des enfants d'âge préscolaire a également augmenté.

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L'étude a aussi observé que le second élément du plan - l'éducation nutritionnelle - avait un petit effet positif dans les ménages où il était associé aux subventions. Mais aucun effet n'a pu être constaté lorsque l'éducation était dispensée sans complément de pouvoir d'achat. Par contre, la subvention sans l'élément éducatif était également efficace.

Les frais administratifs ont été faibles (9 pour cent de la dépense totale), de même que les primes versées aux détaillants pour assurer une distribution efficace des produits subventionnés (7 pour cent). Les subventions ont donc représenté 84 pour cent du coût du plan.

Toutefois, le ciblage géographique signifiait que même les ménages sans enfants mal nourris d'âge préscolaire bénéficiaient du plan. Si donc le coût budgétaire de chaque dollar EU transféré aux ménages participants s'est élevé à peine à 1,19 dollar, le coût du transfert de ce même dollar aux seuls ménages ayant des enfants mal nourris d'âge préscolaire a atteint 3,61 dollars. De même, le coût d'un kilogramme de poids corporel pris par chaque enfant d'âge préscolaire participant au programme a été de 24 dollars par an, contre 56 dollars si l'on ne tenait compte que du poids pris par les enfants souffrant de malnutrition.

L'étude a conclu que, comparé à d'autres programmes d'alimentation et de nutrition, le rapport coût-efficacité du plan était favorable; mais que l'objectif d'accroître la consommation alimentaire des ménages ayant des enfants souffrant de malnutrition et d'améliorer l'état nutritionnel des enfants d'âge préscolaire, aurait pu être encore plus économique avec un ciblage complémentaire basé sur le suivi de la croissance.

II.2.3 Au niveau national et sous régional

En République Centrafricaine pour renforcer la réponse humanitaire, le cluster sécurité alimentaire est inscrit dans le programme d'assistance alimentaire dans le cadre de l'Objectif Stratégique numéro 1 du SRP 2015 pour la sécurité alimentaire qui vise à « Fournir une aide vitale adéquate aux populations en situation d'urgence en assurant l'accès à la nourriture ».

L'objectif de ce programme est d'apporter une assistance alimentaire d'urgence dans les zones les plus affectées (zones en phase humanitaire) et où les déplacements continuent. Cette assistance sera fournie aux ménages en insécurité alimentaire

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aigüe tout au long de l'année, avec une attention particulière pour les populations déplacées (surtout dans les familles d'accueil) et enclavées.

Lorsque les mouvements de retour ont lieu comme à Bangui, une assistance alimentaire sera fournie sous forme de transferts inconditionnels pour les plus sévèrement touché, ou conditionnels et accompagnée par des appuis au relèvement précoce. Ainsi, en fonction des capacités des marchés et des conditions sécuritaires, les distributions de coupons alimentaires seront privilégiées. Un filet de sécurité sera également mis en place afin de ne pas se voir dégrader la situation nutritionnelle des enfants et leur accès à l'éducation.

Enfin, ce programme visera à apporter une assistance en vivres pour couvrir une partie des besoins alimentaires des ménages ruraux en insécurité alimentaire modérée durant la période de soudure, sous forme de rations de protection des semences pour contribuer à la relance de la production vivrière.

Populations prioritaires : personnes en insécurité alimentaire sévère, déplacés vulnérables sur sites ou enclavés, réfugiés, retournés. La cible de SRP est de 1,2 million de personnes et les activités ont été proposées, telles que :

> Distribution générale de vivres pour les déplacées sur les sites

> Distribution générale de vivres pour les personnes enclavées (not. PK 5, Boda, Yaloké)

> Distribution générale de vivres pour les ménages en insécurité alimentaire sévère

> Distribution générale de coupons alimentaires pour les ménages en insécurité alimentaire sévère à Bangui (phase pilote)

> Distribution générale de vivres pour les ménages en insécurité alimentaire modérée hors de Bangui pendant la période de soudure (en partenariat avec les acteurs du secteur agricole FAO - Ministère pour la protection des semences)

> Vivres contre la création de biens pour les ménages en insécurité alimentaire modérée

> Coupons alimentaires contre la création de biens pour les ménages en insécurité alimentaire modérée

Pour les programmes de transferts monétaires (cash, coupons, foires), les organisations devront impérativement prévoir une analyse préalable des marchés et

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des risques pour confirmer la pertinence et la possibilité d'effectuer des distributions de cash (respect du principe du do no harm)13.

En RCA dans les régions où l'hostilité rayonne encore, l'assistance se fait par la distribution générale des vivres, ainsi dans les régions dont l'hostilité n'est plus à un niveau intense que ceci se fait par la distribution des coupons alimentaires. La distribution des bons ou coupons alimentaires permet d'échanger directement les coupons avec les nourritures sur le marché d'échange chez les commerçants pour.

Depuis le milieu des années 80, le Malawi a connu trois cas drastiques de situations d'urgence. Chaque fois, les stocks nationaux, associés aux interventions de la communauté des donateurs sous forme d'aide alimentaire, ont permis d'éviter une catastrophe humaine. Si le gouvernement décide en dernier lieu de la distribution des stocks aux zones déficitaires, la responsabilité de gérer la réserve revient à la Société pour le développement et la commercialisation agricole, un office agréé de commercialisation, qui est le principal acheteur du maïs des producteurs. Pour ce qui concerne la gestion de la réserve, la société a une mission sociale (non commerciale) dont le coût lui est remboursé par le gouvernement.

La réserve stratégique a été établie au début des années 1980 avec un niveau objectif de 180 000 tonnes, soit environ trois mois de consommation totale de maïs. Au début des années 90, la consommation annuelle avait atteint 1,5 million de tonnes, et les 180 000 tonnes représentaient moins de 1,5 mois de consommation totale de maïs.

Étant donné le décalage entre les demandes d'aide extérieure et l'arrivée sur place de l'aide alimentaire, la réserve stratégique a servi de première ligne d'assistance pour les groupes vulnérables pauvres des villes et des campagnes et réfugiés en provenance du Mozambique. Les résultats de ces actions d'urgence ont conduit les responsables du gouvernement à considérer l'objectif de 180 000 tonnes comme un niveau minimum de stocks de maïs dans la réserve stratégique (Neils, Reed et Léa, 1992). Toutefois, la réouverture de la voie ferrée vers le port de Nacala au Mozambique (sa fermeture expliquait en grande partie le retard énorme et le coût de transport prohibitif des importations de denrées alimentaires), et le retour au Mozambique de plus de 1 million de réfugiés (qui se trouvaient jusque-là dans le pays) font qu'il conviendrait de reconsidérer l'objectif de stock minimum.14

13République Centrafricaine, cluster sécurité alimentaire, Fiche cadre de programmation 2015. 14 Sommet mondial l'alimentation, Sécurité alimentaire et assistance alimentaire, 1996.

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Conclusion

Il ressort de ce chapitre, la définition de notre thématique de différente manière pour cerner de quoi il s'agit. L'impact est clairement défini comme se heurter contres quelque chose ou comme le fait de se retrouver face à une situation quelconque et l'assistance alimentaire qui est un ensemble des efforts mis en oeuvre pour sauver des vies de personnes souffrant des faims par la fourniture des vivres ou des bons alimentaires le travail contre argent ainsi d'autre selon le contexte ainsi que l'urgence qui se caractérise par une situation précaire dont se retrouve une personne, ceci se caractérise par des catastrophes naturelles ou celles créées par l'homme. Des revus de littéraires énoncés dans les différentes écrits de l'assistance alimentaire à l'exemple de convention relative à l'assistance alimentaire et d'autre connaissance sur ce dernier.

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CHAPITRE III : EVALUATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE SUR LES POPULATIONS VULNERABLES DE 7ème ARRONDISSEMENT ET MESURE D'IMPACT EN SITUATION D'URGENCE

Introduction

L'objet de ce chapitre est de présenter et discuter les résultats de la présente étude, comme dans notre problématique avait parlé de prévenir et d'assister les ménages qui souffrent de la faim en prenant des mesures. Il est structuré en deux points. Le premier point porte sur l'évaluation de la vulnérabilité alimentaire avant et après l'assistance. Le deuxième est consacré à l'analyse des résultats. Il s'agit de montrer l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables en situation d'urgence. Pour faire une analyse d'impact, il faut prendre certaine mesure, c'est ainsi dans le cadre de notre étude pour analyser l'impact de l'assistance alimentaire sur la population vulnérable de 7ème arrondissement, nous avons pris une méthode de faire une évaluation de la situation alimentaire avant et après l'assistance afin de mesurer l'impact.

I. Évaluation de la vulnérabilité alimentaire avant et après l'assistance

I.1 évaluation avant l'assistance

Pendant la crise militaro-politique qui survient en République Centrafricaine en fin 2012, plusieurs personnes ont été touchées directement ou indirectement, l'accès à la nourriture était difficile à cause d'instabilité du pays qui paralyse la population de vaquer à leur occupation habituelle, et joue négativement sur l'économie du pays, provoquant une situation d'insécurité alimentaire très sévère pour tous les ménages ainsi que sur le plan social et perturbant l'Agriculture par une baisse de production et une situation humanitaire très instables.

I.1.1 Principaux problèmes

La situation humanitaire demeure actuellement très préoccupante par l'insécurité alimentaire. Selon le dernier rapport d'Août 2013 des UN sur la situation de la RCA, la crise est « venue rapprocher le spectre de l'insécurité alimentaire et aggraver la situation alimentaire dans tout le pays ». L'évaluation réalisée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de décembre 2012 à mai 2013 faisait déjà état d'une dégradation continue de la situation et d'une vulnérabilité inquiétante au regard de la sécurité alimentaire, avec plus de 80% de ménages ayant perdu leur revenu

52

53

minimum dans les zones les plus affectées par la crise y compris les principaux facteurs de production. Selon les UN, l'accès des populations sinistrées à des sources de financement demeure les deux priorités majeures.

Cependant, le niveau de mobilisation des ressources financières en faveur de l'aide humanitaire demeure modeste. La situation des finances publiques du pays déjà très fragile avant la crise, s'est aussi considérablement dégradée avec une chute de plus de 50% des recettes fiscales et douanières, selon les estimations du FMI. Malgré tous ses efforts de mobilisation des ressources ce dernier n'arrive pas à couvrir la RCA sur le plan alimentaire. Suite à cette urgence que l'assistance alimentaire est mise en oeuvre pour aider les personnes vulnérables. Dans quel cas peut-on mis en oeuvre une assistance alimentaire ?

I.1.2 Contexte d'intervention d'assistance alimentaire

Une fois la situation d'urgence telle que les catastrophes naturelles ou humaines que les besoins s'expriment. C'est ici qu'il est donc est probable d'aider ou d'assister les personnes qui sont touchées directement ou indirectement. Dans cette condition on identifie les vulnérables pour répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnelle. Affaiblie par la crise, la République Centrafricaine n'est pas en mesure d'assurer la sécurité alimentaire de sa population, elle a besoin d'une main externe en vers les Organismes ainsi que les ONG pour aider à assurer la sécurité alimentaire de sa population, c'est dans cette éventualité qu'on parle d'une intervention d'assistance alimentaire. Mais pour cela il est important d'évaluer la situation alimentaire des ménages avant d'intervenir.

Comme énoncer dans notre second chapitre, l'assistance alimentaire est considérée comme, toute l'intervention qui vise à apporter des secours aux victimes des catastrophes naturelles ou humaine.

L'assistance alimentaire peut aussi servir à protéger et renforcer les moyens de subsistance d'une population affectée par une crise, à empêcher ou inverser les mécanismes d'adaptation négatifs (comme la vente de moyens de production ou l'accumulation de dettes) qui pourraient avoir des conséquences dommageables, tant à court terme qu'à long terme, pour la base de leurs moyens de subsistance ou leur situation au regard de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Elle fait partie des interventions d'urgence pour répondre à des crises alimentaires, liées à des conflits,

catastrophes naturelles ou crises économiques ou politiques, elle peut aussi être mise en oeuvre dans d'autres contextes, notamment en prévention de crises anticipées, pour supporter les phases de relèvement.

Dans tous les cas, elle s'inscrit dans la réponse intégrée prenant en compte à la fois les besoins immédiats et ceux à plus long terme, en s'assurant notamment que l'assistance ne nuise pas aux étapes de relèvement.

I.1.3 Evaluation après l'assistance

La finalité d'un projet ne passe jamais sans une évaluation, c'est ainsi qu'il faut cibler les vulnérables de notre zone de dénombrement pour cette évaluation, par une descente sur le terrain.

Evaluation après l'assistance consiste à mesurer l'impact de l'assistance sur bénéficiaires, de vérifier s'il y'a un changement ou pas et de proposer de nouvelle stratégie à l'amélioration pour ce dernier. Pour cela nous avons fait une évaluation a mis parcourt dès lancement des activités du projet jusqu'à la fin, elle est faite auprès des ménages qui bénéficient de ce projet à base d'un questionnaire, les réponses recueilles en vers ces ménages qui constituent un indicateur principal de mesurer ce l'impact de cette assistance de la distribution des coupons alimentaires.

Ces données recueillis étant cordialement analyser et comparer au rapport du projet avant de confirmer et de publier les résultats.

I.2 Présentation du projet MOU MABOKO

L'ONG World Vision République Centrafricaine a intégré un projet d'assistance alimentaire intitulé « MOU MABOKO, Phase 7 » dans un but de sauver des vies des populations affectées par la récente crise, ce projet est mis en place en commun accord avec le partenaire Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui est le premier Organisme de fourniture de l'aide alimentaire et le Gouvernement Centrafricain pour une durée de six (6) mois allant du 1e juillet au 31 décembre 2018.

Selon World Vision près de la moitié de la population soit 2,1 million en République Centrafricaine a besoin d'une assistance alimentaire en raison d'une aggravation de la sécurité alimentaire depuis le début de la crise jusqu'à l'heure actuelle.

Cette situation affecte beaucoup d'enfants dont un enfant sur deux est affecté par le retard de la croissance, quelque 139 enfant de 1000 nés mourront avant leur cinquième anniversaire et 880 femmes dans 100.000 personnes souffrent de crise et

54

de l'insécurité alimentaire et environ 39.000 enfants de moins de 5 ans d'une malnutrition aiguë sévère (SAM). En raison de l'insécurité, les enfants ne retournent difficilement en classe.

Le projet est mis en oeuvre dans les préfectures de l'Obella M'poko, la Nana Mambéré, l'Ouham péndé, l'Ouham et dans la ville de Bangui.

L'assistance alimentaire au sein de WV est planifiée selon un mécanisme mis en place par l'organisation elle-même en collaboration avec le partenaire PAM.

I.2.1 Objectifs du projet MOU MABOKO

D'ordre général, l'objectif de l'intervention est de contribuer à atténuer les effets négatifs de l'insécurité alimentaire des ménages vulnérables à la suite de la crise politique dans les dits préfectures.

Le Programme Alimentaire Mondiale et l'ONG World Vision International ont signé un accord le 12 février 2018 qui prévoit une assistance en produits et des bons

(coupons) alimentaires aux personnes touchées par le récent conflit en République Centrafricaine. Pour atteindre cet objectif WV vision avec le PAM prend en compte le nombre total des bénéficiaires de 124.458 pour toutes catégories mentionnées ci-dessous.

Pour la réalisation de ce projet sept objectifs ont été prévu de manière spécifique à savoir :

· Aider à fournir des besoins alimentaires d'urgence aux personnes les plus vulnérables parmi les Personnes Déplacées Internes ;

· Aider à fournir des besoins alimentaires d'urgence aux personnes souffrant d'insécurité alimentaire sévère grâce à des distributions générales des vivres ;

· Aider à fournir des besoins alimentaires d'urgence aux personnes souffrant de l'insécurité alimentaire sévère par le biais de la distribution des bons (coupon) alimentaires ;

· Améliorer l'accès à la nourriture aux élevés grâce au programme d'alimentation scolaire (cantine scolaire) ;

· Contribuer au traitement nutritionnel d'urgence des enfants de 6 à 59 mois.

· Contribuer aux besoins nutritionnels des enfants de 6 à 23 mois travers l'alimentation supplémentaire.

·

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Aider à répondre aux besoins alimentaires des personnes souffrant de l'insécurité alimentaire modérée grâce à la création d'actifs communautaires (Food for Asset).

Pour atteindre ces objectifs, WV CAR repartit ces activités dans les zones d'interventions selon le contexte pour que l'aide soit adapté selon les besoins des bénéficiaires, à l'exemple de notre intervention à Bangui nous avons pris seulement le cas d'une aide à fournir des coupons alimentaires aux personnes souffrant de l'insécurité alimentaire sévère par le biais de la distribution des bons alimentaires. C'est le troisième objectif qui nous intéresse beaucoup plus dans l'élaboration de ce travail.

I.2.2 Vue d'ensemble de budget

Le projet prévoit d'identifier 37 370 bénéficiaires parmi des personne déplacées, retournées et familles d'accueil vulnérables reçoivent des coupons alimentaire d'une valeur de 1 299 175 524 XAF pour une durée de six (6) mois (de juillet à décembre 2018) reparti dans les différentes zones de mis en oeuvre.

? Spécification du budget de 7e arrondissement

Pour la réalisation de ce projet le coût assigné au 7ème arrondissement de Bangui est de 132, 240,00FCA couvrant la période de six (6) pour la distribution des coupons alimentaires aux 3800 bénéficiaires. Le tableau ci-dessous nous présente le coût mensuel des coupons pour le compte 7ème arrondissement de Bangui.

Tableau 1 : montant des coupons prévus pour le cycle du projet

Valeur mensuelle des coupons en FCFA

Juillet

22,

040,000

Août

22,

040,000

Septembre

22,

040,000

Octobre

22,

040,000

Novembre

22,

040,000

Décembre

22,

040,000

Total

132, 240,000 FCFA

 

Source : Budget des vouchers pour le 7ème arrondissement du juillet à décembre

2018.

Ceci est le montant des coupons a distribué tout au long du projet.

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Tableau 2 : Gestion des coupons par bénéficiaires et ménages

Nombre des

bénéficiaires

Nombre de

coupons à

distribuer/mois

Montant de

coupons/bénéficiaires

Montant de

coupons/ménages

3800

760

5, 800FCA

29,000

 

Source : Prévision du budget des vouchers par ménage via bénéficiaire, juillet à décembre 2018.

Ce tableau est la présentation de la valeur des coupons reçus en termes de bénéficiaire ainsi qu'en terme ménage.

I.2.3 Mis en place des comités communautaires

Avant le lancement des activités d'assistance en vers les populations vulnérables, WV créée un canal d'information qui lui permet d'échanger les informations avec ces bénéficiaires, par la mise en place des comités communautaires ou comité des bénéficiaires, qui seront encouragés par une formation leur permettant de participer à l'identification et enregistrement des bénéficiaires jusqu'à la distribution des vivres ou vouchers. Des réunions périodiques sont organisées par WV et ces parties pérennantes selon les besoins exprimés, qui seront de manière à confirmer les objectifs relatifs aux bénéficiaires et à informer les parties prenantes de l'état d'avancement des activités. Établir un plan de distribution pour la période de planification convenue, concernant des estimations de nombre proposé de bénéficiaires et indiquant les moyens à utiliser pour la distribution. Ce plan de distribution est mensuel et ne peut que changer selon l'évolution des activités. Pourquoi impliquer les comités des bénéficiaires dans la planification des activités d'assistance alimentaire ?

I.2.4 Partage d'information

L'échange d'information constitue la pierre maitresse réalisation du projet Food Assistance en vers les populations vulnérables. Le partage d'informations permet aux populations vulnérables de comprendre le programme ainsi que leurs droits et, la transparence de ce programme, réduit le potentiel d'abus ou manipulation, établit la

57

confiance entre World vision et invite les populations vulnérables à s'impliquer et savoir sens propre d'assistance alimentaire.

Une fois que le partage d'information est bien fait, on peut s'attendre à ce que :

· Les populations touchées doivent être satisfait de la qualité, de la fréquence et de la qualité des informations ainsi que la facilité d'accès ;

· Les populations touchées doivent comprendre à quoi ils ont droit, qui à le droit et quels sont leurs droits dans le programme ;

· Les populations touchées doivent prêts et disposés à s'engager dans d'autres piliers de la responsabilité à savoir : la consultation, mécanisme de participation et rétroaction ;

· Les parties prenantes et ceux qui ont le pouvoir de décision pour maintenir un haut niveau de transparence et réduire les abus potentiels, les fausses déclarations, la manipulation ou la corruption.

· Les parties prenantes, y compris les populations les plus vulnérables pour montrer un haut niveau de confiance mutuelle et acceptation.

I.2.5 Le rôle du comité des bénéficiaires dans l'assistance alimentaire

Comité des bénéficiaires (CHD), un responsable des membres sélectionnés par d'autre membre de la communauté sans tenir compte de sexe. Les membres de CHD servent à recevoir et répondre aux problèmes de la communauté, suggestions et commentaires. Quand s'interroger sur les critères de sélection de CHD dans les groupes de discussion, on a nommé sans équivoque la qualité telles que intégrité, la volonté d'écouter, de bon tempérament ainsi que de gérer les plaintes des bénéficiaires.

Les CHD contribuent à la réussite d'une intervention d'assistance alimentaire par ce qu'ils constituent un point communicatif entres le projet et ses bénéficiaires dans la mise en oeuvre.

58

Figure 1 : circuit de la communication WV via partenaire

Comité des bénéficières

World Vision Car

Bénéficiaire

Programme Alimentaire

Cette figure présente le flux d'échange entre le projet MOU MABOKO et ses partenaires, ceci est dans le but de permettre le bon déroulement des activités, faciliter l'acceptation et permettre aux bénéficiaires de bien connaitre leurs droits par rapport à cette intervention.

I.2.6 Bénéficiaires et ciblage

Dans ce cadre, le projet vise dans un premier volet les populations déplacées ne pouvant pas accéder à des terres cultivables, des retournées récents mais aussi des familles très vulnérables vivant dans des communautés d'accueil des déplacées et ou retournées.

L'identification de ces bénéficiaires s'est faite suivant les critères de vulnérabilités ci-dessous :

· Une famille avec un ou plusieurs personnes malnutris ;

· Les ménages ayant des femmes enceintes et allaitantes ;

· Un ménage veuf / veuve avec une source de revenus très minime;

· Les ménages qui ont une incapacité temporaire

· Les ménages dirigés par des handicapés et/ou des personnes âgées ;

· Les ménages dirigés par des personnes atteintes d'une maladie chronique. Il s'agit d'une assistance à travers la distribution des coupons alimentaire aux ménages déplacés et retournés dont les vulnérables prévus de toucher au cours de cette période est de 760 ménages.

59

Dans le cadre de ce projet, par rapport à l'effectif des personnes vulnérables et le nombre des quartiers par arrondissement WV CAR a jugé mieux dans les 6 mois de la réalisation d'identifier les bénéficiaires pour une assistance trois mois (3) et identifier encore d'autres pour trois mois (3) pour couvrir l'ensemble de l'arrondissement tout en respectant ce nombre des ménages vulnérables.

Au lancement de ce projet nous avons pu cibler et identifier 760 ménages sur la base respective des critères de sélection dont le tableau ci-dessous nous donnera le détail.

Tableau 3 : identification des ménages de 7e arrondissement

Statut

Homme

Femme

Total

IDP

17

22

39

Retournés

12

6

18

Résidents

199

504

703

Total

228

532

760

 

Source : Rapport d'identification Food Assistance MOU MABOKO 7

Sur ce tableau d'identification des bénéficiaires , l'effectif est validé tout au long du projet c'est-à-dire 760 ménage soit un totale 3800 bénéficiaires, dont 30% les hommes et une grande proportion des femmes soit 70%.

I.2.7 Les mécanismes des activités de distributions

· Ciblage des bénéficiaires

· Enregistrement des bénéficiaires

· Sélection des prestataires de services

· Élaboration du plan de distribution, sensibilisation

· Impression des documents d'identification

· Distribution des documents d'identification

· Impression des bons

·

60

Distribution des bons

· Formation des détaillants (hygiène et sécurité et sanitaire des alimentaire)

· Matériel des magasins de détail. I.2.8 Suivie des activités de distribution

Dans le souci de sauver des vies, de répondre aux besoins des bénéficiaires il faut suivre de près dès le lancement des activités jusqu'à la fin pour s'assurer de la satisfaction des bénéficiaires ainsi que celui de l'organisation de mise en oeuvre. Le suivi se fait de manière suivant :

· Enquêtes initiales, complémentaires concernant les bénéficiaires ciblés

· Suivi de restriction de bons

· Suivi de prix détaillant

· Des aliments vendus dans le commerce

· Suivi de post-distribution

· Suivi respective de la conditionnalité.

Le suivi constitue la ligne respective mise en place pour canaliser l'intervention de programme Food Assistance sur le terrain, de faire un rapport qui détermine une bonne réalisation ou un faille pour émettre des ajouts.

Ces plans d'activités sont établis en partenariat avec le PAM depuis 2014 et réviser à chaque cycle de projet dans le but de lutter contre l'insécurité alimentaire.

II.2 Bilan et enseignement a tiré de l'analyse II.2.1 Bilan

L'assistance alimentaire envers les populations vulnérables contribue à l'amélioration de 760 ménages en insécurité alimentaire dans le 7ème arrondissement de Bangui, par une assistance en distribution des coupons alimentaires dont 39 personnes déplacées internes (IDP) soit 5,13% vulnérables sont assistés, 18 retournés soit 2,36% et 703 résidents soit 92,5% ont reçu une assistance de 6 mois allant de juillet

61

à décembre 2018. Projet a permis d'avoir accès à la nourriture, mais n'est pas encore capable de faire face à leur besoins alimentaires, ils dépondent d'une aide alimentaire.

Tableau 4 : Assistance des populations vulnérables selon le statut et sexe

Statut

Homme

Femme

Total

Total en %

IDP

17

22

39

5,13%

Retournés

12

6

18

2,36%

Résidents

199

504

703

92,5%

Total

228

532

760

100%

Source : Rapport du projet MOU MABOKO.

Ce nombre constitue l`ensemble des ménages identifiés et enregistrés pour une assistance alimentaire par la distribution des coupons alimentaires pour une durée de 6 mois.

Figure 2 : impact selon les effectifs des ménages assistés

Source : Rapport de distribution des coupons, juillet à décembre 2018.

Pour 760 ménages identifiés par le projet, 92,5% des résidents, 2,37 retournés et 5,13 personnes déplacées internes ont bénéficié d'une assistance par la distribution des coupons alimentaires. Ce qui montre l'assistance alimentaire a eu un impact positif, à 100%.

62

Tableau 5 : donnée statistique par catégorie, et vouchers reçue par mois

Catégorie

Nombres de ménage par catégorie

Montant de voucher en FCFA

Montant de

vouchers en FCFA

Total des montants de vouchers

IDP

39

29 000

1 131 000

6 787 000

Retournés

18

29 000

522 000

3 132 000

Résidents

703

29 000

20 387 000

122 322 000

total

760

29 000

22 040 000

132 240 000

Source : coût de distribution vouchers du 7ème arrondissement juillet à décembre

2018.

Ceci est l'ensemble de calcul sur les coupons alimentaires au court de la période de réalisation du projet MOU MABOKO.

II.2.2 Principe général de l'enquête de terrain

Au sein de l'échantillon que représente la population du7ème arrondissement communal de Bangui ; on cherchera à établir le niveau de sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages à l'aide de deux outils :

Une échelle d'insécurité alimentaire ressentie au niveau du ménage ; un score de diversité alimentaire au niveau des ménages.

? Échantillonnage

La population cible est constituée par l'ensemble des ménages de la zone d'étude. Pour échantillonner cette population, nous avons pris dix pour cent (10%) de 760 bénéficiaires qui nous 76 ménages à enquêtés. Pour trouver le nombre de ménage à enquêtes par zone de zone de dénombrement ou par quartiers, on prend le nombre des ménages à enquêtes qui est égale 76/18 ce qui va nous donner le nombre de 4,22 équivaut 4 ménages enquêtes pour les 18 quartiers. C'est ce qui a permis d'avoir un échantillon de 76 ménages pour la présente étude. Le tableau ci-dessous définie les différents paramètres utilisés. En ce qui concerne le nombre de ménages répondant, on a 72 oui et 4 non dans les 76 ménages enquêtés.

63

Tableau 6 : taille de l'échantillon d'étude

Paramètres

Valeur

Taux de réponse oui

94,73%

Taux de réponse non

5,27%

Nombre de ménage a enquêtées

760

Nombre d'échantillon de ménage à enquêter

76

Nombre de ménage à enquêter par zone de dénombrement

4

Nombre de zone de dénombrement

18

Source : notre enquête novembre-décembre 2018.

? Choix des ménages à enquêtés

Après avoir déterminé l'échantillon ; un tirage aléatoire est fait :

- Le premier consiste à tirer 18 zones de dénombrements sur les 36 retenus dans le 7ème arrondissement. C'est sur les 18 retenus qu'ont porté la présente étude.

- Le second consiste à faire un tirage des ménages. A ce niveau, dans chacune des zones de dénombrement retenues, un recensement exhaustif de tous les ménages que comprennent la zone de dénombrement à être fait. .

? Collecte des données

Elle est faite à l'aide d'un questionnaire comportant plusieurs indicateurs et des outils de mesure :

- Le score d'insécurité alimentaire ressentie au niveau du ménage : Elle se fait selon la méthode préconisée par un indicateur de la sécurité alimentaire de PAM, qui a été fait au Bureau Régional pour l'Afrique de l'Ouest, Dakar lors d'un Atelier Régional de Formation du 10 au 12 Juin 2014.

Dont pour nous est basé sur un questionnaire portant sur le manque de nourriture et les réactions du ménage par rapport à cela. Pour chaque article, la réponse est graduée de 22 à 26 selon la sévérité ou la fréquence de la situation alimentaire. Ainsi, on a 1 = Rarement, 2 = parfois et 3 = souvent. L'accumulation des réponses pour chaque article détermine un score sur une échelle d'insécurité alimentaire (SIAM) allant de 0 à 27 points, le score de 27 correspondants à une insécurité alimentaire maximale.

64

Tableau 7 : classification de l'insécurité alimentaire Selon la méthode

préconisée par le PAM

Élément

1. Jamais

2. Parfois

3. Souvent

Aliment préférés non consommés

 
 
 

Dépendance alimentaire

 
 
 

Diminution le nombre de repas

 
 
 

Contraindre à limiter la portion de repas

 
 
 

Réduction de repas des adultes

 
 
 

Réduction de nombre de repas

 
 
 

Ce tableau est Intégrer aux programmes de nutrition et de sécurité alimentaire en situation d'urgence et pour le renforcement de la résilience.de manière explicite, si un ménage arrive à remplir toute ces étapes, on peut dire qu'il est en sécurité alimentaire. Mais dans le cas ou il n'a pas validé, il est en situation d'insécurité alimentaire.

II.2.3 Score de la diversité alimentaire

Le score de la diversité alimentaire (SDA), un questionnaire adressé au chef de ménage, porte sur la consommation ou non de 7 groupes d'aliment et sous-groupes différents d'aliments dans les 7 jours précédant l'enquête. Le SDA varie donc de 28 à 35 ou plus, indiquant une diversité maximale (au moins un aliment de chaque groupe a été consommé dans une semaine)15. L'information permet ensuite la construction d'un score de diversité alimentaire. Ainsi, les bornes des diversités alimentaires sont : Jamais (Quantité et qualité inadéquate) ; parfois (Qualité inadéquate) ou Souvent (Alimentation adéquate). (Voir annexe tableau des Indicateurs d'accès de ménage à l'alimentation, diversité et fréquence alimentaire).

II.2.2 Enseignement tirés de l'analyse

Cette étape consiste à l'exploitation des données en vue de la rédaction du document. Les données recueillies sont de trois types : Celle recueillie lors de la recherche documentaire, les entretiens avec des personnes ressources et celles de

15 Malick NDIAYE, 2014.

65

l'enquête terrain. C'est de cette dernière qui va fournir l'essentiel des informations recherchées à travers cette étude. Car les données chiffrées seront traitées au moyen des logiciels Excel pour générer des tableaux, graphiques qui seront ensuite, interprétées pour fournir des informations scientifiques qui vont confirmer ou infirmer les connaissances.

II.2.2.1 Niveau économique des ménages enquêtés

Il s'agit d'analyser le profil des ménages enquêtés. Il sera aussi abordé la possession de certains biens de consommations courantes, la pratique de certaine activité, l'accès à l'eau et l'électricité par les ménages ciblés dans le cadre de la présente étude.

L'analyse de ces différents aspects des ménages constitue une gamme d'informations intéressantes qui peuvent aider à estimer ou d'évaluer le niveau économique des ménages. Ce qui aidera à mieux comprendre la vulnérabilité des ménages enquêtés.

II.2.2.2 Caractéristiques sociodémographiques des ménages enquêtés

Dans le travail qui suivra, Il sera analysé succinctement quelque caractéristique sociale et démographique des ménages enquêtés. Ces caractéristiques tournent autour de l'âge, le sexe, le niveau d'instruction, le statut matrimonial, la taille du ménage, les sources de revenus.

II.2.2.3 Une présence marquée des personnes âgée

Les résultats révèlent que l'âge moyen des personnes interrogées est de 60 ans, alors que pour l'âge moyen des personnes interrogées est de 55 ans selon une proposition faite selon le critère d'âge requis par WV. Cela s'explique par le fait que seul des chefs de ménages ont été enquêtés. On note que 68,42% des personnes interrogées se trouvent dans la tranche d'âge de 50 à 60 ans. Ce sont des personnes du troisième âge. Ainsi, 31,58% ont plus de 60 ans. Ceci implique que ce sont des personnes qui physiquement épuisés qui étaient enquêtés.

66

II.2.2.4 Une dominance des célibataires

Les données recueillies montrent que 67,10% chef enquêtés sont des célibataires. Ce qui traduit une certaine dominance de cette catégorie sociale. On note aussi la présence de 25% de veuve/veuf, séparé et 5,26% et marié 2,63.

II.2.2.5 Niveau d'instruction des ménages

Les résultats obtenus montrent que 48,68% des chefs de ménage sont sans instruction, cette proportion de sans instruction très élevée rentre dans une caractéristique de la pauvreté conduisant à l'insécurité alimentaire des ménage interrogés. 34,21% ont un niveau primaire, les chefs de ménage qui ont un niveau secondaire représentent 14,48%. Par conséquent 2,63% de chef de ménage qui on niveau supérieur, ils sont que des retraités. Dans l'ensemble si on prend en compte l'âge de ces chefs de ménages ne peuvent pas exercés une activité physique pouvant leur permettre d'acquérir des ressources pour subvenir à leurs besoins alimentaires.

Tableau 8 : Niveau d'instruction des chefs de ménages

Niveau d'instruction CM

Effectif

Fréquence

Aucune

37

48,68%

Primaire

26

34,21%

Secondaire

11

14,48 %

Supérieur

2

2,63%

Total observation

76

100 %

Source : notre enquête novembre-décembre 2018.

Le niveau secondaire et primaire se caractérise par ceux qui ont un niveau économique moyen par rapport à ces deux. C'est dans les quartiers comme Ndre 1, Sounga, Ketté-gba 1 et le Yongoro, Souga qu'on trouve une grande proportion des ménages qui ont aucun niveau et ceux qui ont un niveau primaire.

67

II.2.2.6 Taille de Ménage

La taille moyenne des ménages enquêtés est de 5 personnes. On constate que ce chiffre est inférieur par rapport à la réalité les membres de ménages sont parfois supérieurs à la moyenne prise en compte par World Vision dans ce projet. Cela s'explique par le fait que le 7ème arrondissement communal de Bangui est semi urbain avec des nombreux quartiers traditionnels dans lesquels les ménages sont très peuplés.

II.2.2.7 Type d'habitat

Il ressort des résultats obtenus que les logements dominant des personnes interrogées soient les maisons à semi dures, ce type de logement est occupé par 56% des répondants. C'est un logement des populations à un des revenus moyens. Ce sont des logements qui se caractérisent par la densité de l'occupation de la concession, mais aussi le mauvais état de ces sanitaires. Il est donc question de comprendre que cette habitation est le refuge des personnes à revenus intermédiaires ou faible dont le maximum, des locataires et certains sont logés gratuitement par des parents, des employeurs ou d'autres connaissances.

Tableau 9 : Type de logement des ménages interrogés

Type de logement

Effectif

Fréquence

Construction traditionnelle

29

38%

Semi dure

42

56%

Dure

5

6%

Total

76

100%

Source : notre enquête novembre-décembre 2018.

Les résultats révèlent aussi que 6% des ménages interrogés ont des maisons dures. Ces ménages sont donc exposés à faim mais par rapport à leur logement de valeur jette une barrière à une intervention d'assistance, ils sont souvent témoignés par les chefs des quartiers et les voisins du quartier avant confirmer leur identification et enregistrement. 38% des ménages ont des maisons traditionnelles. Ces résultats traduisent un certain niveau de vulnérabilité extrême dans cet arrondissement par cette présence des maisons traditionnelles dont le toi des certaines en paille. Une dominance des maisons semi dure en mauvais état dans cet arrondissement.

68

Ces ménages investissent leurs faibles ressources rien que dans l'alimentation en ignorant les autres besoins mais n'arrive pas à couvrir tout les besoins alimentaires.

II.2.2.2.1 Principal source d'énergie de cuisson

Le bois est la principale source d'énergie de cuisson pour plus de la moitié (64,4%) des ménages interrogés. L'achat du bois est une charge financière supplémentaire dans le budget de ces ménages. Car cette source d'énergie est de plus en plus chère.

II.2.2.2.2 Source de boisson des ménages interrogés

Les données recueillies lors de l'enquête montrent que la borne fontaine est la principale source d'accès à l'eau des répondants, soit 56%. Il ressort aussi que 38% des ménages interrogés doivent transporter leurs eaux de boissons des puits. Le transport de l'eau comporte de risque lié à la qualité de l'eau et il n'y a pas de sureté si les puits sont bien traités.

Tableau 1.1 : Source d'eau des ménages interrogés

Source d'eau ménage

Effectif

Fréquence

Eau minérale

0

0%

Eau de robinet personnel

0

0%

Borne fontaine

43

56%

Puits

29

38%

Forage

4

5%

Totale

76

100%

Source : notre enquête novembre-décembre 2018.

Alors, quand n'est-il de l'état sanitaire de 5% des ménages de l'échantillon qui utilisent l'eau de puits comme principale source de fourniture d'eau. Ces ménages sont exposés aux maladies diarrhéiques (surtout les enfants de 0 à 5) du fait de la consommation de l'eau de moindre qualité.

II.3 Diversité alimentaire

Il s'agit dans cette partie d'analyser le score de diversité alimentaire des ménages interrogés. Il sera donc exposé par la proportion de groupe alimentaire consommé par les ménages interrogés. Puis, il sera dressé le profil de consommation

69

alimentaire des répondants. Ensuite, examiner la consommation au niveau des ménages avant de finir par une analyse à travers le croisement de certaines données pour faire ressortir le profil des ménages qui ont une alimentation diversifiée et ceux qui ne l'ont pas.

Cet exercice parait très pertinent car des nombreuses études ont montré le lien étroit entre la faible diversité alimentaire et l'insuffisance pondérale.

II.3.1 Proportion de groupe alimentaire consommé par les ménages

Il ressort de l'étude que les personnes interrogées ont une alimentation peu diversifiée. En effet, la moyenne est de 5 de groupes d'aliments consommés sur les 7 groupes d'aliments considérés. Cela dénote un changement dans alimentation des ménages.

Aussi, il en résulte que moins des 40/76 des ménages soit 52,63% ont consommé moins de 7 groupes d'aliments à la semaine de la collecte des données. De plus, très faible proportion des ménages 36/76 soit 47,37% ont consommé plus de 4 groupes alimentaires sur les 7 groupes. Il importe de noter que le score de diversité alimentaire maximum recueilli au cours de cette étude est de 5 contre 7 recherchées. Il n'y a par conséquent aucun ménage qui atteint le score de 7 groupes alimentaires souhaité comme maximum.

II.3.2 Le profil de la diversité alimentaire

Il faut d' abord noter que le profil de diversité ci-dessous a été construit à partir des données recueillies des chefs du ménage sur la consommation alimentaire dans les 7 jours qui précèdent l'enquête. Ces données indiquent que 100% des ménages interrogés ont consommé les céréales et les tubercules la semaine de l'enquête. Ce score maximum fait de cette denrée, l'aliment de base de nos bénéficiaires.

Parmi les céréales consommées par les populations, le riz est plus utilisé pour la consommation par rapport à son faible coût de préparation. Dans les échanges les céréales constituent les aliments les plus échangés sur le marché par rapport aux autres et les racines et les tubercules en deuxième position en particulier le manioc puisqu'il constitue l'aliment de base dès la population de la RCA.

70

67% de ménage consomme des légumineuses. Les résultats montrent que les légumes sont très présentes dans l'alimentation des ménages enquêtes à 66%, sa préparation à un coût moyen. On remarque que les ménages enquêtes ont consommés les fruits à 19%. Viande et poissons atteint 40% de consommation. Les ménages enquêtés ne consomment pas le lait est faiblement consommé à 14%. La consommation de l'huile est atteint une portion de 94% (figure).

Figure 3 : Le profil de diversité alimentaire des ménages interrogés

100%

40%

90%

80%

70%

60%

50%

30%

20%

10%

0%

100%

67%

86%

0%

40%

0%

94%

céréales et tubercules Légumuneuses Légumes

Fruits

Viandes et poissons Lait

Huile

Source : notre enquête novembre-décembre 2018.

Ce graphique est la présentation en pourcentage du score de la consommation alimentaire de 7 groupes d'aliments consommés pendant 7 dernier jour de l'enquêté jours. Elle constitue un indicateur qui permet de mettre en place l'accès aux aliments et de savoir comment les ménages peuvent faire recours au manque de la nourriture.

II.3.3 Insécurité alimentaire des ménages

Ce dernier consiste à fournir les résultats d'analyse de l'insécurité alimentaire des ménages interrogés, afin de confirmer ou infirmer si l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations les plus vulnérables.

71

? ménage en insécurité alimentaire

L'étude montre que montre qu'aucune des populations de 7ème arrondissement sont en sécurité alimentaire. 90,79% des enquêtés sont en sont insécurité alimentaire. Il ressort de l'étude que 9,21% sont en d'insécurité alimentaire sévère.

Il est essentiel de comprendre que les populations de cet arrondissement sont toujours dans une situation d'insécurité alimentaire mais différent degré, bien que nous n'ayons pas les données fiables chiffrées avant cette analyse mais selon les résultats obtenus de notre étude. Comme le présent le graphique suivant.

Figure 4 : Répartition des ménages selon les catégories d'insécurité alimentaire

9,21

0%

90,79

Sécurité alimentaire

Insécurité alimentaire Sévère

Insécurité alimentaire modéré

Source : résultat de notre enquête novembre décembre 2018

Au regard de la situation d'insécurité alimentaire des populations du 7ème arrondissement de Bangui, ce résultat ressort de notre enquête et est confirmé.

Conclusion

De tout ce qui précède, ce Chapitre est le fruit de toute élaboration de ce travail, il prend en compte l'analyse générale de mesure d'impact de l'assistance sur les populations les plus vulnérables de 7ème arrondissement de Bangui sur le projet MOU MABOKO 7. Il n'est plus question de revenir sur la théorie, mais la mise en oeuvre

72

des activités d'assistance alimentaire pour réduire la faim dans les zones en insécurité alimentaire.

Il est vrai que cette activité est visiblement dans la zone de mise en oeuvre approuvé par les autorités et les ménages bénéficiaires témoignent eux-mêmes dans les échanges avec le staff, ce qui nous a permis d'avoir un aperçu général sur les ménages de cet arrondissement sur l'appréciation de ce projet.

73

Conclusion générale

A l'échéance de cette étude il est nécessaire de rappeler notre sujet d'étude qui est l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables en situation d'urgence dans le 7ème arrondissement de Bangui. Etant comme objectif générale de notre étude, est d'analyser l'impact de l'assistance alimentaire sur les populations vulnérables dans l'arrondissement de Bangui. La problématique de notre étude qui a favorisé ce travail est développé dans le troisième chapitre. L'engagement d'une assistance alimentaire en faveur des personnes les plus vulnérables est soulevé dans ce travail par des actions mises en oeuvre pour sauver des vies de ceux qui sont en situation d'insécurité alimentaire sévère, en leur proposant des solutions de sortir dans ce calvaire vers la sécurité alimentaire et de connaitre leur droit à l'alimentation.

Il n'est pas seulement autorisé qu'aux organisations internationales d'assister les populations qui souffrent dans une situation d'urgence, mais c'est la responsabilité de chaque gouvernement de le faire en collaboration avec le cluster sécurité alimentaire dans cette lutte.

Jusqu'aujourd'hui la situation reste déplorable, les populations dépondent toujours de l'aide alimentaire, ce qui montre qu'ils n'ont pas encore la souveraineté alimentaire donc il est nécessaire de fournir encore des nourritures, par ce qu'ils ont un problème de moyen de substance.

Le souci est que les populations les plus vulnérables aient de la nourriture adéquate, puisque l'assistance alimentaire est un instrument qui permet de lutter contre la faim chronique et jeté un pont à la sécurité alimentaire, sans celle-ci on attendra jamais la sécurité alimentaire. Pour assurer la sécurité alimentaire des populations souffrant de la faim pour des causes telles que les catastrophes naturelles ou d'origine humaines, il faut se rappeler de l'objectif de l'assistance alimentaire, qui est d'assurer un accès immédiat à une nourriture en quantité et qualité adéquate aux populations vulnérables, dans un but ultime de protéger la vie humaine et le statut nutritionnel, c'est de prévenir la sous-nutrition.

L'évaluation de la situation alimentaire basée sur l'enquête nous a permis, d'avoir de la réponse fiable et la clarté dans réalisation de ce travail, ce qui nous a permis d'affirmer qu'il y'a un impact significatif de l'assistance alimentaire sur ces

74

populations, bien que les résultats montre que sur les 10% de 760 ménages enquêté personne n'est en sécurité alimentaire mais, mais avaient quitté l'insécurité alimentaire sévère vers l'insécurité alimentaire modérée, ce projet d'assistance les a permis d'avoir de accès aux denrées alimentaire pendant 6 mois.

La problématique d'assistance alimentaire est primordiale dans un contexte d'urgence. Elle n'est qu'une des ressources destinées à favoriser le progrès dans les ménages qui souffrent de la faim, mais elle atteint plusieurs femmes. Dans l'objectif de la CRAA, elle consiste de sauver des vies, de réduire la faim ainsi que d'améliorer la sécurité alimentaire et l'état nutritionnel des populations les plus vulnérables16, comme noté dans le deuxième chapitre, et est mis en pratique par les ONG internationales que les gouvernements.

L'ensemble de la technique qui a guidé ce travail sont : la recherche documentaire, le questionnaire d'enquête, des entretiens ainsi que des recherches sur les sites internet, l'utilisation de logiciel Excel pour le traitement des données et des graphiques. Ce qui admet que l'assistance alimentaire est une mesure efficace à lutter contre la faim sur le plan socio-économique.

L'exploitation de chapitre 3 nous on permit d'affirmé que l'assistance alimentaire a eu un impact sur les populations de 7ème arrondissement bien que ces populations ne sont pas en sécurité alimentaire mais, elles quittent une phase de l'insécurité alimentaire sévère vers la sécurité alimentaire modéré.

Pour contribuer à l'amélioration de l'assistance alimentaire, nous formulons des recommandations suivantes :

Pour le gouvernement

? Restaurer la sécurité dans les régions occupées par les groupes armés ? Mobilisé de l'aide alimentaire pour les populations en déficit alimentaire

? Financé l'Agriculture, pour accroitre la production, au développement de la RCA.

16 Article 2 de la convention relative à l'assistance alimentaire. 2012

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Pour le Ministère de l'Action Humanitaire

> Recruté les experts en la matière, a l'appui pour chercher des solutions aux besoins humaines

> De montrer aux populations qu'ils ont droit à un plaidoyer dans le cas ou leurs vies est menacée.

Pour World Vision Centrafrique

> Continuer de distribuer les coupons alimentaires aux ménages les plus vulnérables

> Augmenter le nombre des ménages identifiés pour l'assistance alimentaire dans le 7ème arrondissement de Bangui

> Distribuer les cartes des bénéficiaires rien que par le staff de WV CAR par l'appui des comités de bénéficiaires

> Former tous les staffs et stagiaires du programme Food Assistance sur le l'utilisation générale du système LMMS

> Elargir le programme Food Assistance dans les régions en insécurité alimentaire

> Tenir compte de rapport mensuel d'activités des stagiaires, pour avoir idée sur les tâches réalisées

> Faire une évaluation de satisfaction auprès des bénéficiaires à la fin du projet > Retirer certaine responsabilité des chefs des quartiers pour réduire le cas des fraudes.

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Bibliographie

1. Ouvrages généraux

> Perroux, 1964. Écon. xxes. 303p ;

> Action Contre la Faim France, 2014. Assistance alimentaire, manuel pour les ;

professionnels de terrain. Département scientifique et technique, 188p ;

> République Centrafricaine-population data ;

> OCHA, Bulletin humanitaire nO17, novembre 2016 ;

> République Centrafricaine conflit, février 2014 ;

> World Vision CAR, 2014. Direction des Ressources Humaines ;

> Cluster sécurité alimentaire 2015. Fiche cadre de programmation, République

Centrafricaine, 18p ;

> Sommet mondial l'alimentation, 13-17 septembre 1996 Italie. Sécurité

alimentaire et assistance alimentaire Italie, 44p ;

> Malick NDJAYE 2014. Indicateur de la sécurité alimentaire 5-22p ;

2. Texte réglementaire

> . Convention relative à l'assistance alimentaire, 25 avril 2012. 1-7p ;

3. Mémoire et travaux

> MALAKO Anicet Pterne, 2017. Les défis à la protection des enfants associés aux forces ou groupes armés après le conflit Damara. Mémoire de Master en action Humanitaire et Développement, Université de Bangui, 90p.

4. Sources Orales : > YETINZAPA Judicia ; OUAZOUNAM Emmanuel ; BOYOS Alexandre ; NZAPALI Nervar ; GBARA Vianney ; ABDOULLATIF yassine, NESTOR KANTORE.

5. Sources numériques

> http://www.ipcinfo.org/fileadmin/userupload/ipcinfo/docs/IPCCARAcute

> http://www.fao.org/3/a-i4254f.pdf

> https://data2.unhcr.org/en/documents/download/51653

> https://www.ennonline.net/fex/51/republiquecentrafricaine

> www.vi.org

> www.google.com

CTS
LMMS

Batanga JBfo

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Simplice Bouar SEREPO

CTS LMMS

Bozoum Eben-Ezer

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77

Annexe 1 : Organigramme du projet de Food Assistance

78

Annexe 2 : carte des d'interventions de World Vision CAR

Source : Direction des opérations WV CAR

79

Annexe 3 : exemplaire de questionnaire adressé aux chefs de ménages
vulnérable de 7ème arrondissement

THÈME : IMPACT DE L'ASSISTANCE ALIMENTAIRE SUR LES POPULATIONS
VULNÉRABLES DANS UNE SITUATION D'URGENCE : CAS DE 7eme
ARRONDISSEMENT

INFORMATION SUR LE MÉNAGE

Q1

Quel âge avez-vous ?

|___|___|

Q2

Sexe du chef de ménage (CM)

1. Masculin 2.Féminin

|___|

Q3

Statut matrimonial

1. Célibataire ; 2. Marié ; 3. Divorcé ; 4.Séparé ; 5. Veuf/Veuve.

|___|

Q4

Niveau d'instruction

1. Sans niveau 2.Primaire 3.Secondaire 4.Supérieur

|___|

Q5

Activité principale du chef de ménage

1. Débrouillard ; 2. Petit Commerçant ; 4.

Éleveurs; 5. maraîcher ; 8.autres

|___|___|

Q10

Nombre d'individus de moins de 5 ans nourris et logés avec le ménage

|___|___|

Q11

Nombre d'autres individus de 5 (inclus) et 17 ans

|___|___|

Q12

Nombre d'autres individus de 18 (inclus) et 60 ans

|___|___|

Q13

Nombre d'individu supérieur à 60 ans (inclus)

|___|___|

Q14

Nombre de personnes contribuant aux dépenses du ménage (régulièrement ou non)

|___|___|

Q15

Nombre total de personnes dans le ménage

|___|___|

PROFIL SOCIO-ÉCONOMIQUE DE MÉNAGE

Q16

Revenus

Q13.1 travail journalier

1. Oui, 2. Non

|___|

80

 

Q1 3.2.produit de la cueillette

1. Oui, 2. Non

|___|

Q13.3 .Assistance alimentaires

1. Oui, 2. Non

|___|

Q13.5. Dons

1. Oui, 2. Non

|___|

Q 13.7. autres

1. Oui, 2. Non

|____|

Q17

En ce moment, les plats consommés sont-ils le plus souvent?

1. Préparés à la maison ; 2.Achetés tout ; 3.Achetés en partie 4.Dons, 5. Assistance alimentaire

|___|

Q18

Stocks alimentaires

1. Pas du tout 2. Un peu 3. Souvent

|___|

 
 

Habitat

 

Q19

Q20

Q21

Logements

1. Maison en dure 2.maison semi dure 3. Maison construction traditionnelle

|____|

Principal source d'approvisionnement en eau de boisson

1. Eau minérale 2.Robinet personnel 3. Robinet collectif 4.fontaine 5.puits 6. Forage

|____|

Principale source d'éclairage utilisée

1.électricité 2.groupe électrogène 3.batteries 4.gaz 5.pétrole 6.bougie 7.panneaux solaires

|____|

Niveau d'insécurité alimentaire

 

Lors des 7 derniers, si vous n'avez pas eu assez à manger ou assez d'argent acheter de la nourriture combien de fois avez-vous dû :

pour

Q22

Manger des aliments que vous

n'appréciez pas

1. Jamais 2.Parfois 3.Souvent

|___|

81

Q23

Emprunter de la nourriture ou l'aide d'amis ou de parents

1. rarement 2.parfois 3.Souvent

|___|

Q24

Avez été contraints de limiter des portions de repas

1. Rarement 2.Parfois 3.Souvent

|___|

Q25

Réduire de repas des adultes en faveur des enfants

1. Rarement 2. Parfois 3.Souvent

|___|

Q26

Réduire le nombre de repas pris par jour

1. Rarement 2.Parfois 3.Souvent

|___|

Diversité alimentaire de ménage (Score de la Consommation Alimentaire SCA)

Parmi ce que vous avez mangé dans cette semaine chez vous, y avait-il... ?

Q27

Céréales et tubercules

1. Oui ; 2. Non

Riz, maïs, sorgho, pâtes alimentaires, Manioc, patates douces, pommes de terre

|____|

Q28

Légumes secs

Haricots (niébé), arachides en coques

|___|

Q29

Légumes

1. Oui ; 2. Non. Légumes-feuilles, légumes sec

|____|

Q30

Fruits

1. Oui ; 2.Non. Mangue, papaye, abricot

|____|

Q31

Viandes et poissons

1. Oui ; 2.Non

Boeuf, chèvre, volailles porcs, oeuf, poissons

|____|

Q32

Lait

1. Oui ; 2. Non. Yaourt et autres produits laitiers

|____|

82

 

Sucre et produits sucrés

Sucre en poudre ou en morceaux, miel, confiture, gâteau sucrés

|____|

Q35

Huiles

1. Oui ; 2.Non. De coton, de palme, d'arachide,

|____|

 

Évaluation d'impact sur le ménage

 

Q37

Avez-vous eu une idée de cette assistance alimentaire ?

1. Oui ; 2. Non

Si oui, allez à Q38, si non passez seulement

|____|

Q38

Si oui, qu'est ce qui est à la cause souvent cette assistance ?

1. Le conflit 2. La faim 3. La malnutrition, 4. La

Pauvreté, 5. Autres

|____|

Q39

Quels ont été les impacts de cette assistance sur vous et les membres de votre ménage?

1. L'assistance fournit, réponde aux besoins Alimentaires d'urgence

2. L'assistance améliore l'accès à la Nourriture

3. L'assistance contribue aux besoins Nutritionnels enfant

4. L'assistance réponde aux besoins alimentaires

5. Autres ..

|____|

Q40

Quels ont été les impacts sur vos moyens de subsistance ?

1. L'assistance construit totalement notre moyen de subsistance

2. L'assistance construit moyennement notre moyen de subsistance

3. L'assistance améliore notre moyen de

|____|

83

 
 

subsistance

4. L'assistance ne charge rien sur notre moyen de subsistance

 

Q41

Donnez-nous le niveau de votre accès à la nourriture depuis que jet vous bénéficiez cette assistance (en notant sur 20 pouvant le mesurer)

 

|___|___|

Q42

En quoi les activités de ce projet contribuent à l'amélioration de votre accès à la nourriture ?

1. L'assistance nous permet de ne pas manquer de la nourriture toute une journée

2. L'assistance nous permet de consommer les aliments que nous désirons mangez

3. L'assistance nous permet d'améliorer notre accès et celle des membres de notre ménage d'avoir accès à la nourriture

4. dormir plus sans rien manger dans la journée,

5. Manger les Aliments préférés,

2. Les enfants vont régulièrement à l'école,

1. autres

|____|

84

85

Annexe 4: photos des activités sur le terrains

Source : Rapport de distribution, Visite du Directeur de la réponse et les visiteurs sur le site de distribution novembre 2018.

Source : Rapport de la distribution des coupons alimentaires à la mairie de 7ème arrondissement octobres 2018.

Table des matières

Sommaire I

Dédicace II

Remerciements III

Liste des sigles et abréviations IV

Résumé V

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I : RAPPORT DE STAGE 14

I. Description de l'organisation de World Vision 14

I.1 World Vision internationale 14

I.1.1 Historique de World Vision Internationale 14

I.1.2 Évolution 15

I.1.3 Certifications de World Vision Internationale 16

I.1.4 Financement 16

I.1.5 Vision et déclaration de mission World Vision Internationale 16

I.1.5.1 Les quatre aspirations de World Vision Internationale 17

I.1.5.2 Principes et valeurs de World Vision internationale 17

I.1.5.3 Principes fondamentaux de World Vision Internationale 17

I.1.5.4 Valeurs fondamentales de World Vison International 18

I.2 World Vision Central African Republic 18

I.2.1 Contexte et justification de la mission 18

I.2.2 Domaines d'intervention 18

I.2.2.1 Food Assistance et sécurité alimentaire 19

I.2.2.2 Santé et Nutrition 19

I.2.2.3 Protection de l'enfance 20

I.2.2.4 Eau, Hygiène et Assainissement 20

I.2.2.5 Promesse 2030 de World Vision International 21

I.2.2.6 Élaboration de la stratégie de WV CAR 2018 - 2021 21

86

I.2.2.7 Modeles 22

I.3 Structure de World Vision Central African Rupublic 22

I.4 Zone d'intervention 24

II. Déroulement du stage 25

II.1 Objectif du stage 25

II.1.1 Présentation de zone d'étude 25

II.1.1.1 Situation géographique 25

II.1.1.2 Découpage administratif 26

II.1.1.3 Édifices et monuments 27

II.1.1.4 Éducation et santé 27

II.1.1.5 Caractéristiques socio-économique 27

II.2 Les activités réalisées pendant le stage 28

II.2.1 Tâches confiées 28

II.2.2 Activité réalisées niveau administratif 29

II.2.3 Les activités réalisées dans la zone de stage 29

II.2.4 Difficultés rencontrées durant le stage 30

CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR

ASSISTANCE ALIMENTAIRE 31

I. approche conceptuelle 31

I.1 Définition des concepts 31

I.1.1 Impact 31

I.1.2 Assistance alimentaire 32

I.1.3 Population 33

I.1.4 Vulnérable 33

I.1.5 Situation 33

I.1.6 Urgence 34

I.2 Autour des approches 34

87

I.2.1 Assistance alimentaire pour maintenir et améliorer la vie 34

I.2.2 Base de l'assistance alimentaire 34

I.2.3 L'assistance alimentaire pour le développement humain 35

I.2.2.1 Convention relative à l'assistance alimentaire 37

I.2.2.2 Objectifs de la convention relative à l'assistance alimentaire 38

I.2.2.3 Principes d'assistance alimentaire 39

I.2.2.4 Principes d'une assistance alimentaire efficace 39

I.2.2.5 Principes relatifs à la fourniture de l'assistance alimentaire .33

I.2.2.6 Principes de responsabilisation en matière d'assistance alimentaire 41

I.2.2.7 Pays admissible, populations vulnérables admissibles, produits admissibles à

l'aide alimentaire 41

I.2.2.8 Engagement 42

II. Etat des connaissances 43

II.2.1 Au niveau international 43

II.2.2 Offensive contre la faim et la pauvreté 45

II.2.3 Au niveau national et sous régional 47

CHAPITRE III : EVALUATION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE SUR LES POPULATIONS VULNERABLES DE 7ème ARRONDISSEMENT ET MESURE

D'IMPACT EN SITUATION D'URGENCE 51

I. Évaluation de la vulnérabilité alimentaire avant et après l'assistance 51

I.1 évaluation avant l'assistance 51

I.1.1 Principaux problèmes 51

I.1.2 Contexte d'interventions d'assistance alimentaire 52

I.1.3 Evaluation après l'assistance 53

I.2 Présentation du projet MOU MABOKO 53

I.2.1 Objectifs du projet MOU MABOKO 54

I.2.2 Vue d'ensemble de budget 55

I.2.3 Mis en place des comités communautaires 56

88

I.2.4 Partage d'information 56

I.2.5 Le rôle du comité des bénéficiaires dans l'assistance alimentaire 57

I.2.6 Bénéficiaires et ciblage 58

I.2.7 Les mécanismes des activités de distributions 59

I.2.8 Suivi des activités de distribution 60

II.2 Bilan et enseignement a tiré de l'analyse 60

II.2.1 Bilan 60

II.2.2 Principe général de l'enquête de terrain 62

II.2.3 Score de la diversité alimentaire 64

II.2.2 Enseignement tirés de l'analyse 64

II.2.2.1 Niveau économique des ménages enquêtés 65

II.2.2.2 Caractéristiques sociodémographiques des ménages enquêtés 65

II.2.2.3 Une présence marquée des personnes âgées 65

II.2.2.4 Une dominance des célibataires 66

II.2.2.5 Niveau d'instruction des ménages 66

II.2.2.6 Taille de Ménage 67

II.2.2.7 Type d'habitat 67

II.2.2.2.1 Principal source d'énergie de cuisson 68

II.2.2.2.2 Source de boisson des ménages interrogés 68

II.3 Diversité alimentaire 68

II.3.1 Proportion de groupe alimentaire consommé par les ménages 69

II.3.2 Le profil de la diversité alimentaire 69

II.3.3 Insécurité alimentaire des ménages 70

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS 73

BIBLIOGRAPHIE 69

ANNEXE 70

TABLE DES MATIERES 78






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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo