Participation des structures sociales au développement rural; cas de la commune de Torbeckpar Romain Blaise Université Notre-Dame d'Haà¯ti - Faculté d'Agronomie - diplôme d'Ingénieur-Agronome 2018 |
LISTE DES ABREVIATIONS0C: Degré Celsius DL: Développement Local DR: Développement Rural Km2 : Kilomètre carré m2 : Mètre carré Mm: Millimètre mm/h: Millimètre par heure N.B: Notez Bien No: Numéro Ph: Potentiel d'Hydrogène PIB: Produit Intérieur Brut LISTE DES ANNEXESAnnexe1.Guide d'entretien semi-directif III Annexe2. Liste des soixante structures sociales se trouvant à l'intérieur de COGOC XII Annexe 3. Logo de MOFAGA, de l'OPGL et attestation de TAG délivré par MAST XVII Annexe 4. Quelques photos des membres des structures sociales XVII Annexe 5. Quelques photos de cartes membres des structures sociales de Torbeck XVIII
RÉSUMÉCe travail a pour titre: « Participation des structures sociales au développement rural; cas de la commune de Torbeck ». Ainsi il cherche á étudier la contribution des structures sociales dans le développement de Torbeck .Pour le réaliser, nous avons mené une enquête exhaustive auprès des 60 structures sociales appartenant à la COGOC. En ce sens, les résultats obtenus nous montrent ; qu'il y a 80% des structures qui sont des OCB stricte ; 2% qui sont des coopératives et 18% qui sont des OCB-Mutuelles. Chaque catégorie de structure pose des actions de développement de manière différente ; les OCB strictes et les OCB-Mutuelles font parfois des dons, des prêts à leurs membres et exécutent des projets où elles emploient leurs propres membres et quelques acteurs locaux. Tandis que, les coopératives ne visent que la défense des intérêts de leurs propres membres. Néanmoins, les structures sociales suivant leurs missions et objectifs posent des actions dans des domaines différents. En effet, 100% des structures interviennent dans l'agriculture et l'amélioration des voies publiques secondaires ; en vue d'améliorer le secteur agricole et la communication entre sections communales. Il y a 20% des structures sociales qui interviennent dans chacun de ces domaines: santé et défense des droits des femmes ; en raison d'absence des soins de santé et de la maltraitance des femmes. En intervenant dans ces domaines à travers des projets ; il y a 14% d'acteurs locaux employés et 86% de membres des structures sociales qui sont employés. Et de plus, les structures créent en moyenne 14 emplois par activité générant 306 gourdes par jour par personne qui est une somme supérieur au seuil de pauvreté fixé à $1.90 par jour. Pour un bon nombre de projets exécutés ; les structures sociales sont majoritairement dépendantes des fonds internationaux qui représentent 58% des fonds totaux utilisés. Les fonds propres et locaux utilisés représentent que 25% des fonds totaux de ce fait: les structures ne reçoivent que des faibles cotisations de leurs membres et il y a une absence considérable de partenaires locaux les appuyant. Malgré toutes les difficultés internes que confrontent les structures ; 86% organisent les élections à temps et 14% ne les organisent pas. Donc la plus part des structures respectent les statuts et règlements internes. Il est nécessaire de dire que seules les structures non légales (13%) n'organisent les élections contrairement aux structures légales (87%) qui les organisent. Enfin, pour être plus efficace dans les actions de développement posées, les OCB strictes doivent devenir des structures hybrides c'est-à-dire être à la fois des mutuelles et coopératives. |
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