Liste des Tableaux
Tableau 1: Répartitions des IDE par
secteur en million de TND.
Tableau2 : Evolution des IDE par secteur en %
par rapport à l'année 2013
Tableau 3 : Montant des investissements
étrangers entre 2011-2013 selon les principales
répartitions par pays d'origine.
Tableau 4 : Qualité du système
d'éducation dans quelques pays du monde.
Tableau 5 : Disponibilité des
scientifiques et d'ingénieurs sur le marché du travail.
Tableau 6 : Indice de liberté
économique pour l'année 2015.
Tableau 7 : Niveau de bureaucratie dans les
pays de l'Afrique du Nord.
Tableau 8 : Autres études
empiriques.
Tableau 9 : Signes attendus des variables.
Tableau 10: Résultats de test de
stationnarité.
Tableau 11: Résultats de
l'estimation.
Tableau 12: Test d'autocorrélation des
résidus.
Tableau 13: Résultat du test
d'hétéroscédasticité.
Tableau14 : Comparaison entre les signes
attendus et obtenus.
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Liste des Abréviations
AELE :Association Européenne de libre-échange. AFI
: Agence Foncière Industrielle.
ANIMA :Plateforme multi pays de développement Economique
de la Méditerrané.
CIRDI :Centre International pour le Règlement des
Différends relatifs aux Investissements.
CNUCED :Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement.
DIPP : Décomposition Internationale du Processus de
Production.
EAU : Emirats Arabes Unis.
FIPA : Agence de Promotion de l'Investissement
Extérieur.
FMI :Fond Monétaire International.
FMN : Firme Multinationale.
GATT : Accord Général sur les Tarifs Douaniers et
le Commerce.
IDE : Investissement Direct Etranger.
IDI : Investissements Directs Internationaux . IED :
Investissements Etrangers Directs.
INNORPI : Institut National de Normalisation et de la
Propriété Intellectuelle INS : Institut Nationale de la
Statistique.
MTND :Million de Dinars Tunisien.
OACA :Office de l'Aviation Civile et des aéroports .
OCDE :Organisation de Coopération et de
Développement Economiques. OLI :Ownership Location Internalisation.
OMC :Organisation Mondiale du Commerce.
OMPI :Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle.
PED : Pays En Développement. PIB : Produit
Intérieur Brut. PID : Pays Développés.
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SMAG : Salaire Minimum Agricole Garantie.
SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garantie.
TIC : Technologie de l'information et de la Communication.
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée.
UE : Union Européenne.
USA :United States of America. WB : BanqueMondiale.
WEF : World Economic Forum.
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INTRODUCTION GENERALE
Le commerce international a subi une forte croissance pendant
les années 80. Un changement remarquable au niveau de la structure des
échanges et de l'intervention de l'Etat a eu lieu. Le passage du GATT
(General Agreement on Tarifs and Trade) en 1947 à l'OMC (Organisation
Mondiale du Commerce) en 1994 a donné à l'Etat le droit
d'intervention pour assurer le bon fonctionnement du marché et de la
politique de libre-échange.
Le développement des relations économiques
internationales et l'intensification des échanges commerciaux
mènent la majorité des pays à la participation au
processus d'internalisation. L'internalisation est un phénomène
qui se manifeste fortement à travers la mobilité internationale
des firmes et des investissements directs étrangers (IDE).Ces
investissements ayant un impact positif directe sur les économies
d'accueil par une participation a leur croissance économique et au
développement durable en favorisant la création d'un
environnement des affaires plus compétitif.
Ainsi, la mondialisation des économies donne un poids
intensif aux flux des IDE dont les acteurs principaux sont les firmes
multinationales (FMN) où la décision d'implantation est au coeur
de leur réflexion stratégique. Selon Toumi et Karray (2007, p2)
« La décision de localisation des FMN est le résultat
non seulement de la stratégie de la firme, mais également des
avantages offertes par les zones d'accueil ».
En outre, une sélection de pays potentiels est
effectuée pour évaluer les avantages et les inconvénients
de chaque pays. Le choix de délocalisation est basé sur une
série de facteurs dynamiques et non statiques c'est-à-dire que un
territoire peut être jugé satisfaisant pour un type de projet
donné peut ne pas l'être pour un autre type, il peut se montrer
attractif pour une activité et moins pour d'autres car l'importance de
chaque facteur d'attractivité peut différer d'un investissement
à un autre (HATEM, 2004)1.
1 Cité par Karray et Toumi (2007,p7) «
INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER ET ATTRACTIVITÉ
APPRÉCIATION ET ENJEUX POUR LA TUNISIE ».
10
De même, un territoire considéré comme
attractif durant une période grâce à un avantage comparatif
en termes de dotations factorielles, cet avantage peut s'éroder avec
l'apparition de territoires plus compétitifs.
Ces facteurs sont représentés essentiellement
par la taille du marché, l'infrastructure, le cout et la qualité
de la main d'oeuvre, le tissu d'entreprises locales, etc...
La notion d'attractivité représente la
capacité d'attirer les IDE et de tirer le maximum d'avantages de ces
derniers. Selon Michalet (1999), « L'attractivité doit
être conçue dans une perspective dynamique ».
Cette notion est basée sur plusieurs variables parmi
lesquelles les variables économiques et les variables institutionnelles
.Les pays doivent mettre en place des politiques favorisant l'attraction des
FMN en mettant en relation les variables économiques et
institutionnelles pour créer un environnement compétitif.
Selon le rapport sur l'investissement dans le monde (2014) Les
pays en développement conservent leur avance en 2013: «
Les entrées d'IED dans les pays
développés ont augmenté de 9 % pour atteindre 566
milliards de dollars, soit 39 % des flux mondiaux, tandis que les
entrées d'IED dans les pays en développement ont atteint un
nouveau pic, à 778 milliards de dollars, soit 54 % du total mondial.
»2.
à cet égard, pour les pays en
développement (PED) , attirer des IDE est une source majeur pour
résoudre leur problème d'endettement en mettant l'accent sur les
objectifs économiques que sur le développement durable.
Le CNUCED(2014) explique ce pic dans les PED par l'effet des
flux intra régionaux : « Les entrées d'IED ont
augmenté dans toutes les grandes régions en développement.
Les entrées d'IED en Afrique ont progressé de 4 %, sous l'effet
des flux intra régionaux. Cette augmentation est conforme aux objectifs
des dirigeants visant à approfondir l'intégration
régionale, même si la plupart des initiatives régionales de
coopération économique ont eu un effet limité sur les IED
intra régionaux. ».
2CNUCED : « rapport sur l'investissement dans le
monde : L'INVESTISSEMENT AU SERVICE DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT
DURABLE: UN PLAN D'ACTION », Nations Unies , New York et
Genève,2014
11
Pour l'année 2011, les entrées d'IDE pour les
PED sont évalués à 684 milliards de dollars, soit un taux
de croissance entre 2011 et 2013 de 14 %, la faiblesse des entrées des
IDE pour les PED en 2011, est expliquer par la CNUCED de cette façon :
« Les flux d'IED vers l'ensemble de l'Afrique, d'un montant de 42,7
milliards de dollars, sont en recul pour la troisième année
consécutive. Ce repli des flux d'IED vers le continent en 2011 doit
beaucoup cependant à la baisse constatée en Afrique du Nord; en
particulier, les flux vers l'Égypte et la Libye, qui étaient des
bénéficiaires importants de l'IED, se sont arrêtés
en raison de leur situation prolongée d'instabilité politique
»3.
Donc toute absence de stabilité politique engendre un
effet négatif sur l'attraction des IDE cela est confirmé par
plusieurs auteurs parmi lesquels Naude et Krugell (2007) et
WisniewskietPathan(2014) .
Ainsi, dans le but de profiter des effets positifs de l'IDE,
la Tunisie a essayé de créer un environnement des affaires
favorable comme la plupart des PED à travers des politiques
économiques et autres institutionnelles. Grâce à la mise en
exécution de ces politiques, les flux des IDE en Tunisie ont connu une
hausse remarquable notamment en 2006 qui se caractérise par le plus fort
montant d'IDE entrant, alors que pour l'année 2011, la Tunisie a subi un
chute énorme aux niveaux d'IDE entrant à cause de la
révolution de 14 janvier 2014.
Les années après la révolution se
caractérisent par une progression faible de flux des IDE entrants
à cause de l'instabilité politique et du problème de
terrorisme affectant fortement le climat des affaires tunisien. Donc assurer la
sécurité du pays est l'atout majeur pour garder la confiance des
investisseurs étrangers.
A ce stade, il est utile pour la Tunisie d'identifier les
facteurs d'attractivité permettant d'attirer des IDE.
Quels sont les facteurs d'attractivité des IDE
qui poussent les investisseurs étrangers à s'implanter en Tunisie
?
3CNUCED : « rapport sur l'investissement dans le
monde : vers une nouvelle génération de politiques de
l'investissement »,», Nations Unies , New York et
Genève,2012
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La réponse à cette question, consiste à
étudier l'ensemble des facteurs d'attractivité en Tunisie et les
classifier en facteurs économiques et en facteurs
politiques&institutionnels.
Les hypothèses que nous avons choisies dans notre
étude sont :
H1 :les variables économiques expliquent
fortement l'attractivité des IDE en Tunisie.
H2 : les variables politiques
&institutionnelles sont importantes dans l'attractivité des IDE en
Tunisie.
Pour répondre à ces hypothèses, notre
étude est décomposée en trois chapitres :
? Le premier chapitre va traiter la théorie de l'IDE,
l'ensemble des définitions de base et les facteurs d'attractivité
cités dans la littérature.
? Le deuxième chapitre s'intéresse à
l'analyse de l'évolution et la spécificité de l'IDE dans
le contexte tunisien et ses conditions d'attraction.
? Le troisième chapitre est une modélisation
empirique des facteurs d'attractivité des IDE en Tunisie en testant
quelques facteurs. Notre base de donnés est annuelle, elle étudie
la période entre 1976 et 2013 soit 37 observations.
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