CONCLUSION
De la troisième liste d'écrits d'Auguste
Sérieyx, la plus longue pourtant, nous ri-avons presque rien dit. Plus
que les autres encore, elle témoigne de la diversité de ses
pôles d'intérêt. Oserons-nous ajouter que même si nous
n'avons pas trouvé de textes importants centrés sur ce sujet,
nous savons qu'il était passionné d'astrologie ?
Repensant aux épithètes proposés pour
qualifier Sérieyx dans les dictionnaires et encyclopédies, nous
nous demandons si nous sommes prêts à en privilégier l'un
ou l'autre ou à en enrichir la liste. Nous venons de proposer celui
d'humaniste mais sa qualité d'ouverture aux sciences exactes, à
l'histoire, à la littérature, à la philosophie est
toujours en relation avec la musique. Il est donc possible de le qualifier de
musicologue, titre dont il se serait peut-être défendu.
Du compositeur, nous aimons les oeuvres,
particulièrement celles que nous avons pris le temps de découvrir
en profondeur. Les circonstances extérieures n'ont pas favorisé
leur audience et certaines difficultés rencontrées à une
époque où lui-même était critique et professeur de
composition ont probablement limité sa production ultérieure.
L'oeuvre du théoricien est certes La plus originale, la
plus importante quantitativement et nous regrettons de n'avoir pu en donner
qu'un sommaire aperçu. Mais elle est inséparable de sa
volonté de transmettre.
C'est pourquoi il a tellement investi dans sa mission de
professeur, tout en cherchant à faire progresser l'éducation
musicale en général. Il s'est efforcé de promouvoir un
enseignement reposant sur des piliers solides : maîtrise des termes
utilisés, des éléments rythmiques, mélodiques puis
polyphoniques, sans que jamais maître ni élève ne perdent
de vue que "tout vient de la mélodie".
Enseigner, Sérieyx s'y est -d'abord' longuement
préparé, puis il est devenu le professeur, celui qui
écrivait, encore plein d'espoir, en conclusion générale de
son " testament pédagogique en 1937, à Guy de Lioncourt :
Nous savons tous qu'aucune gloire ni profit humains n'en
peuvent résulter pour aucun de nous : mais de cela nul de nous n'en a
souci. Il faudra un demi-siècle, davantage peut-être, pour que
cette véritable RESTAURATION DE L'ENSEIGNEMENT MUSICAL porte ses fruits
; mais elle ne peut les porter qu'à la condition d'EXISTER.
Pauline Schueller-Sérieyx (FAS 505)
Victor Sérieyx et (FAS 505)
A. Sérieyx à Paris en 1879 (FAS 505)
A. Sérieyx avec V. d'Indy au piano (coll.
privée)
A. Sérieyx à Morges en 1904 (FAS 505)
Jeanne Taravant (FAS 505)
Photo souvenir de la soutenance des thèses de la
première promotion
de la Schola Cantorum le 19 juin 1907 (coll. privée)
Jury (assis sur le banc) : P. de Bréville, V.
d'Indy, P. Poujaud
Elèves debout : Sérieyx, Séverac,
Castéra, Coindreau, Alquier, Estienne
assis : Roussel, Labey
A. Sérieyx et Carlo Boller en 1915 (coll.
privée)
A. Sérieyx et M-L. Bouët-Sérieyx en
août 1931 _photo prise à Agay par V. d'Indy (coll. privée)
A. Sérieyx à l'âge de 80 ans (coll.
privée)
M-L Bouët-Sérieyx en 1961 (coll. privée)
|