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Contrôle qualité sur la chaà®ne de fabrication des pots de conditionnement de yaourt au sein de l'usine Camlait SA département plastique

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par Serge Gabin YOSSA YOSSA
Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor (IUT-FV) - Licence technologique (Maintenance Industrielle et Productique) 2014
  

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III. Mise en place d'un système qualité

Grâce au concours de toutes les actions posées précédemment, nous proposons la mise en place d'un système qualité. Celle-ci se déroulera en 5 étapes qui sont :

1. Première étape : Le contrôle

La première étape dans une démarche traditionnelle de mise en place d'un système qualité est l'instauration de contrôles. On définit pour cela un objectif et des limites d'acceptation. Le Contrôle est la comparaison entre ce qui est réellement et l'état idéal, c'est-à-dire l'objectif à atteindre.Mais la qualité a son coût : contrôles, tests, mesures, analyses ne confèrent aucune valeur ajoutée au produit, mais fournissent une assurance quant à sa qualité.

Pour réduire ce coût, des méthodes statistiques ont été développées : plutôt que de tester chaque pièce, on n'en contrôle que quelques-unes par échantillonnage. Un barème indique que le lot entier est acceptable ou refusé en fonction des résultats des tests sur les échantillons. C'est le NQA ou Niveau de Qualité Acceptable.

Niveau de qualité acceptable (NQA) : c'est le pourcentage maximum d'individus défectueux d'un lot qui peut être considéré comme satisfaisant en tant que moyenne d'un processus. Il est déterminé par un accord commun entre le fournisseur et le client.

Lorsque la taille des lots et le NQA sont définis, on peut déterminer à l'aide de tables (disponible en annexe 6) la taille des échantillons et le nombre de pièces défectueuses dans l'échantillon au-delà duquel on va refuser le lot.

Dans notre cas, le lot est constitué de 3024 pots et par accord entre le client et le fournisseur, le NAQ est fixé à 6,5%. Selon la première table disponible en annexe, la lettre code nous permettant de déterminer l'effectif de l'échantillon est K et la taille de l'échantillon est de 125 pots. La deuxième table nous permet de déterminer à partir de la lettre code et du NAQ (6,5%) les critères d'acceptation A et de rejet R.

Cela signifie que pour valider le lot nous allons contrôler un échantillon de 125 pots.

Si l'échantillon comporte A (14) ou moins de 14 pots défectueux, le lot sera accepté et si l'échantillon comporte R (15) ou plus de 15 pots défectueux, le lot sera refusé.

2. Deuxième étape : la maitrise de la qualité

Dans notre cas, la maîtrise de la qualité suppose la maîtrise des 5M, à savoir :

· Main d'oeuvre : formation et qualification adéquate des intervenants

· Machines ou Moyens : qualité des équipements de production et de contrôle

· Méthodes ou Modes Opératoires : standardisation et répétabilité, respect des spécifications...

· Milieu : environnement de travail adapté, propre, ordonné (5S)...

· Matière : s'assurer de la qualité de la matière première.

De ce fait, toutes les actions correctives, préventives et de suivis proposés plus haut dans notre travail contribuerons à l'atteinte de cet objectif. Cependant, le service qualité devra s'assurer de la pérennité de cette maîtrise au sein de l'usine.

D'autre part, filtrer la production et retenir les mauvaises pièces pour prétendre maîtriser la qualité ne suffit pas, car la Qualité ne naît pas au contrôle, mais au moment de la fabrication. Le contrôle idéal serait un contrôle à 100% peu coûteux. Nous proposons donc :

· Un contrôle successif, où chaque opérateur contrôle le travail effectué par celui qui précède.

· Un Autocontrôle où l'opérateur contrôle lui-même le travail qu'il effectue. Ceci lui permettra de repérer les erreurs qui pourraient affecter le processus de fabrication de façon négative et d'y remédier. Cette condition doit être réalisée pour garantir l'élimination des rebuts.

3. Troisième étape : l'assurance qualité

L'assurance qualité doit donner confiance aux clients. Elle démontre la maîtrise des 5M et en apporte les preuves à travers un produit (pot de conditionnement de yaourt) de qualité. En gros on écrit ce que l'on fait, on fait ce qui est écrit et l'on vérifie que ce qui est écrit est fait.

4. Quatrième étape : la gestion de la qualité

Englobant les étapes précédentes, la gestion de la qualité introduit la dimension économique. On y gère les coûts de la non-qualité et on optimise ces coûts afin de poursuivre les objectifs financiers à travers le recyclage du produit non conforme.

5. Cinquième étape : la qualité totale

Toujours en englobant les étapes précédentes, la qualité totale établit les relations client/fournisseur et les partenariats internes et externes.

IV. Amélioration continue selon le principe de la Roue de Deming

Le concept d'amélioration continue est une exigence essentielle dans le référentiel ISO 9001.Le processus d'amélioration continue suppose qu'il n'y a pas d'état stable satisfaisant pour un système qualité. Cette démarche est basée sur le cycle « Plan Do Check Act » de Deming. En français Prévoir Réaliser Vérifier Réagir.

La roue de Deming est un moyen mnémotechnique permettant de repérer avec simplicité les étapes à suivre pour améliorer la qualitédans une organisation.

Il ne faut pas faire comme ce vice-président d'une société d'ingénierie qui pensait que le sigle PDCA signifiait Please Don't Change Anything (« Prière de ne rien changer »).

1. Démarche d'utilisation

1.1. L'étape Plan(en français « prévoir »)

Il s'agit ici de planifier les activités qualité de la société pour satisfaire aux exigences de l'organisme (qualité voulu). Elle se déroulera en trois phases :

· Identification du processus à améliorer ;

· Recherche des causes racines à l'aide du diagramme PARETO, du diagramme d'Ishikawa établit plus haut dans notre travail.

· Recherche de solutions selon le planning et les actions préétablies.

1.2. L'étape Do (en français« faire »)

Il s'agit ici de mettre en oeuvre les activités prévues lors de la planification pour atteindre le niveau de qualité voulue.

1.3. L'étape Check (en français « vérifier »)

Elle consiste à contrôler l'aptitude de la solution mise en place pour résoudre le problème ou pour améliorer le processus. Sont employés à cet effet des moyens de contrôle, tels que le Taux de Rendement Synthétique.

1.4. L'étape Act (en français « action »)

Il s'agit ici de reprendre le cycle à la première étape en utilisant la connaissance acquise au cours des cycles précédents.

De plus, pour éviter de revenir en arrière, on représente une cale sous la roue, qui empêche celle-ci de redescendre et qui symbolise le système qualité proposé précédemment.

Ce cycle en boucle permet à l'organisme de s'améliorer de façon permanente en comparant sans cesse la qualité réalisée à la qualité voulue, et en redéfinissant au vu des résultats obtenus, les plans d'actions nécessaires pour atteindre la qualité voulue (n) ou le nouveau degré de qualité attendue (n+1).

Le processus générique d'amélioration continue doit s'appliquer à la satisfaction des produits, aux processus de fabrication et au système qualité

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams