DEDICACES
Je dédie ce travail à :
Mes parents monsieur et madame YAOUBA pour
leur soutien moral, affectif et financier.
BASSIROU YAOUBA
Je dédie ce travail à :
Ma fille EHADI WONDJE MARILLINE
JOSIANE pour la joie qu'elle a apportée dans ma vie.
EPANE EPANE Danielle
Je dédie ce travail à :
Mon feu papa MOUSSI PENDA SAMUEL celui
sans qui je ne serais pas celle que je suis.
LOLLO MOUSSI Priscille
Je dédie ce travail à :
La famille MBELEG PIERRE pour leur
soutien moral, affectif, spirituel et financier.
MBELEG Pierre
REMERCIEMENTS
Nous témoignons notre profonde gratitude à tous
ceux qui de près ou de loin ont contribué à la
réalisation de cet ouvrage. Notre reconnaissance et nos remerciements
vont à l'endroit :
· Du directeur de l'ENSET Douala, Pr BEKOLO Claude qui a
toujours su se mettre à la disposition des étudiants ;
· Du chef de département Génie
électrique, Dr ESSIBEN DIKOUNDOU Jean François pour sa
disponibilité ;
· Des membres du jury, qui ont disposé de leur
temps précieux pour cette soutenance ;
· D'Ing Pr KEMAJOU Alexis Responsable du laboratoire de
thermique et environnement de l'ENSET, pour son dévouement ;
· M. DIBOMA Benjamin, pour tous ses conseils ;
· M. EHADI NSONG Armand, notre encadreur pour tous ses
efforts ainsi que pour son enthousiasme au sujet du travail ;
· Tous nos enseignants de l'ENSET, pour le savoir et les
connaissances nouvelles qu'ils nous ont apportés en particulier ceux du
laboratoire de Thermique et Environnement ;
· Nos camarades de classe, pour l'esprit d'équipe
et de famille ayant régné entre nous durant notre premier cycle
à l'ENSET.
AVANT-PROPOS
L'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique
(ENSET) de Douala créée au Cameroun par arrêté
présidentiel No 260/CAB/PR du 10 Août 1976 est une
grande école de l'Université de Douala dont la principale mission
est la formation des professeurs d'enseignement technique. Depuis cinq ans,
l'ENSET s'est alignée dans le système académique
international L-M-D entendez Licence-Master-Doctorat ; qui permettra
à ses produits non seulement d'enseigner dans les lycées et
collèges d'enseignement technique, mais aussi de leur permettre
d'être à la hauteur des entreprises.
Dans le cadre de la formation des professeurs d'enseignement
technique, il est prévu à l'ENSET, la soutenance d'un projet de
mémoire rédigé par les étudiants à la fin du
premier cycle ; sous la direction et l'encadrement d'un ou de deux de sa
spécialité. Ceci en vue de la contribution à l'obtention
du DI.P.E.T.I : entendez Diplôme des Professeurs d'Enseignement
Technique premier grade.
Le dit mémoire donne l'occasion aux étudiants
d'approfondir un sujet dans leur domaine de spécialisation. Ainsi
peuvent-ils à leur guise faire valoir son esprit d'initiative, de
recherche, d'aptitude, d'analyse, de conception, de réalisation et de
synthèse dans le but de résoudre un problème donné.
D'où le choix du thème : « Etude et
réalisation d'un banc didactique de démonstration du cycle
frigorifique à compression de vapeur ».
CHAPITRE 1. RESUME
Ce document est une réalisation d'un banc didactique
qui consiste à visualiser clairement les différentes phases de
changement d'état d'un fluide frigorigène dans un circuit
frigorifique à compression de vapeur. Il pose sur : comment faire
comprendre facilement la notion du fonctionnement du cycle frigorifique de
base?
Notre méthodologie consiste à monter les
éléments frigorifiques sur un châssis en bois,
équipé de 4 roulettes. L'apparence physique de notre banc
didactique est de forme rectangulaire avec les caractéristiques
géométriques de la chambre qui sont les suivantes : longueur
80 cm, hauteur 10 cm, largeur 60 cm. Le groupe est incorporé sur le
système, au dessus du coffre, constitue l'enceinte à refroidir.
Un évaporateur de forme rectangulaire, est placé en dessus
c'est-à-dire dans la chambre ; et est constitué d'un tube
serpentin en matière plastique, et un condenseur à air muni des
tuyauteries transparentes sur les deux orifices (entrée et sortie). Pour
mieux apprécier le serpentin, notre maquette aura, sur la face une
surface vitrée, afin que les apprenants aient une vue sur le serpentin.
Cependant, nous suggérons qu'une étude
ultérieure pourrait se faire également pour un cycle avec deux
étages de compressions.
Mots clés : compression,
démonstration, flexible transparent, banc didactique.
CHAPITRE 2.
ABSTRACT
This document is a realization of a didactic bench that
consists in visualizing the different phases of change of state of fluid
refrigeration clearly in a refrigerated circuit to compression of steam. He/it
puts on: how to make understand the notion of the working of the refrigerated
cycle of basis easily.
Our methodology consists in bringing up the refrigerated
elements on a frame made of wood, equipped with 4 roulettes. The physical
appearance of our didactic bench is of oblong shape with the geometric features
of the room that are the following: length 80 cm, height 10 cm, width 60 cm.
The group is incorporated on the system, to the over of the case, constitute
the surrounding wall to cool. An oblong shape evaporator is placed in over that
means in the room; and is constituted of a tube streamer in plastic matter, and
a condenser to air provided with the transparent tubing on the two openings
(entry and exit). To appreciate the streamer better, our model will have, on
the face a glazed surface, so that the learners have a view on the streamer.
However, we suggest that an ulterior survey could also make
itself for a cycle with two floors of compressions.
Key words: compression, demonstration,
transparent flexible, didactic ground.
LISTE DES FIGURES
Figure 1-1: compresseur hermétique à
piston
3
Figure 1-2: Représentation du condenseur
25
Figure 1-3: évaporateur
27
Figure 1-4: détendeur capillaire
28
Figure 1-5: voyant liquide
28
Figure 1-6: déshydrateur
29
Figure 1-7:schéma principe
33
Figure 2-1: schématisation de la mini
chambre froide
38
Figure 2-2: support en bois
49
Figure 2-3: schéma descriptif du circuit
fluidique
50
Figure 2-4: schéma électrique
50
Figure 2-5: assemblage du matériel
53
Figure 2-6:pose du compresseur
54
Figure 2-7: pose du condenseur
55
Figure 2-8: montage du filtre
déshydrateur
56
Figure 2-9: montage de l'évaporateur
56
Figure 2-10: réalisation du circuit
fluidique
57
Figure 2-11: Réalisation du circuit
électrique
58
Figure 3-1 : Présentation de
l'étuve
65
Figure 3-2: Vue de face du séchoir
électrique du laboratoire de thermique et environnement de l'ENSET
65
Figure 3-3: Présentation de
l'anémomètre
66
Figure 3-4: Présentation du
multimètre utilisé comme thermocouple
66
Figure 3-5: Présentation de la balance
électronique
67
Figure 3-6 : Présentation de l'espèce
Gnetum Africanum
67
Figure 3-7: Présentation du séchage
au soleil
69
Figure 3-8 : Présentation des
échantillons de Gnetum sec
69
Figure 3-9 : Présentation des
réactifs utilisés
71
Figure 3-10 : Présentation du
minéralisateur
71
Figure 3-11 : Présentation de L'appareil `'
Kjeltec System 1002 Distilling Unit''
72
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1-1: Avantages et inconvénients des
condenseurs à air et à eau
3
Tableau 2-1: indication des conductivités
thermiques des matériaux
37
Tableau 2-2: Récapitulatif des
différents apports de chaleur
41
Tableau 2-3: valeurs des points du cycle
42
Tableau 2-4: nomenclature du schéma
électrique
48
Tableau 2-5: Récapitulatif des
matériaux utilisés pour le condenseur
49
Tableau 2-6: étude financière
56
Tableau 3-1: Anonymat des échantillons secs
de Gnetum
65
LISTE DES ABREVIATIONS ET NOMENCLATURE
SYMBOLES
|
DESIGNATIONS
|
UNITES
|
è
|
Température
|
°C
|
?è
|
Ecart de température
|
°C
|
??
|
Conductivité thermique
|
w/m°C
|
K
|
Coefficient global de transmission
|
w/m2°C
|
Ök
|
Puissance calorifique
|
w
|
Öo
|
Production frigorifique
|
w
|
qm
|
Débit masse
|
Kg/s
|
Q
|
Apports de chaleur journalière
|
kJ
|
Qv
|
Débit volume du fluide frigorigène
|
m3/s
|
f
|
Efficacité frigorifique
|
_
|
V'
|
Volume spécifique
|
m3/kg
|
P
|
Pression absolue
|
Bar
|
D
|
Diamètre des conduites
|
mm
|
Va
|
Vitesse du fluide dans la conduite d'aspiration
|
m/s
|
H
|
Enthalpie massique de l'air
|
Kj/kg
|
HR
|
Humidité relative
|
%
|
T
|
Température absolue
|
K
|
TABLE DES MATIERES
Dédicaces
Erreur ! Signet non
défini.
AVANT-PROPOS
iii
RESUME
iv
ABSTRACT
v
LISTE DES FIGURES
vi
LISTE DES TABLEAUX
vii
TABLE DES MATIERES
ix
Introduction générale
15
Chapitre 1. GENERALITES SUR LE FROID
17
1-1- INTRODUCTION
17
1-2- DÉFINITIONS DES CONCEPTS
18
1-2-1- La chaleur [1]
18
1-2-2- Le froid [1]
18
1-2-3- La température [1]
18
1-2-4- Échange de chaleur [1]
18
1-2-5- Le fluide frigorigène [1]
18
1-3- MOYENS DE PRODUCTION DU FROID [3]
18
1-3-1- La sublimation d'un solide
19
1-3-2- La détente d'un gaz
comprimé
19
1-3-3-La fusion d'un corps solide
19
1-3-4-Le refroidissement
thermoélectrique
19
1-3-5-La dissolution de certains sels
19
1-3-6-La vaporisation d'un liquide en circuit
fermé
20
1-4-LES ELEMENTS PRINCIPAUX D'UNE MACHINE
FRIGORIFIQUE A COMPRESSION DE VAPEUR
20
1-4-1- Le compresseur [4]
21
1-4-1-1-Sur la base de leur fonctionnement
21
1-4-1-1-1-Les compresseurs
volumétriques
21
1-4-1-1-2-Les compresseurs
centrifuges
21
1-4-1-2-Sur la base de l'association Moteur
Compresseur
22
1-4-2- Le condenseur [4]
23
1-4-2-1-Notion de groupe de condensation
24
1-4-3- L'évaporateur [4]
25
1-4-3-1-Les évaporateurs à eau
26
1-4-3-2-Les évaporateurs à air
26
1-4-3-3-Les évaporateurs à
détente sèche ou à surchauffe
26
1-4-3-4-Les évaporateurs noyés ou
évaporateurs à regorgement
27
1-4-4-Le détendeur [3]
27
1-4-4-1-Dans le cas des évaporateurs
à détente directe
27
1-4-4-2-Dans le cas d'évaporateurs
noyés
27
1-5- QUELQUES ORGANES ANNEXES DU CIRCUIT
FRIGORIFIQUE
28
1-5-1- Le voyant liquide [8]
28
1-5-2- Les deshydrateurs [1]
28
1-5-3- Le pressostat [4]
29
1-6- LES FLUIDES FRIGORIGÈNES
29
1-6-1- Définition [1]
29
1-6-2- Propriétés des fluides
frigorigènes [2]
30
1-6-2-1-Propriétés physiques [2]
30
1-6-2-2- Propriétés chimiques [2]
30
1-6-2-3- Propriétés physiologiques
[2]
30
1-6-2-4- Propriétés techniques
[2]
30
1-7- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D'UNE MACHINE
FRIGORIFIQUE UTILISANT UN COMPRESSEUR A PISTON [8]
31
1-8- PRÉSENTATION DE QUELQUES MODÈLES
[5]
33
1-9-CONCLUSION
36
Chapitre 2. dimensionnement et realisation
du banc didactique de demonstration du cycle frigorifique
37
2-1- INTRODUCTION
37
2-2-DIMENSIONNEMENT
37
2-2-1-Bilan thermique
37
2-2-1-1-Cahier de charge
37
2-2-1-2-Calcul des apports de chaleur
39
2-2-1-2-1-Apport de chaleur par les parois
en vitre (Q1)
39
2-2-1-2-1-1-Détermination du
coefficient global de transmission thermique des parois en vitre
39
2-2-1-2-1-2-Détermination de la
surface totale des parois en vitre
40
2-2-1-2-1-3-Détermination de la
différence de température entre l'ambiance extérieure et
l'intérieur : ?è
40
2-2-1-2-2-Apport de chaleur par les parois
en bois (Q2)
40
2-2-1-2-2-1-Détermination du
coefficient global de transmission thermique des parois en bois
40
2-2-1-2-2-2-Détermination de la
surface totale des parois en bois d'épaisseur eb
41
2-2-1-2-3 -Apport de chaleur par la paroi
en tôle d'aluminium (Q3)
41
2-2-1-2-4-1-Détermination du
coefficient global de transmission thermique de la paroi en tôle
d'aluminium
41
2-2-1-2-4-2-Détermination de la
surface totale de la paroi en tôle d'aluminium
42
2-2-1-2-5-Apport de chaleur dû
à la masse d'air à refroidir (Q4)
42
2-2-1-2-5-1-Détermination de la
masse d'air
42
2-2-1-2-5-2-Détermination du volume
intérieur de la chambre
43
2-2-1-2-5-Apport de chaleur dû
à l'éclairage (Q5)
43
Q3 = Ka × Sa
×?è×86,4
43
2-2-1-3-Détermination de la puissance
frigorifique (Ô0)
44
2-2-2-Dimensionnement des équipements
44
2-2-2-1-Dimensionnement du compresseur
44
2-2-2-2-Dimensionnement des conduites
45
2-2-2-2-1- Conduite
d'aspiration
45
2-2-2-2-1-1-
Détermination du débit massique
45
2-2-2-2-2-
Conduite de refoulement
46
2-2-2-2-3- Conduite liquide
46
2-2-2-3-Dimensionnement de l'évaporateur
46
2-2-2-3-1-Calcul de la longueur du
serpentin
47
2-2-2-3-2-Calcul de la surface de
l'évaporateur
47
2-2-2-4-Dimensionnement du condenseur
47
2-2-2-4-1-Détermination de la
puissance du condenseur
47
2-2-2-4-3-Calcul de la surface Du
condenseur
48
2-2-2-4-3-1- Détermination du
coefficient global d'échange
48
2-2-2-5-Dimensionnement du tube capillaire
48
2-3-REALISATION DU BANC DIDACTIQUE
48
2-3-1- Réalisation du support
48
2-3-2-Réalisation du circuit
frigorifique
49
2-3-3-Réalisation du circuit
électrique
50
2-3-4-Matériaux utilisés et leurs
caractéristiques
50
2-3-4-1-Pour l'évaporateur
50
2-3-4-2-Pour le condenseur
51
2-3-5-Matériel (outils et machines)
utilisé
51
2-3-6-Procédure de
fabrication
52
2-3-6-1-Réalisation du circuit
frigorifique
52
2-3-6-1-1-La pose du
compresseur
52
2-3-6-1-2- La pose du
Condenseur
53
2-3-6-1-3- Montage du filtre
deshydrateur
54
2-3-6-1-3- Montage du détendeur
capillaire
55
2-3-6-1-3- Montage de
l'évaporateur
55
2-3-6-2-Réalisation du circuit
électrique
57
2-3-7-Opération de mise en marche
57
2-3-7-1-Tirage au vide
58
2-3-7-2-Charge en fluide frigorigène
58
2-3-8-Aperçu final du banc didactique
59
2-3-9-Test de fonctionnement
60
2-3-10-Coût estimatif de la
réalisation
60
2-4-CONCLUSION
62
Chapitre 3. EXPERIMENTATION ET RESULTATS
63
3-1-introduction
63
3-2-IDENTIFICATION DES ÉLÉMENTS
63
3-3-VISUALISATION DU FONCTIONNEMENT DU CYCLE
FRIGORIFIQUE
63
3-4-TRACÉ DU CYCLE FRIGORIFIQUE DANS UN
DIAGRAMME
63
3-5-DÉTECTION DES BORNES D'UN
COMPRESSEUR
63
3-6-TIRAGE AU VIDE D'UNE INSTALLATION
FRIGORIFIQUE
63
3-6-1-FICHE PEDAGOGIQUE/ PEDAGOGICAL STATEMENT
SHEET
64
3-6-2-But et principe
66
3-6-2-1-But
66
3-6-2-2-Principe
66
3-6-3-Matériel utilise
66
3-6-4-Schéma de montage
66
3-6-5-Mode opératoire
67
3-6-6-Mise en situation : exercice
d'application
68
3-7-CHARGE EN FLUIDE
FRIGORIGÈNE D'UNE INSTALLATION FRIGORIFIQUE
69
3-8-CONCLUSION
69
conclusion generale
70
Références bibliographiques
71
annexes
72
ANNEXE 1 : tableau des rEsistances thermiques
superficielles 1/hi ET 1/he EN m2.K/W DES
PAROIS D'UNE CHAMBRE FROIDE
73
ANNEXE 2 : tableau des propriétes
thermodynamiques des materiaux locaux de construction
73
ANNEXE 3 : montage final de l'evaporateur
73
ANNEXE4 : photo montrant les flexibles
transparents
74
ANNEXE 5 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 60°C
74
ANNEXE 6 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 65°C
75
ANNEXE 7 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 70°C
75
ANNEXE 8 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 75°C
75
ANNEXE 9 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 80°C
76
ANNEXE 10 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 85°C
76
ANNEXE 11 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 90°C
76
ANNEXE 12 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 95°C
76
ANNEXE 13 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage à 100°C
77
ANNEXE14 : Tableau de relevés des
données au cours du séchage au soleil
77
ANNEXE 15 : présentation des
résultats obtenus à l'IRAD d'EKONA
78
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Après la baisse des prix du cacao et du café au
milieu des années 80, et la dévaluation du franc CFA en 1994, les
populations rurales et urbaines du Cameroun se sont tournées, entre
autres, vers les produits forestiers non-ligneux (PFNL) pour subvenir à
leurs besoins socio-économiques et nutritionnels. Les PFNL
représentent, aux yeux des populations locales, la manifestation la plus
évidente de la valeur de la forêt. Ils leur sont en effet utiles
d'un double point de vue : ils constituent une source de revenus et sont
pourvoyeurs de nombreux produits entrant dans l'alimentation, la
pharmacopée, la construction, l'artisanat. La contribution des PFNL aux
économies nationales des pays d'Afrique centrale ne serait pas
négligeable non plus. Tabuna (1999) estime qu'en 1997, le marché
des PFNL d'Afrique centrale en direction de certains pays occidentaux
(Royaume-Uni, France, Portugal, Belgique et Espagne) représentait
3 475 tonnes par an et un chiffre d'affaire annuel équivalent
à 96 millions USD. Selon ce même auteur, l'exportation
annuelle des feuilles de Gnetum vers la France et la Belgique
dépassait 100 tonnes pour une valeur marchande de plus de
3,07 millions USD. Il est montré que les communautés locales
utilisent à des degrés divers près d'un millier
d'espèces végétales et que seules quelques-unes d'entre
elles sont commercialisées (Lescure 1996).
À l'heure actuelle, plus de 150 PFNL d'origine
animale ou végétale feraient l'objet de commerce dans les
différents marchés d'Afrique centrale (FAO, 2002).
Le Gnetum est donc l'un des PFNL ; c'est un
légume dont les feuilles sont riches en protéines ; on le
trouve en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale. Contrairement aux cultures
de rente, le Gnetum peut être exploité pour
l'autoconsommation, pour se soigner ou pour des buts commerciaux. Cette plante
a un bel avenir. Le Gnetum est un aliment riche en acides
aminés, en sels minéraux et en lipides.
Son commerce génère des revenus importants et
procure des emplois aux populations rurales pauvres, en particulier aux femmes
qui s'occupent en majeure partie de la cueillette, du conditionnement et de la
commercialisation des PFNL. Plusieurs contraintes empêchent les
producteurs et les commerçants de tirer davantage de
bénéfices du commerce de Gnetum. Notamment son
conditionnement ; car la conservation à l'état frais est
limitée (au trop à une semaine) la conservation par le froid
serait plus coûteuse ; le séchage au soleil effectué
actuellement par les producteurs est également limité d'autant
puis que la récolte se fait le plus souvent en saison de pluies et
rarement en saison sèche. Cette situation nous amené à
nous poser la question suivante :
Comment sécher le Gnetum en conservant au
mieux ses qualités nutritives ?
C'est pour essayer de répondre à cette question
que notre travail porte sur le thème : ''Etude de
l'influence du séchage sur les qualités nutritives des feuilles
de Gnetum : cas des protéines''.
L'objet de cette étude est d'étudier
l'évolution de séchage ainsi que l'influence du séchage
sur la teneur en protéines des feuilles de Gnetum.
Parallèlement, ce document permettra aux producteurs
de mieux comprendre et maîtriser le procédé de
séchage de Gnetum. Aussi, cette étude a pour but sur le
plan scientifique, non seulement de trouver un modèle de séchage
de Gnetum qui conserve au mieux sa teneur en protéines, mais de plus,
promouvoir et vulgariser la conservation par séchage des feuilles de
Gnetum en vue d'améliorer et d'encourager son commerce
national et international.
Le séchage et le Gnetum seront d'abord
passés en revue. Les expérimentations (échantillonnages)
seront ensuite traitées, en outre une étude sur les
protéines, puis en insistant sur l'étude de l'évolution du
séchage et sur l'influence du séchage sur la teneur en
protéines. Enfin, les résultats, analyses et discutions seront
présentés dans l'optique d'une meilleure valorisation de
l'espèce.
CHAPITRE 3. GENERALITES SUR LE FROID
3.1. 1-1- INTRODUCTION
La technique frigorifique est une partie constituante de la
thermodynamique qui traite du comportement des corps solides, liquides et
gazeux. Thermo c'est-à-dire Chaleur et Dynamique c'est-à-dire
Science des mouvements. La thermodynamique étudie donc les mouvements
thermiques (alimentation et conduction de la chaleur). Ainsi la notion de froid
en thermodynamique n'existe pas, car le froid n'est généré
que lorsque la chaleur est transportée d'un endroit vers un autre
endroit présentant une température plus élevée. Le
refroidissement au-dessous de la température ambiante s'appelle
refroidissement artificiel ou forcé. Pour obtenir un froid artificiel
les installations frigorifiques utilisent des fluides à bas point
d'ébullition sous pression relativement faible. Pour l'obtention
artificielle du froid, il est nécessaire de fournir un travail permanent
et d'assurer le transfert de chaleur du corps à refroidir vers
l'atmosphère au moyen du fluide frigorigène. Habituellement, les
compresseurs des groupes frigorifiques fonctionnent avec surchauffe des gaz
lors de la compression et avec sous-refroidissement du liquide après la
condensation. Les fluides frigorigènes ont ainsi pour rôle
d'assurer les transferts de chaleur entre l'évaporateur et le condenseur
de la machine frigorifique. Ils évoluent cycliquement dans le circuit de
la machine absorbant de la chaleur dans l'évaporateur et en
cédant de la chaleur dans le condenseur, en changeant des états,
que nous ne pouvons voir à l'oeil nu car circulant dans une tuyauterie
en cuivre ou en aluminium en circuit fermé. Dans ce chapitre nous
proposons de définir les concepts clés, de donner les
procédés d'obtention du froid, donner le principe du
système à compression, de décrire les machine
frigorifique, de présenter quelques modèles.
3.2. 1-2- DÉFINITIONS DES CONCEPTS
3.3. 1-2-1- LA CHALEUR [1]
La chaleur est l'énergie sous forme calorifique
susceptible de produire une augmentation de température dans un milieu
ou un corps.
3.4. 1-2-2- LE FROID [1]
La sensation que fait éprouver l'absence, la perte, ou
la diminution de la chaleur. Par comparaison, le froid est à la chaleur
ce que l'obscurité est à la lumière. Froid et
obscurité sont des termes négatifs. Ils indiquent simplement
l'absence ou la diminution, soit de la chaleur, soit de la
lumière.
3.5. 1-2-3- LA TEMPÉRATURE [1]
La température est un paramètre thermodynamique qui
permet de spécifier le niveau de chaleur dans un milieu. C'est la
température qui nous permet de dire qu'un corps est plus ou moins chaud
qu'un autre.
3.6. 1-2-4- ÉCHANGE DE CHALEUR [1]
Lorsque deux corps sont en présence, la chaleur va
toujours du corps chaud au corps froid, l'échange de chaleur ne cessant
que lorsque les deux corps sont à la même température.
3.7. 1-2-5- LE FLUIDE FRIGORIGÈNE [1]
Le fluide frigorigène est un composé chimique
facilement liquéfiable capable de véhiculer de la chaleur par le
biais d'un changement d'état, il dispose donc d'un certain nombre de
propriétés à l'instar de la très basse
température d'ébullition.
3.8. 1-3- MOYENS DE PRODUCTION DU FROID [3]
La production du froid qui consiste à absorber la
chaleur contenue dans un milieu peut être obtenue suivant plusieurs
modes. Parmi les différents modes de production du froid, il faut
retenir :
· la sublimation d'un solide ;
· la détente d'un gaz comprimé ;
· la fusion d'un corps solide ;
· le refroidissement thermoélectrique ;
· la dissolution de certains sels ;
· la vaporisation d'un liquide en circuit
fermé.
3.9. 1-3-1- LA SUBLIMATION D'UN SOLIDE
La sublimation d'un solide consiste à le faire passer
de l'état solide à l'état vapeur par absorption de
chaleur, le cas le plus courant est celui du CO2 qui à la pression
atmosphérique a une température de sublimation de
-78.9°C.
3.10. 1-3-2- LA DÉTENTE D'UN GAZ
COMPRIMÉ
La détente d'un gaz comprimé repose sur le
principe de l'abaissement de la température d'un fluide lors de sa
détente (avec ou sans travail extérieur).
3.11. 1-3-3-LA FUSION D'UN CORPS
SOLIDE
La fusion d'un corps solide se fait à
température constante par absorption de la chaleur latente de fusion du
corps considéré, ce procédé discontinu bien que
simple présente l'inconvénient de nécessiter une
congélation préalable à moins que cet état ne soit
disponible à l'état naturel.
3.12. 1-3-4-LE REFROIDISSEMENT
THERMOÉLECTRIQUE
Le refroidissement thermoélectrique (effet Peltier) est
utilisé pour produire de très petites quantités de froid.
Il consiste à faire passer un courant continu dans un thermocouple
constitué de conducteurs de natures différentes reliés
alternativement par des ponts de cuivre
3.13. 1-3-5-LA DISSOLUTION DE CERTAINS
SELS
La dissolution d'un sel dans l'eau provoque un abaissement de
la température de la solution. Ce n'est pas un phénomène
très utilisé dans l'industrie frigorifique à cause de la
nécessité de vaporisation ultérieure de l'eau
(récupération du sel).
3.14. 1-3-6-LA VAPORISATION D'UN LIQUIDE
EN CIRCUIT FERMÉ
La vaporisation d'un liquide permet de produire du froid par
l'absorption de la chaleur à travers un échangeur
(évaporateur), la vapeur produite étant ultérieurement
liquéfiée dans un autre échangeur (condenseur), le fluide
décrit ainsi un cycle au sein d'une machine fonctionnant de
manière continue.
Les machines utilisant ce principe peuvent être
regroupées en deux grandes familles que sont :
· les machines à compression mécanique ;
· les machines à absorption.
La vaporisation d'un liquide en circuit fermé reste la
méthode la plus utilisée pour la production du froid. La
production de froid pour les besoins domestiques, commerciaux et industriels
nécessitent l'utilisation d'un dispositif capable d'extraire de la
chaleur dans le milieu à refroidir pour la rejeter dans un milieu dit
extérieur, ce dispositif qui obéit nécessairement au
second principe de la thermodynamique est appelé « machine
frigorifique».
Le froid peut être produit directement ou indirectement.
On parle de refroidissement direct lorsque la substance à refroidir (par
exemple l'air) est en contact avec le fluide circulant en circuit fermé
dans la machine (par l'intermédiaire de l'échangeur).
Le refroidissement est dit indirect lorsqu'on utilise un
fluide intermédiaire (par exemple l'eau) entre la substance à
refroidir (l'air) et le fluide circulant en circuit fermé dans la
machine. Le fluide intermédiaire est appelé fluide
frigoporteur.
3.15. 1-4-LES ELEMENTS PRINCIPAUX D'UNE
MACHINE FRIGORIFIQUE A COMPRESSION DE VAPEUR
La production de froid se fait à partir de 4
éléments principaux qui sont :
· le compresseur ;
· le condenseur ;
· l'évaporateur ;
· le détendeur.
3.16. 1-4-1- LE COMPRESSEUR [4]
Il aspire les vapeurs froides provenant de
l'évaporateur (vapeur se situant à un bas niveau de
température et de pression), les comprime jusqu'à un plus haut
niveau de température et de pression et les refoule dans le condenseur.
On peut classer les compresseurs suivant plusieurs critères.
3.17. 1-4-1-1-SUR LA BASE DE LEUR
FONCTIONNEMENT
On distingue deux groupes principaux :
· les compresseurs volumétriques ;
· les compresseurs centrifuges.
1-4-1-1-1-Les compresseurs
volumétriques
Dans ces compresseurs, la compression du fluide
frigorigène se fait par réduction du volume de la chambre de
compression. On distingue dans ce groupe :
· Les compresseurs à pistons (alternatifs), ici la
compression des vapeurs est obtenue par le déplacement d'un ou de
plusieurs pistons dans une capacité donnée (cylindre);
· Les compresseurs à palettes (rotatifs), dans ce
cas la compression des vapeurs est obtenue par déplacement d'un corps
cylindrique creux d'une masse excentrée agissant sur une palette
mobile ;
· Les compresseurs hélicoïdaux ou à
vis (rotatifs), parmi lesquels il faut distinguer les compresseurs mono vis
(mono rotor) et les compresseurs double vis (bi rotors) ;
· Les compresseurs spiroïdaux ou scroll (rotatifs),
dans ces compresseurs la compression des vapeurs est obtenue par la rotation
d'une spirale mobile dans une spirale fixe.
1-4-1-1-2-Les compresseurs
centrifuges
Encore appelés compresseurs à impulsion, ici la
compression du fluide est créée par la force centrifuge
générée par une roue à aubes utilisés pour
de grandes puissances. On parle de turbocompresseur.
3.18. 1-4-1-2-SUR LA BASE DE
L'ASSOCIATION MOTEUR COMPRESSEUR
Lorsqu'on parle de compresseur, on sous entend moto
compresseur, le compresseur étant la partie mécanique
entraînée par un moteur. Suivant le type de liaison ou
d'association entre les deux parties, on distingue :
· Les compresseurs
hermétiques ; Le moteur électrique et le
compresseur sont enfermés dans la même enveloppe sans
possibilité d'accès « en principe » à chacune
des parties de manière isolée ;
· Les compresseurs ouverts ; Le
moteur électrique et le compresseur sont associés par un organe
de liaison qui peut être un manchon d'accouplement ou une ou plusieurs
courroies ;
· Les compresseurs semi hermétiques ou
semi ouverts : Il s'agit d'un type intermédiaire entre les
précédents types. Le moteur électrique et le compresseur
sont montés sur un arbre commun et sur le même bâti avec la
possibilité d'accès à chaque élément, ce qui
fait que ces compresseurs sont également appelés compresseurs
hermétiques « accessibles ».
De manière générale, les compresseurs
disposent du point de vue extérieur d'un bornier de raccordement
électrique ainsi que de trois orifices comme l'indique la figure ci-
dessous :
1. un orifice de charge / vidange pour le fluide frigorifique
(côté BP) ;
2. un orifice d'aspiration (BP) ;
3. un orifice de refoulement (HP).
Figure 1-1: compresseur
hermétique à piston
3.19. 1-4-2- LE CONDENSEUR [4]
Les condenseurs sont des échangeurs thermiques entre le
fluide frigorigène et un fluide de refroidissement. Le fluide
frigorigène cède la chaleur acquise, dans l'évaporateur et
lors de la compression, au fluide de refroidissement. Lors de son passage dans
le condenseur, le fluide frigorigène passe de l'état vapeur
à l'état liquide. On distingue deux familles de condenseurs
suivant le fluide de refroidissement :
· Les condenseurs à air, ici le medium de
refroidissement est l'air ;
· Les condenseurs à eau, nous avons ici comme
medium de refroidissement l'eau.
Le tableau suivant donne les avantages et les
inconvénients de chacune des deux familles.
Tableau 1-1: Avantages et
inconvénients des condenseurs à air et à eau
|
Avantages
|
Inconvénients
|
condenseurs à air
|
Air disponible en quantité illimitée
Entretien simple et réduit
|
Coefficients globaux d'échange thermique relativement
faible
Plus imposants et plus lourds
Températures de condensation élevées dans
les pays chauds
|
condenseurs à eau
|
Coefficients globaux d'échange thermique plus
élevés
Plus compacts et moins encombrants à puissance
égale
Température de condensation stables et de bas niveau
Fonctionnement moins bruyant
Possibilité de récupération
d'énergie
|
Gaspillage d'eau pour les condenseurs à eau perdue
Nécessité de mise en place d'un système de
refroidissement de l'eau
|
3.20. 1-4-2-1-NOTION DE GROUPE DE
CONDENSATION
Ce terme renvoie à l'association d'un compresseur, d'un
condenseur et d'une bouteille liquide, le tout étant monté
d'origine sur le même bâti. Ce type d'appareil est répandu
en froid commercial (chambres froides, vitrine
réfrigérée...).
La figure ci-dessous élucide les étapes subies
par le fluide dans un condenseur à air.
40
Figure 1-2: Représentation
du condenseur
La figure ci-dessus montre clairement les étapes subies
par le fluide dans un condenseur ; Cette évacuation de chaleur
s'effectue en trois étapes :
· la désurchauffe des vapeurs de fluide
frigorigène (évacuation par chaleur
sensible - tronçon AB) ;
· la condensation des vapeurs (évacuation par
chaleur latente - étape
principale - tronçon BC) ;
· le sous refroidissement du fluide frigorigène
liquide (évacuation par chaleur sensible tronçon CD).
3.21. 1-4-3- L'ÉVAPORATEUR
[4]
L'évaporateur est un échangeur
de chaleur dans lequel le fluide frigorigène liquide à bas niveau
de température et de pression va absorber la chaleur du milieu à
refroidir (air ou eau) à pression constante devenant ainsi gazeux.
On distingue deux familles d'évaporateurs suivant le
fluide à refroidir :
· les évaporateurs à eau ;
· les évaporateurs à air.
3.22. 1-4-3-1-LES ÉVAPORATEURS
À EAU
On peut citer :
· les évaporateurs doubles tubes
(évaporateurs coaxiaux) : Ils sont constitués de deux tubes
coaxiaux, le plus souvent enroulés en hélice. Dans le tube
central circule le fluide frigorigène qui se vaporise en refroidissant
le fluide circulant dans l'espace annulaire compris entre les deux tubes, la
circulation s'effectuant de préférence à
contre-courant.
· les évaporateurs du type serpentin : Ils
sont constitués de tubes (le plus souvent en cuivre) enroulé dans
un bac ou dans un réservoir contenant le fluide à refroidir.
· les évaporateurs multitubulaires : Ils sont
constitués d'un grand nombre de tubes qui sont proches entre eux et qui
sont disposés en parallèle dans un corps cylindrique.
· les évaporateurs du type échangeur
à plaques.
3.23. 1-4-3-2-LES ÉVAPORATEURS
À AIR
On peut citer :
· les évaporateurs à air à
convection naturelle ;
· les évaporateurs à air à
convection forcée.
Suivant le mode de fonctionnement de l'évaporateur, on
distingue :
· les évaporateurs à détente
sèche ou à surchauffe ;
· les évaporateurs noyés ou
évaporateurs à regorgement.
3.24. 1-4-3-3-LES ÉVAPORATEURS
À DÉTENTE SÈCHE OU À SURCHAUFFE
Dans ce type d'évaporateurs, les vapeurs de fluide
frigorigène sont surchauffées, cette surchauffe doit garantir
l'admission d'un fluide frigorigène exemple de liquide au compresseur.
Ils sont le plus souvent alimentés par un détendeur
thermostatique qui ne va laisser passer qu'une quantité de fluide
frigorigène liquide correspondante à celle qui sera
complètement évaporée dans l'évaporateur en
fonction de sa charge thermique.
3.25. 1-4-3-4-LES ÉVAPORATEURS
NOYÉS OU ÉVAPORATEURS À REGORGEMENT
Le fonctionnement de ces évaporateurs réside
sur le principe que les surfaces d'échange doivent toujours être
en contact avec du fluide frigorigène liquide.
Figure 1-3: évaporateur
Cette absorption de chaleur s'effectue en deux étapes
:
· l'évaporation du fluide frigorigène
liquide (aspiration de chaleur latente
étape principale - tronçon AB) ;
· la surchauffe des vapeurs issues de l'évaporation
du fluide frigorigène liquide (aspiration de chaleur sensible -
tronçon BC).
3.26. 1-4-4-LE DÉTENDEUR [3]
L'alimentation automatique en fluide frigorigène de
l'évaporateur d'une installation frigorifique nécessite entre
autre, un appareillage qui aura pour rôle de n'injecter à
l'évaporateur que la quantité juste nécessaire de fluide
pour absorber l'apport calorifique en provenance du milieu à refroidir.
Il existe plusieurs types d'appareils fonctionnant suivant des principes
différents.
3.27. 1-4-4-1-DANS LE CAS DES
ÉVAPORATEURS À DÉTENTE DIRECTE
On distingue des détendeurs capillaires, des
détendeurs thermostatiques, qui peuvent être à
égalisation interne de pression ou à égalisation externe
de pression ; des détendeurs à commande
électronique.
3.28. 1-4-4-2-DANS LE CAS
D'ÉVAPORATEURS NOYÉS
On peut citer des régulateurs de niveau ; des
détendeurs à flotteurs.
La figure ci-dessous présente un tube capillaire.
Figure 1-4: détendeur
capillaire
Cette figure nous montre qu'un
détendeur relie deux cotés ; un coté
haute pression et un coté basse pression d'un circuit frigorifique.
3.29. 1-5- QUELQUES ORGANES ANNEXES DU
CIRCUIT FRIGORIFIQUE
3.30. 1-5-1- LE VOYANT LIQUIDE [8]
Celui-ci se situe sur la ligne liquide et informe par
contrôle visuel de la phase (vapeur, liquide ou mélange) du
réfrigérant dans la ligne liquide. Il peut aussi être
équipé d'une pastille réactive à l'humidité
qui nous indiquera s'il y a ou non présence d'humidité dans le
circuit. Cette pastille est généralement verte et vire au jaune
s'il y a présence d'humidité.
Figure 1-5: voyant liquide
3.31. 1-5-2- LES DESHYDRATEURS [1]
Placé sur la ligne liquide (entre le condenseur et le
détendeur), Ils ont pour but de maintenir la quantité d'eau
contenue dans le fluide en dessous d'une valeur maximale qui dépend de
la nature du fluide. L'efficacité d'un deshydrateur dépend en
premier lieu de la nature du produit déshydratant utilisé et
également de la vitesse avec laquelle le fluide traverse ce produit,
aussi, le diamètre des deshydrateurs est-il toujours relativement grand,
ce qui entre autres avantages permet d'obtenir des pertes de charge faibles. Le
déshydrateur comporte un filtre disposé à l'entrée
du fluide. Le corps du déshydrateur est en cuivre ou en acier et les
fonds d'extrémité emboutis portent les abouts de raccordement,
qui peut être visé ou soudé selon le type. Il faut pour
déterminer le type de deshydrateur à monter sur une installation
tenir compte de la charge en fluide frigorigène de l'installation et non
de la puissance du compresseur.
La figure ci-dessous présente un déshydrateur.
Figure 1-6: déshydrateur
3.32. 1-5-3- LE PRESSOSTAT [4]
Cet appareil qui assure deux fonctions peut être
classé en deux catégories :
· appareil de
régulation : dont le rôle est d'assurer la marche
automatique de l'installation en fonction de la pression d'évaporation
du fluide frigorigène et de régler aussi indirectement la
température de l'enceinte refroidie.
· appareil de sécurité et de
protection dont le rôle est de mettre à l'arrêt le
compresseur en cas de baisse anormale de la pression d'aspiration
(sécurité basse pression) et de le remettre en service lorsque
les conditions normales de marche sont rétablies.
3.33. 1-6- LES FLUIDES
FRIGORIGÈNES
3.34. 1-6-1- DÉFINITION [1]
Un système de réfrigération
constitué par l'évaporateur, le détendeur, le compresseur,
le condenseur, etc., est seulement une unité mécanique dont le
rôle est de faciliter le changement d'état du fluide
frigorigène, ce qui a pour effet d'absorber de la chaleur à
l'évaporateur et d'en rejeter au condenseur ; c'est le fluide
frigorigène qui accomplit le transfert.
Le fluide frigorigène est donc un composé
chimique facilement liquéfiable capable de véhiculer de la
chaleur par le biais d'un changement d'état, il dispose donc d'un
certain nombre de propriétés a l'instar de la très basse
température d'ébullition.
3.35. 1-6-2- PROPRIÉTÉS
DES FLUIDES FRIGORIGÈNES [2]
3.36. 1-6-2-1-PROPRIÉTÉS
PHYSIQUES [2]
La température d'ébullition d'un fluide
frigorigène doit être supérieure à la
température d'ébullition c'est à dire à la pression
atmosphérique. La température critique doit être
très élevée. La chaleur massique du fluide
frigorigène à l'état liquide doit être très
faible ainsi que son volume massique. La chaleur latente de vaporisation doit
être élevée.
3.37. 1-6-2-2- PROPRIÉTÉS
CHIMIQUES [2]
Le fluide frigorigène doit être non toxique et la
réaction sur l'air sans effet sur l'environnement, non corrosif, non
inflammable, miscibles avec les huiles de lubrification, non explosif.
3.38. 1-6-2-3- PROPRIÉTÉS
PHYSIOLOGIQUES [2]
· Non toxique ;
· Sans effet sur la peau ;
· Sans effet sur la santé ;
· Non odorat.
3.39. 1-6-2-4- PROPRIÉTÉS
TECHNIQUES [2]
· Les fluides frigorigènes doivent êtres
neutres vis-à-vis des constituants du circuit frigorifique ;
· Les fluides frigorifiques doivent dissoudre la plus
grande quantité d'eau possible ;
· La molécule du fluide frigorigène doit
rester stable ;
· La détection des fuites du fluide
frigorigène doit être relativement aisée ;
· Les fluides frigorigènes doivent avoir un
potentiel d'action sur l'ozone voisin de zéro au mieux nul.
Effet, les fluides frigorigènes de l'avenir doivent
être sans action sur la couche d'ozone.
3.40. 1-7- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
D'UNE MACHINE FRIGORIFIQUE UTILISANT UN COMPRESSEUR A PISTON [8]
Dans le cylindre du compresseur le fluide frigorigène
gazeux est comprimé à l'aide du piston qui remonte. La
compression des vapeurs a pour effet d'augmenter la pression et la
température du fluide. Les vapeurs surchauffées traversent le
clapet de refoulement puis la tuyauterie de refoulement et se dirigent vers le
condenseur.
Ces vapeurs arrivent au condenseur à une
température supérieure au medium de refroidissement ; (l'air
ou l'eau) qui doit les refroidir.
Le medium retire à ces vapeurs la quantité de
chaleur qu'elles ont absorbée dans l'évaporateur,
augmentée de la quantité de chaleur due à la
compression.
Ces vapeurs se désurchauffent en cédant peu
à peu leur chaleur, à travers le condenseur, au medium. Le fluide
frigorigène gazeux voit sa température baisser (c'est la
désurchauffe).
Les premières gouttelettes de liquide apparaissent dans
le haut du condenseur dès que la température correspondant
à la tension de vapeur saturée du fluide considéré
en fonction de la pression est atteinte ou plus simplement quand la
température correspondant à la pression de condensation est
atteinte (c'est la condensation).
Au fur et à mesure du passage dans le condenseur nous
avons de plus en plus de fluide frigorigène liquide dont la
température et la pression restent la même.
A l'extrémité du condenseur il n'ya plus que du
fluide frigorigène à l'état liquide qui continue à
céder de la chaleur à une pression égale à celle de
la pression de refoulement mais à une température
inférieure à la température correspondant à la
pression de condensation (c'est le sous-refroidissement).
Le fluide frigorigène liquide sous-refroidi se dirige
par l'intermédiaire de la ligne liquide vers un organe de détente
qui, tout en maintenant une différence de pression entre son
entrée et sa sortie, règle le débit du fluide
frigorigène dans l'évaporateur nécessaire à
l'absorption de la charge calorifique. Le fluide frigorigène
arrivé dans l'évaporateur en ayant subi une baisse brutale de sa
pression. Du fait de cette différence de pression, une détente se
produit.
Le fluide à cette pression, en fonction de la relation
pression-température ne peut plus se trouver qu'à l'état
vapeur, et non à l'état liquide. Le fluide doit se vaporiser,
mais pour se vaporiser il lui faut une certaine quantité de
chaleur ; celle du milieu à refroidir, air ou eau circulant
à travers l'évaporateur (c'est l'évaporation).
Si de la chaleur est enlevée au milieu à
refroidir, grâce à l'évaporateur qui récupère
cette chaleur par le fluide qui évaporé, la température va
baisser. Si la température du milieu baisse, il fait plus froid. On dit
qu'il y'a « production de froid ».
L'évaporateur, d'abord pratiquement plein de fluide
frigorigène liquide n'a plus à sa sortie que du fluide
frigorigène gazeux. Ce dosage est obtenu par le réglage de
l'organe de détente.
Tant qu'il ya du fluide frigorigène en présence
de vapeur dans l'évaporateur, la température d'évaporation
reste la même, quelle que soit la quantité de liquide dans
l'évaporateur, si la pression dans celui-ci reste la même (pertes
de charge nulles). Cette température d'évaporation correspond
à la pression qui règne dans l'évaporateur. A
l'extrémité de l'évaporateur, comme il n'ya que des
vapeurs et que celles-ci continuent à récupérer de la
chaleur dans le milieu ambiant, la température augmente sans
augmentation de la pression (c'est la surchauffe).
Ces vapeurs surchauffées à la sortie de
l'évaporateur, chargées de calories
récupérées dans l'enceinte à refroidir sont
aspirées par le compresseur, à travers la tuyauterie
d'aspiration, à l'aide du piston du compresseur qui redescend.
Après leur passage par le clapet d'aspiration, les
vapeurs de fluide frigorigène remplissent le cylindre. Le (ou les)
clapet(s) d'aspiration ne permettant au fluide frigorigène gazeux de ne
passer que quand le (ou les) piston(s) descend (ent). Il interdit de ressortir
quand le piston remonte. Le (ou les) clapet(s) de refoulement permet (tent)
l'opération inverse.
Quand le piston remonte le cycle reprend. La figure ci-dessous
montre les étapes subies par le fluide dans une installation
frigorifique comme l'indique le fonctionnement
Figure 1-7:schéma
principe
3.41. 1-8- PRÉSENTATION DE
QUELQUES MODÈLES [5]
La Société PRODIDAC, implantée dans
l'agglomération grenobloise, propose du matériel
pédagogique et des équipements didactiques destinés
à l'enseignement technique et professionnel pour les laboratoires de
travaux pratiques en Génie Énergétique des lycées.
Parmi ces équipements nous avons : le banc didactique visuel
d'étude de la réfrigération - 801 réalisé en
2010 qui permet d'illustrer clairement les principes de base sur le cycle de
Carnot inversé et de simuler des pannes.
Ses spécifications sont les suivantes :
· l'appareil est monté sur un châssis en acier
avec une base et un panneau arrière en acier inoxydable ;
· Condenseur à refroidissement par air et
équipé d'un compresseur alternatif bi-cylindrique ouvert.
· Un évaporateur en plastique transparent illustrera
clairement le changement d'état du liquide frigorigène de la
phase liquide à la phase vapeur.
· Dispositifs de contrôle de débit du liquide
frigorigène sélectionné à l'aide de vannes
d'expansion automatique, détendeur thermostatique à
équilibrage interne, capillaire avec filtre déshydrateur
séparé.
· Échangeur thermique liquide-vapeur
· Déshydrateur de la conduite de liquide et hublot de
visualisation
· Haute Pression / Basse Pression
· Mano vacuomètre et manomètre
· Vannes d'aspiration et de refoulement
· Vanne manuelle à volant pour conduite de liquide
afin de faciliter l'évacuation manuelle du liquide frigorigène
R134a
· Boîtier de commande électrique comprenant des
indicateurs / alarmes lumineuses, un contacteur marche / arrêt, un
dispositif de protection contre les surcharges ainsi qu'un dispositif de
courant résiduel afin de protéger contre une éventuelle
fuite à la terre. Fourni avec manuel d'utilisation avec travaux
pratiques
Depuis 1967, la société française DELTALAB /
COSIMI située à 335 Boulevard Joseph Gay Lussac ,11000
CARCOSSONNE propose une large gamme de produits pour l'enseignement
général, l'enseignement scientifique, professionnel et technique,
la recherche universitaire et industrielle. Elle a réalisé un
appareil de démonstration du cycle frigorifique de
référence MP2041, où les phases d'évaporation et de
condensation peuvent être observées de manière optimale. Ce
banc de dimensions 180 x 80 x 180 cm est monté sur un châssis inox
avec noix aluminium, équipé de 4 roulettes dont 2 autobloquantes
et fonctionnant avec une alimentation électrique (230 V - 50 Hz)
monophasée. Ses spécifications techniques sont les
suivantes :
· compresseur de type hermétique ;
· condenseur à air forcé et à
débit variable ;
· 2 chambres frigorifiques à évaporateurs
indépendants ;
· vannes de réglage thermostatiques et
régulateur de pression ;
· régulation de la température avec
différentiel réglable ;
· échangeur pour le sous-refroidissement du
liquide ;
· système d'acquisition des paramètres de
fonctionnement constitué par 1 débitmètre à
flotteur, 2 manomètres 0-15 et 0-35 bars ;
· sondes pour la mesure des températures tout le
long du circuit ;
· wattmètre - voltmètre -
ampèremètre ;
· indicateur de passage de liquide et d'humidité,
filtres déshydrateurs.
3.42. 1-9-CONCLUSION
Ce chapitre nous a permis d'observer la variété, la
diversité et la complexité des du froid en
général ; il était question de définir
quelques concepts clés de notre travail ; d'expliquer le
fonctionnement détaillé du cycle frigorifique de base et de
présenter quelques modèles de bancs didactiques de
démonstration du cycle frigorifique. Il sera pour nous dans le prochain
chapitre de dimensionner et de réaliser notre banc didactique.
CHAPITRE 4. DIMENSIONNEMENT
ET REALISATION DU BANC DIDACTIQUE DE DEMONSTRATION DU CYCLE FRIGORIFIQUE
4.1. 2-1- INTRODUCTION
Ce chapitre nous permettra d'estimer le bilan total des apports
de chaleur s'attaquant journalièrement dans le banc didactique afin de
dimensionner ses différents composants. A partir des résultats
obtenus après le dimensionnement de passer à la
réalisation de notre banc didactique. Pour atteindre les objectifs
fixés, nous présenterons l'approche scientifique qui conduit
à monter ce banc didactique. Nous allons également
présenter le matériel à utiliser pour chaque
composant ; puis nous indiquerons les différentes opérations
effectuées. Ensuite nous clôturerons par une présentation
finale du banc didactique et de son cout estimatif.
4.2. 2-2-DIMENSIONNEMENT
4.3. 2-2-1-BILAN THERMIQUE
L'évaluation du bilan thermique permet de
préciser la puissance frigorifique nécessaire pour combattre les
agressions thermiques de la maquette. Ici il est nécessaire de
rappeler brièvement les différents apports externes et internes
qui influencent les consommations énergétiques de la maquette
à savoir :
· les apports de chaleur par les parois ;
· les apports de chaleur par l'air de l'enceinte à
refroidir ;
· apport de chaleur par l'éclairage.
4.4. 2-2-1-1-CAHIER DE CHARGE
Il s'agit d'indiquer les principaux éléments
à prendre en considération :
Figure 2-1:
Schématisation de la mini chambre froide
· Température maximale de l'ambiance,
+29°C ;
· Température moyenne à l'intérieur
de la chambre froide, +5°C ;
· Chaleur spécifique de l'air 1KJ/Kg°C ;
[11]
· Masse volumique de l'air 1,157Kg/m3 ;
[11]
· Réfrigérant : R 134a
· Dimensions
· Longueur = 80 cm
· Largeur = 40 cm
· Hauteur = 10 cm
· Paroi en vitre d'épaisseur ev=
2mm ;
· Parois en bois d'épaisseur eb=
2cm ;
· Paroi en tôle d'aluminium d'épaisseur
ea= 1mm ;
· Temps de fonctionnement de la maquette 18
heures ;
· Eclairage : une lampe de 40W ;
· 1/he= 0,12 m2 K/ W [12] ; 1/hi= 0,12
m2 K/ W [12] ;
· Surchauffe 5K ;
· Sous refroidissement 5K.
D'après l'annexe, nous avons le tableau ci-dessous qui
nous présente les conductivités thermiques des différents
matériaux.
Tableau 2-1: Indication
des conductivités thermiques des matériaux
Nature du matériau
|
Conductivité thermique (W/m.K)
|
vitre
|
1,15
|
bois
|
0,12
|
tôle d'aluminium
|
70
|
4.5. 2-2-1-2-CALCUL DES APPORTS DE CHALEUR
2-2-1-2-1-Apport de
chaleur par les parois en vitre (Q1)
Pour le calcul de la quantité de chaleur
pénétrant par les parois en vitre par jour, appliquons la formule
suivante :
Q1 = Kv × Sv ×?è×86,4
[8] (1)
Avec :
· Q1 : Apport de chaleur par parois en
vitre en [kJ]
· Kv : Coefficient global
d'échange à travers les parois en vitre en
[W/m2°C]
· Sv : Surface des parois en vitre en
[m2]
· ?è : Différence de température
entre l'air ambiant et l'intérieur de la chambre à refroidir en
[°C]
2-2-1-2-1-1-Détermination du coefficient global de
transmission thermique des parois en vitre
Nous appliquons la formule suivante:
Kv= [9]
Avec :
· Kv : Coefficient global de transmission
de chaleur par les parois en vitre [W/m2°C]
· hex et hi: Coefficient de
convection thermique [W/ (m2°C)]
· ??v : Coefficient de
conductivité thermique de la vitre [W/m K]
· ev : épaisseur des parois en
vitre en [m]
Après calcul on obtient :
Kv = 4,14W/m2°C
2-2-1-2-1-2-Détermination de la surface totale des
parois en vitre
La surface totale des parois en vitre est le produit Longueur X
hauteur (L x H).
Soit Sv = (L x H)
En application numérique on trouve :
Sv = 0,32m2
2-2-1-2-1-3-Détermination de la différence de
température entre l'ambiance extérieure et
l'intérieur : ?è
C'est la différence de température en degré
(°C) entre la température à l'extérieur et la
température à obtenir à l'intérieur de la chambre
froide. On trouve : ?è = 24°C
En application numérique on trouve :
Q1 = 2747 KJ
2-2-1-2-2-Apport de
chaleur par les parois en bois (Q2)
Pour le calcul de la quantité de chaleur
pénétrant par les parois en bois par jour, appliquons la formule
suivante :
Q2 = Kb × Sb
×?è×86,4 [8] (2)
Avec :
· Q2 : Apport de chaleur par parois en
bois en [kJ]
· Kb : Coefficient global
d'échange à travers les parois en bois en
[W/m2°C]
· Sb : Surface des parois en bois en
[m2]
· ?è : Différence de température
entre l'air ambiant et l'intérieur de la chambre à refroidir en
[°C]
2-2-1-2-2-1-Détermination du coefficient global de
transmission thermique des parois en bois
Nous appliquons la formule suivante:
Kb= [9]
Avec :
· Kb : Coefficient global de transmission
de chaleur par les parois en bois d'épaisseur eb
[W/m2°C]
· hex et hi: Coefficients de
convection thermique [W/ (m2°C)]
· ??b : Coefficient de
conductivité thermique du bois [W/m K]
· eb : épaisseur des parois en
bois en [m]
Après calcul on obtient :
Kb = 2,46W/ m2°C
2-2-1-2-2-2-Détermination de la surface totale des
parois en bois d'épaisseur eb
La surface totale des parois en bois est la somme du produit
Longueur X Largeur (L x l) et du double du produit Largeur X hauteur (l x
H) et produit Longueur X hauteur(LxH) .
Soit Sb = (L x H) + 2(l x H) + (L x l)
En application numérique on trouve :
Sb = 0,48m2
En appliquant la formule (2) on trouve :
Q2 = 2449 kJ
2-2-1-2-3 -Apport de
chaleur par la paroi en tôle d'aluminium (Q3)
Pour le calcul de la quantité de chaleur
pénétrant par la paroi en tôle d'aluminium par jour,
appliquons la formule suivante :
Q3 = Ka × Sa
×?è×86,4 [8] (3)
Avec :
· Q4 : Apport de chaleur par la paroi en
tôle d'aluminium en [kJ]
· Ka : Coefficient global
d'échange à travers les parois en tôle d'aluminium en
[W/m2°C]
· Sa : Surface de la paroi en tôle
d'aluminium en [m2]
· ?è : Différence de température
entre l'air ambiant et l'intérieur de la chambre à refroidir en
[°C]
2-2-1-2-4-1-Détermination du coefficient global de
transmission thermique de la paroi en tôle d'aluminium
Nous appliquons la formule suivante:
Ka= [9]
Avec :
· Ka : Coefficient global de transmission
de chaleur par la paroi en en tôle d'aluminium
[W/m2°C]
· hex et hi: Coefficients de
convection thermique [W/ (m2°C)]
· ??a : Coefficient de
conductivité thermique de la tôle d'aluminium [W/m K]
· ea : épaisseur de la paroi en
tôle d'aluminium en [m]
Après calcul on obtient :
Ka = 4,17W/ m2°C
2-2-1-2-4-2-Détermination de la surface totale de la
paroi en tôle d'aluminium
La surface totale de paroi en tôle d'aluminium est le
produit Longueur X largeur (L x l).
Soit Sa = (L x l)
En application numérique on trouve :
Sa = 0,08m2
En appliquant la formule (3) on trouve :
Q3 = 692kJ
2-2-1-2-5-Apport de
chaleur dû à la masse d'air à refroidir (Q4)
Nous appliquons la formule suivante :
Q4 = m
(Ca ? ??) [4] (4)
· Q4 : Apports de chaleur par l'air de la
chambre en [kJ]
· m : Masse d'air [kg]
· Cav : Chaleur spécifique de
l'air en [kJ/kg.k]
· ? ?? : Différence de température
entre l'intérieur de la chambre et l'extérieur
2-2-1-2-5-1-Détermination de la masse d'air
La masse d'air est obtenue en faisant le produit de la masse
volumique ñ et le volume intérieur V de la chambre froide.
Nous appliquons la formule suivante :
m = ñ x V
Avec :
· m : Masse d'air en [kg]
· ñ : masse volumique de l'air en
[kg /m3]
· V : volume intérieur de la chambre en
[m3]
2-2-1-2-5-2-Détermination du volume intérieur
de la chambre
Le volume intérieur est le produit de la longueur, de la
largeur et de la hauteur.
Soit V = L x l x H
En application numérique on trouve :
V = 0,032 m3
Après calcul on obtient :
m = 0,037 kg
En appliquant la formule (4) on obtient :
Q4 = 1 kJ
2-2-1-2-5-Apport de
chaleur dû à l'éclairage (Q5)
Nous appliquons la formule suivante :
Q5
= n x P x 86,4 (5)
Avec :
· Q5 : Apport de chaleur dû
à l'éclairage en [kJ] ;
· n : nombre de lampe ;
· P : puissance d'une lampe en [W].
Après calcul on obtient :
Q5 = 3456 kJ
Tableau 2-2: Récapitulatif
des différents apports de chaleur
POSTES DU BILAN
|
CALCUL
|
RESULTATS EN kJ
|
Paroi en vitre
|
Q1 = Kv × Sv
×?è×86,4
|
2747
|
parois en bois
|
Q2 = Kb × Sb
×?è×86,4
|
2449
|
paroi en tôle
|
Q3 = Ka × Sa
×?è×86,4
|
692
|
air
|
Q4 = m (Ca ? ??)
|
1
|
éclairage
|
Q5 = n x P x 86,4
|
3456
|
total
|
Q =
|
9345
|
Pertes non chiffrables
|
5% Q
|
467
|
Bilan total
|
QT = Q + 5% Q
|
9812
|
4.6. 2-2-1-3-DÉTERMINATION DE LA PUISSANCE
FRIGORIFIQUE (Ô0)
La puissance frigorifique à fournir à
notre chambre pour équilibrer le bilan thermique journalier Q
est :
Ô0
=
Avec :
· Ô0 : Puissance frigorifique en
kilowatts [kW]
· QT : Bilan thermique journalier (total)
en kilojoules [kJ]
· t : Temps de fonctionnement en secondes [s]
Après calcul on obtient:
Ô0 = 0,15 kW = 150 W
4.7. 2-2-2-DIMENSIONNEMENT DES ÉQUIPEMENTS
4.8. 2-2-2-1-DIMENSIONNEMENT DU COMPRESSEUR
Il s'agit de déterminer la puissance absorbée au
sein du compresseur et de le sélectionner.
La puissance absorbée est le quotient de la puissance
frigorifique et du coefficient de performance.
Pa =
D'après le constructeur UNITE HERMETIQUE le coefficient
de performance est de 1,36. Après calcul on obtient :
Pa = 110 W
Les caractéristiques de notre compresseur sont les
suivantes d'après le catalogue de AZ1320Y ; 220-240 V~
50Hz ; In 0,5A ; Id 7,2A ; S/N 02G31 ; 102543 ;
6021231100 Après avoir tracé de notre cycle frigorifique sur le
diagramme enthalpique avons obtenu le tableau suivant :
Tableau 2-3: valeurs des points du
cycle
|
è
|
H
|
P
|
V'
|
Points
|
°C
|
kJ/kg
|
bar
|
m3/kg
|
1
|
0
|
399,87
|
2,43
|
0,085
|
2
|
61,85
|
440,94
|
11,30
|
0,020
|
3
|
61,85
|
440,94
|
11,30
|
0,020
|
4
|
39
|
254,95
|
11,30
|
0,00087
|
5
|
-5
|
254,95
|
2,43
|
0,026
|
6
|
0
|
399,87
|
2,43
|
0,085
|
4.9. 2-2-2-2-DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
2-2-2-2-1- Conduite
d'aspiration
2-2-2-2-1-1-
Détermination du débit massique
Sachant que Ô0 = qm?H or ?H =
h1 - h5
Alors, qm =
Avec :
· qm : Débit masse du fluide
frigorigène en [kg /s]
· Ô0 : Puissance frigorifique en
[kW]
· h1 : enthalpie du point 1 en [kJ/kg]
· h5 : enthalpie du point 5 en [kJ/kg]
On obtient après calcul :
qm = 0,001kg/s
Le débit qm du fluide en circulation est
fonction du diamètre intérieur de la conduite et de la vitesse
d'aspiration Vasp = 3,66m /s
[13].
QmV1' = Qv (1) or Qv =
× Vasp
En remplaçant QV dans l'équation (1)
on obtient : Din = [10]
Avec :
· Din : le diamètre
intérieur de la conduite en m
· qm :
le débit massique du fluide en Kg /s
· Vasp : la vitesse d'aspiration en
m/s
· V1' : volume
spécifique du fluide à l'aspiration en m3 /Kg
Après application numérique on obtient un
diamètre de 5,44mm qui est sensiblement égale
à 1/4pouce.
2-2-2-2-2- Conduite de
refoulement
La vitesse du fluide frigorigène en circulation dans la
conduite de refoulement est de: Vref = 2,49m/s
[13]
Nous déduisons de la formule
précédente : Din = [10]
Avec :
· Din : le diamètre
intérieur de la conduite en m
· qm : le débit
massique du fluide en Kg /s
· Vref : la vitesse au refoulement en m/s
· V2' : volume
spécifique du fluide au refoulement en m3 /Kg
Après application numérique on obtient un
diamètre de 3,2mm qui est sensiblement égale
à 1/4 pouce.
2-2-2-2-3- Conduite
liquide
La vitesse dans la conduite liquide est de:
VL = 0,23m/s [13]
Nous déduisons de la formule
précédente : D in =
[10]
Avec :
· Din : le diamètre
intérieur de la conduite en m
· qm : le débit
massique du fluide en Kg /s
· VL : la vitesse au refoulement en m/s
· V4' : volume
spécifique du fluide au refoulement en m3 /Kg
Après application numérique on obtient un
diamètre de 2,2 mm qui est sensiblement égale
à 5/32 pouce.
4.10. 2-2-2-3-DIMENSIONNEMENT DE
L'ÉVAPORATEUR
Il s'agit ici de calculer la longueur du serpentin et de trouver
la surface nécessaire pour la production frigorifique.
L'évaporateur est fait en plastique de rayon intérieur 3,175mm,
de rayon extérieur 4,175mm et de conductivité thermique du
plastique (polycarbonate) 0,0029W/m.K.
2-2-2-3-1-Calcul de la
longueur du serpentin
Cette longueur est donnée par la formule
suivante :
[9]
Avec :
· L : longueur du serpentin en mètres
(m) ;
· Ô0 : Puissance frigorifique en
[W] ;
· r2 : rayon extérieur en
mètres(m) ;
· r1 : rayon intérieur en
mètres (m) ;
· ?? : Coefficient de conductivité thermique
du plastique (W/m K) ;
· ? T : Différence de température en
degré kelvin (K) entre la température à obtenir à
l'intérieur de la chambre froide et la température
d'évaporation.
Après application numérique on obtient :
L = 8m
2-2-2-3-2-Calcul de la
surface de l'évaporateur
Cette surface est donnée par la formule suivante :
S = ??DL
Avec
· S : surface d'échange de
l'évaporateur (m2) ;
· D : diamètre de la tuyauterie en
mètres (m) ;
· L : longueur du serpentin en mètres.
En application numérique on trouve : S =
0,24m2
4.11. 2-2-2-4-DIMENSIONNEMENT DU
CONDENSEUR
Le condenseur est un condenseur à air en acier de
conductivité thermique 52 W/m K.
2-2-2-4-1-Détermination de la puissance du condenseur
Cette puissance est la somme entre la puissance absorbée
par le compresseur et la production frigorifique au sein de
l'évaporateur.
ÔK = ôO +
Pa
Après calcul on trouve: ôK =
260W
2-2-2-4-3-Calcul de la
surface Du condenseur
C'est le rapport de la quantité de chaleur
évacuée au condenseur par rapport au produit entre le coefficient
global d'échange K et la différence de température
(ambiance et la température de condensation).
S
=
2-2-2-4-3-1-
Détermination du coefficient global d'échange
La valeur du coefficient global de transmission d'un
condenseur à air est comprise entre 22 et 30 W/m2C. En
faisant une moyenne, on estime ce coefficient à :
K = 26 W/m2°C
Après calcul on obtient : S =
0,67 m2
4.12. 2-2-2-5-DIMENSIONNEMENT DU TUBE
CAPILLAIRE
D'après le logiciel DANCAP nous obtenons un tube
capillaire de longueur 1,66 m et de diamètre
0,90 mm.
4.13. 2-3-REALISATION DU BANC
DIDACTIQUE
La réalisation de cette maquette a été
subdivisée en plusieurs étapes à savoir :
· la réalisation du support sur lequel seront
fixés les différents équipements ;
· la réalisation du circuit frigorifique ;
· la réalisation du circuit électrique.
4.14. 2-3-1- RÉALISATION DU
SUPPORT
Pour réaliser ce support, nous avons fait appel
à un menuisier à qui nous avons présenté le dessin
d'ensemble de l'avant projet et expliquer les tenants et les aboutissants de
notre projet, ce dernier nous a alors proposé le support
ci-dessous
Figure 2-2: support en bois
4.15. 2-3-2-RÉALISATION DU
CIRCUIT FRIGORIFIQUE
La réalisation du circuit électrique a
été faite comme suit. Nous avons d'abord fixé le
compresseur sur le support, ensuite faire le raccordement des
éléments principaux (condenseur, tube capillaire et
évaporateur) et annexes (filtre déshydrateur et
manomètres), puis la vérification de
l'étanchéité du circuit fluidique, le tirage au vide et
enfin la charge en fluide frigorigène.
Figure 2-3: schéma
descriptif du circuit fluidique
4.16. 2-3-3-RÉALISATION DU
CIRCUIT ÉLECTRIQUE
Nous avons également établi le schéma
électrique du banc didactique que nous présente la figure
ci-dessous :
Figure 2-4: schéma
électrique
Le circuit électrique de notre projet de mémoire
est constitué des éléments suivants :
Tableau 2-4: nomenclature du
schéma électrique
Ph : Phase / N : neutre
|
K : Protection thermique
|
S1 : Interrupteur de mise en marche de la lampe
|
C, S, R : Bornes du compresseur
|
CP : compresseur hermétique
|
D : disjoncteur
|
RT : Relais de tension
|
B0 : thermostat de régulation
|
H : lampe d'éclairage interne
|
4.17. 2-3-4-MATÉRIAUX
UTILISÉS ET LEURS CARACTÉRISTIQUES
4.18. 2-3-4-1-POUR
L'ÉVAPORATEUR
Pour l'évaporateur, nous avons utilisé des
flexibles transparents en plastique de diamètre ¼ de pouce ;
de longueur chacun et des raccords en cuivre de diamètre ¼ de
pouce.
4.18.1.1. 2-3-4-2-Pour le condenseur
.
Nous résumons dans le tableau ci-dessous les
caractéristiques des matériaux que nous avons utilisés
pour la réalisation du condenseur.
Tableau 2-5: Récapitulatif
des matériaux utilisés pour le condenseur
Matériaux
|
Caractéristiques
|
Tuyauterie en acier
|
De diamètre ¼ de pouce
De surface 0,01m2
|
Flexibles transparents en plastique
|
De diamètre ¼ de pouce
De longueur 0,90m
|
Raccords en cuivre
|
De diamètre ¼ de pouce
|
4.19. 2-3-5-MATÉRIEL (OUTILS ET
MACHINES) UTILISÉ
Nous indiquons ici les outils et machines que nous avons
utilisés pour la réalisation. Nous pouvons citer entre
autre :
· Une table ;
· Des marteaux ;
· Des tournevis ;
· Des pinces ;
· Le mètre ;
· Le multimètre ;
· L'ampèremètre ;
· Le marqueur ;
· Un poste de soudure
oxyacétylénique ;
· Une lampe à souder ;
· Une perceuse ;
· Des coupe-tubes ;
· Une dudgeonnière ;
· Des baguettes ;
· Des vis à glace ;
· La silicone ;
· Des attaches.
4.20. 2-3-6-PROCÉDURE DE
FABRICATION
Figure 2-5: assemblage du
matériel
4.21. 2-3-6-1-RÉALISATION DU
CIRCUIT FRIGORIFIQUE
La dite réalisation s'est faite en plusieurs
étapes parmi lesquelles :
· la pose du compresseur ;
· la pose du condenseur ;
· montage du filtre deshydrateur ;
· montage du détendeur capillaire ;
· montage de l'évaporateur.
2-3-6-1-1-La pose du
compresseur
Dans un premier temps, il fallait repérer les trous de
fixation à l'aide d'un marqueur ; ensuite à l'aide d'une
perceuse, nous avons percé quatre trous sur le support, lesquels a
été fixé notre compresseur reposant sur un amortisseur de
vibration stabilisé grâce aux quatre vis de diamètre 10 mm
supportant une pression de 48 newton chacune ; par la suite nous avons
soudé les raccords de charge ou prises de pressions aux
différents orifices (entrée et sortie) du compresseur.
Figure 2-6:pose du compresseur
2-3-6-1-2- La pose du
Condenseur
Nous avons centralisé notre condenseur sur la face
arrière de notre support, afin de limiter l'encombrement, ensuite nous
avons fixé le condenseur au support grâce aux vis à glace,
par la suite, nous avons soudé les raccords de charge à
l'entrée et sortie de notre condenseur.
Figure 2-7: pose du condenseur
2-3-6-1-3- Montage du
filtre deshydrateur
Dans un premier temps, il a fallu démonter les bouchons de
deux orifices, ensuite nous avons soudé les raccords de charge à
l'entrée du filtre, et par la suite nous avons fixé le filtre sur
le support dans une position oblique grâce à la vis à
glace.
Figure 2-8: montage du filtre
déshydrateur
2-3-6-1-3- Montage du
détendeur capillaire
Après le déroulage du capillaire, nous l'avons
boudiné afin augmenter la perte de charge, ensuite nous avons
soudé un de ses orifices à l'orifice de sortie du filtre
deshydrateur et l'autre orifice sera prévu pour l'injection du fluide
frigorigène à l'entrée de l'évaporateur.
2-3-6-1-3- Montage de
l'évaporateur
Il est du type serpentin ; dans un premier temps, nous
avons assemblé deux raccords de charge, ceci nous permettra de joindre
la tuyauterie transparente entre eux, ensuite nous avons procéder
à l'assemblage de la tuyauterie dans la chambre à
refroidir ; à l'entrée est fixée la sortie du
détendeur capillaire, et la sortie de la tuyauterie transparente est
fixée à l'aspiration du compresseur.
Figure 2-9: montage de
l'évaporateur
La figure ci-dessous nous montre l'état final de la
réalisation du circuit frigorifique.
Figure 2-10: réalisation du
circuit fluidique
4.22. 2-3-6-2-RÉALISATION DU
CIRCUIT ÉLECTRIQUE
Cette partie est faite en plusieurs étapes parmi
lesquelles :
· fixation de la boite de dérivation ;
· fixation du disjoncteur ;
· fixation de la lampe ;
· fixation du thermostat ;
· fixation de l'interrupteur ;
· réalisation du câblage électrique.
Figure 2-11: Réalisation du
circuit électrique
4.23. 2-3-7-OPÉRATION DE MISE EN
MARCHE
Dans cette partie nous parlerons des opérations
effectuées avant, pendant et après la mise en marche de notre
installation.
4.24. 2-3-7-1-TIRAGE AU VIDE
Afin d'éliminer complètement l'air et
l'humidité rentré dans le circuit lors de l'assemblage, nous
avons effectués un tirage au vide du circuit fluidique, à l'aide
d'une pompe à vide et d'un manifold pour le contrôle du vide.
Une fois la pompe à vide et le manifold branché
sur le circuit fluidique sur sa partie basse pression, nous avons fait le
tirage au vide pendant 30 minutes, jusqu'à ce que nous avons obtenu une
pression de 76 millimètre de mercure (76mmHg) en dessous de la
pression atmosphérique après que le tirage soit fini, la pression
du vide s'est stabilisée, ce qui nous a permis de constater que note
circuit ne comporte aucune fuite. Ce qui nous permet donc d'effectuer sans
crainte la charge en fluide frigorigène. La figure suivante nous
présente d'ailleurs l'opération du tirage au vide.
Figure 2-12: tirage au vide
4.25. 2-3-7-2-CHARGE EN FLUIDE
FRIGORIGÈNE
Nous avons effectués la charge du coté basse
pression. Le réfrigérant utilisé est le R134a. Une fois la
charge terminée, le compresseur a atteint son régime de marche
normal, avec une intensité nominale de 0 .45 ampères,
correspondant à une pression d'aspiration de 0 bars, et une pression de
refoulement de10 bars.
Figure 2-13: charge en fluide frigorigène
4.26. 2-3-8-APERÇU FINAL DU BANC
DIDACTIQUE
La figure ci-dessous nous présente notre banc
didactique en fin de réalisation
Figure 2-14: Aperçu final du banc
L'ensemble des activités menées dans cette
partie nous a permis de mettre sur pieds le banc didactique dont les dimensions
ont été données plus haut, et à notre grande
satisfaction, s'est mis à fonctionner. Il est tout de même
à noter que pour la mise en service de notre banc, certains essais
devraient être effectués afin d'atteindre les prescriptions de
notre cahier de charge.
4.27. 2-3-9-TEST DE FONCTIONNEMENT
Les conditions extérieures dans lesquelles notre banc
devrait fonctionner ont été mentionnées dans notre cahier
de charge qui sont de : =32°C ; HRe = 83,6%. Lorsque nous
faisons les tests de fonctionnement dans ces conditions, nous constatons que,
pour obtenir les conditions intérieurs (èi
=5°C ; HRi = 85%) le banc doit fonctionner pendant 01heur
environ, la photo suivante nous la présente avec un thermostat qui nous
permet de bien lire la température et voir qu'effectivement nous
atteindrons nos +5°C de température intérieure :
Figure 2-15: test de fonctionnement
4.28. 2-3-10-COÛT ESTIMATIF DE LA
RÉALISATION
Le banc didactique que nous avons réalisé fera
l'objet d'une étude financière que nous avons
résumé dans un tableau dans lequel nous donnerons en
détail le cout de tous les éléments utilisés.
Tableau 2-6: étude
financière
ORDRES
|
DESIGNATIONS
|
PRIX UNITAIRE
|
QUANTITES
|
PRIX DE REVIENT
|
01
|
Compresseur
|
|
01
|
|
02
|
Manomètres BP
|
|
02
|
|
03
|
Manomètres HP
|
|
02
|
|
04
|
Carcasse du banc
|
40000
|
01
|
40000
|
05
|
Thermostat de régulation
|
|
01
|
|
06
|
Filtre
|
|
01
|
|
07
|
Capillaire
|
|
M
|
|
08
|
Tôles galvanisées
|
|
M
|
|
9
|
Tube transparent (1/4Ø)
|
|
M
|
|
10
|
Tube cuivre (1/4Ø)
|
|
M
|
|
11
|
Fluide frigorigène (R134A)
|
|
Kg
|
|
12
|
Accessoires de soudure
|
|
/
|
|
13
|
Câbles électriques
|
|
M
|
|
14
|
Domino (16A)
|
|
01
|
|
15
|
Disjoncteur (16A)
|
|
01
|
|
16
|
Vitres
|
|
M
|
|
17
|
Peinture
|
|
1pot
|
|
18
|
Attaches
|
|
10
|
|
19
|
Vis
|
|
30
|
|
21
|
Roulettes
|
|
04
|
|
22
|
Tuyau d'évacuation d'eau
|
|
M
|
|
23
|
câble du compresseur 2,5mm
|
|
M
|
|
24
|
Boite de dérivation
|
|
01
|
|
25
|
Raccords de charge
|
|
05
|
|
26
|
Interrupteurs
|
|
02
|
|
27
|
Embellissement
|
|
|
|
28
|
|
|
|
|
Devis matériel
|
|
Main d'oeuvre (30% du devis matériel)
|
|
Logistique + internet
|
|
Total
|
|
4.29. 2-4-CONCLUSION
Ce chapitre a consisté au dimensionnement et à
la réalisation de notre banc didactique. Le dimensionnement du banc
didactique a consisté, sous la base de l'établissement d'un bilan
thermique ; à déterminer non seulement les puissances
énergétiques échangées. Mais aussi et surtout
à déterminer les surfaces nécessaires des
différents composants. Où nous obtenons une production
frigorifique de 150 W, pour une surface d'échange de
l'évaporateur de 0,24 m2. Comme puissance
absorbée par le compresseur nous obtenons 110 W. la
quantité de chaleur évacuée par le condenseur
s'élève à 260 W pour une surface de
condenseur de 0,30 m2. La réalisation de
notre banc didactique s'est faite en plusieurs étapes à
savoir ; la réalisation du support sur lequel seront fixés
les différents équipements, ensuite la réalisation du
circuit frigorifique et enfin la réalisation du circuit
électrique. Nous avons également présenté le
coût d'investissement de notre travail de recherche, afin de voir
l'importance de la bonne gestion de ce banc didactique au cours des
différents travaux pratiques à réaliser. C'est l'objet du
chapitre 3 qui suivra.
CHAPITRE 5. EXPERIMENTATION ET
RESULTATS
5.1. 3-1-INTRODUCTION
Ce chapitre traite des expérimentations faites dans le
cadre de notre travail. Les travaux pratiques portent sur l'identification des
éléments, la visualisation du fonctionnement du cycle
frigorifique, la détection des bornes d'un compresseur, le tirage au
vide d'une installation frigorifique ainsi que la charge en fluide
frigorigène d'une installation frigorifique. Pour cela, une
présentation du matériel est faite ; ensuite la
procédure des manipulations utilisées pendant les dits travaux
pratiques. Enfin nous allons élaborer des fiches de préparation
pour les apprenants.
5.2. 3-2-IDENTIFICATION DES ÉLÉMENTS
5.3. 3-3-VISUALISATION DU FONCTIONNEMENT DU CYCLE
FRIGORIFIQUE
5.4. 3-4-TRACÉ DU CYCLE FRIGORIFIQUE DANS UN
DIAGRAMME
5.5. 3-5-DÉTECTION DES BORNES D'UN COMPRESSEUR
5.6. 3-6-TIRAGE AU VIDE D'UNE INSTALLATION FRIGORIFIQUE
5.7. 3-6-1-FICHE PEDAGOGIQUE/ PEDAGOGICAL STATEMENT
SHEET
A. IDENTIFICATION
Matière / Subject:
REFRIGERATION DE BASE Niveau / Level:
SECONDE F5
Enseignants /Teachers:BASSIROU,EPANE
LOLLO,MBELEG Local / Place: LABO `'
F5''
Durée de la leçon / Timing of the
lesson: 02 heures
B. INFORMATIONS
Titre de la leçon / Title of
lesson: LE TIRAGE AU VIDE D'UNE INSTALLATION FRIGORIFIQUE
Place de la leçon dans la progression du
cours / Situation of the lesson in the schemework : conforme
à la progression normale du cours ;
· Après la leçon sur La recherche des fuites;
· Avant la leçon sur la charge d'une installation
frigorifique ;
Connaissances particulières pré-requises /
Pre-requisites for the lesson :
· Notions sur les ennemis d'un circuit
frigorifique ;
· L'utilisation du manifold ;
Vocabulaire nouveau (lexique) / New
vocabulary (lexicon):
· Faire le vide,
· pompe à vide,
C. COMPETENCES/ OBJECTIVES
1) Compétence à atteindre/ General
objective : La leçon vise à rendre
l'élève apte à réaliser le tirage au vide d'une
installation frigorifique à partir d'une pompe à vide.
2) Eléménts de compétences/
Specific objectives : A la fin de cette
leçon, l'élève devrait être capable :
· De reconnaître une pompe à vide parmi les
machines
· De donner l'importance du tirage au vide d'une
installation frigorifique ;
· D'énumérer les appareillages à
utiliser pour la réalisation du tirage au vide ;
· D'énoncer la procédure du tirage au
vide ;
· De réaliser le montage de la pompe à
vide, du manifold sur une installation frigorifique ;
· De faire le vide dans une installation frigorifique
à partir de la pompe à vide et du manifold
D. METHODE ET ORGANISATION / METHODS AND
ORGANISATION
1) Plan de la leçon / Lesson
plan:
INTRODUCTION
I. BUT ET PRINCIPE
1) But
2) Principe
II. MATERIEL UTILISE
III. SCHEMA DE MONTAGE
IV. MODE OPERATOIRE
V. MISE EN SITUATION : EXERCICE D'APPLICATION
CONCLUSION
EXERCICE DE CONSOLIDATION
2) Materiels didactiques à utiliser /
didactical materials to be used:
Tableau, craie, chiffon, pompe à vide, installation
frigorifique, alimentation électrique, jeu de flexible, manifold.
3) Support à préparer et à
remettre / Teaching aids to be prepared and handed in :
Fiche de manipulation
E. EVALUATION :
1) Exercices d'application / Application
exercices :
Après avoir réalisé le montage ci-dessus,
vous effectuerez l'opération de tirage au vide et interpréterez
les résultats selon le tableau.
2) Exercices de consolidation /
Consolidation exercices :
1-Donner l'importance du tirage au vide d'une installation
frigorifique.
2-Quels risques court-on si on charge l'installation sans
l'avoir tirer au vide ?
3-Quel est le matériel utilisé pour tirer une
installation au vide ?
4-Décriver le mode opératoire du tirage au vide
BIBLIOGRAPHIE /
REFERENCES :
1) HUGO NOACK, ROLF SEIDEL ; PRATIQUES DES
INSTALLATIONS FRIGORIFIQUES ; PYC édition livres ; Paris 1991
et réimprimé en 1994.
2) Joseph DJOMGOUE ; COURS PRATIQUE DE
REFRIGERATION Tome1 ; Collection APF,
3) Pierre Rapin.Patrick Jacquard, Formulaire
du froid, 11e édition, DUNOD
4) W.MAAKE-H.-J.ECKERT-Jean-Louis CAUCHEPIN,
LE POHLMANN, Manuel technique du froid, deuxième édition tome1,
PYC
5) Catalogue Cofriset 2006.
6) Jacques BERNIER ; Itinéraire du
frigoriste ; 3e édition ; PYC édiion
livres
5.8. 3-6-2-BUT ET PRINCIPE
5.9. 3-6-2-1-BUT
Le but principal du tirage au vide est donc d'éliminer
du circuit fluidique l'air et l'humidité qui s'y trouvent. Le vide
correspond à une pression en dessous de la pression
atmosphérique.
5.10. 3-6-2-2-PRINCIPE
Le principe est de brancher la pompe à vide et le manifold
suivant la règle de l'art à l'installation et mettre la pompe
sous tension. Ce dernier (la pompe à vide) crée une
dépression dans le circuit fluidique en aspirant ainsi toute
impureté (air et humidité) du circuit.
5.11. 3-6-3-MATÉRIEL UTILISE
· Une pompe à vide possédant des performances
suffisantes ;
· Un manifold (jeu de manomètres HP et BP) ;
· Un jeu de flexibles parfaitement étanches.
5.12. 3-6-4-SCHÉMA DE MONTAGE
9
:
9
6
7
8
5
3
1
4
2
²
Numéro
|
Designation
|
1
|
Compresseur
|
2
|
Condenseur
|
3
|
Detendeur
|
4
|
Evaporateur
|
5
|
Bouteille de liquide
|
6
|
Vanne de service refoulement du compresseur
|
7
|
Vanne de service aspiration du compresseur
|
8
|
Manifold
|
9
|
Prise de courant
|
5.13. 3-6-5-MODE OPÉRATOIRE
Généralement, on effectue le tirage au vide par
l'orifice qui sert à la charge en fluide. Pour le faire, on
procède comme suit :
· Identifier les principaux composants de l'installation
(compresseur, condenseur, détendeur et évaporateur) ;
· Identifier les éléments auxiliaires
(filtre déshydrateur, la bouteille de liquide ou d'aspiration etc.)
· S'assurer que l'installation n'est pas sous tension et
qu'elle ne comporte pas de fuites ;
· Raccorder le manifold sur l'installation comme le montre
le schéma ;
· Brancher la pompe à vide sur l'orifice central du
manifold ;
· Ouvrir les vannes du manifold ;
· Mettre la pompe à vide en fonctionnement ;
Le vide étant atteint,
· Fermer les vannes du manifold ;
· Arrêter la pompe à vide.
L'installation est alors prête à être
chargée en fluide frigorigène.
NB : Si l'aiguille remonte à plus de 0 bar,
l'installation n'est pas étanche, il y a fuite et il faut y
remédier et recommencer l'opération. Si par contre au bout de
quelques temps, le vide est maintenu, l'aiguille du manomètre n'a pas
bougé, on peut conclure que le vide est parfait et que l'installation
est étanche et commencer la charge en fluide frigorigène.
Durée du tirage au vide
Le manomètre donne une indication sur le vide obtenu mais
ne peut nous indiquer le moment où le vide limite est atteint ; le
temps nécessaire au tirage au vide est fonction de l'importance de
l'installation, de la quantité d'humidité se trouvant dans le
circuit et des caractéristiques de la pompe à vide, il varie de
30 minutes à plusieurs heures.
5.14. 3-6-6-MISE EN SITUATION :
EXERCICE D'APPLICATION
Après avoir réalisé le montage ci-dessus,
vous effectuerez l'opération de tirage au vide et interpréterez
les résultats selon la pression que vous aurez atteinte :
Conclusion (Cinq lignes maximum)
..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Barème de notation :
Travail demandé
|
Note
|
Identification des éléments
|
................./2
|
Préparation des matériels didactiques
|
................ /2
|
Réalisation du montage
|
................./5
|
Organisation de poste de travail
|
................./2
|
Déroulement de la manipulation et justesse de
lecture
|
................./7
|
Rédaction de la conclusion
|
................../2
|
Total ....... /20
|
5.15. 3-7-CHARGE EN FLUIDE
FRIGORIGÈNE D'UNE INSTALLATION FRIGORIFIQUE
5.16. 3-8-CONCLUSION
Les expérimentations effectuées dans le cadre
de ce chapitre ont porté sur l'étude de l'évolution du
séchage du Gnetum ainsi que sur les dosages à l'azote
protéique. L'évolution du séchage s'est faite à
travers l'étude de la variation de la teneur en eau en fonction du
temps, de variation de la cinétique de séchage en fonction du
temps également, et la variation de la cinétique de
séchage en fonction de la teneur en eau. Le dosage à l'azote
protéique quant à lui s'est fait partir de la méthode de
KJELDAH.
CHAPITRE 6. CONCLUSION GENERALE
Il a été question dans le cadre de ce projet de
fin d'étude de concevoir et de réaliser un banc didactique de
démonstration d'un cycle de compression de gaz à vapeur. Cette
étude est faite en vu permettre aux élèves des
lycées et collèges d'enseignement technique option froid et
climatisation de voir ou d'observer les différentes étapes de
changement des phases d'un fluide frigorigènes dans un cycle
frigorifique fermé, afin qu'ils analysent eux même et de pouvoir
tirer des conclusions, ceci dans le but comprendre le simple principe de
fonctionnement d'un circuit frigorifique. Pour y parvenir, nous avons d'abord
fait une généralité sur le froid, nous avons ensuite fait
le dimensionnement et le bilan thermique de notre maquette.
Le calcul de la puissance frigorifique nous a permis de nous
rendre compte de l'importance de la quantité de chaleur s'attaquant
journalièrement a notre banc didactique, ce qui nous a donc permis de
faire un bon choix du groupe à installer ainsi que des accessoires.
Après opération de montage, nous avons pu obtenir une
température intérieure de +5°C, ce qui nous permet de dire
que les prescriptions du cahier de charge ont été atteintes.
Cependant nous remarquons que notre banc didactique met plus
de temps à atteindre sa température de consigne dans une enceinte
non climatisée que lorsqu'il se trouve dans une enceinte
climatisée. Outre sa fonction de démonstration, notre banc
didactique a pour avantage qu'il n'exige pas un entreposage des
denrées.
Notre étude étant limitée à la
réalisation d'un cycle de démonstration de compression de gaz
à vapeur, une étude ultérieure pourrait se faire
également pour un cycle avec deux étages de compressions.
Comme l'oeuvre humaine n'étant pas parfaite, nous
restons ouverts à toutes critiques et suggestions constructives qui
pourraient aider à l'amélioration et à l'enrichissement de
ce
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
[1] PIERRE RAPIN, PATRICK JACQUARD, Formulaire de froid,
DUNOD ,11è édition, 1999, Paris.
[2] ROBERT THERVILLE, L'A.B.C du froid, PYC LIVRES, 2003,
Paris.
[3] BREIDERT H.J, Calcul des chambres froides, PYC LIVRES.
[4] YVE JANNOT, cours thermique: transfert et
métrologie, 2005, Paris.
[5] TECHNIQUE DU FROID COURS DE BASE, juillet 2007.
[6] GEORGES RIGOT, Meubles & Vitrines frigorifiques, PYC
EDITION, 1990, Paris
[7] PIERRE RAPIN, PATRICK JACQUARD, Installations
frigorifiques, Physique du froid, PYC EDITION, 11e édition,
Avenue de Verdun.
[8] BIKAI JACQUES, Cours d'initiation à la production du
froid, ENSET-DOUALA (Cours non publié), 2011.
[9] EHADI NSONG A, cours de réfrigération de base
seconde F5, IST- DOUALA, (Cours non publié), 2012.
[10] LINJECK PATRICK, cours de dessin Première F5, LYCEE
TECHNIQUE DE NKOLBISSON-YAOUNDE, (Cours non publié), 2005.
[11] www. wilkipedia. Com (site visité le 15 janvier 2014
à 13 heures).
[12] www. techno -froid. Com (site visité le 03 Mars 2014
à 14 heures).
CHAPITRE 7. ANNEXES
CHAPITRE 8. ANNEXE 1 : TABLEAU DES
RESISTANCES THERMIQUES SUPERFICIELLES 1/HI ET 1/HE EN M2.K/W DES PAROIS D'UNE
CHAMBRE FROIDE
Coté externe de la paroi
|
1/he
|
Coté interne de la paroi
|
1/hi
|
Cas où il est en contact avec l'air extérieur
|
0,03
|
Cas d'une chambre froide en ventilation mécanique
|
0,06
|
Cas où il est en contact avec un autre local
|
0,12
|
Cas d'une chambre froide en ventilation naturelle
|
0.12
|
CHAPITRE 9. ANNEXE 2 : TABLEAU DES
PROPRIÉTES THERMODYNAMIQUES DES MATERIAUX LOCAUX DE CONSTRUCTION
CHAPITRE 10. ANNEXE
3 : MONTAGE FINAL DE L'EVAPORATEUR
CHAPITRE 11.
ANNEXE4 : PHOTO MONTRANT LES FLEXIBLES TRANSPARENTS
CHAPITRE 12. ANNEXE
5 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 60°C
T
|
E1
|
E2
|
0
|
100
|
100
|
10
|
68,83
|
68,73
|
20
|
48,52
|
48,54
|
30
|
40,2
|
40,16
|
40
|
37,48
|
37,51
|
50
|
34,12
|
34,18
|
60
|
32,14
|
32,11
|
70
|
31,01
|
31,04
|
CHAPITRE 13. ANNEXE
6 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 65°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
66,8
|
66,85
|
66,78
|
20
|
46,25
|
46,29
|
46,28
|
30
|
38,15
|
38,19
|
38,22
|
40
|
34,81
|
34,76
|
34,84
|
50
|
32,17
|
32,21
|
32,26
|
60
|
31,58
|
31,51
|
31,61
|
CHAPITRE 14. ANNEXE
7 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 70°C
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
61,24
|
61,28
|
61,19
|
20
|
42,6
|
42,56
|
42,63
|
30
|
35,29
|
35,22
|
35,31
|
40
|
32,21
|
32,09
|
32,18
|
50
|
31,12
|
31,16
|
31,24
|
CHAPITRE 15. ANNEXE
8 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 75°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
58,96
|
58,94
|
58,89
|
20
|
39,37
|
39,34
|
39,39
|
30
|
33,29
|
33,32
|
33,27
|
40
|
31,54
|
31,52
|
31,58
|
50
|
31,46
|
31,41
|
31,49
|
CHAPITRE 16. ANNEXE
9 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 80°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
53,43
|
53,41
|
53,47
|
20
|
37,56
|
37,49
|
37,54
|
30
|
32,02
|
32,12
|
32,01
|
40
|
31,07
|
31,03
|
31,1
|
CHAPITRE 17. ANNEXE
10 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 85°C
t
|
E1
|
E2
|
0
|
100
|
100
|
10
|
46,07
|
46,03
|
20
|
35,98
|
35,85
|
30
|
31,15
|
31,19
|
40
|
31,08
|
31,04
|
|
|
|
CHAPITRE 18. ANNEXE
11 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 90°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
43,59
|
43,55
|
43,62
|
20
|
33,24
|
33,19
|
33,27
|
30
|
31,59
|
31,62
|
31,54
|
CHAPITRE 19. ANNEXE
12 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 95°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
37,54
|
37,51
|
37,58
|
20
|
32,01
|
32,05
|
32,09
|
30
|
31,37
|
31,34
|
31,32
|
CHAPITRE 20. ANNEXE
13 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU SÉCHAGE
À 100°C
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
34,63
|
34,64
|
34,61
|
20
|
31,6
|
31,53
|
31,61
|
CHAPITRE 21.
ANNEXE14 : TABLEAU DE RELEVÉS DES DONNÉES AU COURS DU
SÉCHAGE AU SOLEIL
t
|
E1
|
E2
|
E3
|
0
|
100
|
100
|
100
|
10
|
90,68
|
90,53
|
90,43
|
20
|
80,4
|
80,13
|
80,19
|
30
|
72,44
|
72,31
|
72,2
|
40
|
64,41
|
64,35
|
64,49
|
50
|
54,89
|
54,72
|
54,95
|
60
|
45,07
|
45,13
|
45,18
|
70
|
40,92
|
40,54
|
40,71
|
80
|
37,73
|
37,84
|
37,13
|
90
|
35,44
|
35,41
|
35,52
|
100
|
34,29
|
34,33
|
34,41
|
110
|
33,92
|
33,97
|
33,44
|
120
|
33,13
|
33,01
|
33,18
|
130
|
32,34
|
32,05
|
32,92
|
140
|
31,55
|
31,09
|
31,66
|
CHAPITRE 22. ANNEXE
15 : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS OBTENUS À L'IRAD D'EKONA
|