II.2 UNIFORMISATION PAR LE BAS ET PAR LE HAUT
Encadré par l'Ir Bhely ANGOBOY, Les techniciens
Léonard mbambi et Fils, nous avions commencé le 27/novembre/2011
par certaines opérations théoriques et en date du
30/novembre/2011 nous sommes descendus sur terrain précisément au
bloc 48 via le sentier écologique pour finir un peu plus loin au bloc
49.
Ø Uniformisation par le haut (U .H) :
L'Uniformisation par le Haut a été pratiquée dans 7blocs
couvrant une superficie moyenne de 225ha. Cette méthode procédait
par l'élimination de gros arbres et des essences noble de recrutement
ayant les mêmes classes d'âges et les mieux
représentées
Ø Uniformisation par le bas (U.B) : Ce traitement
était développé dans les concessions octroyées aux
paysans ou fermiers considérés comme locataires dans un
système de métayage. Cette uniformisation fut pratiquée
dans la zone tampon qui couvre 14blocs d'une superficie moyenne de
1631hectares. Cette méthode consistait à faire une coupe blanc
étoc de la foret en vue d'effectuer des plantations de limba
(Terminalia superba) par des techniques sylvo-agricoles.Elle fut
exécutée en 1950.
II.2.1 Sentier écologique
Un sentier écologique datant des années 40, a
été réhabilité par le WWF. Ce sentier situé
dans une foret secondaire, proche de la station de l'INERA, présente les
principales espèces utilisées. Chaque arbre est identifié
avec une étiquette indiquant famille, genre, espèce et nom
vernaculaire. Pour les données d'inventaire du sentier écologique
2009-2010,(Lire l'annexe du rapport de stage de L'Ir Tony NAMBUZI à Luki
2010)
Le premier pied dans le parcours du sentier écologique
est l'espèce Prioria balsamifera (Tola). Plusieurs
études floristiques, notamment la phénologie de plus de 6000
espèces ont été menée dans cette foret de Luki.
II.2.2 Bloc 48
Des traitements particuliers ont
été appliqués dans 7blocs dont le bloc 48 inclut et un
seul bloc laissé comme témoin. Comme traitement au sein du bloc
48, nous avions :
· L'empoisonnement : Une opération qui
consistait à creuser un trou dans l'arbre pour y mettre du poison, le
plus souvent l'Arsénite de soude ;
· L'anhélation des arbres à moindre valeur
commerciale : On enlève l'écorce en blaisant le tronc avec
une hache ou une machette ;
· Le délianage : Une opération qui
consiste à couper toutes les lianes qui faisait obstacle à la
croissance des arbres.
Certaines espèces avaient résisté
à ces opérations d'empoisonnement ou d'anhélation, nous
citons :
- Ganophyllum giganteum (Nzembila en Kiyombe)
- Otranela congolensis (Nkungulu en Kiyombe)
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