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PRELUDE
« Fais de l''Eternel tes délices et il
te donnera ce que ton coeur désir,
Recommande ton sort à l'Eternel ; mets en lui la
confiance et il agira »
Psaume 37,4-5
« Tout est grâce » Mgr
Emmanuel KATALIKO
« Je lève mes yeux vers les montagnes,
d'ou me viendra le secours
Le secours me vient de l'Eternel, qui a fait les cieux et la
terre,
Il ne permettra point que ton pieds chancelle, celui qui te garde
ne sommeillera point »
Psaume 121,1-3
« Heureux l'homme qui ne marche pas selon le
conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des
pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueur,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'eternel et qui la
médite jour et nuit »
Psaume 1,1-2
DEDICACE
A toi Père Céleste,
notre Créateur et notre Sauveur, toi qui nous prêtes vie et nous
protèges jours et nuits ;
A nos chers parents, MUNDEKE
MUHINGU et KAVIRA MUNDAMA ;
A tous nos frères et
soeurs ;
A tous nos amis et
connaissances ;
Nous dédions ce travail.
AVANT-PROPOS
Avec la joie qui inonde notre coeur en ce moment où
nous terminons ce travail, nous tenons à remercier et à
complimenter tous ceux qui, de près ou de loin, ont concouru à
son édification.
Nous pensons à tous nos professeurs qui nous ont
transmis leur savoir, arme efficace pour l'épanouissement de l'homme.
Nous leur exprimons notre profonde gratitude.
Nous tenons à remercier particulièrement le
Prof. Dr. YVON YANGA pour avoir accepté, outre ses multiples
occupations, la direction du présent travail. Ses sages conseils et ses
remarques pertinentes ont donné à ce modeste travail le
mérite qu'il peut avoir.
Nos remerciements s'adressent également à tous
les professeurs de la Faculté de Médicine Humaine de
l'Université technologique « Bel Campus » qui ont
contribué énormément à notre formation.
Que nos parents, oncles et tantes, frères et soeurs
ainsi que toutes les connaissances trouvent à travers ce travail
l'expression de notre profonde gratitude.
Nous complimentons nos compagnons de lutte de
quatrième doctorat médecine humaine (2009-2010).
Hortense MASIKA MUNDEKE
ABREVIATIONS ET SIGNES
- OMS : Organisation Mondiale de la Santé
- Ó : somme
- Xi : Fréquence observée dans une case
- X : totale des fréquences
- X : Moyenne
- % : Pourcentage
- : variance
- : écart-type
- > : supérieur
- < : inférieur
- / : par (sur)
- : Khi carré calculé
- : Khi carré lobulé
- IST : Infection Sexuellement Transmissible
- IV : intra veineuse
- UCG : Université Catholique de Graben
- UTBC : Université Technologique Bel Campus
- PH : Potentiel d'Hydrogène
- Prof : professeur
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Au Canada et aux États-Unis, on compte chaque
année environs douze millions de consultations médicales ayant
traits aux infections vaginales. Dans la population féminine adulte
c'est le motif le plus fréquent de consultation médicale. La
plupart des femmes auront une infection vaginale dans leur vie. Ces infections
se manifestent par les pertes vaginales abondantes; des démangeaisons
vaginales, des sensations de brulures, des odeurs désagréables,
des douleurs ou des irritations lors des relations sexuelles ou durant le
passage des urines. En contrepartie de nombreuses femmes ne ressentent aucun
symptôme. (12)
En effet, les candidoses sont des maladies insidieuses,
pratiquement inconnues il y a 50 ans; mais qui touchent actuellement des
milliers des personnes dans le monde. Selon les statistiques et les
études menées dans le monde entier, l'infection chronique par
candida frappe entre 70 et 80% de la population mondiale. (11)
Au cours de l'étude Européenne de
prévalence des infections nosocomiales, les infections à candida
ont représenté 17% des infections nosocomiales acquises en
réanimation. Entre 50% et 75% de candidose sont dus au candida albicans.
Globalement, 97% des souches issues des centres Européens sont sensibles
au fluconazole. Dans la plupart des séries, la mortalité globale
due aux candidoses invasives est supérieure à 50% mais la
mortalité directement liée à l'épisode infectieux
n'est que de 25 à 40%. (9)
La vulvo-vaginite à candida est fréquente
puisque 75% des femmes présentent au moins un épisode dans leur
vie. L'incidence des mycoses vulvo-vaginale est de l'ordre de 10 à 15%
de la population féminine en activité génitales. Il semble
que cette fréquence est triplée au cours des 15 dernières
années. (2)
Le candida albicans est retrouvé dans le vagin à
l'état saprophyte chez 10% des femmes, notamment chez 5 à 15% des
femmes au cours de la grossesse et chez les femmes prenant des contraceptifs
oraux. En plus, suivant les enquêtes 25% à 50% des femmes sont
porteuses asymptomatiques de candida albicans dans la cavité vaginale et
on estime que le ¾ des femmes feront au moins une infection vaginale due
à cette levure dans leur vie c'est-à-dire avant la
ménopause. (3)
Cette problématique a déjà
intéressé d'autres congolais ; entre autres Bernard Mbaki
Kueta de l'Université Kongo qui, pour une meilleure prise en charge, a
focalisé l'attention essentiellement sur la détermination de la
fréquence, les facteurs et le type de candida au sein de l'Hôpital
Saint Luc de Kisantu où le candida albicans affecte plus ou moins 40% de
la population (16).
Vu l'ampleur du problème, nous voulons quant à
nous nous demander si la vulvo-vaginite à candida albicans existe bel et
bien au sein de la population féminine de Kinshasa. Ou mieux, quelles
seraient les causes de vulvo-vaginite à candida albicans à
Kinshasa?
0.2. HYPOTHESES
De ce qui précède, tenant compte de notre milieu
de recherche qui est l'Hôpital Saint Joseph, nous pouvons émettre
les Hypothèses suivantes :
1. La vulvo_ vaginite à candida albicans existe dans
la population féminine de Kinshasa.
2. L'état de grossesse serait la cause principale de
l'infection vulvo-vaginale à candida albicans chez les femmes
adultes.
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
A) Objectif général
Ce travail vise à contribuer à l'étude de
vulvo-vaginite à candida albicacns chez femmes adultes à
Kinshasa.
B) Objectifs spécifiques
Ce travail veut :
- Déterminer le taux d'incidence et le taux de
prévalence de l'infection vulvo-vaginale à candida albicans chez
les femmes adultes à Kinshasa,
- Etudier la répartition de l'infection à
candida albicans selon les tranches d'âge et l'état civil de la
femme adulte,
- Rechercher les causes de vulvo-vaginite chez les femmes
adultes.
0.4. INTERET DU TRAVAIL
Ce travail revêt un double
intérêt :
- Intérêt scientifique :
Le présent travail permettra aux chercheurs en
médicine d'avoir une idée sur l'infection vulvo-vaginale
à candida albicans chez les femmes adultes à Kinshasa pour
une prise en charge appropriée.
- Intérêt personnel :
Etant une femme adulte de Kinshasa, la présente
recherche m'aidera à maitriser les causes des infections à
candida albicans et promouvoir les méthodes prophylactiques efficaces.
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mise à part l'introduction, notre travail est
articulé autour de quatre chapitres :
- Le premier est consacré aux rappels sur les
infections vulvo-vaginale à candida albicans
- Le deuxième traite de l'approche
méthodologique
- Le troisième fait la présentation des
données et l'analyse des résultats
- Enfin, le dernier est consacré à la discussion
qui sera suivie de la conclusion et de quelques recommandations.
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES
Les malades que nous avons consultés ne nous ont pas
permis de recueillir toutes les données nécessaires pour
atteindre en totalité les objectifs poursuivis dans ce travail.
Il s'agit des difficultés ci-après :
- La majorité de nos enquêtées ne sont pas
capable de répondre correctement à notre protocole
d'enquête.
- Absence des hommes dans notre échantillon
représentatif pour une cause qui nous échappe.
Ces difficultés nous ont empêchés de
classer les enquêtés selon le sexe et selon l'étiologie.
Toutefois pour produire ce travail nous nous sommes contentés de notre
échantillon tiré sur les femmes adultes enceintes et non
enceintes consultées à l'Hôpital Saint Joseph pendant la
période d'étude ; mars et avril 2010.
CHAPITRE PREMIER
GENERALITES SUR LES INFECTIONS VULVO-VAGINALES A
CANDIDA ALBICANS
I.1. DEFINITION
I .1.1. Infection
Par « infection » il faut entendre selon
le Petit Larousse de la Médicine (7) une invasion d'un organisme vivant
par des micro-organismes pathogènes (bactéries, virus,
champignons, parasites).
I.1.2. Vulvo-vaginale
Par contre « Vulvo-vaginite » est une
inflammation de la vulve et du vagin d'origine infectieuse.
I .1 .3. Candida
Selon Bernard et Geneviève Pierre dans leur
Dictionnaire médicale pour les régions tropicales,
(5) « candida » vient du mot latin
« candidus » qui signifie « blanc ».
Candida est un genre de levure responsable d'affection groupée sous les
termes de candidoses. l'espèce la plus fréquemment
rencontrée chez l' homme est le candida albicans . Il en existe
d'autres tel que : le candida tropicalis , le candida krusei, le
candida species, le candida
glabrata, le candida parasilapsis et le candida
pseudotropicalis (16)
La « candidose » est une maladie due au
développement d'une levure du genre candida ; il s'agit le plus
sauvent de candida albicans, qui peut provoquer les atteintes de la peau et des
muqueuses (vulvo-vaginite, balanite, anite, keratomycose...)
Les formes méningée ou
généralisée sont observées en particulier en cas
d'immunodéficience.
I.2. ETIOLOGIE
Les candidas sont des saprophytes habituels de la peau et des
muqueuses et dont l'homme est le réservoir principal. Ils deviennent
pathogènes lorsque les défenses locales (lésion de la peau
ou des muqueuses) ou générales de l'hôte sont affaiblies,
Les causes les plus fréquentes sont :
- Maladie de la nutrition ou métabolique, notamment le
diabète
- L'hémopathie maligne
- Le neutropénie
- L'administration de certains antibiotiques ; des
corticoïdes, d'oestro-progestatifs, ou d'Immunosuppresseurs et en cas de
VIH/SIDA.
- Les formes généralisées
(disséminations par voie hématogène) peuvent provenir des
lésions des muqueuses, d'injections non stériles (toxicomanie),
de sondes contaminées (perfusion IV ou sondes urinaires).
- La grossesse : pendant la grossesse il existe une
hyperplasie de l'épithélium vaginal et une libération
importante de glycogène qui favorise la pullulation du bacille de
Döderlein et de ce fait abaisse le PH vaginal à 3,6. Cette
acidité favorise le développement des levures.
I.3. SYMPTOMES
La candidose génitale : la fréquence des
infections génitales est en augmentation ;
v Chez les femmes l'atteinte est souvent vulvaire et vaginale
(vulvo-vaginite) : avec leucorrhées rebelles, épaisses comme
du lait caillé, blanchâtre et grumeleuse,
(caillebottées).
- Prurit intense. Il est souvent accru par les rapports
sexuels et persiste après eux à type de brulures
- Les signes inflammatoires sont exacerbés par les
grattages
- Les dyspareunies d'intromissions et de présence sous
forme des brulures ; associés ou non à la dysurie post
mictionnelle.
- La muqueuse vaginale est érythémateuse et
parsemée des flocons blanchâtres.
- La vulvite présente des placards rouges
vernissés au lie divin,
Suintant, qui s'étend de la vulve au
périnée et à la face interne des cuisses, Les bords ont
une allure géographique et sont souvent décollés.
v Chez l'homme l'infection est souvent asymptomatique ou
provoque une irritation du gland, du prépuce. Les hommes
présentent souvent la balanite (lésion en carte
géographique) et peuvent se plaindre des brulures pendant et
après les rapports sexuels. Les apparitions d'un enduit blanc
crémeux dans les sillons situés entre le gland et le
prépuce ; démangeaison et l'écoulement urétral
fréquent ; la fragilité des muqueuses, du gland qui favorise
l'érosion facile lors des relations sexuelles.
I .4. DIAGNOSTIC
I.4.1. Diagnostic clinique
a) Motif de consultation
Il faut savoir penser aux mycoses chez une femme en
période d'activité génitale qui consulte pour :
- Un prurit vulvaire (60% des cas) plus au moins intense,
d'apparition récente, accompagné des brulures (40% des cas)
- Des leucorrhées prurigineuses qui augmentent avant
les règles en raison de l'augmentation de glycogène à
cette période (70% des cas).
- Une dyspareunie accompagnée de brulure après
les rapports sexuels
- Une dysurie avec brulure post mictionnelle (1fois sur
5).
B) Examens de la vulve
Celle-ci est rouge oedematiée. Les grandes
lèvres sont recouvertes d'un enduit nacré blanchâtre. Les
sillons inter labiaux présentent souvent une fissure douloureuse. Les
lésions inflammatoires ont tendance à s'étendre aux plis
inguinaux et inter fessiers, où l'on peut trouver des placards
macérés bordés d'une collerette épidermique
blanchâtre. Dans les régions per vulvaires, on peut avoir des
lésions vésiculo pustuleuses, isolées ou en semis. Ces
lésions peuvent être douloureuses, au point d'interdire non
seulement le coït, mais aussi l'examen au spéculum.
C) Examen au speculum
Fait avec douceur, il permet de voir :
- Une muqueuse vaginale rouge, saignant facilement et
recouverte d'un enduit blanchâtre comparable au lait caillé.
- Dans les culs-de sac vaginaux l'enduit s'accumule et prend
un aspect caséeux
- Le prélèvement de l'enduit grumeleux avec une
spatule, laisse à nu de petites surfaces vaginales rouges, sombre,
saignant par endroit,
- Le col rouge, oedematié, et présente parfois
une érosion centrée par son orifice externe.
D) Examen général
Il cherchera une mycose digestive par l'examen de l'anus et
surtout de la cavité buccale :
- Une mycose inguinale
- Une mycose génitale, chez le partenaire ; on
cherchera également une cause favorisante qu'il s'agisse d'une
grossesse, de la prise d'oestro-progestatifs, d'un diabète, d'une
chimiothérapie ou de la prise d'un traitement d'antibiotique.
I.4.2. Diagnostic paraclinique
L'examen entre lame et lamelle des sécrétions
vaginales mélangée à une goutte de potasse à 5%
permet très facilement de retrouver les spores caractéristiques
du candida albicans (le plus fréquent en cause).
L'examen direct à frottis frais vaginal permet
d'objectiver la présence de candida en observant des filaments
mycéliens, une culture sur le milieu de sabouraud, permet de retrouver
soit le candida albicans, soit une autre levure.
La microscopie à fond noir, permet la recherche du
candida dans les secrétions vaginales ou du pénis.
I.5. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
I.5.1. Dans les formes aiguës
Il faut distinguer les candidoses vulvo-vaginales de :
- La vulvo-vaginite à trichomonas
- La vulvo-vaginite à gonocoques
- L'herpes génital : il existe des
ulcérations sur la vulve avec parfois un bouquet non rompu de
vésicule sur une fesse qui permet le diagnostic
- Enfin, les suphilides papulo-érosives dont la base
est infiltrée s'accompagnent d'autres manifestations de syphilis
secondaires ainsi que de réactions sérologiques positives.
I.5.2. Dans les formes subaiguës
La symptomatologie est discrète, le prurit
modéré ou seulement limité à une irritation
vulvaire intermittente rythmée par les règles.
L'examen clinique est moins évocateur ; on
retrouve une vulvite lichenfiée, chez la femme âgée une
simple atrophie ou encore une vaginite banale.
On doit faire un prélèvement pour les examens
paracliniques à la recherche des spores, des filaments, ainsi que les
levures.
I.6. TRAITEMENT
I.6.1. Mesures générales
Pour en minimiser le risque, on doit maintenir une bonne
hygiène vaginale. Voici quelques suggestions :
- Lavez les parties génitales quotidiennement ; En
utilisant un savon doux ; soit un bain de siège dont l'eau sera
aseptisée (antiseptique dilué). Asséchez soigneusement.
- Evitez les douches vaginales et les agents irritants tels
que les savons forts et les désodorisants vaginaux. Les douches
vaginales, à l'exception des douches au vinaigre (15 ml, 1
cuillère à soupe) de vinaigre de table dans un litre d'eau ;
peuvent modifier l'équilibre naturel de la flore vaginale.
- Evitez de ramener les bactéries du rectum au vagin.
Après la selle, essuyez-vous de l'avant vers l'arrière, en
direction de l'anus et non l'inverse.
- Evitez de porter des pantalons en jeans serrés, des
collants sans entre jambes en coton et d'autre vêtements (maillots de
bain, collants) qui retiennent l'humidité
- Ne prenez pas d'antibiotiques sans raisons valables. Ils
peuvent détruire la flore bactérienne du vagin
- Ne pas prendre les oestro-progestatifs
combinés ; les corticoïdes pendant plus de 4ans.
I.6.2. Traitement médical
Si les lésions sont sur infectées, les produits
Azotés sont particulièrement indiqués. En cas de vulvite,
traitement vaginal est toujours associé même en absence de
leucorrhées. Les ovules doivent être introduits
profondément dans le vagin.
PRODUIT
|
POSOLOGIE
|
VOIE VAGINALE
|
VULVE PERINEE (Matin et soir)
|
PARTENAIRE
|
Amphotéricine B
- Fungizane : 3 formes
· Suspension buvable1OOmg/ml
· Comprimés gynécologiques à 5Omg
1x2C/jour
· Pommade à3% ,2application par jour
|
14 jours
|
2 ovules humidifiés
|
Pommade ou lotion
|
Pommade ou lotion
|
Nystatine
- Mycostatine : 4 formes
· Drogue 5OO.OOOUI
· Suspension à1OO .OOOUI
· Pommade 3Ogr à 1OO.OOOUI
· Comprimes gynécologiques à
1OO .OOOUI
|
20 jours
|
1 ovule humidifié
|
Pommade
|
Pommade
|
Econazole
- Gyno-pevaryl 1SsO
- Gyno-pevaryl LP1SO
|
3 jours
1-2 jours
14 jours
|
1 ovule
1 ovule
|
Lait dermique
|
Poudre
|
Isoconazole
- Fazal G
- Fazal
|
3 jours
14 jours
|
1 ovule
|
Crème
|
|
Niconazole
- Gynodaktarin 400
- Daktarin
|
3 jours
14 jours
|
1 ovule
|
Poudre ou gel
|
Poudre ou gel
|
Butoconazole
Gynamik
|
3 jours
|
1 ovule
|
|
|
· Ces traitements, théoriquement ne sont pas
interrompus pendant les règles ; Mais il est
préférable de les faire en dehors de celles-ci. Le partenaire
doit être traité avec interruption des rapports sexuels ou
rapports protégés pendant le traitement.
· Les échecs du traitement et les récidives
font penser à un traitement trop court, à un défaut de
traitement du partenaire, à une mycose des téguments, à
une mycose intestinale au à un diabète.
I.7. PREVENTION
La prévention est difficile, dans les conditions de vie
actuelle, elle comporte :
- La réduction du nombre des partenaires sexuels et
- L'emploi des préservatifs
CHAPITRE DEUXIEME
APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1. MILIEU DU TRAVAIL
II.1.1. Localisation ou situation géographique
Situé dans la Commune de Limete, entre la
quatorzième et la quinzième rue, l'Hôpital Saint Joseph
est doté de plusieurs pavillons et est limité :
v Au Nord par le couvent des pères dominicains
v Au Sud par le quartier MOTEL FIKIN
v A l'Est par le Boulevard Lumumba
v A l'Ouest par le quartier Masiala, dans le quartier
résidentiel, de la commune de Limete.
II.1.2. Mission de l'Hôpital
Comme tout hôpital digne de ce nom, Saint Joseph a
comme tâche principale, celle d'assurer les soins de santé aux
malades. Outre cette mission de routine, il a en effet une triple
mission :
v Répondre aux besoins de santé de la
population
v Réduire les distances à parcourir par les
malades en quête de soins médicaux
v Procéder à la formation et à
l'éducation du personnel soignant, administratif et des
stratégies.
II.1.3. Structures
L'Hôpital Saint Joseph dispose en son sein des services
ci-après :
II.1.3.1. Les services médicaux
Comprennent :
v Le dispensaire doté d'un lit
v Le service d'urgence avec 34 lits dont 17 pour la
pédiatrie
v Le service de réanimation avec 6 lits
v La maternité et le post-partum avec 29 lits
v La gynécologie avec 66 lits
v La chirurgie avec 50 lits
v La pédiatrie avec 24 lits
v La néonatalogie avec 14 lits
v L'ophtalmologie avec 23 lits
v Le pavillon privé avec 19 lits
v L'oto-rhino-laryngologie avec 10 lits
v La dentisterie
v La Kinésithérapie
v La dermatologie
v Le bloc opératoire
v Anesthésie
v La diabétologie
v La consultation prénatale
v La stérilisation.
II.1.3.2. Les services médico-techniques
Comprennent :
Ø Le laboratoire
Ø La pharmacie
Ø L'imagerie
II.1.3.3. Les services administratifs
Comprennent :
· Les archives, documentation et statistiques,
· La comptabilité,
· La facturation
· Le recouvrement
· Les caisses,
· L'audit interne
· Les ressources humaines
· Le service social
· La sécurité
· Le service technique
· Le secrétariat
· L'informatique
· Le mess
· Les achats
· La buanderie
· La trésorerie
· Le mouvement des malades
II.1.4. Organisation et fonctionnement
A. Organisation
Dans son évolution actuelle, l'hôpital Saint
Joseph comprend :
· 50 médecins dont 19 spécialistes (8
à temps partiel)
· 2 chirurgiens dentistes
· 194 personnels soignants
· 58 paramédicaux, dont 2 à temps
partiel
· 62 administratifs et
· 81 autres agents
Notons que l'effectif du personnel dans son ensemble est de
444 agents dont 428 travaillant à temps plein et 16 à temps
partiel.
L'hôpital dispose de quatre directions
suivantes :
v La direction administrative
v La direction financière
v La direction médicale
v La direction de nursing.
a. La Direction administrative
Cette direction a pour tâches :
v Tenir l'administration de l'hôpital
v Représenter l'hôpital chez les
différents partenaires
v Engager l'hôpital en cas de besoin
b. La direction financière
Les attributions dévolues à cette direction
sont les suivantes :
v Assurer la gestion de la trésorerie
v Planifier les recettes et les dépenses de
l'exercice
v Contrôler les coûts
v Déterminer les tarifs
c. La direction médicale
Cette direction est chargée principalement de
l'organisation des soins et collabore avec les médecins chefs des
services et les pharmaciens. Elle regroupe tout le corps médical et
coordonne l'action de cette dernière. Elle organise le roulement des
médecins.
La direction médicale est subdivisée en services
suivants :
v Dispensaire,
v Urgence,
v Réanimation,
v Médecine interne,
v Maternité et le post-partum
v Chirurgie
v Gynécologie
v Ophtalmologie
v Pédiatrie
v Néonatologie
v Pavillon privé
v Oto-rhino-laryngologie
v Dentisterie, kinésithérapie
v Dermatologie
v Stérilisation
v Pharmacie
v Salle d'opération
v Anesthésie
v Diabétologie
v Consultation prénatale
d. La direction de nursing
Cette dernière direction s'occupe de la dispensation
des soins infirmiers. Elle joue les rôles ci-après :
v Regrouper les infirmiers et techniciens chefs des services
paramédicaux
v Organiser le roulement des infirmiers
v Etudier l'organisation matérielle, la planification
et la dotation humaine.
B. Fonctionnement
C'est le Bureau Diocésain des OEuvre Médicales,
en tant que organe de conception technique et de coordination de l'action des
structures sanitaires de l'archidiocèse de Kinshasa, qui
déterminé la politique de gestion de l'hôpital Saint
Joseph.
C. Autres aspects
L'hôpital Saint Joseph est doté d'un service
social ayant pour compétences :
v d'assurer les charges sociales de son personnel
v de contribuer à la politique générale
de la santé.
· Cantine
· Matériel médical
· Imprimés
· Diverses fournitures
· Lingerie
· Produits d'entretien
BUREAU DIOCESAIN DES OEUVRES MEDICALES
CONSEIL D'ADMINISTRATION
COMITE DIRECTEUR
DIRECTION GENERALE
AUDIT INTERNE
DIRECTION MEDICALE
PHARMACIE
SERVICE MEDICAUX
· Gère les médicaments
· Analyse des besoins et consommation
· Dépôt pharmaceutique
· pharmacie
· Dispensaire
· Urgence et réanimation
· Imagerie médicale
· Gynéco-obstétrique
· Pédiatrie-urg. Pédiatrique
· Chirurgie - anésth - kiné
· Méd. Interne - prive - labo
· Stomatologie
· Ophtalmologie
· ORL
DIRECTION NURSING
PRIVE
DISPENSAIRE
LABO & BANQUE DU SANG
URGENCE
REANIMATION
IMAGERIE MEDICALE
GYNECOLOGIE
PEDIATRIE
CHIRURGIE
ANESTHESIE
MEDECINE INTERNE
MATERNITE
STOMATOLOGIE
STERILISATION
KINESITHERAPIE
OPHTAMOLOGIE
DIRECTION ADMINISTRATIVE
Représente le M.D. en cas d'absence
RESSOURCES HUMAINES
SECRETARIAT
CHARROI
ENTRETIEN
BUANDERIE
SOCIAL & PASTORAL
INTENDANCE
SECURITE
BIBLIOTHEQUE & ARCHIVES
MORGUE
MESS
FACTURATION
CAISSE RECETTE
RECOUVREMENT
DIRECTION FINANCIERE
TRESORERIE
COMPTA. & BUDGET
SERVICE DES ACHATS
· Médicaments
· Fournitures de labo
· Equipement/mobilier
· Matériel médical
· Matériel d'entretien
· Linges etc.
MAGASINS
II.1.6. ORGANIGRAMME DE L'HOPITAL SAINT JOSEPH
II .2 . QUELQUES DEFINITIONS OPERATIONNELLES
1. Epidémiologie : selon
l'OMS ; c'est l'étude des facteurs qui déterminent la
fréquence et la distribution de la maladie dans les populations humaines
(4).
2. Incidence : elle représente la
fréquence des cas nouveaux d'une maladie dans une période
donnée et mesure la vitesse de propagation de celle-ci (4).
3. Santé publique : selon WINSLOW
C.E, c'est une intervention technique planifiée sur la population ayant
comme but spécifique la prévention de la maladie, la promotion de
la santé, les curatifs, réadaptation du malade et
l'éducation pour la santé (4).
4. Adulte : sujet ayant
dépassé l'âge de l'adolescence (4). Dans ce travail nous
l'avons estimé à 19 ans et plus.
5. Prophylaxie : (Médecine
préventive) : est une branche non dissociable de la Médecine
clinique directes orientée vers le développement et l'application
de mesures préventives d'ordre médical visant à
empêcher l'éclosion d'une maladie (4).
II. 3. METHODE
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses de recherche
nous avons usé de la « méthode prospective »
qui permet, selon professeur Docteur YVON YANGA, à l'enquêteur
d'administrer directement à l'enquêté une série des
questions ayant trait à votre préoccupation de recherche. Son
avantage est qu'elle permet un contact direct avec l'enquêté
à travers une interview directe.
Par ailleurs, la réalisation de notre étude se base
sur deux critères fondamentaux :
CRITERES D'INCLUSION
Etant retenu comme population de notre étude :
- Toute femme ayant consulté pour la première
fois (nouveau cas) le service de gynéco-obstétrique de
l'hôpital saint joseph durant la période de notre étude et
présentant ou pas de symptômes de vulvo-vaginites.
- Toute femme enceinte ayant consulté le service de
gynéco-obstétrique de l'hôpital Saint Joseph.
CRITERES D'EXCLUSION
N'a pas fait partie intégrante de notre étude,
Toute femme ne remplissant pas les critères
susmentionnés.
Toutefois, par « méthode » selon le
dictionnaire le Tour du mot(6), il faut entendre «
manière particulière de faire quelque chose ».
D'une façon simple, la méthode est une voie
à suivre pour atteindre un objectif. Cette dernière
définition retient notre attention dans le présent travail, et
elle est soutenue par des techniques et matériel de recherche.
II .3.1 . Technique des récoltes des
données
A. Interview directe
La technique étant des moyens au service de la
méthode ; nous avons prélevé par la technique
d'interview directe et l'analyse du laboratoire du frottis vaginal sur
échantillon aléatoire des patients qui fréquentent
l'Hôpital Saint Joseph de Kinshasa. Effet, la population d'étude
est constituée de toute les patientes adultes qui ont été
consultées au mois de Mars et d'Avril 2010 soit un total 235 patientes
dans le service de gynécologie.
Cet échantillon est dit aléatoire par le faite
que nous nous contentions des patientes qui nous arrivaient à la
consultation d'une manière hasardeuse sans faire un communiqué ni
tenir compte de leur lieu résidentiel.
En fonction du matériel, nous avons pris en
considération le matériel disponible suivant :
- Gants chirurgicaux
- Ecouvillons
- Lames porte- objets
- Lamelles
- l'eau physiologique O ,9%
- Microscope,
- Le speculum
B. Technique documentaire
La technique documentaire nous a permis de tirer de
différents ouvrages ; des sites internet et travaux de fin de
cycle, les éléments qui cadraient avec le thème de notre
travail. Nous avons consulté également les notes de cours de
Biostatistique, de santé publique et de Méthode de recherche
scientifique.
Bref, la technique d'interview directe et la technique
documentaire nous ont permis de récolter les données du
présent travail .
II .3 .2 Techniques d'analyse des
données
S'agissant de l'analyse de données nous avons
utilisés la technique quantitative ou statistique sur base des certaines
variables suivantes :
- L'âge du malade
- L'état civil du malade
- La présence au non de la grossesse
- Les résultats de laboratoire : présence
de levure et des filaments mycéliens,...
- Les autres infections chez les femmes adultes.
Cette façon de faire nous a permis de grouper les
malades selon les tranches d'âge ; leurs état civil, mais
aussi de grouper le candida chez les femmes adultes enceintes et non
enceintes.
Par ailleurs, le paramètre concernant la prise des
antibiotiques et des contraceptifs oraux n'a pas été
retenu ; parce que les femmes interrogées n'ont pas donné
les renseignements précis. Sur un total 235 patientes retenues à
titre d'échantillon ,65 soit 28% ont présenté la
présence des levures et de filament mycélien après notre
analyse au laboratoire.
Dans le souci d'approfondir la recherche et de bien
vérifier nos hypothèses de départ, nous avons
considéré ces 65 patientes comme un tout, c'est-à- dire
un cent pourcent de notre recherche aux quelles sont soumises les
différentes variables stipulés précédemment.
· Analyse statistique :
- Le taux d'incidence =
- Le pourcentage =
- La moyenne =
- L'étendue de variation = fréquence > -
fréquence <
- La variance =
- L'écart type = = ä
- Le coefficient de variation =
- Le test de khi carré (x2) au seuil
de 0,05.
D'après l'exemplaire du tableau de contingence ci-dessous
:
|
+
|
-
|
Total
|
+
|
a
|
B
|
N3
|
-
|
c
|
D
|
N4
|
Total
|
N1
|
N2
|
N
|
Avec règle de décision : rejeter
l'hypothèse si
Ou
La mise en oeuvre des ces différentes formules
interviendra dans la présentation des données et analyses des
résultats.
CHAPITRE TROISIEME
PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSES DES RESULTATS
III.1. Présentation des données
Notre échantillon de recherche se présente à
travers le tableau ci-dessous comme suit :
TABLEAU I. Répartition des données
sur la période de recherche.
Mois
|
Mars
|
Avril
|
Total
|
Effectif (xi)
|
131
|
104
|
235
|
%
|
55,8
|
44,2
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Dans ce tableau
I, il ressort que la fréquence la plus élevée est
observée au mois de Mars (soit 55,8%) et la fréquence la moins
élevée au mois d'Avril (soit 44,2%).
Etant donné que nous n'avons pas eu la chance de
recevoir des personnes de sexe masculin lors de nos consultations de recherche,
notre échantillon est constitué seulement des femmes adultes.
III .2 . Analyse des données
Sur un total 235 patientes retenues à titre
d'échantillon ,65 soit 28% ont présenté la présence
des levures et de filament mycélien après notre analyse au
laboratoire.
TABLEAU I : Répartition de
candidat sur la période de recherche
Mois
|
Patientes avec candida
|
Patientes sans candida
|
Total
|
Mars 2010
|
31
|
100
|
131
|
Avril 2010
|
34
|
70
|
104
|
Total
|
65
|
170
|
235
|
Commentaire : Dans ce tableau
I, il ressort que la fréquence la plus élevée à
candida albicans est observée au mois d'Avril (soit 52,3%) et la
fréquence la moins élevée au mois de mars (soit 47,7%).
· Taux d'incidence : soit 28%
· Moyenne =
· Etendue de variation= fréquence > -
fréquence < =131-104
=27
· Variance = 2 = 7322,5
· Ecart type = =85,5
· Coefficient de variation=C.V.=
=
=
Comme le C.V est >15%, cela signifie que la
variabilité des fréquences autour de la moyenne est trop
prononcée.
TABLEAU II. Distribution de
candida chez les femmes adultes selon les tranches d'âge
Tranche d'âge
|
Femme
|
%
|
19 ans
|
1
|
1,5
|
20 - 29 ans
|
17
|
26,1
|
30 - 39 ans
|
34
|
52,3
|
40 - 49 ans
|
12
|
18,4
|
50 - 59 ans
|
1
|
1,5
|
Total
|
65
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort de ce
tableau II que les fréquences les plus élevées de candida
albicans chez les femmes adultes sont dans la tranche d'âge compris
entre 30 et 39 ans (soit 52%) et celle comprise entre 20 et 29 ans (26,1%).
Ceci se justifie par le fait que l'âge compris entre 20 et 39 ans chez la
femme est caractérisé par la reproduction et activité
sexuelle intense.
1. TABLEAU III : Distribution de candida
chez les femmes adultes enceintes et non-enceintes
|
Candida
|
Autres Infections (Maladie)
|
Total
|
Femme enceinte
|
45
|
80
|
125
|
Femme non enceinte
|
20
|
90
|
110
|
Total
|
65
|
170
|
235
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : De ce tableau III : Il ressort que les
femmes enceintes ont plus présenté le candida que celle
non-enceintes soit 45 cas soit 69 ,2% contre 20 soit 30,7%. Nous utilisons
le test khi carré pour savoir si cette différence est
significative ou pas.
Comme la valeur de x2 calculée (9,28) est de
loin supérieure à celle de x2 tabulé (3,8) nous
affirmons l'hypothèse selon laquelle la grossesse favoriserait
l'apparition de candida chez les femmes adultes.
TABLEAU IV. Distribution du candida chez les
femmes adultes selon l'état-civil.
|
Candida
|
Autres Infections (Maladie)
|
Total
|
Femmes Mariées
|
42
|
97
|
137
|
Femmes non Mariées
|
23
|
73
|
98
|
Total
|
65
|
170
|
235
|
Source : Nos enquêtes
Commentaire : Il ressort que les femmes
mariées ont présenté plus de candida que celles non
mariées soit 42 cas soit 64.6% contre 23cas soit 35,4 % des femmes non
mariées. Utilisons le test khi carré pour savoir si cette
différence est significative au pas.
Comme la valeur de x2 calculée (1,10) est
inférieure à celle de x2 tabulé (3,84) ;
nous rejetons hypothèse selon laquelle le candida chez les femmes
adultes serait liée par les fait qu'on soit mariée au pas.
CHAPITRE QUATRIEME
DISCUSSION DES RESULTATS
1. En nous basant sur les résultats du tableau I de la
présentation des données, nous constatons que les
fréquences les plus élevées, ont été
observées aux mois de Mars. Par contre, le tableau I de l'analyse des
données du chapitre trois a révélé que la
fréquence la plus élevée à candida albicans est
observée au mois d'Avril (soit 52,3%) et la fréquence la moins
élevée au mois de mars (soit 47,7%).
2. Du tableau II : Il ressort que la tranche d'âge
comprise entre 30 et 39 ans (52,3%) et celle comprise entre 20 et 29 ans
(26,1%) sont plus touchées. P. LE COMTE, H. MARRET et J. LANSAC :
stipulent qu'une incidence des mycoses vulvo-vaginales est de l'ordre de 10
à 15% dans la population féminine en activité
génitale, Il semble que cette fréquence ait triplé au
cours des 15 dernières années. D'où la concordance de nos
résultats avec cette littérature, d'aujourd'hui (20,1 à
52,3%). (2)
3. Du tableau III : Nous avons constaté que la
grossesse influençait l'apparition de candida albicans et cela d'une
façon significative .
Ces résultats ne divergents pas avec ce qui est dit
dans la littérature. P. LE COMTE ; H. MARRET & J.LANSAC :
pendant la grossesse le PH vaginal baisse à 3,6 cette acidité
favorise le développement des levures hôtes habituelles du vagin
de 30% des femmes enceintes.
D'où la grossesse influence l'apparition de candida.
(2)
4. Les résultats du tableau IV ont montré que le
fait d'être mariée n'influençait pas la survenue du candida
chez les femmes adultes. Néanmoins il nous est difficile d'exclure sa
part dans la survenue de candida car il s'est montré quand même
une différence des fréquences (42 femmes mariées contre 23
femmes non mariés mais qui est non significative dans les deux
catégories car Ceci s'explique par le fait que les femmes mariées tombent
souvent enceintes & utilisent aussi la contraception.
J. LANSAC, P. LE COMTE & H. MARRET : stipule que les
contraceptifs oraux, surtout les oestro progestatifs à 50mg peuvent
favoriser, comme la grossesse aussi, une acidité du vagin et un
déséquilibre de la flore vaginale. (2)
CONCLUSION
Le présent travail a porté sur
« l'étude épidémiologique sur les
vulvo-vaginites à candida albicans chez les femmes adultes dans la ville
de Kinshasa : cas de l'Hôpital Saint Joseph ».
Notre problématique de recherche était axée
sur deux questions à l'occurrence :
1. La vulvo-vaginite à candida albicans existe-t-elle
dans la population féminine de Kinshasa ?
2. Quelles sont les facteurs favorisa de la vulvo-vaginite
à candida albicans à Kinshasa ?
Eu égard à ce qui précède, nous
avons constaté que la vulvo-vaginite à candida albicans existe
à Kinshasa souvent chez les femmes enceintes ; et que la grossesse
est le facteur influençant l'infection à candida albicans.
Pour vérifier nos hypothèses de départ nous
nous sommes servis de la méthode prospective appuyée par la
technique d'interview directe et la technique documentaire pour récolter
les données et la technique statistique pour analyser les
données.
Notre population d'étude était constituée
de 235 patientes dont 65 ont présenté le candida et 170 n'en ont
pas présenté. Dans le souci d'approfondir la recherche et de bien
vérifier nos hypothèses de départ, nous avons
considéré ces 65 patientes comme un tout, c'est-à- dire
un cent pourcent de notre recherche aux quelles étaient soumises les
variables âge, état civil, femme enceinte et non enceinte.
L'analyse statistique de l'échantillon nous a permis
de conclure que :
1. Le taux d'incidence de candida chez les femmes adultes est
de 27,65%. Ce qui est un problème de santé publique car touchant
plus de 20% de la population considérée.
2. Le fait d'être mariée n'influence pas d'une
façon significative l'apparition de candida chez les femmes adultes.
3. Les sujets dont l'âge est compris entre 20-29ans et
30-39ans sont les plus touchés.
4. La grossesse influence d'une façon significative la
candidose chez les femmes adultes.
Ainsi demandons-nous aux futurs chercheurs d'approfondir cette
recherche en élargissant notre rayon de recherche dans le temps et
l'espace pour avoir des conclusions généralisées.
RECOMMANDATIONS
Au terme de notre travail, nous recommandons ce qui
suit :
1. Au Ministère de la santé publique de doter
les hôpitaux des appareils des prélèvements (Ecuvillon,
speculum, etc.) et des produits nécessaires pour les examens
paracliniques .
2. Aux Médecins traitants de pouvoir demander les
examens paracliniques qui vont aider de différencier le germe (le
candida, le trichomonas et autres) pour une meilleure prise en charge.
De ne pas prescrire les antibiotiques, les corticoïdes et
les oestro progestatifs pendant plus de 4 ans. Soit de chaque fois prescrire un
antibiotique en associant un antifongique de prévention
3. Aux futurs chercheurs d'approfondir, les étiologies,
ceci nécessitant une meilleure investigation.
4. Aux patients : lavez les parties génitales
quotidiennement; en utilisant un savon doux ; soit un bain de siège
dont l'eau sera aseptisée (aseptique dilué). Asséchez
soigneusement.
5. Aux médecins chefs de zone, d'organiser des
conférences, des séminaires sur l'Hygiène intime en vue de
diminuer le taux de IST.
BIOBLIOGRAPHIE
A.
OUVRAGES
1. J.R GIRAUD ; A. BREMOND & D. ROTTEN ; "
Abrégés gynécologies " IIème
édition Masson, Paris Mil au barcelone Bonn 1993, pp197-2O1.
2. J. LANSAC, P/ LE COMTE & H. MARRET : "
Gynécologie pour le praticien " Masson Paris 1998, 2002
3. B. Hédon, D. Dargent, P. Madelenat ; S.
Frydman: " gynécologie" Paris 1998.
4. SAN MARTIN H, Santé publique et médecine
préventive, Masson Paris, 1983.
5. BERNAED et GENEVIEVE P. « Dictionnaire
médical pour les régions tropicales », Kinshasa ;
1989.
6. XXX , « Dictionnaire le tour du
mot »,BORDAS ,Paris,1985 .
7. XXX , « Petit Larousse de la
médicine »,Larousse ,2007
B.
INTERNET (sites Internets)
8.
http://WWW.vulgarus-medical.com/encyclopedie/candidose-5118.html
9.
http://WWW.jlar.com/congres_anterieurs/JLAR%202001/Vendredi/...
10.
http://www.msd.med
cast.fr/php/manuel-pays/13inf/94.php
11.
http://WWW.ateliersante.ch/candida.htm
12.
http://WWW.wilkipedia.org.
C.
NOTES DE COURS ET MONOGRAPHIE
1 3. PROF. DR.YVON YANGA; « cours de
gynécologie pratique », Inédit, UTCB
2ème DOCTORAT 2008
14 .PROF.MANYA NDJADI ET BUKANGA, « cours de
Bio-statistique », Inédit, UTCB, 2ème
graduat.
15. PROF AMEDE MATSORO, « cours de
Méthodologie de recherche scientifique », UCG /Butembo,
Inédit, 2ème graduat.
16. BERNARD MBAKI KUETA (2OO4) « les
vulvo-vanginites à candida albicans à l'hôpital Saint Luc
de Kisantu »
TABLE DES MATIERES
PRELUDE
i
DEDICACE
ii
AVANT-PROPOS
iii
ABREVIATIONS ET SIGNES
iv
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
0.4. INTERET DU TRAVAIL
4
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
0.6. DIFFICULTES RENCONTREES
5
CHAPITRE PREMIER
6
GENERALITES SUR LES INFECTIONS VULVO-VAGINALES A
CANDIDA ALBICANS
6
I.1. DEFINITION
6
I .1.1. INFECTION
6
I.1.2. VULVO-VAGINALE
6
I .1 .3. CANDIDA
6
I.2. ETIOLOGIE
7
I.3. SYMPTOMES
8
I .4. DIAGNOSTIC
9
I.4.1. DIAGNOSTIC CLINIQUE
9
I.4.2. DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
10
I.5. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
11
I.5.1. DANS LES FORMES AIGUËS
11
I.5.2. DANS LES FORMES SUBAIGUËS
11
I.6. TRAITEMENT
12
I.6.1. MESURES GÉNÉRALES
12
I.6.2. TRAITEMENT MÉDICAL
13
I.7. PREVENTION
14
CHAPITRE DEUXIEME
15
APPROCHE METHODOLOGIQUE
15
II.1. MILIEU DU TRAVAIL
15
II.1.1. LOCALISATION OU SITUATION
GÉOGRAPHIQUE
15
II.1.2. MISSION DE L'HÔPITAL
15
II.1.3. STRUCTURES
16
II.1.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
17
II.1.6. ORGANIGRAMME DE L'HOPITAL SAINT JOSEPH
21
II .2 . QUELQUES DEFINITIONS
OPERATIONNELLES
22
II. 3. METHODE
23
CRITERES D'INCLUSION
23
CRITERES D'EXCLUSION
23
II .3.1 . TECHNIQUE DES RÉCOLTES
DES DONNÉES
24
II .3 .2 TECHNIQUES D'ANALYSE DES
DONNÉES
25
CHAPITRE TROISIEME
28
PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSES DES
RESULTATS
28
III.1. Présentation des données
28
III .2 . Analyse des données
29
CHAPITRE QUATRIEME
32
DISCUSSION DES RESULTATS
32
CONCLUSION
34
RECOMMANDATIONS
36
BIOBLIOGRAPHIE
37
A. OUVRAGES
37
B. INTERNET (sites Internets)
37
C. NOTES DE COURS ET MONOGRAPHIE
38
TABLE DES MATIERES
39
|