INTRODUCTION
Les entreprises Congolaises sont confrontées à
deux grands types des problèmes. Le premier se situe au niveau du choix
entre les différentes sources de financement à savoir :
l'autofinancement, l'endettement et l'augmentation du capital. Le second se
situe au niveau du choix de la meilleure combinaison entre les fonds propres et
l'endettement et/ou de la comparaison entre l'origine des fonds et leur emploi.
Ces problèmes nous ont conduit à la notion de la
structure de financement ou structure financière qui avait
débutée avec l'article de Modigliani et Miller en 1958 et a fait
l'objet de nombreuses recherches. Ces deux auteurs ont émis des
propositions selon lesquelles « la valeur de l'entreprise demeure
inchangée quelque soit sa politique de financement.»1(*)
La suite des recherches sur la théorie de la structure
financière a développé une théorie
financière moderne. Cette théorie présente la structure
financière comme un moyen de résoudre ces problèmes
d'entreprises, cela en fait un des instruments de pilotage des
entreprises ; d'où notre sujet « analyse de la
structure financière instrument d'aide à une bonne gestion d'une
entreprise » trouve son fondement.
1. ETAT DE LA QUESTION
Nous entendons par état de la
question, « une banque des données de différentes
publications dans le domaine qui permet au chercheur que nous sommes de
définir son apport à la question prise
globalement. »2(*)
C'est dans la certitude de ne pas être le premier
à traiter un sujet du domaine de l'analyse financière que la
lecture de certains travaux de nos prédécesseurs nous a permis de
mieux comprendre et rédiger notre travail qui a pour sujet
« Analyse de la structure financière instrument d'aide
à une bonne gestion d'une entreprise.»
Citons, MASONGA KAMWANYA
Tatiana3(*)
qui, dans son travail de fin de cycle
intitulé: « analyse de la structure financière
dans une entreprise industrielle cas de la BRASIMBA », a su
dégagé le rapport existant entre les ressources de financement de
l'entreprise et les emplois de ces ressources pour savoir si l'entreprise
était en bon état financier à partir des indicateurs y
afférent.
KABEMBA WA KILELA CHABO4(*) dans son travail de fin
d'étude : « Analyse des indicateurs de performance
dans une entreprise de transport », a pu démontrer qu'avec
l'autofinancement la SNCC pourrait arriver à renouveler son outil de
production.
Josuéld MODEAWI TOBALA5(*) qui a parlé de
la rentabilité économico financière dans un environnement
inflationniste cas de la Brasserie Simba. Sa préoccupation était
celle de savoir quel pourrait être l'impact de l'inflation structurelle
sur le niveau de la rentabilité économique et financière
des entreprises Congolaises.
Pour nous, l'inquiétude majeure est de faire voir
à partir des éléments mis à notre disposition,
comment l'analyse de la structure financière pourrait contribuer
à l'amélioration de la gestion d'une entreprise comme la SNCC.
2. PROBLEMATIQUE
La problématique est définie comme
« l'ensemble des questions posées dans une étude ou en
science. »6(*)
Comme toutes les activités d'une entreprise se traduisent
en flux financiers, leur bonne gestion est une nécessité si non
elle se prête à la liquidation. Plus encore les finances se
retrouvent dans toutes les activités de l'institution. Ainsi leur bonne
gestion s'impose pour la survie de l'organisation. L'analyse financière
reste un instrument de suivi, d'évaluation et de contrôle de
gestion qui permet aux gestionnaires de prendre des bonnes décisions
à des moments opportuns.
La théorie financière d'une entreprise utilise
conjointement le concept d'analyse financière et de diagnostic
financier. L'analyse devient alors un ensemble des travaux qui permettent
d'étudier la situation de l'entreprise, d'interpréter les
résultats et d'y prendre les décisions qui impliquent des flux
monétaires. Son but est de porter un jugement destiné à
éclairer les actionnaires, les dirigeants, les salariés et les
tiers sur l'état de fonctionnement d'une firme face aux risques
auxquels elle est exposée en se servant d'informations et des sources
externes.
Les activités de l'analyse financière englobent la
collecte des données significatives et leur interprétation afin
de tirer des conclusions sur la santé financière d'une
entreprise, sa politique d'endettement et de refinancement. De ce qui
précède nous avons entrepris notre analyse cas de la SNCC en vue
de porter un jugement sur sa santé financière.
LAVUAD R, avait raison en précisant que
« l'analyse financière a pour objectif de rechercher les
conditions de l'équilibre financier de l'entreprise et de mesurer la
rentabilité des capitaux investis. Elle vise à établir un
diagnostic sur la situation actuelle pour servir de support à un
pronostic».7(*)
Pour le cas de la SNCC, deux questions méritent
d'être posées dans le cadre de notre travail :
- Comment se présente la structure financière de
la SNCC ?
- De l'analyse de la structure financière peut-on
envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une
entreprise comme la SNCC ?
3. HYPOTHESES
Plusieurs définitions sont d'utilisation. Parmi elles
nous avons pris celle du professeur KITABA qui définit
l'hypothèse comme étant « une idée directrice,
une tentative d'explication des faits formulée au début de la
recherche, destinée à guider l'investigation et à
être abandonnée ou maintenue d'après les
résultats de l' observation. »8(*)
Elle se définit aussi comme « une
proposition de réponse à une question
posée. »9(*)
Pour la bonne compréhension de notre étude et la
proposition de réponses effectives à nos questions de
recherche, nous avons formulé deux hypothèses.
- La structure financière de la SNCC serait
appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions
d'équilibre financier.
- Plus l'analyse de la structure financière serait
considérée, moins le risque d'insolvabilité serait
fréquent dans les entreprises publiques comme la SNCC.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix que nous portons sur ce sujet est justifié
par la formation que nous avons reçue à l'institut
supérieur de commerce et le souci que nous avons, celui de voir
s'améliorer la gestion des entreprises publiques comme la SNCC,
étant donné que ces sociétés rendaient
l'économie nationale plus ou moins prospère. Cependant, par des
prises des décisions économiques et financières
irresponsables, preuve de la mauvaise gestion, elles se retrouvent fort
malheureusement emporter par la faillite et cela a plongé tout le pays
dans un marasme économique. Aussi ce choix est motivé par le
fait que la SNCC concourait à l'amélioration des conditions de
vie du fait que le transport reste un facteur très capital pour le
développement d'une vaste nation comme la notre.
S'agissant de l'intérêt que suscite notre sujet,
nous l'expliquons en différents volets :
A) Intérêt scientifique
Notre travail est une recherche orientée dans le
domaine de la gestion particulièrement celui de l'analyse
financière pour la bonne assimilation des enseignements reçus
dans ce domaine. Il constitue un document mettant en évidence des
données réelles et vérifiables qui pourront servir aux
recherches ultérieures.
B) Intérêt de la SNCC et de la
communauté
Pourquoi porter un intérêt particulier à
une société comme la SNCC ?
Cette étude pourra certes lui être
bénéfique étant donné qu'elle en dégagera sa
santé financière. Le but de cette étude est d'analyser la
structure financière de la SNCC pour montrer à quel point cette
analyse peut être un instrument de redressement de la gestion d'une
entreprise. Notre étude présente de l'intérêt pour
toute entreprise publique ou privée, particulièrement celle
oeuvrant dans le domaine de transport et soucieuse d'assurer sa
pérennité car l'analyse de la structure financière est un
instrument dynamique et indispensable à la gestion
éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est
susceptible de fournir.
C) Intérêt personnel
Nous avons le plaisir de traiter un sujet du domaine de la
gestion et nous espérons que cette étude approfondira nos
connaissances théorique et à l'avantage de la pratique en cette
matière. Elle nous est favorable dans le sens que nous avons
découvert les réalités sur la situation économique
et financière de la SNCC.
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
5.1 METHODES
La méthode scientifique implique une démarche
à suivre afin d'aboutir à un but.
Selon petit robert, une méthode est « une
marche, un ensemble de démarches que suit l'esprit pour découvrir
et démontrer la vérité dans les sciences ou un
ensemble de moyens raisonnés suivis pour arriver à un
but. »10(*)
C'est ainsi qu'au cours de notre étude nous avons
utilisé les méthodes telles que :
5.1.1. Méthode historique
« Elle se préoccupe à
retracer les origines des phénomènes, faits sociaux et leur
révolution dans le temps. Elle met un accent sur la dimension verticale
ou temporelle des concepts de totalité c'est -à-dire en
dégageant les pourcents du phénomène ou fait social
considéré avec ses étapes
antérieures ».11(*)
Cette méthode nous a permis de retracer l'histoire de
la SNCC afin de mieux la comprendre.
5.1.2. Méthode descriptive
C'est la méthode par laquelle la
reproduction des faits tels qu'ils sont présentés à
travers les états financiers de l'entreprise en étude a
été possible.
5.1.3. Méthode analytique
Elle nous a permis de procéder
à la décomposition de quelques objets en leurs
éléments constitutifs pour mieux mener notre recherche. Elle a
été utilisée dans l'analyse des données, des
états financiers et de divers documents de la SNCC. Elle nous a permis
de traiter systématiquement toutes les informations et les
données collectées en insistant sur chaque cas.
5.1.4. Méthode inductive
Avec cette méthode nous avons
établi de jugements à partir des données que nous avons
manoeuvrées.
5.2. TECNIQUES
« C'est un ensemble d'instruments ou
procédés qui nous permettent de récolter les informations
sur le champ d'investigation. ».12(*)
5.2.1. Technique documentaire
Elle nous a permis de faire une étude, une analyse et
une confrontation de différents documents en vu d'obtenir les
informations nécessaires à l'élaboration de ce travail.
5.2.2. Technique d'interview
C'est un procédé d'investigation scientifique
utilisant une procédure de communication, en relation avec le but qu'on
s'est assigné.
Elle nous a été d'une grande utilité sur
le terrain où nous avons pris contact avec le personnel de la SNCC qui
nous a fourni des informations utiles.
6. DELIMITATION DU SUJET
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague,
nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et
dans l'espace.
- Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse
financière plus spécifiquement à l'analyse de la structure
financière, à l'équilibre financier et analyse de la
structure par la méthode des ratios ;
- Dans le temps, notre recherche porte sur une période
de trois ans allant de 2006 à 2008 ;
- Dans l'espace, notre étude porte sur la SNCC et
exclusivement sur sa structure financière.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l'introduction générale au
début et la conclusion générale à la fin du
travail ; celui-ci est subdivisé en trois chapitres :
- Le premier chapitre porte sur les
généralités qui comprennent le cadre théorique sur
les entreprises, la gestion et l'approche de l'analyse financière ;
- Le deuxième chapitre concerne la présentation
de la SNCC et de sa structure financière. Il commence par la
présentation de la SNCC et ses bilans comptables, puis s'en est suivi la
présentation des bilans financiers après retraitement, leur
représentation graphique et enfin les bilans synthétiques et
cristallisés.
- Le troisième chapitre traite de l'analyse de la
structure financière de la SNCC. Il commence par l'analyse de
l'équilibre financier de la SNCC et se termine par l'analyse par la
méthode des ratios.
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE, LA
GESTION ET L'ANALYSE FINANCIERE
1.1 DEFINITION DES CONCEPTS
1.1.1 ENTREPRISE
1.1.1.1 Définition
Il existe plusieurs définitions du concept entreprise
en fonction des auteurs et selon les aspects prises en considération
ci-dessous :
- aspect juridique
- aspect organisationnelle
- aspect sociale
- etc.
D'une manière générale le mot entreprise
est défini comme « un ensemble des moyens humains,
matériels, technologiques et financiers organisé et autonome
financièrement dont l'objet est de produire des biens ou services en vue
de les vendre sur le marché plus cher qu'ils ont
coûté. » 13(*)
De cette définition nous ressortons les angles
suivants :
- L'entreprise produit : elle crée ou transforme
des biens ou des services susceptibles de satisfaire les besoins des individus,
des autres entreprises ou des collectivités ;
- L'entreprise produit pour le marché, cela veut dire
qu'elle vend les biens ou les services qu'elle produit ;
- L'entreprise est financièrement indépendante,
c'est-à-dire qu'elle produit et vend de sa propre autorité, sous
sa responsabilité, à ses risques et périls.
1.1.1.2 Classification des entreprises
Nous pouvons classer les entreprises en tenant compte de
différents critères :
a. En fonction de l'activité
exercée :
- Entreprise artisanale : Elle n'emploie
pas plus de dix salariés.
- Entreprise commerciale : Elle
achète des biens qu'elle revend sans transformation.
- Entreprise industrielle : Elle
transforme les matières premières et vend des produits finis (ou
semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la
transformation.
- Société de services :
Elle revend un travail sans fabrication d'objets physiques.
b. En fonction leur secteur économique
(déterminé par leur activité principale) :
- Secteur primaire (agriculture,
sylviculture, pêche, parfois mines),
- Secteur secondaire (industrie,
bâtiment et travaux publics),
- Secteur tertiaire (services)
A part cette classification classique, des auteurs distinguent
le secteur quaternaire (recherche, développement et
information).
c. En fonction de leur taille et de leur impact
économique
Selon la taille ou la dimension, on distingue la petite, la
moyenne et la grande entreprise. Les critères de la taille retenus sont
très nombreux :
- Le chiffre d'affaire ;
- L'effectif du personnel ;
- Le résultat net ;
Cependant, plusieurs spécialistes
intéressés par la question de taille de l'entreprise, retiennent
les critères des effectifs des salariés pour classer les
entreprises. Ce choix se justifie par le fait que l'effectif est une
variable non sujette aux fluctuations de la monnaie, présentant un
caractère d'universalité ainsi que des comparaisons dans le temps
et entre les pays.
Ainsi, est considérée comme :
- Petite entreprise, celle qui emploi de 1 à 19
salariés ;
- Moyenne entreprise, celle qui emploi un effectif de 20
à 499 salariés ;
- Grande entreprise, celui qui emploie un effectif de 500
salariés et plus.
d· En fonction de leur statut
juridique :
- Les entreprises capitalistes,
- Les entreprises publiques : gérées par
l'Etat.
Les sociétés coopératives : certains
traits caractéristiques distinguent ces genres d'entreprises des autres.
Ce sont entre autres les volontariats, la démocratie, la
pérennité du capital, les associations à but non lucratif,
entreprises privées dont les bénéfices doivent être
intégralement réinvestis.
1.1.1.3 Mission de l'entreprise.
La mission définit les activités ainsi que les
grandes orientations d'une entreprise, elle répond à des
questions telles que : « Quel est notre business ou
encore qui sommes nous et à quoi voulons- nous
arrivé ?»14(*)
L'entreprise doit clairement définir sa mission car,
celle-ci constitue la fondation solide sur laquelle doit se bâtir ses
objectifs réalistes, ses plans d'actions ainsi que ses
activités.
1.1.1.4 Croissance et portefeuille de
l'entreprise
1.1.1.4.1 Croissance d'une entreprise
La croissance de la firme est devenue depuis plusieurs
années un sujet passionnant dans la littérature de la gestion des
entreprises. Elle a été définie de plusieurs
manières par plusieurs auteurs et doctrinaires. On l'entend comme
étant la politique que l'entreprise poursuit lorsqu'elle fixe la barre
de ses objectifs à un niveau très élevé que celui
du temps passé.
La formulation des stratégies
consiste en un ensemble de dispositions que l'entreprise doit prendre en compte
pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé. Cette tache implique la
prise en compte de tous les aspects de la situation interne et externe de
l'organisation en vue de sortir un plan d'action permettant l'atteinte des
objectifs de l'entreprise. Il s'agit concrètement de rechercher les
moyens à utiliser pour prendre en compte les opportunités de
l'environnement afin de minimiser les menaces pour atteindre les objectifs de
l'entreprise.
1.1.1.4.2
Portefeuille d'une entreprise
Lorsque la direction a examiné les différentes
opportunités de croissance de l'entreprise, elle est plus apte à
prendre des décisions au sujet de ses lignes de produits existants.
La direction évalue ainsi tous les domaines de son
activité afin de pouvoir décider lesquels maintenir, diminuer ou
éliminer dans son portefeuille de produits. Son travail sera toujours de
revoir le portefeuille d'activités en retirant les affaires peu
intéressantes et en ajoutant de nouvelles qui s'annoncent fructueuses.
1.1.2 STRUCTURE FINANCIERE
« La structure financière de l'entreprise
résulte de la comparaison entre l'origine des fonds et leurs
emplois. »15(*)
« La structure financière désigne la
répartition entre les dettes et les capitaux propres d'une
société. Elle désigne également la combinaison des
dettes bancaires et financières et de capitaux propres. »
16(*)
La structure financière dépend
principalement des contraintes technico-économiques liées
à la nature des activités et à des décisions
stratégiques prises en matière d'investissement et de
financement. Les critères et les instruments mis en oeuvres pour
l'analyse de celle-ci tirent leurs origines d'une triple conception du bilan et
de l'équilibre financier
John LUANDU avait raison en précisant que
« l'analyse financière est l'étude minutieuse de
l'activité, de la rentabilité, et de la structure
financière de l'entreprise. » 17(*) Ainsi l'analyse de la structure financière
devient un examen considérablement détaillé du bilan pour
déceler l'autonomie des parties qui le composent.
1.1.2.1 CONCEPTION PATRIMONIALE
Pendant plusieurs décennies jusqu'au début des
années soixante-dix, les règles de l'orthodoxie financière
étaient celles de la conception patrimoniale de l'entreprise
utilisée initialement par les banquiers, elle était basée
sur la solvabilité, la liquidité et l'équilibre financier
de l'entreprise qui est apprécié par sa capacité à
couvrir les engagements exigibles par les actifs liquides.
1.1.2.2 CONCEPTION FONCTIONNELLE
A partir du premier choque pétrolier et lors de la
période de la stagflation qui a suivi, l'analyse financière
s'est interrogée avec retard sur l'origine des difficultés de
trésorerie des entreprises confrontées au financement de besoins
permanents liés à leur fonctionnement courant. Dans l'approche
fonctionnelle classique développée par la centrale de bilans de
la banque de France à partir de 1975, la structure financière est
représentée sous forme de stocks des emplois et des ressources
engagés dans les différents cycles inhérents au
fonctionnement de l'entreprise. L'équilibre financier sous-jacent
à cette conception est apprécié à travers
l'aptitude de l'entreprise à financer ses emplois stables par ses
ressources stables.
Dans l'analyse statique du risque de défaillance, le
critère des emplois et des ressources a remplacé celui de
maturité des actifs et des dettes. C'est au cours des années 1990
que les comportements financiers des entreprises ont évolué sous
l'influence de phénomènes majeurs :
- Niveau de taux d'intérêt réels
- La modernisation
- Le développement des marchés de capitaux
- La croissance et la diversification des instruments
financiers
Les innovations financières ont permis aux entreprises
d'élargir leur gamme des ressources, des moyens de placement et
d'assurer une grande flexibilité de leur gestion des dettes.
1.1.2.3 Conception Pool De Fonds
Le renforcement de la part des fonds propres dans les
ressources de l'entreprise a redonné une place majeure à
l'actionnaire dans le financement de la croissance après des
décennies d'économie d'endettement et a conduit à mettre
davantage l'accent sur les préoccupations de rentabilité. Ces
évolutions ont favorisé le développement d'une analyse de
la structure financière de grandes entreprises fondées sur les
arbitrages rentabilité-risque opérés lors de
décisions d'investissement et de financement.
L'équilibre financier découlant de cette optique
est respecté lorsque le rendement du portefeuille d'actifs couvre le
cout du capital, donc la rentabilité des actifs doit permettre de
satisfaire les actionnaires après le remboursement des
prêteurs.
1.1.3 GESTION
1.1.3.1 Définition
En management on définit la gestion comme étant
« un processus spécifique consistant en une activité de
planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre les objectifs définis
grâce à l'emploi d'êtres humains (ressource humaine) et
à la mise en oeuvre d'autres ressource.»18(*)
Quant à J.P. SIMERAY, « gérer
c'est conduire vers un objectif et d'abord le choisir. La finalité de
l'entreprise étant économique, l'art de son gouvernement sera
appelé «gestion». Son rôle sera d'assurer sa
prospérité, c'est-à-dire l'expansion dans la
rentabilité».19(*)
La rentabilité étant définie comme la
capacité d'un capital placé ou investi en vue de produire un
revenu, exprimé en termes financiers
1.1.3.2 Outils de gestion
Le pilotage d'une entreprise est une activité qui
consiste à faire des multiples choix, à prendre des
décisions dans le but d'atteindre des objectifs préfixés.
L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation
d'un profit financier. La plupart des décisions sont
opérationnelles engageant l'entreprise sur le court terme ;
d'autres engagent l'entreprise sur le moyen et le long terme ; on parle
alors de décisions stratégiques. L'ensemble de ces
décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des
contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement
de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision.
Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être
classés en deux grandes catégories :
Les outils de prévision :
La gestion prévisionnelle est un système de
gestion orienté vers le futur et qui permet au responsable de disposer
d'une information préalable à la prise de décision. Cette
démarche prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont
généralement classés en trois catégories :
1) Le plan stratégique
Cette activité consiste à présenter les
grandes lignes de l'entreprise en décrivant la phase qu'elle occupera
dans l'environnement futur.
Cette présentation s'effectue d'une part par un
diagnostic interne en déterminant les forces et faiblesses de
l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant
les menaces et les opportunités de l'environnement.
2) Le plan opérationnel
Ce plan permet de programmer les moyens nécessaires
à la réalisation des objectifs après la
détermination des choix stratégiques. Il conduit à
envisager le futur proche de l'organisation sous différents
aspects : investissement, financement, rentabilité.
3) Le plan à court terme ou le budget
LAUZER.P & R. FELLER définissent le budget comme
étant « l'expression quantitative et financière d'un
programme d'action envisagé pour une période
donnée».20(*)
De ce fait, les budgets représentent le chiffrage, en
unités monétaires, de la mise en oeuvre d'un plan
opérationnel ; ils traduisent les objectifs stratégiques de
l'entreprise sur un horizon de 12 mois.
Les outils d'analyse :
L'analyse financière est une méthode de
traitement de l'information qui permet au comptable, au contrôleur, au
gestionnaire, à l'analyste d'établir un jugement sur la
santé financière actuelle et future de l'entreprise dans laquelle
il doit travailler. Afin de parvenir à cela, un certain nombre d'outils
lui semblent essentiels. Parmi ces outils figurent les outils comptables qui
permettent de quantifier les flux de trésorerie prévisionnelle.
La comptabilité
générale
La comptabilité Générale est
définie comme une technique de suivi, d'enregistrement des variations en
quantités ou en valeurs que les transactions et opérations
effectuées impriment sur l'ensemble du patrimoine de l'entreprise ;
C'est un système de traitement de l'information
financière permettant de rassembler, de suivre et d'enregistrer, en
unité monétaire, les opérations de l'entreprise en vue
d'obtenir les documents de synthèse utilisables et interprétables
pour les dirigeants de l'entreprise et pour les tiers afin de leur faciliter la
prise de décisions économiques.
Elle constitue la première source d'information de
l'analyse, elle présente cependant, des limites si bien que d'autres
outils modernes d'analyse de performance de l'entreprise sont venus la
compléter ; ce sont notamment :
- La comptabilité analytique ;
- Le contrôle budgétaire ;
- Le tableau de bord.
Au cours de notre recherche nous avons pris en compte la
comptabilité générale comme source principale des
données utiles pour l'analyse financière.
1.2 APPROCHE THEORIQUE SUR L'ANALYSE FINANCIERE
1.2.1 Définition
L'analyse financière est une démarche
détaillée ou une étude des structures de l'actif et du
passif et de comparer les degrés relatifs de liquidité et
d'exigibilité.21(*)
« L'analyse financière n'est pas
seulement l'étude des comptes de l'entreprise, en disséquant
frénétiquement des chiffres. C'est l'examen d'ensemble de sa
situation et de ses perspectives. » 22(*)
Selon Elie COHEN l'analyse financière constitue
« un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveaux et
à la qualité de ses performances ». 23(*)
1.2 .2 Historique
A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une
profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait
essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à
octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème
était d'assurer le financement d'industries naissantes (charbon,
textile, construction, mécanique,...). Des crédits d'exploitation
étaient consentis moyennant des solides garanties destinées
à éviter une confusion entre le risque du banquier et celui de
l'entreprise. Les garanties permettent en effet au banquier de s'assurer du
remboursement du sort de l'entreprise débitrice. Des telles garanties
reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l'entreprise, mais non
directement affectés par son exploitation ou tout simplement sur le
patrimoine personnel du (des) propriétaire (s) de l'entreprise. Le
patrimoine était essentiellement constitué aux yeux des gens de
l'époque, comme depuis toujours en France, par des biens fonciers et
immobiliers. Il en résulte que le risque du crédit bancaire
était alors lié aux modalités juridiques de la prise de
garantie. Encore fallait-il vérifier que le bien donné en
garantie avait une valeur indépendante de l'évolution de
l'entreprise, et en suite évaluer ce bien ainsi que les risques des
moins values liées. L'incertitude quand à la valeur réelle
de l'actif net en cas de liquidation, joint à la difficulté
d'évaluer les biens donnés en garantie et à
déterminer l'indépendance à l'égard de
l'exploitation de l'entreprise, montreront aux banquiers que la simple optique
de la recherche de la solvabilité était insuffisante pour
déterminer rationnellement la décision d'octroi d'un
crédit.
1.2.3 Importance de l'analyse financière
S'appuyant sur le business plan, une analyse
financière livre en quelques sortes à l'investisseur une garantie
de remboursement des prêts dans la limite des échéances,
d'une bonne gestion ainsi qu'une promesse de rentabilité
financière. L'analyse est censée motiver l'investisseur à
contribuer au capital de l'entreprise commerciale naissante en promettant des
bénéfices et des avantages intéressants. En somme, elle
est l'outil qui peut prouver la solvabilité d'un projet ou d'une
entreprise nouvelle auprès des organisations de crédit ou de
financement. L'analyse financière ne sert pas uniquement à
faciliter l'octroi d'un financement ou d'un prêt mais constitue
également un outil utilitaire qui sert pour l'entreprise à
prévoir son évolution à travers le temps. En
décortiquant les divers rouages de l'entreprise et ceux du marché
dans lequel on s'aventure, il est entre autres possible de se faire une
idée des risques auxquels on s'expose. L'analyse financière aide
énormément dans les innombrables décisions à
prendre en matière de ressources humaines, de salaires, de
productivité ou encore de vente. Elle permet de se fixer un objectif
précis, un quota ou une norme bien distincte à atteindre afin que
l'entreprise puisse rapporter.
Il faut néanmoins savoir que l'analyse
financière ne s'applique pas uniquement à la phase de
démarrage d'une entreprise nouvelle. Elle sert pratiquement à
n'importe quel moment d'exercice comptable et ne peut qu'apporter des effets
bénéfiques à l'entreprise. Généralement
établie à intervalle d'une année comptable, l'analyse
financière dresse une sorte de résumé de la situation
financière d'une entreprise et de son évolution au fil des
années.
Grâce à elle, les dirigeants d'entreprise
prennent compte plus facilement des erreurs accomplies et aboutissent plus
rapidement à des solutions constructives. De l'analyse financière
sont décidés des démarches nouvelles, des lancements de
produits ainsi que des éventuelles acquisitions et partenariats. Pour
dresser convenablement une analyse financière, il faut considérer
tous les critères qui ont un rapport quelconque avec la santé
financière de la société. À titre d'exemple, on
cite le marché en général, la gestion, le personnel ou
encore la rentabilité des services et des produits. Pour ce faire, il
faut s'appuyer le plus souvent sur les documents comptables et sur les
informations économiques concernant le marché. Parmi les
documents essentiels se trouvent entre autres les comptes de résultat et
de trésorerie ainsi que le bilan.
Au final, l'analyse renvoie à des ratios ou à
des marges qu'il faut reconsidérer. Les responsables d'une
société font également appel à une analyse
financière lorsqu'il est question d'une cession ou d'une vente de
l'entreprise ou encore de ses actions. L'analyse permet en effet
d'établir une valeur globale et évolutive d'une entreprise.
Ainsi, toutes les actions en Bourse sont toujours
précédées d'une analyse financière préalable
à laquelle s'ajoutent des analyses comportementales, techniques et
quantitatives. Il ne faut pas faire l'erreur de limiter l'analyse
financière à une simple étude des comptes et des documents
comptables. Aux connaissances en ce domaine doivent s'ajouter une connaissance
des arcanes de l'entreprise en matière d'actionnariat,
d'activités et de fonctionnement général. L'analyse doit
toujours revêtir son aspect prévisionnel et doit de ce fait
contenir des comparaisons avec les situations antérieures ou celles des
sociétés concurrentes. La conjoncture générale
ainsi que les critères externes à la société
doivent toujours être considérés en adoptant une vision de
perspectives. En fonction des degrés d'incertitudes des
prévisions doivent être appliqués une marge et des ratios
à respecter. Étant donné l'importance accordée
à l'analyse financière, elle constitue désormais une
discipline à part entière qui compte d'innombrables
spécialistes et débouchés spéciaux.
1.2.4 Eléments et étapes de l'analyse
financière
1.2.4.1 Eléments
Parmi les éléments de l'analyse
financière nous pouvons citer :
- Le bilan : «qui est un
tableau qui décrit la situation patrimoniale d'une entreprise à
un moment donné. » 24(*)
Il existe plusieurs présentations de bilan : Le
Bilan comptable est un document normalisé qui répond à des
critères et des préoccupations plus juridiques que
financières. Mais, il existe d'autres présentations de
bilans mieux adaptées à
l'analyse
financière (bilan financier).
- Le compte de résultats : est
« la synthèse ou la récapitulation d'une part, de
toutes les charges (ou frais ou coûts) et, d'autre part, de tous les
produits (ou revenus) enregistrés par l'entreprise au cours d'un seul
exercice»25(*). Il sert à déterminer le
résultat de l'exercice concerné.
- Le tableau de financement : Le
tableau de financement explique les variations d'emplois et de ressources
survenus pendant un exercice. Il permet de suivre l'évolution du
patrimoine.
- Le diagnostic financier : Le diagnostic
financier d'une entreprise doit répondre aux questions suivantes
:
Comment l'entreprise finance-t-elle les actifs fixes
nécessaires à son exploitation ?
Commet le besoin de financement de son cycle d'exploitation
est-il rencontré ?
1.2.4.2 Etapes
Pour être en mesure de porter un jugement sur la
situation d'une entreprise, l'analyse financière doit tenir compte de
l'ensemble d'informations disponibles, surtout celles publiées par la
comptabilité ou par d'autres sources. Généralement
plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :
1) Préciser les objectifs de l'analyse ;
2) Procéder à l'examen global des états
financiers, cet examen porte généralement sur les emplois
(actifs), des ressources (passif), les ventes et les
bénéfices ;
3) Analyser le rapport du vérificateur,
l'énoncé des principes comptables, les notes aux états
financiers et d'autres informations pertinentes ;
4) Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios,
l'étude du bilan en masse et autres ;
5) En fin, porter un jugement sur la situation, formuler des
recommandations et prendre des conclusions.
1.2.4.3 Méthodes d'appréciation
d'entreprises
Il existe des méthodes permettant d'apprécier ou
de suivre l'évolution de la situation financière d'une
entreprise. Ces méthodes consistent à faire des rapports
existants entre les postes du bilan ou groupe des postes du bilan ou encore
entre ces postes et les résultats. Cette démarche regroupe les
deux pôles de l'analyse financière. L'équilibre financier
d'une part, la rentabilité et évaluation d'autre part.
Pour valider nos hypothèses, nous avons utilisé
deux méthodes :
- L'analyse par le fonds de roulement ou équilibre
financier ;
- L'analyse par la méthode des ratios.
1.2.4.5 Principe de l'équilibre financier
L'analyse financière a connu une première phase
de développement à la suite de la grande crise des années
30 aux USA. Les nombreuses faillites se révélèrent
coûteuses pour les banques qui manifestent le souci de mieux se
prémunir contre les risques de défaillance. L'étude de la
solvabilité d'une entreprise a commencé à être
systématisée et les premiers outils de l'analyse crédit
ont été développés. En France c'est surtout vers
les années 60 que s'est développé une école de
l'analyse financière. Les banques ont été de plus en plus
conduites à l'époque à fournir aux entreprises les
crédits nécessaires au financement de la croissance. Les
ingénieurs financiers des banques Françaises, en particulier ceux
de la BNP, ont développé une méthode d'analyse des bilans
autour de trois concepts : le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement et la trésorerie et c'est de là que naquit les notions
de l'équilibre financier.
Règle de l'équilibre financier
minimum : « Les capitaux utilisés par
l'entreprise pour financer l'acquisition des biens doivent rester à sa
disposition pendant une durée au moins égale à la
durée de l'utilisation de ces biens. » 26(*)
1.2.4.5.1 Etude du fonds de roulement
Il y a une multitude des définitions
du fonds de roulement ;
« Le fonds de roulement est la différence
entre les capitaux stables et les emplois durables. » 27(*)
Le fonds de roulement est l'excèdent des capitaux
permanents (capitaux propres + dettes à long et à moyen terme)
sur l'actif immobilisé. Autrement dit c'est la partie des capitaux
permanents qui est affectée au financement du cycle d'exploitation.
L'équilibre financier fondamental d'une firme est assuré lorsque
le rendement de son actif est au moins égal à son coût du
capital. Les ressources stables financent les besoins durables (emplois
stables). Généralement le fonds de roulement d'une entreprise se
calcule de deux façons, sur base des postes du bilan arrêté
à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcule
donc à partir des éléments du haut du bilan tout comme de
ceux du bas du bilan.
FR = CPE-AI (capitaux permanents-actif
immobilisé) «haut du bilan »
FR = AC-DCT (actifs circulants-dettes à
CT) « bas du bilan »
Arithmétiquement les formules se présentent
comme suit :
« Par le haut du bilan le FRN éclaire les
modalités de financement des investissements corporels, incorporels et
financiers. Par le bas du bilan, le FRN fournit un élément
important pour l'appréciation des conditions d'équilibre
financier. » 28(*)
1.2.4.5.1.1 Types de fonds de roulement
a) Fonds de roulement propre : c'est
l'excédent des capitaux propres par rapport aux immobilisations nettes.
« Il est la partie des valeurs circulantes financées par les
seuls capitaux propres » 29(*)
FRP=CP-I
FRP=FRN -DLMT
Le fonds de roulement propre est moins significatif que le
fonds de roulement net(FRN). Il ne doit pas nécessairement être
positif et il est difficile d'en fixer la valeur idéale. Il conviendra
de comparer sa valeur aux ratios d'indépendance financière qui
est plus significatif.
b) FRN= CPE-AI (capitaux
permanent-actifs immobilisés)
Avec CPE=CP+DLMT
Le fonds de roulement net : il mesure
l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations nettes. C'est
la manière dont les capitaux permanents financent les immobilisations
nettes.
Si le FRN est négatif cela signifie que les
immobilisations ne sont pas financées en totalité par les
capitaux permanents mais, aussi par les dettes à court terme. Si le
fonds de roulement net est positif ce la veut dire que l'entreprise dispose
d'une marge de sécurité suffisante pour le financement de son
cycle d'exploitation.
Le fonds de roulement net mesure la liquidité de
l'entreprise. Cette dernière est suffisante si l'actif circulant
excédent les engagements à court termes.
Il peut également s'interpréter comme la mesure
dans laquelle l'ensemble des immobilisations de l'entreprise est financé
par des capitaux permanents.
1.2.4.5.2 Notions et étude du besoin en fonds
de roulement
« Le besoin en fonds de roulement reflète la
capacité de l'entreprise à générer des ressources
nécessaires au financement de son cycle d'exploitation sans devoir
recourir au financement externe. » 30(*)
Si le besoin en fonds de roulement est négatif,
l'entreprise génère suffisamment des ressources pour financer son
cycle d'exploitation. Par contre s'il est positif, il engendre un recours au
financement externe de la part de l'entreprise.
BFR = B.E - R.E
Formule de calcul :
BFR = Valeurs d'exploitation +valeurs
réalisable -dettes court terme.
L'équilibre financier devrait donc être atteint
lorsque l'ensemble des ressources durables couvre exactement l'ensemble des
besoins :
BFR=AE-DE
RD = ES + BFR ou encore RD -ES = FR = BFR
Avec : Actifs d'exploitation= Stocks et
encours+avances&acomptes versés sur commande+créances clients
et autres créances d'exploitation
Dettes d'exploitations=avances et acomptes reçus sur
commande + dettes fournisseurs, fiscales et sociales (sauf impôt sur
bénéfice)
Si FR < BFR, l'exploitation doit être financée
par le découvert bancaire (concours bancaire) Trésorerie
déficitaire.
1.2.4.5.3 Notion de trésorerie
La trésorerie nette résulte de la comparaison
entre le fonds de roulement net et le besoin en fonds de roulement net. Elle
peut donc être positive ou négative. Néanmoins,
l'interprétation de la trésorerie nette n'est pas
immédiate. En effet, comme cette dernière est le résultat
du solde du fonds de roulement net et du besoin en fonds de roulement net, son
signe peut-être le résultat de différentes combinaisons de
ces deux étalons de mesure.
- Quand le Fonds de roulement est inférieur aux besoins
en Fond de roulement, on parle d'une trésorerie négative
(Trésorerie serrée) ;
- Quand le Fonds de roulement est supérieur aux besoins
en Fonds de roulement, on parle d'une trésorerie positive
(trésorerie saine).
Formule : TN = FRN - BFR
Le tableau 01. Synthétise les différents
cas de figure possibles.
Source :
www.gratuit-cours.com/équilibrefinancier/
Explication du Tableau
Cas 1, dit « excellent » : le fonds de roulement net
est positif, le besoin en fonds de roulement net est négatif et la
trésorerie nette est positive. Une entreprise dans ce cas
génère suffisamment de ressources pour financer la partie stable
de ses actifs circulants et son cycle d'exploitation.
Cas 2, dit « très bon » : le fonds de
roulement net et le besoin en fonds de roulement net sont positifs. Cependant,
le fonds de roulement net reste supérieur au besoin en fonds de
roulement net et la trésorerie nette reste positive. C'est le cas
normal. L'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante,
mais doit recourir au financement externe pour financer son cycle
d'exploitation.
Cas 3, dit « bon » : le fonds de roulement net et le
besoin en fonds de roulement net sont négatifs.
Cependant, comme le besoin en fonds de roulement net est plus
important que le fonds de roulement net, la trésorerie nette reste
positive. L'entreprise doit avoir recours aux dettes à court terme pour
financer la partie stable de ses actifs circulants, mais dispose des ressources
nécessaires pour finance son cycle d'exploitation. C'est le cas
d'entreprises disposant d'une position forte sur le marché.
Cas 4, dit « satisfaisant » : le fonds de roulement
net et le besoin en fonds de roulement net sont positifs, mais comme le besoin
en fonds de roulement net est supérieur au fonds de roulement net, la
trésorerie nette est négative. C'est le cas d'entreprises
générant un taux élevé de valeur ajoutée,
mais dont le cycle de production est long.
Cas 5, dit « insuffisant » : les trois mesures sont
négatives.
Cas 6, dit « très insuffisant » : le fonds
de roulement net est négatif, le besoin en fonds de roulement net est
positif et la trésorerie nette est négative,
révélant une incapacité de l'entreprise à maintenir
une marge de sécurité, alors que le besoin en fonds de roulement
net est positif. Ceci met l'entreprise dans l'obligation de recourir au
financement externe pour financer son cycle d'exploitation ; en
conséquence, la trésorerie nette est négative.
1.2.4.5.4 Notion de rentabilité
L'exploitation courante est la source principale de
rentabilité pour une entreprise. La performance dépend de deux
facteurs : la marge que l'entreprise a pu dégager sur ses ventes et la
rotation des capitaux nécessaires à l'exploitation.
Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est
apprécier le résultat dégagé à
chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter
un jugement sur l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants
de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels
la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son
développement
« L'analyse du compte de résultat
permet en outre de mesurer la rentabilité d'une entreprise, c'est
à dire permet de mesurer dans quelle mesure, une entreprise, du fait de
son activité de production, dégage un bénéfice ou
au contraire une perte ». 31(*)
La rentabilité d'une entreprise fait donc le rapport
entre d'une part, les résultats obtenus par l'entreprise et d'autre
part, les moyens utilisés pour arriver à ce résultat.
Il existe différents types de ratios utilisés
pour calculer la rentabilité d'une entreprise :
Rentabilité Globale = (Résultat net * 100) / Actif
total
La rentabilité globale d'une
entreprise : Elle mesure la rentabilité de l'ensemble des
actifs utilisés par l'entreprise. Elle est calculée en faisant le
rapport suivant :
La rentabilité globale est une mesure trop
générale, et elle est souvent complétée par
d'autres ratios plus significatifs comme la rentabilité commerciale, la
rentabilité économique et la rentabilité
financière.
En combinant la trésorerie et la rentabilité
globale, il se dégage une notion importante, celle de la santé
financière.
La santé financière des entreprises peut
être caractérisée par la confrontation de deux ratios : la
trésorerie nette en pourcentage et la rentabilité de l'actif
total ou rentabilité globale. La trésorerie nette en pourcentage
se mesure comme la part de la trésorerie nette dans les actifs
circulants restreints. Plus cette part est importante, plus la liquidité
réelle de l'entreprise est satisfaisante.
Le ratio de rentabilité de l'actif permet
d'évaluer la capacité de l'entreprise à dégager du
bénéfice par rapport à l'actif. Cette rentabilité
ne tient compte ni de la politique de financement ni des impôts. Elle
mesure la rentabilité des capitaux investis. La mise en relation de ces
deux ratios permet de définir quatre situations possibles de la
santé financière des entreprises. Le tableau II
synthétise les quatre cas en fonction des valeurs possibles de la
trésorerie nette en pourcentage et de la rentabilité de
l'actif.
Tableau 02 : Santé
financière : trésorerie nette en pourcentage et
rentabilité de l'actif
Source :
www.gratuit-cours.com/santé
financière/
Explication du tableau
Le cas dit de « pleine forme » : est
caractérisé par une rentabilité de l'actif et une
trésorerie nette en pourcentage positives.
Le cas dit de « maladie passagère » :
définit les entreprises qui sont rentables, mais qui souffrent de
problèmes de liquidité. Il s'agit souvent d'entreprises jeunes et
en forte croissance, dont les investissements en immobilisations d'exploitation
et le besoin en fonds de roulement net excèdent la capacité
d'autofinancement. Ce sont les entreprises les moins vulnérables au sein
des entreprises en difficulté.
Le cas de « maladie chronique » : présente
des problèmes dus à l'insuffisance de débouchés
et/ou au poids des charges de structure. Les pertes reportées entament
les capitaux propres. Tant que la liquidité reste suffisante,
l'entreprise peut envisager une reconversion ou une restructuration pour
rétablir la rentabilité.
Le cas de « faillite probable » : caractérise
les entreprises gravement menacées. Elles ne sont plus capables
d'honorer de manière continue des relations contractuelles avec leurs
différents partenaires.
De telles unités de production ne pourront survivre que
moyennant une profonde restructuration accompagnée d'une injection
importante de moyens financiers.
1.2.5 ANALYSE PAR LES RATIOS
Ratio = rapport entre deux grandeurs
caractéristiques.32(*)
Ils sont exprimés en diverses unités :
durée, nombre de fois, pourcentage...
Ils permettent de suivre l'activité et les conditions
d'exploitation de l'entreprise (tableaux de bord). Ils peuvent être
utilisés pour suivre les performances de l'entreprise au cours
d'exercices successifs ou pour des comparaisons intra sectorielles. Ce sont
donc des outils d'aide à la décision.33(*)
Pour nous l'analyse financière par la méthode des
ratios a pour objet de mettre en lumière les forces et les faiblesses de
l'entreprise.
Il convient de sélectionner les ratios les plus
significatifs compte tenu de la situation, de l'étude et de la
problématique de l'entreprise.
La majorité des ratios utilise les postes des bilans et
de l'état des résultats.
Dans le cadre de notre travail nous aurons à utiliser
quelques ratios qui s'attachent à l'analyse de la structure
financière que nous traiterons dans notre troisième
chapitre.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SNCC ET DE SA
STRUCTURE FINANCIERE
2.1 PRESENTATION DE LA SNCC
La SNCC est une entreprise publique à
caractère industriel et commercial, dotée de la
personnalité juridique.
II.1.1 HISTORIQUE
Après la découverte du Congo, la grande
préoccupation du roi LEOPOLD II était de doter ce pays d'un
réseau de voies navigables et des voies ferrées. Les voies
navigables étaient données par le pays lui-même et il ne
suffisait que d'acheter les bateaux. Bien que vaste et serrée, la voie
navigable était devenue insatisfaisante pour assurer le transport dans
toutes les directions, la construction des voies ferrées se
révélait importante afin de compléter les voies navigables
et de pénétrer au coeur de régions où les voies
navigables n'existait pas.
Le premier chemin de fer du Congo est celui qui relie Matadi
à Kinshasa. En 1902 fut créée la compagnie du chemin de
fer du Katanga (C.F.K) qui avait comme premier objectif de relier la
frontière sud de Katanga à un point navigable du haut cours du
Congo ce qui veut dire relier Sakania à Bukama. Les expéditions
de cette province pouvaient quitter le Congo en empruntant les voies
ferrées Zambiennes et celles d'Afrique du sud. La construction de ce
tronçon permit d'amener le matériel nécessaire aux autres
constructions ferroviaires en projet.
La CFK n'ayant pas complètement résolu le
problème d'évacuation des minerais de l'union minière du
haut-Katanga actuellement Gécamines vers l'Europe, le besoin de
construire un chemin de fer pouvant relier en premier temps le Bas-Congo et le
Katanga en 1906 et par la suite Bukama à Ilebo de 1923 à 1929 et
Tenke à Dilolo de 1930 à 1932.
Avant 1974, le pays était constitué par la
société des chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi(LKD), la
société des chemins de fer vicinaux du Congo (C.V.C), la
société des chemins de fer Matadi-Kinshasa(C.F.M.K), la
société des chemins de fer de Mayumbe(C.F.M) et la
société des chemins de fer de grands lacs(C.F.L) dont la fusion
constitua la SNCZ en 1974. Voici maintenant quelles que dates marquant
l'histoire de SNCC :
- 1902 : création de la compagnie de chemin de fer
du KATANGA(CFK).
- 1906 : constitution de la compagnie du chemin de fer du
Bas-Congo (BCK).
- 1927 : création de la société de
chemins de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo(LKD).
- 1952 : fusion de la LKD et la CFK pour constituer la
compagnie de chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi(KDL).
- 1961 : subdivision du BCK ancienne compagnie BCK de
droit Belge et en nouvelle compagnie BCK de droit Congolais.
- 1970 : reprise de toutes les activités de la
nouvelle BCK par la société congolaise KDL.
- 1974 : fusion de la KDL, CFL, CVZ qui était CVC,
CFMK et de la CFM pour constituer la société nationale de chemins
de fer Zaïrois (SNCC).
- 1995 : cession de l'exploitation des chemins de fer
à une société privée dénommée la
SIZARAIL.
- 1997 : dissolution de SIZARAIL lors de la
libération par l'AFDL et reprise de toutes les activités par la
SNCZ devenue SNCC.
II.1.2 MISSION DE LA SNCC
La SNCC a pour mission :
- l'étude la construction et l'exploitation des
chemins de fer à lui concédés ;
- l'exploitation des services de transport par route et voie
d'eau qui lui sont concédés ;
- l'exploitation des ports dont la gestion lui est
confiée ;
- l'exploitation de tous les services connexes et accessoires
aux activités.
II.1.3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SNCC
Pour se développer et atteindre ses objectifs, toute
entreprise se doit d'adopter une structure. La structure permet d'assurer une
cohérence entre les différentes actions menées et de
contrôler les activités de l'entreprise.
- Quels sont les principaux facteurs qui déterminent
une structure ?
- Comment peut-on coordonner les différentes
activités de l'entreprise ?
Structure d'une entreprise est primordiale car elle constitue
l'ossature de l'organisation. Cela va lui permettre de matérialiser la
répartition des tâches, des pouvoirs et des responsabilités
tout en assurant la coordination entre les diverses activités
Dirigée par un PDG, assisté d'un DGA, la SNCC
est placée sous la tutelle du ministère des transports et des
communications et celui ayant le portefeuille dans ses attributions.
La SNCC est organisée autour d'une administration
centrale avec son siège à Lubumbashi, et six unités
d'exploitation ci-après :
- la Région Nord : siège à
Kananga ;
- la région Centre : siège à
Kamina ;
- la région Est : siège à
Kalemie ;
- la Région Nord-est : siège à
Kindu ;
- la Région Sud : siège à
Likasi ;
- Source : archives SNCC
la circonscription d'exploitation de Lubumbashi.
II.2 PRESENTATION DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA
SNCC
En parlant de la structure financière nous faisons
allusion au bilan. Comme nous l'avons défini ci-haut, il est la
représentation de la situation d'une entreprise à un moment
donné pour le plan comptable général congolais et à
un instant donné pour les IAS /IFRS.
2.2.1 LES BILANS
RUBRIQUES
|
Montants nets au 31/12/2006
|
Montants nets au 31/12/2007
|
Montants nets au 31/12/2008
|
VALEURS IMMOBILISÉES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- Terrain
- Autres immobilisations corporelles - immobilisations
en cours
SOUS TOTAL
AUTRES VALEURS IMMOBILISEES
- Titres et valeurs engagés à + 1 an -
Prêts et autres créances à LMT - Acomptes
et avances versés
SOUS TOTAL
TOTAL VAL. IMMOB
VALEURS D'EXPLOITATION
- Stocks RBC
- Matières et fournitures
- Emballages récupérables -
Fabrications en cours - stocks en cours de
route
TOTAL VALEURS D'EXPL VALEURS
REALISABLES - Avances aux fournisseurs
- Clients
- Personnel -
propriétaires et associés -
Cotransporteurs - Débiteurs
divers - Comptes reg. Actif
T0TAL VAL. REALISABLE
VALEUR DISPONIBLES - Banques
et institutions financière - Caisses
- Mouvement des fonds
TOTAL DISPONIBLES
|
PM
73 503 352 531
18 354 588 563
|
PM
72 792 894 904
22 860 168 739
|
PM
95 470 935 672
15 708 678 034
|
91 857 941 094
|
95 653 063 643
|
111 188 613 706
|
76 921 717
174 893 711
0
|
76 921 717
1 200 042 327
0
|
76 921 717
1 647 187 600
0
|
251 815 428
|
1 276 964 044
|
1 724 109 317
|
92 109 756 522
|
96 930 027 688
|
112 912 723 023
|
54 888 618
11 777 423 276
16 144 000
21 330 888
5 133 704 081
|
41 627 760
11 763 833 604
16 144 000
24 878.087
5 290 501 099
|
133 993 690
15 290 163 615
35 016 017
30 763 394
2 104 572 234
|
17 003 490 863
|
17 136 984 549
|
17 594 508 950
|
10 461 453 587
30 575 643 076
37 007 027 828
773 869 581
12 754 980 141
18 079 821 092
13 810 597 628
|
1 109 954 510
18 809 733 408
11 171 630 834
841 655 379
7 202 076 207
3 163 396 227
23 072 764 761
|
3 239 746 1874
44 802 358 173
10 364 087 670
841 655 379
16 336 337852
18 267724 713
129 577 909
|
123 463 392 933
|
63 308 211 325
|
93 981 487 885
|
792333 832
325 589 438
0
|
819 209 878
330 181 194
0
|
1 625 016 890
321 581 063
0
|
1 117 923 270
|
1 149 391 072
|
1 946 597 952
|
TOTAL GENERALE
|
233 694 563 588
|
178 524 614 633
|
226 435 317 810
|
Source : les états financiers de la SNCC
TABLEAU 03 : ACTIF AU 31/12 en
CDF
TABLEAU 04 : PASSIF AU 31/12 EN CDF
RUBRIQUES
|
MONTANTS NETS AU 31/12/2006
|
MONTANTS NETS AU 31/12/2007
|
MONTANTS NETS AU 31/12/2008
|
FONDS PROPRES ET EMPRUNTS A + D'UN AN
- Capital
- Réserves
- Report à nouveau
- Plus-value de réévaluation
SOUS TOTAL
- Résultat net de la période
Situation nette après résultat de la
période
CAPITAUX ETRANGERS
- Subvention d'équipements
- Emprunts et dettes à long terme
- Emprunts et dettes à moyen terme
(dont partie à moins d'un an) SOUS TOTAL
- Provisions pour pertes et charges
SOUS TOTAL
TOTAL CAPITAUX PERMANENTS
DETTES A COURT TERME
-Fournisseurs
- Clients avances reçues
- Personnel
- Etat
- Propriétaires et associés
- Cotransporteurs
-Créditeurs divers
- Comptes de régula du passif
-Emprunts à moins d'un an
- Découvert bancaire
- Chèque à l'encaissement
TOTAL DCT
|
1
0
-56 396 710
88 799 057873
|
1
0
-3 664 834 058
91 462 364 359
|
1
0
-201 267 194 210
113 478 100 302
|
88 235 090 766
|
87 797 530 302
|
-87 789 093 906
|
-3 100 866 950
|
-20 022 515 942
|
-219 127 512 419
|
85 134 233 816
|
67 775 014 360
|
-306 916606 325
|
483 292 854
26 104 252
0
|
438 129 710
26 104 252
0
|
413 964 007
14 543 296 544
13 962 794 248
|
509 397 106
|
67 775 014 360
|
28 920 074 798
|
495 980 438
|
2 315 092 927
|
27 608 271 959
|
1 005 377 544
|
2 779 326 889
|
56 528 346 758
|
86 139 601 360
|
70 554 341 249
|
-250 388 259 567
|
31 715 279 382
15 783 643 753
64 336 275 921
2 798 431 081
0
2 890 837 133
17 711 092 079
8 261 639 481
424 234 365
3 619 393 665
14 135 365
|
20 233 033 303
9 398 345 185
48 995 153 261
2 958 045 531
10 000 000
3 194 312 206
7 217 155 430
12 500 630 675
179 927 456
3 283 670 347
0
|
26 410 584 193
11 404 262 347
69 938 512 999
31 888 28 674
36 250 000
5 560 314 298
34 771 954 654
20 45 215 306
620 347 075
9 899 715 931
0
|
147 554 962 228
|
107 970 273 284
|
476 823 577 378
|
Source :les états financiers de la SNCC
178 524 614 633
Ces bilans sont reproduits à partir des états
financiers de la SNCC pour la période correspondant à notre
délimitation temporelle. Bien que nous ayons constaté quelles que
erreurs de calculs nous avons quand même tenté
d'interpréter les bilans.
A l'actif nous avons constaté que les immobilisations
corporelles sont amorties jusqu'à environs 86,4 en 2006, 87,7% en 2007
et 86,6% en 2008, ce qui signifie qu'elles ont déjà vieillies.
On constate également qu'une provision a été
constituée pour les matières et fournitures et sur le compte
clients ce qui nous amène à dire qu'il y a eu soit
négligence dans la gestion soit vol ou perte en stocks et il y a eu
également ventes à des clients insolvables ce qui a
poussé l'entreprise à constituer des provisions qui sont des
« constatations des dépréciations probables et
exceptionnelles ».34(*)
Quant au passif, il est constitué en grande partie par
les dettes à court terme (DTC) qui représentent plus de la
moitié des ressources et en 2008 jusqu'à plus de 100% de la
totalité des ressources. On a constaté que pour toute la
période prise en considération par notre étude, le capital
de l'entreprise est de 1 CDF. Les résultats nets négatifs
expliquent les reports qui sont de même tendance pour tous les exercices
en investigation.
2.2.2 retraitement des bilans
Comme nous l'avons dit précédemment il ya
plusieurs modèles de présentation du bilan, mais le mieux
adapté à l'analyse financière est le bilan
financier.
Le bilan financier regroupe les postes selon leurs
échéances. Les postes d'actif sont regroupés par ordre de
liquidité croissante et ceux du passif par ordre d'exigibilité
croissante.
Par liquidité on entend « la capacité
qu'a un bien à se transformer sans ou dans un court délai en
monnaie et exigibilité traduit la proximité de
l'échéance d'un bien ou le délai au terme duquel il devra
être remboursé.»35(*)
La construction du bilan financier doit faire intervenir un
retraitement du bilan comptable qui est un document normalisé
répondant à des critères et des préoccupations plus
juridiques que financières.
2.2.2.1 PRINCIPE D'ETABLISSEMENT DU BILAN FINANCIER
- Les éléments d'actif sont pris en
considération pour leur valeur réelle. Les plus-values
seront rajoutées aux « Capitaux Propres » et les
moins-values en seront déduites afin de respecter l'équilibre
Actif = Passif. Si pas de valeur réelle alors prise en compte des
valeurs nettes comptables. La valeur réelle correspond à la
valeur des éléments en cas de vente.
- Les frais d'établissement, les frais de recherche et
de développement et les charges constatées
d'avance constituent de « l'actif fictif » (sans
valeur de vente). Ils ne sont donc pas pris en compte dans «l'Actif
à + d'un an ». Il convient alors de les déduire des
« Capitaux Propres », afin de respecter l'équilibre
Actif = Passif.
- Les provisions pour dépréciation des
comptes clients (on estime perdre le montant de la créance
correspondant à la provision) seront rattachées en partie
à « l'Actif à + d'un an » si la perspective
de recouvrement à court terme est fortement incertaine.
- Le bilan financier est établi après
répartition du bénéfice une partie :
· en réserve : « Capitaux
Propres »
· distribution de dividendes : « Dettes
à - d'un an ».
- Si les provisions pour risques et charges sont
justifiées, elles sont intégrées aux « Dettes
à - d'un an » sinon aux « Capitaux
Propres ».
Voici comment doit se présenter notre outil de
travail :
TABLEAU 05 : MODELE DU BILAN
FINANCIER
EMPLOIS STABLES
|
ACTIF
|
VALEUR
|
PASSIF
|
MONTANT
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
- VALEURS IMMOBILISEES
|
|
- CAPITAUX PROPRES
- EMPRUNTS ET DETTES A LONG ET MOYEN TERME
|
|
ACTIF CIRCULANT
|
- VALEURS D'EXPLOITATION
- VALEURS REALISABLES
- VALEURS DISPONIBLES
|
|
- DETTES A COURT TERME
|
|
EXIGIBLES A COURT TERME
|
TATAL ACTIF
|
|
TOTAL PASSIF
|
|
Bilan financier au...........
Source : nous
même
2.2.3 presentation des bilans financiers
Les bilans financiers, établis à partir des
bilans comptables comprennent quatre masses à l'actif : valeurs
immobilisées, valeurs d'exploitation, valeurs réalisables et
valeurs disponibles ; et trois masses au passif : capitaux propres,
dettes à long et moyen terme et dettes à court terme. Pour la
période de notre étude, ces bilans condensés se
présentent comme suit :
TABLEAU 06 : Bilan financier au 31/12 en CDF
ACTIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
RUBRIQUE
|
VALEUR
|
VALEUR
|
VALEUR
|
-Valeurs immobilisées
-Valeurs d'exploitation
-Valeurs réalisables
-Valeurs disponibles
|
92 109 756 522
17 003 490 863
123 463 392 933
1 117 923 270
|
96 930 027 687
17 136 984 550
63 308 211 326
1 149 391 072
|
112 912 723 023
17 594 508 950
93 981 487 885
1 946 597 953
|
TOTOL ACTIF
|
233 694 563 588
|
178 524 614 635
|
226 435 317 811
|
PASSIF
|
MONTANT
|
MONTANT
|
MONTANT
|
- Capitaux propres
- Emp & dettes à LMT
- Dettes à court terme
|
85 630 204 255
509 397 106
147 554 962 227
|
70 090 107 289
464 233 962
107 970 273 384
|
-279 308 334 365
28 920 074 799
476 823 577 377
|
TOTAL PASSIF
|
233 694 563 588
|
178 524 614 635
|
226 435 317 811
|
Source : Nous mêmes
à partir des états financiers de la SNCC, 2006-2008
2.2.5 PRESENTATION GRAPHIQUE DES BILANS
Nous allons d'abord commencer par présenter la
structure de l'actif puis celle du passif.
GRAPHIQUE 01 : SITUATION ACTIVE
Source : Nous même à partir des bilans
financiers
Ce graphique montre clairement le niveau de chaque masse pour
chaque année. Les valeurs réalisables sont les plus dominantes
par rapport aux autres valeurs en 2006 et également les valeurs
immobilisées en 2007 et 2008. Il est aussi nécessaire de
représenter la structure du passif.
GRAPHIQUE 02 : SITUATION PASSIVE
Source : Nous même à partir des bilans financiers
Le passif est dominé par les dettes à court
terme qui se sont suffisamment élevées en 2008. Retenons aussi
qu'au cours de cette même année les capitaux propres ont une
valeur négative à cause du résultat déficitaire.
2.2. 5 presentation des bilans synthetiques et cristalises
Les bilans condensés nous permettent d'élaborer
facilement les bilans synthétiques et cristallisés ayant quatre
masses financières dont deux à l'actif (valeurs
immobilisées et valeurs circulantes) et deux autres au passif
(capitaux permanents et dettes à court terme) avec leur pourcentage pour
les bilans cristallisés.
TABLEAU 07 : ACTIF SYNTHETIQUE ET CRISTALLISE AU
31/12
ACTIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
RUBRIQUES
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
VALEUR
|
%
|
VALEURS IMMOBILISEES
VALEURS CIRCULANTES
|
92 109 756 522
141 584 807066
|
39.4
60.6
|
96 930 027 687
81 594 786948
|
54.3
45.7
|
112 912 723 023
113 522 894 788
|
49.9
50.1
|
TOTAL
|
233 694 563 588
|
100
|
178 524 614 635
|
100
|
226 435 317 811
|
1100100 100
|
Source : nous même à partir du tableau 06
des bilans financiers
TABLEAU 08 : PASSIF SYNTHETIQUE ET CRISTALLISE AU
31/12
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
RUBRIQUES
|
MONTANTS
|
%
|
MONTANTS
|
%
|
MONTANTS
|
%
|
CAPITAUX PERMANENTS
D à CT
|
86 139 601 360
147 554 962 228
|
36,9
63,1
|
70 554 341 251
107 970 273 384
|
39,5
60,5
|
-250 388 259 566
476 823 577 377
|
-110,6
210,6
|
TOTAL
|
233 394 563 588
|
100
|
178 524 614 635
|
100
|
226 435 317 811
|
100
|
Source : nous même à partir du tableau 06
des bilans financiers
Les tableaux 07 et 08 ci-haut, sont la fusion des bilans
synthétiques et des bilans cristallisés du fait qu'ils regroupent
chaque année une colonne en valeurs absolues et celle contenant des
valeurs relatives.
Chapitre III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
DE LA SNCC
« L'analyse financière du bilan consiste
à porter un diagnostic sur la santé financière de
l'entreprise en examinant son équilibre financier et son aptitude
à faire face à ses engagements à court
terme.»36(*)
Ce chapitre fait l'objet de l'analyse de l'équilibre
financier dans sa première partie et sa seconde partie est
consacrée à l'analyse par la méthode des ratios.
III.1 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Rappelons que l'analyse de l'équilibre financier
se fonde sur le principe selon lequel « les investissements à
longue durée doivent être financés par des ressources
présentant également le même caractère permanent et
les ressources courantes finances les emplois de même
durée ».37(*)
III.1.1 Calcul et étude de l'évolution du
fonds de roulement
Il existe deux méthodes pour calculer le fonds de
roulement : la méthode du haut du bilan et la méthode du bas
du bilan. Le tableau ci-dessous nous permet de déterminer le fonds de
roulement durant les trois années en étude et selon les deux
approches.
TABLEAU 09 : Détermination des fonds de
roulement
DESIGNATION
|
2006
|
2007
|
2008
|
- CAPITAUX PERMANENTS (1)
- VALEURS IMMOBILISEES (2)
|
86 139 601 361
92 109 756 522
|
70 554 341 251
96 930 027 687
|
-250 388 259 566
112 912 723 023
|
FRN (1) - (2)
|
(5 970 155 161)
|
(26 375 686 436)
|
(363 300 982 589)
|
- VALEURS CIRCULANTES (3)
- DETTES à CT (4)
|
141 584 807 066
147 554 962 227
|
81 584 586 948
107 970 273 384
|
113 522 895 788
476 823 577 377
|
FRN (3) - (4)
|
(5 970 155 161)
|
(26 375 686 346)
|
(363 300 982 589)
|
SOURCE : Nous même à partir des tableaux 07 et
08
En considérant ce tableau de détermination de
fonds de roulement, nous constatons que durant les trois ans en étude,
le fonds de roulement est et reste négatif. Ainsi le principe
d'équilibre financier qui veut que les emplois durables soient
financés par les ressources stables et que les ressources courantes
finances les emplois de même durée, n'est pas respecté du
fait que les immobilisés nets ne sont pas intégralement
financés par les capitaux permanents. C'est-à-dire que les
ressources stables ne couvrent pas la totalité des emplois durables, les
CPE ne représentent pas un montant suffisant pour financer
l'intégralité des immobilisations. Celles-ci doivent donc
être pour une part financées sur DCT et cette situation est le
signe ou indique la mauvaise gestion de la trésorerie de l'entreprise et
montre que cette dernière ne dispose d'aucune marge de
sécurité pour le financement de son cycle d'exploitation.
Nous ne nous sommes pas limités au fonds de roulement
net, nous allons aussi calculer le FRP et le FRE
TABLEAU 10 : détermination du fonds de
roulement propre
DESIGNATION
|
2006
|
2007
|
2008
|
- CAPITAUX PROPRES (1)
- VALEURS IMMOBILISEES (2)
|
85 630 204 255
92 109 756 522
|
70 090 107 259
96 930 027 687
|
-279 308 334 365
112 912 723 023
|
FRP (1) - (2)
|
(6 479 552 267)
|
(26 839 920 398)
|
(392 221 057 388)
|
- FRN (3)
- DL&MT (4)
|
-5 970 155 161
509 397 106
|
-26 375 686 436
464 233 962
|
-363 300 982 589
28 920 074 799
|
FRP (3) - (4)
|
(6 479 552 267)
|
(26 839 920 398)
|
(392 221 057 388)
|
Source :
nous même à partir des bilans financiers et du tableau des
FRN
« Le fonds de roulement propre présente une
utilité analytique nettement limitée que celle du FRN. Il est
cependant calculé lorsqu'il s'agit d'apprécier l'autonomie
financière d'une entreprise. »38(*)
Ce dernier est aussi négatif pendant toute la
période en étude parce les capitaux propres n'arrivent pas
à couvrir la totalité des immobilisations nettes et par
conséquent l'entreprise doit faire appel à l'endettement pour le
financement d'une partie de ses immobilisations.
Détermination de fonds de roulement
étrangers
Bien que nous n'en ayons pas parlé au cours de notre
premier chapitre, nous n'allons pas nous empêcher d'en déterminer
les valeurs.
Le FRE est présenté dans ce travail pour la
simple raison de vérification d'exactitude des chiffres issus de nos
calculs. Il représente l'ensemble des capitaux des tiers qui ont
financé l'outil de production, sa valeur doit être égale
à celle des ELMT.
Désignation
|
2006
|
2007
|
2008
|
- FRN (1)
- FRP (2)
|
-5 970 155 161
-6 449 552 267
|
-26 375 646 436
-26 839 920 398
|
-363 300 982 589
392 221 057 388
|
FRE (1) - (2)
|
509 397 106
|
464 233 962
|
28 920 074 799
|
DLMT
|
509 397 106
|
464 233 962
|
28 920 074 799
|
Tableau 11 : calcul des FRE
Source : nous même à partir du tableau des 09
et 10
3.1.2 DETERMINATION DU BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
Rappelons que « Le besoin en fonds de roulement
reflète la capacité de l'entreprise à
générer des ressources nécessaires au financement de son
cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe ».
Le besoin en fonds de roulement n'est calculé que par le bas du bilan,
ainsi il est déterminé de la manière suivante :
DÉSIGNATION
|
2006
|
2007
|
2008
|
-VAL D'EXPLOITATION(1)
-VAL REALISABLES(2)
- DCT(3)
|
17 003 490 863
123 463 392 933
147 554 962 227
|
17 136 984 550
63 308 211 326
107 970 273 384
|
17 594 508 950
93 981 487 885
476 823 577 377
|
BFR(1)+(2)-(3)
|
-7 088 078 431
|
-27 525 077 508
|
-365 247 580 542
|
Source : nous même à partir des
éléments du bilan condensé
Tableau 12 : calcul des besoins en fonds de
roulement
Le besoin en fonds de roulement est négatif pendant les
trois exercices en étude et on risquerait de croire que l'entreprise
génère des ressources supplémentaires pour financer son
cycle d'exploitation, pendant qu'elle s'est déjà
retrouvée en situation d'insolvabilité.
Nous parlerons de la solvabilité dans la
deuxième partie de ce chapitre plus précisément quand nous
aborderons l'analyse par la méthode des ratios.
Pour rendre notre analyse encore significative il va nous
falloir boucler le triangle de l'équilibre financier par la
détermination de la trésorerie.
3.1.3 calcul de la trésorerie
« La trésorerie d'une entreprise est la
différence entre les ressources mises en oeuvre pour financer son
activité et les besoins entraînés par cette
activité.» 39(*)
« C'est le disponible appartenant à
l'entreprise qu'on peut trouver soit dans ses comptes en banque, soit dans la
caisse de la société.»40(*) Ainsi pour sa détermination le tableau
ci-dessous trouve sa raison d'être.
Tableau 13 : calcul de la
trésorerie
Désignation
|
2006
|
2008
|
2008
|
-FRN(1)
- BFR(2)
|
-5 970 155 161
-7 088 078 508
|
-26 375 646 436
-27 525 077 508
|
-363 300 982 589
-365 247 580 542
|
TRESORERIE (1-2)
|
1 117 923 270
|
1 149 391 072
|
1 946 597 953
|
Source : nous même à partir des
tableaux 10 et 11
De ce tableau nous constatons que la trésorerie est
positive malgré que le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement soient négatifs.
Le résultat de l'analyse de l'équilibre financier
nous a ramené au troisième cas figurant dans notre tableau 01
qui stipule ce qui suit :
Cas 3, dit « bon » : le fonds de roulement net et le
besoin en fonds de roulement net sont négatifs. Cependant, comme le
besoin en fonds de roulement est plus important que le fonds de roulement net,
la trésorerie nette reste positive. L'entreprise doit avoir recours aux
dettes à court terme pour financer la partie stable de ses actifs
circulants, mais dispose des ressources nécessaires pour finance son
cycle d'exploitation. C'est le cas d'entreprises disposant d'une position forte
sur le marché.
3.2 analyse par la méthode des ratios
3.2.1 Notion des ratios
Un ratio financier peut se définir très
simplement comme « un rapport arithmétique, une fraction qui
met en rapport deux ou plusieurs masses financières provenant du bilan,
du compte de résultats ou même des annexes »41(*). Il permet de simplifier
considérablement l'information financière, de la résumer
et il a le grand avantage de l'exprimer sous une forme aisément
compréhensible et interprétable, comme celle des pourcentages et
des indices. 42(*)
Sa facilité de mise en oeuvre est la simplicité des
calculs qu'elle demande et sa rapidité de mise en application. La
méthode des ratios est incontestablement la plus populaire et la plus
pratiquée des méthodes d'analyse financière.
Ses inconvénients sont l'absence de fondements
théoriques, le danger d'interprétations hâtives et
subjectives, la tendance à représenter faussement de façon
volontaire ou non la situation financière de l'entreprise et, enfin,
l'absence d'une méthode capable de fournir une explication infaillible
aux causalités relatives aux phénomènes observés.
La limite est incontestablement l'absence de fondements théoriques de la
méthode, ce qui implique une difficulté dans la sélection
des ratios les mieux à même de fournir l'information pertinente
pour aider à la prise de décision. La méthode des ratios
est en effet victime de son succès qui s'est traduit par une inflation
du nombre de ratios existants.
La méthode des ratios devrait s'appliquer sur plusieurs
années, car ce sont les tendances, les évolutions à la
hausse ou à la baisse qui sont révélatrices. Il est
souvent utile d'interpréter simultanément plusieurs ratios pour
tenir compte et faire apparaître les interrelations qui existent entre
l'équilibre financier, la liquidité et la rentabilité.
Pour le cadre de notre analyse de la structure
financière, cas de la SNCC, nous avons sélectionné une
série des ratios y afférents :
- Ratios de liquidité
- Ratios de solvabilité
3.2.2 DETERMINATION DES RATIOS
3.2.2.1 RATIOS DE LIQUIDITE
L'analyse du risque de faillite s'apprécie sur des
notions d'exigibilité et de liquidité, elle met en correspondance
l'actif et le passif43(*).
Ces ratios ont pour objet « de juger l'aptitude de l'entreprise
à honorer ses dettes à court terme au moyen de transformation
progressive de son actif circulant en trésorerie.»44(*)
L'approche classique de la liquidité recommande
l'utilisation conjointe de 3 ratios qui comparent les actifs circulants, de
durées inférieures à 1 an et les dettes à court
terme : les ratios de liquidité générale, de
liquidité réduite et de liquidité
immédiate.
Le ratio de liquidité générale :
« Actifs circulants / Dettes à court terme ». Si le
ratio de liquidité générale est supérieur à
1, cela indique seulement que le FRN est positif avec toutes les limitations de
la mesure du FRN.
Le ratio de liquidité réduite s'obtient en
comparant les Actifs circulants diminués des stocks aux dettes à
court terme : (Actifs circulants - Stocks) / Dettes à court terme.
Il vise à mesurer la part des dettes à court terme qui peut
être remboursée par les actifs circulants les plus liquides.
Le ratio de liquidité immédiate :
trésorerie active / dettes à court terme. Il mesure la part des
dettes à court qui peut être remboursée par les
disponibilités ou les quasi disponibilités de l'entreprise. Plus
sa valeur est élevée, plus la situation de l'entreprise est
confortable en terme de trésorerie. Si les valeurs disponibles sont plus
élevées, cela traduit une mauvaise gestion de la
trésorerie.
L'interprétation de ces trois ratios se heurte au
problème du décalage possible dans le temps entre le moment
où les dettes à court terme deviennent exigibles et le moment
où les actifs circulants se transforment en liquidités. On se
heurte donc au même problème que le FRN, les actifs circulants
peuvent bien représenter le double des dettes à court terme, il
est possible que ces dernières deviennent exigibles avant que les actifs
circulants ne se transforment en liquidités !
L'évolution de ces ratios est reprise dans le tableau
suivant :
TABLEAU 14 : Calcul des ratios de
liquidité
RATIO
|
FORMULE
|
2006
|
2007
|
2008
|
LIQUIDITE GENERALE
|
Actifs circulants/ dettes à court terme
|
0,96
|
0,76
|
0,24
|
LIQUIDITE REDUITE
|
Réalisables et disponibles/DCT
|
0,84
|
0,6
|
0,2
|
LIQUIDITE IMMEDIATE
|
Valeurs disponibles/DCT
|
0,008
|
0,01
|
0,004
|
Source : nous même à partir des éléments du
bilan condensé
Du tableau ci-dessus nous avons constaté les faits
ci-après :
- Le ratio de liquidité générale a un
coefficient inférieur à 1, ce qui confirme d'abord que le FRN est
négatif et cela veut tout simplement dire que la SNCC ne pas en mesure
de faire face à son endettement à court terme par ses actifs
circulants.
- En ce qui concerne la liquidité réduite, le
ratio est supérieur à la normale (0,5), c'est un bon signe pour
la SNCC, sauf pour l'exercice 2008 qui présente un cas
déplorable. Ce ratio nous montre la part des DCT que la SNCC peut
rembourser à l'aide de ses réalisables et disponibles.
- Pour le cas de la liquidité immédiate, nous
pouvons retenir qu'il est en deçà de la normale (0,2) et cette
situation rend la SNCC incapable de faire face à son endettement
à court terme à travers ses disponibles.
3.2.2.2 ratios de solvabilité
« La solvabilité concerne la capacité
de l'entreprise à faire face à l'ensemble de ses engagements
financiers, remboursement des dettes aux échéances
prévues. Les ratios de solvabilité permettent de
mesurer le degré de l'endettement de l'entreprise, d'apprécier
dans quelle mesure les engagements fixes résultant de l'emprunt sont
couvert par les ressources financière de l'entreprise.»45(*)
3 .2.2.2.1 SOLVABILITÉ
GÉNÉRALE
Tableau 15 : détermination de la
solvabilité générale
RATIO
|
FORMULE
|
2006
|
2007
|
2008
|
Solvabilité générale
|
Total actif
Dettes totales
|
1,6
|
1,6
|
0,45
|
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer
l'ensemble de ses dettes en utilisant l'ensemble de ses actifs46(*). Selon l'orthodoxie
financière, le coefficient du ratio devrait naturellement être
supérieur ou égal à 1 (la normale ou la moyenne),
étant de 1,6 pour les exercices 2006 et 2007, la solvabilité de
la SNCC était positive et celle-ci pouvait lui permettre de faire
face à ses engagements en cas de liquidation. A la clôture de
l'exercice 2008 le ratio a chuté jusqu'à atteindre 0,4 qui est en
deçà de la normale et la SNCC rompt avec sa solvabilité.
Ainsi la SNCC devient incapable de payer l'ensemble de ses dettes en utilisant
de toutes les valeurs de son actif en cas de liquidation.
3.2.2.2.2 AUTONOMIE FINANCIÈRE
L'autonomie financière constitue un objectif important
pour des nombreux dirigeants. « En terme financier, l'autonomie
s'apprécie d'abord par l'étude du capital, de la structure du
capital et des liaisons de contrôle qu'elle peut traduire.»47(*)
L'autonomie financière peut être
appréciée grâce à l'analyse de la structure du
financement. L'éventuelle dépendance de l'entreprise à
l'égard de l'endettement (notamment les concours bancaires) constitue
l'élément essentiel à explorer. La répartition des
ressources de financement et des éléments du passif entre FP et
dettes d'origines diverses constitue donc une des caractéristiques qui
traduit le mieux l'autonomie financière de l'entreprise.
Le ratio « Fonds propres / passif
total » est le plus souvent utilisé. Les ratios
complémentaires « dettes totales / passif total »,
« Fonds propres / Dettes totales » ou « dettes
totales / Fonds propres » mesurent exactement la même chose et
n'apportent aucune information nouvelle par rapport au ratio de
départ.
Dans notre analyse nous avons utilisé le ratio :
CP/dettes totales (DLMT+DCT).
Tableau 16 : détermination de l'autonomie
financière
RATIO
|
FORMULE
|
2006
|
2007
|
2008
|
AUTONOMIE FINANCIERE
|
FONDS PROPRES
DETTES TOTALES
|
0,58
|
0,65
|
-0,55
|
Source : Nous même à partir du bilan des
éléments du tableau 06
De ce tableau nous constatons que le coefficient du ratio
d'autonomie financière est inférieur à la moyenne (1)
durant toute la période prise en considération par notre
étude. Ce qui revient à dire que la SNCC n'est pas
indépendante financièrement donc elle dépend en
majorité des fonds des tiers.
De 0 à 0,33
|
Danger
|
De 0,34 à 0,5
|
Médiocre
|
De 0,51 à 0,66
|
Normale
|
De 0,67 à ...
|
Endettement possible
|
Grâce à l'échelle suivant nous allons
devoir situer la SNCC par rapport à son niveau d'indépendance.
Tableau 17 : Echelle d'autonomie
financière
Source :
www.cuy.be/cours/cpta/etats_financiers_et_ratios.html/
En considérant cette échelle, nous nous rendons
compte que la SNCC a évolué dans une situation normale pendant
deux exercices par rapport à son indépendance. En 2006 le
coefficient d'autonomie était de 0,58 et de 0,65 en 2007 valeurs
comprises dans la zone dite normale. Mais arrivé en 2008, nous
constatons que la situation est devenue inquiétante du fait que ce
coefficient (-0,66) ne figure même pas dans la zone de danger, ce qui
nous amène à dire que le niveau d'endettement était
largement saturé jusqu'au point que la SNCC a financé non
seulement tout son actif avec les fonds d'emprunt, mais elle a également
couvert ses capitaux propres presque inexistants (absorbés par le
résultat déficitaire) avec ces même fonds. Donc en 2008,
la SNCC sans capitaux étrangers aurait cessé d'exister.
Vu le degré d'inquiétude engendré par la
détermination de l'indépendance financière pour l'exercice
2008, nous nous sommes résolu de déterminer aussi le ratio
complémentaire qui est le ratio d'endettement bien qu'il n'apporterait
aucune information nouvelle par rapport à celui de l'autonomie
financière. Le tableau ci-dessous nous en dira d'avantage ;
Tableau 18 : calcul du ratio
d'endettement
RATIO
|
MODE DE CALCUL
|
2006
|
2007
|
2008
|
ENDETTEMENT GLOBAL
|
DETTES TOTALES
TOTAL PASSIF
|
0,63
|
0,61
|
2 ,23
|
Source : Nous même à partir du bilan des
éléments (tableau 06)
Du tableau 18 ci-dessus, nous remarquons que la SNCC a
évolué avec un coefficient d'endettement de 0,63 soit 63%, 0,61
soit 61% et 2,23 soit 223% des fonds d'emprunt respectivement en 2006,2007 et
2008. Ce qui signifie qu'elle a une dépendance financière de 63
et 61% en 2006 et 2007 (situation tolérable), mais une dépendance
financière de 223% en 2008, pas normal!
SUGGESTIONS
Nous n'oserons pas terminer notre travail sans formuler
quelques phrases en termes de suggestions à l'endroit des dirigeant de
la société ;
Les problèmes que la SNCC rencontre sont ceux
situé au niveau du choix d'une meilleure combinaison entre fonds propres
et dettes. Cette combinaison désigne directement la notion de la
structure financière. L'analyse de la structure financière
devient alors importante afin de résoudre ces problèmes.
A travers les données chiffrées de notre
analyse, nous avons remarqué que l'entreprise est au bord de la faillite
en 2008 et vu les faiblesses constatées au cours de cette analyse, nous
suggérons ce qui suit aux dirigeants de la SNCC s'ils veulent
redresser ses activités et assurer sa pérennité :
· Lutter pour retrouver l'autonomie financière car
les capitaux propres constitue la garantie des tiers et l'un des objectifs de
la gestion financière est de préserver l'autonomie
financière de la société. Un degré d'endettement
élevé est lourd des conséquences : perte de
l'indépendance financière; charges financières de plus en
plus conséquentes; réduction du résultat disponible;
réduction de la capacité d'autofinancement; mise en péril
de l'entreprise.
· Lutter pour avoir une marge de sécurité,
le fonds de roulement positif qui est une garantie de la solvabilité.
· Définir une politique de financement
équilibrée pour une structure financière optimale.
· Augmenter la liquidité générale,
restreinte et surtout immédiate afin de faire face aux paiements des
exigibles à court terme.
Car gérer une entreprise suppose la conduire, la guider
vers les opportunités de croissance et de développement et non
l'assister. L'analyse de la structure financière est un instrument
d'aide non seulement à la prise de décisions mais aussi à
l'amélioration de la gestion d'entreprises par les renseignements
qu'elle fournit.
CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la
revue des grandes lignes qui le composent et de présenter
brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Le choix de ce sujet a été justifié par
le souci de voir s'améliorer la gestion des entreprises publiques et
motivé par le fait que la SNCC participait à
l'amélioration de conditions de vie par les services qu'elle offre
à population, indispensables pour le développement
économique de notre pays. En outre, la seconde motivation a
été celle de confronter la théorie relative à la
gestion financière, apprise tout au long de notre formation
académique, à la pratique sur terrain. Il a été
également pour nous une occasion de rechercher les conditions de
l'équilibre financier de la SNCC et de calculer les ratios de la
structure financière.
Pour arriver à cette fin deux questions ont
été posées dans notre problématique :
· Comment se présente la structure
financière de la SNCC ?
· De l'analyse de la structure financière peut-on
envisager des perspectives d'amélioration de la gestion d'une
entreprise comme la SNCC ?
Pour appréhender notre étude et répondre
effectivement à nos questions de recherche, nous avons formulé
deux hypothèses. Ces hypothèses sont les suivantes :
· La structure financière de la SNCC serait
appréciable et permettrait à celle-ci de remplir les conditions
d'équilibre financier.
· Plus l'analyse de la structure financière serait
considérée, moins les risques d'insolvabilité seraient
fréquents dans une entreprise publique comme la SNCC.
La vérification de ces hypothèses a
nécessité l'utilisation des méthodes et techniques. Ainsi,
nous avons utilisé la méthode historique, la méthode
analytique, la méthode descriptive et la méthode inductive. Quant
aux techniques, il a été employé la technique
documentaire et la technique d'interview.
Nous avons délimité notre sujet dans le domaine,
dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à
l'analyse financière, plus spécifiquement l'analyse de la
structure financière. Dans le temps, notre recherche s'étale sur
une période de trois ans allant de 2006 à 2008. Dans l'espace,
notre étude s'est focalisée sur la SNCC
En vue d'arriver à vérifier nos
hypothèses, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres
outre l'introduction générale et la conclusion
générale.
Le premier chapitre porte sur l'approche théorique qui
comprend les généralités sur l'entreprise, la gestion et
l'analyse financière.
Le deuxième chapitre concerne la présentation de
la SNCC et de sa structure financière. Il commence par la
présentation de la SNCC et ses bilans comptables, puis s'en est suivi la
présentation des bilans financiers après retraitement, leur
représentation graphique et enfin les bilans synthétiques et
cristallisés.
Le troisième chapitre traite de l'analyse de la
structure financière de la SNCC. Il commence par l'analyse de
l'équilibre financier de la SNCC en déterminant le fonds de
roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie et il se
termine par l'analyse de par la méthode des ratios en calculant les
ratios de liquidité et de solvabilité ; et nous a
aidé à vérifié nos hypothèses.
L'analyse de notre première hypothèse a abouti
au résultat selon lequel la structure financière de la SNCC
n'est pas bonne et ne lui permet pas de respecter la règle
d'équilibre financier pour garder sa structure en équilibre, au
regard de cette règle, l'analyse de son équilibre financier a
révéler que pour les trois exercices en étude, le fonds
de roulement est négatif, le besoin en fonds de roulement
également et par conséquent la trésorerie se
révèle positive puisque le BFR est supérieur au FR . A
part cela, la SNCC présente des bilans mal structurés à
l'actif comme au passif, avec des résultats négatifs chaque
exercice. Ce qui nous amène à infirmer notre première
hypothèse.
De l'analyse par la méthode des ratios, nous avons
remarque qu'en cas de liquidation la société avait la
capacité de payer ou faire face à l'ensemble de ses engagements
(dettes) en utilisant toutes ses valeurs actives, ce qui témoigne d'une
bonne solvabilité générale et qu'elle disposait d'une
dépendance financière tolérable en 2006 et 2007, mais en
2008 sa solvabilité s'est volatilisée et elle a atteint le
surendettement, ce qui peut nous amener à dire que si les
créanciers de la SNCC lui avaient exigé le remboursement cette
année là, la société aurait cessé d'exister.
Ces résultats nous ont permis de confirmer notre deuxième
hypothèse.
C'est sous ces termes que nous mettons un point final
à notre recherche scientifique sanctionnant la fin de nos études
au cycle de graduat en sciences commerciales et financières, option
comptabilité. L'homme étant par nature imparfait, nous
n'estimons pas avoir fait un travail exhaustif, ainsi la matière
financière étant vaste, d'autres chercheurs pourront apporter
leurs contributions en guise de complément.
bibliographie
I OUVRAGES
1. Albert Corhay et Mapapa M, fondement de gestion
financière, université de Liège
2. André FARBER, cours d'éléments
d'analyse financière, ULB, 2002
3. Cohen Elie, Analyse financière,
4ème éd. Economica, Paris, 1997
4. COHEN ELIE, gestion financière de l'entreprise et
développement financier, universités francophones
5. George D, Gestion financière de ESE, 4e
éd, Sirey
6. H. Meunier, F. de Barolet, P. Bouliner,
la trésorerie de l'entreprise, se
7. J.P. SIMERAY, Le contrôle de gestion tome 1,
Entreprise moderne, édition, Paris, 1974
8. LAUZER.P & R. FELLER, Contrôle de gestion et
budget, 5ème édition, SIREN, 1989
9. LAVUAD R, comment mener une analyse
financière, Dunod économie
10. Modigliani, F., et M.H. Miller. 1958. «The cost
of capital, corporation finance and theory of investment ». The
American Economie Review, Vol 48, n 3, p.261-279.
11. Peter Greenfinch, les bases de l'analyse
financière, s e
12. Peyrard, J. & Peyrard M, Dictionnaire de
Finance, 2ème édition, Vuibert. 2001
13. SOLINK B., Gestion financière,
éd. Dunod, 6ème edition Paris, 2001
14. WENU BECKER, Recherche scientifique
théorique et pratique, éd. Presse universitaire de
Lubumbashi, 2004,
II NOTES DE COURS
1. John LUANDU MUTEBA : cours de comptabilité
générale, G1 SCOFI, ISC,2007-2008, inédit
2. John LUANDU, analyse des états financiers, G3
ISC, 2009-2010, inédit
3. KITABA-KYA-GOANYS, Initiation à la recherche
scientifique, G2 ISC, 2007-2008, inédit
4. MBUYU MUSOMBO : cours de méthode de la
recherche scientifique, G1 ESC, 1997-1998, inédit
5. NDUA SOLOL, cours de management et initiation à
l'esprit d'entreprise, inédit
III SITES INTERNET
1.
http://www.cuy.be/cours/cpta/etats_financiers_et_ratios.html
2.
http://www.pdfmail.com/rentabilité/
3.
www.google.cd/analyse financière/analyse de la liquidité/
4.
www.google.com/analyse de la structure financière/
5. www.google.com/analyse
financière/
6.
www.gratuit-cours.com/équilibrefinancier/
7.
www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/
liquidité/
8.
www.gratuit-cours.com/interprétation des ratios/
solvabilité/
9.
www.gratuit-cours.com/santé financière/
10.
www.wikipedia.org/wiki/analysefinancière/ch3/
IV MEMOIRES ET TFC
1. Josuéld MODEAWI TOBALA, la
rentabilité économico financière des entreprises
privées et publiques, mémoire, économie, 2009,
inédit
2. KABEMBA WA KILELA CHABO, Analyse des indicateurs de
performance dans une entreprise de transport, TFC, ISC, 2008, inédit
3. MASONGA KAMWANYA T, analyse de la structure
financière dans une entreprise industrielle cas de la Brasimba, TFC,
ISC, 2007, inédit
V AUTRES
PETIT ROBERT, dictionnaire alphabétique et
analogique, version électronique 2.0
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE...........................................................I
DEDICACE...............................................................II
AVANT-PROPOS...................................................III
LISTE
D'ABRÉVIATION....................................................V
INTRODUCTION
GÉNÉRALE...........................................1
1. ETAT DE LA
QUESTION.............................................1
2.
PROBLEMATIQUE.......................................................3
3. HYPOTHÈSE DU
TRAVAIL..........................................4
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET...................................5
5. MÉTHODOLOGIE DU
TRAVAIL..................................6
5.1
MÉTHODES..................................................................6
5.1.1 METHODE
HISTORIQUE........................................7
5.1.2 METHODE
DESCRIPTIVE.......................................7
5.1.3 METHODE
ANALYTIQUE.......................................7
5.1.4 METHODE
INDUCTIVE..........................................7
5.2
TECHNIQUES..........................................................8
5.2.1 TECHNIQUE DOCUMENTAIRE..............................8
5.2.2 TECHNIQUE D'INTERVIEW...................................8
6. DÉLIMITATION DU
TRAVAIL.....................................8
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL..........................................9
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR L'ENTREPRISE, LA GESTION ET L'ANALYSE
FINANCIÈRE.................................................10
1.1 DÉFINITION DES
CONCEPTS........................................10
1.1.1
ENTREPRISE...............................................................10
1.1.1.1
DÉFINITIONS.............................................................10
1.1.1.2 CLASSIFICATIONS DES ENTREPRISES................11
1.1.1 3MISSION DES
ENTREPRISES...................................12
1.1.1.4 CROISSANCES ET PORTEFEUILLE
D'ENTREPRISES..............13
1.1.2 STRUCTURE
FINANCIÈRE..........................................................14
1.1.2.1 CONCEPTIONS
PATRIMONIALES..........................................14
1.1.2.2CONCEPTION
FONCTIONNELLE............................................ 15
1.1.2.3 CONCEPTIONS POOL DE
FONDS.............................................15
1.1.3 LA
GESTION....................................................................................16
1.1.3.1
DÉFINITIONS...................................................................
16
1.1.3.2 OUTILS DE
GESTION...................................................... 16
1.2 APPROCHE THÉORIQUE SUR L'ANALYSE
FINANCIÈRE.....................19
1.2.1
DÉFINITION..........................................................................19
1.2.2 HISTORIQUE DE L'ANALYSE
FINANCIÈRE.................................20
1.2.3 IMPORTANCE DE L'ANALYSE
FINANCIÈRE................................20
1.2.4 ÉLÉMENTS ET ÉTAPES DE L'ANALYSE
FINANCIÈRE.......................22
1.2.4.1
ELÉMENTS..........................................................................
22
1.2.4.2 ETAPES DE L'ANALYSE
FINANCIÈRE........................................23
1.2.4.4 MÉTHODES D'APPRÉCIATION
D'ENTREPRISES.........................24
1.24 5 PRINCIPES DE L'ÉQUILIBRE
FINANCIER....................................24
1.2.4.5.1 ÉTUDE DU FONDS DE
ROULEMENT.......................................25
1.2.4.5.1.1 TYPES DE FONDS DE
ROULEMENT......................................26
1.2.4.5.2 NOTION DÉFINITION ET ÉTUDE DU BESOIN EN
FONDS DE
ROULEMENT..................................................................................27
1.2.4.5.3 NOTION DE
TRÉSORERIE..................................................28
1.2.4. NOTION DE
RENTABILITÉ....................................................30
1.2.5 ANALYSE PAR LA MÉTHODE DES
RATIOS....................................32
CHAPITRE 2: PRÉSENTATION DE LA SNCC ET DE SA STRUCTURE
FINANCIÈRE...................................................................................34
2.1 PRÉSENTATION DE LA
SNCC.........................................................34
2.1.1
HISTORIQUE............................................................................34
2.1.2 MISSION DE LA
SNCC................................................................35
2.1.3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA
SNCC...........................36
2.2 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE DE LA
SNCC....................................................................................................37
2.2.1.1
BILANS...................................................................................
37
2.2.2 RETRAITEMENT DES
BILANS......................................................40
2.2.2.1 PRINCIPE D'ÉTABLISSEMENT DU BILAN
FINANCIER......................41
2.2.3. PRÉSENTATION DES BILANS
FINANCIERS.......................................42
2.2.4 REPRÉSENTATIONS GRAPHIQUES DES
BILANS.................................43
2.2.5 PRÉSENTATION DES BILANS SYNTHÉTIQUES
ET CRISTALLISES..........44
CHAPITRE 3 : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE DE LA
SNCC..............................................................................................47
3.1 ANALYSE DE L'EQUILIBRE
FINANCIER.................................47
3.1.1 CALCUL ET ÉTUDE DE L'ÉVOLUTION DU FONDS DE
ROULEMENT......................................................................................47
3.1.2 DÉTERMINATION DES BESOINS EN FONDS DE
ROULEMENT.................................................................................
50
3.1. 3 CALCUL DE LA
TRÉSORERIE.........................................................
51
3.2 ANALYSE PAR LA MÉTHODE DE
RATIOS...................................................52
3.2.1 NOTIONS DES
RATIOS..........................................................................
52
3.2.2 DÉTERMINATION DES
RATIOS............................................................. 53
3.2.2.1 RATIOS DE
LIQUIDITÉ.....................................................................53
3.2.2.2 RATIOS DE
SOLVABILITÉ..................................................................56
3.2.2.2.1 SOLVABILITÉ
GÉNÉRALE.................................................................56
3.2.2.2.2 AUTONOMIE
FINANCIÈRE...............................................................57
SUGGESTION............................................................................................60
CONCLUSION
GENERALE.....................................................................62
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................66
TABLE DES
MATIERES........................................................................68
* 1 Modigliani F. et M.H.
Miller. 1958. «The cost of capital, corporation finance and theory of
investment ». The American Economie Review, Vol 48, n 3,
p.261-279.
* 2 WENU BECKER,
Recherche scientifique théorique et pratique, éd. Presse
universitaire de Lubumbashi, 2004
* 3 MASONGA KAMWANYA T,
analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas
de la Brasimba, TFC, ISC, 2007, inédit
* 4MASONGA KAMWANYA T,
analyse de la structure financière dans une entreprise industrielle cas
de la Brasimba, TFC, ISC, 2007, inédit
* 5 Josuéld MODEAWI
TOBALA, la rentabilité économico financière des
entreprises privées et publiques, mémoire, économie, 2009,
inédit
* 6 MBUYU MUSOMBO :
cours de méthode de la recherche scientifique, G1 ESC, 1997-1998,
inédit
* 7 LAVUAD R, comment
mener une analyse financière, Dunod économie
* 8 KITABA-KYA-GOANYS,
Initiation à la recherche scientifique, G2 ISC, 2007-2008
* 9 PETIT ROBERT,
dictionnaire alphabétique et analogique, version
électronique 2.0
* 10 PETIT ROBERT, op
cit
* 11 KITABA KYA GOHANYS, op
cit
* 12 KITABA KYA GOHANYS, op
cit
* 13 John LUANDU
MUTEBA : cours de comptabilité générale, G1
SCOFI, ISC, 2007-2008, inédit
* 14 NDUA SOLOL, cours de
management et initiation à l'esprit d'entreprise, ISC ,2008-2009
inédit
* 15 George D, Gestion
financière de ESE, 4e éd, Sirey
* 16 John LUANDU,
analyse des états financiers, G3 ISC, 2009-2010
* 17 John LUANDU, op. cit,
P67
* 18 NDUA SOLOL, op
cit
* 19 J.P. SIMERAY, Le
contrôle de gestion tome 1, Entreprise moderne, édition,
Paris, 1974
* 20 LAUZER.P & R.
FELLER, Contrôle de gestion et budget, 5ème
édition, SIREN, 1989
* 21
www.gratuit-cours.com/analyse
financière/
* 22 Peter Greenfinch,
les bases de l'analyse financière, s e
* 23 Cohen Elie, Analyse
financière, 4ème éd. Economica, Paris,
1997
* 24 John LUANDU MUTEBA,
op.cit
* 25 SOLINK B., Gestion
financière, éd. Dunod, 6ème edition Paris,
2001
* 26 Peyrard, J. &
Peyrard M, Dictionnaire de Finance, 2ème édition, Vuibert.
2001
* 27 André FARBER,
cours d'éléments d'analyse financière, ULB,
2002
* 28 John LUANDU, cours
d'analyse des états financiers, G3 ISC 2010,P
* 29 John LUANDU, op
cit
* 30 Michel LAVASSEUR, op
cit
* 31
http://www.pdfmail.com/rentabilité/
* 32 www.gratuit-cours.com/les
ratios de l' analyse fiancière/
* 33 Idem
* 34 John LWANDU, op cit.
* 35 Peter Greenfinch, op.
cit
* 36 ALBERT C et MAPAPA M,
Fondement de gestion financière, Université de
Liège
* 37 Idem
* 38 COHEN ELIE, gestion
financière de l'entreprise et développement financier,
universités francophones
* 39 H. Meunier, F. de
Barolet, P. Bouliner, la trésorerie de
l'entreprise, se
* 40 ALBERT CORHAY et
MAPAPA M, op cit
* 41
www.wikipedia.org/wiki/analysefinancière/ch3/
* 42 Idem
* 43
www.google.cd/analyse
financière/analyse de la liquidité/
* 44
www.gratuit-cours.com/interprétation
des ratios/ liquidité/
* 45 ALBERT CORHAY et
MAPAPA M, op cit
* 46
www.gratuit-cours.com/interprétation
des ratios/ solvabilité/
* 47 COHEN ELIE, gestion
financière de l'entreprise et développement financier,
universités francophones