II.1.2.3. BRAZZAVILLE (2011)
Le sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde, qui
se tenu à Brazzaville, la capitale congolaise, le mardi 31 mai au
vendredi 3 juin 2011, accouche d'un «cadre de coopération visant la
mise en commun des efforts en matière de gestion durable des
forêts, de la conservation de la biodiversité et de la lutte
contre le changement climatique». C'est ce que prévoit l'accord qui
sera signé par les chefs d'Etat des trente-deux pays faisant partie des
trois bassins forestiers que sont l'Amazonie (en Amérique latine), le
Bornéo-Mékong (en Asie du Sud-est) et le Congo (en Afrique
centrale).
Les pays de ces espaces vitaux sont confrontés à la
fois aux besoins de leur développement, à la destruction des
écosystèmes, à la dégradation des sols et des
forêts, ainsi qu'à la nécessité de conservation des
ressources biologiques. Dans ces bassins forestiers, on note en effet, des
évolutions différenciées concernant les modes de gestion
de la forêt : aménagement du domaine forestier, conversion des
espaces forestiers en plantations agricoles ou en aires
protégées. Les niveaux de déforestation et de
dégradation varient donc d'un bassin à un autre, en fonction des
pratiques forestières, des politiques agricoles et des impératifs
de développement.
L'objectif global du sommet est de permettre
l'établissement d'une coopération Sud-Sud, d'une part, et
Nord-Sud, d'autre part, en vue d'une gestion durable des
écosystèmes forestiers des bassins du Congo, d'Amazonie et du
Bornéo-Mékong, pour une plus grande contribution à la
régulation et à la stabilisation du climat planétaire, la
lutte contre la pauvreté et le développement économique
des pays concernés.
Mais dans toutes ces Conférences internationales et
régionales, la RD Congo n'a pas pesée de son poids réel
pour montrer son importance dans la lutte contre le réchauffement
climatique, et que le gouvernement Congolais ne fait pas un effort pour
réclamé le coût des pollueurs-payeurs comme fait le
Brésil et les pays de l'Union Européenne,...même si des
efforts sont en pieds d'oeuvre.
Avec une superficie de 5. 534 000 kilomètres
carrées, Les forêts du bassin du Congo constituent le
deuxième poumon de la planète. Les 2/3 de cette forêt
primaire se trouvent en République démocratique du Congo qui doit
mettre en oeuvre une politique environnementale cohérente et
présenter des projets qui seront financés par le fonds
vert.
Grâce au rôle combien important joué par
les forêts primaires congolaises, la République
démocratique du Congo contribue énormément à la
lutte contre le réchauffement de la planète et le changement
climatique et sera sans nulle doute éligible des pays
bénéficiaires du fonds vert.
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