Chapitre deux
LA RD CONGO ET LES CONVENTIONS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Dans le présent chapitre nous montrons comment la RD
Congo participe dans la lutte contre le changement climatique et il a deux
sections, la première section porte sur les conventions internationales
et régionales et la deuxième section porte sur la contribution de
forêt congolaise dans la lutte contre le changement climatique.
SECTION I. LES CONVENTIONS
INTERNATIONALES ET REGIONALES
II.1.1.CONVENTIONS
INTERNATIONALES
Il y a eu plusieurs conférences internationales qui ont
fait l'objet de lutte contre le réchauffement climatique mais nous
citons les conférences far.
A. STOCKHOLM (1968-1972)
Stockholm, le 05-16 juin 1972 (Suède) est
considérer comme la première conférence des nations unies
sur l'environnement. Cette rencontre marque un tournant dans l'émergence
de la conscience environnementale de la planète. Si cette
conférence a eu lieu en 1972, c'est dans une perspective beaucoup plus
large qu'il faut la saisir, car la décision d'organiser cette rencontre
à eu lieu en 1968 (Suède) et repose sur de nombreux courants de
pensée interdisciplinaires.
Elle s'inscrit dans une profonde révolution
conceptuelle, l'émergence de la pensée planétaire.
C'est aussi cette première conférence qui a
engendré une dynamique dans de nombreuses directions, aussi bien
théoriques que pratiques. Elle fut suivie par les conférences de
Rio, Johannesburg, Protocole de Kyoto,...
B. RIO (1992)
A été adoptée une déclaration de
principes, non juridiquement contraignante, faisant autorité, pour un
consensus mondial sur la gestion, la conservation et exploitation
écologiquement viable de tous les types de forêts.
Le projet de convention a été mis de
côté sous pression en particulier du Brésil, de la
Malaisie, de l'Indonésie et d'autres pays du sud qui voyaient dans cette
convention un instrument d'ingérence du nord sur leurs
souverainetés nationales.
La Déclaration insiste sur le fait que « les
Etats ont le droit souverain et inaliénable d'utiliser, de gérer
et d'exploiter leurs forêts,... » (Principe 1 et 2), sur le
fait « les politiques forestières devraient reconnaitre et
protéger comme il convient l'identité, la culture et les droits
des populations autochtones » (Principe 5a, et aussi 2b, 6d, 12d),
sur le fait en fin que des ressources financières particulières
devraient être fournies aux pays en développement dotés
d'un important couvert forestier qui établissent des programmes de
conservation (7b et 10).
Le principe 13 affirme qu'il convient de favoriser un commerce
international ouvert et libre, il sacrifie au productivisme.
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